2459

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘Benoît XVI’ tag

Notes complémentaires sur le sermon de l’abbé Pfeiffer

without comments

Notre confrère Radio Cristiandad a publié quelques notes complémentaires sur le sermon capital de l’abbé Joseph Pfeiffer, les voici traduites en français :

 

Notes de Radio Cristiandad sur le sermon de l’abbé Pfeiffer

(Lundi 11 juin 2012)

Voici quelques notes supplémentaires pour mieux cerner le contexte de certains faits que l’abbé Pfeiffer a mentionnés dans son sermon.

Traduction CatholicaPedia.net

 

Information relative à Mgr Fellay et aux prêtres d’Autriche

Dans son interview accordée à DICI et publiée le 8 juin, Mgr Fellay a déclaré, à propos de cette information : « Soit dit en passant, ce qui a été rapporté sur Internet concernant mes propos sur ce sujet, en Autriche, le mois dernier, est entièrement faux. » Or, peu avant d’avoir qualifié cela d’ « entièrement faux », Mgr Fellay avait reconnu par inadvertance, à propos de la prélature personnelle proposée, l’exactitude d’un des points rapportés sur l’Internet : « Il reste vrai – comme c’est le droit de l’Église – que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. »

Ajoutons que les commentaires de Mgr Fellay auxquels se réfère l’abbé Pfeiffer furent formulés devant une dizaine de prêtres du district d’Autriche, et non pas uniquement celui qui a transmis l’information aux laïcs intéressés pour publication sur l’Internet. Et la moitié des prêtres alors présents firent aussitôt comprendre à Mgr Fellay qu’ils n’accepteraient aucun ralliement.

 

L’abbé Iscara, saint Basile et l’ « Économie du Silence »

L’article dans lequel l’abbé Iscara affirme que saint Basile a enseigné qu’il fallait garder le silence ou parler en termes ambigus devant les hérétiques repose, en fait, sur un texte d’un site Internet “Grec orthodoxe et conciliaire”, comme l’indiquent les citations qui l’accompagnent. Mgr Tissier de Mallerais a mis à mal cette thèse de l’abbé Iscarra dans le sermon des confirmations qu’il a prononcé en France le 3 juin dernier.

En outre, Dom Guéranger a démenti par avance la thèse de l’abbé Iscara dans l’article de son Année Liturgique consacré à la fête de saint Basile le Grand, et il nous parle directement à nous autres, en ces temps précaires que nous vivons :

« La paix, Basile la désirait plus que personne. Mais cette paix pour laquelle il eût donné sa vie, c’était, disait-il, la vraie paix laissée par le Seigneur à son Église. Ses exigences sur le terrain de la foi ne provenaient que de son amour pour cette paix véritable. C’était pour elle, déclarait-il encore, qu’il refusait d’entrer en communion avec ces hommes de juste milieu qui ne redoutent rien tant que la claire et simple expression du dogme ; leurs insaisissables faux-fuyants, leurs formules captieuses, ne sont à ses yeux que le fait d’hypocrites avec lesquels il refuse de marcher à l’autel de Dieu. Quant à ceux qui ne sont qu’égarés, “qu’on leur propose en toute tendresse et charité la foi des Pères : s’ils donnent à cette foi leur assentiment, recevons-les dans notre société ; autrement demeurons entre nous, sans regarder au nombre, écartant ces âmes équivoques qui n’ont rien de la simplicité sans dol, caractère de quiconque au commencement de l’Évangile accédait à la foi. Les croyants, est-il dit, n’avaient qu’un cœur et qu’une âme. Pour ceux-là donc qui nous reprochent de ne point vouloir d’apaisement, qu’on les corrige, et ce sera parfait ; sinon, qu’on reconnaisse où sont les auteurs de la guerre, et qu’on ne nous parle plus de réconciliation”. »

Voici un commentaire écrit par quelqu’un sur l’article de l’abbé Iscara :

« Il est ironique et presque amusant qu’en accord avec Dom Guéranger, les velléités de ralliement de Mgr Fellay soient condamnées par les paroles de saint Basile, en contradiction directe avec l’article de l’abbé Iscara ».

 

L’abbé Grégoire Celier, ou : comment interpréter Monseigneur Lefebvre

Depuis bien des années, l’abbé Celier est cause de scandale en France, où il suscite également une sainte colère. Et cependant, pour quelque obscure raison, Menzingen n’a cessé de le favoriser et de le promouvoir à des postes influents. C’est ainsi que l’abbé Celier contrôle à l’heure actuelle les principaux organes de publicité de la FSSPX en France.

 

Parmi les protestations que suscite l’abbé Celier et qui ont assuré sa notoriété, on notera les suivantes :

1. C’est à son initiative – et à celle de l’abbé Lorans, directeur de DICI – qu’un certain professeur Jean Borella a donné une conférence à des jeunes catholiques de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, à Paris. Or, Mgr Tissier de Mallerais a condamné les idées de ce Borella comme étant des hérésies gnostiques dans la préface du livre écrit par l’abbé Basilio Méramo (exclu depuis de la FSSPX pour s’être opposé publiquement au ralliement) sous le titre « Les hérésies de la Gnose du professeur Jean Borella », livre que l’on peut consulter en français sur l’Internet ( sur le CatholicaPedia.net ).

2. L’abbé Celier est la locomotive, avec l’abbé Lorans, d’un groupe connu sous le sigle GREC (Groupe de réflexion entre catholiques), qui comprend, entre autres, les communautés Ecclesia Dei et qui a pour objet de promouvoir l’ « herméneutique de la continuité » chère à Benoît XVI.

3.  L’abbé Celier a été mêlé à diverses réunions secrètes organisées dans un monastère pour faciliter à d’anciens prêtres de la FSSPX leur ralliement à la Rome conciliaire, ce qui devait aboutir à la création de l’Institut du Bon Pasteur. Ce « ralliement » concernait des amis proches de l’abbé Celier, comme les abbés de Tanoüarn et Héry, qui sont associés de très près à la Nouvelle Droite occultiste et païenne française dirigée par Alain de Benoist, ce groupe étant bien connu pour promouvoir les idées néo-gnostiques et des idoles telles que René Guénon.

4. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Benoît XVI et les Traditionalistes », que l’abbé Pfeiffer mentionne dans son sermon, a été édité par le franc-maçon notoire Jean-Luc Maxence, qui en a même rédigé l’introduction.

Jean Luc MAXENCE

Ce Maxence est un auteur prolifique qui, depuis les années soixante-dix, a publié de nombreux titres dans des maisons d’édition ésotériques et « New Age ». Durant les quelques années ayant précédé sa collaboration avec l’abbé Celier, il a ainsi écrit et publié des livres intitulés « René Guénon, le philosophe invisible », « L’Égrégore : l’énergie psychique collective », ou encore « Jung est l’avenir de la franc-maçonnerie ».

 

5. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Le dieu mortel » a été condamné par les dominicains d’Avrillé pour sa promotion du naturalisme.

 

6. Il est bien connu que l’abbé Celier s’associe publiquement à des révisionnistes s’opposant à la falsification de l’histoire de certains événements censés s’être passés pendant la Deuxième Guerre mondiale. En avril dernier, il a dirigé les prières récitées lors des obsèques d’un révisionniste NON baptisé, qui avait déclaré que l’holocauste dont parlent les Juifs fut celui de « six millions de jeunes concierges de la grande banque d’Israël ». La participation de l’abbé Celier à cette cérémonie a été publiquement rapportée dans l’avis de décès du patriote français François Brigneau publié par le journal d’extrême droite Rivarol.

 

Or, tandis que Mgr Williamson a été livré à la curée de la presse mondiale et menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir exprimé son point de vue sur cette question, les moyens d’information juifs internationaux gardent un complet silence sur l’abbé Celier, dont Mgr Fellay se sert sans états d’âme pour favoriser sa volonté d’assimilation de la Fraternité Saint-Pie X à la Rome moderniste.

Chose surprenante, l’abbé Celier ne fait l’objet d’aucune menace d’expulsion, d’aucune provocation constante et insultante de la part de Mgr Fellay, de l’abbé Pfluger ou de Maximilian Krah, cet avocat sioniste et contrôleur financier stipendié par la Fraternité.

_______

http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/06/11/notas-adicionales-al-sermon-del-padre-pfeiffer/

Traditio confirme aussi le CatholicaPedia !

without comments

Des sources italiennes bien informées brossent le sombre tableau d’une néo-FSSPX rebaptisée, qui sera pillée et reprise par les “évêques” modernistes du Novus Ordo.

 Traduction CatholicaPedia

Par les pères du site Internet américain TRADITIO
qui confirment ainsi le CatholicaPedia Blog

 

Des sources italiennes bien informées s’attendent à ce que Bernie Fellay (dit « le Judas »),
brade la néo-FSSPX au « pape pédophile » d’ici fin juin 2012.

Toutes les rumeurs que Fellay a condamnées comme fausses se sont en fait révérées exactes.
Après un changement de nom ordonné par Ratzinger, la « nouvelle néo-Fraternité »

sera placée sous l’autorité des évêques Conciliaires, qui la pilleront et(ou) la fermeront.

 

Depuis quelques jours, il est devenu de plus en plus évident que toutes les prétendues rumeurs que Bernie Fellay (dit « le Judas ») avait condamnées se sont en fait réalisées. Les informations récentes émanant de milieux italiens proches des machinations du couple Fellay-Benoît Ratzinger visant à détruire la jadis catholique Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ont de quoi ébranler la colonne vertébrale des fidèles de la néo-FSSPX (s’il leur en reste une).

Les sources en question indiquent, en effet, que Bernie Fellay et Benoît Ratzinger ont déjà conclu en mars 2012 un « accord de principe » et que Fellay a deux à trois mois pour « assouplir » son clergé et son laïcat en vue de la braderie finale. Cependant, la divulgation de la lettre « confidentielle » que trois évêques de la néo-FSSPX (Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson) avaient adressée à Fellay pour s’opposer au ralliement ont ralenti le processus d’un mois supplémentaire ; aussi Fellay ne signera-t-il que fin juin 2012 le document officiel consacrant l’apostasie de sa faction.

