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La Fausse Humilité de l’Hérésie

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La Fausse Humilité de l’Hérésie

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Où il est question d’un nouvel acte liturgique impie et sacrilège
accompli par Bergoglio, ainsi que d’une massive indigestion

 

 

L’emploi démagogique du terme Humilité (pris comme signifiant et signifié) commence à être vraiment fastidieux.

Aussi entend-on traiter ici d’une nouvelle aberration liturgique des dirigeants de l’église Conciliaire, dont Bergoglio est à présent le chef.

Elle s’appuie sur le geste accompli par Notre Seigneur Jésus-Christ lors de la Dernière Cène, dont l’important rappel se fait au cours des cérémonies du Jeudi Saint.

Le pire est que, faussant tout à fait la signification complète et véritable du Lavement des Pieds, la secte moderniste qui occupe les charges apostoliques accélère encore sa chute précipitée vers les enfers en se livrant à une représentation Vulgaire, sciemment destinée à enténébrer les intelligences et à détruire la foi ou ce qu’il en reste.

On le sait bien : c’est là un acte honteux, insupportable, sacrilège, blasphématoire, vulgaire, démagogique et impie, c’est une imposture intolérable, etc. etc.

Mais jusqu’à quand allons-nous continuer d’exhaler nos plaintes ? Il nous semble beaucoup plus sain pour l’esprit de ne plus nous scandaliser de toutes ces choses, de comprendre d’où elles viennent, puis de passer au large sans autre forme de procès.

Cela n’empêche pas que nous puissions tenter de les analyser et de les étudier, puis de transmettre nos conclusions à autrui pour notre propre édification, afin qu’ayant laissé derrière nous les soupirs et les lamentations, nous bâtissions de solides fondations nous permettant de rester fermes dans la Foi.

D’où la longueur inévitable du présent texte.

Nous espérons qu’à la fin, le lecteur aura pleinement saisi ce que signifie cette Apostasie qui pénètre en tout, au moyen de tout, au détriment de Tous… et de Toutes.

 

Humilité Et Action Prophétique


Rien de ce qu’a fait Notre Seigneur ne saurait être indifférent ou superflu, mineur ou sans importance. Absolument tout ce qui est consigné dans les quatre Évangiles fait partie de ces choses dont Dieu a voulu qu’elles nous parvinssent et qu’elles fussent non seulement connues, mais conservées par ceux qui se nomment disciples du Christ.

L’épisode du Lavement des Pieds des Apôtres durant la Dernière Cène est un acte prophétique, ainsi qu’on peut le voir dans l’Évangile selon saint Jean. Aussitôt après la relation de cet acte vient un texte composé en quelque sorte de trois parties : c’est toujours le cas chez saint Jean, qui utilise un système narratif comprenant à la fois signes et discours.

Il est indubitable qu’à l’instar de tout acte prophétique, le lavement des pieds est censé être porteur d’une signification. Quant à savoir quel est le sens principal de ce geste, les divers critères retenus par les commentateurs font apparaître plusieurs possibilités :

 

a) Symbole d’humilité et d’abnégation (acte à valeur d’exemple moral)

b) Symbole de purification des disciples par la parole de Jésus

c) Symbole sacramentel : allusion à l’Eucharistie ou au baptême, ou encore aux deux à la fois

d) Symbole de la mort et de la résurrection du Christ

 

En définitive, l’interprétation qui est aujourd’hui la plus diffusée, la plus populaire et la plus utilisée, y compris par la démagogie d’un certain clergé Qui A Dévié De La Foi, est celle – moralisatrice – du célèbre Exemple d’Humilité. Selon moi, il ne faut pas chercher à expliquer pour quels motifs on abuse de cette interprétation-là, d’autant plus à l’heure actuelle, où le « Pape de l’Humilité » ou « Pape des Pauvres » – acclamé par le monde – s’efforce ad nauseam de la porter à des sommets historiques.

Mais… s’agit-il Uniquement ou, du moins, Principalement d’un acte à valeur d’exemple moral ? Et même, en l’espèce, de quel genre d’humilité parle-t-on ?

 

Voyons cela.

« Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer… »

« Par trois fois il est fait allusion à la trahison de Judas tout au long du lavement des pieds. L’une au début (13, 2), une autre au milieu (13, 11) et une autre à la fin (13, 18).

« La lumière va briller davantage par contraste avec les ténèbres. Plus denses sont les ténèbres, plus grand est le triomphe de la lumière.

« Judas/les Juifs/la Judée sont un camp sémantique d’une certitude indiscutable, et ce n’est là qu’un constat de fait. Ce camp sémantique et les individus qui le composent sont des instruments de l’ennemi dans la conjoncture en question. Ils sont même plus que cela : Ils Sont L’Ennemi.

« Judas s’est mis au service de l’argent, du dieu qu’adorent les milieux mercantiles du temple. Il est tout à fait représentatif de la cupidité de ce monde qui ne peut recevoir Jésus. »

« Judas livre Jésus. En réalité, tous le livrent : Satan livre Jésus à Judas, qui le livre aux prêtres (13, 2), qui le livrent à Pilate (18, 30), qui le livre aux bourreaux (19, 16). Saint Jean, par contre, nous fait voir que Jésus s’est lui-même livré en premier. C’est là un fait important dont il faut bien tenir compte, eu égard à la Profonde Signification de l’Acte Prophétique accompli par Jésus, à savoir le Lavement des Pieds. »

 

« Jésus, qui savait que son Père avait remis toutes choses entre ses mains, et qu’il était sorti de Dieu et s’en allait à Dieu… »

 

Comme on peut le constater, le style est solennel, et Jésus sait parfaitement d’où il vient et où il va. Il n’est pas le jouet d’un destin aveugle. Il est certain de son itinéraire et du sens de sa Mort Rédemptrice.

Ces mains entre lesquelles repose tout le pouvoir du Père vont s’employer à l’humble ministère consistant à laver des pieds. Ce sont ces mêmes mains qui seront bientôt perforées par des clous.

« … se leva de table, posa son manteau et, ayant pris un linge, il s’en ceignit. Puis il versa de l’eau dans le bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »

 

Lisons avec une attention particulière le texte suivant :

« L’évangéliste choisit soigneusement ses mots : “… posa son manteau”. Il emploie là le même verbe grec – tiqevnai – dont il usera à propos de la manière dont Jésus dépose sa vie ; or, ce verbe n’est pas employé en grec ancien pour désigner le fait d’ôter des vêtements. Lorsque le Christ remet ce vêtement, l’auteur emploie le verbe lambavnein, comme quand il évoquait le fait pour Jésus de reprendre sa vie (10, 17-18). Jésus quitte donc sa vie et l’endosse à nouveau, de même qu’il quitte son manteau et l’endosse à nouveau. Dans ce type d’acte prophétique analogue à ceux de Jérémie ou d’Ezéchiel, les éléments utilisés acquièrent une dimension symbolique. Le lavement des pieds signifie la mort et la résurrection de Jésus. Avant que les soldats ne le dépouillent de ses vêtements, Jésus s’en est dépouillé volontairement. Personne ne lui ravit la vie, mais il la donne de lui-même (10, 17). La succession des verbes est analogue à celle figurant dans la relation de l’Eucharistie. »

 

À la double action de déposer et de remettre le manteau correspond l’action consistant à se lever de table et à se rasseoir. Symbolise-t-elle le moment où il s’assiéra de nouveau au côté du Père, après s’être mis aux pieds des hommes pour les racheter ? En tout état de cause, elle ne manque pas de signification, comme nous l’avons souligné au début du présent article.

 

« Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit :

Quoi, vous, Seigneur, vous me lavez les pieds !

Jésus lui répondit :

Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt”. »

 

Ce dialogue avec Pierre sera la clé permettant de saisir la signification Principale du passage. On voit Pierre impulsif, comme toujours, et l’on remarque l’habileté de Jean à mêler la psychologie à la symbolique. L’impulsivité de Pierre décrite dans le récit de saint Jean cadre bien avec ce que nous savons de l’intéressé grâce aux trois autres Évangiles.

 

« La réponse du Seigneur à Pierre nous donne accès à une signification mystérieuse de l’action de Jésus qui ne pourra être comprise que plus tard, lorsque l’Esprit Saint aura apporté aux Apôtres la vérité pleine et entière et leur aura rappelé tout ce que le Seigneur leur a dit. Il doit s’agir – c’est évident – de quelque chose de plus profond que la simple leçon d’humilité et de serviabilité que les disciples auraient pu y voir alors. Saint Jean fait sans cesse allusion à une interprétation qui ne pourra se faire qu’ultérieurement, dans un contexte post-pascal. »

 

« Pierre lui dit :

Non, jamais vous ne me laverez les pieds.”

Jésus lui répondit :

Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. ”»

 

Cette phrase de Jésus est essentielle pour comprendre la signification théologique du lavement des pieds. Ce dernier permet aux disciples de recevoir l’héritage (littéralement : « avoir part avec »). L’humiliation de Jésus est source de salut pour qui se laisse laver, c’est-à-dire sauver par Lui.

« Pierre rejette l’offre de Jésus, non seulement parce qu’il lui est insupportable de le voir à ses pieds, mais parce qu’il rejette la Croix. Ce passage est à mettre en parallèle avec celui de l’Évangile selon saint Marc (8, 32), où l’on voit Pierre rejeter la première prédiction de la Passion. Dans les deux cas, le Seigneur se montre ferme avec lui et dit que s’il n’accepte pas le salut qui vient de la Croix, il ne peut avoir part à l’héritage. »

 

On voit combien cette profonde signification théologique dépasse de très loin un simple exemple d’Humilité à valeur moralisatrice !

Il est permis de se demander quelle partie de tout cela se retrouve Éclipsée par la « représentation » théâtrale grotesque et blasphématoire qu’a donnée Bergoglio…

 

« Simon-Pierre lui dit :

Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête !” »

 

Cela fait penser à un malentendu. Pierre n’a pas compris ce que Jésus voulait lui dire. Si le lavement des pieds permet de partager l’héritage, Pierre semble penser que plus il se laissera laver, plus il héritera. Sa simplicité permet à Jésus, reprenant la parole, d’expliquer la signification profonde de ce qu’il vient d’accomplir. Il ne me paraît pas possible que malgré la gravité de l’heure ainsi que l’imminence des angoisses et des souffrances, Notre Seigneur n’ait pas au moins souri de cette réaction de Pierre, de sa simplicité et de sa faible jugeote.

