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Courtisan un jour,… courtisan toujours !

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Lettre Ouverte de l’Abbé Moulin à Mgr Williamson

Vous avez sans doute lu ce texte de l’abbé Moulin sur l’Internet.

Tandis que ce pauvre Max Barret s’en félicite, on ne peut que constater que tous ces abbés sont indécrottables !

Grand adulateur de Mgr Williamson, il loue les cours donnés par Williamson (Willi pour les intimes) à Écône en disant que Fellay a reçu de lui « une solide formation philosophique et théologique » !!!! Ah oui ? Vraiment ? On voit où l’a amené aujourd’hui cette « solide formation » !!

Photo-montage Virgo-Maria.org

 


de:  MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur:  Envoyé à 15:11 (GMT+02:00).
à:  MAX BARRET <barret.max@free.fr>
date:  30 juin 2012 15:11
objet:  TR: Coutisan un jour, courtisan toujours
envoyé par:  free.fr

Un abbé de plus monte en ligne !

Je n’ai découvert ces textes qu’à mon retour d’Ecône cet après-midi !

 

C’est aussi à diffuser très largement. !

 



Abbé Charles Moulin
Prieuré de Nice

Lettre ouverte à Son Excellence Monseigneur Richard Williamson

Monseigneur,

Veuillez pardonner le caractère public de ces lignes que je me permets respectueusement et amicalement de vous adresser, comme suite au dernier courrier interne du Secrétaire Général de la Fraternité nous informant de votre exclusion du prochain Chapitre Général à Ecône.

Aussi, est-ce à l’Ami personnel de Monseigneur Lefebvre, au Doyen des évêques de la Fraternité, à l’ancien Supérieur, Sous-directeur du séminaire d’Ecône, à mon ancien Professeur de philosophie et de théologie, à un Frère aîné dans le sacerdoce et enfin à l’Ami de plus de quarante ans de ma famille providentiellement rencontré sous l’égide de Notre de Dame du Mont Carmel, que je vous demande respectueusement ne point tenir compte de ce courrier, conséquence d’un probable et regrettable malentendu vous concernant, et à ne pas renoncer de vous rendre comme prévu à Ecône pour ce Chapitre Général de juillet prochain. Il est vrai qu’en ces moments difficiles que traverse la Fraternité, selon les charitables paroles du bon roi Louis XVI exprimées dans son admirable testament « souvent dans les moments de trouble et d’effervescence, on n’est pas maître de soi ».

De ne pas tenir compte du canon n°1331 § 1et 2 maladroitement invoqué contre vous-même puisqu’il condamnerait également la « rébellion et la désobéissance » de Mgr Lefebvre et remettrait en cause la légitimité de sa désobéissance vis à vis de la Rome moderniste qui dirige l’Eglise depuis le dernier Concile !  (je trouve cela assez cocasse !)

Malentendu réel, si j’en juge ma connaissance personnelle de notre Supérieur Général avec qui je suis entré au séminaire d’Ecône il y a maintenant bientôt 35 ans, qui me permet d’affirmer que celui qui, depuis des mois, montre une si réelle bienveillance, compréhension et charité à l’égard des ennemis d’hier de l’Eglise et de la Fraternité, et qui accepte dans un esprit d’ouverture de dialoguer avec eux depuis qu’ils semblent suspendre leurs persécutions contre nous… ne puisse pas, aujourd’hui, pardonner à son « confrère d’arme » quelques écarts d’obéissance après tant d’année de combats communs, fidèles et héroïques au service du Christ-Roi, de son Eglise, de la Foi, de la Sainte Messe et du sacerdoce dans la droite ligne du combat de Mgr Lefebvre.

Qu’il veuille de plus sanctionner le fait qu’un véritable « Evêque parle » et réponde modestement chaque semaine aux interrogations légitimes des «catholiques perplexes» devant cette évolution jugée longue mais positive de l’église conciliaire. Au moment fort délicat où il leur est demandé de reprendre l’étude attentive et objective des textes de Vatican II, et à « lire entre les lignes » les textes, communiqués et décisions des autorités romaines, pour y discerner ces changements heureux qui l’inclinent, non pas secrètement mais discrètement, à réviser favorablement, au nom de toute la Tradition, son jugement sur les loyales dispositions des autorités romaines à notre encontre et leur sincérité d’opérer une certaine réforme de leur « Eglise ». Comme par exemple, d’être attentifs aux faits, tel que celui, survenu récemment en Corse, où l’Evêque du lieu s’est généreusement proposé de venir confirmer les fidèles de notre chapelle selon le rite traditionnel…

De plus, comme il se trouve, Monseigneur, que providentiellement vous n’êtes point engagé dans les discussions doctrinales avec les autorités romaines, il me semble que notre Supérieur, soucieux de notre future indépendance de paroles, d’apostolat et d’action de la Fraternité « intra muros », ne peut que se réjouir de votre liberté de paroles, privilège authentique et traditionnel de tout évêque catholique, à la fois pasteur, gardien et défenseur du petit troupeau contre tous les ennemis de l’Eglise, tant du dehors que du dedans. L’Eglise ne nous montre-t-elle pas St Paul prêchant la bonne doctrine « à temps et à contretemps » jusqu’à reprendre sévèrement et même avec force le grand St Pierre lui-même ? « Quand Céphas vint à Antioche, je lui résistais en face parce qu’il se trouvait avoir fort… Je dis à Céphas devant tout le monde… » (Gal. II)

Il m’est difficile également d’imaginer que notre Supérieur Général, qui fut l’un des élèves les plus attentifs à Vos cours magistraux au séminaire d’Ecône, et qui vous doit, ainsi qu’à Mgr Tissier de Mallerais, l’essentiel de sa solide formation philosophique et théologique ; puisse en cette période particulièrement délicate pour l’avenir de notre Fraternité, se dispenser de votre savoir et de vos lumières lors de ce prochain Chapitre Général qui marquera sans doute son histoire.

