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Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat
Le “secret” donné par la « Belle Dame » à Mélanie Calvat
Certains voudraient qu’on n’en parle pas !!! ils nous disent avoir « avancé bien souvent les multiples mises à l’index de la version du secret de La Salette » cité dans nos articles, « mise à l’index par 4 Papes successifs (dont S. Pie X, Pie XI et Pie XII) »…
Néanmoins, le Secret circula pendant plus de quarante ans avec l’accord de plusieurs papes. Documents à l’appui, Maurice CANIONI l’a expliqué dans son livre « La Femme et le Dragon ».
Et Mélanie l’a dit et répété maintes fois :
Le Secret fait partie des Paroles de la Sainte Vierge
Le Secret et le Reste n’ont pas été Inventés après coup
« Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais seulement de vous le dire »
(Cf. Texte authentique de la Mère Saint-Jean, « Les Cahiers de Cassiciacum » de l’Abbé Jacques-Marie Seuillot)
« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist… L’Église sera éclipsée… » Chose inimaginable, incroyable, ceux qui ont mission de conduire les âmes au ciel deviendront des loups déguisés en brebis. Pie IX, Léon XIII et Saint Pie X confirmeront que le Mystère d’iniquité était déjà de leur temps en cours de réalisation. Nous traversons ces heures de tragiques ténèbres…
* * *
Dans l’heure où la Sainte Église, au premières Vêpres de Notre-Dame des Sept Douleurs, demande à ses prêtres de méditer l’oracle sacré :
« Ô, Vierge de SION votre douleur est grande comme les eaux de la mer… », la Très Sainte Vierge dans l’affliction annonçait à Mélanie, Bergère de La Salette :
« Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu […]
« Malheur aux habitants de la terre […]
« Les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre […] »
Il est certain que les malédictions proférées par Notre-Dame à l’encontre d’un « clergé infidèle » et de « mauvaise vie » avaient de quoi irriter certains Princes de l’Église et certains prêtres visés dans le Secret, comme le confirme l’histoire ecclésiastique en France au XIX° siècle.
Déjà, les coupables réclamaient contre les menaces de la Mère de Dieu… et exigeaient pour se soumettre un programme de conversion plus conforme à leur état !
Dans l’histoire contemporaine des avertissements où la Prédiction Divine est manifeste, l’Apparition Prophétique de Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette en 1846, se distingue par la contestation formidable qu’elle suscita d’emblée.
Cent soixante neuf années ont passé. Les opposants les plus opiniâtres ont tout tenté pour faire obstacle à la diffusion des recommandations de notre Bonne Mère du Ciel.
Des ecclésiastiques dévoyés ont cru pouvoir faire taire la Très Sainte Vierge. Car, il s’agit bien de cela !… En 1915, en fabricant une interdiction de commenter le Secret, ils ont utilisé une propagande digne des officines maçonniques.
Aux intrigues des sectaires républicains, aux manœuvres des Carbonari secondés par plusieurs évêques gallicans, ont succédé, à la fin du XIX° siècle et dans le premier quart du XX°, les campagnes venimeuses de comploteurs mitrés, soutenues par la presse rationaliste et relayées par les conjurés modernistes et quelques antimodernistes renommés.
Un cardinal, adepte du naturalisme dans l’action politique, s’aventura même jusqu’à dénoncer dans les promesses et les bénédictions de la Reine des Prophètes « des relents » de Millénarisme…
Au seuil de ce XXI° siècle, cinquante ans après le pseudo et funeste “concile” Vatican II, la Réalisation des prédictions apocalyptiques faites à Mélanie, est avérée.
Cependant, certains prétendent toujours interdire la diffusion des recommandations expresses de la Mère du Sauveur, descendue en pleurs vers les siens pour les appeler à la Conversion.
Notre Mère de Miséricorde est venue sur terre en 1846 pour appeler les siens au combat.
« Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. »
Ce pressant appel est une mission détaillée pour « le temps des temps, la fin des fins », combat de la Lumière contre les Ténèbres. Objet du mépris du plus grand nombre, cet appel maternel est le gage d’abondantes bénédictions si nous y répondons avec la foi requise. Avec une obéissance filiale, c’est l’assurance d’un combat victorieux.
À propos de la Prophétie de La Salette
À propos de la Prophétie de La Salette
Lettre de Mélanie,
Bergère de La Salette, aujourd’hui Sœur Marie
de la Croix, à sa Mère.
21 Septembre 1870.
« Ma bien chère et bien-aimée Mère,
« Que Jésus soit aimé de tous les cœurs !
« Cette lettre est non-seulement pour vous, mais aussi pour tous les habitants de Corps, mon bien cher pays.
« Un père de famille très-amoureux de ses enfants, voyant qu’ils oubliaient leurs devoirs, qu’ils s’écartaient de la loi qu’il leur avait donnée, qu’ils devenaient ingrats, résolut de les punir sévèrement. L’épouse du père de famille demanda grâce, et en même temps elle se rendit auprès des deux plus jeunes enfants du père de famille, c’est-à-dire des deux plus faibles, plus ignorants de toute la famille. L’épouse, qui ne peut pas pleurer dans la maison de son époux (qui est le Ciel), trouva dans les champs de ses misérables enfants des larmes en abondance ; elle dit ses plaintes et ses menaces si on ne revient pas, si on n’observe pas la loi du Maître. Le petit et bien petit nombre embrasse la réforme du cœur et s’attache à l’observance de la sainte loi du père de famille ; mais le plus grand nombre reste dans le crime et s’y enfonce encore plus. Alors le père de famille envoie des châtiments pour les faire revenir de cet endurcissement. Ces malheureux enfants, croyant se soustraire au châtiment, prennent et rompent la verge qu’ils voient qui les frappe, au lieu de tomber à genoux, demandant grâce et miséricorde, et surtout promettant de changer de vie. Enfin le père de famille est encore plus irrité, et prend une verge plus forte, et frappe et frappera jusqu’à ce qu’on le reconnaisse, qu’on s’humilie, qu’on implore miséricorde auprès de Celui qui règne sur la terre et dans les Cieux.
« Vous l’avez compris, chère mère et chers habitants de Corps, ce père de famille, c’est Dieu. Nous sommes tous ces enfants. Ni vous ni moi ne l’avons aimé comme nous l’aurions dû ; nous n’avons pas observé ses commandements comme il faut, maintenant le bon Dieu nous punit. Nous avons un grand nombre de nos frères soldats qui meurent un grand nombre de familles et des villes entières réduites à la misère ; et ce n’est point fini, si on ne se tourne pas vers Dieu. Paris est coupable et bien coupable, puisqu’il a récompensé un méchant homme qui a écrit un livre contre la divinité de Jésus-Christ. Les hommes n’ont qu’un temps pour se livrer au péché, mais Dieu, qui est éternel, châtie les méchants, Dieu est irrité par, la multiplicité des péchés, et parce qu’il est presque méconnu et oublié. Maintenant qui pourra arrêter la guerre qui fait tant et tant de malheureux en France, et qui va bientôt commencer en Italie, etc. ? Qui pourra arrêter ce fléau de la guerre ? Il faut 1° que la France reconnaisse dans cette guerre que c’est purement la main de Dieu ; 2° qu’elle s’humilie et demande, de cœur et d’âme, pardon de ses péchés ; 3° il faut qu’elle promette sincèrement de servir le bon Dieu de cœur et d’âme, et d’observer ses commandements sans respect humain. Il y a des personnes qui prient et demandent au bon Dieu le succès de nos Français. Ce n’est pas cela que veut le bon Dieu ; il veut la conversion des Français. La très-sainte Vierge est venue en France, la France ne s’est point convertie. Elle est plus coupable que les autres nations. Si elle ne s’humilie pas devant le bon Dieu, elle sera grandement humiliée, et Paris, ce foyer de la vanité et de l’orgueil, qui la sauvera, cette ville, si des prières ferventes et continuelles ne montent vers le cœur du bon Maitre.