Souriant donc peut-être, il poursuit ainsi :

 

« Jésus lui dit :

Celui qui a pris un bain n’a besoin que de laver ses pieds ; il est pur tout entier. Et vous aussi, vous êtes purs, mais non pas tous.”

Car il savait quel était celui qui allait le livrer ; c’est pourquoi il dit : “Vous n’êtes pas tous purs.” »

 

Bien que Judas ait pris un bain et qu’on lui ait lavé les pieds, il n’est pas pur, et il s’est empêché lui-même de recevoir en lui les effets du lavement des pieds.

Après qu’il leur eut lavé les pieds et qu’il eut repris son manteau, il se remit à table et leur dit :

Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?” »

 

« L’acte prophétique s’achève sur le double geste de Jésus, qui reprend son manteau (la vie) et réoccupe son poste (d’où il est descendu pour sa propre humiliation). Jésus prend la parole. Le discours qu’il prononce fournit une deuxième interprétation de l’acte prophétique, une explication que les apôtres sont capables de comprendre sur le moment. Et il y a là, en effet, une allusion à son humiliation, mais c’est d’une humiliation rédemptrice qu’il s’agit. »

 

Sans la première interprétation, on aurait affaire à un simple moralisme dans lequel Jésus n’offrirait qu’un exemple de certaines vertus, en l’espèce l’humilité que nous autres pourrions imiter aisément. Or, tel n’est pas le cas. Pour pouvoir laver les pieds aux autres, nous devons commencer par nous laisser laver de notre orgueil, de notre suffisance. Mais sans la deuxième interprétation, le lavement des pieds pourrait demeurer un simple rite qui ne nous changerait pas intérieurement.

 

« Vous m’appelez le Maître et le Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple, afin que, comme je vous ai fait, vous fassiez aussi à vous-mêmes. »

 

Jésus a accompli ce genre d’actes prophétiques à maintes reprises au cours de sa vie parmi les hommes. C’est pourquoi nous ne pouvons nous cantonner dans un moralisme étroit, bien que le chrétien doive évidemment imiter les actions et le style de vie de Jésus, dans l’esprit où Jésus agissait et vivait.

Cette action par laquelle Notre Seigneur nous donne un nouveau Sacrement (il s’agit d’un sacramental), n’en a pas moins une profondeur théologique considérable, une signification mystérieuse, quoique accessible à la connaissance humaine, comme nous l’avons vu dans cet article déjà long.

 

Conclusion :

Cher lecteur, si vous êtes parvenu à la fin du présent article, qui est long par nécessité et bien malgré nous, je pense que vous serez d’accord avec les réflexions suivantes :

Laver Les Pieds à Des Personnes Qui N’Ont Pas Foi Dans Le Christ, Y Compris Au Cours Des Cérémonies Solennelles Du Jeudi Saint, Est Une Aberration Liturgique.

Répéter Cette Action Prophétique Et Sacrée De Notre Seigneur Sur Des Personnes Qui, En Outre, Professent Une Religion Fausse Et Blasphématoire Est Une Bouffonnerie Et Un Sacrilège.

La Prétendue Humilité Que l’on Entend Afficher Ainsi Est Absolument Fausse.

L’humilité, cela consiste en fait à s’agenouiller devant la Vérité et à enseigner qu’en dehors d’elle, nul ne peut faire son salut ; ce n’est pas confirmer des infidèles dans leurs fausses croyances pour complaire aux sensibilités dévoyées des foules en accomplissant des gestes démagogiques.

Peut-on penser qu’il est catholique et conforme à la volonté de Jésus-Christ de présenter cette dernière, parmi les solennités de la Semaine Sainte, vidée de son contenu chrétien et au comble de la pusillanimité mondaine et hérétique, en mettant de jeunes musulmans à la place qui fut celle des Apôtres ?

Le dessein de Bergoglio n’est autre que d’évacuer la substance catholique et de la remplacer par une autre substance, syncrétiste, mondaine, maçonnique et, de plus, éloignée de la véritable humilité, le tout dans le cadre d’une des solennités liturgiques les plus majestueuses et les plus importantes de l’Église catholique.

L’acte de Bergoglio est une représentation qui ne fait qu’accomplir l’Éclipse de la Foi et qui, de ce fait, montre l’Éclipse de l’Église.

Sous le manteau de fumée de l’« humilité » se cache un véritable vide doctrinal, ce qui n’en fait jamais qu’un de plus…

Si ce geste grossier et ridicule du « pape humble » n’est pas une manifestation publique d’hétérodoxie, force est de se demander ce qui pourrait bien l’être.

 

À diffuser

 

Source : Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/03/28/osko-la-falsa-humildad-de-la-herejia/

Traduction CatholicaPedia.net (que notre traducteur soit ici une nouvelle fois remercié)

 * * *

Complément à cet article

 

Bergoglio accompli un acte scandaleux supplémentaire en lavant les pieds de deux femmes « En tant que prêtre et évêque je dois être à votre service »

 

Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo

 

Le papeFrançois à la prison pour mineurs de Casal del Marmo : « En tant que prêtre et évêque, Je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur »

 

Données Officielles Du “Vatican Information Service” (VIS)

Cité du Vatican, 29 mars 2013 (VIS). Hier, Jeudi saint, à 17 h, le Pape François a quitté le Vatican pour se rendre à l’Institut pénal pour mineurs de Casal del Marmo en périphérie de Rome où il a célébré, à 17 h 30’ la messe In Coena Domini, première célébration du Triduum pascal, pour une cinquantaine de jeunes détenus. Au cours de la célébration, il a lavé les pieds de dix garçons et deux filles, et a dit dans son homélie que son devoir était d’aider les autres : “Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du cœur”. Au moment du lavement des pieds, le Pape François s’est agenouillé six fois, et chaque fois, il a fait couler de l’eau sur leurs pieds, les a séchés et les a embrassés. Une des filles à qui il a lavé les pieds était italienne et l’autre provenait d’un pays de l’Europe de l’est. Voici l’homélie que le Pape a prononcée après la lecture de l’Évangile :

« Ceci est émouvant. Jésus qui lave les pieds à ses disciples. Pierre ne comprenait rien, il refusait. Mais Jésus lui a expliqué. Jésus –Dieu– a fait cela ! Et il explique à ses disciples: Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous. C’est l’exemple du Seigneur: Il est le plus important et Il lave les pieds, parce qu’entre nous celui qui est le plus haut doit être au service des autres. Et c’est un symbole, un signe, non ? Laver les pieds c’est dire : je suis à ton service. Et nous aussi, entre nous, ne devons-nous pas nous laver les pieds tous les jours les uns aux autres ; mais qu’est-ce que cela signifie ? Que nous devons nous aider les uns les autres. Parfois je me suis fâché avec l’un ou avec l’autre… mais… laisse tomber, laisse tomber, et s’il te demande un service, fais-le. Nous aider les uns les autres : voilà ce que Jésus nous enseigne et c’est ce que je fais, et je le fais de tout cœur, parce que c’est mon devoir. Comme prêtre et comme évêque, je dois être à votre service. Mais c’est un devoir qui me vient du fond du cœur : je l’aime. J’aime cela et j’aime le faire parce que c’est ainsi que le Seigneur m’a enseigné. Mais vous aussi aidez-vous: aidez-vous toujours. Les uns les autres. Et ainsi, en nous aidant, nous nous ferons du bien. Maintenant nous allons faire cette cérémonie de nous laver les pieds et pensons, que chacun de nous pense : Est-ce que je suis vraiment disposée, est-ce que je suis disposé, à servir à aider l’autre ? Pensons seulement à cela. Et pensons que ce signe est une caresse de Jésus, que nous fait Jésus, parce que Jésus est venu justement pour cela : pour servir, pour nous aider. »

Ont concélébré avec le Saint-Père : le Cardinal Agostino Vallini, le Substitut de la Secrétairerie d’État, Mgr. Giovanni Angelo Becciu, le Secrétaire du Pape, Mgr. Alfred Xuereb et l’aumônier de la prison, le P. Gaetano Grego. La messe s’est déroulée dans la chapelle du “Père miséricordieux”, et près de 50 jeunes y ont assisté parmi lesquels 11 filles, tous détenus de cette prison. Après la cérémonie, le Pape François a rencontré les jeunes dans le gymnase, en présence, entre autres, de la ministre de la Justice italienne, Mme Paola Severino. Les enfants de la prison ont offert au Pape un crucifix en bois et un prie-Dieu, fait par eux dans les ateliers de l’Institut.

Avant de partir, le Pape a remercié les jeunes de leur accueil et leur a dit : « Ne vous laissez pas voler votre espérance, en avant toujours ! ». Un des enfants lui a demandé pourquoi il avait décidé de venir à Casal del Marmo et le Pape lui a répondu : « C’est un sentiment venu du cœur ; j’ai ressenti cela. J’ai demandé : Où se trouvent ceux qui m’aideront le plus à être humble et à être serviteur comme doit l’être un évêque ? Où se trouvent ceux qui aimeront que je leur rende visite ? On m’a répondu : Peut-être à Casal del Marmo. Et quand on me l’a dit, je suis venu ici. C’est cela qui est venu du cœur, et seulement. Les choses du cœur ne s’expliquent pas, elles viennent d’elles-mêmes. Merci, hein ! ». Au moment de partir, il a dit aux enfants : « Maintenant je m’en vais, merci beaucoup de votre accueil. Priez pour moi et ne vous laissez pas voler l’espérance. En avant toujours ! Merci beaucoup ! ».

http://visnews-fr.blogspot.fr/2013/03/a-de-jeunes-detenus-comme-pretre-et.html

 

* * *

Brève revue de presse :

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Le Point :

Le cardinal Bergoglio l’avait déjà fait à Buenos Aires lors des Jeudis Saints. Mais c’est la première fois à Rome que le “lavement des pieds”, marquant l’attitude de service du Christ envers ses disciples, a lieu dans une prison et aussi qu’il est proposé à des filles.

Signe de la popularité du pape Bergoglio, des fidèles s’étaient postés nombreux sur la rue menant à la prison.

Le lavement des pieds reproduit “un signe qui est une caresse de Jésus”, a dit le pontife de 76 ans, soulignant être venu faire ce geste “de tout cœur”, “comme prêtre et comme évêque”. Une nouvelle fois, il ne s’est pas identifié comme “pape” devant l’assistance.

“Jésus est venu pour servir, pour nous aider. Pensons-y bien : sommes-nous vraiment disposés à servir les autres ?”, a-t-il demandé aux détenus garçons et filles, italiens et non italiens, catholiques, orthodoxes et musulmans.

