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Un éclairage au sujet de la Miséricorde nouvelle
Le lecteur prendra connaissance, en fin d’article, de la “mise au point” de la Rédaction du CatholicaPedia Blog.
La nouvelle Miséricorde promue par François a pour origine celle de Jean-Paul II et de « sainte » Faustine. Par ses temps de confusion, il est bon d’en examiner les fondements :
Sœur Faustine
Contre Sœur Lucie
par frère Bruno de Jésus-Marie.
Au terme d’une enquête de plusieurs années, le Saint-Office a prononcé sa sentence le 6 mars 1959 : « Qu’il soit rendu public que la suprême sacrée congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit :
« 1. Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la divine Miséricorde dans les formes proposées par ladite sœur Faustine.
« 2. Il est requis de la prudence des évêques de faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte. »
Fausse mystique, apôtre d’une “ miséricorde ” d’illusion avant le concile Vatican II, sœur Faustine devient, après le concile Vatican II, une vraie sainte, mondialement connue, au-dessus de tout soupçon. Sœur Faustine c’est la miséricorde, et la miséricorde c’est sœur Faustine, la sainte que le cardinal Karol Wojtyła a fait sortir du shéol de l’Index (1978), et que le même, devenu le pape Jean-Paul II, a béatifiée en 1993 puis canonisée en l’an 2000.
Que s’est-il donc passé dans l’Église de Dieu pour que ses plus hautes instances doctrinales en viennent à permettre toutes les manifestations d’un culte qu’elles avaient condamné quelques années auparavant ?
Le 15 avril 1978, la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi émettait la Notification suivante :
« Cette Sacrée Congrégation, vu les nombreux documents originaux qui n’étaient pas connus en 1959, tenant compte du profond changement intervenu dans les circonstances et de l’avis de beaucoup d’évêques polonais, déclare que les prohibitions contenues dans ladite notification n’obligent plus. »
Le livre, publié par Ewa K. Czaczkowska (EKC), Sœur Faustine, biographie d’une sainte (éd. Salvator, 2014), est un ouvrage de référence : son auteur prétend faire, en quatre cents pages, toute la lumière sur sœur Faustine et l’origine de ses révélations, ainsi que sur le rôle de celui qui a contribué à les promouvoir, Karol Wojtyła, le futur pape Jean-Paul II.
Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat
Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat
Certains voudraient qu’on n’en parle pas !!! ils nous disent avoir « avancé bien souvent les multiples mises à l’index de la version du secret de La Salette » cité dans nos articles, « mise à l’index par 4 Papes successifs (dont S. Pie X, Pie XI et Pie XII) »…
Néanmoins, le Secret circula pendant plus de quarante ans avec l’accord de plusieurs papes. Documents à l’appui, Maurice CANIONI l’a expliqué dans son livre « La Femme et le Dragon ».
Et Mélanie l’a dit et répété maintes fois :
Le Secret fait partie des Paroles de la Sainte Vierge
Le Secret et le Reste n’ont pas été Inventés après coup
« Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais seulement de vous le dire »
(Cf. Texte authentique de la Mère Saint-Jean, « Les Cahiers de Cassiciacum » de l’Abbé Jacques-Marie Seuillot)
« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist… L’Église sera éclipsée… » Chose inimaginable, incroyable, ceux qui ont mission de conduire les âmes au ciel deviendront des loups déguisés en brebis. Pie IX, Léon XIII et Saint Pie X confirmeront que le Mystère d’iniquité était déjà de leur temps en cours de réalisation. Nous traversons ces heures de tragiques ténèbres…
* * *
Dans l’heure où la Sainte Église, au premières Vêpres de Notre-Dame des Sept Douleurs, demande à ses prêtres de méditer l’oracle sacré :
« Ô, Vierge de SION votre douleur est grande comme les eaux de la mer… », la Très Sainte Vierge dans l’affliction annonçait à Mélanie, Bergère de La Salette :
« Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu […]
« Malheur aux habitants de la terre […]
« Les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre […] »
Il est certain que les malédictions proférées par Notre-Dame à l’encontre d’un « clergé infidèle » et de « mauvaise vie » avaient de quoi irriter certains Princes de l’Église et certains prêtres visés dans le Secret, comme le confirme l’histoire ecclésiastique en France au XIX° siècle.