« Je me rappelle avec bonheur, bien chère mère et bien-aimés habitants de mon cher pays, je me rappelle ces ferventes processions que vous faisiez sur la sainte montagne de la Salette pour que le choléra n’atteignit pas votre pays ; et la sainte Vierge entendit vos ardentes prières, vos pénitences, et tout ce que vous faisiez pour l’amour de Dieu. Je pense, j’espère que maintenant encore vous devez faire vos si belles processions pour le salut de la France, je veux dire afin que la France se retourne vers le bon Dieu, car il n’attend que cela pour retirer la verge dont il se sert pour flageller son peuple rebelle. Prions donc beaucoup, oui, prions, faites vos processions comme vous les faisiez en 1846 et 47. Croyez que Dieu vous écoutera ; il écoute toujours les prières sincères des cœurs humbles. Prions ensemble, prions toujours. Je n’ai jamais aimé Napoléon, parce que j’ai dans ma mémoire son histoire entière. Puisse le divin Sauveur du monde lui pardonner tout le mal qu’il a fait et qu’il fait encore.
« Rappelons-nous que nous sommes créés pour aimer et servir le bon Dieu, et que sans cela il n’y a pas de vrai bonheur. Que les mères élèvent chrétiennement leurs enfants, car le temps des tribulations n’est pas fini. Si je vous en dévoilais le nombre et les qualités, vous en resteriez étourdis ; mais je.ne veux pas vous effrayer. Ayez confiance en Dieu qui vous aime. Prions, prions, et la douce, la bonne et tendre Vierge Marie sera toujours avec nous. La prière désarme la colère de Dieu, la prière est la clé du paradis. Prions pour nos pauvres soldats, prions pour tant de mères désolées de la perte de leurs fils. Consacrons-nous à notre bonne Mère du Ciel. Prions, prions pour ces aveugles qui ne voient pas que c’est la main de Dieu qui poursuit la France dans ce moment. Prions, beaucoup et faisons pénitence. Soyez tous très-attachés à la sainte Église et au Saint-Père, qui en est le Chef et le Vicaire visible de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la terre ; dans vos processions, dans vos pénitences, priez beaucoup pour lui. Enfin, soyez tous en paix, aimez-vous comme des frères, promettant à Dieu que vous observerez ses commandements, et observez-les en vérité, et par la miséricorde divine vous serez heureux, et vous ferez une bonne et sainte mort, que je vous souhaite à tous en vous mettant sous la protection de l’auguste Vierge Marie.
« Mon salut est dans la croix,
« Marie de la Croix,
« Victime de Jésus.
« Le Cœur de Jésus veille sur moi ! »
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LA FÊTE DE NOTRE-DAME DE LA SALETTE : Mélanie et les prêtres.
Monsieur l’Abbé Jacques-Marie SEUILLOT, grand dévot de “La Salette” nous donne pour ce 19 septembre, une évocation de la bergère de La Salette avec les prêtres qui n’est pas tendre avec les mauvais prêtres dont elle a la connaissance des graves défauts…
« Bulletin Dominical » le N° 1639 du 14 septembre 2014
Abbé Jacques-Marie SEUILLOT.
La Salette et les Fidèles
Comme trop souvent dans les domaines un peu délicats, on retient l’un des aspects caractéristiques en négligeant les autres, sans grand soucis de la justice, de la vérité, de l’équité, voire du simple équilibre vertueux que doit pratiquer le Catholique moyen.