 

http://www.lepoint.fr/societe/le-pape-francois-lave-les-pieds-de-douze-detenus-dont-deux-filles-28-03-2013-1647177_23.php

 

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Vidéo LCI-TF1 : Jeudi Saint : le pape lave les pieds de détenus, dont des femmes.

http://lci.tf1.fr/monde/institutions/jeudi-saint-le-pape-lave-les-pieds-de-detenus-dont-des-femmes-7905911.html

 

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Ouest France : Le pape a lavé les pieds d’une musulmane.

http://religions.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/29/voir-en-tout-homme-une-lueur-du-ressuscite.html

Le pape François a lavé ensuite les pieds de dix jeunes hommes et de deux jeunes filles, une Italienne catholique et une Serbe musulmane.

 

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 1st, 2013 at 5:43 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio

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Le Vatican [de l’anti-pape Ratzinger] ouvert à des “droits civils” pour les couples gays

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Dans le courrier des Lecteurs nous recevons ce message :

Bonjour à tous,

Il serait bon de faire parvenir cet article à Mgr Fellay, qu’il soit au courant de la vraie nature de Vatican II et des intentions papales.

 

06/02/2013 11:09:31
Un nouvel article sur le blog www.brujitafr.fr

Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa. Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans…
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Le Vatican ouvert à des « droits civils » pour les couples gays

© epa.

 

Pour la première fois, un ministre du pape a encouragé mardi la reconnaissance de droits pour les couples non mariés, homosexuels ou non, tout en réaffirmant l’opposition absolue et sans ambiguïté de l’Église au mariage gay.

 

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Le monde politique doit trouver des « solutions de droit privé » et aménager des « perspectives patrimoniales » pour les couples non mariés qui sont toujours plus nombreux et divers au point de former une véritable « archipel », a déclaré le « ministre » de la Famille du Saint-Siège, Mgr Vincenzo Paglia, dont les propos ont été rapportés mardi par le journal catholique Avvenire.

« Dans le cadre de l’actuel code civil et patrimonial, des solutions peuvent être trouvées dont il faut tenir compte, soit au plan patrimonial, soit pour faciliter les conditions de vie afin d’empêcher que des injustices frappent les plus faibles », a dit Mgr Paglia. « Qu’il y ait des droits individuels à garantir est évident », a-t-il ajouté.

Il répondait à des journalistes sur la position de l’Église face aux différentes formes de foyers – couples non mariés, gays ou non, divorcés remariés, mères célibataires notamment – devenues très courantes et que vivent de nombreux catholiques.

Une question brûlante pour le Vatican, alors que le parlement français est en train d’approuver la légalisation du mariage et de l’adoption par les couples gays, malgré l’opposition des chefs des principales religions de France. Le sujet préoccupe d’autant plus le Saint-Siège que des réformes sont discutées ou votées non seulement en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Amérique Latine. Le sujet monte aussi en Asie.

Le pape lui-même a exprimé sa désapprobation, pour des raisons religieuses et « anthropologiques » au nom de la « loi naturelle ». Mgr Paglia, de la communauté de Sant’Egidio, dirige depuis l’an dernier l’important ministère de la Famille, et aborde cette problématique complexe avec un esprit et un vocabulaire plus ouverts et modernes que ses prédécesseurs.

Mgr Paglia a rappelé l’opposition totale à l’adoption par les couples gays : « l’Église, a-t-il expliqué, connaît le prix des fragilités familiales qui est surtout acquitté par les enfants (nés ou non), les personnes âgées, les malades. Des transformations, importantes même, de l’institution familiale ont eu lieu à différentes époques, mais jamais on n’avait abandonné son « génome », c’est-à-dire une institution formée par un homme, une femme et des enfants », a-t-il dénoncé.

Lundi, un autre prélat, Mgr Rino Fisichella, « ministre » de la Nouvelle évangélisation, avait souligné la nécessité de trouver des réponses à ces réalités sociétales : « le législateur doit apporter des réponses à certaines exigences qui auparavant ne se posaient pas ».

« Autre chose est d’imposer une loi comme en Espagne, en France au Portugal sans un minimum de débat », a-t-il distingué. Mgr Paglia s’est aussi opposé à toute forme de discrimination contre les homosexuels, notamment du Moyen-Orient et d’Afrique, où leur relation est parfois passible de la peine de mort : si « dans certains pays », l’homosexualité est considérée comme un « délit », « je voudrais que cela soit combattu ».

Les associations homosexuelles italiennes se sont montrées partagées. Le président de Gaynet, Franco Grillini, a relevé que « pour la première fois un haut prélat reconnaît qu’il y a aussi des droits des couples homosexuels et que, dans de nombreux pays, l’homosexualité est un délit ».

Malgré le ton bienveillant de Mgr Paglia, Flavio Romani, président d’Arcigay, relève le nouveau « non » de l »Église au mariage entre personnes de même sexe, alors même que cette réforme « engrange des voix favorables dans l’opinion publique ».

L’affirmation par ce prélat de Curie que des solutions civiles hors mariage doivent être trouvées pour ces formes d’union n’est pas révolutionnaire, et ne concerne pas seulement les couples gays, observe-t-on.

Le Vatican exprime sa reconnaissance d’une nécessaire protection de ces situations multiples, tout en maintenant que le mariage chrétien homme/femme, indissoluble et pour la vie, est la seule solution catholiquement conforme. Il continue d’appeler les catholiques à s’y engager.

Source : www.7sur7.be

 * * *

Autre message reçu :

Le « Mariage » vu par notre notre apostat.

Crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » – confirmé le 3 février 2013 au Palais Bourbon par C. Taubira.

Une analyse brève mais magistrale de notre ami sur le mot « MARIAGE »
utilisé pour désigner l’union de tout couple sans distinction de sexe, homo ou hétérosexuel (cf. l’intervention démentielle et manifestement satanique du 3 février 2013 de C. TAUBIRA, à Versailles, au Palais Bourbon).

Un coup monté ! – « une synagogue de Satan plutôt ! » : Apocalypse, 2 : 9 (et cf. 3 : 9) : les maîtres de la franc-maçonnerie.

 

Mais qui parle du crime sémantique et sacrilège de l’emploi du mot « MARIAGE » ? Pratiquement personne… même chez les prêtres… alors que le simple changement de mot nous aurait évité cette énorme manif manipulée par la Synagogue… Rendons à César-socialiste ce qui lui appartient et laissons les païens (homos ou non) s’ « UNIR » autant qu’ils le souhaitent devant M. le maire ! À Dieu seul le jugement et chacun sera rétribué selon ses œuvres.

Après tout, il y a une logique révolutionnaire intrinsèque à la profonde déchristianisation de nos pays européens et à l’éclipse de l’Église.

Souvenons-nous que rien n’arrive sans la permission de Dieu ! Il me semble qu’une immense part de nos bons « catholiques » sont en déni de cela… Nos socialistes ne font que se mettre à la remorque de cette « évolution »!…

Le divorce (maçonnique) et la contraception quasi obligatoire ont voilé pour longtemps le caractère sacré du mariage qui est avant tout un sacrement. Mais que sont devenus les sacrements de nos jours dans la secte ?

Une coquille vide…

Avez-vous remarqué la profonde aberration que recouvre l’expression « mariage pour tous » ? Nos sociétés laïcisées sont en train d’atteindre le point de non retour de la folie planifiée. Bien sûr cela est voulu en haut lieu… Il s’agit de restructurer entièrement la mentalité archaïque de l’homme en un homme « nouveau » (caricature diabolique de l’Homme Nouveau chrétien), celui qui a pris la place de Dieu en brandissant le « non serviam » de Lucifer ! La banalisation et la désacralisation du mot »mariage » nous montrent à l’évidence son origine préternaturelle…

Un sacrement en remplace un autre. Il y a une raison profonde à garder la coquille pour mieux faire passer la pilule car même les païens, même les « athées », même les homosexuels ont besoin de sacré ! C’est dans la nature profonde de l’homme. Les révolutionnaires ont compris cela depuis bien longtemps…

Le sacrement républicain du « mariage pour tous » viendra tout naturellement remplacer le vieux concept catholique et cette sécularisation gardera ce qui dans la coquille vide garde au plus profond des mentalités un caractère sacré ! L’emploi indifférencié (ou presque !) des mots union ou mariage permet, subliminalement, de contenter toutes les sensibilités (!) dans leur approche personnelle de la notion (revisitée) du sacré.

La nature profonde d’une manifestation extérieure (de rue) étant toujours basée sur la force du nombre, il y a des affinités profondes entre ce genre d’action et la religion démocratique que même le nombre ne réussit pas toujours à impressionner ! Là encore, les forces d’En-Bas y trouveront toujours leur compte, sans compter sur la vulgarité qui est la marque presqu’obligatoire de tout phénomène de groupe et a fortiori de foule… Je pense particulièrement à tous ces enfants entraînés dans ce marasme humain…. Ce qui tend encore à prouver qu’il n’y a plus d’innocence préservée même au sein des « catholiques ».

Vous allez me trouver sans doute bien sévère mais je ne vois pas d’autre analyse possible pour le temps présent.

Adrien Loubier (SLB) : C’est la Guerre !

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Adrien Bonnet de Viller (alias Adrien Loubier) monte au créneau, dans son bis-mensuel “Sous la Bannière” n°162 (Juillet et août 2012), pour défendre son copain “Willy” contre les abus de pouvoir de Mgr Fellay qu’il accuse d’intelligence avec l’ennemi… (La secte Conciliaire)

Mais Adrien Loubier de Bonnet de Viller ne veut pas être “sédévacantiste” et redoute que ses affiliés de la F$$PX le considère comme tel ! (M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller a une chapelle privée dans sa propriété de Villegenon desservie une fois par mois par la F$$PX…)

Et il le souligne : « Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger ! »… Et toujours avec des arguments à la “MORLIER” ! Et pourquoi serions-nous incompétents pour la résoudre ?

Si la question de savoir qui peut exercer la fonction papale était simplement ou essentiellement un point de droit ecclésial, on (ou M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller) aurait raison d’affirmer que les catholiques doivent se référer au droit canonique pour résoudre le problème des « papes » postérieurs à Pie XII. En fait, le sédévacantisme serait alors rapidement vidé de son sens, car tout argument canonique par essence ne pourra jamais être employé contre un Pape (un vrai !) dans la mesure où celui-ci, étant le législateur suprême, se trouve – strictement parlant – au-dessus du droit canonique ; en tout état de cause, comme le Pape (le vrai !) n’a aucun supérieur sur terre et ne peut être jugé par quiconque au sens canonique du terme (voir Canon 1556), il serait absolument vain de s’essayer à lui intenter un procès canonique. Aucun Pape ne pourra jamais être soumis à un procès canonique, puisqu’il n’a au-dessus de lui personne qui ait pouvoir de l’y soumettre.

