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COMPRENDRE L’AGONIE de L’ÉGLISE

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COMPRENDRE L’AGONIE de L’ÉGLISE

 

 

Christus Novum Instituit Pascha se Ipsum Immolandum ab Ecclesia (Concile de Trente, Session XXIII, ch. I)

 

 

Ab Ecclesia. Par et dans l’intimation de l’Église. Car la Messe est le Sacrifice de l’Église, comme la Croix est celui de Jésus. Le Sacrifice de Jésus est, en même temps, dans la Messe, celui de l’Église, par conformation à son Chef, meurt pour ressusciter, il faut, pour comprendre ce qui se passe actuellement pour la Messe, considérer le Mystère du Sacrifice de Jésus en l’instant où Jésus est mort.

Christus Seipsum obtulit. Jésus s’offre Lui-même. C’est la marque propre de son Sacrifice, dans la Messe comme dans la Croix. La Messe est le Sacrifice de Jésus, et le Sacrifice de l’Église. La Messe en tant qu’elle est le Sacrifice de l’Église, est ab Ecclesia, en l’acte même où elle renouvelle sacramentellement l’acte du Christ s’offrant Lui-même a Seipso. C’est la même mission, la même intimation, qui issue du Christ se prolonge jusqu’à la fin du temps : a Seipso, ab Ecclesia. Le Mystère de la Messe qui demeure ab Ecclesia, au temps où l’Église paraît mourir, est substantiellement le Mystère du Sacrifice que le Christ consomme a Seipso en l’instant même de l’« In manus tuas … »

Il s’agit bien d’un Mystère. La structure, cependant, en est familière. La perte de conscience qui accompagne graduellement un évanouissement rend manifeste que l’on n’a pas prise sur le dernier instant. Cet instant semble se rapprocher inexorablement, mais on n’a pas prise sur lui, car on ne peut en avoir conscience comme dernier instant. Comment, dès lors, Jésus a-t-Il pu S’offrir Lui-même Seipso. Jusqu’au bout, jusqu’à l’instant où, même par la partie inférieure de l’âme, Il est devenu Voyant ? Comment a-t-Il pu consommer l’Oblation a Seipso, même par ce vouloir plénièrement humain que dominait cependant l’immanence de la mort ?

C’est en Marie que ce Mystère se réalise. « Admirabile Commercium » … non entre Nature divine et nature humaine, mais entre la Personne du Verbe incarné et la personne de Sa Mère, Marie, parce qu’Elle n’est pas morte, a vécu l’achèvement de Sa durée terrestre, dans Son premier et unique instant d’Éternité. Marie a vécu d’une manière pleinement humaine ce dont Jésus fut privé par l’épreuve de la mort : avoir prise sur l’achèvement d’une durée qui finit avec la vie. Marie a reçu gratuitement, en l’acte de l’assomption, cela même à quoi Elle s’était disposée en le communiquant à Jésus, lors de l’ultime dans l’Oblation. Jésus, à Cana, a voulu recevoir de Marie l’achèvement du Vouloir qu’Il Lui communiquait, en ce qui concerne l’Heure qui déjà était celle de l’Oblation. Jésus, en accomplissant ce « premier signe » qui rayonnait de Gloire et introduisait la Croix, aurait pu disposer de tout sans Marie. Mais Jésus, en Sa Sagesse, fixait définitivement les normes du rapport que soutient le Chef de l’Église, Celle qui est la Mère de l’Église en étant sa propre Mère.

Économie de partage qui fut un luxe de l’Amour à l’aube glorieuse de la Passion, économie de partage grâce à laquelle Jésus possède ce dont l’eussent humainement privé les lois de nature, en l’ultime achèvement de l’Immolation. C’est dans l’acte de Marie, qui est Sien comme Marie est Sienne, que Jésus réalise plénièrement et humainement que Son propre Sacrifice soit a Seipso jusqu’en l’ultime achèvement. C’est bien l’économie fixée définitivement à Cana, et qui tout simplement manifeste dans l’ordre psychologique l’ontologie de l’Incarnation. Jésus reçoit de Marie humainement ce qu’Il lui communique divinement. Jésus manifeste gracieusement à Cana l’inexorable Nécessité qu’Il veut pâtir en S’incarnant. Le Verbe Incréé, originellement, ne pourrait, sans Marie, subsister humainement a Seipso. Le Verbe incarné, ultimement, ne pourrait, sans Marie, s’immoler, humainement, a Seipso. Comme les choses procèdent, ainsi elles font retour ; l’alpha est l’omega, in mensura, in numero, in pondere.

Le Sceau de la Sagesse est imprimé dans le Principe même de l’Incarnation rédemptrice. Le Verbe incarné rédempteur s’achève en vertu de Marie et en Marie, comme Il procède humainement en vertu de Marie et en Marie, immuablement toute relative à Lui.

