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Un terrible châtiment !!!!

with 7 comments

(document à lire avec attention kenzosmileys)

pour information……

 

Un terrible châtiment, celui de l’aveuglement spirituel, touche les prêtres traditionalistes de plein fouet ! Lisez plutôt et notamment tout le délirant chapître mis en encadré rouge par mes soins !    (Y aller directement)

Source : “Avec l’Immaculée” (les anti-ralliéristes de la F$$PX)

 

bannière "Avec l'Immaculee

 

Jean-Paul II était-il franc-maçon ?

 

Jean-Paul II était-il franc-maçon ?

 

Il semble bien que tous les papes depuis Vatican II soient francs-maçons (ici, “Avec l’Immaculée” découvre l’Eau-Chaude !!!), sauf Jean-Paul Ier (c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été assassiné, le soir du jour où il avait signifié leur renvoi à deux francs-maçons, Marcinkus et Villot). Les preuves selon lesquelles Jean XXIII et Paul VI étaient francs-maçons abondent. (cf. ici, ici, ici). Après Jean XXIII et Paul VI, étudions Jean-Paul II. Jean Paul II est arrivé après l’assassinat de Jean-Paul Ier, ce qui n’est déjà pas bon signe. C’est lui qui a lancé les cérémonies sacrilèges d’Assise, en 1986. On sait que le but de la franc-maçonnerie est de fondre toutes les religions en une seule religion mondiale et c’est le but poursuivi par les réunions d’Assise. C’est Jean-Paul II qui a instauré le nouveau code de droit canon (1983). Mgr Lefebvre (qui fut lui-même ordonné et consacré Évêque par un F∴M∴ notoire !!!) disait que ce nouveau code de droit canon, (appliqué dorénavant par Mgr Fellay pour le renvoi des prêtres de la Fraternité), était pire que Vatican II.

C’est aussi sous le pontificat de Jean-Paul II qu’a été changé le serment demandé aux prêtres avant leur ordination. Mgr Lefebvre a dit lors de son jubilé au Bourget : « La nouvelle profession de foi qui a été rédigée par le cardinal Ratzinger contient explicitement l’acceptation du Concile et de ses conséquences. (…) Comment pouvons-nous l’accepter ! » (Le Bourget, 19 nov. 1989)

« C’est un fait très grave. Car il demande à tous ceux qui se sont ralliés, ou qui pourraient le faire, de faire une profession de foi dans les documents du Concile et dans les réformes post-conciliaires. Pour nous, c’est impossible ». (Fideliter, janv. 1991, n°79 p. 4)

« Telle qu’elle est, cette formule [de la profession de foi] est dangereuse. Cela démontre bien l’esprit de ces gens avec lesquels il est impossible de s’entendre ». (Fideliter n°70 p. 16, juillet 1989 ; n°73 p. 12 et n°76 p. 11)

Mgr Lefebvre, à la fin de sa vie, a parlé de l’esprit du concile Vatican II en l’associant à l’esprit de Jean-Paul II. C’est à propos du concile et de Jean-Paul II qu’il a parlé d’une perversion totale de l’esprit : Voici un passage de la conférence du 6 septembre 1990 à Écône :

« Ce combat entre l’Église et les libéraux modernistes, c’est celui du concile Vatican Il. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Et cela va très loin. Plus on analyse les documents de Vatican II et l’interprétation qu’en ont données les autorités de l’Église, plus on s’aperçoit qu’il s’agit non seulement de quelques erreurs, l’œcuménisme, la liberté religieuse, la collégialité, un certain libéralisme, mais encore d’une perversion de l’esprit. C’est toute une nouvelle philosophie, basée sur la philosophie moderne du subjectivisme. Le livre que vient de faire paraître un théologien allemand, et qui, j’espère sera traduit en français afin que vous puissiez l’avoir en mains, est très instructif de ce point de vue. Il commente la pensée du Pape, spécialement une retraite que, simple évêque, il prêcha au Vatican. Il montre bien que tout est subjectif chez le Pape. Quand on relit ensuite ses discours, on s’aperçoit bien que telle est sa pensée. Malgré les apparences, ce n’est pas catholique. La pensée que le Pape a de Dieu, de Notre Seigneur, vient du tréfonds de sa conscience et non pas d’une Révélation objective à laquelle il adhère par son intelligence. Il construit l’idée de Dieu. Il a dit dernièrement, dans un document invraisemblable, que l’idée de la Trinité n’a pu venir que très tard, parce qu’il fallait que la psychologie de l’homme intérieur puisse être capable d’arriver à la Trinité Sainte. C’est donc que l’idée de la Trinité n’est pas venue d’une révélation, mais du tréfonds de la conscience. C’est toute une autre conception de la Révélation, de la foi et de la philosophie, c’est une perversion totale. »

N’oublions pas non plus les cérémonies sacrilèges de bénédiction du pape par des sorciers Indiens d’Amérique. En voici une :

Jean-Paul II se faisant bénir selon un rite païen

Jean-Paul II se faisant bénir selon un rite païen par un indien, en 1987.

(source : site sédévacantiste Most Holy Family monastery.)

N’oublions pas le signe de Shiva qu’il s’est fait imposer sur le front, la cérémonie secrète avec les sorciers dans le bois de Lomé, le baiser qu’il a donné au Coran, la phrase sacrilège : « Que saint Jean-Baptiste protège l’Islam » etc.

 

Jean-Paul II avait donc une pensée maçonnique, mais mise à part son arrivée sur le siège de Pierre après l’assassinat de Jean-Paul Ier par des francs-maçons, avons-nous d’autres indices qu’il était franc-maçon ? Oui, nous en avons :

Ce document intéressant mentionne que Jean-Paul II a reçu trois fois les B’nai B’rith au Vatican : la première fois, c’était le 22 mars 1984. Le pape a, paraît-il, commencé son discours de façon originale, en nommant trois fois de suite les B’nai B’rith « Mes chers amis, mes chers amis, mes chers amis ». Le script du Vatican ne mentionne pas que le pape ait fait cette triple appellation. Mais quand on voit comment la Fraternité Saint-Pie X en prend à son aise avec les scripts, par exemple celui de la conférence de Mgr de Galarreta à Villepreux le 13 octobre 2012, on peut se dire que le Vatican est bien capable d’en faire autant avec les discours du pape. On ne voit pas pourquoi les sédévacantistes auraient inventé cette triple appellation. D’ailleurs, on voit que le Vatican s’est trompé dans la date du discours qui était le 22 mars et non le 2 mars, comme il est noté ici. Ce discours du pape du 22 mars 1984 insiste lourdement à plusieurs reprises sur les liens de fraternité et le lien spirituel (« spiritual link ») que le pape a avec ces B’nai B’rith et avec tous les Juifs en général. Vous pouvez le lire en anglais sur le lien ci-dessus. Il vaut son pesant.

Jean-Paul II faisait partie du Rotary club : Armando Corona, grand maître de la maçonnerie italienne en 1986 a dit, dans la revue officielle du Rotary italien du 9 septembre 1986, après avoir exalté « les valeurs spirituelles communes à la maçonnerie et aux Rotary Clubs », que l’excommunication à l’égard de la maçonnerie a disparu et en même temps les interdits canoniques à l’égard des Rotary clubs. Il affirme ensuite que « le pape Jean-Paul II lui-même est un Paul Harris fellow » (c’est-à-dire un rotarien). Cela n’a pas été démenti (à la connaissance du juge Agnoli, édité au Courrier de Rome). Le pape Jean-Paul II a reçu à plusieurs reprises les rotariens au Vatican et il a loué les principes de leur association. Pourtant le Père Pirri, jésuite, a dit : « le Rotary ne diffère absolument pas de la Franc-maçonnerie. » (source)

Jean-Paul II a élevé au rang de cardinal deux personnages officiellement francs-maçons, d’après la liste Pecorelli : Fiorenzo Angelini et Virgilio Noé. (source)

 

Non seulement on constate des indices de franc-maçonnerie chez Jean-Paul II mais aussi des indices de satanisme. Jean-Paul II a fait ce signe, soi-disant pour plaisanter, mais en fait, ce geste est très connoté :

 

Jean-Paul 2, signe 666

Double 666 avec les deux mains


 
Jean-Pau 2, signe 666

Le signe 666 se fait le plus souvent d'un seul côté, avec une main


 

666 digitaux

signal 666 main gauche

Les trois doigts en l'air symbolisent les queues des trois six

 

On peut voir que ce signe est prisé par Lady Gaga :

 

666 Lady Gaga

La sataniste Lady Gaga et le signe digital 666 près de l'œil

 

Lady Gaga, signe digital 666

Le signe 666, n'est pas forcément devant l'œil

Ici Lady Gaga le fait en dehors de l’œil.

 

Michael Jackson 666

Michael Jackson, jeune, faisant le signe 666

 

Justin Timberlake 666

Justin Timberlake

 

Daniel Radcliffe 666

Daniel Radcliffe (Harry Potter)


 

salut 666 double

Le rappeur sataniste Lil Wayne fait ce salut de nombreuses fois


 

Serge Lama

Serge Lama qui avait fait pourtant dans sa jeunesse une chanson à la sainte Vierge

et sur la crise de l’Église le fait aussi. Son discours a changé à présent. Il est devenu mauvais.
Prions pour lui.

 

Madonna 666 digital

La sataniste Madonna

 

Beatles 666 salut cornu

Les Beatles : au premier plan, on voit le 666 fait à gauche (Paul Mc Cartney) et le salut cornu à droite (John Lennon)


 

 

Jean-Paul II utilisait aussi, à la suite de Paul VI, la croix tordue, emblème de sorcellerie :

JP 2 avec une croix tordue

Un Christ déformé sur une croix tordue :
un signe de sorcellerie depuis le Moyen-Âge

 

Pour en savoir plus sur cet art expressionniste religieux qui a été condamné en son temps par Benoît XV, lire cet article bien documenté avec Google traduction (nombreuses photos) : http://www.traditioninaction.org/HotTopics/c031_Cross.htm

L'étoile à cinq branches ; croix tordue de Paul 6

Croix des satanistes du VI siècle

 

Photo provenant de PAUL VI… bienheureux ? par Don Luigi Villa

L'étoile à cinq branches ; croix tordue de Paul 6

La Croix tordue ?

Cinq antipapes avec la croix tordue de Paul 6

Pour répondre à cette question, nous revenons à un auteur catholique, Piers Compton, et ce qu’il écrit dans son livre “The Broken Cross: Hidden Hand in the Vatican”, Channel Islands, Neville Spearman, 1981.

 

Ce crucifix tordu est un symbole sinistre, utilisée par les satanistes, au sixième siècle, qui a été repris au moment de Vatican II. Ce fut une croix tordue ou cassée, sur laquelle figurait un personnage répugnant et déformé du Christ. Les sorciers noirs et les sorcières du Moyen Âge en avaient fait usage pour représenter la “Marque de la Bête”.

 

Benedict Twisted CrossSource : http://www.paperblog.fr/5432285/l-etoile-a-cinq-branches-la-croix-tordue-paul-vi-et-la-franc-maconnerie/#Otw3HAFA1kQCYDWl.99

 

Trois antipapes avec la croix tordue de Paul 6

 

Jean-Paul II a même siégé sur un trône avec une croix inversée (signe sataniste) dessinée dans le dossier. Il a porté aussi des ornements avec une croix inversée.

 

Source des images ci-dessous (Most holy Family Monastery) :

 

croix à l'envers

Le 24 mars 2000, lors d'un voyage en Israël, croix inversée dans le dossier. Certains ont dit que ceux qui y voyaient un signe satanique avaient l'esprit mal tourné et que c'était la croix de saint Pierre que l'on voulait honorer ainsi.


 

Croix inversée

Et cette fille, elle veut honorer la croix de saint Pierre elle aussi ?
(Noter le signe cornu, fait avec la main)


 

La croix inversée sur sa chasuble

Le cardinal Wojtyla en visite à Chicago. Noter la croix inversée sur sa chasuble.


 

World Youth Day 2000

Affiche pour les JMJ 2000. Notez le personnage du dessus, censé représenter le Christ.


 

Agrandissement du personnage sur l'affiche des <abbr>JMJ</abbr> 2000

Agrandissement du personnage. Repérez les mains crispées comme des serres.