Si nous choisissons, toutefois, d’invoquer l’hérésie personnelle des conciliaires qui prétendent occuper le Trône papal plutôt que l’impossibilité d’assimiler l’église Conciliaire à l’Église catholique, l’argumentaire sédévacantiste contre les faux « papes » de Vatican II ne s’appuie pas essentiellement sur le droit ecclésial. Nous ne disons pas que Benoît n’est pas le Pape parce que le droit ecclésial l’empêche de l’être ; nous disons qu’il n’est pas le Pape parce que la loi divine rend la chose impossible. En effet, il n’est manifestement pas un catholique romain, puisqu’il professe non pas la foi catholique romaine, mais une foi différente ; or, quiconque ne professe pas le catholicisme romain ne peut être membre de l’Église catholique, comme nous l’apprennent les enseignements magistériels du Pape Pie XII, confirmés par le théologien van Noort. (Et il va sans dire que quiconque n’est pas membre de l’Église ne saurait a fortiori en être la tête !)

La question capitale, par conséquent, est de savoir si Benoît XVI et ses prédécesseurs de malheureuse mémoire ont professé la foi catholique, comme il est requis pour être membre de l’Église, ou s’ils ont publiquement dévié de cette foi en paroles ou en actions. Et cela, nous devons en informer M. Adrien Loubier de Bonnet de Viller, c’est une question de fait, non de droit. Ont-ils professé la foi catholique, oui ou non ?

Il écrit encore :

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Que lui importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? C’est justement toute la différence entre un Pape et un anti-pape ! SI B16 EST PAPE, il doit lui obéir ! tout comme la F$$PX dans son entier… tout comme le moindre catholique (et comme ne le fait pas toute cette église Conciliaire !)…

Il veut préserver sa Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI ! Mais il a déjà perdu la Foi avec des raisonnements pareils et en refusant d’être “sédévacantiste” comme il l’affirme !

Peu lui importe-t-il aussi que l’église Conciliaire ne soit pas l’Église catholique ?

Peu lui importe-t-il aussi que les “sacrements” de l’église Conciliaire soient valides ou pas ?

Maurrassien et Lefebvriste, il ne juge que selon la position et la pensée de Mgr Marcel Lefebvre : « selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même » et si Mgr Lefebvre avait dit de Rome “ce sont des canaris roses”… il dirait aujourd’hui “selon le qualificatif de canaris roses que donnait Monseigneur Lefebvre” !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer ! Mais c’est le vrai problème qu’il ferait mieux d’étudier !!! Mais Adrien le bien formé (bien formé ??? comment se fait-il qu’il n’ait rien combattu ou presque, depuis 40 ans ? sur les conseils de Mgr Williamson ?) n’étudie pas… La preuve SLB reprenait n° après n° les travaux et jugements de VM. (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Adrien Loubier de Bonnet de Viller, le spécialiste qui vient toujours, au dernier moment, au secours de la victoire ! Et en donnant des leçons à tout le monde ! (LHR in Cahier saint Charlemagne, T_SLB-VM_1p.pdf)

Plus loin, il se demande : « À qui prêter “serment” ? »

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier.

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Mais ne sait-il pas qu’un “serment” bien plus lourd en conséquences a cours depuis de nombreuses années dans la F$$PX ? et qui entache toutes les messes de ladite Fraternité – et aussi celles qui sont dites dans la chapelle privée d’Adrien Loubier de Bonnet de Villerde SACRILÈGE !

« Déclaration de Fidélité aux Positions de la Fraternité Saint Pie X ». Déclaration reconnaissant l’Autorité du « pape » en place et la validité de la « nouvelle messe », que les ordinands doivent désormais signer, à la veille du sous-diaconat, pour être Ordonnés par la FSSPX : Serment ou Pacte ?
Par un tel serment, tous les prêtres de la FSSPX s’obligent à partager et cautionner le comportement scandaleux et hérétique de NN.SS. Fellay, Tissier, Williamson et de Galarreta. Un prêtre, ancien de la FSSPX, disait que tout semble indiquer que cette Fraternité est comme « envoûtée ». Ne serait-ce pas à cause de ce serment qui est comme un pacte, et les lie à cette secte Conciliaire gnostique et diabolique ?
Ndlr : Dans sa Déclaration du 8 novembre 1979 parue dans la revue interne de la Fraternité (Cor unum, numéro 4), l’archevêque Marcel Lefebvre écrit : « la FSSPX ne peut pas tolérer dans son sein des membres qui refusent de prier pour le pape », mieux (ou plutôt pis) dans une lettre du 8 mars 1980 adressée à Jean-Paul II, il affirme : « je n’ai aucune hésitation sur la légitimité et la validité de votre élection et en conséquence je ne puis tolérer que l’on n’adresse pas à Dieu les prières prescrites par la Sainte Église pour Votre Sainteté. J’ai déjà dû sévir et continue de le faire vis-à-vis de quelques séminaristes et de quelques prêtres ». Enfin, depuis juin 1983, Mgr Lefebvre d’abord, ses successeurs ensuite, contraignent les candidats au sacerdoce, à la veille du sous-diaconat, à signer une Déclaration de fidélité aux positions de la Fraternité Saint-Pie X dans laquelle on affirme reconnaître « Jean-Paul II [puis Benoît 16 aujourd’hui] comme pape légitime de la sainte Église catholique », ainsi que « la validité des nouveaux rites » et où l’on s’engage à utiliser exclusivement les rubriques du missel et le bréviaire selon la réforme de Jean XXIII.


La sainte Messe ne peut pas aujourd’hui être célébrée « pro Ecclesia una cum Benedicto », Ratzinger étant un usurpateur et un antichrist. Il n’est pas uni à l’Église et il ne célèbre pas cette Messe. Il célèbre la Cène montinienne invalide et abominable aux yeux du Seigneur. En outre, déclarer Ratzinger una cum Ecclesia, c’est affirmer que la Messe que l’on célèbre est commandée par un hérétique. Dire que l’Église est unie à un chef hérétique, de fait hors de l’Église, dans l’acte même du Sacrifice de l’Église constitue un MENSONGE et un SACRILÈGE contre le sacrement de l’Eucharistie, sacrement de l’unité de l’Église. Communier avec un hérétique dans l’acte suprême de la liturgie relève de la communicatio in sacris. Cette participation aux rites sacrés avec un hérétique est un délit passible de l’excommunication ipso facto. Seule l’ignorance — mais Adrien a été mis au courant ! — peut excuser du péché et de la peine canonique. De fait, beaucoup de fidèles et de prêtres ignorent la gravité des Messes célébrées una cum Benedicto (encore pourrait-on leur reprocher – et NSJC ne se privera pas de leur reprocher lors de leurs justes jugements devant le Tribunal de Dieu – de n’avoir pas cherché l’information, disponible facilement aujourd’hui, depuis de nombreuses années.

Voir à ce sujet « Le Problème de l’Una cum, problème de l’heure présente »


Ensuite, sa préoccupation des dons – problème néanmoins majeur pour beaucoup de fidèles – l’entraîne, après s’être posé la question le 6 juin dernier « Détournement de Fonds ? » (voir : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=3178), à traiter encore une fois du sujet « Hold-Up sur la Fraternité » démontrant ainsi un attachement plus que particulier à l’argent !

* * *

Sinon son article est pertinent et percutant ! Je vous laisse maintenant le découvrir :

Crise dans la Tradition par Adrien Loubier

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 

C’EST LA GUERRE

 

« Ne pensez-pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. » (Math X-34)

Voilà donc deux mille ans que le divin maître est apparu pour instaurer la guerre, et jusque dans les familles, « car l’homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison » (Math X-36).

Des millions de martyrs en ont témoigné à travers les siècles. Les quelques périodes de paix relative n’ont été que des épisodes où le glaive des Rois ou des chevaliers a refoulé les païens et les hérésies. Mais cette guerre entre le bien et le mal, entre la Vérité et l’erreur, entre fidèles et infidèles, entre l’injustice et la justice, cette guerre dure depuis deux mille ans.

C’est la guerre entre les deux cités, sous les deux étendards, dont Saint Ignace décrit le combat dans ses exercices. D’un côté le Christ-Roi, notre chef ; de l’autre Lucifer et ses cohortes.

Il faut choisir ! De toute nécessité, car il y va du salut de notre âme ! « Car celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Math XII-30) dit le Seigneur.

Mais après 1960 années, la guerre a pris une nouvelle tournure, qui trouble et perd beaucoup d’âmes.

Lucifer, par une mystérieuse permission divine a réussi à s’infiltrer “jusqu’au plus haut sommet” de l’Église hiérarchique, et il règne désormais dans Rome même, et jusqu’au trône de Pierre, selon la prophétie de Léon XIII : « Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété » (Exorcisme de Léon XIII, supplique à Saint Michel Archange).

C’est désormais à Rome même qu’est déployé l’étendard de Lucifer, et la nouvelle religion issue du funeste Concile Vatican II, et de ses non moins funestes suites et conséquences ; de l’apostasie immanente d’Assise et des conciliabules de toutes les religions. Là est le siège de la “Religion de l’Homme”.

Tandis que la religion de Dieu, celle qu’ont prêchée Notre-Seigneur Jésus-Christ, les apôtres, les Pères, les docteurs et les Saints, et le magistère des Papes d’avant le concile, ne trouve plus que les résistants de la tradition, grâce à l’héritage “de survie” de Monseigneur Lefebvre.

C’est toujours la guerre, le glaive.

Mais entre la “religion de Dieu” et la “religion de l’homme”. Entre les serviteurs du Christ-Roi que nous sommes et devons rester ; et ceux qui proposent à Rome la religion universelle de l’antéchrist sur les bases des conciliabules d’Assise.

Les deux étendards s’affrontent. Mais certains cherchent l’intelligence avec l’ennemi, l’entretiennent en sous-main, soigneusement cachée sous des secrets.

Dans le camp de la religion de l’homme, on espère infiltrer la Tradition par des promesses fallacieuses, pour faire plier et ranger son étendard… cacher le drapeau… ne plus combattre la religion de l’homme. On irait jusqu’à “promettre” de croire en Dieu, pourvu qu’on arrête de prétendre qu’Il ait des droits !

