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Verront-ils enfin clair ?
L’Abbé Claude Barthe – dans Présent – et Valentino Ganimara – rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano – débattent de l’élection de pape-François…
Verront-ils enfin clair ?
I
[Présent – Abbé Claude Barthe – Olivier Figueras] Une analyse sur l’élection du pape François – TradiNews
SOURCE – Présent – Abbé Claude Barthe – Olivier Figueras – 23 mars 2013
Propos recueillis par Olivier Figueras – Article extrait du n° 7819 du Samedi 23 mars 2013
Source : http://tradinews.blogspot.fr/2013/03/present-abbe-claude-barthe-olivier.html
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II
[Vini Ganimara – Osservatore Vaticano] Conclave : la déconfiture des ratzinguériens ? – TradiNews
SOURCE – Vini Ganimara – Osservatore Vaticano – 22 mars 2013
Source : http://tradinews.blogspot.fr/2013/03/vini-ganimara-osservatore-vaticano_22.html
Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
Communiqué de l’Institut Mater Boni Consilii concernant l’élection de Jorge M Bergoglio
– 15 mars 2013 –
Le communiqué de notre Institut daté du 11 février se terminait par ces mots : “Seule l’élection d’un vrai successeur de Pierre pourrait mettre fin à cette crise d’autorité, mais la composition du corps électoral laisse présager – à vue humaine – que la nuit sera encore plus profonde, et l’aube lointaine”. Hélas la réalité – avec l’élection du 13 mars dernier – est allée plus loin que les prévisions les plus sombres. Si le Grand Orient d’Italie, et même plus cette organisation maçonnique très particulière qu’est le B’naï B’rith (Fils de l’Alliance), se sont vivement réjouis du choix fait en la personne de Jorge Mario Bergoglio, le monde catholique au contraire pleure non seulement parce qu’il est encore privé d’un vrai, authentique et légitime successeur de Pierre et vicaire du Christ, mais aussi parce que – en châtiment pour nos péchés et pour d’autres motifs insondables – celui qui occupe le Siège Apostolique est un véritable ennemi intérieur de l’Église catholique.
En ce moment historique, et en attendant des actes objectifs qui puissent confirmer ou – plaise à Dieu – démentir les lignes précédentes, dans notre état de simples baptisés, confirmés ou prêtres de l’Église catholique, nous entendons professer la foi catholique, proposer quelques réflexions, et lancer un appel.
Avant tout, les membres de l’Institut désirent renouveler ici publiquement et personnellement la profession de foi catholique du Concile de Trente et du premier Concile du Vatican (DH 1862-1870) et le serment antimoderniste (DH 3537-3550), et de façon particulière leur foi “dans le primat et le magistère infaillible du pontife romain”, vicaire du Christ et successeur de Pierre, auquel le Christ a confié les clés du Royaume des Cieux, la charge de confirmer ses frères dans la foi et de paître Son troupeau ; primat que le Christ a confié seulement à Pierre, et non pas de façon stable à tout le collège apostolique et encore moins au “collège épiscopal”.
Les événements récents (renonciation de Joseph Ratzinger, élection de Jorge M. Bergoglio) ont aussi rappelé le rôle de Dieu et celui des hommes durant la vacance du Siège et l’élection d’un nouveau Pontife. Durant la vacance du Siège, l’autorité demeure toujours dans le Christ, chef invisible de l’Église, et seulement “in radice” dans le corps moral qui peut désigner le nouveau Pontife.
Ce corps moral élit un candidat avec des actes humains propres à chacun des électeurs ; la personne élue doit ensuite accepter, non seulement en parole, mais dans la réalité, le Souverain Pontificat, ce qui exige la volonté objective et habituelle de réaliser la fin même du Pontificat et le bien de l’Église. Cette acceptation et cette intention sont elles aussi des actes humains, soumis à toutes les imperfections comme tout autre acte humain. Ces actes humains – des électeurs et de l’élu – constituent l’aspect matériel de la papauté ; papauté qui cependant ne vient pas des hommes, mais du Christ Lui-même qui gouverne, sanctifie, enseigne l’Église, de façon stable, “avec” son vicaire : “je serai avec vous…” (Matth. XXVIII, 20). Le Christ communique donc, à celui qui a été canoniquement élu et qui a réellement accepté, l’autorité qui le constitue formellement Souverain Pontife.