 

Agrandissement du personnage sur l'affiche des <abbr>JMJ</abbr> 2000

Les yeux sont rouges. Le corps est fendu par le milieu. De la lumière s'échappe de la fente. Ce personnage semble donc plutôt être Lucifer. D'autant plus qu'il n'est pas sur une croix et qu'il a les cheveux courts.

 

Après la dénonciation de tous ces actes de satanisme par les antipapes de Vatican d’Eux, le très mal nommé “Avec l’Immaculée” se demande avec horreur :

Mais alors, allons-nous devenir sédévacantistes ?

Non. (Répondent-ils !!! aveuglés [aveuglement spirituel cause du péché ?]) D’après une recherche que nous avons faite et que nous espérons avoir le temps de mettre en forme un jour, un franc-maçon peut être un pape valide. (Eh bien ! elle doit être très sérieuse leur recherche !!!) Mais c’est une opinion libre. Si cette théorie s’avérait vraie (?), il faudrait dans ce cas, nous semble-t-il, distinguer la notion de pape valide de la notion de pape légitime, de même que nous disons que la nouvelle messe est valide (z’ont rien compris au problème !!!) (si le prêtre a la foi et croit en la présence réelle) (!!! s’il suffisait rien que ça ! mes pÔvres…d’un laïc déguisé en prêtre, t’en fait pas un prêtre justement !!! Cf. l’Invalidité des nouveaux sacrements) mais pas légitime. (On s’avance-là vers du materlialier…formaliter !!!) À notre avis, un franc-maçon ne peut pas être un pape légitime. (Il ne peut pas du tout être pape !!! puisqu’en étant un F\M\ il est excommunié ipso facto…et qu’un “non catholique” ne peut pas être Pape… c’est ce que l’on appelle un obex : de l’ancien nominatif objex qui se rattache à objicio [« placer devant, faire obstacle »].)

En tout cas, quoiqu’il en soit, le lecteur comprendra que ces faits sont des arguments supplémentaires qui viennent s’ajouter aux arguments doctrinaux. Ils nous confortent dans l’idée qu’il ne faut jamais tenter un accord avec la Rome conciliaire tant qu’elle n’est pas entièrement convertie (!!!) non seulement en promesse, mais aussi en acte.

Bien que nous ne condamnions pas le sédévacantisme (heureusement !!! car ce serait téméraire…l’Église n’a jamais condamné le sédévacantisme !), nous continuons à nous en écarter sans hésitation (comme “la peste” !!!), à cause du texte de l’Église de Sardes (Apoc. Ch. III) qui demande aux mauvais papes de confirmer dans la foi le petit reste sur le point de mourir (fausse interprétation ! “mauvais papes” VEUT DIRE : papes pécheurs…et non pas pape invalide !!! [non-catholique]). Si Dieu demande à ces mauvais papes de confirmer le petit reste, c’est qu’ils en ont le pouvoir (oui ! puisque ce sont de VRAI Pape…). C’est donc que ces mauvais papes qui ne transmettent plus ce qu’ils ont reçu, sont quand même considérés comme papes par Dieu. Les prophéties de Don Bosco et de Rianjo font toutes allusions à un pape qui sera puni et ne parlent jamais de siège vacant, quand elles envisagent le châtiment futur de l’Eglise (église [secte]) conciliaire. La Bible n’a jamais prophétisé la vacance du siège de Pierre (!!! Non puisque c’est un fait banal qui arrive fréquemment !!!), mais par contre l’Apocalypse parle de très mauvais papes… Concernant le fait qu’un pape hérétique puisse être élu validement ou non, le cas n’a pas été tranché définitivement par les théologiens (hi ! hi ! hi !). Certains disent qu’il est impossible qu’un hérétique soit pape, d’autres au contraire disent que c’est très possible. C’est donc une opinion libre et nous optons pour la dernière solution qui nous paraît être la plus probable (plus confortable !!!). Tout ceci explique que, n’étant pas sédévacantistes, nous ne lâcherons cependant jamais le principe d’un strict nullam partem avec les hérétiques (délirant !!! savent pas que les hérétiques sont “hors de l’Église” !!!), spécialement ceux de Rome que nous considérons comme des antichrists (délirant !!! s’avent pas ce que veut dire anti-Christ !!!), très probablement francs-maçons.

Nous pensons avec certitude qu’il ne faut plus discuter avec Rome, même sous prétexte de la convertir, tant qu’elle n’a pas entièrement condamné Vatican II et le magistère post-conciliaire, le nouveau code de droit canon, la nouvelle messe et le nouveau rituel des sacrements, tant qu’elle n’a pas abjuré solennellement toutes ses erreurs et renvoyé tous les membres de la Curie pour les remplacer par des membres de la Tradition qui seront restés intègres (pas Mgr Fellay).

Seul un miracle pourra redresser Rome, car tous les cardinaux sont mauvais. Mais ce miracle, nous y croyons fermement et nous pensons qu’il ne tardera plus longtemps. Nous attendons la conversion du monde entier avec saint Louis Marie Grignon de Montfort. Cette conversion, nous la devrons au Cœur Immaculé de Marie, lorsque la consécration de la Russie aura été faite. C’est en Elle seule et en son Fils que nous avons placé notre espoir. Et nous ne serons pas déçus. Nous sommes peu nombreux mais Dieu nous aime, il nous garde, il nous demande de tenir bon. Cœur Sacré de Jésus, que votre Règne arrive, par le Cœur Immaculé de Marie. Amen.

Note :

Sur le fait qu’un pape puisse enseigner l’hérésie (délirant !!! savent pas que les hérétiques sont “hors de l’Église” !!! bis repetita), voici l’extrait d’un article qui nous a été envoyé par email. Vous pouvez le lire avec Google traduction (mieux ! nous en avons fait la traduction ci-après pour vous démontrer la mauvaise foi “des auteurs” !!!) :

« The instruction of the popes

Various popes have also told us that popes can err from the Faith and should then be resisted.

Pope Innocent III († 1216) stated that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith.

“The pope should not flatter himself about his power, nor should he rashly glory in his honour and high estate, because the less he is judged by man, the more he is judged by God. Still the less can the Roman Pontiff glory, because he can be judged by men, or rather, can be shown to be already judged, if for example he should wither away into heresy, because “he who does not believe is already judged.” (St. John 3:18) In such a case it should be said of him: ‘If salt should lose its savour, it is good for nothing but to be cast out and trampled under foot by men.’” (Sermo 4)

Pope Adrian VI († 1523) stated that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees. He also stated “many Roman Pontiffs were heretics”.

“If by the Roman Church you mean its head or pontiff, it is beyond question that he can err even in matters touching the faith. He does this when he teaches heresy by his own judgement or decretal. In truth, many Roman pontiffs were heretics. The last of them was Pope John XXII († 1334).” (Quaest. in IV Sent.; quoted in Viollet, Papal Infallibility and the Syllabus, 1908).*

(* According to the 1907 Catholic Encyclopedia, this work was published in 1512 from the notes of his student and without his supervision, but as it saw “many editions” it would appear that the pope did not repudiate the passage as not his own, in a work attributed to him.)

Venerable Pope Pius IX († 1878) recognised the danger that a future pope would be a heretic and “teach contrary to the Catholic Faith”, and he instructed, “do not follow him.

“If a future pope teaches anything contrary to the Catholic Faith, do not follow him.” (Letter to Bishop Brizen)

Pope Adrian II († 872) admitted that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.”

“We read that the Roman Pontiff has always possessed authority to pass judgment on the heads of all the Churches (i.e., the patriarchs and bishops), but nowhere do we read that he has been the subject of judgment by others. It is true that Honorius was posthumously anathematised by the Eastern churches, but it must be borne in mind that he had been accused of heresy, the only offence which renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings”.

However, I must disagree with Pope Adrian when he said that heresy was the only offence that justified resistance: the Saints and Doctors have informed us otherwise, as we shall see.

Further, Pope Honorius I († 638) was not merely “accused of heresy” or “anathematised by the Eastern Churches”: he was anathematised as a heretic by the ecumenical Council of III Constantinople, whose Acts were confirmed by Pope Leo II († 683).

“We foresaw that, together with them, also Honorius, before Pope of Old Rome, is cast out of the Holy Catholic Church of God and anathematized, for we have found by his writings sent to [the heretic] Sergius, that he followed the thinking of the latter in everything, and continued his impious principles. […] To Sergius, the heretic, anathema! To Cyrus, the heretic, anathema! To Honorius, the heretic, anathema!

So we see that popes have told us that a pope can “wither away into heresy” and “not believe” the Faith; that “it is beyond question” that a pope can “err in matters touching the Faith”, he can “teach heresy” in decrees; that “many Roman Pontiffs were heretics”; that a pope may be a heretic and “teach […] contrary to the Catholic Faith”, in which case we are to follow the instruction “do not follow him”; and that papal heresy “renders lawful the resistance of subordinates to their superiors, and their rejection of the latter’s pernicious teachings.” »

 * * *

Traduction (nos notes en vert) :

          L’enseignement des papes

Plusieurs papes nous ont dit aussi qu’un pape pouvait s’écarter de la Foi et qu’il fallait donc lui résister.

« Le Pape Innocent III († 1216) a déclaré qu’un pape pouvait « se dessécher dans l’hérésie » et « ne pas croire » la Foi.

« Le pape ne doit ni s’enorgueillir de son pouvoir, ni se glorifier inconsidérément des honneurs qui lui sont rendus et de la haute position qui est la sienne, car moins il est jugé par l’homme, plus il est jugé par Dieu. Le Pontife romain a d’autant moins lieu de se glorifier qu’il peut être jugé par l’homme, ou plutôt, que l’on peut démontrer qu’il est déjà jugé si, par exemple, il se dessèche dans l’hérésie, dans la mesure où « celui qui ne croit pas est déjà jugé » (saint Jean, 3 :18). Dans un cas semblable, il faut dire de lui : « S’il arrive que le sel perde sa saveur, il n’est plus bon qu’à être rejeté et piétiné par les hommes » (Sermon 4).

1ère déformation du texte !

« Le Pontife pourrait être jugé par les hommes ou plutôt être montré comme jugé,

s’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie, car « celui qui ne croit pas est déjà jugé » (Jn.3,18). »

(Innocent III, sermon 4 pour l’anniv. de sa consecr. pontif.)

Il faut donc une condition. La voici :

S’il arrivait qu’il s’évanouisse dans l’hérésie

 

Innocent IIISermon 4 – L’hérésie subjective ou formelle qui se présente dans le cas d’un refus obstiné ou d’un doute concernant ce que l’on sait être d’enseignement officiel du Magistère, est indispensable pour que l’on soit considéré comme hérétique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’être pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privée, tombait dans l’hérésie, il serait tout de suite déchu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, Œuvres Complètes. 9:232.

“Un pape manifestement hérétique cesse automatiquement d’être Pape et tête de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’être chrétien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens Pères de l’Église qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

 

Le Pape Adrien VI († 1523) a déclaré qu’« il est hors de question » qu’un pape puisse « errer dans des questions touchant la Foi » et qu’un pape peut « enseigner l’hérésie » dans des décrets. Il a déclaré aussi : « Bien des Pontifes romains ont été des hérétiques ».

« Si par l’Église romaine on entend son chef ou pontife, on ne saurait douter qu’il puisse errer même sur des questions touchant la foi. Il le fait quand il enseigne l’hérésie par son propre jugement ou ses décrets. En vérité, beaucoup de pontifes romains furent des hérétiques. Le dernier en date fut le Pape Jean XXII († 1334). » (Quaest. In IV Sent. ; cité dans Viollet, L’infaillibilité du Pape et le Syllabus, 1908)*.

[* Selon l’Encyclopédie catholique de 1907, l’ouvrage en question a été publié en 1512 à partir des notes d’un étudiant de Jean XXII et sans la supervision de celui-ci, mais comme il a fait l’objet de « nombreuses éditions », le pape ne semble pas avoir répudié comme n’étant pas de lui ce passage d’un livre qu’on lui attribue.]

Ce texte, même s’il est signalé au titre des « œuvres » du pontife, après examen très attentif, ne se trouve pas en effet cité dans le Magnum Bullarium Romanum de Cherubini.

D’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église.

(voir la note “Rappel” ci-dessous !)

Le Vénérable Pape Pie IX († 1878) a reconnu le risque que soit élu à l’avenir un pape qui serait un hérétique et enseignerait « à l’encontre de la Foi catholique », et il a chargé la postérité de « ne pas le suivre » le cas échéant :

« Si un pape enseigne à l’avenir quoi que ce soit de contraire à la Foi catholique, ne le suivez pas » (lettre à l’évêque Brizen).