Les sources italiennes prévoient que cela aura les conséquences suivantes :

  1. La Fraternité Saint-Pie X perdra son nom et adoptera celui que Ratzinger lui aura assigné. La « nouvelle néo-FSSPX » ne sera pas autorisée à garder le nom du saint pape antimoderniste du vingtième siècle, qui a anathémisé par avance les principes hérétiques du concile moderniste Vatican II, son Novus Ordo et ses “papes” conciliaires : Paul Montini, Jean-Paul Wojtyla et Benoît Ratzinger.
  2. Le passage de la néo-FSSPX sous le contrôle de l’église Conciliaire pourra se faire du 1er au 3 juillet 2012, lors de la réunion du Chapitre extraordinaire, sauf si les supérieurs virent Fellay d’ici là.
  3. Étant donné le rejet du ralliement par ses trois confrères dans l’épiscopat, Fellay ne signera qu’en son nom et en celui de sa faction. Quant à la faction anti-Fellay, elle traitera la situation indépendamment de lui.
  4. Ratzinger nommera des remplaçants pour les trois évêques « dissidents » et les « installera » (sans les consacrer) selon le nouvel ordinal invalide de 1968, ce qui signifie que la nouvelle congrégation n’aura ni évêques, ni prêtres valides, mais seulement des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
  5. L’autorisation de l’ordinaire conciliaire local sera dès lors requise pour les chapelles, les écoles et les séminaires de la nouvelle congrégation qui voudront opérer dans chaque diocèse conciliaire du monde.
  6. L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir d’affecter des “prêtres” conciliaires non ordonnés à la célébration de “messes” invalides dans les chapelles actuelles de la néo-FSSPX, aux côtés des prêtres de cette dernière.
  7. L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir de fermer les chapelles de la nouvelle congrégation dans le cadre des fermetures d’églises conciliaires ordonnées afin de payer les frais de justice considérables qu’occasionnent les crimes pédophiles commis par des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
  8. Toute critique explicite ou implicite de l’église Conciliaire non catholique sera interdite. La nouvelle congrégation ne sera pas autorisée à condamner les conférences blasphématoires d’Assise, par exemple, ou le concile moderniste Vatican II. Fellay a déjà ordonné qu’on expurge de tous les sites Internet de la néo-FSSPX les critiques adressées à Ratzinger et à sa secte conciliaire.
  9. La messe semi-conciliaire qui a été introduite en 1962 par le biais d’un Motu proprio, et qui a cours au sein de la néo-FSSPX, sera fusionnée avec la “messe” pleinement Novus Ordo de 1969, ainsi que Benoît Ratzinger en a déjà donné l’ordre.
  10. Les séminaires de la nouvelle congrégation auront ordre de calquer leur formation sur le catéchisme hérétique du Novus Ordo, comme cela a déjà été exigé de l’Institut du Bon Pasteur [de l’abbé Philippe Laguérie], créé en vertu d’un Motu proprio.

 

Amis catholiques, devant la perspective de ce ralliement, on peut difficilement nier les proportions diaboliques atteintes par la rancune que Ratzinger entretient depuis 1988 contre le courageux archevêque pour n’avoir pas bradé, cette année-là, sa Fraternité à la secte conciliaire.

Traduction : CatholicaPedia.net http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120617

Éclipse solaire

ROME-ÉCÔNE : MAX BARRET espère encore…

without comments

Max Barret – combattant de la première heure et fidèle inconditionnel de Monseigneur Lefebvre – tel un soldat trahi, lance un dernier cri avec l’énergie du désespoir : Tout n’est peut-être pas encore perdu !

Alors que tout est “bouclé” depuis mars 2012, comme nous vous l’indiquions y il à 8 jours (le 7 juin) dans notre article : « Rome-Écône : Tout est consommé ! » et comme le confirme encore

des sources italiennes bien informées indiquent que Mgr Bernard Fellay et Benoît-Ratzinger ont déjà conclu un “accord de principe” en Mars 2012, et que Mgr Fellay a donné deux à trois mois pour “adoucir” son clergé et les laïcs pour la capitulation finale. Cependant, la révélation publique de la lettre “confidentielle” à Mgr Fellay des trois autres évêques de la fsspx (Mgrs Galarreta, Tissier de Mallerais, et Williamson) contre le processus de bradage a tout ralenti d’un mois supplémentaire, de sorte que Mgr Fellay va signer le document officiel de l’Apostasie d’ici la fin Juin 2012.

Max Barret, en désespoir de cause, diffuse par eMail à tous ses correspondants – une première fois hier et une seconde fois ce matin – la copie d’écran de l’article de La Croix (!) :

Rome attend désormais la réponse de Mgr Fellay

Message :

de:     MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur:     Envoyé à 23:03 (GMT+02:00). Heure locale : 11:58.
à:    
date:     14 juin 2012 23:03
objet:     Rome Ecône

Pièce jointe.

Tout n’est peut-être pas définitivement perdu !
Diffusez !

Faites connaître !

Faites part de votre résistance !

Et surtout : Priez !

de:     MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur:     Envoyé à 08:56 (GMT+02:00). Heure locale : 12:04.
à:    
date:     15 juin 2012 08:56

A diffuser.

Tout n’est peut-être pas encore perdu !

* * *

Pauvre Max ! il espère encore…

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

* * *

FSSPX-ROME : Schmidberger prochainement Mitré ?

without comments

Rencontre entre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
et le cardinal Levada :

vers un ralliement imminent ?

Un consultant de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déclare
que le Supérieur général de la FSSPX devrait recevoir très prochainement
la réaction du Pape Benoît XVI au document qui amènerait la réconciliation.

 

Par Edward Pentin (13 juin 2012)

 

CITÉ DU VATICAN. – Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, est arrivé ce soir à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi parmi des rumeurs selon lesquelles le Pape Benoît XVI aurait fixé les conditions définitives du ralliement de la congrégation traditionaliste à l’Église.

Selon Catholic News Service [service de presse américain entièrement acquis à la secte conciliaire], Mgr Bernard Fellay est arrivé à la CDF cet après-midi à dix-sept heures, heure locale. Si les rumeurs sont exactes, le cardinal William Levada, Préfet de la CDF, a alors remis au chef de la FSSPX la réponse du Pape au préambule doctrinal formant le socle de la réconciliation. Il appartiendra ensuite à Mgr Fellay de donner son assentiment définitif au document, ce qui débouchera sur une annonce officielle.

 

Mgr Fellay arrivant hier, vers 15 h, au palais du Saint-Office

Toutefois, la Congrégation pour la Doctrine de la foi examinera à part les positions des trois autres évêques, dont on croit savoir qu’ils ont de vives réserves quant à tout accord de ralliement.

Citant l’abbé Alain Lorans, porte-parole de la FSSPX, l’Agence France Presse a signalé ce soir que la réponse de Benoît XVI ne serait « pas connue avant le weekend », ajoutant : « Il se passera une semaine à dix jours avant d’autres développements ». Selon le site Internet Rorate Caeli, « aujourd’hui, ce n’était qu’une étape du processus ».

S’adressant au National Catholic Register le 12 juin, Mgr Nicola Bux, consultant auprès de la CDF et de l’Office des Cérémonies pontificales, a déclaré qu’il pensait que la réponse du Pape ne prendrait pas trop de temps, juste celui qu’il faudrait pour préparer la réponse et élaborer une forme canonique appropriée à l’intention de ceux qui reviennent à l’Église catholique, comme cela s’est passé pour les anglicans avec la constitution Anglicanorum Coetibus ».

Dans un entretien révélateur accordé à DICI, le site Internet officiel de la FSSPX, Mgr Fellay a fourni son évaluation la plus exhaustive jusqu’ici du processus de réconciliation de la Fraternité avec Rome. Il a aussi exposé en détail la manière dont il percevait l’Église moderne et le ton qu’il entend adopter si la FSSPX se divise sur tout ralliement.

 

Roger McCaffrey, ancien rédacteur en chef du magazine Latin Mass, a déclaré le 8 juin au National Catholic Register que dans l’interview donnée à DICI, Mgr Fellay avait « franchi le Rubicon […] Aucun recul n’est envisageable. » Et il a ajouté : « L’accord est conclu, c’est un fait ».

Lors de cet entretien, le chef de la FSSPX a maintenu que « c’est l’attitude de l’Église officielle qui a changé, ce n’est pas nous ». Il a déclaré aussi que la Fraternité était invitée à revenir dans une pleine communion afin d’œuvrer comme les saints réformateurs l’ont fait dans le passé.

Ce qui a changé, selon Mgr Fellay, c’est que « Rome ne fait plus d’une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique. » Il a ajouté : « Aujourd’hui, à Rome, certains considèrent qu’une compréhension différente du Concile n’est pas déterminante pour l’avenir de l’Église, car l’Église est plus que le Concile ».

« De fait, l’Église ne se réduit pas au Concile, elle est beaucoup plus grande, a-t-il dit. Il faut donc s’appliquer à régler des problèmes plus vastes. »

« Cette prise de conscience, a-t-il ajouté, peut nous aider à comprendre ce qui se passe réellement : nous sommes appelés à aider à porter aux autres le trésor de la Tradition que nous avons pu conserver. »

Soutenant que c’est le Pape qui veut reconnaître la Fraternité et que celle-ci n’avait demandé aucun accord, il a déclaré que cela tenait à « des problèmes terriblement importants dans l’Église aujourd’hui. Il faut traiter ces problèmes. Il faut laisser de côté les problèmes secondaires et s’occuper des problèmes majeurs. » Selon lui, tel est le point de vue d’« un ou deux prélats romains ». Et il a ajouté : « Voilà la réponse de l’un ou l’autre prélat romain qui ne le diront jamais ouvertement. »

À titre d’exemple des efforts déployés par le Vatican pour remédier à certaines de ces erreurs, le Supérieur général a évoqué la lettre récente dans laquelle Rome avait donné aux prêtres un guide sur l’examen de conscience à propos duquel il a dit : « On croirait qu’on est allé chercher cet examen de conscience à Écône, tellement il se situe dans la ligne de la spiritualité anté-conciliaire ».

Interrogé sur les points de désaccord doctrinal avec le Saint-Siège, tels que la liberté religieuse et l’œcuménisme, Mgr Fellay a mis en garde contre le danger de vouloir une Église qui serait libre de toute erreur.

« Dans cette situation, présentée actuellement par certains comme une situation impossible, on nous demande de venir travailler comme l’ont fait tous les saints réformateurs de tous les temps. Bien sûr cela n’enlève pas le danger. Mais si nous avons suffisamment de liberté pour agir, pour vivre et nous développer, cela doit se faire. Je pense vraiment que cela doit se faire, à la condition que nous ayons suffisamment de protection. »

Il s’est dit convaincu que toutes les offres de Rome n’étaient pas des pièges, contrairement à ce que pensent certains de ses confrères de la FSSPX, qui en jugent d’après les déceptions que le Vatican leur a causées dans le passé. « Il est vrai que nos ennemis peuvent songer à utiliser cette offre comme un piège, mais le pape, qui veut vraiment cette reconnaissance canonique, ne nous la propose pas comme un piège », a-t-il dit.

Réagissant à l’assertion de Mgr Fellay selon laquelle l’Église avait changé de position sur le deuxième Concile du Vatican, Mgr Nicola Bux a déclaré : « Cela dépend du point de vue où l’on se place ».

« En un certain sens, la FSSPX et le Saint-Siège sont restés sur leurs positions, et en même temps, ils ont innové », a-t-il dit. Puis, il a souligné que si la Fraternité accepte de se réconcilier avec Rome, « cela signifiera qu’elle aussi a progressé dans la compréhension de la nécessité d’une communion avec le Pontife romain si l’on veut demeurer catholique ».

Roger McCaffrey juge tout à fait possible que le Pape consacre un cinquième évêque de la FSSPX, ce qui, selon lui, viendrait « solidifier » tout accord. La consécration d’un nouvel évêque, a-t-il dit, prouverait aux mécontents de la Fraternité la sincérité du Pape, mais aux yeux de ces mêmes personnes, l’évêque en question serait la vivante illustration de leur marginalité, dans la mesure où il dépendrait à la fois de Fellay et de Rome. McCaffrey estime que la présence d’un cinquième évêque garantirait la survie de la FSSPX en cas de décès de Mgr Fellay.

Le candidat favori de McCaffrey serait l’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité. « C’est quelqu’un qu’aucun mécontent ne peut critiquer en soi », a-t-il déclaré, ajoutant que ce « prêtre était Supérieur de la FSSPX en 1988, lorsque les autres évêques » – dont Mgr Fellay –« furent illégitimement consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité. »

Mgr Bux a refusé de commenter ce pronostic, et il s’est borné à dire : « Le Saint-Père est souverain dans toutes ses décisions ».