Pour la religion de l’homme, entretenir ainsi l’intelligence avec l’ennemi, ce n’est pas trahir.

C’est au contraire une tactique de combat d’une diabolique intelligence, qui gagne du temps, fait baisser les bras, entretient les illusions d’une paix impossible, divise les esprits et sème le trouble, favorise les mous, les teintés de libéralisme, les craintifs, et les opposent aux combattants clairvoyants et courageux.

Mais sous l’étendard de la religion de Dieu, dans la Tradition, l’intelligence avec l’ennemi, avec la religion de l’homme, est infiniment grave, car c’est à la tête qu’elle se manifeste et se maintient, dans les circonstances présentes.

C’est à Menzingen, chez Monseigneur Fellay et dans son entourage immédiat, que l’intelligence est entretenue avec la rome moderniste, sous couvert de Secret soigneusement entretenu, tant il est vrai que le “poisson pourrit par la tête”.

Et cette trahison capitale serait sans doute déjà réalisée sans la réaction d’une “base” qui la refuse, et veut rester fidèle à l’héritage de Monseigneur Lefebvre.

Mais elle n’en chemine pas moins !

Il est donc urgent de voir clair, et de se préparer à ce qui va suivre.

Ces réflexions me semblent nécessaires sur les axes suivants : les limites de l’obéissance, et celles de la confiance tout d’abord. Car c’est à partir de ces deux vertus qu’on cherche à endormir la vigilance des militants que nous devons être (1).

Ensuite sur les infiltrations de l’ennemi à l’intérieur des instances de la FSSPX. Enfin sur la façon dont lesdites instances exercent leur pouvoir.

 

Les limites de L’OBÉISSANCE

Je ne suis pas sédévacantiste. Mais il me semble que les débats qui se développent autour de cette question nous égarent sur des problèmes que nul d’entre nous n’est compétent pour résoudre. Car il n’existe aucune autorité supérieure au Pape qui puisse le juger !

Par contre, nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Supposons qu’une jeune fille reçoive l’ordre de son père de se prostituer. Il est évident qu’elle ne doit aucune obéissance à cet ordre. Et qu’elle doit lui résister, par tout moyen en son pouvoir, y comprit la fuite et la force si elle le peut.

Mais il serait vain pour elle, de se poser la question de savoir si son père reste son père ! Quelque criminel qu’il soit, son père restera toujours son père ! Elle peut et doit prier pour lui ; mais elle doit lui résister, car elle doit obéir à Dieu d’abord.

Que m’importe que Benoît XVI soit pape ou pas ? Il me suffit de voir qu’à l’évidence il prêche l’apostasie avec Assise, et l’équivalence salvatrice de toutes les religions fausses avec la seule vraie. Ce que Benoît XVI, comme ses prédécesseurs qu’il porte sur les autels, prêche par l’exemple en priant dans les synagogues, les temples protestants, ou les mosquées, et en réhabilitant les hérétiques les plus notoires comme Luther ou Calvin ! Au mépris des milliers de martyrs qu’ils ont massacrés, déshonorés et torturés !

Cela me suffit. Je dois préserver ma Foi en obéissant à Dieu, et en résistant à Benoît XVI et, selon le qualificatif d’antichrist que donnait Monseigneur Lefebvre à ceux qui gouvernent à Rome en ce moment même.

Et ceci par tous les moyens en mon pouvoir.

Le qualificatif de “sédévacantiste” est mis ici à toutes les sauces pour disqualifier et déconsidérer ceux qui veulent obéir à Dieu plutôt qu’aux antichrist qui règnent à Rome !

C’est un faux problème, dans lequel je refuse de m’égarer. Mais ce dont je suis sûr, c’est que nous devons conserver la Foi, et combattre dans le camp de l’Église de Notre-Seigneur Jésus-Christ, contre le camp de la religion de l’homme, qui déploie son étendard à Rome depuis le funeste concile Vatican II !

Dans cet affrontement, dans cette guerre, le camp de la Tradition s’appuie aujourd’hui sur quelques couvents fidèles, et principalement sur la Fraternité que nous avons héritée de la salutaire réaction de son vénéré fondateur : Monseigneur Marcel Lefebvre. Et sur les quatre évêques qu’il a sacrés en 1988.

Or Monseigneur Fellay, qui se maintient à la tête de la FSSPX, entretient depuis quelques années l’intelligence avec l’ennemi ! Il ne rêve que de “prélature”, d’accords pratiques, c’est-à-dire de “ralliements” mal déguisés sous des secrets de polichinelle. C’est une trahison !

Trahison contre l’héritage du fondateur.

Trahison contre les autres évêques, contre ses prêtres, contre ses fidèles ; parmi lesquels il sème la division entre les libéraux, qui accepteraient une fausse paix, et les antilibéraux qui veulent avant tout défendre la Foi, et servir sous l’étendard du Christ-Roi !

Le général Patton expliquait à ses troupes qu’elles devaient craindre leurs généraux. “Car, s’ils sont bons, et que vous êtes mauvais, ils vous botteront le c… Mais s’ils sont mauvais, même si vous êtes bons, c’est l’ennemi qui vous bottera le c…”

Le général Patton n’est peut-être pas une référence ecclésiastique mais pourtant, un théologien de renom me disait un jour que rien ne devait céder le pas au “bon sens” pas même ladite théologie. Et les propos du général Patton que je viens de citer relèvent du pur bon sens, aussi indispensable que l’ordre des faits sur lesquels il s’appuie.

Cependant, il en est de même, jusque dans l’ordre ecclésiastique. Car lorsque le chef de celui-ci, fut-il général des jésuites, ou supérieur d’une congrégation, ou abbé d’un monastère bénédictin, devient “mauvais”, ses inférieurs deviendront, peu ou prou, sujets à l’ennemi, qui se chargera de leur botter le derrière, ou de les entraîner à sa suite !

Le patriarche des moines d’Occidents, Saint Benoît lui-même, le prévoit dans sa règle au chapitre LXIV (64) (de l’établissement de l’abbé) :

« Si, par malheur, il arrivait que la communauté tout entière élût à l’unanimité une personne complice de ses dérèglements, lorsque ces désordres parviendront à la connaissance de l’Évêque au diocèse duquel appartient ce lieu, ou des Abbés et des chrétiens du voisinage, qu’ils empêchent le complot des méchants de prévaloir, et qu’ils pourvoient eux-mêmes la maison de Dieu d’un dispensateur fidèle, assurés qu’ils en recevront une bonne récompense, s’ils le font pour un motif pur et par le zèle de Dieu, de même qu’ils commettraient un péché s’ils s’y montraient négligents. »

Remarquez ici les instances auxquelles Saint Benoît fait appel pour résorber la crise du monastère, ou de la congrégation, et rétablir un ordre malheureusement perturbé.

C’est d’abord l’Évêque. Dans la triste affaire Fellay, il y en a trois à qui il appartient d’intervenir ; et qui l’ont fait.

Puis, des abbés. C’est-à-dire des supérieurs de congrégations proches. Dans ladite affaire, deux ou trois supérieurs de congrégation sont intervenus, on le sait !

Quant aux chrétiens du voisinage, ils ne comportent pas que des “chiens muets” !

Quoi qu’il en soit le texte de Saint Benoît que nous venons de citer ne peut être pris pour la prédication d’une révolte, ou d’une invitation à la contestation. Qui le croirait quand ces lignes sont au chapitre 64 de la règle édictée par saint Benoît pour ses moines ? Règle qui commence, dès les premières lignes de son prologue par ces mots : « À toi donc s’adresse en ce moment ma parole, qui que tu sois, qui, renonçant à tes propres volontés pour militer sous le vrai roi, le Seigneur Jésus-Christ, prends en main les puissantes et glorieuses armes de l’OBÉISSANCE. »

L’OBÉISSANCE ?

C’est tout le fondement de la spiritualité bénédictine. Pourtant, 64 chapitres plus loin, pour parer aux abus possibles de cette “obéissance”, Saint Benoît fait appel aux Évêques, aux autres abbés, et aux “chrétiens du voisinage” ! Sous peine de “péché”, et sous la promesse d’une “bonne récompense”, pourvu qu’on le fasse pour “un motif pur et pour le zèle de Dieu”.

Pourquoi ?

Parce que, précise Saint Bernard « Ce n’est pas une obéissance lépreuse, ni une patience de chien qu’on attend de vous ; l’obéissance est cette nourriture délectable dont le Seigneur nous dit qu’elle est de faire la volonté de son Père. »

Et le même Saint Bernard ajoute la condition : « Je suppose naturellement que cet homme (le supérieur) n’ordonne rien qui soit contraire à la loi de Dieu ; si un tel cas se produisait, l’unique règle qu’on pourrait suivre serait à mon avis celle que donne l’apôtre Pierre : il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Act V-29)

Ainsi, quel que soit mon supérieur, fût-il Monseigneur Fellay, fût-il le Pape, ou même un “ange venu du Ciel” (2), s’il me demande d’adhérer au modernisme, à l’œcuménisme, à Assise ou à la nouvelle messe, je dois lui refuser l’obéissance et la réserver à Dieu.

Sinon, l’obéissance aux hommes devient un péché ! Et même le simple “Chrétien du voisinage” que je suis a le devoir de résister aux actes tyranniques d’un “supérieur”, fût-il évêque !

Et Dieu sait, depuis le Concile, (et même avant !) à combien de centaines d’évêques nous avons dû résister pour conserver la FOI ! Alors, un de plus ou un de moins… !

 

Nature et limite de la CONFIANCE

Pour le langage courant, la confiance, c’est l’espérance ferme en quelqu’un, ou quelque chose, qui ne nous trompera pas. C’est notoirement le fondement de l’obéissance envers son supérieur en qui l’on espère qu’il nous conduira dans le droit chemin de la Vérité. Si la confiance vient à se perdre, que deviendra l’obéissance ? Et si des motifs graves viennent à ébranler l’obéissance ou à la rendre impossible, où la confiance pourra-t-elle subsister ?

Pourtant, la confiance n’est-elle pas un sentiment, sinon un besoin naturel à l’homme ?

Oh, de se confier, noble et douce habitude,

Non ! mon cœur n’est point né pour vivre en solitude. (3)

Mais à qui se fier ? Prenons garde aux conseils de la sagesse ; car “maudit l’homme qui se confie dans l’homme”.

En somme, la confiance se mérite !

Surtout dans une guerre comme celle qui se livre en notre temps, entre l’Église de Jésus-Christ, Dieu et Homme, et l’église de l’homme issue de Vatican II.