 

Lors donc que Jésus prononce humainement « In manus tuas… », commence le plus profond Mystère que Jésus transfert humainement à sa Mère, parce que le Verbe Incréé l’a de toute éternité inscrit en Son Épouse bien aimée, Celle qui est la première de l’ordre créé. C’est en vertu de Marie et en Marie que se consomme ultimement, d’une manière parfaite humainement, le « a Seipso » qui constitue le cachet propre de l’Oblation accomplie par le Verbe Incarné expirant humainement, sans encore être humainement investi d’Éternité. Seipsum a Seipso obtulit. Seipsum, per Ipsam et cum Ipsa et in Ipsa ultime obtulit. L’« In manus tuas » s’achève sur terre dans la Compassion de douleur : In Corde Matris. Et, ainsi achevé au regard à la durée créée, il s’achève au Ciel, en y devenant Éternité, dans la Compassion de Gloire : Sedet a dexteram Patris.

Jésus expire… C’est cependant jusqu’au bout qu’Il consomme, même humainement, Son Sacrifice a Seipso. Et c’est par Marie, avec Marie, en Marie.

Ce qui est vrai de Jésus, en vertu de la Mère de Jésus, est vrai de l’Église en vertu de la Mère de l’Église. C’est le même Mystère, puisque l’Église c’est Jésus manifesté, puisque Marie est Mère de l’Église non parce qu’Elle y est première mais parce qu’Elle est Mère de Jésus ; puisque le Sacrifice de l’Église c’est le Sacrifice de Jésus, puisque l’agonie de l’Église en est la conformation à l’agonie de Jésus. La Messe demeure, comme il se doit, ab Ecclesia dans l’Église qui agonise, comme le Sacrifice de Jésus demeure a Seipso ultimement au temps où Jésus expira. Cela est possible, cela est certain ; car c’est le même Mystère. Jésus expirant, S’offre Lui-même a Seipso en Marie Sa Mère ; l’Église, agonisant, impère la Messe ab Ecclesia en Marie Sa Mère. Elle, la Vierge immortelle et la Mère « inviolée », opère qu’au temps de l’ultime abandonnement, la Messe demeure ab Ecclesia, comme au temps de l’« In manus tuas » Elle opéra que le Sacrifice de Jésus demeurât a Seipso. Mais nous ne pouvons ressentir quelque chose de ce Mystère qu’en vivant dans l’abandon, l’« In manus tuas » auquel Dieu, par les circonstances, nous ramène avec autant de Rigueur que de Miséricorde.

Le Christ a institué la Pâque nouvelle ; Il en a confié la réalisation aux paroles que le prêtre prononce selon le mode intimatif et à l’intention de l’Église ab Ecclesia, dont le prêtre est le ministre en l’acte même du Sacrifice. Le signe crucial de l’agonie, pour l’Église militante qui par nature est visible, c’est qu’il n’est pas actuellement possible d’y personnifier d’une manière visible le ab Ecclesia qui intime au nom de l’Église le Sacrifice de l’Église. Car il reviendrait en droit au « cardinal Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , supposé qu’il soit « una cum Ecclesia », d’être, en l’acte même de sa propre célébration, la norme vivante et l’intimation active de la célébration du Sacrifice dans toute l’Église. Mais étant donné que le « cardinal Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) célèbre une dite n.m. qui est incompatible avec chacune des notes de l’Église, il est impossible qu’il soit « una cum Ecclesia » en l’acte du Sacrifice qui est celui de l’Église. Le Sacrifice de l’Église militante, laquelle fut fondée par le Christ comme société visible, ne peut donc plus être signifié et normé et intimé comme étant ab Ecclesia par et dans une personne visible. L’Église militante, dont les membres ont en propre de continuer à offrir le Sacrifice, c’est-à-dire de célébrer la Messe qui est la Messe. L’Église militante perd, en la personne du Chef dont elle est privée, la maitrise de l’acte qu’elle ne laisse pas d’exercer.

Nombreux sont les symptômes que l’Église est en agonie. Cependant, les symptômes ne sont pas, en général, ce en quoi consiste la maladie. Ce en quoi consiste, en vérité, l’état de mort pour l’Église « occupée », c’est ce selon quoi elle se trouve providentiellement conformée à son Chef, selon l’acte-état par lequel Il rendit Sa propre Mission pour ainsi dire co-essentielle à son Être de Verbe incarné. Jésus, bien que conservant dans l’Âme le pouvoir de « reprendre sa vie » par la force d’immortalité, perd humainement la maîtrise de l’acte dans lequel Il s’échappe à Soi-même. En cela consiste l’état de mort vécu dans la durée créée. Cet état est, en Jésus, le Sceau ultime de la Sagesse, car l’extase d’impuissance réalisée dans le Sacrifice, manifeste l’extase de sur-mesure qui est propre à l’esse du Verbe incarné.

L’Église est en état de mort, et elle doit l’être, par conformité à son Époux crucifié. Elle doit l’être, comme Lui, éminemment dans l’acte du Sacrifice et par l’intériorité. Ne pas pouvoir être « una cum Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , ce n’est, pour l’Église, qu’être attaché à la Croix, c’est vivre l’état intime de son Sauveur crucifié. Bien que forte des promesses de pérennité, l’Église perd humainement la maîtrise de l’acte qui est pour elle la source de Sainteté et le sceau de l’unité. Jésus vécut cet état, non seulement parce qu’Il fut attaché à la Croix, mais principalement dans son Cœur et sous le regard du Père : « In manus tuas… » ; et c’est ainsi, c’est seulement ainsi, que Jésus S’achève en Marie, que Jésus en vérité accomplit jusqu’au bout Son propre Sacrifice a Seipso, en l’accomplissant par Marie, avec Marie, en Marie.