(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)

Le Pape Adrien II († 872) reconnaissait que l’hérésie pontificale « rend légitime la résistance des subordonnés à leurs supérieurs, ainsi que le rejet par eux des enseignements pernicieux de ces derniers » :

« On peut lire que le Pontife romain a toujours eu autorité pour prononcer un jugement sur les hiérarques de toutes les Églises (à savoir les patriarches et les évêques), mais on ne lit nulle part qu’il ait jamais fait l’objet d’un jugement de la part d’autrui. Il est vrai qu’Honorius fut anathémisé à titre posthume par les églises d’Orient, mais on ne doit pas perdre de vue qu’il avait été accusé d’hérésie, seul délit qui rend légitime la résistance des subordonnées à leurs supérieurs, ainsi que le rejet par eux des enseignements pernicieux de ces derniers. »

Il me faut cependant marquer mon désaccord avec le Pape Adrien lorsqu’il écrit que l’hérésie est le seul délit qui justifie une résistance : les saints et les docteurs nous ont enseigné autre chose, ainsi que nous le verrons.

En outre, le Pape Honorius 1er († 638) ne fut pas simplement « accusé d’hérésie » ou « anathémisé par les Églises d’Orient » ; il fut anathémisé en tant qu’hérétique par le troisième Concile œcuménique de Constantinople, dont le Pape Léon II († 683) a confirmé les Actes.

« Nous avons disposé qu’en même temps qu’eux, Honorius, qui fut Pape de l’ancienne Rome, était rejeté de la Sainte Église Catholique de Dieu et anathémisé, car nous avions constaté, à la lecture des écrits par lui adressés à Sergius [un hérétique], qu’il suivait la pensée de celui-ci en toutes choses et persistait dans ses principes impies. […] À Sergius, l’hérétique, anathème ! À Cyrus, l’hérétique, anathème ! À Honorius, l’hérétique, anathème ! »

Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques…

(idem…voir la note “Rappel” ci-dessous !)

Ainsi qu’on le voit, des papes nous ont dit qu’un des leurs pouvait « se dessécher dans l’hérésie » et « ne pas croire » la Foi ; qu’il pouvait « errer sur des questions de Foi » ; qu’il pouvait « enseigner l’hérésie dans des décrets ; que « beaucoup de Pontifes romains furent des hérétiques » ; qu’un pape peut être un hérétique et « enseigner […] à l’encontre de la Foi catholique », auquel cas nous devons observer l’injonction « ne le suivez pas » ; enfin, que l’hérésie pontificale « rend légitime la résistance des subordonnés à leurs supérieurs, ainsi que le rejet par eux des enseignements pernicieux de ces derniers. »

 

Ainsi qu’on le voit…l’auteur anglo-saxon de ces lignes est un faussaire !

 


 

Rappel :

Face aux hérésies et au modernisme des prétendus « papes » qui se succèdent sur la chaire de Pierre depuis Vatican II (Paul VI, J-P II et Benoît XVI), certains prétendent qu’il est possible que le Vicaire du Christ puisse tomber dans l’hérésie. Ainsi, pour tâcher de prouver ses dires, l’abbé Boulet (F$$PX) dans une de ses études en 2004 se base essentiellement sur des propos qu’aurait tenus le Pape Adrien VI († 1523). Le site LaQuestion vient récemment d’y faire référence afin de réfuter la position « sédévacantiste ». Voici cette fameuse citation :

« Si dans l’Église Romaine, on considère la tête ou le pontife, il est hors de question qu’un Pape peut errer dans les domaines touchant à la foi. Il le fait quand il enseigne une hérésie par son jugement propre ou par ses décrets. En vérité, beaucoup de Pontifes Romains ont été hérétiques. Le dernier en date était le Pape Jean XXII (†1334). »

Nous pouvons constater que l’abbé Boulet – tout comme le site LaQuestion – n’indique aucune source. Faut-il s’en étonner ? Non, car d’après les recherches de l’abbé Zins, cette citation provient d’un ouvrage mis l’index par l’Église. La source exacte de cette citation du pape Adrien VI est celle-ci : Quaest. in IV Sent. ; cité in Viollet, L’infaillibilité pontificale et le Syllabus :

« La Sacrée Congrégation des Éminentissimes et Révérndissimes cardinaux de la Sainte Église, préposés et délégués par Notre Très Saint Père le Pape Pie X et le Saint-Siège apostolique à l’indication des livres contenant une doctrine mauvaise, à leur proscription, à leur expurgation et à la permission de les lire dans tout l’univers chrétien, réunie dans le palais apostolique du Vatican, le 5 avril 1906, a condamné et condamne, a proscrit, et a ordonné et ordonne d’ajouter à l’Index des livres défendues les ouvrages suivants : Paul Viollet, L’infaillibilité du Pape et le Syllabus. Étude historique et théologique. Besançon-Paris, 1904
C’est pourquoi, que nul, de n’importe quel grade ou condition, n’édite à l’avenir, en n’importe quel lieu et en n’importe quelle langue, les œuvres susdites, condamnés et proscrites, ne les lise et n’ose les garder, sous les peines indiquées dans l’Index des livres défendus.

Sur l’ordre de Notre Saint Père le Pape Pie X, je, secrétaire, ai relaté tout ce qui précède. Sa Sainteté a approuvé le décret et a ordonné de le promulguer. »

Donné à Rome le 5 avril 1906.

André, card. Steinhuber, Préfet.

Source : Actes de Pie X, t. II, p. 304

 

Par ailleurs, l’abbé Belmont réagit à l’époque en écrivant un article dans son bulletin Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219) :

« En vérité, c’est chez les ennemis de l’Église qu’on trouve citée cette (prétendue) déclaration d’Adrien VI. Ainsi dans la justification des évêques schismatiques d’Utrecht :

« Déclaration des évêques de Hollande adressée à toute l’Église catholique et acte d’appel des bulles d’excommunication lancées contre eux par Léon XII les 25 août 1825 et 13 janvier 1826 ». En vérité, ces révoltés ne mettent pas dans la bouche d’Adrien VI le nom de Jean XXII, que l’auteur canadien place [sans vergogne] à l’intérieur de ses guillemets.

On trouve encore le texte latin de cette « citation » dans une histoire protestante des dogmes chrétiens (celle d’Eugène Haag) et ce texte latin porte : plures enim fuerunt pontifices romani hæritici, ce qui en vérité veut dire plusieurs, et non pas beaucoup.

En vérité, on retrouve cette citation chez les gallicans de tout poil, trop contents de l’aubaine.

En vérité, aucun de ceux qui citent ce texte ne fait référence à un acte pontifical. Il semble plutôt qu’ils l’attribuent à un livre publié par Adrien VI (Adriaan Florensz) De ministro Confirmationis (sent. iv, art. 3) que d’ailleurs ils citent de seconde main (au mieux) à travers l’historien Jean de Launoi, qui fut le maître ès gallicanismes de Bossuet au collège de Navarre, et un précurseur des encyclopédistes.

Pour ma part, je n’ai rien trouvé de semblable ni d’approchant dans mon Grand Bullaire Romain. »

Mais ce n’est pas tout. L’abbé Boulet et le site LaQuestion tentent de nous faire croire que « le Bienheureux (sic!) Pape Pie IX (†1878) a reconnu le danger qu’un pape soit hérétique et « enseigne (…) contrairement à la foi Catholique », et il a ordonné: « ne le suivez pas ». Il dit encore : « si, dans le futur, un pape enseigne quoi que ce soit contre la foi Catholique, ne le suivez pas. » (Lettre à Mgr. Brizen). »

Étonnante déclaration du Pape qui a promulgué le dogme de l’infaillibilité pontificale ! Il s’agirait d’une lettre que le pape Pie IX aurait adressée à un certain Mgr Brizen. Là encore, aucune référence donnée. Rien d’étonnant puisque, après de longues recherches, nous ne trouvons aucune trace d’un Mgr Brizen au XIX° siècle ! En revanche, sous le pontificat de Pie IX, un diocèse portait comme nom  « Brixen », diocèse ayant eu deux évêques : Mgr Bernhard Galura (év. de 1829 à 1856) et Mgr Vinzenz Gasser (év. de 1856 à 1879).

M. l’abbé Belmont :

« En vérité, le Canadien, qui prend ce texte à son compte, ne cite pas un seul fait : ce serait dangereux, ses lecteurs pourraient aller vérifier ; on est prié de le croire sur parole. Voilà quelqu’un qui insulte l’Église, et il voudrait qu’on le croie sur sa seule parole. C’est une sorte de cléricalisme à rebours.

Non seulement ce serait dangereux de citer un nom, mais il faudrait aussi en être capable. Les théories des ennemis de l’Église à propos des Papes Vigile, Honorius ou saint Libère ont été réfutées par les meilleurs historiens catholiques, en particulier par Dom Guéranger (La Monarchie pontificale ou encore Défense de la sainte Église romaine). Quant à Jean XXII (le Pape qui a canonisé saint Thomas d’Aquin), il s’agit d’un fameux sermon qui mit la chrétienté en feu, mais qu’on ne peut déclarer hérétique, sinon par anachronisme.

L’auteur canadien appartient à ces gens pour lesquels la théologie consiste à tenter de prendre leur Mère en défaut, je veux dire à chercher (et à prétendre trouver) des exemples historiques dans lesquels l’Église se serait trompée, afin d’y découvrir un prétexte à faire ce que bon leur semble – c’est-à-dire n’importe quoi. Ce n’est pas de la théologie, c’est de l’impiété.

Tout cela est malhonnête et d’une nullité affligeante.

Voici un exemple de cette nullité : le « Mgr Brizen », appelé au secours comme destinataire d’une lettre de Pie IX, n’existe pas. Il s’agit de Mgr Vincenz Gasser (1809-1856-1879) prince-évêque de Brixen ou Bressanone (Tyrol du sud, aujourd’hui en Italie). Et la lettre que Pie IX est censé lui avoir adressée est inconnue au bataillon : serait-elle, elle aussi, le fruit d’un cauchemar qui a impressionné un esprit faible ? »

Notre-Dame de la Sainte Espérance, (n° 219)

Affligeant ! Aller chercher des prétendues déclarations chez les ennemis de l’Église ou en inventer pour crédibiliser des thèses fausses, voilà où mène le combat de ceux qui rejettent coûte que coûte la position catholique dite sédévacantiste !

« Un Pape peut enseigner des hérésies » nous dit-on. Non ! Aucune déclaration sérieuse de Papes ou de docteurs de l’Église ne peut être trouvée en faveur de cette affirmation car le Pape « est toujours pur de toute erreur doctrinal […] sa foi est à jamais indéfectible » (Constitution dogmatique Pastor Aeternus – Concile Vatican [le 1 est superflu !!!]).

 


 

Documents à télécharger en pdf :

  1. Télécharger l’article en PDF
  2. Télécharger l’article de « Avec l’Immaculé » : Quand  »Avec-l’Immaculée » découvre l’Eau-Chaude !!!
  3. Télécharger le dossier de Abbé Luigi Villa : Paul VI bienheureux ?
  4. Télécharger le dossier de Clément Lecuyer : Karol Józef Wojtyla, un antichrist « béatifié » par les siens
  5. Télécharger le dossier de Clément Lecuyer : Le Pape Adrien VI et l’infaillibilité pontificale les mensonges du blog La Question

 

* * *

 

À suivre… avec un article intitulé « contre-poison » afin de pouvoir répondre aux criminelles et sacrilèges allégations des prêtres traditionalistes (et anti-ralliéristes !) de la Fraternité.

 

 

 

Written by Pierre Legrand

novembre 2nd, 2013 at 3:53 pm

Posted in Abbé Boulet,Avec l'Immaculée,église Conciliaire,Franc-Maçonnerie,FSSPX,Invalidité nouveaux sacrements,Karol Józef Wojtyla,La Question,Opposition au Ralliement,satanisme

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F$$PX : Épuration, correction et double visage…

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Épuration, correction et double visage

 

Double-visage

La secte conciliaire n’en finit pas de se “convertir”, tandis que le traditionalisme version Fraternité notamment, n’en finit pas de vouloir sa conversion !