Dans cette guerre, nous devons combattre pour la défense de la Foi, et celle-ci étant devenue notre “Bien commun” à tous, évêques, prêtres et fidèles ont un droit absolu de connaître les phases de ce combat ; tout dialogue, tout engagement, tout traité doit être connu de tous ; c’est la condition évidente de la confiance, condition pour chacun de son obéissance !

Ainsi procédait Monseigneur Lefebvre dans son combat providentiel contre les “antichrist” qui “découronnaient” à Rome le Christ-Roi !

Aucun de ceux qui l’ont connu ne pourrait ici me contredire !

Avec Monseigneur Lefebvre, tout était clair, transparent, limpide, public. Il répondait à toutes les lettres, même de simples fidèles, même à ses contradicteurs. Pour que “nul n’en ignore”, il convoquait la presse, les médias, la télé ! (J’y fus plusieurs fois). Il en écrivait des livres, publiait ses discours… (ceux-là même qui gênent aujourd’hui les instances de Menzingen, qui va jusqu’à faire des procès devant les tribunaux païens de la république dite française à ceux qui osent les publier à nouveau !)

 

Une procédure scandaleuse !

Un petit éditeur français ((NDR : Les Éditions Saint-Remi, voir ESR :

1): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons.html

2): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C1.html

3): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C2.html

4): http://catholicapedia.net/pages_html/esr-sermons_C3.html)) s’est avisé il y a peu, d’éditer en trois volumes l’intégrale des sermons, conférences, discours et interviews de Monseigneur Lefebvre.

On aurait pu croire que l’équipe dirigeante de la FSSPX à Menzingen aurait eu à cœur depuis longtemps de faire éditer cette collection ?

Que non point ! Bien au contraire !

Au mépris des conseils de l’apôtre des gentils, qui ordonne de ne pas porter devant les tribunaux des païens, des querelles ou différents entre chrétiens, les despotes établis à Menzingen sont venus de Suisse Allemande assigner l’éditeur des textes de Monseigneur Lefebvre devant les tribunaux de la république dite française, pour lui faire interdire et “saisir” cette édition !

Ceci sur l’argument insensé que les droits d’auteurs seraient propriété de la FSSPX ! Alors qu’il s’agit de discours et de conférences publics, enregistrés, publiés et diffusés de toutes parts ! Non seulement cette édition n’apportait rien que l’on n’ait pu déjà connaître, mais son seul intérêt était d’en présenter une collection complète, mis en ordre par date.

Mais cette édition contrariait les thèses de Menzingen et du livre de l’abbé Célier, selon lesquelles Monseigneur Lefebvre ne parlerait plus aujourd’hui comme il parlait de son vivant. Supposition commode pour trahir sa pensée et ses actes vingt-cinq ans après sa disparition.

Cette scandaleuse procédure, (en dehors de son caractère et de son coût) prouve à l’évidence une chose très grave !

C’est que l’équipe de Menzingen, pour entretenir “l’intelligence avec l’ennemi” et préparer sa trahison, fait tout pour museler et faire taire le fondateur de la Fraternité !

Cette triste équipe collabore ainsi à confirmer l’excommunication (nulle et injuste), mais cependant jamais levée et subsistante, de Monseigneur Lefebvre ! Car le droit canon interdit de publier les écrits et discours d’un excommunié !

Nous sommes bien ici en présence d’une scandaleuse trahison, dont la honte dégouline sur la mitre de Monseigneur Fellay.

 

À qui prêter “serment” ?

Tandis qu’aujourd’hui, la direction générale de la FSSPX à Menzingen, s’efforce depuis près d’un an de cacher ses tractations, ses “intelligences avec l’ennemi”, derrière des paravents, des secrets”, jusqu’à des serments de secrets”, comme celui qu’on a exigé des membres du chapitre général de ladite Fraternité qui vient de se tenir à Écône le 16 juillet dernier (4).

Personnellement, je préfère le “serment antimoderniste” que Saint Pie X exigeait de tous les prêtres, et que l’église conciliaire s’est empressée de supprimer !

Or ce serment était public !

Voudrait-on le remplacer par un serment de secret ? ou d’allégeance inconditionnelle à Monseigneur Fellay ?

Croirait-on, par cette mesure illusoire, étouffer les rumeurs, quand on ne fait que les multiplier ?

Oublierait-on les propres paroles du Sauveur lui-même : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu » ? (Math X-26).

Or ce qui est en jeu (particulièrement dans ledit chapitre), c’est la Foi, notre bien commun à tous ; et encore les biens que tant de fidèles ont confiés à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre !

Ce qui était en jeu, c’était un débat sur les “dialogues” avec Rome ; sur les propositions qui se cachent sous les “secrets”.

« Entre en société avec nous, n’ayons qu’une même bourse pour nous tous », prophétisait Salomon (Prov. I-14).

Souvenons-nous des conseils de la Sagesse :

« Mon fils, si les pécheurs (les modernistes) t’attirent par leurs caresses, ne te laisse pas gagner par eux » (Prov. I-10).

Serons-nous rassurés par la “Déclaration du Chapitre général de la FSSPXpublié le 19 juillet 2012 sur son site ?

Oui, en partie. Surtout à cause de la référence qu’il donne aux paroles de Monseigneur Lefebvre :

« Enfin nous nous tournons vers la Vierge Marie, elle aussi jalouse des privilèges de son divin Fils, jalouse de sa gloire, de son Règne sur la terre comme au Ciel. Combien de fois elle est intervenue pour la défense, même armée, de la Chrétienté contre les ennemis du règne de Notre-Seigneur ! Nous la supplions d’intervenir aujourd’hui pour chasser les ennemis de l’intérieur qui tentent de détruire l’Église plus radicalement que les ennemis de l’extérieur. Qu’elle daigne garder dans l’intégrité de la foi, dans l’amour de l’Église, dans la dévotion au successeur de Pierre, tous les membres de la Fraternité Saint Pie X et tous les prêtres et fidèles qui œuvrent dans les mêmes sentiments, afin qu’elle nous garde et nous préserve tant du schisme que de l’hérésie.

Que Saint Michel archange nous communique son zèle pour la gloire de Dieu et sa force pour combattre le démon.

Que saint Pie X nous fasse part de sa sagesse, de sa science et de sa sainteté pour discerner le vrai du faux et le bien du mal, dans ces temps de confusion et de mensonge ». (Monseigneur Marcel Lefebvre, Albano, 19 octobre 1983)

Mais d’autres passages de ladite déclaration ne laissent pas que de nous inquiéter.

Ainsi, dans le troisième alinéa, nous lisons cette vérité que “le pouvoir suprême de gouvernement sur toute l’Église revient au pape seul, vicaire de Jésus-Christ”. Oui ! Mais de quelle Église ? La seule Église de Jésus-Christ ? Ou bien l’église conciliaire ?

Est-ce avec cette dernière que le Chapitre général a “défini et approuvé des conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique” ? (2è alinéa)

Et lesquelles ? C’est un secret !

Qu’on le veuille ou non, cela sent à plein nez la “prélature” dont rêve Monseigneur Fellay. “L’intelligence avec l’ennemi” semble bien devoir perdurer !

Quant à la garantie de la convocation préalable d’un “chapitre extraordinaire délibératif”, quel sera son poids réel quand on sait que n’y prendront part que ceux qui seront désignés et choisis par le despote qui règne à Menzingen !

 

HOLDUP SUR LA FRATERNITÉ

Fasse le ciel que tout ce que je vais écrire soit le fruit de mon imagination !

Mais je ne suis pas pour deux sous imaginatif ; carence qui m’a empêché de faire fortune en écrivant des romans policiers, à l’eau de rose, ou sentimentalo-libidineux.

Ce que je sais, je le sais ! Ce qu’on me dit, je le vérifie ! Ce qu’on me transmet je le recoupe ! (surtout quand cela vient par inter-pas toujours-net.)

Depuis 40 ou 50 ans, l’œuvre de Monseigneur Lefebvre a drainé, en France d’abord, en Europe ensuite, et dans le monde, d’importants capitaux que la charité des fidèles lui a donnés, transmis ou légués, pour la défense de la Foi, et contre les déviations de ceux qui ont manipulé et détourné le Concile Vatican II. Dans cette guerre qui en résulte, ces Biens constituent l’infrastructure du combat de la Tradition.

Car dans une guerre, il faut la stratégie, mais aussi l’intendance, l’infrastructure…

La stratégie, c’est l’affaire des généraux et des officiers. En l’occurrence, dans notre résistance, ce furent les conseils de Monseigneur Lefebvre, transmis par les prêtres qu’il a ordonnés ou sacrés, (dont plusieurs l’ont trahi en se ralliant à la Rome apostate pour un statut canonique aussi mensonger qu’illusoire).

Mais une troupe ne peut aller au combat sans armes, sans munitions, sans véhicules, sans bâtiments pour dire la messe, ou faire l’école, ou sans hôpitaux pour les blessés ni maisons de retraite ; sans propriétés pour permettre à des moines ou à des moniales de soutenir les prêtres par leurs prières ; sans maisons pour accueillir ceux qui doivent refaire leurs forces par des retraites avant de retourner au combat ; supprimez donc tout cela !

Que restera-t-il ? Des généraux et des soldats qui n’auront pas même de quoi se vêtir ?

L’ennemi ne le sait que trop bien !

En 1793, il s’est approprié par la violence les biens de l’Église ! En lui permettant en 1801, par un funeste concordat, de survivre par elle-même, grâce à la charité des fidèles.

Entre 1895 et 1905, il a de nouveau chassé les congrégations, et s’est à nouveau approprié par la violence les biens de l’Église.

Et en 1970, c’est par l’intérieur de l’Église elle-même, que la révolution réalisée dans un Concile (89 dans l’Église), s’est de nouveau approprié les biens que les fidèles confiants lui avaient légués ; et chassé les fidèles de leurs églises, et jeté à la rue les prêtres fidèles.

Et voici qu’aujourd’hui se prépare, en grand SECRET, une nouvelle appropriation, (ou expropriation ?) des biens qu’ont accumulés, depuis 40 ou 50 ans, la charité des fidèles de la Tradition, qu’ils ont légués à l’œuvre de Monseigneur Lefebvre.

Car les “accords pratiques” (sans accords doctrinaux !) qui ont failli (provisoirement !) être signés par Monseigneur Fellay, comportaient explicitement la remise des biens de la FSSPX sous l’autorité de Benoît XVI et des évêques ordinaires des lieux où elle est implantée !