Comme on lui demandait s’il était optimisme quant à une réconciliation, il a déclaré : « Je suis certain que cela arrivera dès que possible, et je prie pour cela. Saint Jean Chrysostome insistait sur le fait que le bien le plus précieux de tous, c’était la préservation de l’unité ». [Et la FOI, alors ?!…]

Edward Pentin est le correspondant à Rome du National Catholic Register.

http://www.ncregister.com/daily-news//society-of-st.-pius-x-leader-meets-with-cardinal-levada-reunion-imminent#ixzz1xkwocNmg

Traduction du CatholicaPedia.net

* * *

Cardinal William Levada

FSSPX : le communiqué du Vatican

14 juin 2012

Voici le texte du communiqué de la salle de presse du Saint-Siège consécutif à la rencontre de près de deux heures et demie qui s’est tenue hier entre le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

Cité du Vatican, 14 juin 2012 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a communiqué ce midi que : « Hier après-midi, le cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a reçu Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, accompagné d’un assistant. Le cardinal était accompagné de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, secrétaire de la Congrégation, et de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission. La rencontre avait pour objet de présenter l’évaluation par le Saint-Siège du texte remis le mois dernier par la Fraternité Saint-Pie X, en réponse au préambule doctrinal que ce dicastère lui avait soumis le 14 septembre 2011. La discussion a permis de fournir des explications et des précisions opportunes à Mgr Fellay qui, pour sa part, a exposé la situation de la Fraternité et promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable. Il lui a été remis le projet de constitution d’une prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité sacerdotale St.Pie X. Comme indiqué dans le communiqué de presse du 16 mai dernier, la situation des trois autres évêques de la Fraternité sera traitée séparément et individuellement. On a enfin formé le vœu que ce temps de réflexion supplémentaire permette de parvenir à la pleine communion de la Fraternité Saint-Pie X avec le Siège apostolique ».

 


 

Mise à jour : ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org)

Fraternité Saint-Pie X: Rome propose une « prélature personnelle »

Rencontre du card. Levada et de Mgr Fellay

Anita Bourdin
ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège et Mgr Bernard Fellay poursuivent leur dialogue dans l’espérance de progresser vers « la pleine communion ».

Au lendemain de la rencontre, au Vatican, dans l’après-midi du 13 juin entre le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Mgr Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la salle de presse du Saint-Siège publie en effet un communiqué (cf. « Documents » pour le texte intégral).

Le Saint-Siège propose « une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité » Saint-Pie X.

Dialogue à cinq

Les cas des trois autres évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre le 30 juin 1988 seront traités séparément, rappelle la même source.

La rencontre a eu lieu à cinq : « Au cours de l’après-midi du mercredi 13 juin 2012, Son Éminence le Cardinal William Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a rencontré Son Excellence Monseigneur Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, accompagné d’un Assistant. Étaient également présents Son Excellence Mgr Luis Ladaria, Secrétaire de cette même Congrégation ainsi que Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei. »

« L’objet de la rencontre était, précise le communiqué, de présenter l’évaluation du Saint-Siège à propos du texte remis par la Fraternité sacerdotale saint Pie X au cours du mois d’avril, en réponse au Préambule doctrinal soumis le 14 septembre 2011 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à ladite Fraternité ».

Les échanges ont aussi porté sur la situation actuelle de la Fraternité : « La discussion qui a suivi a aussi donné la possibilité d’offrir les explications et les précisions opportunes. S.E. Mgr Fellay a, pour sa part, exposé la situation actuelle de la Fraternité sacerdotale saint Pie X et il a promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable ».

Prélature personnelle

Surtout, ce que l’on retiendra de cette nouvelle étape du dialogue , c’est la confirmation d’une rumeur: le Saint-Siège propose une « prélature personnelle » : « Durant la même rencontre a été également remis un projet de document proposant une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité », explique la même source.

Il n’existe actuellement dans l’Église catholique que la Prélature personnelle de l’Opus Dei, érigée par Jean-Paul II en 1982. Et le site Internet de l’Opus Dei propose une description de ce qu’est, juridiquement, une prélature personnelle.

Dans le droit de l’Église catholique, la figure juridique de la prélature personnelle a été prévue par le Concile Vatican II, souligne le site .

Le décret conciliaire Presbyterorum ordinis (7 décembre 1965), n° 10, établit que, « là où les conditions de l’apostolat le réclameront, on facilitera des activités pastorales particulières pour les différents milieux sociaux à l’échelle d’une région, d’une nation ou du monde entier », et que l’on pourra ainsi créer à l’avenir, entre autres institutions, « des diocèses particuliers ou des prélatures personnelles »

« Le Concile cherchait à définir une nouvelle figure juridique, extrêmement souple, permettant de mieux contribuer à la diffusion effective du message et de l’agir chrétiens : l’organisation de l’Église répond ainsi aux exigences de sa mission, qui fait partie intégrante de l’histoire des hommes », commente le site.

Il fait remarquer la nouveauté de cette structure : « La plupart des juridictions ecclésiastiques qui existent sont territoriales, car elles sont organisées sur la base d’un lien des fidèles à un territoire déterminé par leur domicile. C’est le cas typique des diocèses. Dans d’autres cas, la détermination des fidèles d’une juridiction ecclésiastique ne se fait pas en fonction du domicile mais selon d’autres critères, comme la profession, le rite, la condition d’immigrés, une convention établie avec l’entité juridictionnelle, etc. C’est le cas, par exemple, des ordinariats militaires et des prélatures personnelles».

Et voici la définition : « Les prélatures personnelles — souhaitées, on l’a vu, par Vatican II — sont des entités présidées par un Pasteur (un prélat, qui peut être évêque, et qui est nommé par le pape ; il gouverne la prélature avec un pouvoir de juridiction). Avec le prélat se trouvent un presbyterium, composé de prêtres, et des fidèles laïcs, hommes et femmes ».

« Les prélatures personnelles sont donc, conclut le site, des institutions faisant partie de la structure hiérarchique de l’Église, c’est-à-dire un des modes d’auto-organisation dont l’Église se dote pour obtenir les fins que le Christ lui a assignées, ses fidèles continuant d’appartenir également aux églises locales ou diocèses où ils ont leur domicile.

Distinguer les quatre cas

Mais le Vatican examinera séparément la situation de Mgr Bernard Tissier de Mallerais, de Mgr Richard Williamson et de Mgr Alfonso de Galarreta, ordonnés évêques en même temps que Mgr Bernard Fellay par Mgr Marcel Lefebvre et Mgr Antonio de Castro-Mayer, malgré le veto de Jean-Paul II, le 30 juin 1988 : « Comme il a déjà été dit dans le communiqué de presse du 16 mai 2012, on confirme que la situation des trois autres évêques de la Fraternité sacerdotale saint Pie X sera traitée séparément et individuellement », précise le communiqué de ce 14 juin.

Le Saint-Siège dit son espérance de retour à la communion : « Au terme de la réunion, on a souhaité que, grâce à ce moment supplémentaire de réflexion, on puisse parvenir à la pleine communion de la Fraternité sacerdotale saint Pie X avec le Siège Apostolique », conclut la même source.

Quelques dates

On se souvient que Marcel Lefebvre (1905-1991), ancien évêque de Dakar, puis de Tulle et ancien Supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit, opposé à la mise en œuvre du Concile, auquel il avait participé, a fondé la Fraternité Saint-Pie X en 1970 et le séminaire international d’Écône, en Suisse. En 1975, l’évêque de Fribourg retirera son autorisation pour la Fraternité.

Malgré cela, Mgr Lefebvre ordonne treize prêtres sans autorisation, en juin 1976. Le 22 juillet 1976, Paul VI frappe Marcel Lefebvre d’une suspense a divinis, et la Fraternité est officiellement « dissoute ».
Le 27 février 1977, des fidèles menés par Mgr François Ducaud-Bourget, soutenant le rite pré-conciliaire de Jean XXIII, occupent par la force l’église parisienne de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Le conflit entre Mgr Lefebvre et Rome, cristallisé autour de différentes interprétations du Concile Vatican II, s’exacerbe en 1986, après la rencontre interreligieuse d’Assise, pour la paix dans le monde, dans laquelle l’évêque voit un danger de syncrétisme, alors que Jean-Paul II insiste sur le fait qu’il s’agit pour les responsables des religions du monde de « se retrouver ensemble pour prier, mais non pas prier ensemble ».

Le choc de la rétractation

En 1987, pour éviter la rupture, Jean-Paul II nomme le cardinal Édouard Gagnon (1918-2007), un Québécois, sulpicien et président du Conseil pontifical pour la famille (de 1974 à 1990), comme médiateur : il remettra au pape un rapport positif sur ses visites.

On semble sortir de la crise lorsque, le 5 mai 1988, un accord est signé entre le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger et Mgr Marcel Lefebvre. Il s’agissait déjà d’une sorte de prélature personnelle puisque Mgr Lefebvre approuvait la nomination d’un évêque responsable de la Fraternité.

Or, le lendemain, 6 mai, coup de théâtre, sous l’influence de son entourage, Mgr Lefebvre se rétracte, et le 30 juin, il ordonne les quatre évêques, malgré le veto de Rome.

Le lendemain, 1er juillet, le cardinal Bernardin Gantin, préfet de la Congrégation pour les évêques, déclare les quatre nouveaux évêques, ainsi que Mgr Lefebvre et l’évêque co-consécrateur, excommuniés latæ sententiæ – en quelque sorte ipso facto – (cf. Les canons 1364 § 1 et 1382 du Code de droit canonique de l’Église latine).

Dès le début de son pontificat, Benoît XVI a annoncé qu’il voulait travailler à l’unité des chrétiens : le dialogue a repris de façon plus intense. En 2007, le pape autorise la célébration de façon extraordinaire selon le rite pré-conciliaire, moyennant des retouches, notamment par respect pour le peuple juif. Un usage du rite extraordinaire est peu à peu aménagé dans les diocèses.

La levée des excommunications

Puis ce fut, en 2009, la levée des excommunications : un geste de générosité visant à abattre un barrière au dialogue et qui s’est heurté à incompréhension pour deux raisons principales. D’une part, il a été considéré à tort comme une « réintégration » dans l’Église catholique : la levée des excommunications et des anathèmes entre catholiques et orthodoxes, sous Paul VI, n’a pas fait entrer les orthodoxes dans l’Église catholique ni les catholiques dans l’Église orthodoxe, mais cela a permis de grandes avancées dans le dialogue.

Et l’effet voulu par la levée de l’excommunication a été longtemps effacée par la révélation du négationnisme de Mgr Williamson, qui a justement fait scandale.

Mais le Vatican ne savait pas. Le pape s’est expliqué lui-même, dans une lettre, sur un ton très inédit. Et, le 3 février 2009, par exemple, sollicité par la presse, le Vatican a rappelé que Benoît XVI a condamné « sans équivoque » tout négationnisme, qu’il s’est exprimé sur la Shoah à plusieurs reprises et n’a jamais changé à ce sujet.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a rappelé à cette occasion que « la pensée du pape sur le thème de l’holocauste a été exprimée avec beaucoup de clarté dans la synagogue de Cologne, le 19 août 2005, dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau le 28 mai 2006, et lors de l’audience générale successive du 31 mai 2006, et encore récemment, au terme de l’audience générale du 28 janvier 2009, avec des paroles sans équivoque », dont il rappelle celles-ci : « Tout en renouvelant avec affection l’expression de ma solidarité entière et indiscutable avec nos Frères destinataires de la première Alliance, je souhaite que la mémoire de la Shoah induise l’humanité à réfléchir sur l’imprévisible puissance du mal lorsqu’il conquiert le cœur de l’homme . Que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation, ou contre le réductionnisme ».

