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La F$$PX publie une énième Réfutation du sédévacantisme
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous avons présenté le 22 décembre, et la publication (retardée !) d’une énième Réfutation du sédévacantisme par la F$$PX — préfacée par son Excellence Bernie Fellay le destructeur, comme pour apporter les gages nécessaires — que nous vous présentons aujourd’hui… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent d’y voir clair
(suite)
Tandis que les néo-tradis John Salza et Robert Siscoe se débattaient avec le « processus d’édition » de leur nouvel ouvrage contre le sédévacantisme, dont la publication (prévue mi-décembre) se heurtait à des « retards imprévus » [qu’ils attribuent au Diable !], nous vous présentons ci-dessous les divers arguments qu’ils présentent dans leur livre de 700 pages.
Tout d’abord, voici la présentation qu’ils en font sur leur site de promotion et de vente :
Vrai ou Faux Pape ?
Réfutation du sédévacantisme
et d’autres erreurs modernes
par John Salza et Robert Siscoe
Avant-propos de Son Excellence Bernard Fellay
qui écrit :
« Une réfutation complète et définitive, fermement enraciné dans l’ecclésiologie, depuis longtemps nécessaire.
Nous prions donc que Vrai ou faux pape ? trouve sa place chez de nombreux catholiques de bonne volonté.
Le livre de Messieurs Salza et Siscoe va sûrement fournir beaucoup de précision au lecteur. »
« True or False Pope ? » (vrai ou faux Pape ?) est la réfutation du sédévacantisme la plus documentée, détaillée et systématique qui soit. Dans cet ouvrage de sept cents pages, John Salza et Robert Siscoe présentent des déclarations émanant de Papes, de conciles œcuméniques et de Docteurs de l’Église que vous ne trouverez jamais sur un site sédévacantiste. Au moyen de citations directes des principaux apologistes actuels du sédévacantisme, Salza et Siscoe révèlent comment les tenants de cette théorie ont déformé les enseignements de leurs Papes et théologiens favoris, en particulier saint Robert Bellarmin, et aussi comment ils vont jusqu’à se contredire entre eux. L’ouvrage révèle également les nombreuses tactiques calamiteuses auxquelles recourent les sédévacantistes afin de « prouver » la justesse de leurs vues, c’est-à-dire de défendre l’indéfendable.
Les auteurs commencent par démontrer que le sédévacantisme aboutit logiquement à une négation hérétique des attributs (visibilité, indéfectibilité et infaillibilité) de l’Église, ainsi que des marques de cette dernière, notamment l’apostolicité. Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. Ils analysent ensuite d’une manière très détaillée ce que fait l’Église dans l’éventualité d’un Pape hérétique, en se fondant sur les enseignements de tous les théologiens classiques ayant traité de la question. Puis, après une explication très importante de la portée de l’infaillibilité (papale, conciliaire, disciplinaire, nouvelle Messe, canonisations), ils réfutent les arguments des sédévacantistes contre les nouveaux rites de consécration épiscopale et d’ordination des prêtres. Enfin, ils concluent en affirmant la position des Catholiques traditionnels, qui consiste à reconnaître tout en résistant, et ils exposent par le menu les fruits amers du sédévacantisme.
Cet ouvrage pionnier démontre que la thèse sédévacantiste constitue une réaction excessive à la crise dans l’Église, qui s’apparente à la « religion réflexive » du protestantisme. Cela explique pourquoi les sédévacantistes sont divisés en nombreuses factions et sectes opposées les unes aux autres et se condamnant mutuellement, certaines d’entre elles ayant même élu leurs propres « Papes ». Le livre souligne aussi que l’Église subit actuellement une Passion mystique analogue à celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Comme ceux qui avaient perdu leur foi dans le Christ pendant la Passion, les sédévacantistes ont perdu leur foi en l’Église, Son Corps Mystique. Et ce faisant, ils ont pris rang parmi les plus grands persécuteurs de l’Église. Quelle que soit la perspective qu’on adopte sur la crise de l’Église, quiconque lira ce livre en conclura avec la plus grande certitude que loin de constituer une solution à cette crise, le sédévacantisme — l’une des grandes erreurs modernes de notre temps — ne saurait être adopté ou défendu de bonne foi par aucun Catholique véritable.