Les membres du Christ qui composent actuellement l’Église militante doivent vivre l’agonie de l’Église, non seulement en se refusant à être « una cum Wojtyla », (Ratzinger, Bergoglio) , mais principalement en pâtissant que cette Église dont ils sont les pierres vivantes, actualise par un état de privation en l’acte même du Sacrifice, l’intime abandonnement que pâtit Jésus en ne dominant plus de Son propre Sacrifice. Ce ne sont pas ceux qui seulement disent : « Je ne suis pas una cum Wojtyla, (Ratzinger, Bergoglio) qui sont l’Église ; sont l’Église ceux qui par abandon allant jusqu’à l’abandonnement, pénètrent dans l’« In manus tuas » du Chef de l’Église.

C’est seulement en cet état, qui fut celui de Jésus, que l’Église peut, quant au Sacrifice, s’achever en Marie comme s’acheva Jésus. Si Jésus n’eût pas été dans l’abîme de l’« In manus tuas », Il eût dû S’abdiquer Soi-même pour confier à Marie l’ultime accomplissement du Sacrifice ; et ce Sacrifice n’eût plus été a Seipso mais « de marie ». C’est seulement dans l’état de l’« In manus tuas », de l’abandon-abandonnement, que les membres de Jésus, qui sont l’Église, peuvent recevoir « de Marie et en Marie », comme étant à la fois par-fait et parfaitement ab Ecclesia, l’achèvement du Sacrifice que Jésus a commis à l’Église.

Marie n’est ni Jésus, ni l’Église, ni chaque membre de l’Église. Marie est immaculée, victorieuse, immortelle ; blessée mais inviolée, immolée mais inconsummée, Veille subsistante et cachée ? Et Marie veille, encore et encore, jusqu’à la fin des temps. Elle veille toute Messe comme elle veilla le Sacrifice de Jésus. Elle accueille en son Cœur transpercé, et vaillante le dépose en Trinité, l’acte du Sacrifice qui, sans Elle, s’enlisait dans la durée créée. Sa Victoire est une Victoire d’Éternité.

Mais le mens n’en entend les merveilleux accents que s’il demeure humblement dans l’abîme de l’abandonnement. La victoire qui a vaincu le monde, c’est notre Foi. Or, Sagesse Incréée incarnée dans l’humilité, c’est dans « Celle qui a cru » que l’« l’Auteur et Consommateur de la Foi », Lui-même a remporté le meilleur de Sa propre Victoire : in manus tuas, commendo spiritum meum ; Seipsum a Seipso obtulit in Corde Matris ; sedet ad dexteram Patris. Il est le « Victorieux » de l’ultime Combat, en Celle qui est la Victoire de la Foi ; Il est humainement, dans le sein du Père, en vertu de « Celle qui suis en Trinité ». Et Marie, Mère de Jésus et Mère de L’Église, sourit, radieuse à ses enfants apeurés. « Et maintenant, mes enfants, écoutez Mon Chant qui est saveur et Victoire d’Éternité. Par Moi, en Moi qui suis Mère de Jésus, par Moi, non par Pierre ni par Jean, mais pour eux tous avec Moi, le Sacrifice de Jésus fut a Seipso jusqu’en l’ultime de l’abandonnement. Par Moi, en Moi, qui suit la Mère de l’Église, non par Wojtyla ou quelqu’autre que ce soit, mais pour tous ceux qui se veulent humblement avec Moi, le Sacrifice de la Messe demeure ab Ecclesia.

 

Père M.L. Guérard des Lauriers O.P.

 

 

 

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L’évêque est le vicaire du Christ (1)

 

« Les rois des nations s’en rendent les maîtres, leurs princes reçoivent le nom de Bienfaiteurs. Ce ne sera pas ainsi parmi vous. Celui qui voudra parmi vous devenir grand sera votre serviteur ; celui qui voudra parmi vous être premier sera votre esclave » (Luc, XXII, 25 ; Matth., XX, 26-27). Vérité profonde que le pape saint Grégoire a rendue familière en prenant le titre de serviteur des serviteurs de Dieu.

L’évêque est immuablement fixé en ce service, livré pour toujours aux âmes. C’est là un état particulier et que l’évêque doit à sa consécration même. Par elle, il se trouve mis en appartenance spéciale à l’égard de Dieu, appartenance réelle, imprimée en son âme, et qui le marque à l’effigie du Christ, Roi et souverain Prêtre. Mais il appartient à Dieu pour l’Église. Mieux que cela : il n’appartient à Dieu que parce qu’il appartient à l’Église, corps mystique du Christ. Il est sacré évêque pour elle, pour la servir en la régissant ; ce service est le but premier, la raison d’être de son élévation à l’épiscopat, comme le service de l’Eucharistie était le but premier, la raison d’être de son élévation au presbytérat. Sa nouvelle consécration l’attache, le voue à ce service, le fixe pour toujours en l’état de pasteur des âmes.