« La condamnation des déclarations de négationnisme de l’Holocauste ne pouvait pas être plus claire et dans ce contexte il ressort évident qu’elle se référait aussi aux positions de Mgr Williamson et à toutes les positions analogues », a ajouté le P. Lombardi.


 

FSSPX-ROME : Une autre opposition d’Asie

without comments

Les sermons magistraux d’opposition à l’accord fsspx-rome se succèdent !

Après le sermon (d’1 h 23 mn) de très grande qualité de l’abbé François Chazal, les 18, 20 et 27 mai dernier en Asie ;

Avant celui de l’abbé Michel Koller – en France – de dimanche dernier ( Fête-Dieu ) que nous vous relations hier ;

C’est au tour de l’abbé Joseph Pfeiffer – également en Asie – de nous donner son sermon de la Pentecôte, capital lui aussi.

« Il n’en est pas question ! Mgr Fellay ! »

Dans le style de l’abbé Charles Coughlin ((L’abbé Charles Edward Coughlin est un prêtre catholique canadien, né le 25 octobre 1891 à Hamilton (Ontario) et mort le 27 octobre 1979 à Bloomfield Hills (Michigan, États-Unis).
Installé aux États-Unis, il fut un des premiers évangélistes à y atteindre une grande audience, grâce à la radio, pendant la période de la Grande dépression. Il devint une figure populaire de la radio dans les années 1930.)), l’abbé Joseph Pfeiffer (FSSPX) a prêché un Sermon puissant (1 h 14 mn) le jour de la Pentecôte 2012, dénonçant sévèrement les plans de réconciliation avec Rome de Mgr Fellay, Benoît XVI et du Vatican conciliaire.

Si le sermon de l’abbé Pfeiffer contient certaines erreurs – habituelles à la FSSPX – concernant le Magistère de l’Église et la juridiction universelle du pape, nous vous avons traduit ce sermon pour vous démontrer que certains membres de la FSSPX ne sont pas tous disposés à suivre Mgr Fellay dans le rapprochement avec Rome, et que sa gestion a compromis la vérité afin d’obtenir cet accord avec l’église Conciliaire.

L’abbé Joseph Pfeiffer est avec son frère Tim aux Philippines. Les deux Pfeiffer sont basés dans la ville de Davao, où ils ont ouvert le 3ème prieuré de la FSSPX aux Philippines.

L'abbé Joseph Pfeiffer, FSSPX, plaçant la Couronne d'épines sur une novice des Sœurs Dominicaine de Wanganui pendant la prise d'habit.

L’abbé Pfeiffer est un grand leader d’hommes. Il prêche par l’exemple. Il a construit la chapelle de Denver. Il a été des années en Inde avant les Philippines. Son frère construit des écoles.

 

La Traduction est de CatholicaPedia ; que notre traducteur soit ici remercié.

 

Sermon du Dimanche de la Pentecôte par l’abbé Joseph Pfeiffer

 

(du district d’Asie de la FSSPX)

Traduction française de la transcription d’un sermon prononcé en anglais

En voici quelques extraits :

Bien chers frères,

 Ce dimanche 25 mai marque la fin de la grande Croisade du Rosaire. En cette Fête de la Pentecôte, nous sommes censés avoir réuni nos cent-trente millions de Rosaires, ou quel que soit le nombre de Rosaires que nous sommes supposés avoir récités à ce jour. Et au cours des deux dernières semaines, il y a eu des annonces – surtout depuis la fin avril – concernant le grand miracle devant avoir lieu aujourd’hui. Peut-être ce miracle s’accomplit-il en ce moment même, car ici aux Philippines, il est dix-huit heures, tandis qu’il est est dix ou onze heures à Rome ; je veux parler du miracle de la régularisation de la Fraternité Saint-Pie X. On a dit que le Pape ferait sans doute une annonce d’ici aujourd’hui ; mais il y a quelques jours, Mgr Fellay a confié à l’un de nos trois autres évêques qu’il craignait que cela n’ait pas lieu en ce jour, à cause de la « fuite » des deux lettres…

(…)

Nous sommes dans les moments les plus périlleux depuis la fondation de la Fraternité, et l’on nous présente cela comme un miracle. Vous avez été préparés à ce jour par des tas de miracles.

(…)

Les discussions doctrinales, à présent : nous allons conclure un accord. Pourtant, après les discussions doctrinales, on nous avait dit : Rome n’a pas changé de position, Rome croit encore au modernisme, Rome rejette toujours la Foi, alors que la Fraternité défend toujours la Foi. Donc, rien n’a changé. C’est ce qu’avait dit Mgr Fellay.

Et voici que les choses ont changé depuis : nous allons maintenant devoir conclure un accord, nous allons maintenant être reconnus et régularisés, nous allons maintenant recevoir une prélature personnelle. Mais tous les documents sont secrets, toutes les communications sont secrètes, tout se passe dans le secret.

On n’observe pas le secret sur la vérité. On ne garde pas secret quelque chose de bien, on garde secret un mensonge, on garde secret quelque chose de mal, on garde secrète une tromperie. Ce qui explique le secret de ces dernières années, c’est que si Mgr Fellay, les abbés Pfluger et Nély et les autres supérieurs de la Fraternité Saint-Pie X nous avaient dit la vérité avec audace il y a un ou deux ans, tout le monde se serait révolté. Au lieu de cela, on nous a dit : « Ayez confiance, vous ne connaissez pas tous les détails. Vous n’êtes que des moutons idiots, stupides, imbéciles, abrutis. Et tout ce que vous avez à faire, ce n’est pas penser, c’est payer, prier et obéir. Vous ne connaissez même pas votre Foi. Vous devez faire confiance à votre saint supérieur. Vous n’avez pas besoin de savoir ce qu’il fait de votre Foi. »

Il y a des communications secrètes. Sur quoi portent-elles ? Sur la Foi. Et ainsi que l’a dit Jésus-Christ, la Foi a pour vocation d’être placée non pas sous le boisseau, mais sur le chandelier. La Foi est censée être confessée et professée publiquement, jusqu’à la mort du croyant.

Il y a deux semaines encore, ils avaient évité l’hérésie, ils avaient évité les déclarations hérétiques. À présent, l’accord est pratiquement conclu. La trahison est pratiquement consommée. Et ils pensent que nous ne pouvons plus rien y faire. Et le poing d’acier de Menzingen est prêt à s’abattre sur nos têtes. En Amérique du Sud, l’abbé Cardozo, un prêtre argentin, je crois, a prêché contre l’accord en question il y a un mois et demi ; à présent, il ne peut plus dire la Messe dans une chapelle de la Fraternité, il vit en exil, dans un monastère. Préparons-nous à voir le poing d’acier frapper à nouveau. Ceux d’entre nous qui refusent de plier le genou, on leur a dit de garder le silence. Nous ne savons rien de l’accord, ni des circonstances qui l’entourent, ni des détails de l’opération. Et pourquoi n’en savons-nous rien ? Je vais vous le dire.

Lorsque Mgr Fellay s’est rendu en Autriche, il a parlé à un prêtre de l’accord, de la prélature personnelle. Ce prêtre a répété aux fidèles ce qu’il avait entendu, et il l’a mis sur l’Internet. Rappelez-vous qu’il ne s’agit que de rumeurs. Mais jusqu’à présent, toutes les rumeurs se sont avérées fondées, parce que Menzingen ne nous dit rien. Et quand une rumeur sort, Menzingen la confirme.

(…)

Les erreurs, à présent. L’avertissement avait été donné par de nombreux prêtres et par les trois autres évêques : « Monseigneur, ne frayez pas avec les modernistes, car lorsqu’on couche avec un chien, on attrape des puces. Si nous concluons un accord avec Rome, nous entrerons dans le mystère romain et nous deviendrons des modernistes. Et les modernistes ne se feront pas catholiques pour autant »

Or, la promiscuité en question est désormais consommée. Le 11 mai 2012, CNS (Catholic News Service) était en visite à Menzingen (Suisse). De nombreux prêtres ont essayé d’appeler Menzingen au téléphone, mais sans que personne décroche. Les prêtres du Mexique, qui sont entièrement opposés à cet accord stupide, ont tenté de joindre Menzingen au téléphone, mais sans succès : Menzingen ne répond pas. En revanche, Menzingen a reçu Catholic News Service, qui est un organe de presse conciliaire et aux représentants duquel Mgr Fellay a beaucoup de temps à consacrer. Les caméras vidéo et les projecteurs qui s’allumèrent alors sont ceux d’un des moyens de communication les plus empreints d’hérésie libérale qui soient aux États-Unis.

(…)

Rome croit dans le Modernisme. Rome déteste la Foi catholique. Rome réalise la prophétie que Marie a faite à Fatima en disant : « Rome perdra la Foi… » Et si nous nous unissons à Rome, nous perdrons, nous aussi, la Foi.

Marie en sait davantage sur Rome que Menzingen. Et la bienheureuse Vierge Marie, notre Sainte Mère, a dit à Quito (Équateur) il y a quatre cents ans, qu’à la fin du vingtième siècle, les prêtres perdraient la boussole, qu’ils perdraient la boussole divine, que l’Église s’en prendrait aux sept sacrements, qu’elle les violerait et détruirait tous, que les prêtres ne sauraient pas ce que cela veut dire d’être prêtre de Dieu et qu’il y aurait une grand apostasie. Voilà ce que la bienheureuse Vierge Marie a dit il y a quatre cents ans. Elle en savait plus, dès cette époque, que Menzingen n’en sait aujourd’hui, car elle a la Connaissance. En 1846, elle a dit encore qu’au vingtième siècle, « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ». Marie est plus compétente que Menzingen.

Selon Menzingen, les choses vont mieux à présent. Alors que selon la bienheureuse Vierge Marie, les choses ne pourront aller mieux tant que la Russie n’aura pas été consacrée à son Cœur immaculé. La Russie n’a pas été consacrée, et c’est pourquoi les choses ne vont pas mieux. Et si Mgr Fellay et son équipe croient que les choses vont mieux, c’est qu’ils ne pensent pas comme notre Sainte Mère. Nous nous en tiendrons donc à ce qu’a dit notre Sainte Mère. Après avoir déclaré cela à Quito, en Équateur, elle l’a répété dans le monde entier : elle a dit la même chose à La Salette, puis à Fatima, puis encore à Akita, au Japon, plus récemment encore, en 1973. Et voici ce qu’elle a dit en substance : lorsque le démon aura étendu ses conquêtes au maximum, lorsque nous traverserons les heures les plus sombres, lorsqu’il semblera que le royaume de l’enfer est sur le point de l’emporter et que le royaume des cieux va s’effondrer entièrement, c’est alors que viendra Mon heure, l’heure de Marie. Ce sera l’heure où Je montrerai Mon pouvoir de la plus magnifique manière et que J’écraserai la tête du serpent.