Et nous ne savons que trop ce que sont et ce que valent lesdits “ordinaires du lieu” !

Qui ne sont peut-être ni évêques, ni prêtres, si j’en crois les doutes sérieux que Monseigneur Lefebvre lui-même émettait de son vivant sur les ordinations et les sacres dans les nouveaux rites issus de Vatican II !

Hold-up sur la Fraternité !

Hold-up sur notre “bien commun” pour la défense de la Foi ?

Ce n’est pas encore fait ?

Mais nous sommes au bord ! Et c’est un devoir de parler, avant qu’il ne soit trop tard !

Puissent les prophéties de Jérémie empêcher le porte-plume de Monseigneur Fellay d’apposer sa signature dans un accord trompeur consacrant ledit Hold-up !

Qu’il se souvienne du sort de “la perdrix qui couve des œufs qu’elle n’a pas pondus” !… (Jer. XVII-11)

 

DE TEL-AVIV À MENZINGEN

C’est ainsi que l’on peut constater sur Internet le compte rendu d’un événement fort intéressant. Il s’agit d’une collecte de fonds, organisée à New-York en septembre 2010, par les “Amis américains de l’université de Tel-Aviv”.

Les participants sont des anciens de l’Université de Tel-Aviv, qui collectent des fonds pour aider les Juifs de la Diaspora à se rendre dans l’État d’Israël pour fréquenter l’université de Tel-Aviv. Dans les photographies figure un certain avocat nommé Maître Maximilien Krah.

Ce n’est certes qu’un détail ? Mais on peut aussi savoir que le même Maître Maximilien Krah est membre, à Dresde, en Allemagne de l’Est, du parti libéral, pro-avortement, pro-homosexuel, l’Union chrétienne démocrate (CDU), parti dirigé par “Angela Merkel”, la, chancelière, dont la carrière prendrait ses racines dans la STASI (5).

Dans une documentation, Maître Krah est présenté dans l’éditorial d’une publication du CDU, comme une “sorte de Chrétien”. Selon des sources diverses, il fréquenterait la chapelle Saint Pie V de la FSSPX à Dresde.

Maître Maximilien Krah fut choisi par Monseigneur Fellay pour assurer la défense de Monseigneur Williamson, et sans rentrer dans les détails de la triste affaire que l’on connaît, il faut savoir que c’est lui qui choisit pour cette “défense” (?) Maître Matthias Lossmann, membre du parti “Die Grünen” (les verts). Parti pro-féministe, pro-homosexuel, pro-avortement, dont un membre éminent est un certain Daniel Cohn-Bendit, bien connu en France pour son rôle de vedette dans la révolution culturelle de mai 68.

Pour se défendre, Monseigneur Williamson fut obligé de braver les foudres de Monseigneur Fellay, en prenant un autre avocat, grâce aux arguments duquel il finit par gagner son procès.

Quant à la carrière dudit Maître Krah, elle ne s’arrête pas là. Commandité par Monseigneur Fellay, il est à ce jour “délégué au conseil d’administration” de la société “AG Dello Sarto”, dont le président est Monseigneur Fellay, et dont les membres du conseil sont le premier assistant l’abbé Niklaus Pfluger, et son économe Frère Emeric Baudot.

En fait, la société “AG Dello Sarto” spécule sur les fonds de la Fraternité FSSPX, dans les marchés financiers, ce qui suppose de pratiquer l’usure ! C’est une société commerciale, enregistrée le 13 janvier 2009, qui a émis 100 actions de 1000 Francs Suisses.

Quant au carnet de chèques, deux signatures sont requises : celle de Monseigneur Fellay, et celle d’un laïc, Maître Maximilien Krah. Tous les autres sont tenus d’agir sous la co-signature de Monseigneur Fellay et de Maître Krah !

Voilà une situation bien étrange, qui conduit à se poser bien des questions. Lesquelles ont été posées à Monseigneur Fellay.

Il y est constaté les faits suivants :

I) La disparition brutale d’importants articles théologiques sur les sites de districts de la FSSPX concernant le judaïsme et le rôle crucial joué par nos “frères aînés” (comme Monseigneur Fellay les a appelés cette année) dans les finances, la franc-maçonnerie et le communisme : aucun n’aurait pu être taxé d’ “antisémites” selon les normes que l’Église catholique a honorées de tout temps.

2) Monseigneur Williamson est constamment et publiquement dénigré, humilié et insulté grossièrement.

3) Le journal gauchiste, Der Spiegel, a été choisi pour des interviews soigneusement arrangées et des histoires destinées à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” et contribuer ainsi à la “marginalisation” de l’évêque.

4) Un article scandaleux et erroné publié dans un magazine américain de la FSSPX, “The Angeles”, dans lequel les fidèles ont appris qu’un rabbin talmudique était un saint, et que ledit rabbin a positivement contribué à la préparation de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ et à la conversion de Saint Paul.

L’auteur de l’article, constatant la confiance donnée par Monseigneur Fellay à Maître Krah, tant sur le plan financier que juridique, a cru devoir formuler comme suit les questions que l’on peut légitimement poser au supérieur général de la FSSPX :

Votre Excellence :

1) Saviez-vous que Maximilien Krah, disposant actuellement d’un pouvoir et d’une influence considérables dans des domaines importants du fonctionnement interne de la FSSPX, était Juif quand vous lui avez donné votre confiance ?

2) Qui a introduit, ou recommandé, Maximilien Krah en sa qualité d’avocat de la Fraternité Saint Pie X ?

3) Si vous n’étiez pas au courant des antécédents et des relations politiques de Krah, pourquoi n’a-t-il pas fait l’objet d’une enquête approfondie avant d’être introduit au sein de la FSSPX et de ses activités internes ?

4) Pourquoi Krah, qui n’est pas un clerc de la FSSPX ou même un associé de longue date de la Fraternité, possède-t-il un tel pouvoir dans la gestion des fonds de la FSSPX ?

5) Qui sont les actionnaires de Dello Sarto AG ? Sont-ils tous des membres du clergé de la FSSPX ou de congrégations affiliées ? Les actions sont-elles transférables par achat ? En cas de décès, de démission ou de défection d’un actionnaire, comment les actions sont-elles distribuées ? Qui, dans chacun de ces cas, a le pouvoir de conférer, de désigner, de vendre ou de disposer autrement de ces actions ? Vous ? Le gestionnaire ? Les membres du Conseil ? Le Conseil Général ?

6) Pourquoi la Fraternité Saint Pie X s’est-elle engagée dans des activités financières, ce qui peut être normal dans la société moderne, mais ce qui n’est guère susceptible d’être en conformité avec l’enseignement de l’Église concernant l’argent, sa nature, son utilisation et sa fin ?

7) Pourquoi a-t-on autorisé Krak à faire bouillir la marmite dans “l’affaire Williamson” par l’organisation d’entrevues et d’histoires pour le magazine Der Spiegel ?

Comment un chrétien-démocrate est-il censé agir comme intermédiaire dans les contacts avec un journal de gauche peu recommandable ?

8) Pourquoi Krah est-il autorisé à imposer à votre frère dans l’épiscopat un avocat appartenant au parti d’extrême-gauche Die Grünen ?

9) Pourquoi votre frère dans l’épiscopat est-il menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir seulement embauché un avocat qui était réellement intéressé à la lutte contre l’accusation injuste et ridicule de l’incitation ? N’est-ce pas le cas que ceux qui appartiennent à la Maison de la Foi passent avant ceux qui sont au dehors ?

10) Pouvez-vous expliquer pourquoi votre attitude publique envers Monseigneur Williamson a changé, pourquoi vous l’avez constamment rabaissé en public, bien qu’il n’ait à aucun moment et en aucune façon riposté ?

11) Que comptez-vous faire au sujet de M. Krah qui jouit d’une grande influence par sa position au sein de la Fraternité, mais qui ne peut pas sérieusement être considéré comme quelqu’un ayant le meilleur intérêt de la Tradition catholique à cœur ? Allez-vous vous prononcer sur cette question aussi rapidement que vous l’avez fait à l’égard de Monseigneur Williamson ?

 

Voilà une série de questions graves que tous ceux qui, par leurs dons et leurs legs ont contribué à l’accumulation des biens de la FSSPX peuvent légitimement poser !

Car leurs générosités n’ont eu pour but que de combattre pour le maintien d’une cellule de fidélité à l’Église de toujours, et non de voir ainsi partir en fumée leurs efforts dans des spéculations foireuses de la fortune vagabonde et apatride des banques internationales dont on ne sait que trop à qui elles profitent !

 

DE L’ARBITRAIRE À LA TYRANNIE

Celui qui gouverne une société, quelle qu’elle soit, doit le faire dans le respect du droit des personnes qui la constituent et de leur bien commun. Selon l’adage ancien : “Salus populi suprema lex”. (le salut du peuple est la loi suprême)

Mais celui qui gouverne sans droit : “Ille qui non jure principatur” ; celui qui régit contre le bien commun de ses sujets, qui abuse de son autorité par des mesures arbitraires, celui-là mérite le nom de Tyran !

C’est le cas de Monseigneur Fellay, qui se maintient au pouvoir dans la FSSPX par toutes sortes de mesures arbitraires en se fondant sur une obéissance, qui n’est due qu’à des ordres légitimes.

Ainsi par exemple les mesures par lesquelles il prétend réduire au silence d’autres évêques, qui ont autant de droit que lui de parler ; en utilisant contre eux un droit canon que seul un procès canonique pourrait rendre applicable, après audition des prévenus, et jugement rendu par un tribunal régulièrement constitué !

Monseigneur Cauchon avait plus de respect des formes dans son tribunal inique, que Monseigneur Fellay n’en a pour prétendre exclure un évêque dont les prédications gênent ses “intelligences avec l’ennemi”, ou faire taire ceux qui prêchent avec courage et clarté contre Vatican II et le modernisme !

Ces prétentions d’usage du droit canon sont du reste particulièrement ridicules, puisque Monseigneur Fellay dirige une société dépourvue de statut canonique ! Ce que nous confirmait un peu plus haut la déclaration du récent Chapitre présidé par ledit Monseigneur Fellay, où l’on a débattu des “Conditions nécessaires pour une éventuelle normalisation canonique”. Aveu de l’absence de cette dernière !

Non moins arbitraires les décisions récentes de suspendre les ordinations de certains candidats aux ordres, quelques jours avant, au motif que leurs supérieurs ont manifesté leur opposition avec les “accords pratiques” envisagés par le despote de Menzingen !