Il m’est surtout difficile de concevoir que notre Supérieur, toujours soucieux d’unité dans la Fraternité, puisse légitimement exclure l’un des quatre évêques choisis par Monseigneur Lefebvre lui-même sans briser l’union étroite et indissoluble voulue par lui, et détruire leur harmonieuse complémentarité.

Votre serviteur étant personnellement convaincu que vous avez été providentiellement choisi, par notre Fondateur, dans le but d’empêcher efficacement, par votre charisme personnel et méritoire de converti de l’anglicanisme, une toujours possible protestantisation » de notre modeste Fraternité après avoir assisté, impuissants, à celle opérée depuis cinquante ans dans toute l’Eglise.

Il m’est aussi difficile de comprendre qu’ il veuille se priver de vos précieuses connaissances en matière de tactiques subversives, modernistes, libérales et révolutionnaires des ennemis de l’Eglise.(sic !!!) Formation largement enrichie avec le temps par vos contacts étroits et amicaux pour certains avec ces hommes qui ont été providentiellement suscités pour notre temps (même si, hélas, un certain nombre d’entre eux, sont devenus passablement impopulaires dans nos milieux traditionnels suite à l’ouvrage d’un certain « Gentleman cambrioleur » !) Je pense tout particulièrement à ces messieurs Pierre Virion et A.-M. Bonnet de Viller… et bien d’autres dont Jean Vaquier… qui sont autant d’auteurs essentiels à connaître pour se former à une bonne compréhension de la terrible crise religieuse, sociale et politique que nous traversons et dont notre Supérieur ne peut ignorer les écrits selon la recommandation du Seigneur invitant ses apôtres à « être simples comme des colombes et prudents comme des serpents. »

Il m’est enfin difficile d’imaginer ce Chapitre Général sans votre éminente présence, qui risquerait peut-être par solidarité, de le priver également de la présence de vos deux autres Confrères dans l’épiscopat, mais surtout de priver notre Supérieur Général de vos précieux conseils dans la rédaction finale des raisons profondes qu’il devra nécessairement avancer aux autorités romaines pour justifier le refus de la Fraternité d’accepter les termes de la dernière proposition du cardinal Levada jugés par lui inacceptables.

Dieu veuille que ce malentendu heureusement et promptement dissipé, le Chapitre Général au complet, puisse trouver toute sa légitimité, et permettre, dans la paix et l’unité, à tous les capitulants de s’accorder, à la fois le temps de méditer avec fruit cette vérité merveilleusement formulée par St Jean Chrysostome disant qu’ « il y a plus à se fier aux blessures d’un ami qu’aux baisers empressés d’un ennemi » et de travailler enfin à demander aux autorités romaines, avec la levée d’excommunication des deux grands Oubliés la pleine et entière réhabilitation de notre vénéré et regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre à qui nous devons tant !

Espérant de tout cœur que vous preniez en compte ma supplique, veuillez croire, Monseigneur, à l’expression de ma respectueuse et sacerdotale amitié in Christo Rege et Maria.

 

* * *

Nous avons reçu la Lettre originale par un autre correspondant :

Comment des Carottes ne feront jamais des Navets !

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La Lettre de Paix Liturgique (sic!) nous apprend qu’une « Messe pontificale d’ordination en l’église Saint-Eloi de Bordeaux » aura lieu ce vendredi 29 juin 2012.

Le vendredi 29 juin 2012, en la fête des saints apôtres Pierre et Paul, à 9h30 en l’église Saint-Eloi, rue Saint-James à Bordeaux, Son Excellence Monseigneur Fernando Monteiro Guimaraes, évêque de Garanhuns (Brésil) célèbrera une messe pontificale d’ordination selon la forme extraordinaire.

Messieurs les abbés Yvain Cartier, Giorgio Lenzi, et Daniel Pereira Pinheiro seront ordonnés prêtres. Messieurs les abbés Luis-Fernando Karps Pasquotto et Renato Arnellas Coelho seront ordonnés diacres.

Unissons-nous nombreux par notre présence ou nos prières à cette célébration !
Contact :
Institut du Bon Pasteur / Eglise Saint-Eloi
05 56 79 38 47 (Eglise Saint-Eloi)
http://www.institutdubonpasteur.org/

Le gros problème, c’est que Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães ne pourra jamais faire ni de prêtres ni de diacres !

“Mgr” Guimarães “Consécration” 31 Mars 2008

“Ordonné” “prêtre” le 15 août 1971 – donc avec le nouveau rituel invalide de Pontificalis Romani – et “Ordonné” “évêque” le 31 mars 2008 — toujours avec le même rituel invalide de Pontificalis Romanice monsieur ne transformera jamais des carottes en navets ! ni demander à Dieu la transsubstantiation du pain et du vin en le Corps et le Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

Vous trouverez son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org .