Que croyons-nous, fidèles de Marie ? Nous autres croyons que les choses vont continuer d‘empirer jusqu’à ce qu’Elle intervienne. À mesure que le monde sombre, notre cœur se dédouble : d’une part, nous sommes dans l’affliction, à cause du nombre d’âmes qui vont se perdre ; de l’autre, nous sommes emplis d’une immense confiance et d’une grande joie, parce que le fait que les choses empirent est un signe que la victoire de Marie approche. La tentation de l’adultère est une méthode classique, et c’est elle que Rome applique actuellement auprès de Menzingen : « Venez à Rome, mêlez-vous aux modernistes, vous pourrez exercer sur eux une influence salutaire, vous les saints prêtres, les merveilleux prêtres de la FSSPX. Vous allez nous rejoindre, et votre aura enveloppera les modernistes. Vous allez faire votre entrée, et [inintelligible] aussi saint : je crois que je vais cesser d’être modernistes, car je me sens un peu coupable de l’être. »

(…)

Mais un autre moderniste s’avance. Il s’agit de l’abbé Celier. C’est la première fois qu’on le met en avant dans le monde anglophone. On peut le trouver sur le site Internet sspx.org. L’abbé Celier est un prêtre de la Fraternité Saint-Pie X ordonné par Mgr Lefebvre en 1986. En 2007, il a écrit un livre dans lequel il parle de l’union entre la nouvelle messe et l’ancienne Messe ; il y laisse entendre que l’on pourrait concevoir – entre l’ancienne et la nouvelle – une sorte de messe hybride permettant à l’une et à l’autre de s’enrichir mutuellement. Lorsqu’il a essayé de vendre son livre en France, les traditionalistes français ont failli le tuer. Il l’a donc laissé en suspens jusqu’à mai 2012.

Et voici que Mgr Fellay pousse à nouveau ce prêtre sur le devant de la scène. Mais cette fois, l’abbé Celier nous enseigne la bonne interprétation des enseignements de Mgr Marcel Lefebvre.

Nous savons tous que Mgr Lefebvre a dit non à la Rome néoModerniste. Nous savons qu’il a dit : N’ayez rien de commun avec l’hérésie conciliaire. Nous savons que contre tous les pronostics, il s’en est tenu fermement et sans équivoque à la vérité. Mais voici venir l’abbé Celier, qui nous conseille de reconsidérer la question : souvenons-nous, dit-il, que Monseigneur a déclaré cela en des temps particuliers, dans les circonstances concrètes qui étaient celles de 1975, puis de 1988. Or, savez-vous ce que c’est que ce discours de l’abbé Celier ? C’est tout bonnement l’hérésie du modernisme.

(…)

Voici venir les cours de rééducation. En octobre 2012, il y aura une réunion à Kansas City, au siège du district américain de la FSSPX, et l’on y parlera de la papauté. On y trouvera une grande bannière ornée d’un portrait souriant du Pape Benoît XVI ; en revanche, aucun portrait de saint Pie X. On va nous y donner des leçons d’autorité papale pour nous « reformater ». Nous allons nous y instruire sur le danger du sédévacantisme, sur l’importance de l’obéissance, de l’obéissance et de l’obéissance… Surtout, ne pas faire passer la Foi avant l’obéissance !

(…)

En ce mois de mai 2012, de très, très nombreux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X sont inquiets et fermement opposés à cet accord. Mais ils ont peur aussi du poing d’acier de Menzingen, qui en a déjà écrasé quelques-uns. Je me rends en Amérique la semaine prochaine. Je serai de retour en principe le 6 juillet. Survivrai-je à ce mois ? Cet été sera peut-être celui du divorce. Et jusqu’au dernier moment, ils auront essayé de tenir cela secret…

(…)

L’abbé Tim a signalé, dans un sermon qu’il prononçait la semaine dernière sur l’adultère, que ce dernier est un péché contre la famille. Il y a adultère quand un homme va avec une femme qui n’est pas son épouse. Mais un prêtre peut aussi tomber dans une forme d’adultère. Un prêtre est un homme de vérité, un fidèle de la Vérité, qui est Jésus-Christ. Et l’on dit de chacun de nous qu’il est un autre Christ, ce qui signifie qu’il est censé être une autre Vérité en marche. Qui voit un prêtre doit voir la vérité. Qui entend les paroles d’un prêtre doit entendre celles du Christ. Et les paroles du Christ sont celles de la vérité, parce qu’Il a dit : « Je suis la Vérité », non pas « Je suis l’obéissance » ou « Je suis l’autorité ». Il a dit : « Je suis la Vérité ».

Comment un prêtre peut-il tomber dans l’adultère ? L’abbé Time l’a dit la semaine dernière : un prêtre devient adultère quand la vérité qu’il a en tête y cohabite et s’y mélange avec l’erreur. On dit d’un homme vivant avec une femme qui n’est pas son épouse qu’il vit dans le péché. Un prêtre vit dans le péché quand il y a place dans son esprit pour la vérité d’un côté, et l’erreur de l’autre. Nous ne pouvons pas coucher avec les modernistes. Nous ne pouvons pas nous unir à eux, parce que si nous le faisions, la vérité qui est en nous serait détruite par l’erreur voisinant avec elle.

Que se passe-t-il quand un homme couche avec une femme qui n’est pas son épouse ? Tout d’abord, les enfants qu’ils procréeront ne seront pas légitimes. De même, quand un prêtre mêle la vérité à l’erreur, il ne peut avoir d’enfants légitimes dans la Foi. Sa Foi meurt. De plus, s’il y a des enfants, ce seront des bâtards.

La nouvelle messe est un rite bâtard. Les nouveaux prêtres sont des prêtres bâtards. Lorsqu’on se rappelle les jours anciens, nous dit-on, il faut se rappeler les circonstances d’alors. Si l’on est moderniste, il faut se rappeler les circonstances, mais si l’on est catholique, on ne doit se rappeler que la vérité. Et la vérité, c’est que Mgr Lefebvre a dit de la nouvelle messe qu’elle était un rite bâtard. Pourquoi a-t-il dit cela ? Parce que c’est une messe au cours de laquelle un prêtre catholique célèbre un rite protestant. Les mots-clés, en la matière, sont cohabitation catholiques-protestants, bâtardise, adultère.

Ndlr du CatholicaPedia : Encore une fois l’abbé ne parle pas de l’invalidité des sacrements depuis la réforme conciliaire de Pontificalis Romani !

Que va-t-il se passer ? Peut-être allons-nous devoir retourner aux catacombes. Beaucoup de prêtres en ont peur. Peut-être ne pourrons-nous revenir dans nos prieurés. Peut-être va-t-on nous jeter à la rue.

Il y a beaucoup d’opposants à l’accord en mai 2012, mais quand le couperet va tomber, combien maintiendront leur opposition ? En 1965, deux-cent-cinquante évêques ont déclaré, à la fin du Concile, qu’ils maintiendraient leur opposition à ce dernier. Deux-cent-cinquante ! En 1969, soit quatre ans plus tard, un seul d’entre eux a fondé un séminaire : un sur deux-cent-cinquante ! Puis, un second a maintenu la Tradition dans son diocèse. Et ce fut tout. Au total, donc, deux sur deux-cent-cinquante, alors qu’en 1965, tous étaient unis contre le Concile…

(…)

Dorénavant, il y aura au sein de la Fraternité des prêtres libéraux et des prêtres fidèles à Mgr Lefebvre. Jusqu’à présent, les prêtres intelligents et les prêtres stupides, les jeunes et les vieux, les paresseux et les travailleurs, tous avaient la même Foi. Mais on va maintenant les voir prendre deux directions différentes.

(…)

Le Pape Benoît XVI est un maître du désastre. Il a divisé et détruit la Tradition au cours des vingt à trente dernières années. À présent, il maintient Mgr Fellay dans une désorientation diabolique. Il fait croire à l’évêque que ses nouveaux amis romains vont l’aider, qu’il va les aider en retour à devenir de bons catholiques et qu’il n’a plus besoin de ses anciens amis ni des trois autres évêques. Sauf miracle, on va assister à une purge : tel prêtre sera expulsé de la Fraternité parce qu’il est désobéissant, tel autre parce qu’il est fou, tel autre, parce que… vous voyez, on ne peut pas vous dire pourquoi, parce qu’il vaut mieux que vous ne le sachiez pas.

Nous devons rester fermes dans la Foi. Beaucoup d’âmes sont en grand danger aujourd’hui parce que Mgr Fellay a décidé de jouer avec le feu tout en gardant le sourire, fort qu’il est de ce qu’il croit être ses grâces d’état. Mais la Foi est plus grande que les grâces d’état. Et le père de famille n’a pas le droit de mettre sa famille en danger, Il n’a pas le droit de la faire se déchirer. Il n’a pas le droit de cultiver le compromis.

Quelles promesses lui a-t-on faites ? Ces gens-là ont menti aux autres. Ils ont détruit tous les autres. Vous savez que l’abbé Philippe Laguérie, supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, fondé en 2006, a appelé il a y a un mois l’abbé de Cacqueray. Celui-ci est supérieur du District de France, et il était allé le voir chez lui, à Bordeaux, en 2006. L’abbé Laguérie s’accrochait alors à sa chapelle, qu’il refusait de quitter. L’abbé de Cacqueray est entré seul dans la chapelle. Il a remonté l’allée centrale, de part et d’autre de laquelle étaient installés deux-cent-cinquante fidèles, tous partisans de l’abbé Laguérie. Il s’est campé devant tout le monde et a dit : « Monsieur l’abbé, sortez de cette église. C’est une église de la Fraternité Saint-Pie X. Vous ne suivez pas nos règles, alors sortez. Et vous, les fidèles, sortez aussi ! » L’abbé Laguérie lui a répondu : « Je suis heureux que vous soyez venu à moi comme un homme, que vous m’ayez parlé comme à un homme et que vous m’ayez condamné comme un homme. Je sors. » Et il est sorti.

Six ans après, l’abbé Laguérie appelle l’abbé de Cacqueray : « Vous souvenez-vous de moi, Monsieur l’abbé ? Je suis ce prêtre que vous avez chassé comme vous deviez le faire. Et je vous dis : ne passez pas d’accord avec Rome ! Moi, je l’ai fait. Nous avons conclu un accord avec elle y a six ans, et maintenant, elle nous écrase ! Vous avez vu le document du 23 mars dans lequel le cardinal [rectification : Mgr] “Pozzo le clown”  nous ordonne de vivre conformément à l’esprit du Summorum Pontificum, d’accepter la nouvelle messe, d’incorporer le catéchisme de l’Église catholique dans nos séminaires, d’y enseigner le modernisme et toutes ces saloperies. [Lettre adressée à l’Institut du Bon Pasteur] Nous sommes piégés ! Pourtant, on nous avait dit il y a six ans : “Aucune condition”. Je vous appelle parce que j’ai du respect pour vous, parce que vous m’avez traité comme un homme. C’est pourquoi je vous préviens. »

L’abbé de Cacqueray a passé le mot à Mgr Fellay.

Mais celui-ci ne fait nullement machine arrière.

(…)

Et voici la dernière nouvelle : selon Mgr Fellay, le Chapitre général qui se réunira en juillet servira non pas à discuter de l’acceptation de l’accord, parce que ce dernier est déjà accepté, mais simplement à apprendre ce que seront les nouveaux statuts définis par l’accord conclu avec Rome. Nous allons devoir retourner à des cours de rééducation…

Je n’irai pas à ces cours. La Foi n’a pas besoin de rééducation. Ceci est donc peut-être mon dernier dimanche à Davao.

Nous ne savons pas ce qui va se passer. Le poing d’acier est levé. En dessous de lui, c’est la peur. Mais la Vérité est plus grande que l’un et l’autre. Beaucoup de fidèles ont peur dans le monde entier.  


