Archive for the ‘Esprit de Vérité’ tag
Le Remède Ultime de la Fin des Temps !
Le Remède ultime de la Fin des Temps !
“Omnes dii gentium daemonia”. (Tout vient de leurs dieux et tous leurs dieux sont des démons)
« Toute religion se propose de mettre l’homme en rapport direct
avec le monde surnaturel,
par des moyens surnaturels,
en vue d’obtenir des effets surnaturels »
(Mgr Gaume – Traité du Saint-Esprit).
Nous vivons des temps mauvais, très mauvais et qui ne peuvent que le devenir davantage au fur et à mesure que le compteur du temps s’active et tourne sous l’impulsion furieuse, impatiente et désespérée des cohortes démoniaques qui savent que leur temps est compté et que leur séjour provisoire dans les airs et à la surface de la terre ne sera pas éternel.
Je voudrais rappeler à mes lecteurs qui ne seraient pas encore assez persuadés de l’horreur de l’état de privation dans lequel nous sommes, que l’Église étant éclipsée, c’est toute la religion qui l’est dans sa dimension essentielle et trinitaire ; dimension qui touche au plus profond l’âme dans sa correspondance intime aux mystères les plus sublimes d’un Dieu révélé, unique et trois fois Saint dont l’Amour se répand tel un fleuve impétueux dans les Trois Personnes divines.
Dans son Traité du Saint Esprit, (en PDF ici : T1 ; T2) Mgr Gaume évoque littéralement une « invasion de l’épidémie démoniaque ». Non seulement cette invasion a bel et bien commencé, mais nous sommes tous sans exception appelés à “tomber malades”, sous des formes diverses et très variées (selon les grâces, charismes et (dé)mérites de chacun) , au fur et à mesure que s’annoncera et se rapprochera l’homme d’iniquité et l’abolition totale du Saint Sacrifice.
Souvent l’on reste confondu et sans voix devant ces abominables conversions à l’Islam, “religion” pourtant si éloigné de notre culture, de tout ce qui fait l’être même de notre civilisation gréco-romaine convertie au christianisme. L’explication est pourtant simple : ces âmes converties le sont pour deux raisons essentielles : leur terreau est (devenu) vierge et elles ont subi ensuite l’effusion de l’Esprit de Perdition.
Vierge, leur terreau l’est par un double phénomène très spécifique de notre époque de dissociété : le vide abyssal qui a présidé à leur éducation religieuse (chrétienne) d’une part, et l’éradication radicale par le laïcisme (et tous ses fruits pervers) des derniers restes chrétiens qui tenteraient de subsister au plus profond de ces âmes égarées mais avides d’un dieu qui récompense ou …envoie en enfer !
Une âme qui a évacué toute trace de foi chrétienne est prête à recevoir les « sept dons de Lucifer » et à subir l’Effusion de l’Esprit Mauvais, caricature et inversion démoniaque de l’Effusion de l’Esprit Saint.
Lorsqu’une épidémie touche tout un peuple, toute une nation, il serait illusoire de nier qu’il va y avoir beaucoup de malades et par voie de conséquence, beaucoup de morts…
La Victoire de la Foi !
La Victoire de la Foi !
C’est au Jour Mauvais que nous devons nous revêtir de l’armure de Dieu pour le Combat de la Foi.
Dans son encyclique, Léon XIII nous donne toutes les recettes pour distinguer ceux qui sont en dehors de l’Église et ceux qui ne le sont pas….
XIII, né Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci" width="300" height="374" />
Chers amis lecteurs,
Le 19 octobre 2015, Louis-Hubert REMY (lien permanent) nous incitait, dans un message posté sur notre site favori (CatholicaPedia pour nous, “DiabolicaPedia” pour d’autres… !) à Chercher l’Erreur…celle du traditionalisme bon teint et majoritaire, l’œil véritablement fixé sur une chimère, celle d’une secte conciliaire hérétique et apostate qui serait néanmoins bien catholique (et conservatrice !), quoique (parfois !) révolutionnaire, et destinée, en vertu des décrets traditionalistes, à se convertir par la grâce des mêmes et, subséquemment, par celle de Dieu ! (qui n’aime tant que les croyants qui bafouent le principe de non-contradiction !)