Bien entendu, le fidèle « traditionaliste » laïc et quelque peu anticlérical — parce qu’il aura compris que la crise dans l’Église est la faute principale voire exclusive de clercs haut placés — se persuade d’autant plus de cet aspect que la Sainte Vierge est venue le proclamer à La Salette. Pour ceux-là, la conviction est telle parce qu’elle repose sur les secrets de La Salette, un peu à la manière (pardon pour la comparaison très inadéquate, mais on en comprendra le sens) des Juifs s’appuyant sur la Mishna et le Talmud, écrits de rabbins et super-bibles non révélées, surpassant la Torah (la Loi révélée dans le Pentateuque).
Que Notre-Dame soit venue le 19 septembre 1846 sur la montagne de La Salette, c’est parfaitement clair : l’Église s’est manifestée très officiellement en ce sens, et le message et les secrets font partie intégrante de l’Apparition. Mais cela reste du domaine des « révélations privées » et ne saurait renverser la hiérarchie des certitudes enseignées par l’Église. Ce n’est pas la source mais une sorte de post-scriptum pour attirer l’attention : les choses vont mal dans l’Église, cela se constate depuis longtemps, la sainte Écriture en parle, Notre Seigneur annonce ces moments difficiles, nous voyons particulièrement les résultats, nous pouvons assez facilement remonter à la cause, les hommes depuis le péché originel sont bien faibles, et il y en a même de très mauvais. Tout cela donc n’est ni nouveau ni surprenant.
Ceux qui ont des yeux pour voir, peuvent en quelque sorte être confortés dans leur analyse par l’Apparition mariale de La Salette. Il ne faut donc pas s’appuyer sur La Salette pour déclarer que les choses vont mal, mais bien sur la réalité elle-même correctement observée, et éventuellement en mieux comprendre les ressorts par les éclaircissements qu’en donne l’Apparition.
La Salette et les Intégroïdes
Certains donc, du genre intégroïde, effrayés à juste titre par la révolution dans l’Église, le machiavélisme de certains dignitaires et l’effondrement d’une partie du clergé, s’appuient sur le Message de la Sainte Vierge pour mieux asseoir leur conviction. Ils ne se rendent pas compte qu’ils révolutionnent l’Ordre dans l’Église avec un principe faux. Pour faire simple, disons que la sainte Vierge n’a pas autorité sur la terre (à Lourdes, elle ne confirme pas un dogme), c’est l’Église qui la possède. Ce qui ne saurait lui interdire de venir parler et même pleurer sur notre triste sort. Et certes, ce qu’elle dit ne peut être inutile. À nous d’en faire notre profit comme il convient, et de tenir compte de ses avis pour nous protéger, nous affermir dans la Foi et nous sanctifier.
Mélanie de la Salette et les Prêtres
Quant aux privilégiés de l’Apparition, les deux petits bergers Mélanie et Maximin, ils ont été décriés, calomniés, comme seuls le sont, habituellement, les prêtres… La vie de Mélanie est vraiment étonnante au témoignage de nombreux témoins parfaitement crédibles.
L’abbé Bonnet, chapelain de La Salette (prêtre séculier, remplaçant les religieux, opposés à Mélanie, chassés par le gouvernement français en 1901) écrit dans les Annales de novembre 1902 : « Non, jamais tant de candeur ne survécut à tant d’années [Mélanie avec qui il s’entretenait avait 71 ans]. Jamais la franchise ne brilla de cet éclat souverain, sous aucune paupière humaine ».
Dans certaines circonstances (en privé, à des prêtres) où Mélanie doit se prononcer, elle n’est pas tendre avec les mauvais prêtres dont elle a la connaissance (toujours surnaturelle) des graves défauts.
« Ah ! si les sentinelles [c’est le sens étymologique d’évêque] avaient fait leur devoir, en premier lieu par les bons exemples, et puis en criant bien fort : “Ô [sic] loup ! ô loup !” nous n’en serions pas là. » (Lettre à l’abbé Roubaud, 15 avril 1894).