Déjà, les coupables réclamaient contre les menaces de la Mère de Dieu… et exigeaient pour se soumettre un programme de conversion plus conforme à leur état !
Dans l’histoire contemporaine des avertissements où la Prédiction Divine est manifeste, l’Apparition Prophétique de Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette en 1846, se distingue par la contestation formidable qu’elle suscita d’emblée.
Cent soixante neuf années ont passé. Les opposants les plus opiniâtres ont tout tenté pour faire obstacle à la diffusion des recommandations de notre Bonne Mère du Ciel.
Des ecclésiastiques dévoyés ont cru pouvoir faire taire la Très Sainte Vierge. Car, il s’agit bien de cela !… En 1915, en fabricant une interdiction de commenter le Secret, ils ont utilisé une propagande digne des officines maçonniques.
Aux intrigues des sectaires républicains, aux manœuvres des Carbonari secondés par plusieurs évêques gallicans, ont succédé, à la fin du XIX° siècle et dans le premier quart du XX°, les campagnes venimeuses de comploteurs mitrés, soutenues par la presse rationaliste et relayées par les conjurés modernistes et quelques antimodernistes renommés.
Un cardinal, adepte du naturalisme dans l’action politique, s’aventura même jusqu’à dénoncer dans les promesses et les bénédictions de la Reine des Prophètes « des relents » de Millénarisme…
Au seuil de ce XXI° siècle, cinquante ans après le pseudo et funeste “concile” Vatican II, la Réalisation des prédictions apocalyptiques faites à Mélanie, est avérée.
Cependant, certains prétendent toujours interdire la diffusion des recommandations expresses de la Mère du Sauveur, descendue en pleurs vers les siens pour les appeler à la Conversion.
Notre Mère de Miséricorde est venue sur terre en 1846 pour appeler les siens au combat.
« Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. »
Ce pressant appel est une mission détaillée pour « le temps des temps, la fin des fins », combat de la Lumière contre les Ténèbres. Objet du mépris du plus grand nombre, cet appel maternel est le gage d’abondantes bénédictions si nous y répondons avec la foi requise. Avec une obéissance filiale, c’est l’assurance d’un combat victorieux.
La soi-disant prédiction du Père Amorth : Nouvelles du “Père” Nicholas Gruner…
Le “Père” Nicholas Gruner, ardent propagateur des messages de Fatima, spécialement du troisième secret de Fatima et de la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, est décédé subitement (d’une crise cardiaque alors qu’il travaillait dans son bureau du Fatima Center) le 29 avril 2015. Peu de temps avant sa mort et au retour d’un séjour à Rome, il envoya, le 12 mars 2015, un dernier courrier à ses abonnés :
[…] Je reviens de Rome où je suis allé assister en février à l’installation des nouveaux cardinaux. Mais pendant que je m’y trouvais, quelque chose d’inattendu se produisit – quelque chose qui fit trembler mon âme ! – chose à laquelle je ne m’attendais pas !
J’ai parlé avec le Père Gabriel Amorth, chef exorciste de la cité du Vatican et du diocèse de Rome depuis 1986, l’exorciste le plus célèbre du monde, et ses paroles me secouèrent comme peu de choses ne l’ont jamais fait auparavant !
Le Père Amorth m’a dit que nous bénéficions encore d’un temps très court avant les châtiments annoncés par Notre Dame de Fatima. Ils commenceront à déchirer notre monde de manière que nous pouvons à peine imaginer !
Dans combien de temps : Moins de 8 mois !
Le Père Gabriel Amorth m’a dit qu’à moins que la consécration de la Russie ne soit faite – comme Notre Dame l’a demandé ! – avant fin Octobre 2015, les sombres prophéties de Fatima pourraient se produire à partir de ce moment !