Fort de tous ces éléments, nous nous sommes mis à (re)lire de près cette fameuse encyclique Satis Cognitum – (S.C.) de S.S. Léon XIII, étrangement occultée, “oubliée”, par les dits traditionalistes, et avons eu pour finalité de démasquer ce qui pouvait bien avoir déplu si fort à nos frères dans la foi traditionnelle pour qu’ils adoptent de concert et quasi à l’unisson cette conspiration du silence. Cette analyse de texte ne pouvait se contenter d’être par trop formelle, répétitive ou scolaire, au risque de lasser nos lecteurs. Aussi avons-nous pris le parti non seulement de mettre en relief tous les traits saillants de ce monstrueux déni traditionaliste, mais aussi de tenter de les relier par une sorte de fil logique, comme un grand ouvrage de dame dont le fil de trame servirait à maintenir la cohésion apparente de tout le reste…
Et ce que nous avons découvert nous semble assez explicite pour le temps présent… L’on ne dira jamais assez que, sur certains points, le pontificat de Léon XIII fut véritablement prophétique !
(on s’attachera tout particulièrement à méditer sur les passages en gras, en italique ou en couleurs)
Ce bien modeste travail ne servirait de rien s’il n’avait pour principale vertu et objectif de donner à la mémoire de nos lecteurs une vision synthétique et globale des traits saillants de cette encyclique mais aussi d’essayer de leur montrer le fil de trame « subliminal » qui constitue le véritable drame du traditionalisme aux XXème et XXIème siècles.
XIII" width="300" height="252" />
Préliminaires
Le thème central de “Satis cognitum” est l’« Unité de l’Église » (de unitate ecclesiae).
Léon XIII nous rappelle tout d’abord que l’Église est à la fois spirituelle et extérieure donc nécessairement visible. Composée de membres de chair et de sang, cette Église, dont les apôtres ont accompli la mission d’enseigner, accomplit sa propre mission par des paroles et des actes sensibles. C’est en effet par ses actes que l’Église est animée par un principe de vie surnaturelle. « Car on croit de cœur pour la justice, mais on confesse de bouche pour le salut. » (Rom.,10)
Ainsi pour qu’il y ait unité il faut nécessairement que « les parties visibles tirent leur force et leur vie des dons surnaturels et autres éléments invisibles » (Léon XIII).
On ne peut imaginer que l’Église chancelle, nous dit encore Léon XIII, puisque c’est le Christ qui est sa tête et qu’on n’imagine pas que le Christ puisse en effet chanceler !
Le Pontife s’interroge alors gravement sur l’Église : quelle unité a voulu lui donner son fondateur, c’est à dire Notre-Seigneur ?
L’édifice mystique que l’on nomme “Église” ne peut être qu’une seule et même Église puisque Notre-Seigneur la fait Sienne lorsqu’il dit « Je bâtirai Mon Église ». Cela exclut radicalement toute notion de sectes, de communautés disparates et distinctes, car ce serait porter atteinte au cœur même de cette unité que le Christ a voulu comme un « sommet de la perfection ».
« La mission de l’Église est donc de répandre au loin parmi les hommes et d’étendre à tous les âges le Salut opéré par Jésus-Christ. » (S.C.)
Ainsi cette mission a deux caractéristiques incontournables : la durabilité et la perpétuité.
Afin d’assurer cette durabilité et cette perpétuité, la divine Providence a fait descendre sur ses disciples « l’Esprit de Vérité » pour assurer au genre humain la sainteté sur terre, et le bonheur éternel au Ciel.