 

Nous reviendrons sur quelques notes complémentaires…

L’ABBÉ MICHEL KOLLER (FSSPX) CONFIRME LE CATHOLICAPEDIA

with one comment

Sermon de l’abbé KOLLER, fsspx,
en la chapelle Notre Dame de la Merci
,

de Clermont-Ferrand, le 10 juin 2012

Prions pour nos prêtres.

L’abbé Michel Koller (FSSPX) confirme le CatholicaPedia qui fait une colère !

Dimanche nous avons reçu un message du Puy-de-Dôme nous disant qu’un prêtre de la Fraternité avait dû interrompre son sermon, car il était au bord des larmes…

Ce prêtre faisait, en cette Solennité de la Fête-Dieu, non pas un sermon, mais une déclaration (profession de foi ?) empreinte d’émotion.

L’abbé Michel Koller – puisque c’est de lui qu’il s’agit – est le premier prêtre en France à prendre publiquement position contre l’accord FSSPX-ROME :

« Libre à vous ou à certains de se vautrer dans cette boue
mais vous le ferez sans moi.
 »

Pendant 35 minutes, il exposa clairement les raisons pour lesquelles il ne suivra pas Mgr Fellay.

L’abbé Koller a commencé sa déclaration en confirmant la nouvelle que nous vous donnions jeudi dernier – 7 juin – « ROME-ÉCÔNE : TOUT EST CONSOMMÉ ! » :

« Comme la majorité d’entre vous le savent, cette semaine, il y aura des signatures qui auront lieu à Rome pour reconnaître la FSSPX et lui donner une prélature personnelle, c’est-à-dire que nous dépendrons directement du pape. Devant la gravité de cet acte, j’ai appris que le jour de mon baptême, le jour de ma confirmation et particulièrement le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai reçu un devoir, de même que vous, vous l’avez aussi reçu : le premier devoir, c’est d’étudier ma foi, le deuxième devoir, c’est d’exposer ma foi, de la montrer, de la pratiquer. Troisième devoir, c’est celui de défendre ma foi contre l’erreur. Aujourd’hui, ma foi est en danger. »

Que tous ceux qui ont insulté (le mot est bien faible !) la rédaction du CatholicaPedia suite à l’annonce « ROME-ÉCÔNE : TOUT EST CONSOMMÉ ! » prennent soin de lire et d’écouter ce qui suit. Peut-être feront-ils ensuite amende honorable aux personnes qui travaillent d’arrache-pied pour leur ouvrir les yeux.

Le CatholicaPedia n’a jamais posté d’articles sans preuve et la preuve est là : Aujourd’hui mercredi 13 Juin 2012 rendez-vous est pris à Rome pour la signature. Mgr Fellay, accompagné de ses deux assistants – les abbés Niklaus Pfluger et Alain-Marc Nély – ainsi que de l’abbé Franz Schmidberger – l’ami de son compatriote Josef Ratzinger – se rendent au Vatican pour formaliser ce qui est conclu depuis des lustres.

* * *

Alors que des prêtres sud-américains (les abbés Méramo et Cériani), avaient déjà en leur temps clairement exprimé leur refus d’un accord avec la Rome moderniste de Ratzinger-Benoît XVI et s’étaient fait exclure par le despote “guide d’Aveugles” à la crosse, deux nouveaux opposants d’Asie (les abbés Chazal et Pfeiffer) viennent de faire des sermons-déclarations d’une importance capitale :

C’est La Guerre. Contre l’Accord FSSPX-Rome. Abbé François Chazal (FSSPX)

Sermon du Dimanche de la Pentecôte, par l’abbé Joseph Pfeiffer (FSSPX)

Ces deux prêtres sont dorénavant sur la liste noire de Bernard Fellay — ; l’abbé Michel Koller a pris la courageuse décision de prendre parti en France.

Lors d’une audience de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI à Rome,
l’abbé Nély, avant le chapitre général de juillet 2006, baise les mains de l’ « antichrist ».

On regrettera seulement que l’abbé Koller ait pris si tardivement la parole alors que tout ou quasiment est bouclé. C’était bien avant qu’il fallait réagir. Maintenant, il est bien trop tard, les infiltrés ayant réussi à détruire la FSSPX.

Il mérite d’être écouté – ou lu – jusqu’au bout pour toutes les informations qu’il donne, malgré une grosse erreur (hérésie) et une grosse lacune :

– la question de l’infaillibilité de l’Église et du Pape (l’hérésie) ;

– la question de l’invalidité des nouveaux rituels des sacres.

 

Son analyse est néanmoins très insuffisante en elle-même car, comme toujours chez les prêtres d’Écône, il refuse de reconnaître que l’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique ! Deux fois il parle du « saint Père » ! Il n’a pas compris que Benoît XVI n’est pas catholique (il en donne pourtant neuf preuves !) et donc est le pape conciliaire de la secte conciliaire ! comment confondre cette secte avec la sainte Église ? C’est un blasphème, monsieur l’abbé !

Son analyse a néanmoins aujourd’hui le mérite d’exister à l’heure où tous les autres clercs de France de la FSSPX et de ses satellites continuent à garder un silence coupable. Elle fait preuve d’un certain courage, mais bien tardif et bien insuffisant !

Mgr Lefebvre disait pourtant dans sa lettre de 1976 « Quelques réflexions à propos de la “suspens a divinis” » :

« L’Église qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette église Conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles adhèrent à cette nouvelle église, ils se séparent de l’Église catholique. »

Rejeter l’église Conciliaire comme hérétique et schismatique n’est pas une affaire d’opinion, mais une affaire de confession de la Foi. Après la mort de Mgr pendant 25 ans on vous a endoctrinés contre ce que disait Mgr Lefebvre, vous rendant aveugles. Il n’y a pas à être partagé entre l’obéissance et la Foi. L’obéissance est subordonnée à la Foi. On obéit à Dieu plutôt qu’aux hommes.

Oui, comme il le dit : sa foi est en danger, en grave danger. S’arrêter au combat de Mgr Lefebvre est obsolète, insuffisant. Avant sa mort Mgr avait compris. Il est mort sédévacantiste, que cela plaise ou pas, ce qui est devenu le seul péché mortel, la seule chose dont il ne faut pas parler. Mgr répétait et ils le savent tous : ces papes ne peuvent être les successeurs de Pierre. C’est l’évidence même !

 

Et bien sûr, n’ayant jamais voulu étudier le problème de l’invalidité des nouveaux rituels des “sacres” dans l’église Conciliaire, l’abbé Koller en arrive à dire :

« Donc mes bien chers fidèles, il faudra vous attendre à avoir Mgr Simon Hippolyte ici, éventuellement pour des confirmations. Je vous souhaite bon courage ! » 

 

Non, M. l’abbé ! Mgr Simon Hippolyte n’est pas un évêque catholique. C’est un évêque conciliaire, sans pouvoir pour administrer les sacrements et moins encore pour transmettre validement le Sacerdoce de Notre-Seigneur. Il est très malheureux que vous ne l’ayez pas enseigné à vos fidèles. Étudiez Rore Sanctifica. Ce site dérange les clercs, mais il est irréfutable !

Il existe six péchés impardonnables contre le Saint-Esprit. Le plus connu et qui a fait chuter tous les évêques au concile, de nombreux prêtres depuis, est celui qui va contre la vérité connue. Mais il en est un autre que l’on découvre de plus en plus : l’envie de la grâce des autres. On a l’impression que quelques clercs, jaloux des travaux des laïcs, rejettent avec dédain ces travaux, …parce qu’ils viennent des laïcs, ou en partie de laïcs pour ce qui est des travaux fondamentaux et irréfutés car irréfutables de Rore-Sanctifica sur l’invalidité sacramentelle intrinsèque certaine et radicale du nouveau rite sacramentel latin de la pseudo-« Consécration » épiscopale, imposée par Montini-Paul VI depuis 44 ans (le 18 juin 1968 par sa « CA » Pontificalis Romani) http://www.rore-sanctifica.org/ encore en ligne, mais pour combien de temps ? ). Ce qui fait qu’aujourd’hui la pseudo- « Église » conciliaire romaine a – 44 ans plus tard – perdu en fait le Sacerdoce de Melchisedek du Sacrifice de Notre-Seigneur Jésus-Christ et donc ne peut plus atteindre la fin même pour laquelle Il a créé Sa Sainte Église et l’a laissée aux hommes après son Ascension, en étant devenue à présent sa contrefaçon satanique. Puissions-nous nous tromper !

* * *

Pauvres fidèles abandonnés !

Le drame de cette situation c’est que ces prêtres ne réagissent que lorsqu’ils sont à la rue ! Et ainsi ils laissent les fidèles à la rue. Leur imprévoyance est coupable. Et condamnée : ils sont à la rue.

Ayant formé peu ou mal leurs fidèles, ils les condamnent ou à la rue ou surtout à l’apostasie. Car habitués à n’être que des consommateurs de sacrements, ils vont suivre, sans état d’âme, les prêtres-apostats de Mgr Fellay qui garderont les chapelles.

 

Une fois de plus, les laïcs sont trahis par les clercs !

 

Un peu d’humilité Messieurs les clercs !

 

Depuis des lustres, les prêtres de la FSSPX sont conscients des négociations en cours ; plusieurs prieurs étaient pourtant informés du rendez-vous du 13 juin !

Pourquoi ces clercs ne voient-ils pas ? Pourquoi ne se posent-ils pas cette question ? C’est eux Le Sel de la terre ! Pourquoi laissent-ils les forums comme Fecit ou le Forum Catholique raconter bêtises sur bêtises ? Sans jamais rectifier ! Sans permettre de vrais débats ! Quel mal a pu faire cet Ennemond ! Honte à lui et à ses amis !

Pourquoi n’ont-ils pas créé un forum dénonçant les mensonges, les sophismes ? Un forum enseignant la vérité. Enseignant La Salette, par exemple, ce fameux message qui s’adresse aux clercs, aux clercs seuls, à tous les clercs, message que vous devriez relire régulièrement à genoux. Rien sur l’ennemi ! rien sur la démonologie ! rien sur l’anglicanisme ! rien sur le nouveau rituel des sacres ! rien sur tous les nouveaux sacrements ! sur toutes les nouveautés ! rien sur le discernement des esprits ! rien sur l’église noachide ! rien sur la religion universelle qu’ils mettent en place ! rien sur le colossal travail des réseaux Alpha qui préparent la religion universelle ! rien sur la grille amis-ennemis ! rien sur le vote et le mensonge démocratique !

Des revues sans intérêt ! une direction des âmes bien limitée ! des sermons insuffisants ! Ou si peu !

Qu’ont-ils faits quand les éditions Saint-Remi ont réédité les sermons de leur fondateur, eux qui se disent tellement attachés à Mgr Lefebvre ? Ils ne les ont pas fait connaître, même pas achetés pendant les quinze jours où ils étaient en vente !

Inconséquence ! imprévoyance ! On peut vous traiter de vierges folles !

Ah ! qu’on est bien au chaud dans ces prieurés ! la chapelle, le logement, la cuisinière, l’argent qui rentre sans trop de problèmes, la considération des fidèles. Le tout parfumé d’encens ! Tout le monde dort ! On est tranquille !

Mais le réveil est brutal : apostasie ou à la rue ! Ce châtiment est mérité !

Clercs, soyez plus humbles ! Clercs, faites votre examen de conscience ! et convertissez-vous !

Prêtres et les laïcs font partie de l’Église enseignée au même titre.