Le “Père” Nicholas Gruner est un de « laïcs déguisés en prêtres » qui ayant été « ordonné » dans le nouveau rite selon la réforme de Pontificalis Romani du 18 juin 1968 et qui se croyant « prêtre » a toujours trompé ses « fidèles’…
Nicholas Gruner (4 Mai 1942 – 29 Avril 2015), fondateur et Directeur de la Croisade Internationale du Rosaire de Fatima, avait 73 ans ; il était né à Montréal, Canada. Bachelier de l’université de McGill, il a fait ses études de docteur de la théologie à l’Université Pontificale de St.Thomas Aquinas à Rome (l’Angelicum) où il a obtenu une licence en Théologie Sacrée (S T L) avec mention honorable. Il a été « ordonné » par Mgr Pasquale Venezia (vrai évêque de l’Église catholique ayant apostasié lors du conciliabule Vatican d’Eux) au sanctuaire de Notre Dame de Bon Conseil à Frigento en Italie en août 1976.
Abbé BASILIO MÉRAMO : RÉPONSE AU SUJET DE LA PROPHÉTIE DU PÈRE PEL
Abbé Basilio Méramo :
Réponse au Sujet de la Prophétie du Père Pel
Nous nous référons au dernier commentaire ELEISON de Mgr Williamson, en date du 27 septembre 2014.
Il est très fréquent de mal interpréter par méconnaissance ou mauvaise vision, tel un nain qui voit et juge tout depuis sa petite taille, à moins d’être juché sur les épaules d’un géant et de voir ainsi mieux que ce dernier.
Aussi faut-il avoir l’humilité de Zachée (qui était de petite taille) et grimper sur un sycomore afin de voir venir d’en haut Notre Seigneur Jésus-Christ.
On confond normalement (ou plutôt anormalement) la fin des derniers temps apocalyptiques et la fin du monde (c’est-à-dire la fin de tous les temps).
Schismatiques un jour, schismatiques toujours !
Schismatiques un jour, schismatiques toujours !!!
Après la promotion des “bouquets” de Mgr Fellay, l’Abbé de Cacqueray se lance dans celle des images pieuses !!! « Commandez ! Commandez ! » semble être le nouveau cri de ralliement du traditionalisme bon chic bon genre !!!
S’adressant aux « amis et bienfaiteurs », notre Abbé à particule nous délivre un beau, long et émouvant message, soucieux qu’il est de « remonter à la racine du mal », dès fois qu’il y ait certains fidèles qui depuis un demi-siècle n’aient pas encore compris la gravité des enjeux !
Il est vrai que notre aristocrate ensoutané a un talent certain de narrateur et sa prose élégante est dans l’ensemble plutôt séduisante, mettant habilement l’accent sur les tares essentielles et les plus criantes de la secte moderniste sans toutefois jamais s’interroger sur les attitudes historiques du traditionalisme…
L’Abbé Régis de C. va même jusqu’à inventer deux nouveaux concepts : celui du bâillonnement, prix à payer pour ceux qui choisissent la « régularisation » (étrange que ce mot ! l’Abbé aurait pu être encore plus clair et parler de « ralliement »…mais cela doit lui rappeler trop de mauvais souvenirs du passé !)… et le concept de « l’apparente irrégularité » (= demeurer comme nous sommes !) qui n’est pas moins que le cache-misère des éternels désobéissants à l’autorité reconnue à reculons par eux-mêmes et ce qui les place par le fait même dans le camp des schismatiques dominateurs et fiers de désobéir…. !
Le refus d’ « être coiffés par le carcan de l’appareil conciliaire » en dit long sur l’état d’esprit de l’Abbé face à ces soi-disantes institutions « catholiques ». Il ne va pas quand même jusqu’à nous dire « Ni Dieu ni Maître », mais c’est tout comme ! Ses constats sont accablants…mais ne débouchent sur aucune conclusion véritablement catholique. Il préfère en appeler une fois encore au pathos des fidèles, les appâter avec une image pieuse et les inciter à en « inonder la terre » pour mieux faire oublier sans doute que le premier hommage à rendre à Notre-Dame c’est précisément d’écouter ce qu’elle nous dit à Fatima (et ailleurs) et de ne pas confondre une misérable secte avec la Sainte Église de Son Fils !