Rappels :
- Promotion de « True or False Pope ? » par The Remnant
- Interview de Salza et Siscoe par CFN au sujet de leur livre (lien en anglais)
- « Sedevacantism, Fatima & Masonry » (John Salza), TCK Radio ; (lien vidéo en anglais)
Source : http://www.trueorfalsepope.com/
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De la repentance à l’usage de l’église Conciliaire
Projet de repentances à l’usage de l’église Conciliaire
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I Je me repens d’avoir fait appel à des théologiens hétérodoxes (pour ne pas dire hérétiques), déjà stigmatisés à ce titre par Rome, et à des bouillons de culture syncrétistes comme Taizé, ainsi que de m’être appuyée sur les élucubrations de ces catholiques plus que douteux pour préparer en secret – voire en loges – le deuxième Concile œcuménique du Vatican, dit “pastoral” et non pas dogmatique, dont le but véritable (et atteint) était de faire « 1789 dans l’Église », formule lancée d’un ton triomphant juste après le concile par le très progressiste Cardinal Suenens.
II Je me repens, en particulier, d’avoir truqué ce concile avant même qu’il commence et d’y avoir pratiqué jusqu’au bout le coup de force permanent, dans la plus pure tradition de l’Agitprop bolchevique… Il est vrai que lors de tractations conduites à Metz en 1962 entre le Cardinal Tisserand et le patriarche de Moscou, je m’étais engagée à ne pas y renouveler l’indispensable condamnation du communisme génocide, ennemi juré de Dieu et de la chrétienté, mon but étant d’assurer la présence “œcuménique” à Rome de membres de l’église “orthodoxe” russe noyautée par le KGB, agissant ainsi au mépris des catholiques dont la persécution par Moscou et ses satellites n’avait jamais cessé et ne s’est du reste pas ralentie depuis, bien au contraire, alors même que les naïfs croient le communisme vaincu. Ainsi ai-je pactisé partout avec la Révolution pérenne et son dernier avatar en date, allant jusqu’à trahir – au nom de mon Ostpolitik insensée – les catholiques des pays où règne ce régime abject, par exemple en “lâchant” les Uniates d’Ukraine, que n’ont cessé de persécuter nos “frères séparés” prétendument orthodoxes, mais authentiquement à la botte de Moscou et haineusement anti-romains.
III Je me repens d’avoir proscrit de la façon la plus arbitraire, illégale et totalitaire la célébration de la seule Messe qui vaille : celle, immémoriale, que le pape saint Pie V a restaurée en donnant aux prêtres le droit de la célébrer jusqu’à la fin des temps, non sans fulminer d’avance l’anathème contre quiconque prétendrait les en empêcher. Cette attitude aberrante devait me conduire à excommunier (de facto, sinon de jure, et pour cause !) les derniers catholiques et leurs pasteurs – taxés de schisme – tout en laissant pérorer et parader à son aise l’hérésie néo-moderniste, quand je ne l’y encourageais pas. Témoin, entre autres, le grand charivari que j’ai permis aux “charismatiques” (ces convulsionnaires d’inspiration protestante et possédés par “l’esprit”, certes, mais lequel ?) d’organiser au cœur même de la chrétienté, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, puis sur son parvis, alors même que partout dans le monde, je fermais les lieux saints à la Tradition et à ses cérémonies authentiquement catholiques.