Quelques laïcs ont été obligés de faire tous ces combats ! Que de travaux ! et de qualité ! et à quel prix ! calomnies, moquerie, dérision, attaques continuelles, même jusqu’à l’excommunication ! Assez de cet orgueil des clercs et de ce mépris des laïcs ! Pourquoi les laïcs qui voient clair sont-ils si violemment crossés !  Ne soyez pas étonnés qu’en retour ils vous fassent la leçon.

Ce texte tiré du 15e décret du Concile d’Amiens en 1853 présidé par le Cal Gousset, justifie leurs actions :

« Il faut entourer d’une bienveillance particulière les écrivains laïques qui, bien qu’impliqués dans les affaires du siècle, consacrent spontanément leurs travaux et leur vie à la défense de la religion et remplissent ainsi un double office pour lequel on ne doit pas montrer peu d’estime. Si autrefois, dans des circonstances plus favorables, beaucoup de membres du clergé pouvaient consacrer un temps considérable à composer de savants ouvrages dans l’intérêt de l’Église, presque tous, aujourd’hui, sont enchaînés incessamment par les devoirs du ministère sacré, de sorte qu’ils n’ont plus la même liberté pour écrire. Il est donc très-utile que les auteurs laïques, dévoués de cœur et d’âme à la foi catholique et au Saint-Siège, viennent s’adjoindre en auxiliaires à la milice ecclésiastique. En outre, qui ne comprend que des laïques, surtout dans la polémique quotidienne, peuvent sans inconvénient mettre en avant bien des choses qu’il ne serait pas également convenable de voir soutenues par des ecclésiastiques ? Les laïques s’élancent au combat avec plus d’impétuosité, et c’est précisément pour cela qu’ils ont besoin d’une attention plus vigilante pour observer les règles prescrites par le Souverain Pontife* que nous venons de citer et pour conserver en tout des formes de langage irréprochables. Mais quand on reconnaît que leurs travaux, pris dans leur ensemble, sont dignes d’éloges, il ne faut pas se choquer outre mesure de quelques taches accidentelles échappées à l’inattention d’une plume trop rapide ou qu’une ardeur excessive n’a pas su prévenir, et nous pensons qu’en ces occasions il vaut mieux leur adresser des avis bienveillants que de durs reproches. Du reste, nous nous plaisons à donner à plusieurs de ces écrivains les louanges que méritent leur ardeur pour la défense de la vérité, l’oubli de leur propre intérêt, la patience dans l’adversité, la modération dans la prospérité et quelquefois l’éclat du talent. » Les Conciles Généraux et particuliers, par M gr Fèvre, Tome III, p. 793, publié aux éditions Saint-Remi.
*Clément VIII

 

Et pourtant vous ne vous prenez pas pour rien ! Oui, nous aurions dû être encore plus exigeants pour nos clercs ! OUI, clercs, convertissez-vous ! Mais n’est-il pas trop tard ?

On est en droit de se demander si vous êtes encore utilisables pour le combat …comme tous ceux, ou presque, qui sortent d’Écône. Il vous manque une vraie formation de combattants de la Foi. Aucun sens du combat, imprévoyance, inconséquence, sans une vision vraiment surnaturelle de la crise. Oui répétons-le : convertissez-vous ! Sortez de la tiédeur !

 

* * *

 

Il est évident que l’abbé Koller va aussi se faire durement crosser par Mgr Fellay et ses sbires. La persécution commence pour ceux qui ne veulent pas se rallier à la Rome moderniste. Elle est un châtiment mérité. Ce n’est qu’un début. On va se battre dans les chapelles, dans les prieurés, dans les monastères, dans les familles.

 

* * *

 

Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !

 La publication (par qui ?) de la Lettre des trois évêques à Mgr Fellay (qui prouvait que Mgr Fellay était un menteur) aurait dû être suivie d’une déclaration publique de ces trois évêques pour “alerter les âmes .

Mais non ! Rien ! Ce sont des incapables ! ou peut-être pire : des faux opposants, neutralisant toute réaction efficace ! 25 ans de silence : une vraie trahison du combat de Mgr Lefebvre ! Honte à ces quatre évêques !

 

Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, à passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance« , leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !

 

* * *

 

La situation est catastrophique ! La responsabilité des clercs est immense et primordiale ! Il est trop tard ! l’éclipse est totale ! C’est l’heure des ténèbres et de la justice de Dieu !

 

 L'Église est éclipsée...

L’éclipse est totale !

 

Laïcs, ces prêtres sont des mous ! des affadis !

La sanction est toujours la même depuis 50 ans :

 

Dieu vomit les tièdes !

 

À nous de ne pas mériter d’être vomis de DIEU.

Le combat n’est pas fini. Continuons à combattre.

 

Croyons et faisons ce qui a toujours été cru et fait.

La FOI ne change jamais,

La sainte Église catholique ne peut ni se tromper, ni nous tromper.

 

Au lendemain du Vendredi saint, il n’y a de refuge qu’au cénacle,

avec la très sainte Vierge Marie.

Prions la, confions-nous en Elle, Elle qui a vaincu toutes les hérésies !

 

A la fin son Cœur Immaculé triomphera !

 


 

Sermon de l’abbé KOLLER, fsspx,
en la chapelle Notre Dame de la Merci
,

de Clermont-Ferrand, le 10 juin 2012

« Personnellement, cela fait plus de 30 ans que je lutte contre le modernisme et j’ai assisté à la mort de plusieurs confrères qui ont été méprisés par les évêques, par des papes, et vous voudriez maintenant que je fasse une alliance avec ces gens-là ? »

 

[audio:http://catholicapedia.net/audio/2012-06-10_Accord_Rome_FSSPX_sermon_de_l_abbe_Michel_Koller_FSSPX.mp3|titles=10 juin 2012|artists=Abbé Koller]

Ce sermon est disponible sur Internet dans sa version audio :

http://catholicapedia.net/audio/2012-06-10_Accord_Rome_FSSPX_sermon_de_l_abbe_Michel_Koller_FSSPX.mp3

Note du CatholicaPedia : les accentuations sont de nous.

Mes bien chers frères, aujourd’hui, je ne vous ferai pas de sermon mais je vous ferai simplement une exposition d’une situation afin de vous aider dans votre réflexion comme je dois le faire moi-même.

Comme la majorité d’entre vous le savent, cette semaine, il y aura des signatures qui auront lieu à Rome pour reconnaître la FSSPX et lui donner une prélature personnelle, c’est-à-dire que nous dépendrons directement du pape. Devant la gravité de cet acte, j’ai appris que le jour de mon baptême, le jour de ma confirmation et particulièrement le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai reçu un devoir, de même que vous, vous l’avez aussi reçu : le premier devoir, c’est d’étudier ma foi, le deuxième devoir, c’est d’exposer ma foi, de la montrer, de la pratiquer. Troisième devoir, c’est celui de défendre ma foi contre l’erreur. Aujourd’hui, ma foi est en danger.

Car mes bien chers fidèles, si je ne veux pas maintenant faire l’historique de tout ce qui nous a amené à une signature d’un accord, permettez-moi de vous citer des textes et d’en donner quelques brefs commentaires afin que vous compreniez quel est l’enjeu de tels accords et que chacun puisse ensuite, après réflexion et méditation, agir en conséquence.

Première phrase que je voudrais relever, c’est une phrase qui a été écrite par Mgr Fellay le 14 avril 2012 lorsqu’il s’adressait aux trois autres évêques de la FSSPX qui ont eux manifesté une opposition ferme à tout accord avec Rome. Dans la lettre que Mgr Fellay adresse à ces évêques, je retiens une phrase. La voici : « pour le bien commun de la FSSPX, nous préfèrerions de loin la situation actuelle de statuquo intermédiaire mais manifestement Rome ne le tolère plus. » Mais bien chers fidèles, cette phrase est extrêmement lourde de conséquences car vous avez appris, comme moi-même, qu’un père de famille a un devoir grave et un devoir premier : de veiller sur le bien commun de sa famille. Un chef d’entreprise a un devoir grave et un devoir premier de veiller sur le bien commun de son entreprise et également pour un supérieur d’une communauté religieuse. Mais ici, je lis que pour le bien commun de la FSSPX, nous préfèrerions de loin la situation actuelle, mais Mgr Fellay passe visiblement outre le bien commun de la FSSPX.

On peut légitimement se poser la question : mais si Mgr Fellay agit ainsi il y a peut-être un changement favorable du côté de Rome et à ce moment-là effectivement, il serait bon et opportun de se rapprocher tant soit peu du pape. Mes bien chers fidèles, pour ceux qui ont tant soit peu étudié la question, pour savoir si il y a eu un changement important dans la curie romaine et chez Benoît XVI, auront remarqué comme moi ce qui suit. Ceci sont des faits. Lorsque fut promulgué le Motu Proprio du 7 juillet 2007, libéralisant la messe tridentine, des esprits prudents s’étaient permis de juger la bonne foi de son auteur en observant ses actes à venir. Il est vrai que le Motu Proprio libéralisant la messe traditionnelle, — comme si il fallait la libéraliser s’il vous plaît —, laissait entrevoir un petit printemps dans l’Église. Cependant, il est bon de rappeler que le 21 octobre 2007, le pape a fait la réunion interreligieuse de Naples. En 2008, au mois d’avril, il a visité la synagogue de New-York. Comme vous le savez, ce n’était pas pour voir l’architecture mais pour bien d’autres choses graves. En 2008, il y a les JMJ de Sydney avec sa liturgie inculturée et ses rituels païens qui ont été introduits dans ces JMJ de Sydney en la présence du saint père. Au mois de mai 2009, le saint père a fait la visite de la mosquée du dôme de Jérusalem et là ce n’était pas pour admirer non plus l’architecture mais pour y prier. En 2009, toujours, le même jour, il y a eu le rituel juif au Mur des Lamentations qui n’est pratiqué que par les juifs, seuls. Mais là, il a été pratiqué par Benoît XVI. En Janvier 2010, il y a eu la visite à la synagogue de Rome. Au mois de mars 2010, participation active au culte luthérien à Rome. Au mois de mai 2011, béatification de Jean-Paul II, et au mois d’octobre 2011, réitération du scandale d’Assise où non seulement y ont été réunies toutes sortes de religions mais en plus des athées qui ont pu exprimer non pas leur foi, bien sûr, mais leurs points de vue sur le domaine de la foi. Autant de choses, bien chers fidèles, qui assombrissent sérieusement le printemps que nous avions pensé voir venir à travers le Motu Proprio.

 

On peut me bercer avec une multitude de paroles mais on ne me bercera pas avec des actes comme nous venons de les énoncer. Ces actes sont extrêmement graves devant Dieu car ils pèchent essentiellement contre le premier commandement mais également ils pèchent parce que, par ces actes, comme disait Mgr Lefebvre, il a continué de découronner NSJC. Bien sûr, mes bien chers fidèles, certains d’entre vous qui aimeraient avoir une espérance très grande, en disant il ne faut pas simplement regarder sur ces actes mauvais, puisqu’il nous tend la main, saisissons-là. Alors, bien chers fidèles, je vous réponds par l’intermédiaire de Mgr Fellay lui-même : « car signer un accord avec Rome aura des conséquences et parmi les conséquences en voici quelques unes » : je ne fais que citer Mgr Fellay. Vous trouvez cela dans le journal officiel de la maison généralice de la FSSPX, numéro 256. Le titre du numéro s’intitule : « entretien avec Mgr Fellay sur les relations avec Rome » donc ce n’est pas de moi. Et j’insiste, mes chers fidèles, il nous faut nous rendre compte des conséquences d’un tel acte.