Non moins arbitraires les décisions prises dans la valse estivale des mutations à laquelle nous assistons depuis quelques années, au terme desquelles nous voyons les prêtres les plus antilibéraux expédiés aux antipodes, tandis que ceux qui sont acquis aux espérances secrètes dudit Monseigneur Fellay sont méthodiquement placés aux postes clefs.

Arbitraires aussi les blâmes ou les réductions au silence de ceux qui parlent encore contre le Concile, la nouvelle messe, le modernisme, etc…

De tout cela résulte une sorte de terrorisme ecclésiastique de type “stalinien” ! (Le mot n’est pas de moi, mais de certains religieux qui en ont été victimes)

Le tout dans l’utilisation du secret, alors que ce qui est en question c’est la FOI dont la défense et les moyens de l’assurer constituent notre Bien commun à tous, du plus grand des évêques au plus humble des fidèles.

 

Le droit à la résistance

Alors que faire ?

Devons-nous être des “chiens muets”, nous taire, accepter sans broncher ces abus de pouvoir, et se résigner à voir une nouvelle fois les meilleurs de nos prêtres jetés à la rue, comme nous l’avons vu dans les années 1970 ? Mais cette fois dans un “ralliement” qui consommerait la trahison de l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Ou avons-nous le droit de résistance ?

Pourquoi ne pas demander son avis à Saint Thomas d’Aquin, notre docteur commun ?

« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, parce qu’ordonné non au bien public, mais au bien particulier du gouvernement… Aussi le renversement de ce régime n’a pas le caractère d’une sédition, hors le cas où le renversement du régime tyrannique se ferait avec un tel désordre, qu’il entraînerait pour le pays plus de dommages que la tyrannie elle-même. Mais c’est bien plutôt le tyran qui est séditieux, lui qui entretient discordes et séditions dans le peuple qui lui est soumis, afin de pouvoir plus sûrement le dominer » (6).

Le docteur angélique indique ainsi clairement que c’est le gouvernement tyrannique qui est l’agresseur. Tandis que le peuple, la communauté, ne fait qu’user du droit de légitime défense, qui appartient aux sociétés comme aux individus.

Dans le “de regimine principum”, le même saint Thomas précise :

« Il semble que c’est plutôt par l’autorité publique que l’on doit s’opposer à la tyrannie des princes, et non par l’entreprise de quelques particuliers. Parce que, d’abord, si une société a le droit de se donner un roi, elle a également celui de le déposer ou de tempérer son pouvoir, s’il en abuse tyranniquement Et il ne faut pas croire que cette autorité agisse d’une manière injuste en chassant un tyran qu’elle s’est donnée (…) parce qu’en se conduisant en mauvais prince dans le gouvernement de l’État, il a mérité que ses sujets brisassent le pacte d’obéissance ».

Nous avons le droit de résister !

Et comme il y va du service et de l’honneur du Christ-Roi de nous opposer aux trahisons qui veulent nous compromettre avec “l’église de l’homme”, c’est notre devoir.

Ceux qui en auront le courage seront-ils assez nombreux pour sauver l’œuvre de Monseigneur Lefebvre ?

Je l’ignore !

Mais, avec la grâce de Dieu, s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !

« Qui diligitis Dominum, odite matum » (Psaume 96)

(Vous qui aimez le Seigneur, haïssez le mal)

 

 

D’AUTRES VOIX S’ÉLÈVENT

Nous ne sommes pas seuls à parler contre des accords piégés, et à mettre en garde sur les dangers qui guettent les structures de la Tradition. Malgré une certaine léthargie qui endort bon nombre d’entre nous, ceux qui réfléchissent ont à leur disposition de nombreux moyens d’information.

On trouvera ci-après les titres de nombreux textes, presque tous disponibles par Internet. Ceux qui les désirent peuvent nous les demander en photocopie, en joignant 30 cm d’Euros par page, frais d’envoi compris.

(Les lettres des évêques ont été publiées par nous dans SLB 161, et ne sont pas mentionnées ci-dessous)

Cette liste n’est pas exhaustive, car d’autres documents ont pu nous échapper.

(…)


 

C’est la Guerre ! – “Sous la Bannière” N° 162 (Juillet et août 2012)

 


[1] Militant terme de théologie. “Qui appartient à la milice de Jésus-Christ” (Dictionnaire Limé).

[2] Saint Paul : “qu’il soit anathème” !

[3] André Chénier Eleg.12

[4] Site officiel du district de France le 16 juillet 2012

[5] Police secrète de l’ex-Allemagne de l’Est

[6] Somme théologique IP XLII a.2, ad 3″.

 


Written by Cave Ne Cadas

septembre 17th, 2012 at 3:56 pm

Posted in Adrien Loubier,FSSPX

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L’Abbé Arnaud Rostand, FSSPX États-Unis, prépare ses ouailles au ralliement…

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Publication du 06 mai 2012 (restaurée d’après le cache Google)

L’abbé Arnaud Rostand

Abbé Arnaud Rostand, FSSPX, supérieur des États-Unis

L’abbé Arnaud Rostand – FSSPX États-Unis – prépare ses ouailles au ralliement suite à la nouvelle imposture de « la Croisade du Rosaire qui se terminera le dimanche de la Pentecôte (27 mai 2012) » !

 

ÉclipseL’après Pentecôte devrait donc vraisemblablement voir l’aboutissement de cette mystification qui tient « le monde Tradi » en haleine depuis quelques semaines.

 

Mgr Fellay a déjà organisé plusieurs fausses croisades (sacrilège) du Rosaire, pour faire apparaître aux yeux des naïfs et des imbéciles, la publication du Motu Proprio (07/07/2007) et la levée (21/01/2009) des effets du prétendu décret d’excommunication de 1988, comme des « miracles mariaux », obtenus par l’intercession de de la Très Sainte Vierge Marie !

Abbé Arnaud Rostand, FSSPX : Communiqué du supérieur des États-Unis (Français)

 

Chers amis et fidèles, Beaucoup de rumeurs se répandent à propos des relations entre les autorités romaines et la Fraternité Saint-Pie X. A ce propos, je tiens à rappeler simplement le communiqué de la Maison Générale de la Fraternité du 18 avril 2012 :

Dans un courrier du 17 avril 2012, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a répondu à la demande d’éclaircissement que lui avait faite, le 16 mars, le cardinal William Levada, au sujet du Préambule doctrinal remis le 14 septembre 2011. Comme l’indique le communiqué de presse de la Commission pontificale Ecclesia Dei, daté de ce jour, le texte de cette réponse « sera examiné par le Dicastère (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) et soumis ensuite au jugement du Saint-Père ».

L’affaire se trouve entre les mains du Saint Père et nous attendons Sa décision.
Rappelons-nous que c’est à notre Supérieur général, et à lui seul, qu’a été confiée selon les règles de l’Église et le vœu de Mgr Lefebvre la tâche délicate de gérer nos relations avec Rome. Aussi, est-il l’unique autorité compétente pour prendre les décisions prudentes pour notre Fraternité. En raison de sa fonction et de ses dix-huit années passées comme supérieur afin de conserver la foi et de rechercher le bien commun de l’Église, nous lui renouvelons notre entière confiance et notre respectueux dévouement en ces moments difficiles. Notre piété filiale envers lui, et envers le Souverain Pontife, nous invite à faire encore d’avantage qu’à l’accoutumée en ces circonstances extraordinaires : Nous voulons leur apporter le soutien de toutes nos prières.
Prier est en effet le plus important, et, en réalité, la seule chose que nous puissions faire actuellement. J’aimerais vous demander de redoubler d’efforts pour la Croisade du Rosaire qui se terminera le dimanche de la Pentecôte (27 mai 2012), en gardant à l’esprit les résultats marquants des précédentes. Je souhaiterais également solliciter votre générosité en vous demandant d’offrir une neuvaine au Saint-Esprit.
L’intention de cette neuvaine sera de demander au Saint-Esprit qu’il donne les grâces de lumière et de force au Saint Père, Benoît XVI, et au Supérieur Général de la Fraternité, Mgr Fellay.
La neuvaine consiste à prier le Veni Creator Spiritus en ajoutant le Souvenez-vous, entre le 8 mai et le 16 mai, vigile de la fête de l’Ascension de Notre Seigneur.
J’autorise les prêtres à ajouter ces prières juste avant ou après leur messe quotidienne.
Prions pour que le Bon Dieu nous garde bien unis dans la Foi, dans un esprit de corps autour de notre Supérieur, afin de travailler plus que jamais à restaurer toute chose dans le Christ.
Dans le Cœur Immaculé de Marie
Abbé Arnaud Rostand

 

Benoît 1er de Vatican d’Eux, devrait donc – juste après la Pentecôte – offrir à la Fraternité cette « Prélature Personnelle » que Mgr Fellay attend depuis de nombreuses années !
L’agence APIC confirme d’ailleurs, que Rome devrait rendre sa décision d’ici fin mai :

[APIC] Rome : Une décision sur la Fraternité sacerdotale saint Pie X d’ici fin mai

SOURCEAPIC – 6 mai 2012

Rome, 6 mai 2012 (Apic) La décision de Benoît XVI concernant le retour de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) dans la pleine communion de l’Église interviendra d’ici la fin du mois de mai 2012, ont indiqué à I.MEDIA des sources vaticanes proches du dossier.Pour l’heure, la réponse de la FSSPX au ’préambule doctrinal’ préalable à tout accord soumis par Rome en septembre 2011 est étudiée par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Parvenue à Rome le 17 avril dernier, la réponse du supérieur général de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, sera ensuite soumise à Benoît XVI. Ce dernier, depuis 2005, a multiplié les gestes en vue d’obtenir un accord qui marquerait la fin d’une séparation de près de 24 ans. (apic/imedia/mp)

Source : TradiNews

* * *

Et comme par hasard …  sur le Salon Beige des commentaires vont déjà dans ce sens !

La Pentecôte : jour de fermeture du bouquet spirituel de 12 millions de chapelets lancé par Mgr Fellay il y a plus d’un an. Bouquet spirituel pour la consécration de La Russie au Coeur immaculé de Marie, pour le Pape et l’Eglise.

Il serait beau et providentiel qu’une décision favorable et acceptée par la Fraternité intervînt à ce moment symbolique, alors que la FSSPX organise cette année le pèlerinage de Pentecôte de Chartres à Orléans !

Prions. C’est ce qui reste à faire. Les enjeux d’une réconciliation historique entre Rome et la Fraternité valent bien des sacrifices.