IV Je me repens d’avoir désacralisé le Saint Sacrifice de la Messe au point de le transformer en une sorte d’événement festif New Age axé sur l’adoration de l’“Homme” plus que de Dieu. Je me repens d’en avoir fait un simple mémorial, un vulgaire “repas communautaire” niant implicitement la Présence réelle et la Transsubstantiation, au point de rendre la fréquentation de la “messe de Paul VI” recommandable aux protestants par leur hiérarchie, qui – depuis Luther, ce moine défroqué, débauché et déséquilibré – exclut que la Messe puisse être ce qu’elle a été, est et restera toujours et avant tout : un Sacrifice propitiatoire non sanglant. Je me repens d’avoir institué là un office protestant à 98%, avec un zeste de Kabbale (« Dieu de l’univers » au lieu de « Dieu des forces célestes » pour traduire Deus Sabaoth) et un soupçon de jargon maçonnique (« fruits de la terre et du travail des hommes » au lieu de « le pain sacré de la vie éternelle et le calice de l’éternel salut » pour traduire Panem sanctum vitæ æternæ, et Calicem salutis perpetuæ), ce qui est peu surprenant lorsqu’on songe que cette “messe” est sortie toute armée d’une obscure commission (une loge, en somme) dont j’avais confié la présidence au prélat franc-maçon Annibale Bugnini, assisté de six conseillers protestants et de quelques néo-modernistes jouant les “catholiques-alibis”. Je me repens d’avoir profané les lieux saints en les prêtant à n’importe qui pour n’importe quel usage, en reléguant le Saint-Sacrement dans les bas-côtés, voire la sacristie, en laissant déposer les hosties par des mains non consacrées dans des mains non consacrées, en permettant à des jeunes filles de servir la “messe”, en remplaçant l’autel par une table à repasser tournant le dos à Dieu, mais faisant face à l’“Homme” (dont Paul VI a même proclamé fièrement que j’avais le culte !), en supprimant la clôture du chœur, en ôtant les statues, etc. etc., bref, en faisant tout pour éliminer le respect dû au surnaturel. Je me repens d’avoir jeté aux orties le latin, langue sacrée depuis que les premiers chrétiens l’ont empruntée à leurs persécuteurs pour adorer Dieu d’une seule voix dans tout l’Empire romain, surmontant providentiellement ainsi la malédiction de Babel. Je me repens d’avoir voulu, par tous ces attentats, tuer le Saint Sacrifice de la Messe dans l’espoir fou et impie d’étouffer l’Église Catholique, dont il est le fondement, afin de me substituer définitivement à celle-ci.
V Je me repens d’être revenue sur les enseignements de tous les papes d’avant 1958, ne serait-ce qu’en cautionnant cette monstruosité maintes fois condamnée qu’est la “liberté religieuse”, porteuse de laïcisme, donc de révolte permanente contre le Christ-Roi, sous l’influence évidente des “libres-penseurs” que j’avais accueillis en mon sein. Je me repens, en fait, d’avoir ridiculisé dans l’esprit de l’immense majorité des catholiques les notions de dogme, de doctrine et de magistère, exposant ainsi les âmes au doute, à l’indifférence, à l’apostasie et aux ténèbres extérieures. Je me repens d’avoir été le loup déguisé en brebis et fourvoyant celles-ci pour mieux les perdre.
VI Je me repens d’avoir laissé (ne serait-ce qu’en France) bon nombre de mes évêques, archevêques et cardinaux – infiltrés dans l’Église par ses pires ennemis – délirer de la manière à la fois la plus grotesque et la plus crapuleuse dans tous les domaines possibles, par exemple :
– en fraternisant ouvertement avec lesdits ennemis – athées, talmudistes, marxistes, protestants et maçons, entre autres – au point même, pour beaucoup, de se faire carrément francs-maçons… quand il ne s’agit pas de francs-maçons qui se sont faits prêtres et ont progressé dans les deux hiérarchies à la fois selon les excellents préceptes de leurs grands ancêtres de la Haute Vente d’Italie ;
– en fermant les églises de France aux “indésirables” – à savoir les membres de la droite nationale non païenne qui souhaitaient recevoir le baptême ou auxquels leurs proches voulaient donner des obsèques religieuses, ou encore les fidèles de la Tradition décédés, parmi lesquels des prêtres – pour mieux en ouvrir les portes à tout ce qui n’est pas catholique et, de préférence, tout ce qui est le plus anti-catholique ;
– dans une logique suicidaire, en faisant don à l’islam prosélyte et conquérant (surtout pas aux “intégristes”, c’est-à-dire au petit reste de catholiques véritables !) des églises désertées par les fidèles à cause de la dérive conciliaire, précisément ; or, c’est là, pour ce même islam, un signe infaillible de faiblesse et la preuve qu’il a désormais le champ libre sur le territoire d’une chrétienté dont les pasteurs mêmes s’appliquent à hâter la décomposition ; à cause de ces ventres mous, l’Europe occidentale n’est plus tout à fait le dar-el-harb (pays de la guerre avec les “infidèles”) que les mahométans ont vainement cherché à envahir pendant treize à quatorze siècles ; elle est même en passe de s’assimiler au dar-el-islam (pays de la “paix” mahométane) et de voir ainsi ses habitants s’intégrer bon gré mal gré à l’oumma (communauté des mahométans), dont les membres méprisent, ostracisent et persécutent les non-mahométans, qui ne sont à leurs yeux que des dhimmis (citoyens de deuxième ordre, assujettis quand même à l’odieuse chariah (loi mahométane) ;
– en pétitionnant, défilant et manifestant à la moindre occasion avec la racaille trotskiste, qui est fanatiquement internationaliste, immigrationniste, francophobe, anticléricale et avorteuse ;
– en multipliant les déclarations, prises de position et actions les plus bassement démagogiques, collaborationnistes, voire hérétiques, car bien dans l’irrespirable “air du temps”, qui est à l’hédonisme, au relativisme, au naturalisme, à la tiédeur, au métissage forcé, à la destruction des nations, à la tolérance de l’intolérable, etc. etc. etc.