La Tradition chrétienne a exprimé d’un mot heureux l’existence et le caractère indissoluble de ce lien : elle appelle l’évêque l’époux de l’Église. La comparaison est fort juste : l’union contractée par le prélat a la force du lien matrimonial ; aussi sa consécration ne serait-elle pas valide, pas plus qu’un mariage forcé, si elle n’était librement consentie. En cette union l’évêque est le vicaire du Christ ; il tient sa place. Aussi, comme Lui, est-ce de l’Église universelle qu’il devient l’époux, à elle qu’il s’attache pour toujours.

De cette union mystique, l’anneau pastoral est l’expressif symbole : « Recevez l’anneau en gage de la foi jurée, dit à l’évêque son consécrateur ; vous conserverez une fidélité absolue à l’épouse de Dieu, la Sainte Église ; vous la garderez inviolée ».

L’évêque appartient donc à l’Église. « Dieu m’ôta à moi-même pour me prendre à Lui et me donner aux peuples, afin que je ne vécusse plus que pour Lui et pour eux ». Pasteur des âmes au nom du Christ, il lui faut garder le troupeau, guider les brebis, aller à leur recherche si elles s’égarent et les ramener sur ses épaules, les défendre contre toute attaque. Plutôt que de les abandonner à l’heure du danger, il doit mourir pour elles, à l’exemple de Celui qui a « commencé de faire et d’enseigner » (Actes, I, 1). « Le Bon Pasteur offre sa vie pour les brebis » (Jean, X, II).

 

L’efficace supplication de la prière de Consécration :

« C’est pourquoi, nous vous en supplions, Seigneur, à votre serviteur, élu de vous pour accomplir le saint ministère du Sacerdoce Suprême, accordez votre grâce, afin que ce que figuraient, en ces voiles sacrés de l’ancien culte, la splendeur de l’or, le feu étincelant des bijoux, et le chatoiement des étoffes variées (Exode, Ch. 28, 5-43), brille de tout son éclat dans la vie et dans les actes de votre Pontife.

Enrichissez donc votre Prêtre de la somme des vertus qui le rendront apte à votre ministère ; et que, paré de tous les ornements spirituels, il reçoive la céleste onction qui doit le sanctifier. »

 

[1] L’Épiscopat cime du sacerdoce – La vie spirituelle – décembre 1932 n° 3

 

 

 

Comment des aveugles essayent de voir clair

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Mgr Fellay pilote le naufrage de la F$$PX

 

La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum (en droit : Exposé écrit des faits et du raisonnement juridique présenté devant un tribunal) du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous présentons aujourd’hui, et la publication d’une énième Réfutation du sédévacantisme — préfacée par son Excellence Bernie Fellay, le destructeur — par la F$$PX précisément — comme pour apporter les gages nécessaires — que nous publierons prochainement… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !

Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…

Cave Ne Cadas

 



 

Comment des aveugles essayent de voir clair

 

Quatre aveugles

« Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles.
Or, si un aveugle conduit un aveugle,
ils tomberont tous deux dans la fosse. »
Math. 15:14

 

Par Pierre Legrand.

 

Chers amis lecteurs,

Ce document est emblématique de la tradition avec un petit “ t ” telle qu’elle se présente aux fidèles catholiques depuis plusieurs décades.

Je n’aurai pas la prétention ni le temps ni même la compétence suffisante pour en faire l’exégèse, l’analyse dans le détail comme dans l’ensemble. Aussi me contenterai-je de pointer par quelques observations en couleur ce qui me paraît être toute l’ambiguïté d’une tradition qui se définit elle-même comme telle et aussi le nœud gordien qui préside à sa véritable inefficacité de voie sans issue. On n’a pas suffisamment médité et réfléchi sur ces deux mots « sans issue », précisément parce que peu ont encore une conscience claire, même dans nos propres rangs, de ce que doit être notre attitude véritablement catholique dans les temps antéchristiques que nous vivons et qui ne vont pas aller en s’arrangeant, tant que nous n’aurons pas bu le calice jusqu’à la lie et satisfait à la Justice divine qui ne se fait tant attendre qu’autant qu’Elle sera plus implacable avec les bêtes rétives que nous sommes presque tous…

J’espère que cette méthode du commentaire « ad intra » ne sera pas trop préjudiciable à la lecture sereine et méditative de la plupart d’entre nous.

Au-delà même de ce qui fâche et blesse dans ce document, nous y puiserons toutefois des leçons pour l’avenir et des jalons de route pour notre propre salut. Nous le ferons dans un esprit juste totalement antilibéral et nous nous efforcerons de ne « manquer à la charité » que pour la seule erreur pertinace, subtile et caractérisée.

J’appelle donc les plus lucides d’entre nous, découragés ou angoissés par un tel document, de bien vouloir dépasser leur propres réactions affectivo-intellectuelles et d’admirer à travers tout cela les extraordinaires desseins de Dieu qui s’accomplissent toujours au nez et à la barbe des pauvres pécheurs que nous sommes !