 

Dans un article, mis en avant par “Austremoine”, bien connu de la plupart de nos lecteurs, d’un certain « frère copiste » (sic!) le blog Eschaton (lien) s’adonne à la démolition en règle de la thèse sédévacantiste, arguant de son imprudence et de sa faiblesse théologique et doctrinale, et la qualifiant d’erreur grave et de tentation.

Cette tentation s’expliquerait par un dégoût légitime mais insuffisamment réfléchi devant les turpitudes conciliaires !

Il faut croire que nos clercs n’ont pas tous la même perception du dégoût puisque l’on peut lire, par exemple, sous la plume de l’Abbé de Lacoste (lien) :

« Ceci étant dit, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse : nous pensons que la thèse sédévacantiste est imprudente et s’appuie sur des arguments incertains. (On retrouve le même argumentaire que ci-dessus !)

Nous prions chaque jour pour le pape François au canon de la messe, persuadés que, un jour, le successeur de Pierre prêchera à nouveau la foi catholique intégrale. »

(Éditorial de l’abbé Bernard de Lacoste, LAB de l’école Saint-Bernard de Bailly (78) – Pourquoi ne sommes-nous pas ralliès (sic!) ? – Octobre 2013)

Ainsi, après une prudente réflexion et une certitude que les “papes” de Vatican d’Eux sont bien catholiques, notre bon Abbé ne peut faire autrement que de prier pour son François de “pape”…au canon de la Messe !

On ne pourra donc pas reprocher à l’Abbé de ne pas être en cohérence avec ses affirmations…

Tous ces clercs n’ont sans doute pas lu ou voulu lire l’ouvrage de M. l’Abbé Marchiset sur l’infaillibilité pontificale. Ouvrage dans lequel l’auteur rétablit la vérité sur le magistère ordinaire du Souverain Pontife.

Tout se passe comme si, pour ces messieurs, la définition du magistère infaillible ex cathedra leur avait fait oublier que depuis toujours dans l’Église, le Souverain Pontife jouissait, dans une tranquille possession d’une infaillibilité magistérielle ordinaire universellement reconnue.

Notre frère copiste développe son argumentation en usant d’une sophistique perverse et d’une amnésie sélective et allant jusqu’à faire s’opposer entre eux les éminents théologiens qui dans la passé ont abordé ce problème.

Je n’entrerai pas plus avant dans cette polémique doctrinale déjà connue de nos lecteurs qui se reporteront, pour rafraîchissement intellectuel, aux ouvrages de références (ACRF) et aux articles précités.

Il est évident que nos ennemis ne sont pas seulement en face, là où l’apostasie déclarée ou rampante a pris ses quartiers, détruisant de fond en comble, malgré certaines apparences, tous les rouages de l’Église en leur signification surnaturelle, mais l’ennemi est aussi tout près de nous chez nos “frères” traditionalistes qui attendent vainement la conversion de Rome, cette Rome qui pour eux est toujours l’Église et par conséquent est et reste catholique !

L’erreur, pour se nourrir et subsister a besoin de la vérité. Nous sommes une source d’eau vive à laquelle s’abreuvent toutes les illusions cléricales traditionalistes. Pour se prouver qu’ils ont raison, ils se doivent de démonter régulièrement nos arguments “imprudents” et nos “erreurs graves”.

Quel bel hommage que le “vice intellectuel” rend ainsi à la vertu catholique !

La plupart du temps cette démolition de leur unique et véritable ennemi idéologique s’accompagne d’un silence pudique sur le magistère ordinaire universel qui est l’un des trois pouvoirs de l’Église.

Dans un article intéressant, M. l’Abbé Gleize se pose la question de savoir si la définition du magistère a changé avec Vatican d’Eux. On lira plus bas sa conclusion finale…

Puisque nos “frères ennemis” traditionalistes nous accusent de vouloir nous “rassurer” nous-mêmes en permanence et d’interpréter faussement le Concile Vatican (le 1 n’a pas lieu d’être puisque le “2” {d’Eux} n’est PAS catholique !), nous les renvoyons à leurs contradictions internes, fruit de leurs pitoyables arrangements avec la doctrine catholique.

De même que le modernisme est double, nos clercs refusent de voir dans les antipapes de Vatican d’Eux ce double visage propre au modernisme.

Un Pape catholique ne saurait en effet avoir un double visage……

 

 


 

La Définition du Magistère a-t-elle Changé ? (Abbé Gleize)

 

Arguments Pour ou Contre.

Il semble que non.

Jean <abbr>XXIII</abbr> et Paul VI de Vatican d’Eux1. Premièrement, la constitution Dei Verbum du concile Vatican II, la déclaration Mysterium Ecclesiae de la CDF réaffirment les données essentielles de la Tradition de l’Église sur l’institution divine, la nécessité et la nature du magistère ecclésiastique. Dei Verbum affirme en effet : « Le Christ Seigneur […] ordonna à ses Apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale, en leur communiquant les dons divins. Ce qui fut fidèlement exécuté, soit par les Apôtres, qui, par la prédication orale, par leurs exemples et des institutions, transmirent, ce qu’ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, ou ce qu’ils tenaient des suggestions du Saint-Esprit, soit par ces Apôtres et par des hommes de leur entourage, qui, sous l’inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message du salut. Mais pour que l’Évangile fût toujours gardé intact et vivant dans l’Église, les Apôtres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels ils remirent leur propre fonction d’enseignement » (1). On en déduit que la définition du magistère n’a pas changé avec Vatican II. (Pour être un bon moderniste, il faut être d’abord un « bon catholique » !)

2. Deuxièmement, le théologien du saint-Siège, Mgr Ocariz, réaffirme les données essentielles de la théologie sur le même sujet. Il écrit notamment : « L’unité de l’Église et l’unité dans la foi sont inséparables, ce qui implique également l’unité du Magistère de l’Église en tout temps, en tant qu’interprète authentique de la Révélation divine transmise par la Sainte Écriture et par la Tradition » (2). On en déduit la même conclusion que dans l’argument précédent.

Il semble que oui.

3. Troisièmement, les fruits du magistère pastoral inauguré par Vatican II se sont traduits par une protestantisation généralisée de l’Église (qui, de ce fait, n’est plus l’Église !) et un recul considérable de la foi. Malgré tout, le magistère post-conciliaire engage son autorité (nulle et non avenue) pour justifier le bien-fondé des enseignements qui sont au principe de ces fruits. Or, le magistère tel que l’Église l’a toujours défini jusqu’ici s’est toujours signalé par le maintien de l’unité de la foi catholique et l’expansion missionnaire de l’Église, qui sont maintenant depuis cinquante ans contredits par les conséquences du dernier concile. Il semblerait donc que le magistère ait changé de nature avec Vatican II. (Le conditionnel est de trop !)

 

Principe de Réponse.

4. Le magistère de l’Église catholique est essentiellement traditionnel. Il se distingue à la fois et du magistère scientifique et du magistère divino-apostolique. Le magistère scientifique procède par voie de recherche, et a pour objet de découvrir de nouvelles vérités, tandis que le magistère ecclésiastique n’a pas pour objet de découvrir de nouvelles vérités et doit à l’inverse transmettre la vérité définitivement révélée, sans changement substantiel possible au niveau du sens. Le magistère fondateur du Christ et des apôtres atteste la vérité pour la toute première fois, car il la révèle et c’est pourquoi sa parole vaut par elle-même, équivalant à une règle non réglée. À l’inverse, le magistère ecclésiastique atteste la vérité déjà attestée par le Christ et les apôtres, et c’est pourquoi sa parole vaut seulement si elle reste fidèle à cette révélation divino-apostolique. Elle équivaut à une règle réglée.

5. La propriété essentielle du magistère ecclésiastique, du fait même qu’il se définit comme un magistère traditionnel, est donc sa constance. Ce qui signifie que l’acte de ce magistère ecclésiastique doit se signaler par une double note : il ne saurait ni proclamer l’erreur déjà condamnée, ni nier ou seulement mettre en doute la vérité déjà proclamée. Cette double note est nécessaire, même si elle n’est pas toujours suffisante. Lorsqu’elle n’est pas vérifiée, il ne saurait y avoir d’acte magistériel proprement dit. Or, le magistère conciliaire et post-conciliaire contredit cette double note, puisqu’il proclame l’erreur déjà condamnée et nie ou met en doute la vérité déjà proclamée. Ce simple fait est déjà suffisant pour que Vatican II et tout ce qui en découle depuis cinquante ans apparaisse comme du non-magistère, ou plus précisément comme un magistère qui n’est pas celui de l’Église, un autre magistère. La conception même du magistère telle qu’elle apparaît à l’issue du concile Vatican II a donc changé.

6. Plus profondément, les présupposés analysés aux articles précédents montrent que cette nouvelle définition du magistère va de pair avec une nouvelle conception de la révélation, de l’Église et de la Tradition. La révélation s’enracine dans l’expérience vécue par les apôtres autour de la personne de Jésus. Pour pouvoir se prolonger dans l’espace et dans le temps, cette expérience doit se maintenir telle qu’elle a été vécue dans ses première origines, c’est à dire de façon collective. Elle donne donc naissance à une communion. Le Peuple de Dieu est le sujet vivant qui continue cette expérience, en prolongeant la communion. Le Saint-Esprit alimente celle-ci au cours de l’histoire, tandis que le magistère en est le garant et le signe : son rôle consiste à maintenir la cohésion spatio-temporelle de l’expérience, moyennant une formulation adaptée au contexte présent. Ces présupposés coïncident assez bien avec la description que donne l’encyclique Pascendi. La foi est une expérience, c’est à dire le fruit du sentiment religieux devenu conscient. Et cette expérience est une expérience collective, vécue à l’échelle de tout un Peuple, Peuple témoin, Communauté pilote qui préfigure la réalisation parfaite des aspirations de la nature humaine. Le magistère est le porte-parole de cette Communauté dont il traduit les intuitions en langage conceptuel, pour pouvoir en assurer la sauvegarde et la communication, c’est à dire l’unité dans l’espace et dans le temps. C’est la thèse de Maurice Blondel et c’est aussi la pensée sous-jacente au Discours de 2005.

7. Il y a donc bien une nouvelle idée du magistère. Celle-ci apparaît de deux façons. Premièrement au terme d’une démonstration a posteriori, où l’on remonte de l’effet à la cause : un magistère dont les enseignements ne sont pas constants est un autre magistère. Deuxièmement, au terme d’une démonstration a priori, où l’on descend de la cause à l’effet : l’idée nouvelle de la révélation, de l’Église et de la Tradition entraîne l’idée nouvelle d’un autre magistère. La première démonstration, déjà suffisante, prouve seulement un fait : le magistère de Vatican II obéit à une logique différente. La deuxième démonstration donne l’explication de ce fait : cette logique est celle d’un immanentisme.

 

Réponses aux Arguments.

8. À la première, nous répondons que la définition du magistère dépend de la définition de l’Église et de la révélation. Dei Verbum maintient apparemment en principe l’institution divine du magistère tel que voulue par le Christ. Cependant, les lieux parallèles du magistère conciliaire et post-conciliaire manifestent cette institution doit s’entendre en fonction de présupposés absolument nouveaux. La question n’est pas de savoir si le magistère existe ou non. La question est de savoir quelle est sa nature et sa mission, et donc quel est le principe premier qui doit servir de règle ultime à l’activité du magistère ? Est-ce le donné objectif de la révélation divine, telle qu’il s’exprime dans sa substance définitive à travers le magistère du Christ et des apôtres, auquel le magistère ecclésiastique ne fait que succéder ? Est-ce l’expérience communautaire du Peuple de Dieu, dépositaire (et pas seulement destinataire) du don de la Vérité en tant que porteur du sens de la foi ? Dans le premier cas, le magistère ecclésiastique est l’organe de la Tradition et il dépend comme de sa règle objective du magistère divino-apostolique ; ses enseignements objectifs sont ceux d’un magistère constant et d’une Tradition immuable. Dans le second cas, le magistère ecclésiastique est le porte-parole fédérateur de la conscience commune du Peuple de Dieu, chargé d’établir la cohésion spatio-temporelle (sic!) de l’expression du sensus fidei ; Vatican II est alors pour le sujet Église le moyen d’exprimer en langage conceptuel son sensus fidei, vécu et réactualisé dans le respect des contingences de l’époque moderne.