VII Je me repens d’avoir introduit l’erreur dans la Vérité, c’est-à-dire d’avoir obscurci cette dernière – ce qui insulte à la mémoire de tous les martyrs ayant versé leur sang pour elle depuis deux mille ans – en prônant, pratiquant et imposant un faux œcuménisme, véritable piège du Malin qui revient à faire croire que tout se vaut : la vraie Religion et les fausses ; or, ce prétendu œcuménisme (qui m’attire du reste le mépris croissant des fausses religions : beau résultat parmi d’autres !) dépouille évidemment ladite Religion de tout son crédit auprès des fidèles comme des âmes qui auraient pu s’y convertir, mais qui sont désormais fortement incitées à continuer de chercher d’impossibles “voies de salut” dans leurs cultes hérétiques, schismatiques, païens ou sataniques habituels, tandis que les ex-fidèles – complètement désorientés – perdent la Foi en tout ou partie et deviennent indifférents, quand ils ne se laissent pas coopter par des sectes religieuses ou antireligieuses, ayant pignon sur rue ou non.
VIII Je me repens, dans le même ordre d’idées, d’avoir organisé à Assise, puis un peu partout en souvenir de ce happening démentiel, de véritables pandémoniums des fausses religions, mises sur le même pied que la vraie. Je me repens de n’avoir rien voulu comprendre aux avertissements du Ciel lorsque, onze ans jour pour jour après ce premier et gigantesque scandale, Assise a été frappée par un tremblement de terre dévastateur qui – entre autres signes sans équivoque – devait causer la destruction du maître-autel de la cathédrale, sur le tabernacle duquel on avait obligeamment prié les bouddhistes de poser leur idole, tandis que sous ce même autel, dans la crypte, la châsse contenant les reliques de saint François demeurait intacte. Je me repens d’avoir réédité le même exploit “œcuménique” dans le sanctuaire marial de Fatima ou, grâce à mes soins empressés, une idole hindoue a été adorée dans la chapelle des apparitions.
IX Je me repens d’avoir cherché à faire croire que les “avancées conciliaires” (par exemple, l’“abolition” du démon et du péché originel et actuel) étaient irréversibles, comme si quelques dizaines d’années de tragiques errances rappelant la folie arienne pouvaient gommer dix-neuf siècles de saint et patient labeur au service de cette Foi, de cette Espérance et de cette Charité qu’a prêchées Celui dont le Nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés.
X Je me repens d’avoir gaspillé en des JMJ purement médiatiques et ostentatoires – destinées à prouver la vigueur de la Foi des jeunes, mais ayant au contraire crûment mis à nu la désolante ignorance des intéressés en matière de religion – la soif d’absolu d’une jeunesse en friche qui, lorsqu’elle parvient à échapper au bourrage de crâne ambiant, constate l’inanité du Novus Ordo Missae et se dirige de plus en plus vers le catholicisme de Tradition.
XI Je me repens d’avoir tout mis en œuvre afin de diviser le mouvement traditionaliste, d’abord en tirant prétexte des sacres de 1988 pour terroriser une partie des “tradis” et les pousser à quitter la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (je leur avais fait miroiter un leurre en forme d’indult), ensuite en laminant la Fraternité Saint-Pierre – produit pourtant bien docile de cette scission – par des grenouillages indignes, enfin en essayant de provoquer le même genre d’éclatement au sein du noyau organisé de la résistance catholique, la Fraternité Saint-Pie X, œuvre de Mgr Marcel Lefebvre, à laquelle j’ai proposé, selon ma bonne habitude, des “discussions”. Je me repens d’avoir agi, ce faisant, sous l’inspiration de celui dont le nom signifie “diviseur”.