Le problème fondamental avec tous ces ralliés — la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier du Père de Blignières, fondée en 1979 à Chéméré-le-Roi, (brusquement passée du sédévacantisme au ralliement conciliaire au moment où Mgr Lefebvre menait les tractations avec Rome en 1987), reconnue par Rome dans la foulée des sacres épiscopaux de 1988, la Fraternité Saint Pierre (fondée par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X, le 18 juillet 1988), l’Institut du Christ-Roi (fondé par l’abbé Wach à Griciliano, près de Florence, en Italie, le 21 décembre 1991), l’abbaye bénédictine du Barroux (dirigée par Dom Gérard, le 27 avril 1995), l’institut de l’Opus Mariae (Père Wladimir, 1997), les dominicaines enseignantes de Pontcallec (fondée par l’abbé Berto), Les Coopérateurs paroissiaux du Christ Roi, Chabeuil (approuvée par Rome en 1979), Dom Augustin, supérieur du monastère bénédictin de Flavigny (rallié à Rome en 1985), Fontgombault, Randol, Port-Marly, etc. ; plus récemment, la Fraternité Saint Jean-Marie Vianney de Campos au Brésil (dirigée par Mgr Rifan, fondée le 8 décembre 2004), l’Institut du Bon Pasteur, fondé le 8 septembre 2006 par d’anciens prêtres de la Fraternité Saint Pie X (les abbés Philippe Laguérie, Paul Aulagnier, de Tanouärn et C. Héry) et les Rédemptoristes transalpins du RP Michael-Mary Sims (rallié le 18 juin 2008 et devenus les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], fondés par les R.P. Michael Mary et Anthony Mary) —, le problème fondamental avec tous ces ralliés c’est qu’ils ne veulent absolument pas prendre conscience du problème de l’invalidité des nouveaux rituels de l’église Conciliaire depuis Pontificalis Romani du 18 juin 1968, entrainant depuis quarante quatre ans la destruction définitive du sacerdoce !

N’ont-ils compris que Notre-Seigneur Jésus-Christ ne s’incarna que pour offrir un sacrifice divin à son Père, seul sacrifice pouvant Lui être agréable et pouvant racheter les péchés ?

N’ont-ils compris que notre Sauveur créa son Église pour que le sacerdoce continue à assurer ce seul sacrifice agréable à Dieu ? C’est le but de l’Église : rendre gloire à Dieu !

N’ont-ils compris que l’Ennemi du genre humain hait le sacerdoce autant qu’il hait notre Rédempteur ?

N’ont-ils compris qu’avec le nouveau rituel du sacre des évêques, ontologiquement invalide, est détruit irréversiblement, définitivement le sacerdoce ? La Rome actuelle voudrait-elle le rétablir que c’en est impossible !

Pourquoi des laïcs, et non des clercs, ont-ils dû faire ce travail d’étude CAPITAL Rore Sanctifica  ?

Pourquoi un seul clerc, M. l’abbé Paul Schoonbroodt (†), partageant ce combat, accepta de parrainer et d’encourager le groupe de Rore-Sanctifica (Comité International Rore Sanctifica) ?

Pourquoi, un seul autre clerc, l’abbé Cekada, s’inspirant des travaux de Rore-Sanctifica et les résumant, eut-il le courage de dénoncer ce problème vital ? Pourquoi, tous les autres restèrent-ils silencieux, sauf les abbés Joseph Vérité (†) et Yves Maury (†)  ?

Pourquoi sur un coup de sifflet de l’abbé Ricossa, l’abbé Cekada rentra-t-il dans le silence ? D’ailleurs l’abbé Ricossa qui se moqua de Rore-Sanctifica prétendant qu’il y avait longtemps que nous savions tout cela et que c’était dû à un « défaut d’autorité« , ne rectifia-t-il pas quand Rore-Sanctifica prouva que c’était ontologiquement nul ? Conclusion ? À quoi joue cet abbé Ricossa ? De quel camp est-il ?

Tous ces pourquoi sont gravissimes ! Serait-ce parce que ces clercs, tellement mal formés (ou complices de l’Adversaire ?) nous prouvent, depuis quarante quatre ans, que la destruction définitive du sacerdoce est leur dernier souci ?

Il est donc évident que chez ces ralliés, mis à part les quelques fondateurs, les soi-disant “prêtres” (ou pseudo “évêques”) ne sont rien d’autres que des laïcs ! et ne peuvent en aucun cas apporter les sacrements valides aux fidèles qui les fréquentent. Quand bien même la forme est pompeuse et traditionnelle tous comme les Anglicans de la High Church… leurs “sacrements” sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !

* * *

Pauvres Messieurs Yvain Cartier, Giorgio Lenzi, et Daniel Pereira Pinheiro, ils ne seront jamais prêtres. Pauvres Messieurs Luis-Fernando Karps Pasquotto et Renato Arnellas Coelho, ils ne seront jamais diacres.

Ce très actif Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães participa d’ailleurs à la création (ralliement) de l’Institut du Bon Pasteur  et des les Fils du Trés-Saint Rédempteur [F.SS.R.], des R.P. Michael Mary et Anthony Mary.

Monsieur Fernando José Monteiro Guimarães

On peut le voir (hilare, à gauche) sur la photo ci-dessous avec les abbés fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur pour l’érection de l’Institut, 8 Septembre 2006, à Rome : De Tanouarn, Laguérie, Aulagnier, Hery. Le premier à gauche, est le M. Fernando Guimarães, alors secrétaire de l’évêque cardinal de Garanhuns et aujourd’hui, au centre, l’abbé « le Cardinal » Dario Castrillón Hoyos. Dans le fond, « The Good Shepherd » (Le Bon Pasteur).

On peut le voir aussi sur la photo ci-dessous avec le R.P. Michael-Mary Sims qui déclare sur son site « C’est grâce à l’évêque Guimarães que nous avons fait notre premier contact avec le Saint-Siège, 31 mars 2008. »

Le Père Sims en est même venu à laisser faire une “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary sous « mandat » de Monsieur le Dr Robert (Bob) Gillies (pseudo “évêque” de Aberdeen & Orkney) !

Monsieur le Dr Robert (Bob) Gillies

Voici les photos de la  “Confirmation” par le R.P. Anthony Mary :

Ils procédèrent également, eux aussi, à une “ordination” totalement invalide ce mercredi 27 juin 2012, par Monsieur le “Rt Revd Monsignor” Keith Newton :

Tout ce la est sont « Absolument nul et Entièrement Vain » !