9. À la deuxième, nous répondons que bien que, d’après les dires de l’objectant, la juste exégèse des textes du Concile présuppose apparemment le principe de non-contradiction, l’apparence est trompeuse, puisque la non-contradiction n’a plus du tout le même sens que jusqu’ici. Le magistère de l’Église a toujours entendu ce principe dans le sens d’une absence de contradiction logique entre deux énoncés objectifs. L’herméneutique proposée par Benoît XVI et défendue par Mgr Ocariz entend désormais ce principe au sens d’une continuité. Ce principe de continuité n’exige pas d’abord et avant tout l’unité de la vérité. Il exige d’abord et avant tout l’unité du sujet qui se développe et grandit au cours du temps. Cette unité s’exprime à travers la seule parole autorisée du magistère présent, précisément en tant que présent. Ce magistère qui doit servir de règle d’interprétation est le nouveau magistère de ce temps, tel qu’issu de Vatican II, réinterprétant dans sa propre logique de continuité subjective et vitale tous les enseignements du magistère constant.

10. À la troisième, nous répondons que Vatican II n’a pas pu changer la nature du magistère. Celui-ci demeure sauf dans le pouvoir dont sont investis les hommes d’Église. Vatican II a seulement inauguré un exercice faussé de la fonction magistérielle, qui ne correspond plus à la vraie nature de cette fonction, et qui obéit à une logique absolument nouvelle, étrangère à la définition du magistère catholique. Cette logique nouvelle sévit à l’intérieur de l’Église parce qu’elle s’est emparée des esprits des hommes d’Église.

Abbé Jean-Michel Gleize

 

« La définition du magistère a-t-elle changé avec Vatican II » | Vatican II en questions.org

http://vatican2-en-questions.org/la-definition-du-magistere-a-t-elle-change-avec-vatican-ii/

 

 

 


[1] Dei Verbum, n° 7.

[2] Mgr Fernando Ocariz, « L’adhésion due au magistère » dans L’Osservatore romano du 2 décembre 2011.

Fantasmes cléricaux….

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Fantasmes cléricaux….

Après les Inventions de L’Abbé Trauder, Voici les Fables Fantasmatiques de L’Abbé Girouard ou Alice Au Pays Des Merveilles Du Tradiland (1).

 

Dans son sermon du 30 juin 2013, M. l’Abbé Girouard a l’audace et l’impudence d’émettre un rapprochement, qu’il croit pieux et fondé, entre la libération de St Pierre, au sens propre, d’avec celle d’un Bergoglio (et/ou de ses prédécesseurs) dont les « chaînes d’erreurs » (sic!) sont « très puissantes » ! Décidément ce clergé se livre sans frein (car sans autorité au-dessus de lui) aux fantasmes les plus débridés et les plus fous !

Saint PierreNous serions bien évidemment tentés, à la lecture des lignes qui vont suivre, d’éclater d’un grand éclat de rire iconoclaste, éclat de rire qui serait comme une sorte d’hommage de la folie (cléricale) rendu à la raison (éclairée par la foi !), si ce n’était le caractère d’âme consacrée qui nous retient encore et borne notre critique au sérieux des observations qu’il nous est un devoir sacré, d’émettre, au for externe, sur de telles extravagances de la part d’un clerc censé représenter la tradition (schismatique) et notamment son aile…dure ! Pour ma part je considère ce rapprochement comme blasphématoire : oser comparer la situation de St Pierre à celle des usurpateurs antichrist d’aujourd’hui !!! Quelle folie ! Mais celle-ci a ses raisons que précisément la raison – et a fortiori la foi – ne connait pas ! Nous, nous ne les connaissons hélas que trop bien et aimons sans cesse nous référer à la cause des causes si bien décrite par Léon XIII dans son Exorcisme « Quand le Pasteur est frappé…etc… » Nous ne voudrions pas ici accabler ce malheureux prêtre plus qu’il ne le mérite, sa responsabilité étant un peu modérée par tous les mauvais maîtres artisans d’erreur qu’il a pu avoir au cours de son séjour en Frat’land-voie-sans-issue ! Néanmoins nous devons lui dire notre façon de penser et l’exhorter à reconsidérer, s’il est possible, son aberrante (pour le moins !) position qu’il a la témérité d’insérer dans un sermon. Si nous ne le faisions pas, sous prétexte par exemple qu’il ne nous lit pas, ce serait manquer à la plus élémentaire charité.

Pierre Legrand

 

 AbG_2013.06.30

(…)

« Et nous vivons le même genre (admirez l’audace historico-cléricale !) de situation aujourd’hui avec le Pape. (D’où il apparait que pour l’Abbé Girouard il n’y a pas l’ombre d’un doute : le “Pape” est donc bien pape de l’Église Catholique ! La secte, nous le verrons plus bas, ne se compose que des vilains “geôliers” de notre bon pape !) Le Pape est comme (sic!!!) en prison, entouré (brrrrr…) et gardé (sic!) par des francs-maçons et des hérétiques (resic!!!), et des mécréants (reresic!). Tant et si bien qu’il est un peu (ouf !) comme saint Pierre, endormi. (J’espère au moins qu’il ne ronfle pas !!!) Pas conscient (coma dépassé ?) de ce qu’il devrait faire (Ah ! ça M. l’Abbé vous vous avancez un peu trop, non ? Seriez-vous aussi médecin ?). Égaré. (Effectivement l’égarement est le salaire de l’aveuglement volontaire !) Pas bien formé en théologie. (Là-dessus nous ne vous contredirons sans doute pas !) Quelles que peuvent en être les causes, (ah oui on aimerait bien savoir…) le Pape est dans un sommeil, (rrrrrrrrrrrr…) et la papauté est menacée. (Non ?! vous croyez ?) Et nous ne savons pas ce qui va arriver. (On vous expliquera, M. l’Abbé !) Nous ne savons pas comment cela pourrait être résolu. (Ça c’est fâcheux ! comment allez-vous instruire vos ouailles et les mener vers le chemin du salut ?) Humainement parlant, il n’y a aucun espoir. (Humainement n’est-ce pas ? alors nous sommes bien d’accord ! La solution ne pourra venir que de Dieu ! Mais n’oubliez pas les châtiments qui vont précéder tout cela M. l’Abbé !) Nous ne voyons pas comment (c’est mauvais signe ne trouvez-vous pas ?) cela pourrait se produire, (eh bien voilà ! Vous oubliez Dieu et vous comptez sur la conversion probable de “votre” (faux) pape !) que le Pape changeât du tout au tout (en clair : passe du modernisme apostat au catholicisme le plus absolu. Si c’est pas de la magie ça…) et se convertisse et fasse son travail. (De “Pape”, of course!!!) Humainement parlant, (ouf !) ce n’est pas possible, parce qu’il est enchaîné (le pauvre homme !) dans les chaînes d’erreurs. Or celles-ci sont très puissantes, parce que quand vous vivez dans l’erreur, vous ne réalisez pas que vous êtes coincé dans les erreurs. (C’est ce qu’on appelle l’aveuglement spirituel, Monsieur l’Abbé !!!) Et c’est là le problème aujourd’hui. (Je ne vous le fais pas dire !) Le Pape ne se rend pas compte de ses erreurs. (Alors il est Idiot ou Drogué !? Ou les deux…Va-t-il vivre 200 ans comme Paul VI ???!) Et donc, humainement parlant, (vous insistez lourdement…! m’sieu l’abbé) il n’y a aucun espoir. (Heureusement qu’il nous reste la vertu d’Espérance !) L’espoir sera que si nous nous sacrifions, (je sens que c’est encore le contribuable et les classes moyennes, bref, les “fidèles” qui vont devoir se saigner à blanc ! Je plaisante bien sûr, quoique…) si nous prions généreusement, (c’est quoi « prier généreusement » ??) Dieu libérera le Pape. (« Allez !!! Dehors Bergoglio ! et que je ne te revois plus dans cette prison…ecclésiastique »…C’est Dieu qui parle.) Dieu peut envoyer un ange et peut le secouer (pas trop fort quand même, il est fragile et a un poumon en moins !) et dire : « je vais enlever de votre esprit, j’ôterai de votre cœur les chaînes des erreurs. » (Ça, si c’est pas du “vaudou catholique”, alors je n’y comprends plus rien !!) Et nous pourrions alors avoir un nouvel homme (un nouvel Adam déguisé en Pape ?) qui se lèverait (je rappelle qu’il dormait…!), et peut-être serait-il martyrisé (ah oui ! ses bourreaux le forceraient à reposer le ballon sur l’autel jour et nuit sans cesse ! Kyrie Eleison!) ; mais Dieu sauvera son Église. (Voyez quand vous voulez, vous dites des choses sensées…!)

Nous devons faire ces sacrifices parce que Dieu, c’est sa volonté d’utiliser ce que nous appelons, en philosophie, les causes secondaires. (Vous avez dit secondaires ? Est-ce que j’ai une tête de secondaire ?!) Oui, Dieu peut faire un miracle aujourd’hui. (Bon ! à mon humble avis il serait plus sage d’attendre au moins demain !!) Oui, Dieu peut changer les cœurs de tout le monde. (Non M. l’Abbé pas de ceux qui ne le veulent pas !) Mais ce n’est pas la façon dont Il veut opérer. Il veut opérer à travers nous. (Car nous sommes les seuls catholiques dignes de ce nom et fidèles à l’œuvre de Mgr. C’est ça ?) Et c’est ce que nous devons faire si nous voulons être de vrais Résistants contre les manigances (Oh ! la vilaine Fraternité qui ne veut pas attendre la conversion de “son” pape !) de la Fraternité, parce que la Fraternité aujourd’hui abandonne son rôle. (Ce mot, dans votre bouche, M’sieu l’Abbé, est exquis !) La Fraternité, aujourd’hui, est dans l’illusion (bah…deux illusions valent mieux qu’une, non ? on met plus de chances de son côté !? Vous ne croyez pas ?) d’essayer de changer l’Église (avec un “E” ?…blasphématoire !) conciliaire de l’intérieur, (c’est vrai ça, elle est très bien comme elle est, pourquoi vouloir la changer ?!) la nouvelle Fraternité, c’est ce qu’ils veulent. (Et vous ?!) C’est une illusion, de la changer de l’intérieur. (Nous sommes bien d’accord ! Mais la vôtre, d’illusion, qui consiste à vouloir la changer de l’extérieur, vous pourriez m’expliquer la profondeur de la différence ?) Ils devraient plutôt demeurer comme ils le furent, (qu’est-ce à dire ? des distributeurs de sacrements et des défenseurs de la Messe ?) comme nous avions l’habitude d’être : Une force, une petite force, un petit (pourquoi “petit” ? de l’ambition que diable M. l’Abbé !!!) phare, qui se tiendra sur un rocher. Le rocher de la vraie doctrine, le rocher des vrais sacrements, et qui va guider les navires. (Sauf s’ils perdent leur boussole ou sont frappés de cécité : ils ne verront plus le phare !) Ça ne sert à rien d’être un phare si vous êtes dans le navire ! (???) Voilà notre façon d’aider (terme éminemment théologique) l’Église Moderne (Ah ! par exemple ! C’est quoi cette église “moderne” que vous gratifiez d’un “E” majuscule ? Si c’est la Sainte Église Catholique, alors pourquoi ne pas la nommer par son nom de toujours ? [2]) : Se tenir fermement sur le rocher, et projeter notre petite lumière, et alors ils peuvent revenir (Coucou on est là ! Guidez-vous vers la lumière ! Revenez !), ils peuvent trouver le chemin. (L’orgueil clérical n’a décidément pas de limite !) Il ne s’agit pas pour nous d’aller à eux et de nous adapter à eux. (Certes non ! C’est Nous les bons catholiques et ce serait déchoir que d’aller à eux ! C’est ce que vous pensez vraiment, M. l’Abbé ? Quant à l’“adaptation”, je crains qu’il n’y ait pas de réciprocité possible…cher M. l’Abbé).

(…)

Saint-Pierre-aux-Liens

Apôtre Pierre en prison, Rembrandt, 1631, Jérusalem, Musée d'Israël, ©wga

 

Le sermon en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=YiEByNiKTYM

Source : http://www.sacrificium.org/

 

 


[1] Ndlr : Devant de telles aberrations, en plus de l’audace et l’impudence, ne reste plus que la dérision !

[2] Ndlr : Ah ! mais non… puisqu’elle est Moderne !