XII Je me repens d’avoir déboussolé un peu plus encore les fidèles en pratiquant la “repentance” à tort et à travers, autrement dit en battant ma coulpe sur la poitrine des saints papes qui se sont succédé au cours des siècles, et cela pour des fautes imaginaires : avoir évangélisé les païens en renversant leurs idoles selon les instructions du Divin Maître, redressé les hérésies en les combattant résolument lorsqu’elles prétendaient s’imposer par les armes, rouvert les routes de Jérusalem aux pèlerins après des siècles pendant lesquels l’islam prédateur les avait impunément tués, rançonnés ou réduits en esclavage, voire – comme le Vénérable Pape Pie XII – sauvé des milliers de juifs de l’extermination, pour se faire accuser longtemps après de s’être désintéressé de leur sort et même d’avoir collaboré avec les nazis, sans que je réagisse avec toute la fermeté voulue contre d’aussi nauséeuses calomnies, le pontife en question présentant à mes yeux la tare manifeste d’avoir été le dernier pape pré-conciliaire, autant dire le dernier pape incontestablement catholique en dépit de ses faiblesses.
XIII Je me repens d’avoir accéléré ma fuite en avant vers le précipice à mesure que s’affirmait mon cuisant échec. L’arbre se juge à ses fruits, et les miens – tout colorés et appétissants qu’ils peuvent être à la vue de certains – se sont révélés secs, amers, gâtés ou moisis à la dégustation de tous ceux qui conservent tant soit peu de palais. Ainsi, je me repens d’avoir provoqué la désaffection des églises, monastères et séminaires et d’avoir tendu, devant ce véritable désastre, l’écran de fumée d’une prétendue “nouvelle Pentecôte” pour tenter de faire oublier les déclarations de Paul VI lui-même déplorant que les « fumées de Satan » se fussent introduites dans l’Église.
XIV Je me repens d’avoir réservé un enterrement de première classe au miracle comme aux révélations de Fatima, et notamment d’avoir menti au moins par omission sur le troisième secret (qui m’est archi-défavorable : cela, du moins, est un secret de Polichinelle) tout en ne m’opposant pas aux “apparitions mariales” de Medjugorje, qui ne sauraient venir du Ciel tant les messages de la “Gospa” sont répétitifs, lénifiants, inconsistants… conciliaires en quelque sorte, tant elles attirent les “charismatiques” comme les sanies attirent les mouches, tant les voyants et leurs “sponsors” présentent une sainteté pour le moins douteuse. Je me repens donc, d’une part d’avoir censuré la Très Sainte Vierge Marie, d’autre part d’avoir prétendu reconnaître sa parole dans une véritable bouillie pour les chats… tout en continuant d’ignorer avec une pertinacité infernale les avertissements très clairs qu’elle a donnés à La Salette en 1846 et qui annonçaient mes ignominies actuelles.
XV Je me repens d’avoir mis le Saint Linceul de Turin sous l’éteignoir depuis sa prétendue datation au carbone 14 de 1988, alors que j’ai appris depuis – en toute certitude – que celle-ci n’était qu’une grossière imposture (dans mon idée, les ostensions de 1998 et 2000 devaient être les dernières, si possible). Il est vrai que je n’ai pas tardé à me coucher devant la fausse science et ses diktats antichrétiens, par exemple les fariboles évolutionnistes que Jean Rostand – leur tenant athée – avait eu le courage quelque peu schizophrène de dénoncer en écrivant que l’“Évolution” était « un conte de fées pour grandes personnes ». Je me repens d’avoir vu en fait dans le Saint Linceul, comme dans son message miraculeux et sans ambiguïté, un obstacle massif à ma seule véritable obsession : l’extension de l’“œcuménisme” à tout et n’importe quoi. Aux « extra-terrestres » aussi, depuis peu !…
XVI Je me repens d’avoir contribué – notamment par cet œcuménisme dévoyé – à ériger le trône de l’Antéchrist, dont le règne passera par l’instauration d’une religion mondiale n’ayant évidemment rien à voir avec la Religion Catholique et ne pouvant déboucher que sur la fin des temps annoncée par saint Jean dans son Apocalypse, point d’orgue de la Révélation. Les précurseurs de l’“homme d’iniquité” auront été nombreux en mon sein…
XVII Je me repens d’avoir entraîné, par ces multiples et criminels errements, la chute en enfer d’un grand nombre d’âmes, et je sais qu’il m’en sera demandé raison au Jugement Dernier, dont j’attends le Jour en tremblant.