Et après le « sacerdoce probable » inventé par Mgr Fellay… ne verra-t-on pas tout cela dans la Fraternité Saint Pie X (rebaptisée J23 ou JP2 ?) d’ici quelques années ! bien que les fidèles de cette dite Fraternité doivent déjà bien se méfier de la validité de certains “prêtres” (ou certains “sacrements”) car dans cette dite Fraternité, ON ne réordonne plus « sous condition » depuis la mort de son regretté fondateur Monseigneur Marcel Lefebvre !


Traduction française intégrale de l’étude publiée le 25 mars 2006 par l’abbé Cekada (en téléchargement) :

« Absolument nul et entièrement vain »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – Absolument nul et entierement vain

Télécharger en PDF Document français en pdf

La brochure grand public (en téléchargement) :

« Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

Documents à télécharger : Abbé Cekada – « Le nouveau rituel à la lumière de la Foi »

Le Nouveau Rituel à la Lumière de la Foi Télécharger en PDFDocument français en pdf

Written by Cave Ne Cadas

juin 29th, 2012 at 2:04 pm

Posted in Invalidité nouveaux sacrements,Ralliement

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MYSTERIUM FIDEI, le mystère de notre foi

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La Fête-Dieu ou Fête du saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Pour la Fête Dieu, nous vous proposons le dernier sermon de M. l’abbé Michel Marchiset, donné hier dans sa chapelle du prieuré saint Pierre et saint Paul à Mouthier Haute-Pierre (Doubs ). Les accentuations sont de nous.

 

Solennité de la fête du Très Saint-Sacrement

 

Mes bien chers frères,

Le Concile de Trente demandait de célébrer tous les ans une Fête particulière pour rendre tous les honneurs qui sont du au très Saint-Sacrement. Cette Fête est célébrée le jeudi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte, après la Fête de la sainte Trinité par conséquent, et c’est la solennité de cette Fête que nous célébrons aujourd’hui.

C’est donc avec une vénération singulière à cet adorable Sacrement que nous nous retrouvons en ce dimanche, et il nous est toujours bon de nous instruire sur la sainte Eucharistie.

Tout d’abord rappelons-nous que la sainte Eucharistie était déjà préfigurée dans l’Ancien Testament. Dans le Livre de la Genèse, Jacob apprenant par une révélation de Dieu que le lieu où il se trouvait, Éphrata, serait un jour celui de la naissance du Messie, changea le nom d’Éphrata en celui de Bethléem qui, vous le savez, signifie la maison du pain. Il prédit par conséquent que le Messie qui devait y naître, serait la nourriture de nos âmes. Et Notre Seigneur réalisant les prophéties, affirme qu’Il est le Pain vivant descendu du Ciel.

Dans la Séquence du Lauda Sion, saint Thomas d’Aquin fait ressortir ces préfigurations de la sainte Eucharistie. Nous venons en effet de chanter : Quand Isaac était immolé, quand l’agneau pascal était immolé, quand la manne était donnée à nos pères.

Notre Seigneur nous a alors enseigné que la sainte Eucharistie n’était pas comme cette manne donnée dans le désert, mais que celui qui communierait, qui recevrait ce sacrement, contenant son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité, posséderait le germe de la vie éternelle en lui et qu’Il le ressusciterait au dernier jour. C’est tout le discours de Notre Seigneur sur le Pain de vie, au chapitre VI en saint Jean, et c’est le murmure des juifs qui a amené Notre Seigneur à toutes ces affirmations. Je suis le Pain vivant descendu du Ciel. Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède en lui la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour.

La sainte Eucharistie est donc à considérer comme sacrement, mes bien chers frères, mais aussi comme sacrifice et communion. C’est ce que nous regardons déjà depuis plusieurs années, lors du Jeudi-Saint.

La sainte Eucharistie est donc le mysterium fidei, le mystère de notre foi et le test de notre foi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans les réformes liturgiques, ces deux mots : mysterium fidei, ont précisément été retirés des paroles de la consécration. Il faut relire comment, dans La documentation catholique, ce retrait a été annoncé ! L’annonce est vraiment laconique, alors que ces deux mots qui nous viennent des Apôtres, sont là pour préciser que c’est par ces paroles de la consécration que s’opère la transsubstantiation, que repose donc toute notre foi en la présence réelle de Notre Seigneur.

Cette foi en la sainte Eucharistie est par conséquent le test de notre foi, et c’est à cela que l’on reconnaît les véritables catholiques. Comment nos contemporains, mes bien chers frères, finissent-ils en effet par parler de la sainte Eucharistie, de la communion, de la messe ? Avec toutes ces réformes, et depuis la communion dans la main, pratique tant désirée de la Franc-Maçonnerie, nos contemporains parlent « de prendre l’hostie », et la messe est devenue le mémorial du dernier repas du Christ ; la communion est devenue signe de partage. Voilà ce que nous entendons de la part de ceux qui ont suivis toutes ces réformes, et de la part de ceux qui n’ont jamais eu malheureusement le véritable enseignement, ainsi que la pratique religieuse évidemment, sur la sainte Eucharistie, le saint sacrifice de la messe et la communion.

Aussi, puisque je vous ai déjà plusieurs fois cité les principaux passages de l’ouvrage de l’abbé Buathier qui traite de ces trois aspects de la sainte eucharistie en se référant comme il se doit au Concile de Trente, je reprends quelques instants cet enseignement qui souligne parfaitement ce que toute l’Église croit, ce que le fidèle catholique croit, ce que nous croyons et affirmons.