 

Abbé Bruno Schaeffer — R.I.P. —

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Prions pour le repos de l’âme de M. l’abbé Bruno Schaeffer

 

Le District de France de la F$$PX à publié le Communiqué suivant :

Communiqué du District de France

Avis de décès et de funérailles Suresnes, le 9 août 2013

 2903326603

Décès de M. l’abbé Bruno Schaeffer, 

moine bénédictin, le vendredi 9 août 2013

 

 

Nous confions à vos prières le repos de l’âme de M. l’abbé Bruno SCHAEFFER.

Monsieur l’abbé SCHAEFFER est décédé très saintement dans la nuit du 8 au 9 août à 3 heures du matin, toute la communauté bénédictine étant présente autour de lui.

Il avait fait sa profession monastique le mardi 6 août dernier en la fête de la Transfiguration.

La messe d’enterrement, célébrée par M. l’abbé Régis de Cacqueray, aura lieu le : Mardi 13 août 2013 à 10 H 30 en l’abbaye bénédictine de BELLAIGUE

Il sera également enterré dans le cimetière de la communauté.

* * *

Ab-Bruno-Schaeffer_Ordination-SacerdotaleOrdonné validement par Mgr Ngo Dinh Thuc, il a officié à l’église Saint Nicolas du Chardonnet (où il était réputé non una cum). Gravement malade depuis quelques années, opéré en août 2010, Virgo-Maria avait lancé deux neuvaines pour l’abbé Bruno Schaeffer, les 21 mars 2010 et 25 juillet 2010. L’abbé de Cacqueray (supérieur du District de France de la FSSPX, aux ordres des abbés Celier et Lorans) s’était à ce moment là abstenu de toute démarche spirituelle semblable, à propos de son confrère l’abbé Bruno Schaeffer, très malade…

VM n°826: http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/007_2010/VM-2010-07-25/VM-2010-07-25-A-00-Neuvaine_abbe_Schaeffer.html

Depuis lors, les relations entre l’abbé de Cacqueray et l’abbé Schaeffer ont semble-t-il évoluées suite peut-être (certainement ? $$) au don de l’abbé de son Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance à Couloutre :

En mars 2012, après ses nombreux soucis de santé, Monsieur l’Abbé Schaeffer s’est déchargé du Prieuré de Notre Dame de le Sainte Espérance. Depuis la rentrée de septembre 2012, il a donné le château aux Dominicaines de Fanjeaux, qui y tiennent une école. Il continue d’habiter la ferme et a donné le Prieuré à la Fraternité Saint Pie X, l’aumônier actuel étant l’Abbé Joël Malassagne après l’Abbé Nicolas Pinaud.

chateau-couloutre

Une école catholique hors contrat ouvre dans un mois (Le J.D.C. du 31/01/2012) :

http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/departement/nievre-local/2012/01/31/une-ecole-catholique-hors-contrat-ouvre-dans-un-mois-183271.html

* * *

Prêtre atypique et très érudit, l’abbé Schaeffer était apprécié par tous (de l’una-cum aux non-una-cum…) (!!!)

Entrée à Écône en 1976, prié de se retirer en Mars 1977 (expulsé !) sous la profession de professeurs libéraux dont plusieurs disent depuis la nouvelle Messe. Sous l’autorité du RP Dom Gérard jusqu’en Décembre 1979, chassé au Monastère Ste Madelaine (du Barroux) pour n’avoir pas voulu accepter la validité de la “Nouvelle messe” et la légitimité de Jean-Paul II. Il recevra néanmoins l’Ordination Sacerdotale de Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981 à Toulon.

Oblat bénédictin, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité. Bellaigue lui doit beaucoup. On se souviens d’avoir vu le Père Ange chez l’Abbé Schaeffer à Paris, en 1999, alors que les moines cherchaient à fonder en France.

 

 

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Ordination Sacerdotale de l'Abbé Bruno Schaeffer par Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981 à Toulon.

 

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L'Abbé Bruno Schaeffer, prêtre pour l'éternité.

 

Curriculum Vitae de l’abbé Bruno Schaeffer

Publié dans EINSICHT “Jahrgang-12” Mai-1982, page 9

 

Né le 20 Janvier 1948 à St. Nazaire (44).
Études primaires et secondaires chez les Frères de Ploërmel et chez les Pères Eudistes.
Études Supérieures à l’Université de Nantes (Licence en Droit Privé).
Études de Doctorat en Histoire du Droit et en Sciences Politiques à l’Université de Paris.
Diverses postes d’Enseignement : Professeur École des Langues et des Affaires, Moniteur travaux Pratiques à l’Université de Nantes puis de Paris.
Direction de Camps de Jeunes depuis 1968.
Fondateur de la Fraternité St. Joseph et des Scouts-Notre-Dame de France.
Entrée à Écône en 1976, prié de se retirer en Mars 1977 sous la profession de professeurs libéraux dont plusieurs disent depuis la nouvelle Messe.
Fondation au Prieuré Notre Dame de Fonsalette en Octobre 1977 devant devenir la Maison des Oblats Réguliers de St. Benoît.
Sous l’autorité du RP Dom Gérard jusqu’en Décembre 1979, chassé au Monastère Ste Madelaine pour n’avoir pas voulu accepter la validité de la “Nouvelle messe” et la légitimité de Jean-Paul II.

Ordination Sacerdotale par Mgr. Ngô-dinh-Thuc le 19 Décembre 1981.

http://catholicapedia.net/Documents/Einsicht/documents/FR/1982-05_EINSICHT_Jahrgang-12_Heft-01_Mai-1982_FR_Page9.pdf

 

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L’Abbé Bruno Schaeffer, oblat régulier de saint Benoît, rejoint néanmoins la F$$PX où il est finalement accepté comme prêtre auxiliaire…

Ami de la F$$PX, en 2009 il est doyen des études d’Histoire à l’Institut Universitaire Saint-Pie X et ensuite vicaire à Saint Nicolas du Chardonnet.

« Non una cum » ou pas ?

 

Les avis sont partagés comme toujours en pareil cas lorsque la situation n’est pas claire et affichée franchement… La Fraternité professant publiquement son una cum, Mgr Fellay – anti sédévacantiste acharné (au moins pour les plus démunis “sans patrimoine immobilier” !) l’ayant accepté…

En réalité, on peut être sédévacantiste au sein de la Fraternité, comme le sont les abbés Guéguen au Canada où l’abbé Schaeffer (un guérardien) qui confesse à saint Nicolas du Chardonnet. Seulement, il ne faut pas le mentionner publiquement.

D’aucun disent qu’il chantait Oremus pro Pontifice nostro Benedicto à Saint Nicolas du Chardonnet d’autres, comme l’abbé Grossin le classait dans le camp « de ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’Eux »…

Oblat bénédictin de longue date, il est enfin devenu moine avant d’entrer dans son éternité à Bellaigue où il reposera, mais l’Abbé Chazal dans sa lettre du 21 septembre 2012 ayant dit que deux moines avaient quitté l’Abbaye de Bellaigue parce qu’ils sont (à l’Abbaye) en faveur de l’accord…

Dieu à jugé !…

Voici les différents avis :

« Une juste notion de l’autorité »

Article de l’abbé Xavier Grossin, dans La Tour de David, n° 28 Septembre-Octobre 2004

http://frat.canalhistorique.free.fr/200412/20041201_grossin.htm

Cette Fraternité a toujours été divisée en deux camps :

1- Ceux qui cherchent un accord avec le Vatican d’eux, une reconnaissance canonique (juridique) par « eux », afin de ne pas devenir soi-disant « schismatiques » à plus ou moins long terme. Les prêtres qui se reconnaissent dans ce courant sont les abbés Aulagnier, de Tanoüarn, Célier, Schaeffer, Laguérie, Héry, Bonneterre, pour les plus connus.

2- Ceux qui ne veulent en aucun cas, et sous aucun prétexte, être récupérés par « eux ». De ce courant sont Mgr Williamson, Mgr de Galaretta, l’abbé Pivert, l’abbé Vignalou, l’abbé François, l’abbé André.

(…)

La nature ayant horreur du vide, certains se sont autoproclamés « maîtres à penser » de Tradiland. Je veux parler de l’abbé de Tanoüarn, l’abbé Célier, l’abbé Schaeffer : le trio infernal de l’Institut Saint Pie X, tous les trois « doyens » d’une section.

* * * * *

L’abbé Schaeffer est chaque année aux ordinations à Écône, par ailleurs, aux saluts du Saint-Sacrement dudit abbé à Saint-Nicolas, vous ne manquerez pas le : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.

Pour “Pluchon” (sur les fora)  cela ne fait pas de doute : « …J’ajouterais également que si on lui demande s’il est ou non una cum, il ne se défile pas, et qu’il suffit d’être son cérémoniaire (ainsi que cela m’arrive régulièrement) pour s’en rendre compte… »

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?p=34545&sid=0d6702e54902c3cb84699fc987fb3f45&mforum=lelibreforumcat#34545

Ennemond, le perroquet de Suresnes, « l’homme qui saute sur les cercueils » (voir ci-dessous) rapporte aussi le fait :

« On dit que je suis un guérardien tradi-oecuméniste ! En fait, de guérardien, il n’en avait que l’ombre puisqu’à Saint-Nicolas on ne peinait nullement à l’entendre entonner l’oremus pro pontifice nostro Benedicto lors des saluts. »

* * *

Ennemond a de suite récupéré sous forme de panégyrique, la mémoire de l’Abbé Schaeffer sur le Forum Catholique :

En 1974, Chaban-Delmas avait publié une dépêche annonçant sa candidature aux élections présidentielles, alors que les funérailles de Georges Pompidou n’étaient pas encore terminées. Un député s’était fendu d’un mot cruel mais juste : il a sauté à pieds joints sur le cercueil du défunt.

Voilà exactement la démarche d’Ennemond. On connaissait « l’homme qui rit dans les cimetières » (Poincaré d’après Bernanos).  Voici « l’homme qui saute sur les cercueils ».

 

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9 août 2013

[Ennemond] M. l’abbé Bruno Schaeffer, oblat de saint Benoît

SOURCE – Ennemond – 9 aout 2013

R.P. Bruno Schaeffer, osb, devrais-je dire.

Ceux qui ont franchi l’entrée du parc de Couloutre ou traversé le parvis de Saint-Nicolas du Chardonnet n’ont pas manqué de croiser un jour cette silhouette familière dont la grande discrétion cachait le charisme débordant. L’abbé Schaeffer avait ceci de commun avec Mgr Lefebvre. Préférant laisser parler son sourire plutôt que d’élever la voix, il s’était attiré le respect de tous, privilégiant toujours les encouragements, évitant systématiquement l’emportement. D’une grande culture, à la mesure de sa modeste bibliothèque, il avait ce don de mettre aussi sa mémoire au service de la charité. N’oubliant jamais un prénom, il était surprenant par sa capacité à connaître les gens et leur environnement familial avant même que ceux-ci sachent à qui ils avaient affaire.
Il y a du Don Bosco dans l’abbé Schaeffer tant il était avide de s’occuper des jeunes. Les camps chantiers, les retraites de Notre-Dame de la Sainte-Espérance, les jeudis au parloir, ses réunions de juristes et d’historiens rythmaient ses mois et ses semaines. Il formait ainsi patiemment les générations de demain qu’il accompagnait toujours avec joie dans leurs préparations au mariage ou au sacerdoce. A cet égard, deux questions me taraudent : Quelqu’un saura-t-il nous révéler le nombre d’invitations de mariage qu’il a pu recevoir ? Y a-t-il des années où il n’était pas prêtre assistant lors des ordinations à Écône ?
Il faut reconnaître que ses filets il les jetait sans examiner la couleur des flots. Ses relations lui faisaient croiser les sédévacantistes comme les progressistes. Il a même reçu à déjeuner l’archevêque de Clermont-Ferrand dans sa grande salle du rez-de-chaussée de la rue Galande, où il nous a tant conviés ! Ces repas qu’il enchaînait, ces numéros qu’il griffonnait sur son carnet lui permettaient de se dispenser d’internet et du portable. Il était très vite au courant des faits de ce monde sans que cela semblât l’affranchir pour autant des réalités surnaturelles. Ces têtes qu’il croisait au bureau de garde de Saint-Nicolas, à une université d’été de Renaissance catholique, et même à un BBR, étaient variées. Avec grand amusement, il disait un jour : On dit que je suis un guérardien tradi-oecuméniste ! En fait, de guérardien, il n’en avait que l’ombre puisqu’à Saint-Nicolas on ne peinait nullement à l’entendre entonner l’oremus pro pontifice nostro Benedicto lors des saluts.
Où trouvait-il le temps ? Toujours est-il qu’il y avait à côté du Don Bosco un curé d’Ars dont le sens sacerdotal était particulièrement profond. L’une de ses plus grandes douleurs fut de ne pas parvenir à retenir l’un de ses confrères qui quittait sa congrégation. Car, cette Fraternité Saint-Pie X, dont il n’était pas membre, quoi qu’il en devint l’un des fils les plus loyaux, lui doit beaucoup. Lors des dernières crises qu’elle traversa au cours de la décennie, il ne ménagea pas sa peine pour relever ceux qui tombaient et retenir ceux qui se décourageaient. Lui qui avait connu l’isolement lors de ses périples provençaux et bourbonnais, savait pour l’avoir vécu ce que coûte l’isolement. Inlassablement présent au confessionnal, malgré l’heure tardive, malgré la maladie qui avançait, il a sans doute vécu dans le silence et l’abnégation son purgatoire sur terre. Souvent, avant de se quitter, il disait : « Prie pour moi ». Nous continuerons à prier pour l’abbé Schaeffer comme nous lui demandons ardemment de prier pour nous qui continuons notre route ici-bas.
Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !
Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !
Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous !

 

http://tradinews.blogspot.fr/2013/08/ennemond-m-labbe-bruno-schaeffer-oblat.html

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Le « branding » de la F$$PX… (suite) : Abbé Patrick Girouard

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Suite à notre article sur « Le « branding » de la F$$PX », un correspondant nous a transmis – en commentaire –, la déclaration de l’abbé Girouard – sous forme de sermon – sur le « branding » :

Charles lien permanent

Voici le sermon de M. l’Abbé Patrick Girouard du 2 juin 2013 à Aldergrove (Colombie-Britannique – CANADA) :
SERMON

Au nom du Père, et du Fils, et du St Esprit, Ainsi soit-il !

Ab-Girouard

Abbé Patrick Girouard, ex-F$$PX au Canada

Je serai bref dans ce sermon parce que je vous ai déjà lu notre « Énoncé de Mission », et que j’en reparlerai. Mais ce que je voudrais vous dire aujourd’hui, c’est que ceci est bien évidemment ma première messe depuis… C’est ma première messe depuis mon retour d’exil. Et… j’aimerais dire quelques mots pour corriger un peu ce qui a été dit à mon sujet durant mon absence par l’abbé Wegner et les autres prêtres, qui ont dit, en résumé, que je n’avais pas parlé avec l’abbé Wegner avant de prêcher mes sermons etc. etc. Or ceci est incorrect, et n’est pas une déclaration vraie. En fait, j’ai parlé avec lui à plusieurs reprises…

En juillet l’année dernière, durant un appel téléphonique de 80 minutes, je lui ai fait part des problèmes de la Fraternité ;
et puis en octobre, lors de sa visite à Langley nous avons eu une conversation de deux heures, et je lui ai parlé encore des problèmes de la Fraternité. Et puis, en novembre, Je lui ai envoyé deux courriels avec une question très importante au sujet de Mgr Fellay, et j’attends toujours la réponse au second courriel. Si je passais mon temps à attendre des réponses, j’atteindrais probablement l’âge de la retraite avant de les recevoir ! Et c’est pourquoi j’ai décidé de prêcher.
L’autre motif est que la raison pour laquelle quelqu’un pose une question, c’est parce qu’il a réellement une question à poser ! Si vous en connaissez déjà la réponse, ça ne sert à rien de poser une question, à moins que vous ne soyez un professeur ! Je n’ai donc plus aucune question à lui poser.

J’ai vu les documents qui nous sont venus de Mgr Fellay, spécialement sa Déclaration du 15 avril 2012, qu’il a présentée au Cardinal Levada, comme base d’un accord avec Rome. Et quand vous la lisez, vous réalisez que la Fraternité a un sérieux problème, parce que cette déclaration est une proposition d’accord avec Rome où Mgr Fellay accepte le nouveau Code de Droit Canon ; où il dit aussi que la Nouvelle Messe a été promulguée légitimement ; et où il dit aussi qu’il reconnaît le magistère de l’Église d’aujourd’hui, et qu’il est prêt à signer une Profession de Foi qui, comme je vous l’ai déjà expliqué dans mes sermons, la Profession de Foi de 1989 du Cardinal Ratzinger est très mauvaise, spécialement dans son troisième point, ce qui veut pratiquement dire que les prêtres devront faire se serment de fidélité composé et publié en 1989, et qu’ils devront accepter de se soumettre au magistère moderne, c’est-à-dire aux enseignements modernes du Pape.

Donc j’ai prêché contre le Préambule, c’est-à-dire que lors du Prône du 10 mars, j’ai annoncé cela au sujet du Préambule ; j’ai aussi parlé de la Lettre des 37 prêtres, et j’ai annoncé le fait que le Carmel d’Allemagne a décidé de quitter la Fraternité pour les mêmes raisons, et… j’ai aussi parlé au sujet de l’expulsion du Père Raphaël du monastère de Silver City. Je pensais que les fidèles avaient besoin de savoir ces choses. Mais la réaction fut de me transférer à St-Césaire, et cela avec l’ordre spécifique de rester silencieux, et de ne pas communiquer ces choses aux fidèles, et que je ne pourrai à l’avenir critiquer les supérieurs, ni démontrer aucun manque de respect ou de confiance envers eux ou leurs actions. Et donc, en pratique, ce qu’on me disait c’est : « Nous prendrons soin de vos besoins matériels, et vous serez dans une belle maison, et une belle chapelle à St-Césaire près de Montréal, et en échange pour cette belle sécurité vous demeurerez silencieux au sujet de toutes ces choses. »

Et j’ai refusé. Je ne puis demeurer silencieux, ce serait un péché pour moi, et j’ai donc refusé, et je suis allé… je suis allé en exil, comme vous le savez. Et je suis revenu il a y environ deux semaines, parce que vous aviez eu une série de rencontres, à peu près à chaque dimanche après la messe. Et vous y avez étudié ces documents et quelques articles que je vous ai écrits d’au loin, et vous avez étudié des copies du magazine « The Recusant », etc. etc. Et vous avez eu la même réaction que tout Catholique bon et normal aurait eue face à ces documents, et vous avez compris qu’on vous a trompés depuis les deux dernières années, que la Fraternité a fait un virage à 180 degrés, et c’est cela qui vous a décidé à créer votre propre chapelle. Parce que vous saviez que vous pouviez me faire confiance, que je vous prêcherais la vérité ; parce que pour pouvoir le faire maintenant, il faut que je souffre et que j’accepte de faire des sacrifices. Nous nous sommes donc organisés, et nous avons aujourd’hui la première Messe de notre fondation : La chapelle de « St Joseph Défenseur de l’Église ».

Et une des choses que je voudrais partager avec vous de ma conversation d’octobre avec l’abbé Wegner, le fait qui explique pourquoi vous n’entendez plus la Fraternité critiquer de façon forte, de manière vigoureuse, les maux de Vatican II, les maux de la Nouvelle Messe, ou ce qui se passe à Rome. Vous pensiez peut-être que c’était simplement un oubli, que la Fraternité a oublié son rôle d’expliquer la vérité et de combattre contre l’erreur. Ou alors qu’il ne s’agissait que d’une omission fortuite, parce que votre prêtre, dans telle paroisse, ne pensait pas à en parler… Eh bien, c’est ce que j’ai dit à l’abbé Wegner. Je lui ai dit, à l’abbé Wegner :

« M. l’abbé, regardez le site DICI, voyez la revue The Angelus et le site de la FSSPX des USA, regardez le site de l’abbé Couture en Asie, regardez partout, et vous ne voyez plus l’esprit de combat contre Vatican II et la Nouvelle Messe. Il me semble que la Fraternité est devenue comme un sabre émoussé dans les mains du Seigneur ; qu’il n’y a plus de tranchant ; que c’est une arme inutile ! »

Et je pensais qu’il allait me dire : « Oh ! Mais vous êtes dans l’erreur ! » Ou bien : « Réellement, M. l’abbé, nous sommes toujours forts, et nous combattons toujours, et, vous savez, vous avez une fausse perception, comment pouvez-vous dire cela ? » Je fus donc vraiment chamboulé lorsqu’il se dit d’accord avec moi, et qu’il me dit : « Oui, M. l’abbé, ce que vous dites est vrai ! »

Eh bien ! Voici que l’abbé Wegner est d’accord avec moi ! Donc je me suis dit que je faisais des progrès. J’ai pensé, alors : « c’est bien, puisque maintenant il comprend le problème, peut-être que nous allons reprendre le combat ! » Mais lorsque la mâchoire m’est tombée, ce fut quand il me dit que c’était là une bonne chose, que ce changement était bon ! De plus, il m’a expliqué comment cela s’était produit. Il m’a dit que cela n’était pas le fruit du hasard, ni parce que les prêtres seraient devenus paresseux ou qu’ils ont peur de Rome, non, non ! Il a dit :

« Il s’agit en fait d’une décision venant de Menzingen ». « Oui, M. l’abbé Girouard, et cette décision de Menzingen fut prise parce que nous avons été « marqués » ! »

Alors là, vous savez… Je ne sais pas, mais j’avais toujours cru qu’on « marquait » le bétail… Or voici qu’il me dit que la Fraternité a été « marquée » ! Alors… Je fus en mesure de continuer à marcher, je ne suis pas tombé raide mort, mais…

Et alors il m’a dit : « Mais oui, M. l’abbé, c’est bien vrai, et j’en suis l’instigateur ! » Oh, vous l’avez fait, comment l’avez-vous fait ? « Eh bien, quand j’étais Supérieur de District en Hollande j’ai rencontré, et en suis devenu l’ami, le Président d’une compagnie… » (Et alors il m’a nommé cette compagnie au nom Flamand, trop bizarre pour qu’on puisse s’en rappeler, mais il m’a dit qu’il s’agissait de la 5ème compagnie la plus florissante en Hollande. Il s’agit donc d’une compagnie très importante et qui réussit bien). « …et il y a environ deux ans j’ai visité par là-bas, et j’ai rencontré cet homme à nouveau, et je lui ai demandé de s’occuper de la Fraternité, et de faire le « branding », le « marquage », de la Fraternité, parce que cette compagnie se spécialise en effet dans le branding. »

father_desk_225x150Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le « branding » je vais vous l’expliquer brièvement. Le « branding » est fait par une compagnie qui… par exemple… Supposons qu’elle prenne Coca Cola comme client. Donc Coca Cola va engager cette compagnie et lui dira : « Faites mon branding », et cette compagnie va envoyer du personnel aux bureaux de Coca Cola et partout pour étudier l’industrie de Coca Cola, et pour étudier la publicité de Coca Cola, et pour boire une tonne de Coca Cola ! Soit, en résumé, pour avoir une connaissance aussi grande que possible de Coca Cola. Et ensuite ces gens vont étudier toutes les autres compagnies qui produisent du cola. Donc ils vont étudier Royal Cola, Pepsi Cola, King Cola etc. etc. Et ils vont essayer de comprendre, et ils vont boire énormément de cola bien sûr, et ils vont essayer de découvrir comment, en quoi, la compagnie Coca Cola pourrait se distinguer d’une manière très frappante de toutes les autres marques. C’est ça le « branding » : Trouver la différence frappante de votre client et puis, à partir de là, avec l’image de marque, ils diront : « Bien, votre produit est spécial car il a un peu plus d’amertume ou un peu plus de pétillant, et la couleur en est plus sombre que celle des autres, et donc votre image de marque devrait être que »… Je ne sais pas… « Cola Cola vous donne un sursaut d’énergie ! » Je ne sais pas… « Coca Cola est un produit qui donne plus de vigueur que tous les autres ! » C’est un exemple de « branding ». Et donc l’abbé Wegner a demandé à l’homme de cette compagnie de faire le « branding » de la Fraternité. Et alors l’homme a dit : « Je vais me renseigner sur La Fraternité sur l’Internet, et je vais vous laisser savoir. » Quelques semaines plus tard, il téléphone à M. l’abbé Wegner et il dit : « M. l’abbé, je refuse, je refuse le contrat, parce que je me suis renseigné sur la FSSPX, et elle n’a pas un bon nom dans le public. Et je ne veux pas que mon entreprise soit entachée en vous ayant pour client. » L’abbé Wegner lui a dit : « Bien, au moins donnez-nous une chance, veuillez entendre notre côté de l’histoire, ce que nous avons à dire ! Je vais organiser une réunion pour vous et Mgr Fellay à Menzingen, en Suisse et, au moins, donnez-nous la chance de répondre à toutes vos questions et, après, vous déciderez ! » Alors l’homme a dit : « C’est juste ! » Donc ils ont organisé la réunion à Menzingen, et l’abbé Wegner m’a dit que l’homme y est allé et qu’il y a posé cent cinquante questions à Mgr Fellay, et que Mgr Fellay a répondu à toutes ces questions, et que cela a duré six heures ! Pendant six heures ! Et à la fin cet homme a dit : « D’accord, Je vais prendre le contrat de la Fraternité, et je ferai votre image de marque. » Donc je ne sais pas exactement combien de temps cela a pris, quelques mois… Et je ne sais pas combien ça a coûté, mais euh… j’ai parlé avec certaines personnes, et ils pensent que c’est un paquet d’argent, et j’aurais bien voulu qu’ils nous donnent cet argent, car nous pourrions avoir une belle église ici, actuellement !