C’est par un simple acte volontaire de renonciation que Joseph Ratzinger a refusé l’élection qui avait été faite en sa personne, rendant ainsi le Siège totalement vacant ; il a ainsi rendu explicite l’absence chez lui de la volonté de gouverner réellement “avec le Christ”, absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape. Analogiquement, c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat, au point que le soir de l’élection il s’est lui-même présenté, non comme Pape, mais comme “l’évêque de Rome”, selon la nouvelle doctrine de la collégialité épiscopale. Tous les actes de Jorge M. Bergoglio dans son archevêché de Buenos Aires attestent, sans aucun doute possible, qu’il considère son rôle en référence au dialogue interreligieux, spécialement avec le judaïsme, et à l’œcuménisme (jusqu’à se faire bénir et imposer les mains par les hérétiques), dans l’union fraternelle avec tous les ennemis de l’Église et du Christ, et dans le plus total mépris de la Tradition dogmatique, liturgique et disciplinaire de l’Église catholique. Une telle intention publique et habituelle est incompatible avec le fait d’être Pape, c’est à dire d’être “una cum” le chef invisible de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Voilà l’analyse qu’il nous semble de notre devoir de faire pour comprendre la situation actuelle de l’autorité dans l’Église.
Adressons donc notre prière à Notre-Seigneur : “Domine, salva nos, perimus” ! (Matth. VIII, 23). Seul le Seigneur, dans la médiation de Marie, peut sauver et sauvera Son Église. Nous en appelons à tous les catholiques qui se sentent encore liés à la tradition de l’Église, afin qu’ils ouvrent les yeux et rompent courageusement la communion avec ceux qui ne peuvent pas représenter Jésus-Christ et son Épouse, l’Église catholique.
Prions enfin les saints apôtres Pierre et Paul pour qu’ils protègent l’Église romaine, et les pontifes saint Pie V et saint Pie X pour qu’ils soutiennent par leur intercession tous les défenseurs de l’Église de ses ennemis intérieurs et extérieurs.
Verrua Savoia, 15 mars 2013.
Lire le communiqué sur le site Sodalitium.eu.
Note du CatholicaPedia :
Nous avons reçu ce message d’un lecteur :
« Non seulement Bergoglio n’est pas pape », dit-il, « parce qu’il ne veut pasl’être mais Ratzinger ne l’a jamais été car il n’a pas voulu se charger luinon plus du rôle de Pape » ! Mgr Fellay ne peut plus décemment continuer sondialogue avec Rome si tant est que Bergoglio le souhaite ! Radio Notre Damedéclare que la parenthèse Benoît 16 est refermée en ce qui concerne la messeet la liturgie…Bien à vous
Il est navrant de constater dans ce communiqué de Verrua que pas un mot ne soit dit sur l’invalidité sacerdotale de tous ces personnages qui constitues l’église [secte] Conciliaire !
Venant d’un Institut “non una cum”… dire de Josef Ratzinger « absence qui l’empêchait, depuis le début, d’être Pape » ou de Bergoglio « c’est avec un acte de sa volonté que Jorge M. Bergoglio n’a pas objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat » est déplorable ! Ce ne sont que des niaiseries… par rapport à la grave question de la disparition du sacerdoce (visible).
Pour les abbés de Verrua, qui ont fait des études de théologie, ne pas se soucier de ce fait évident est de l’aveuglement ! (Aveuglement spirituel ! Aveuglement péché ? Aveuglement cause du péché ? Aveuglement effet du péché ? Je ne sais, Dieu le sait…) Est-ce la thèse ?…
S’il y a bien UN motif pour être “non una cum”… Franciscus c’est bien qu’il ne peut pas être pape (laïc ou diacre apostat ! et hérétique s’étant mis hors de l’Église lui-même !) et non pas parce qu’il ne veut pas se considérer comme pape !!! n’ayant pas « objectivement l’intention de gouverner l’Église en acceptant le Souverain Pontificat ».
Petit Conte Angevin…
Un ami du CatholicaPedia, que nous appellerons “Le visiteur”, nous a envoyé ce “Petit Conte Angevin” .