Comme pour tous les mystères de notre sainte religion, les raisonnements de notre esprit ne peuvent évidemment pas totalement expliquer ce mystère de la transsubstantiation. Mais c’est précisément la foi qui nous y soumet, qui fait que nous croyons que Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement présent, substantiellement présent. Sur l’autel, par conséquent, il y a bien conversion totale du pain au Corps de Notre Seigneur, et du vin au Sang de Notre Seigneur. Bossuet dit qu’ « iI faut croire en Jésus-Christ qui donne sa chair à manger, comme il faut croire à Jésus-Christ descendu du ciel et revêtu de cette chair ». C’est du reste ce que saint Thomas d’Aquin rappelle dans la Séquence : « Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, une foi courageuse l’appuie, sans s’arrêter à l’ordre naturel ».

Et ce que Notre Seigneur a voulu par cette conversion, par ce miracle de la transsubstantiation, est double. Il a voulu être immolé et puis se donner en nourriture à nos âmes, afin que nous puissions aussi nous unir plus étroitement à Lui.

Il a voulu être immolé en se faisant sacrement et en acceptant le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. L’Eucharistie est donc un sacrifice car Notre Seigneur est présent en victime avant d’être nourriture. Et quoique Notre Seigneur reste glorieux, il est véritablement immolé. « Oui, dit le concile de Trente, il s’immole d’une manière non sanglante ce même Christ qui s’est offert une fois d’une manière sanglante sur l’autel du calvaire ».

Ainsi, comme l’expliquent les cardinaux De Lugo et Franzelin, cités par l’abbé Buathier, ce que le Concile de Trente affirmait déjà par les termes de « sacrifice propre », Notre Seigneur Jésus-Christ est réellement immolé par cela seul qu’il se fait sacrement et qu’il accepte le mode, les conditions et les conséquences de l’existence sacramentelle. Le Concile de Trente affirmait cela contre l’hérésie protestante. La Messe est un véritable sacrifice, car les Pères de ce saint Concile savaient bien qu’un pareil état suffirait à faire de la Messe un sacrifice véritable.

L’Eucharistie est donc un sacrifice, ce que les réformes liturgiques et les différentes pratiques conciliaires ont réussi à faire oublier, et elle est aussi, en tant que sacrement, nourriture de nos âmes. C’est la raison pour laquelle il nous faut encore une fois, mes bien chers frères, regarder les effets de la réception de la sainte Eucharistie. Notre catéchisme nous dit que l’Eucharistie nous unit étroitement à Notre Seigneur Jésus-Christ, l’auteur de la grâce, qu’elle augmente la vie de la grâce, qu’elle affaiblit les mauvais penchants, nos passions, et puis que la réception de la sainte Eucharistie est un gage de la vie éternelle ainsi qu’un ferment d’union des fidèles à Notre Seigneur.

Tous ces effets doivent nous empêcher de tomber dans la routine de la réception de la sainte Eucharistie, et doivent au contraire nous permettre d’augmenter dans notre union spirituelle à Notre Seigneur ainsi que dans notre charité envers Lui et envers le prochain.

Et cette communion à Notre Seigneur, cette union sacramentelle par conséquent, Notre Seigneur a voulu qu’elle se fasse à l’aide de la matière du sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire qu’en prenant du pain et du vin, Notre Seigneur a voulu signifier qu’il opère dans nos âmes tous les effets que produisent ces aliments dans le corps. Il y a donc cette restauration de l’âme qui est remplie de grâce, et puis cette restauration du corps qui reçoit ainsi le gage de sa gloire future.

C’est pourquoi, par sa présence et par la vertu de ce Sacrement, Notre Seigneur soutient, conserve, augmente en nous la vie spirituelle, nous fortifie, réjouit notre cœur, de même qu’Il modère la concupiscence. C’est le grand moyen, sans négliger la prière et la fuite des occasions de pécher, d’apaiser les passions, car l’un des effets de la communion, c’est précisément d’affaiblir les mauvais penchants.

Et puis comme notre catéchisme l’énumère, un autre effet de la réception de la sainte Eucharistie, c’est de nous être un gage, c’est-à-dire une promesse de la vie éternelle. Notre Seigneur le dit : « Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, possède en lui la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ».

Enfin, le dernier effet de la communion, c’est que, comme le pain est fait de plusieurs grains de froment, moulus et pétris ensemble ; et le vin de plusieurs grains de raisin foulés dans le pressoir, celui qui communie doit non seulement être uni à Notre Seigneur, mais être unis à quelques autres fidèles. C’est pour cette raison qu’il est appelé communion, c’est-à-dire union mutuelle de plusieurs entre eux avec Notre Seigneur Jésus-Christ. Saint Augustin appelait l’Eucharistie le Sacrement de la piété, le signe de l’unité, le lien de la charité. C’est lui qui parle des espèces du sacrement en tant que formé d’éléments multiples qui se sont fusionnés dans un composé harmonieux, de même que l’Église est un tout formé d’une multitude de membres qui ne doivent être qu’un seul corps et qu’une seule âme.

Alors, n’oublions pas, mes bien chers frères, que la Messe et que la réception de ce Sacrement, a ce but de nous unir à Notre Seigneur et d’être unis entre nous et que nous devons avoir ce désir d’être des victimes avec Lui. Saint Thomas après saint Augustin enseigne que le sacrifice extérieur est le signe du sacrifice intérieur par lequel chacun doit s’offrir lui-même à Dieu.

C’est la raison pour laquelle à la messe, l’on doit veiller au recueillement, à ce qu’il y ait toutes les conditions pour permettre cette oblation de soi-même. Et puis « communier c’est se nourrir de la croix », disaient les Pères de l’Église. C’est donc la communion qui donne son achèvement suprême au sacrifice.

C’est ainsi, mes bien chers frères, que l’Église s’est bâtie et s’est développée. Elle est sortie du côté de Notre Seigneur ouvert par la lance, ce qui va nous être rappelé par la Fête du Sacré-Cœur et elle a grandit et s’est donc fortifiée par le saint Sacrifice de la Messe ; les ennemis du Christ le savent bien et c’est pourquoi ils ont porté leurs atteintes pour invalider la messe et les sacrements. Et en tout premier lieu l’épiscopat, puisque c’est de l’épiscopat que dépend le sacerdoce.