Et ensuite le président de cette compagnie a donné la conclusion à l’abbé Wegner et à Mgr Fellay, la conclusion de toute l’enquête sur l’image de marque, et il dit à l’abbé Wegner et à Mgr Fellay : « Mgr Fellay, le résultat de mon enquête c’est que, pendant les quinze dernières années, vous aviez tout faux ! Vous n’aurez jamais plus de fidèles, ni plus de gens à venir à vos églises, si vous continuez de cette manière ! Parce qu’en ce moment, l’Église de Vatican II est comme un vieil homme mourant, et c’est comme un mourant étendu dans la rue, comme ça : Ils perdent leurs séminaires, ils perdent leurs monastères, ils vendent leurs églises et c’est une Église moribonde. Et vous avez vraiment une mauvaise image lorsque vous continuez à combattre cette Église. Ça vous fait paraître cruel, ou comme si vous exagériez, comme si vous bottiez quelqu’un qui est déjà en train de mourir. De sorte que votre nouvelle image de marque doit vous changer complètement. Vous devez arrêter d’argumenter ; vous devez cesser le combat. Vous devez plutôt vous concentrer sur le côté positif, et montrer la beauté de la liturgie traditionnelle, la beauté de la théologie traditionnelle, et de cette façon les gens vont vous voir non pas comme cruels ou amers ou autres choses comme ça. »

Et c’est donc pourquoi, depuis le « branding » de la Fraternité, DICI a changé, les sites FSSPX ont changé, The Angelus a changé. Et, un fait assez intéressant : Si vous prenez le premier numéro du nouvel Angelus, qu’est-ce que l’abbé Wegner y disait ? Prenez-le, si vous l’avez, et lisez-le : Il dit que « nous ne mettrons plus l’accent sur le combat et la lutte, mais nous allons mettre l’accent sur la beauté du chant grégorien, la beauté de l’art », et ainsi de suite. N’hésitez pas à le lire. Cela est exactement le « branding » de la Fraternité ! Et, vraiment, j’ai dû remettre ma mâchoire en place parce que je me disais : « Je pensais que s’il y avait eu une personne au monde qui avait l’autorité, et qui savait mieux que quiconque ce qu’est la marque ou la définition de la Fraternité, ç’eût été son fondateur, Monseigneur Marcel Lefebvre ! » Pas un laïc qui n’est même pas un catholique, qui n’est même pas un traditionaliste ! Comment osez-vous aller demander à un païen de définir ce que nous sommes et ce que nous devrions faire ? C’est une folie complète ! Ils nous accusent de ne pas être surnaturels, or qu’est-ce que ceci ? De payer des centaines de milliers de dollars à cette compagnie, une société païenne, et de lui dire : « Et, bien ! Oubliez Coca Cola, et faites le « branding » de la FSSPX ! » Au lieu d’écouter le fondateur, au lieu de lire le fondateur qui a dit qui nous étions, comme si ce que le fondateur a dit n’était plus assez bon, et que maintenant nous devrions avoir des païens qui nous disent quoi faire !

Alors nous refusons d’accepter cela, et c’est pourquoi nous avons commencé notre chapelle, ici, de « Saint Joseph Défenseur de l’Église ». Et aujourd’hui, ce matin, vous avez lu et vous avez signé cet « Énoncé de Mission » (NDLR : Vous pouvez lire cet énoncé au site : sacrificium.org), qui dit à tout le monde pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Et ce n’est pas à cause d’émotions, ou de la colère, ou du ressentiment, ou de l’amertume. C’est parce que nous avons lu ces documents et nous avons compris que la Fraternité a été changée, et qu’elle a fait un virage à 180 degrés, et que nous ne faisons plus ce que nous devrions faire. Et c’est donc le seul moyen de pouvoir continuer… Nous ne faisons pas quelque chose de nouveau ici. Vous savez que je ne vous ai pas prêché, que je ne vous ai pas présenté dans des articles, des innovations. Nous poursuivons exactement ce pour quoi vous êtes venus à Langley, et ce que Langley ne fait plus, ce qu’aucune autre paroisse ne fait plus dans la FSSPX, parce qu’ils doivent suivre le Chapitre général de 2012, où maintenant ils acceptent le principe de la signature d’un accord avec Rome. Ça importe peu s’il n’est pas encore signé ; parce que vous avez accepté le principe, vous avez dit : « Mais oui, nous pouvons faire un accord avec Rome, sans la conversion de Rome ! »

Or nous refusons cela, parce que c’est une Révolution ! Nous continuons simplement, ici, dans cette salle, ce que nous avons fait depuis le début. Donc mes chers amis, nous aurons à continuer à prier les uns pour les autres pour être forts, et aussi de prier pour tous nos autres amis qui restent à la paroisse du Christ-Roi. Car je suis en contact avec d’autres, qui ne sont pas ici ce matin, et je leur ai donné ces articles et ces documents, et ils les étudient. Je ne les nommerai pas. Ils doivent prendre le temps d’étudier et être convaincus. Il y a donc d’autres personnes. Vous n’êtes pas seuls. Il y a d’autres personnes qui veulent continuer le vrai combat de la FSSPX. Prions donc les uns pour les autres, et pour eux aussi.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il !

Source (avec vidéo) : http://www.sacrificium.org/fr/multimedia/video/sermon-de-m-l%E2%80%99abb%C3%A9-patrick-girouard-fsspx-le-2-juin-2013-%C3%A0-aldergrove-colombie

 

* * *

 

L’abbé Patrick Girouard a le mérite de nous dire « quelques vérités » ! Il n’en reste pas moins un « pur produit » d’Écône… avec les tares congénitales de cette dite Fraternité !!! « Le Pape… Le Pape… Le Pape… »

Et certainement aussi sur le Magistère universel de l’Église…

 

F$$PX voie sans issue !

 
Abbé Patrick Girouard

L’abbé Patrick Girouard voie de garage !

 

Max Barret : Le « branding » de la F$$PX

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Le Courrier de Tychique

 

Le « branding » de la FSSP X

 

Le « branding » … quèsaco ?… L’invasion des anglicismes dans notre langue ne nous a pas encore habitué aux subtilités d’une communication commerciale. Aussi, lorsqu’on évoque cette intrusion linguistique dans une forme de combat dont l’objectif est le maintien de la foi et la restauration de la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ on est quelque peu perturbé !  Et on se renseigne !

personal_professional_branding

Notre surprise est alors immense quand on découvre que le « branding » se traduit par « image de marque » dans le domaine du « marketing ». En effet, c’est, nous dit Wikipédia,  une discipline qui consiste à gérer les marques commerciales !…

En quoi la Fraternité est-elle donc concernée par cette discipline ?… Voici…

Evolution-of-Branding

Avant d’avoir quitté la Fraternité – comme un certain, nombre de ses confrères – M. l’abbé Patrick Girouard qui exerçait son ministère au Canada avait eu un entretien avec M. l’abbé Jürgen Wegner, son Supérieur,  pour lui faire part de ses soucis :

« M. l’abbé, regardez le site DICI, voyez la revue The Angelus (revue du District des États-Unis) et le site de la FSSP X des USA, regardez le site de l’abbé Couture en Asie, regardez partout et vous ne voyez plus l’esprit de combat contre Vatican II et la nouvelle messe. Il me semble que la Fraternité est devenue comme un sabre émoussé dans les mains du Seigneur ; qu’il n’y a plus de tranchant ; que c’est une arme inutile… »

Contre toute attente, l’abbé Wegner lui répondit : « Oui M. l’abbé : ce que vous dites est vrai » ! Et il lui expliqua que ce changement d’attitude était en fait « une décision venue de Menzingen !  Oui, M. l’abbé cette décision de Menzingen fut prise parce que nous avons été « marqués » ! Et j’en suis l’instigateur ! » Il expliqua alors dans le détail comment cette décision fut prise. Alors  qu’il  était  Supérieur  du  District  de  Hollande il  rencontra le président d’une très influente compagnie de marketing et en devint l’ami. Il lui demanda de faire le « branding » de la FSSP X… En avait-il reçu l’autorisation ?… Toujours est-il qu’après avoir surfé sur Internet l’ami-président lui annonça qu’elle était très mal cotée dans le public et qu’il renonçait donc de lui faire ce « marquage » afin d’éviter que son entreprise soit entachée par une telle clientèle… Dépité, mais toujours aussi résolu, l’abbé Wegner lui demanda alors de bien vouloir entendre Mgr Fellay au cours d’une réunion qui serait organisée à Menzingen. Il accepta. On expliqua à Mgr Fellay que l’église de Vatican II était moribonde, que la combattre pouvait paraître cruel, comme si on frappait un mourant étendu dans la rue… et qu’il fallait absolument changer de méthode. Qu’il fallait donc cesser le combat, à l’aspect négatif, et se concentrer sur un aspect plus positif, tel que celui de la beauté de la liturgie traditionnelle… La réunion (150 questions) dura six heures et se termina par un accord : « D’accord, je vais prendre le contrat de la Fraternité et je construirai votre image de marque. »

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Abbé Jürgen Wegner, Supérieur du District du Canada de la F$$PX

Une question se pose alors. L’abbé Wegner a monté toute cette opération commerciale après avoir rencontré et s’être lié d’amitié avec le Président d’une Compagnie considérée comme l’une des cinq plus florissantes de Hollande ! Fichtre !… Comment donc l’a-t-il connu ?… Dans quelles circonstances ?… Il ne semble pas que ce soit dans une chapelle de la FSSP X puisqu’il dut se renseigner sur elle avant de se prononcer ! Troublant ! Très troublant même ! Troublant d’abord de faire construire une image de marque pour une œuvre dont on est droit de penser que son « image de marque » se situe à un niveau sans aucun rapport avec les moyens commerciaux et publicitaires qui lui sont proposés ! Troublant aussi qu’on en confie la mission à une personne pratiquement inconnuesauf par quelques initiés !…

Toujours est-il que le contrat fut signé… et aussitôt mis en application…

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Abbé Patrick Girouard, ex-F$$PX au Canada

M. l’abbé Girouard en apporte la preuve : « Si vous prenez le premier numéro du nouvel « Angelus »  qu’est-ce que M. l’abbé  Wegner  y  dit ; « Nous ne mettrons plus l’accent sur le combat et la lutte, mais nous allons mettre l’accent sur la beauté du chant grégorien, la beauté de l’art » et ainsi de suite. N’hésitez pas à le lire. C’est exactement le « branding » de la Fraternité » !

 

Quelle pitié !… Quelle trahison !… Mgr Lefebvre a-t-il eu recours au « branding » pour donner à son œuvre l’essor qu’elle a connu et qu’elle pourrait encore amplifier si ses fils spirituels avaient le courage d’en prolonger le cours avec toute leur vigueur et leur détermination ? Mais la voilà rabaissée au niveau d’enseignes commerciales, sans doute fort honorables, mais qui n’ont pas grand-chose à voir avec notre combat spirituel !

Max Barret

 

Cela prouve le bienfondé de notre typographie du double Dollar américain $$ dans le sigle de cette Fraternité ! aux mains de prévaricateurs plus attachés à Mammon qu’à Notre Seigneur Jésus-Christ…

Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. (Matthieu 6:24)

« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon. »

 

F$$PX voie sans issue !