XVIII Je me repens de ne pouvoir me repentir de tous mes méfaits et manquements tant ils ont été nombreux et tant leur seule évocation m’épouvanterait aujourd’hui.
XIX Je me repens, pour l’essentiel, d’avoir sombré dans le schisme et l’hérésie en me séparant du Catholicisme de toujours et d’avoir sévi jusqu’en cet instant béni où, avec la plus vive et la plus sincère contrition, ainsi que le fervent espoir de voir le Juge Suprême pardonner à mes membres, j’ai l’indicible soulagement de me réintégrer enfin à l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, seule porteuse du message de Vérité de Notre Seigneur Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes de bonne volonté, à laquelle je restitue humblement les clefs de saint Pierre dont j’ai usurpé la garde pendant un demi-siècle environ.
XX Je me repens. Je me repens. Je me repens… Je Me Repens !!…
François Thouvenin
Et les successeurs continuent…
FSSPX-ROME : le NON POSSUMUS de l’abbé Ernesto Javier CARDOZO
L’abbé ERNESTO JAVIER CARDOZO (FSSPX) s’est opposé à tout accord avec la Rome moderniste dès le mois d’avril et après la Lettre des trois évêques de la Fraternité à Mgr Fellay, il a publié une Lettre Ouverte de soutien aux trois évêques. Depuis, il a été persécuté est vit en exil de la FSSPX !
L’abbé Joseph Pfeiffer déclara dans son sermon capital de la Pentecôte 2012 :
Nous vous avons traduit sa Lettre Ouverte du 13 mai 2012 — 95e anniversaire de la 1ère apparition de Notre-Dame à Fatima — ainsi qu’une seconde L.O. récente du 21 juin 2012.
Bien sûr l’abbé Cardozo, lui aussi, comme ses confrères les abbés Chazal, Pfeiffer, Koller (les derniers dont nous vous avons rendu compte) mais aussi les abbés Grosso, Méramo, Cériani, Soliman, Turco, etc. (tous opposés à la dérive de la néo-Fraternité), présente les erreurs inhérentes à la FSSPX, maintes fois répétés ici même ou chez nos confrères antilibéraux — à savoir : les erreurs, habituelles à la FSSPX, concernant le Magistère de l’Église, la juridiction universelle du pape, l’anti-“sédévacantisme”, la confusion entre l’église Conciliaire et l’Église catholique, la non connaissance du problème de l’invalidité des nouveaux rites conciliaire depuis Pontificalis Romani…
Ici, chez l’abbé Cardozo, l’espoir exprimé in fine de voir le “Pape” et la Rome actuels se convertir, quelle illusion résiduelle !
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+ N. Fribourg, 13.05.2012. 95e anniversaire de la 1ère apparition de Notre-Dame à Fatima
Lettre ouverte de l’abbé Ernesto Cardozo
Dimanche 13 mai 2012
Lettre ouverte à mes confrères prêtres, aux fidèles et à mes amis
Après avoir lu la lettre des trois évêques de la Fraternité adressée à la Maison Généralice et la réponse de cette dernière, signée de Mgr Fellay et de ses assistants (qui en tiennent plus ou moins pour les erreurs exprimées en son temps par Dom Gérard, l’abbé Rifan et l’abbé Muñoz), il ne me reste plus qu’à manifester :
1. notre totale adhésion à la Fraternité Saint-Pie X et à son fondateur, ainsi que – par conséquent – mon appui absolu aux trois évêques restés fidèles à l’œuvre de Mgr Lefebvre et en lesquels je place mon obédience.