Aussi, puisque vous bénéficiez ici de ces véritables sacrements, du saint sacrifice de la Messe, et puisque vous venez de réentendre ces considérations sur la sainte Eucharistie, mystère de notre foi, test de notre foi, ainsi que le rappel des effets de la réception de cet admirable Sacrement, puissiez-vous vous unir plus étroitement à Notre Seigneur et Lui manifester tous les honneurs que l’Église nous recommande aujourd’hui dans cet admirable Sacrement.

Puissions-nous également manifester à la très sainte Vierge Marie, toute notre reconnaissance, ce que nous ferons tout particulièrement cet après-midi, devant le Saint-Sacrement, car c’est bien grâce à Notre-Dame que nous avons Notre Seigneur Jésus-Christ, réellement présent dans la sainte Eucharistie.

Ainsi soit-il.

Abbé Michel Marchiset

 

Fidem servavi

L’enseignement hebdomadaire pour le maintien de la foi

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Dans l’Église en ordre, la Fête Dieu était célébrée avec ferveur par les paroissiens de toute les contrées jusqu’au moindre village.

Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX

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Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.

Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.

Une Messe de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire
DROGENBOS (1620) : Rue Longue n°40.
 (Sud de Bruxelles, voir le plan sur Google maps)

* * *

Paul Schoonbroodt dans son église du Sacre-Cœur

Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !

Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.

L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.

L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.

Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.

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Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle

Déclaration de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt

Steffeshausen
Diocèse de Liège
Belgique

A tous les Evêques, prêtres et fidèles, catholiques

En raison de l’abandon de la Foi par la Rome œcuméniste et les institutions qui s’y rattachent, j’ai décidé de lancer le combat de préservation du Sacerdoce et de la messe catholiques à la lumière de mon expérience de professeur, de curé et de prêtre pendant 53 ans, et d’en être le porte-parole.

En invoquant la protection de la Très Sainte Vierge Marie, j’ai décidé d’accomplir ce que la mort inopinée de Mgr Lefebvre a interrompu prématurément et de mettre un point final à la question de l’invalidité du Sacerdoce et des sacrements instaurés par Montini-Paul VI.

Au cours des prochains mois, à la lumière de mon expérience sacerdotale et de la faveur du miracle eucharistique qui m’a été accordée, je ferai une succession de déclarations publiques, écrites et orales, pour montrer où en est l’Eglise actuellement, dire le chemin à suivre et placer les prêtres et les fidèles devant leur devoir dans la situation actuelle d’apostasie générale, d’éclipse de l’Eglise et de disparition organisée du Sacerdoce.

Je confie notre combat au Sacré Cœur de Jésus apparu à Sainte Marguerite-Marie dans la Sainte Hostie.

17 octobre 2011, fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Steffeshausen
Eglise du Sacré Cœur de Jésus
Curé Paul Schoonbroodt

 

BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt

Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus


Ce que font les Francs Maçons pour détruire la Sainte Messe

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« En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre, et faites la voir telle qu’elle est. »

Léon XIII, dans son encyclique « Humanum Genus » datée de 1884, et depuis, totalement oublié…

Nous vous avions donné, le 18 novembre 2011, un article sur Jean XXIII entre les Extraterrestres et les Francs-Maçons dans lequel était présentée la vidéo d’une Prière Maçonnique pour Jean 23.

<strong><em>En mémoire du Q:.H:. Angelo Roncalli qui voyage par l’Or:.E:.</em></strong>

Voici la croix pectorale de l’archevêque Angelo Roncalli :

La croix pectorale de l'archevêque Franc-Maçon Angelo Roncalli

Aujourd’hui, nous vous rappellerons un de leur plan pour détruire la Sainte Messe ! en notant qu’il est intéressant en effet de voir que tout cela se réalise à la lettre…

LE PLAN MAÇONNIQUE POUR LA DESTRUCTION

DE LA SAINTE MESSE

EN 33 POINTS

Directives du Grand Maître de la Maçonnerie

aux Évêques maçons catholiques.

(Mise à jour de Vatican II)

 

« Consignes »

Extraits d’un article paru dans la revue italienne “Téologica
(la revue de la nouvelle évangélisation n° 14, mars-avril 1998)

…Tous les confrères maçons devront rendre compte des progrès de ces dispositions décisives. Reconnu de nouveau en octobre 1993 comme plan progressif vers le stade final. Tous les maçons occupés dans l’Église doivent les accueillir et les réaliser.

1 – Enlever saint Michel… de toutes les prières à l’intérieur et à l’extérieur de la messe. Enlever les statues en disant qu’elles détournent de l’adoration du Christ.

2 – Enlever les exercices pénitentiels du carême comme l’abstinence de viande le vendredi et le jeûne ; empêcher les actes de dévouement. À leur place doivent être favorisés les actes de joie, de bonheur et d’amour du prochain. Enseigner que le Christ a déjà mérité pour nous le Paradis. Enseigner à tous qu’ils doivent se préoccuper de leur santé. Encourager la consommation de viande…

3 – …Mettez en doute la présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie et dites que l’Eucharistie – en meilleure union avec les protestants – est seulement… un symbole… Dans les séminaires et les écoles encouragez l’œcuménisme comme voie vers l’unité. Accusez celui qui croit en la présence réelle d’être subversif et désobéissant à l’Église.

4 – Interdisez la liturgie latine de la messe, actes adoration, chants… présentez-les comme ressemblant à de la superstition ; les hommes cesseront de respecter les prêtres… comme étant les ministres des mystères divins.