Pierre Legrand.

 

 


 

Dominicus

Conférence Privée. Ne pas mettre sur Internet
(c’est fait !!! Dominos)

sommaire

 

Préambule : que se passe-t-il dans la Tradition ?

D’emblée l’auteur (Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus”) de ce factum nous met « au parfum » en nous interpelant avec une interrogation assez saugrenue et une affirmation qui semble vouloir enfoncer des portes ouvertes avec l’adjectif « confuses »…

R.P. Pierre-Marie de Kergolay

 

La situation est aujourd’hui des plus confuses dans la Tradition :

* Un évêque a été expulsé de la Fraternité Saint-Pie X en 2012 ; il y a périodiquement des prêtres qui sont renvoyés, parfois à la suite de procès étranges (1), ou qui partent d’eux-mêmes. D’autre part, dans beaucoup de chapelles, des fidèles se disent mal à l’aise : les sermons n’attaquent plus les erreurs de Vatican II, l’esprit chrétien diminue (immodestie vestimentaire ; mondanité ; manque de convictions, surtout chez la jeunesse, etc.) ; et ceci dans le monde entier.

Voilà ! On dirait que, comme en politique, le ressenti des fidèles se partage en deux camps : les pessimistes (évêque exclu, prêtres renvoyés, fidèles mal à l’aise) et les optimistes qui eux ne se sentent pas du tout mal à l’aise malgré les difficultés avancées par la dite tradition.

* Certains disent au contraire : pourquoi s’inquiéter, puisque rien n’a été signé avec Rome, et puisque Mgr Fellay a dit clairement à plusieurs reprises qu’il n’était pas question de faire un accord avec Rome dans la situation actuelle du nouveau pontificat. Par exemple, dans « Le Rocher » n° 88, bulletin du District de Suisse de la Fraternité Saint-Pie X d’avril-mai 2014, à la question d’un accord éventuel avec Rome, Mgr Fellay répondait :

« Maintenant [sous-entendu : avec le pape François], cela serait de la folie ».

François Ø

Comment y voir clair ?

 

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Written by Pierre Legrand

décembre 22nd, 2015 at 4:38 pm

Posted in Abbé Gleize,Abbé Rioult,abbés anti-ralliéristes,Dominicains d'Avrillé,Dominicus,fausse résistance,FSSPX,Mgr Lefebvre,Opposition au Ralliement,Ralliement,Vatican d'Eux

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Un appel aux vivants en faveur des morts

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Je vous propose un texte magnifique du R.P. James Mumford, s.j., (1606-1666), qui décrit les Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.

Les Âmes du Purgatoire

James Mumford
L’auteur James Mumford est cité dans le Wikipedia de langue anglaise. Il est défini comme suit :

James Mumford (c.1606 – 9 March 1666) was an English Jesuit and Catholic controversialist.
Born in Norfolk or Suffolk, Mumford became a Jesuit novice in 1626, was ordained priest at Liège around 1635, and made his Jesuit profession in 1641. He taught in the Jesuit colleges at St Omer, Watten, and Liège, where he was elected rector in 1648. He returned to England in 1650, based in Norwich as a member (and possibly later rector) of the Jesuit College of the Holy Apostles, which comprised the Jesuits’ English mission to eastern counties. In the late 1650s he was arrested, displayed in the city streets, and imprisoned. After no witnesses were found to accuse him of the crime of being a priest, he was discharged and returned to mission work.
Aside from his controversial writings, Mumford wrote several works on purgatory.

Ceci est un extrait de l’article James Mumford de l’encyclopédie libre Wikipedia. La liste des auteurs est disponible sur Wikipedia.

 

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Traité de la Charité
qu’on doit avoir pour les Morts

Extraits du Révérend Père James Munford (ou Mumford) de la Compagnie de Jésus

Tractatus de Misericordia Fidelibus Defunctis Exhiba, 1666.

Autre titre : Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.

 

 

« Si quelqu’un donne un verre d’eau seulement à un de ces plus petits, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense » (Math.XI, 42)

Sortie du Purgatoire

En offrant à Dieu nos bonnes œuvres pour les âmes du Purgatoire, loin d’y perdre, nous y gagnons beaucoup. Expliquons un peu en détail cette consolante vérité.

Toute bonne action est méritoire, si on la fait avec une intention pure ; si petite qu’elle paraît, sa récompense sera grande au dernier jour, lorsque le Juge souverain, se tournant vers les élus, leur dira : « Venez les bénis de mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé, car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire… » (ib. XXV, 24.) Remarquez ici pourquoi les élus sont appelés au Royaume céleste. C’est, dit le Juge, parce que j’ai eu faim et que vous m’avez donné à manger, etc. Aussi en parlant à chacun d’eux, il leur dit : Ô bon et fidèle serviteur, parce que vous avez été fidèles dans les moindres choses, je vous en donnerai de grandes ; entrez dans la joie de votre Seigneur. (ib. XXV, 23) C’est donc la fidélité et le soin que nous apportons à faire les bonnes œuvres, qui est la vraie cause pour laquelle le Sauveur comble de joie ses saints dans le Ciel.