« Nouvelle doctrine (…) qui s’oppose à la Vérité révélée… » nous dit l’Abbé, rien de moins chers lecteurs…. !
Qu’y a-t-il de plus grave que de s’opposer au Dieu Vivant ?
Le prêtre qui proclame que quelque chose de nouveau s’oppose à la Vérité révélé est un traître à sa mission sacerdotale s’il ne profère pas à l’instant même le « nullam partem » absolu que requiert cette abominable opposition ! Aucune image pieuse ne lui dictera cette conduite à tenir, s’il ne laisse l’Esprit Saint agir, par la grâce sanctifiante, dans son âme.
Je suggère à l’Abbé une recette susceptible de relancer à travers le monde entier l’activité missionnaire dont il déplore tant, et à juste titre, la ruine profonde de son esprit : qu’il aille enseigner à toutes les nations ce qu’est réellement l’Église Catholique et à quel point elle est nullement conforme à la caricature conciliaire qu’on nous présente depuis un demi-siècle. Certes, il y laissera, ainsi que l’immense majorité de ses confrères, sa vie biologique terrestre dans les supplices du martyr ou de l’assassinat, mais il aura véritablement semé les germes des futurs saints catholiques de la fin des temps…
Mais tous les espoirs sont permis puisque notre Abbé va rentrer en religion dès le mois de septembre……..
Pardonnez-moi, chers lecteurs, je viens de me réveiller….j’ai dû faire un cauchemar !…
Pierre LEGRAND.
Abbé R. de Cacqueray, fsspx – Lettre aux amis et bienfaiteurs n° 82 – 20 mai 2014 (les mises en gras sont de nous !)
Face à cette nouvelle doctrine qui continue à ruiner la religion,
demeurons fermes dans la Foi, abbé R. de Cacqueray
Lettre aux amis et bienfaiteurs n° 82 de mai 2014
Pour Bergoglio Dieu n’est pas CATHOLIQUE ! …alors nous, que sommes nous ?
Le quotidien italien (gauchiste) « La Repubblica » a publié mardi 1er octobre un long entretien de son fondateur, Eugenio Scalfari, avec le pape (antipape) argentin…
Le journal progressiste conciliaire « La Croix » rapporte l’événement :
« Je me sens à l’aise en écoutant vos questions et en cherchant avec vous les chemins le long desquels nous pouvons, peut-être, commencer à faire un bout de route ensemble », avait écrit papeFrançois dans une lettre à Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica , publiée le 11 septembre dernier dans les colonnes du quotidien italien de gauche, en réponse aux éditoriaux de cet intellectuel athée.
Le pape a poursuivi ce « bout de route » en recevant mardi 24 septembre Eugenio Scalfari dans sa résidence de Sainte-Marthe au Vatican pour un long entretien publié mardi 1er octobre en Une de La Repubblica .
…et ne trouve rien d’anormal quand Bergo(go)glio déclare :
« Pas un Dieu catholique »
Dans cet entretien-fleuve, qui rappelle celui récemment donné aux revues jésuites, papeFrançois évoque aussi les grands saints qui l’inspirent – saint François d’Assise et saint Augustin –, il reparle de sa jeunesse et de ce qu’il a ressenti lors de son élection comme pape (antipape), entre autres. Il confesse enfin croire en Dieu, « non en un Dieu catholique – il n’existe pas un Dieu catholique, il existe Dieu ».