5 – Encouragez les femmes à se rendre à l’Église la tête découverte car cela convient mieux. Incitez-les, par souci d’égalité, à revendiquer de plus en plus de postes dans la liturgie et même le sacerdoce. Soutenez les mouvements de libération de la femme, encouragez les vêtements négligés à l’église pour que chacun se sente comme à la maison. Ils cesseront ainsi de donner trop d’importance à la Messe.

6 – Empêchez les fidèles de prendre la communion à genoux. Dites aux sœurs de ne plus faire tenir les mains jointes aux enfants avant et après la communion. Dites-leur que Dieu les aime tels qu’ils sont et qu’il désire qu’ils se sentent tout à fait à l’aise. Éliminez dans l’Église l’habitude des génuflexions et enlevez les agenouilloirs. Dites-leur que durant la Messe les fidèles doivent manifester leur foi debout.

7  Éliminez l’orgue des églises et introduisez guitares, cithare… et autres instruments. Cela détournera les gens de la prière silencieuse… Exécutez autour de l’autel théâtres, concerts et danses liturgiques en vêtements légers.

8 – Supprimez les chants religieux à Marie et à saint Joseph et introduisez des chants nouveaux et profanes. Dites-leur que leur dévotion est idolâtre… ridiculisez ceux qui persistent…

9 – Éliminez tous les hymnes… à Jésus… qui font penser au bonheur… d’une vie de mortification et de pénitence… Dès l’enfance introduisez des chants nouveaux pour convaincre que les rites précédents étaient faux. Assurez-vous que dans chaque Messe il y ait au moins un chant dans lequel le nom de Jésus n’est pas mentionné et qu’au contraire on ne parle que d’amour, de tolérance et d’unité…

10 – Enlevez les reliques des saints des autels et remplacez les autels par des tables non consacrées…

Éliminez la loi ecclésiastique qui veut la célébration de la messe seulement sur des autels contenant des reliques de saints.

11 – Faites en sorte que le tabernacle ne soit plus sur l’autel où l’on célèbre la messe.

La table doit avoir l’aspect le plus profane possible, être transportable Pour montrer qu’elle n’est pas sacrée et servir aussi à d’autres fonctions, comme par exemple, table de conférence voir même pour jouer aux cartes. Ajoutez une chaise pour que le prêtre puisse s’y asseoir, pour indiquer qu’après la communion il se repose comme après un repas. Pendant la messe le prêtre ne doit ni se mettre à genoux ni faire la génuflexion car on ne s’agenouille pas pendant un repas. La chaise du prêtre doit être mise à la place du Tabernacle. Encouragez les gens à vénérer… le prêtre plutôt que l’Eucharistie, à lui obéir…. Placez le Tabernacle hors de la vue du peuple.

12 – Faites disparaître les saints des calendriers ecclésiastiques… Interdisez aux prêtres de prêcher sur les saints, sauf ceux qui sont dans l’Évangile. Faites comprendre au peuple que cela pourrait scandaliser d’éventuels protestants qui se trouveraient dans l’église ; qu’il faut éviter tout ce qui pourrait les troubler.

13 – Dans la lecture de l’Évangile, omettez l’adjectif « saint » ; ne dites pas « Évangile selon saint Jean », mais « Évangile de Jean ». Cela incitera les gens à ne plus les vénérer. Éditez beaucoup de bibles corrigées, jusqu’à ce qu’elles deviennent semblables à celles des protestants. Omettez l’adjectif « Saint » dans l’expression « Esprit-Saint ». Cela ouvrira la route. Mettez en évidence la nature féminine de Dieu comme d’une mère pleine de tendresse. Éliminez l’usage de « Père ».

14 – Faites disparaître tous les livres personnels de piété et détruisez-les. En conséquence cesseront aussi les litanies du Sacré Cœur, de la Ste Vierge, de saint Joseph et en préparation à la communion. Le remerciement après la communion deviendra superflu.

15 – Faites disparaître toutes les statues et les images des anges. Dites que les anges sont des mythes et des petites histoires pour endormir les enfants. Ne pas Permettre les discours sur les anges car cela heurterait nos amis protestants.

16 – Abrogez l’exorcisme mineur ; engagez-vous à cela… Expliquez que le diable est la manière adoptée par la Bible pour désigner le mal. Les gens ne croiront plus à l’existence de l’enfer et ne craindront pas d’y tomber. Expliquez que l’enfer est l’éloignement de Dieu et qu’il n’y a rien de terrible en cela puisqu’il s’agit de la même vie qu’ici sur terre.

17 – Enseignez que Jésus était seulement un homme qui avait des frères et des sœurs et qui avait haï les détenteurs du pouvoir… qu’il avait conseillé de ne pas obéir aux chefs du clergé ; qu’il était un grand maître mais qu’il avait dévié du bon chemin quand il nia l’obéissance aux chefs de l’Église. Présentez la croix comme une faillite et non comme une victoire.

18 – Souvenez-vous que vous pouvez amener les religieuses à quitter leurs couvents en flattant leur vanité, leur charme et leur beauté. Faites leur changer l’habit et cela les portera tout naturellement à rejeter leur rosaire. Faites connaître au monde les dissensions qui existent dans les couvents et les vocations cesseront.

Favorisez le discrédit de l’habit ecclésiastique et religieux parmi le peuple. Faites comprendre aux religieuses qu’elles ne seront plus acceptées si elles conservent l’habit religieux.

19 – Brûlez les catéchismes. Les enseignants de religion doivent plutôt enseigner à aimer les créatures de Dieu que Dieu lui-même. Le fait d’aimer ouvertement est un signe de maturité…

Introduisez des images de sexe dans les leçons religieuses pour enseigner aux enfants la réalité de la vie. Assurez-vous que les images soient claires. Encouragez les écoles à devenir progressistes en matière d’éducation sexuelle. Introduisez l’évolution sexuelle par l’intermédiaire de l’autorité des évêques, ainsi les parents ne s’y opposeront pas.