Les bonnes actions que nous faisons non seulement sont méritoires, mais elles sont impétratoires, c’est à dire qu’elles nous obtiennent des grâces actuelles, même sans que nous les demandions ; et ces grâces, nous pouvons les transférer au prochain avec un grand accroissement de mérites et de nouvelles grâces pour nous-mêmes.

Enfin, les bonnes œuvres sont satisfactoires, c’est à dire qu’elles obtiennent de la justice de Dieu la rémission des peines dues aux péchés dont nous avons déjà obtenu le pardon ; et ces satisfactions, il nous est permis de les employer à payer, non pas nos propres dettes, mais celles des pécheurs pénitents, et surtout des âmes du Purgatoire.

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Written by Cave Ne Cadas

novembre 13th, 2015 at 11:13 pm

Posted in Âmes du Purgatoire,Charité,fins dernières,Jésuites,R.P. James Mumford,Tradition

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LA RÉVOLUTION CONCILIAIRE, SES POMPES ET SES ŒUVRES…

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La Révolution Conciliaire, ses Pompes et ses Œuvres….ça continue !

 

Exit les Curés !!!

 

Exit les Curés !

 

Place auxPrêtres Administrateurs” et aux « EAP » !!! (équipes d’animation pastorale” !)

 

Difficile, chers lecteurs, de contenir une profonde tristesse mêlée de rage et de colère……

Satan-Lucifer et tous ses suppôts, les hiérarques de la secte Conciliaire, savent pertinemment que s’attaquer aux fondements de la paroisse est aussi indispensable que s’attaquer à la famille, cellule de base, dans l’ordre séculier… Ce parallèle parlera sans doute à beaucoup d’entre nous…

 

Ainsi, assiste-t-on à la disparition programmée (merci François Zéro Pointé !) des curés (St Jean Marie Vianney au-secours !) et à la mise en avant des équipes de laïcs via une animation obligatoire pour masquer le vide abyssal, tant surnaturel que sacramentel et liturgique, de leurs nouveaux “rites et gesticulations” entièrement nuls, vains et invalides Les leurres, comme dirait un de nos fidèles lecteurs, fonctionnent à plein rendement !!! Et les regroupements de “paroisses” sont un alibi facile pour opérer ce « grand œuvre » qui ose à peine dire son nom !

« L’évolution de la vie paroissiale est en jeu » nous disent-ils sans rire, en ajoutant même que « l’Esprit de Dieu, souffle imprévisible de Sa Présence, 50 ans après le Concile Vatican II, change les habitudes de l’Église d’Occident. Ce vent de Pentecôte permet aux décrets conciliaires d’être mis en œuvre de plein droit pour donner des responsabilités renouvelées à des laïcs. »

Vous noterez, chers lecteurs, que c’est le “vent de Pentecôte” qui permet de mettre en œuvre les sacro-saints décrets conciliaires !!! Le démon connait ses classiques et sait pertinemment qu’aucun fidèle n’oserait s’opposer à ou remettre en question ce “VENT” là !!!!!!!!!!!!!

Vent démoniaque et véritablement pestilentiel, sorti tout droit des profondeurs abyssales du gouffre infernal où la Présence de Dieu est à jamais refusée et bannie…

Quant au bonhomme déguisé en « prêtre catholique », il (le “prêtre administrateur” = président-animateur de la synaxe de Caïn !) veille à accomplir la vie sacramentelle (!) et au respect du droit de l’« Église ».

« Le “prêtre référent(comme le toubib !!!) ne réside plus sur la paroisse et ses fonctions et tâches pastorales sont réparties autrement, essentiellement dans l’Équipe d’Animation Pastorale : ses laïcs y sont pleinement engagés suite à leur formation (sic !) et par le travail en équipe (resic !). Ils assument ainsi leur tâche propre de baptisés-confirmés. » nous disent-ils encore… (Admirable n’est-ce pas ! mais que font alors les autres baptisés-confirmés ? ils se tournent les pouces ?!!non ! ils dansent, consomment et copulent joyeusement avec le « vent » !!!)

Quant aux fameuses “Équipes” (EAP), elles sont appelées à discerner ce qui est essentiel pour que l’Évangile soit annoncé à tous et par tous les baptisés. Pas besoin, donc, de vous faire un dessin, chers lecteurs… (Hé bien si !… )

Équipe d’Animation Pastorale

Afin d’illustrer mes modestes propos, qui sont hélas loin d’épuiser un sujet aussi vaste, je suis allé emprunter à nos « amis résistants » de “La Sapinière” une vraie leçon de chose avec, en vedette américaine, un pauvre prêtre de 82 ans, embarqué bien malgré lui dans une sale affaire et qu’une partie des paroissiens « regroupés » (dans tous les sens du terme !) tentent de défendre du mieux qu’ils peuvent ; mais, comme de bien entendu, la partie semble bien perdue d’avance.