« …mais l’Épiscopat, le Clergé, les Chrétiens se dérangent-ils le moins du monde pour défendre leur foi, l’honneur de DIEU, leur culte, etc., etc. ? Ils font moins que rien !… Instruisent-ils au moins le peuple sur les vérités de la Foi ?… pas du tout !… C’est effrayant, l’apostasie, si elle n’est pas encore officielle pour tous, est un fait presque accompli par les œuvres. Les francs-maçons lucifériens n’auront pas grand combat à nous livrer, la place leur est acquise. » (Lettre au chanoine de Brandt, 22 avril 1895).
Mais comme elle les aime, les prêtres ! Dans tous ses écrits c’est du genre :
« Pauvres Prêtres, pauvres Prêtres, je voudrais bien qu’ils comprissent leur sublime vocation et que le Bon Dieu ne les mit pas entre les mains des méchants. Si le Bon Dieu voulait accepter ma vie ou n’importe quoi, je suis toute à Lui, toute à sa disposition. J’aime tant les Prêtres parce qu’ils sont les ministres de Notre Seigneur, ses lieutenants sur la terre. Ô Dieu… » (Lettre à l’abbé Le Baillif, 15 décembre 1879).
La Salette
Apparition, le 19 septembre 1846, de la Très Sainte Vierge Marie à deux enfants sur la montagne de La Salette. Mélanie Calvat et Maximin Giraud, bergers qui ne se connaissaient pas.
La sainte Vierge va délivrer un message et à chacun un secret, parties intégrantes de l’Apparition.
Source : http://www.cassicia.com/FR/La-Salette-les-fideles-les-integroides-et-les-pretres-No_1485.htm
La Salette : vérités et mensonges, conséquences contemporaines
Notre-Dame de La Salette est le nom sous lequel les fidèles catholiques désignent la Vierge Marie en tant qu’apparue à deux enfants le 19 septembre 1846 en haut du village de La Salette-Fallavaux, près de Corps (Isère).
Pour le 168ème anniversaire de « L’apparition de Notre Dame sur la sainte montagne de La Salette » nous vous proposons la conférence qu’a donné sur le sujet un de nos Amis du Christ Roi de France lors de la Session Antilibérale de cet été 2014 :
La Salette : vérités et mensonges, conséquences contemporaines
Les cieux parlent suffisamment pour que les croyants comprennent
et insuffisamment pour que les incroyants ne comprennent pas. Pascal
Dans cet exposé, nous commencerons par faire un historique de l’apparition, en mettant l’accent sur l’histoire extraordinaire de Mélanie Calvat, la voyante de La Salette, et sur la réaction des ecclésias-tiques par rapport au Secret confié à Mélanie. Puis dans une deuxième partie, nous étudierons les enseignements que la Sainte Vierge a voulu nous donner lors de cette apparition.
Morceaux choisis :
Que s’est-il passé depuis Vatican d’Eux ?
Prière de Mélanie Calvat, Bergère de la Salette. Pour les temps de calamités
Bientôt le 19 septembre, anniversaire de l’Apparition de la Très Sainte Vierge Marie à La Salette.
Monsieur l’abbé Jacques-Marie SEUILLOT nous propose une Prière de Mélanie Calvat, Bergère de la Salette.
Étant donnée l’évolution des choses,
des événements
et des hommes,
il semble bien opportun de prier en ces temps de calamités ! Voyez ci-dessous et la Prière pour les temps de calamités (Mélanie Calvat).
Prière de Mélanie Calvat, Bergère de la Salette
Statue en bronze à La Salette, Notre-Dame assise en pleurs (Photo Abbé JMS)
Mélanie, la Bergère de La Salette, religieuse, et même pendant un temps religieuse Carmélite, a composé une prière pour les temps difficiles.
Cette prière a reçu l’imprimatur d’un évêque dominicain, l’un de ses protecteurs, assorti de quarante jours d’indulgence.