Les deux hommes devraient continuer leur « bout de route » ensemble puisqu’à la fin de leur conversation, le pape indique qu’ils parleront la prochaine fois « du rôle des femmes dans l’Église », répétant que l’Église est un mot « féminin ». (Ça La Croix conciliaire progressiste aime bien ! — plus que tout…le « rôle des femmes dans l’Église »)
Sébastien Maillard (à Rome)
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Extrait de « l’interview croisé » Scalfari-Bergo(go)glio :
Bergo(go)glio : « … À mon tour, maintenant, de vous poser une question : vous, laïc, qui ne croyez pas en Dieu, en quoi croyez-vous ? Vous êtes un écrivain et un penseur. Vous croyez sûrement en quelque chose, vous avez sûrement des valeurs dominantes. Ne me répondez pas par des mots comme honnêteté, recherche, vision du bien commun, qui sont autant de principes et de valeurs essentiels. Non ce n’est pas le sens de ma question. Je vous demande ce que vous pensez de l’essence du monde, ou plutôt, de l’univers. Vous vous êtes sans doute demandé, comme tout le monde, qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons. Un enfant se pose déjà ces questions. Et vous ? »
Scalfari : Je vous suis reconnaissant de m’avoir posé la question. Voici ma réponse : je crois dans l’Être, c’est-à-dire le tissu d’où jaillissent les formes, les Entités.
« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique (!!!!), car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur (? Grand Maître de l’Univers ??? franc-Mac le père François ???). Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »
Nous sommes éloignés dans les pensées, mais semblables en tant que personnes, animées inconsciemment de nos instincts qui se transforment en pulsions, en sentiments, en volonté, en pensée et en raison. En cela, nous sommes semblables.
« Mais ce que vous appelez l’Être, pouvez-vous me dire comment vous le définissez en pensée ? »
L’Être est un tissu d’énergie. Énergie chaotique mais indestructible et dans un état de chaos perpétuel. De cette énergie émergent les formes quand l’énergie arrive au point d’explosion. Les formes ont leurs propres lois, leurs champs magnétiques, leurs éléments chimiques, qui se combinent de manière aléatoire, évoluent et enfin s’éteignent mais leur énergie ne disparaît pas. L’homme est probablement le seul animal doué d’une pensée, du moins sur notre planète et dans notre système solaire. J’ai dit qu’il est animé d’instincts et de désirs mais j’ajoute qu’il porte en lui une résonance, un écho, une vocation de chaos.
« Bien. Je ne vous invitais pas à résumer votre philosophie et ce que vous m’avez dit me suffit. J’observe pour ma part que Dieu est lumière qui illumine les ténèbres même s’il ne les dissipe pas, et qu’une étincelle de cette lumière divine est au-dedans de chacun d’entre nous. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme d’autres, s’éteindra mais la lumière de Dieu, elle, ne s’éteindra pas, qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous. »
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Vous pouvez télécharger l’article complet de « La Repubblica » ou le lire en ligne à la source ci-dessous :
Le “Pape” à Scalfari : « Ainsi je changerai l’Église »
EXCLUSIF Dans Repubblica, le dialogue avec François : « Repartir du Concile, s’ouvrir à la culture moderne ». L’entretien au Vatican après la lettre de Bergoglio à Repubblica : « Essayer de vous convertir ? Le prosélytisme est une pompeuse absurdité. Il faut se connaître et s’écouter les uns les autres » par EUGENIO SCALFARI :
Traduzione di Isabelle Marbot-Bianchini
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Pour l’anecdote : Radio Vatican a censuré l’interview et supprimé un passage hallucinant de papeFrançois dans son compte rendu :
On peut lire ici le long compte-rendu signé Radio Vatican de cette interview : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-sa-vision-de-leglise-et-du-monde
Radio Vatican a censuré ce passage hallucinant de l’antipape François Ier :
Votre Sainteté, existe-t-il une vision unique du Bien ? Et qui en décide ?
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. »
Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée. La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience. A mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
Autre … de Bergo(go)glio… mais il n’en est pas à une près !