Le châtiment avance, avec ses troupes monstrueuses, ses équipes endiablées, ses administrateurs et référents infestés, ses fantoches mitrés invalides et son Clown Blanc précurseur de l’Antéchrist ! Plus que jamais, chers lecteurs, l’heure n’est plus à la compromission d’aucune sorte et nous devons fuir comme la peste cette secte de perdition, ses pompes, ses œuvres et ses fruits de mort. Il y aura des pleurs et des grincements de dents…

Mais je vous laisse lire l’édifiant article de “La Sapinière”, tout en regrettant que ces catholiques n’aillent toujours pas jusqu’au bout de leurs conclusions.

Pierre LEGRAND

 

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« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

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Pour faire suite à notre article « La destruction du sacerdoce : le but de Vatican d’Eux… », nous vous proposons une réflexion de Monseigneur L.M. Guérard des Lauriers :

 

« Ab Ecclesia »« Ab Maria »

 

Mgr Michel-Louis Guérard des Lauriers

 

 

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Mes très chers frères, nous allons souligner l’opportunité de la fête que nous célébrons eu égard à la situation dans laquelle se trouve l’Église. Nous avons déjà dit ensemble que, selon le Concile de Trente, la Messe est offerte « ab ecclesia per Sacerdotes ». Per Sacerdotes, c’est inéluctable, puisque la force sacramentelle du sacrifice exige un sacerdoce ministériel. Mais il y a également, primordialement, ab ecclesia, c’est-à-dire toute messe, en droit, est impérée par l’Église et donc en fait par celui qui a l’Autorité dans l’Église. En sorte que le sacrifice qui est offert, qui est substantiellement celui du Christ, reste même à l’intérieur de l’Église, en ce qui concerne l’Église expressément le sacrifice du Christ, et ainsi c’est d’ailleurs l’unité du sacrifice qui se trouve assurée : toute messe est en droit offerte ab ecclesia par intimation du Pape, cela par la hiérarchie et par les pouvoirs qui sont communiqués aux prêtres. Or actuellement ce point est clos ; et si cette chose n’est pas sensible, elle n’en est pas moins très très grave. C’est l’économie de l’Église elle-même, qui se trouve mise en cause, et c’est en fait l’unité du sacrifice qui est également compromise, sur un point secondaire, il est vrai, mais enfin il n’y a pas de détail dans les choses de Dieu, et cela donc, nous devons en souffrir ; il y a un manque, il y a un état de privation dans toutes messes, même celles qui sont les plus correctes, les plus conformes à ce qu’elles doivent être, il y a dans toutes messes un état de déficience, une privation eu égard à cette intimation absente. Et nous pouvons dans ces circonstances extrêmes, auxquelles il n’y a pas de remède, pas de remède humain sur ce point, nous pouvons nous tourner vers la Très Sainte Vierge : « habeamus cum fiducia » adressons-nous à Elle avec confiance ; il n’est pas question de dire qu’il ait un remplacement parce que l’ordre sacramentel est l’ordre sacramentaire, et donc l’Église en tant qu’institution ne peut pas être remplacée par autre chose qu’elle-même, c’est le drame que nous vivons, mais cependant il y a une suppléance ; s’il n’y a pas remplacement il peut y avoir suppléance, c’est-à-dire l’effet qui est produit par l’intimation de l’Église, la conséquence de l’ « ab ecclesia » peut très bien être réalisée par la Très Sainte Vierge même, et d’une manière plus précise, par Dieu, il suffit pour le comprendre de revenir à l’origine des choses, à la source des choses : comment Jésus fonde-t-il l’Église, c’est à une communication qui est issue de Lui-même, a d’abord primordialement pour objet Lui-même. Lui-même en état de sacrifice. Et puis, cette communication constitue par ordre les membres de l’Église et parmi eux, ceux qui ont pouvoir, plus précisément de perpétuer l’Église. Eh ! bien Jésus donne aux prêtres, aux évêques, au Pape, donne prise par le pouvoir qu’Il leur communique ; Il leur donne prise sur cette communication même dans laquelle Il fonde l’Église. Et donc il y a premièrement, en vertu du sacerdoce, une prise sur la communication physique que Jésus fait de Lui-même, c’est le sacrifice de la Messe, et il y a par l’épiscopat une prise sur les membres de l’Église qui sont le corps mystique du Christ. Et cela donc c’est pour ainsi dire irrécupérable ; c’est-à-dire que cela ne peut être que comme cela. Et cependant cette communication que Jésus exerce, et qu’Il exerce par les prêtres à qui Il donne pouvoir sur sa propre communication ; cette communication, elle appartient à la Très Sainte Vierge en droit. Cela est un mystère que nous devons adorer ; Tout ce qui émane de Jésus, parce que Lui-même procède de Marie, et parce qu’Il a voulu associer la Très Sainte Vierge à sa propre œuvre rédemptrice, à cause de cela, tout ce qui émane de Lui en droit, émane d’Elle. Et donc, la prise que Jésus a communiquée à Son Église sur ce qui émane de Lui, et qui constitue l’Église ; cette sorte d’autoréflexion en Sa personne et de l’Église elle-même, parce que l’Église prend possession d’elle-même en vertu du pouvoir que Dieu exerce sur elle, cela c’est vrai ici en un autre sens plus intime, plus personnel, plus caché. Cette communication sur laquelle l’Église a prise, sur laquelle le Pape, les évêques, les prêtres ont prise sur cette communication Marie a prise, Elle d’abord. C’est ce mystère qu’aujourd’hui nous devons contempler. Et s’il y a une déficience, actuellement, dans l’état de privation, dans la prise de conscience que l’Église fait de son propre privilège, nous pouvons bien penser que la Très Sainte Vierge le sait, le porte, qu’Elle le vit, et par conséquent, quant à l’effet qui est produit, quant à la conséquence qui doit résulter de cette prise de possession de la communication exercée par le Christ par l’Église, quant à l’effet donc, la Très Sainte Vierge arrange ; Elle fait comme si, Elle fait que les choses soient comme si. Il suffit que nous lui demandions, que nous nous tournions vers Elle, et je ne vous apprends rien, tous nous savons cela, mais cependant ce point, même parmi les traditionalistes est un peu obscur ; on ne fait pas attention à cela, et cependant c’est peut-être le point le plus important parce que c’est le culte même de Dieu qui est là en cause ; c’est la splendeur du Sacrifice, c’est l’économie du Sacrifice qui se trouve mis en état de dégradation, et l’una-cum ne fait que se greffer là-dessus, pour ainsi-dire, la querelle de l’una-cum est une question parasite, pour ainsi-dire, par rapport à celle de la doctrine que nous venons de rappeler. Eh ! bien, la Très Sainte Vierge est là, et puisque nous ne pouvons pas dire que la messe soit « ab Ecclesia », nous pouvons, nous devons dire qu’elle soit : « ab Maria ». La Très Sainte Vierge assiste autrement par le lien personnel qu’elle a avec Notre-Seigneur, elle a prise sur cette même communication qui est pour l’Église constituante, constituante pour l’Église, aussi bien de chaque fidèle que de ceux qui, dans l’Église exercent des fonctions. La Très Sainte Vierge Marie a prise sur tout cela ; Elle est Mère, Elle est Mère de l’Église, Elle est Mère des fidèles, Elle est Mère de ceux qui ont pouvoir dans l’Église, Elle est Mère de tous et de chacun et donc Elle a prise sur cette communication… Et donc Elle est qualifiée, et dans son cœur. On peut imaginer un dialogue pour dire à Jésus l’hommage de ces messes que nous célébrons ; c’est lui qui en donne la substance, mais l’hommage des messes doit revenir d’abord à Lui, Il est l’auteur et le consommateur de la foi, Il est l’auteur et le consommateur du sacrifice. Eh ! bien, cette valeur d’hommages propres, les messes ne l’ont plus par la voie hiérarchique, par la voie de l’Église, parce qu’ils ne sont pas proclamés et, affirmés ; ils ne peuvent pas être vécus en étant : « ab Ecclesia ». Ce qui leur manque du côté de l’Église, provisoirement éclipsée, c’est la Très Sainte Vierge Marie qui peut le leur rendre. Encore une fois, ce n’est pas un remplacement, c’est une suppléance. Nous pouvons observer que la Très Sainte Vierge opère dans son cœur maternel l’accueil et le désir de ses enfants frustrés, parce que son Cœur est d’abord, en premier lieu, et Elle supplée par les sentiments de son Cœur, par sa fidélité, par sa veille, par sa prière, par la continuation de la Corédemption qu’Elle a acquise dans le ciel, par tout cela, Elle fait que chaque messe qui, provisoirement ne peut pas être « ab Ecclesia », chaque messe soit : « ab Maria ».