+ Fr. Carlo-Giuseppe [CECCHINI, o.p.]
Évêque du Titre d’Alicarnasse, Prélat ordinaire d’Altamura et d’Acquaviva delle Fonti.
DEVANT UN CRUCIFIX
Prière à réciter en temps de calamités
Croix placée sur la poitrine de la Sainte Vierge pendant l’Apparition.
Père Éternel, voici Votre Fils, JÉSUS-CHRIST, mis en croix pour nous ! En Son Nom et par Ses mérites, ayez pitié de nous, pauvres pêcheurs, parce que repentants, nous recourons à Votre infinie miséricorde. Laissez-Vous toucher, ayez pitié de nous qui sommes Votre héritage. Ne violez pas, Seigneur, le pacte que Vous avez fait d’exaucer la prière que Vous font Vos enfants.
Il est vrai que par nos grandes iniquités nous avons irrité Votre Justice, mais Vous, mon Dieu, qui êtes bon par nature, faites resplendir la grandeur de Votre infinie miséricorde. Seigneur, si Vous voulez faire attention à nos iniquités, qui pourra subsister en Votre présence ? Seigneur, nous confessons que nous sommes très coupables et que ce sont nos péchés qui ont attirés ces fléaux sur nous.
Mais Vous, Seigneur, qui avez bien voulu que tous les jours nous Vous appelions NOTRE PÈRE, regardez à présent la grande affliction de Vos enfants, et épargnez de si grands fléaux. Oh ! faites grâce ; ô mon Dieu, par les mérites de JÉSUS-CHRIST, faites grâce par l’amour que Vous avez pour Vous-même ; par l’amour de la VIERGE MARIE, « notre Maman », pardonnez-nous !
Souvenez-vous, ô Seigneur, que nous sommes appelés Votre peuple, ayez pitié de la folie humaine. Envoyez un rayon de Votre divine lumière qui dissipe les ténèbres de notre intelligence et que notre âme amendée change ses voies et ne sature plus d’amertume le Cœur de son Dieu ! Seigneur, la main seule de Votre infinie miséricorde peut nous sauver de tant de fléaux. Seigneur, nous sommes enivrés d’afflictions intérieures et extérieures, ayez pitié de nous ! Détournez, ô Seigneur, Votre face de nos péchés et regardez JÉSUS-CHRIST qui Vous a donné satisfaction en souffrant et en mourant pour nous, Il est Votre Fils ! Et ainsi nous célébrons Votre infinie miséricorde.
Vite, exaucez-nous, Seigneur, autrement notre courage sera bien amoindri, car nous sommes tombés dans un état si misérable ! Vite, Seigneur, faites sentir Votre miséricorde, car nous n’espérons plus qu’en Vous seul, qui êtes Notre Père, Notre Créateur, et qui devez conserver et sauver ceux qui sont Vôtres pour toujours.
(Sœur Marie de la Croix, née Mélanie Calvat, Bergère de la Salette)
- Bien volontiers j’enrichis cette dévote prière de la pieuse Mélanie CALVAT de 4O jours d’indulgence chaque fois qu’on voudra bien la réciter.
Acquaviva, le 8 septembre 1905,
+ Fr. Carlo-Giuseppe [CECCHINI, o.p.]
Évêque du Titre d’Alicarnasse, Prélat ordinaire d’Altamura et d’Acquaviva delle Fonti.
Les Litanies de Notre-Dame de La Salette
Télécharger Les Litanies de Notre-Dame de La Salette en PDF
« Eh bien ! mes Enfants, vous le ferez passer à tout mon Peuple ! »
Nous soussigné, Évêque de Grenoble, approuvons les Litanies ci-dessus en l’honneur de Notre-Dame de La Salette, et nous accordons quarante jours d’indulgence aux personnes qui les réciteront avec piété.
Donné à Grenoble, le 15 janvier 1855.
† PHILIBERT, Évêque de Grenoble.