Le prosélytisme est « une bêtise magistrale » ou « une pompeuse absurdité« (!!! « Allez donc, enseignez toutes les nations… » [Mat.28:19] a dit Notre Seigneur à Ses Apôtres…mais ça c’était avant… C’était pour l’Église catholique…)
Et d’aucuns persistent encore à soutenir qu’il ne peut y avoir deux églises… Une Église catholique et une église Conciliaire !!! comme le pitre Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), alias Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny…qui n’a rien compris à l’éclipse de l’Église dénoncée par Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette.
Si vous affirmez qu’il y a deux Églises distinctes et séparées : l’une catholique, l’autre conciliaire, que l’une a été fondée par le Christ, ayant pour pasteur les papes jusqu’au Concile, que l’autre est une invention née du Concile, se pose alors la grave conclusion : le pape actuel ne serait que le chef de la seconde Église, que certains qualifient de « secte conciliaire » dont le souverain pontife serait alors le gourou… Et l’Église catholique dans tout cela ? Son pasteur légitime ne serait donc plus le pape ? On est non seulement dans le sédévacantisme mais en affirmant que l’Église n’a plus de tête, plus de réalité, ou une réalité plus ou moins diffuse, on est presque dans « l’ecclesiovacantisme ».
(…)
Nous ne pouvons donc pas concevoir deux entités parfaitement distinctes, bien individuées et identifiables, mais plutôt un être moral unique, le seul réel, l’Église catholique, mais empoisonné aujourd’hui par un esprit étranger et ennemi qui tend à le corrompre et à le détruire.
De fait ni la Rome moderniste, ni l’Église conciliaire n’ont un être distinct et séparé de celui de la Rome éternelle et de l’Église catholique. Elles ne peuvent en avoir, comme le mal ne peut exister qu’en empruntant son être au bien qu’il veut détruire, et qu’il ne peut détruire sans se détruire lui même…
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=732429
(Nous y reviendrons…)
Mise à jour
Pour désamorcer le début de scandale qu’a provoqué l’interview-dialogue avec François…et les propos « hasardeux » (volontairement…comme des ballons d’essais ???) de celui-ci, embarrassé, le Vatican (d’Eux…faux-jetons !!!) a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication.
La vraie fausse interview du pape François
(tu parle !)
C’est Jean-Marie Guénois qui le dit :
« Formules chocs, dialogue très vivace, entre le pape François et Eugenio Scalfari, 89 ans, laïque et anticlérical affiché, fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, l’«interview» publiée sur trois pages, mardi 1er octobre, a fait sensation. Petit florilège de citations attribuées au Pape : « Dieu n’est pas catholique » ; « les chefs de l’Église ont souvent été narcissiques » ; « quand je me trouve confronté à un clérical, je deviens soudainement anticlérical » ; « la vision vaticano-centriste (de la curie, NDLR) néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer » ; « les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis ce temps il a été fait assez peu dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Devant la verdeur du texte, un doute s’est installé, mercredi, à Rome (plus menteurs qu’Eux, tu meurs) sur les conditions de recueil de cette interview. Embarrassé, le Vatican a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication. Que le texte n’avait « pas été revu par le Pape ». Que « sans être une encyclique » « la substance de l’entretien » y était mais que le document n’avait « pas d’autorité » particulière. Le Figaro a interrogé Eugenio Scalfari sur les conditions de recueil de cet entretien. Celui-ci a confirmé jeudi que « l’interview n’a pas été enregistrée et qu’aucune note n’a été prise » mais que le texte, affirme-t-il, a été « approuvé » par le Pape « avant publication ». Un texte, donc, intéressant mais à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. »
Et Le Monde précise :
« sur la forme, l’exercice a frisé l’amateurisme : le pape n’a pas demandé à relire la retranscription de la conversation qu’il a eue avec le directeur de la Repubblica, a reconnu mercredi le porte-parole du Vatican. L’un des plus sérieux vaticanistes italiens y a relevé des incohérences, notamment la description d’une scène, lors du conclave, sur un balcon… qui n’existe pas. Un détail fâcheux qui pose plus largement le contrôle de la parole papale. »
Michel Janva du Salon Beige