PETIT CONTE ANGEVIN
En ce dimanche de Lætare, pour bien marquer ma réaction contre les mensonges de Mgr Fellay révélés par les « 37 prêtres », je suis allé chez les durs de durs de la « Tradition » : à Avrillé.
Quel bonheur de se sentir enfin chez des religieux qui se battent pour la Vérité à temps et à contretemps ! Et puis j’ai eu d’autant plus de chance que le prédicateur était le fondateur et ancien prieur : le père Innocent-Marie.
Comment, vous ne voyez pas de qui il s’agit ? Allons réfléchissez un peu…
C’est lui qui a fait publier dans le Sel de la terre n° 53 (été 2005), quand il était encore prieur, un article épatant qui expliquait que le 3ème message de Fatima tel qu’il avait été « révélé » par Ratzinger était authentique !
Vous ne voyez toujours pas ? Allons, encore un effort…
C’est lui qui a fait publier une étude très brillante dans le Sel de la terre n° 59 (hiver 2006-2007), selon laquelle il n’y aurait qu’une seule hiérarchie pour deux Églises !
Alors, la mémoire vous revient ? Toujours pas ? Persévérons…
C’est encore lui qui a permis la publication d’un article ouvertement rallieur dans le n° 70 (automne 2009), signé d’un courageux anonyme « AZERTY ». Des fois qu’on me reprocherait mon anonymat…
Bon, alors si vous ne voyez toujours pas, c’est Avrillé qui a répandu dans la Tradition l’idée que les sacrements conciliaires étaient valides, ce qui permet aujourd’hui à Mgr Fellay d’accueillir des prêtres conciliaires sans les réordonner.
Et puis c’est enfin le père Innocent-Marie lui-même qui a reproché au père Jean OFM, de Morgon, de s’être levé contre Mgr Fellay le 5 février 2009 à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lors d’une réunion des différentes congrégations. Ce même jour, à un ami qui suggérait que le père Jean avait eu beaucoup de courage dans le combat de la foi, le père Innocent-Marie, d’un ton superbe, lui répliqua : « Mais Monsieur, qui êtes-vous pour parler ainsi ? Moi, j’ai 40 ans de combat derrière moi ! »
Effectivement, le père Innocent-Marie a bien ses années de combat derrière lui, et toutes ces années l’ont bien usé…
Ce matin donc, je me rends au sanctuaire de la Tradition véritable, pure et dure.
Et ces dominicains (qui ont reçu leur habit des mains de dom Gérard) sont des THÉ-O-LO-GIENS ! Alors forcément, ils pensent. Plus que moi !
Au début d’ailleurs, j’ai compris : il nous a parlé de la secte conciliaire. Chapeau, Ce n’est pas très fellaysien !
Et puis après, j’ai fini par décrocher : il a dit qu’il fallait prier pour l’élection du « Pape ». Alors moi, qui ne suis ni théologien ni très intelligent, je me suis dit : Pourquoi prier pour l’élection du chef de la secte conciliaire ? Et puis que faut-il demander à Dieu ? Quand il s’agit de l’élection d’un pape catholique, on prie pour qu’il soit le meilleur. Mais quand on prie pour l’élection du chef d’une secte, sans doute faut-il demander à Dieu qu’il soit le pire, pour que la secte disparaisse ?
J’étais vraiment très perturbé : le père Innocent-Marie nous aurait-il demandé de prier pour que le successeur de Ratzinger soit pire que celui-ci qui était déjà pire que Wojtyla d’après ce qu’il nous a expliqué ?
Et puis après, bien que je ne sois pas théologien ni très intelligent, j’ai compris !!!
En effet, je me suis souvenu qu’en 2007, il croyait déjà qu’il n’y avait qu’une seule hiérarchie, donc un seul Pape, pour deux Églises. Alors évidemment, il faut prier pour que ce chef fabuleux soit au service de tous, sans faire de jaloux : pour glorifier et honorer Dieu, et tout faire pour sauver les âmes d’un côté, et pour se révolter et adorer Satan, et perdre les âmes de l’autre côté.
Maintenant que je fais des progrès en théologie, j’ai enfin compris pourquoi les cardinaux avaient besoin de longues « congrégations générales » avant le conclave, car avouons-le, la tâche du futur double-pape ne sera pas facile !
Continuons le bon combat… avec Avrillé ?
“Le visiteur”