 

Mgr L.M. Guérard des Lauriers

 

 

Mgr Fellay nommé juge par Rome !!!

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Mgr Fellay dit avoir reçu le pouvoir de Rome pour établir les sanctions canoniques !

 

Maintenant, nous sommes considérés comme irréguliers, au mieux. Irrégulier signifie que vous ne pouvez rien faire, et du coup, par exemple, ils nous ont interdit de célébrer la messe dans les églises de Rome en février, pour le pèlerinage des dominicaines en février; ils disent : « non vous ne pouvez pas, car vous êtes irréguliers ». Et ces gens disent ça, ce sont des gens d’Ecclesia Dei. Maintenant, parfois, malheureusement, des prêtres aussi font des choses graves, et ils doivent être punis, et quand c’est très, très sérieux, nous devons recourir à Rome, et donc nous le faisons. Et que fait la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ? Bien, ils m’ont nommé comme juge dans ce cas. Donc j’ai été nommé par Rome, par la Congrégation de la Foi pour prononcer des jugements, des jugements canoniques d’Église pour certains de nos prêtres qui appartiennent à une fraternité qui, pour eux (Rome), n’existe pas, et nous avons donc bien sûr une fois de plus une belle contradiction.

http://cristiadatradicinalista.blogspot.fr/2015/06/mgr-fellay-juge-de-la-rote.html
 

F$$PX ou néo-Résistants à la F$$PX

Voie sans Issue !!!

Dead End - Voie sans Issue