2. ma non-reconnaissance de l’autorité de Mgr Fellay – étant donné sa pertinacité et son éloignement d’avec les principes du fondateur –, ainsi que de l’autorité de toute personne qui, quelle que soit sa charge, partage leur volonté de ralliement à Rome ; en outre, la répulsion que m’inspire la position de cet évêque, fondée sur ses opinions et politiques totalement étrangères au si-si, no-no de l’Évangile et à toutes les fondations jetées par Mgr Lefebvre [i] ;
3. notre rejet absolu, également, de tout accord avec la Rome moderniste vers lequel cet évêque, Mgr Fellay, nous entraîne sans vergogne en une opération suicidaire, faisant fi ainsi des conseils :
a. du fondateur ;
b. de ses trois frères dans l’épiscopat ;
c. des prêtres éminents qui, tout au long de ces dernières années, lui ont exposé les raisons militant contre toute recherche de communion avec une église qui se qualifie elle-même de post-conciliaire, qui n’est pas catholique et qui est ennemie de Notre-Seigneur comme de Son Règne universel ; depuis lors, ces prêtres ont été expulsés de la Fraternité ou l’ont quittée pour ne pas finir dans la situation lamentable où nous nous trouvons à l’heure actuelle ;
4. c’est pourquoi j’en appelle aux trois évêques fidèles afin que – titulaires de l’autorité que Mgr Lefebvre leur a conférée à cette fin – ils prennent les rênes de la Fraternité dans le but d’éviter son démantèlement ainsi que la dispersion de ses prêtres et de ses fidèles.
5. j’incite les membres et les fidèles qui conservent un minimum de loyauté, de fidélité et d’obédience envers le fondateur, à appuyer clairement et concrètement nos trois évêques loyaux, en retirant tout appui aux suiveurs obséquieux de ceux qui, par leur consentement, leur collaboration ou leur silence, ont rendu possible l’état de choses conduisant actuellement la Fraternité à une division irrémédiable.
Étant donné notre statut de confirmés, c’est-à-dire de soldats du Christ-Roi, étant donné aussi le serment antimoderniste que nous avons prêté avant notre ordination, et pour ne pas sombrer dans le parjure et l’apostasie, je nous exhorte tous à opter clairement pour le camp de la Tradition, à appuyer de toutes nos forces la défense de la Fraternité, cette chaloupe sûre au sein de laquelle, jusqu’ici, nous avons atteint tant d’objectifs et avons survécu à l’apostasie de notre époque, dans l’attente d’une véritable et entière conversion du Pape et de Rome à la Rome éternelle ((Ndlr : Ici l’abbé Cardozo déraille complétement ! L’église Conciliaire n’étant pas l’Église catholique, leur “papes” – depuis le 28 octobre 1958 – sont des antipapes de l’Église et il ne peut pas y avoir de conversion “du Pape” !)). Confiants dans la consécration qui fut faite de notre famille religieuse au Cœur Immaculé de Marie, luttons avec elle et pour elle jusqu’au bout. Amen
Abbé E.J.J. Cardozo
[i] Dans une déclaration faite vendredi dernier pour l’agence américaine Catholic News Service depuis la Maison Généralice de Menzingen (Suisse), Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), a reconnu les divergences existant au sein de sa Congrégation quant à un éventuel accord avec le Saint-Siège : « Je ne puis exclure la possibilité d’une rupture », a-t-il affirmé. Mgr Fellay a expliqué à CNS qu’à son avis, l’initiative du Saint-Père était authentique, car elle vient vraiment de lui : « Il ne semble y avoir aucun piège » (sic !). Concernant cette initiative de Benoît XVI, la position de Fellay est très nette : « Personnellement, j’aurais aimé attendre encore un peu pour voir les choses plus clairement, mais il est assez évident que le Saint-Père veut que cela arrive maintenant. Cependant, nous ne sommes pas les seuls à défendre la foi : le Pape lui-même s’y emploie » (sic !).
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Voici maintenant la seconde Lettre du 21 juin :
Lettre ouverte aux prêtres et aux fidèles d’Amérique du Sud
de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Jeudi 21 juin 2012
On parle beaucoup de la crise gravissime que traverse la congrégation fondée par Mgr Lefebvre, mais on ne fait rien de concret ou presque pour s’attaquer à l’origine du désordre actuel dont nous souffrons, origine qui n’est autre que Mgr Fellay et ses assistants.
C’est pourquoi je préconise le lancement d’une campagne de signatures dans ce continent comme dans les autres, pour leur demander d’abandonner leur charge en raison de leur désobéissance au fondateur, de leur immoralité et de leur abus d’autorité.
Que le prochain chapitre soit consacré uniquement à l’élection d’une autorité compétente ayant donné les preuves incontestables de son attachement au combat pour la Tradition.
Abbé Ernesto J.J. Cardozo
Traduction CatholicaPedia.net
Sources : http://radiocristiandad.wordpress.com/category/p-ernesto-cardozo/