20 – Faites disparaître les écoles catholiques par le tarissement des vocations et dites aux religieuses qu’elles sont des assistantes sociales sous-payées… Insistez pour que l’enseignant laïc catholique reçoive le même salaire que l’enseignant des écoles laïques et engagez des enseignants non catholiques. Les prêtres doivent recevoir un salaire égal à celui d’un autre emploi équivalent dans le monde, ils doivent aussi abandonner leur habit religieux et la croix, de sorte à être acceptés par tous ; ridiculisez les récalcitrants.

21 – Amenuisez le pouvoir du Pape en détruisant ses universités… Remplacez les noms des instituts religieux… par exemple au lieu de « École de l’Immaculée Conception » « École Supérieure Nouvelle ». Instituez une commission œcuménique dans chaque diocèse… Interdisez les prières pour le pape et la Sainte Vierge parce qu’elles ne sont pas œcuméniques…

22 – Combattez l’autorité du Pape et mettez une limite d’âge à sa fonction… expliquez que c’est pour le préserver d’un travail excessif.

23 – Soyez audacieux. Affaiblissez le Pape en introduisant des synodes d’évêques. Le Pape deviendra alors seulement une figure représentative comme en Angleterre où la Chambre Haute et la Chambre Basse règnent et donnent leurs ordres à la reine, ensuite affaiblissez l’autorité de l’évêque en instituant des commissions au niveau des presbytérats.

Enfin affaiblissez l’autorité du prêtre par la création de conseils paroissiaux, des groupes de laïcs qui dominent les prêtres… alors l’Église sera démocratique… ce sera l’Église Nouvelle…

24 – Travaillez à réduire les vocations sacerdotales en faisant perdre aux laïcs le respect du prêtre.

Le scandale public d’un prêtre anéantira des milliers de vocations. Louez les prêtres qui, pour l’amour d’une femme, ont eu la force d’abandonner leur ministère. Définissez-les héroïques. Honorez les prêtres réduits à l’état laïc comme de véritables martyrs, opprimés à l’extrême… Soyez tolérant avec l’homosexualité dans le clergé. Expliquez au peuple que le prêtre souffre de solitude.

25 – Commencez à fermer les églises à cause de la pénurie de prêtres. Définissez bonne et économique une telle pratique. Expliquez que Dieu écoute partout les prières.

De cette manière les églises deviennent d’extravagants gaspillages d’argent. Fermez avant tout les églises où se pratique la piété traditionnelle…

26 – Utilisez des commissions de laïques et de prêtres faibles dans la foi qui condamnent et réprouvent sans difficulté toute apparition de Marie et tout miracle apparent, spécialement de l’Archange Saint Michel.

Assurez-vous que rien de cela ne recevra l’approbation selon Vatican II. Appelez désobéissance à l’autorité si quelqu’un obéit aux révélations ou réfléchit sur celles-ci. Indiquez les voyants mystiques comme désobéissants aux autorités ecclésiastiques. Faites perdre l’estime de leur nom, alors personne ne pensera plus à tenir compte de leur message.

27 – Élisez un antipape. Affirmez qu’il ramènera les protestants dans l’Église et peut-être même les Hébreux.

Un antipape pourra être élu si le droit de vote était donné aux Évêques. Alors seront élus tant d’antipapes que sera intronisé un Antipape comme compromis.

Affirmez que le vrai Pape est mort.

28 – Supprimez la confession avant la communion, déjà aux enfants des premières classes… Introduisez la confession silencieuse communautaire avec l’absolution collective et expliquez au peuple que c’est à cause de la pénurie de prêtres, alors la confession disparaîtra.

29 — Commencez par donner la communion dans la main, comme les protestants, en expliquant que le Christ faisait ainsi, et faites-la distribuer par des femmes et des laïcs… Par la suite distribuez, au lieu de la communion personnelle, une coupe d’hosties non consacrées qui peut être emportée à la maison. Expliquez que c’est de cette façon que dans la vie de tous les jours doivent être reçus les dons divins. Placez aussi, pour les communions, des distributeurs automatiques d’hosties et appelez-les tabernacles. Apprenez-leur à échanger des signes de paix.

Encouragez les gens à se déplacer dans l’église pour interrompre les dévotions et les prières. Ne faites pas le signe de la croix, mais plutôt un signe de paix. Expliquez que Jésus aussi s’est déplacé pour saluer ses disciples…

30 — Après que l’antipape sera élu, dissolvez les synodes d’évêques, les associations de prêtres et les conseils paroissiaux. Interdisez à tous les religieux de mettre en discussion, sans permission, ces nouvelles dispositions. Expliquez que Dieu aime l’humilité et déteste ceux qui aspirent à la gloire… Dites aux gens qu’ils doivent obéir à leurs supérieurs ecclésiastiques.

31 — … Le signe de la croix ne doit plus être fait, ni porté sur les personnes (on ne doit plus bénir). Faire le signe de la croix sera considéré d’idolâtrie…

32 – Déclarez faux les dogmes précédents, sauf celui de l’infaillibilité du Pape. Proclamez Jésus un révolutionnaire en faillite. Annoncez que le vrai Christ viendra bientôt…

33 – …faites la conquête du monde ! Tout cela apportera à l’humanité ce qu’elle a toujours désiré : l’époque d’or de la paix.

« Le Plan Maçonnique pour la destruction de la Sainte Messe en 33 points ».

Éditions Delacroix (2000). Publication de l’article parue dans la revue italienne « Téologica »

(la revue de la nouvelle évangélisation n°14, mars/avril 1998).

ISBN : 2-913694638-1.

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