Parmi les nombreuses questions qui sont posées à Mgr Fellay, il y a la suivante : « Une prélature personnelle est la structure canonique que vous avez indiquée dans de récentes déclarations. Or dans le code, le canon 297 demande non seulement d’informer mais d’obtenir l’autorisation des évêques diocésains pour fonder une œuvre sur leurs territoires. Si il est clair que toute reconnaissance canonique préservera notre apostolat dans son état actuel, êtes vous disposé à accepter que les œuvres à venir ne soient possibles qu’avec la permission de l’évêque du diocèse dans laquelle la FSSPX n’est pas actuellement présente ? » Réponse de Mgr Fellay : « Il est vrai, comme c’est le droit de l’Église, que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou pour fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. Nous avons bien évidemment présenté à Rome combien notre situation actuelle était difficile dans les diocèses et Rome est encore en train d’y travailler. Ici ou là, cette difficulté sera réelle mais depuis quand la vie est-elle sans difficultés ? » Donc mettons-nous bien à l’esprit, mes chers fidèles, qu’à partir de la signature, toute chapelle, toute action particulière dans un diocèse, devra avoir l’autorisation, l’aval de l’évêque du lieu. Mieux encore, ou pire encore, question à Mgr Fellay : « Toujours si il y a reconnaissance canonique, donnerez-vous la possibilité à des cardinaux de la Curie ou à des évêques de visiter nos chapelles, de célébrer la messe, d’administrer les confirmations, peut-être même de conférer les ordinations dans vos séminaires ? » Réponse : « Les évêques favorables à la Tradition – j’aimerais bien en connaître – les conservateurs vont se rapprocher, il y a tout un développement à prévoir sans en connaître les détails particuliers – on avance dans le flou mais on avance. Et il y aura aussi certaines difficultés, ce qui est tout à fait normal. Il ne fait pas de doute qu’on viendra nous visiter mais pour une collaboration plus précise comme la célébration de la messe ou des ordinations, cela dépendra des circonstances. » Donc mes bien chers fidèles, il faudra vous attendre à avoir Mgr Simon Hippolyte ici, éventuellement pour des confirmations. Je vous souhaite bon courage.

Alors certains me diront : « Mais enfin, quand même, il ne faut pas exagérer, il y a certainement de bon évêques qui seront bienveillants à notre égard ». La réponse, mes bien chers fidèles, ne vient encore une fois pas de moi mais des évêques diocésains eux-mêmes. Au sujet de cette intégration de la FSSPX dans les diocèses, voilà ce que pensent les évêques de France. Je cite : « La reconnaissance de la FSSPX va-t-elle changer la donne dans les diocèses ? Pas mal d’évêques sans trop y réfléchir ne le pensent pas. Mais eux, pour eux, des marginaux illégaux vont devenir des marginaux légaux, un peu comme les Roms auxquels une municipalité concède le terrain de camping qu’ils occupaient. » Merci pour les illégaux, merci pour les Roms, merci pour le camp de camping. Je vais m’en rappeler, je vais m’en souvenir ! Petit détail ceci dit en passant. Dans cet article, qui encore une fois n’est pas de la FSSPX ni de moi-même mais des modernistes, au sujet de la messe du Motu Proprio, donc de la messe St Pie V, elle a été autorisée, comme si il fallait une autorisation, par le pape Benoît XVI, par ce que l’on appelle le Motu Proprio. Les fidèles, ont-ils eu la possibilité, les facilités pour avoir cette messe ? L’article en question reprend diocèse après diocèse. Je ne lirai pas tout, ce n’est pas nécessaire. « Dans le domaine de Poissy et à Mantes, l’application du texte de Benoît XVI est bloquée. À paris, Mgr Vingt-Trois, n’accorde pas la messe à St Etienne du Mont, 5ième arrondissement, malgré une forte demande locale. Au diocèse de Vannes, à Lorient, Mgr Centène ne se soucie pas non plus des demandes de l’application du Motu Proprio. À Reims, Mgr Thierry a toujours été connu comme un des plus farouches adversaires de la contamination traditionnelle.Merci pour la contamination. — La contamination traditionnelle du clergé diocésain. Il n’accorde pas la messe hebdomadaire dans sa ville épiscopale ». Ici, dans le diocèse de Clermont, Mgr Simon Hippolyte a dit au Père Chabriat, malheureusement décédé – je tiens ça directement de l’abbé Chabriat : « la messe traditionnelle, en Auvergne, aura encore lieu de cité aussi longtemps que la FSSPX sera présente sur notre territoire. Dès qu’elle aura disparu, Randol et les capucins n’auront plus le droit de célébrer cette messe. »

Mes chers amis, la signature a un prix. Il faut savoir aujourd’hui, si vous-mêmes, et je parle ici spécialement pour les anciens, vous avez lutté pendant 40 ans, pour trouver des lieux de culte, en vous réfugiant dans des garages, en étant dans des lieux insalubres, parce que vous avez été critiqués, condamnés, mis sur le banc des accusés par l’église moderniste, est-ce que vous avez lutté pendant 40 ans pour rien, pour maintenant faire une alliance avec ceux qui n’ont pas changé d’un iota ? C’est comme lorsque l’on demandait dernièrement à un soldat qui a fait la guerre de Dien Bien Phu au Vietnam, on lui a posé la question : «  Et aujourd’hui, vous votez pour François Hollande, pour les communistes ? » Je ne vous donne pas la réponse car elle était digne d’un militaire grossier. C’était impensable pour ce militaire de se mettre derrière un parti communiste alors qu’il avait lutté, risqué sa vie et  que des centaines et des milliers de ses camarades sont morts à cause du communisme. Et bien, moi, je vous dis aussi : « Personnellement, cela fait plus de 30 ans que je lutte contre le modernisme et j’ai assisté à la mort de plusieurs confrères qui ont été méprisés par les évêques, par des papes, et vous voudriez maintenant que je fasse une alliance avec ces gens-là ? » Libre à vous ou à certains de se vautrer dans cette boue mais vous le ferez sans moi.

Alors mes chers amis, il va falloir conclure. Pour cela, je voudrais vous rappeler quelques brefs principes. Mes bien chers fidèles, vous pouvez être pour ou contre les accords mais il y a une chose que vous et moi nous devons faire, c’est réfléchir sur les principes de foi. Tout d’abord, permettez-moi de vous rappeler ce que disait le Père Barielle, directeur spirituel à Écône, confesseur de Mgr Lefebvre, qui a été un homme de foi et qui a donné une impulsion merveilleuse, providentielle à la FSSPX en lui donnant les Exercices Spirituels de Saint Ignace. Voilà ce qu’il écrivait en 1982 : « J’ai tenu à écrire ceci pour servir à tous de leçon. Le jour où dans la FSSPX on oubliera l’esprit et les règles du fondateur, la FSSPX sera perdue. Plus que cela, dès maintenant, tous ceux de nos frères qui se sont permis de juger et bientôt de condamner le fondateur et ses principes n’ont pas tardé à quitter la FSSPX, l’enseignement traditionnel de l’Église et la messe instituée par NSJC. » Mes frères, il n’y a jamais eu d’exception à ce que le Père a écrit. Tous ceux, sans exception, qui ont critiqué Mgr Lefebvre et qui se sont alliés avec Rome, tous, sans exception, ont dû avaler le Concile Vatican II et ses erreurs, ainsi que la nouvelle messe.

Quel est donc l’esprit du fondateur ? N’oubliez jamais mes bien chers fidèles, et c’est ce que me disait si souvent le Père Barielle, Mgr Lefebvre a reçu les grâces de la fondation de la FSSPX. Tous les autres membres n’ont pas cette grâce. Ils ont la grâce de poursuivre l’œuvre de Mgr Lefebvre. Si on veut changer la grâce qu’a reçue Mgr Lefebvre, on fait autre chose et on tombe. Alors qu’est-ce que disait Mgr Lefebvre et c’est à cela que je m’accroche et ce sont ces principes que je vous demande de méditer.

Le 27 novembre 1988, donc c’est après les sacres que Mgr prononce ce discours ; Il est donc excommunié par la Rome moderniste. Voilà ce qu’il dit : « La vraie opposition fondamentale entre Rome et nous est le règne de NSJC. Il faut qu’Il règne, nous dit saint Paul. Notre Seigneur est venu pour régner. Eux disent non et nous nous disons oui avec tous les papes. Pourquoi les missionnaires dont tant se sont fait massacrer pour prêcher que Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul vrai Dieu, pour dire aux païens de se convertir. Alors maintenant, il faudrait faire le contraire et dire aux païens, votre religion est bonne, conservez-la du moment que vous soyez de bons bouddhistes, de bons musulmans et de bons païens. C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous entendre avec Rome car nous obéissons à NSJC en disant aux apôtres : allez enseigner l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner pourquoi ne nous nous entendons pas avec Rome. Ce n’est pas possible tant que Rome ne reviendra pas à la foi dans le règne de NSJC, tant qu’elle donnera l’impression que toutes les religions sont bonnes. Nous nous heurtons sur un point de foi catholique. »

Quelques mois plus tard, mais toujours en 1988, Mgr disait : « Nous devons être indemnes de toute compromission tant à l’égard des sédévacantistes – ceux qui pensent que le pape n’est plus pape – qu’à l’égard de ceux qui veulent absolument être soumis à l’autorité ecclésiastique, nous voulons demeurer attachés  à NSJC. Or, Vatican II a découronné NS, nous, nous voulons rester fidèles à Notre Seigneur, roi, prince et dominateur du monde entier. Nous ne pouvons rien changer à cette ligne de conduite. Aussi  quand on nous pose la question de savoir quand il y aura un accord avec Rome ma réponse est simple : quand Rome recouronnera NSJC. Nous ne pouvons être d’accord avec ceux qui découronnent NS. Le jour où ils reconnaîtront de nouveau NSJC, roi des peuples et des nations, ce n’est pas nous qu’ils auront rejoint mais l’Église catholique dans laquelle nous demeurons. »

Voilà mes chers fidèles ce que, moi, je peux signer aujourd’hui. Le jour de mon ordination sacerdotale, j’ai signé le serment antimoderniste. Cela veut dire que j’ai signé pour combattre cette erreur qui est l’égout collecteur de toutes les hérésies selon l’expression de saint Pie X. Non seulement j’ai signé mais je ne retirerai pas ma signature même si on me chasse des églises que nous avons construites, la FSSPX à laquelle j’adhère pleinement et entièrement mais à la FSSPX antimoderniste, cette FSSPX continuera et je continuerai dans cette voie-là ceci durant ma vie, jusqu’à la mort.

Et je tiens à affirmer encore, pour terminer, que j’ai vécu durant de nombreuses années, avec un saint prêtre, qui s’appelait monsieur l’abbé La Praz, qui a offert sa vie et toutes ses souffrances, non seulement pour l’Église mais pour la FSSPX. Et je sais avec conviction, ceci pour en avoir parlé maintes et maintes fois avec ce saint prêtre, qui était de surcroît un ami, je sais que jamais il n’aurait signé autre chose que le serment antimoderniste. Déjà en 1990, monsieur l’abbé La Praz et moi-même, nous avions constaté qu’il y avait des personnes qui avaient été infiltrées dans la FSSPX comme cela s’était fait au Concile Vatican II. Nous avons averti qui de droit. La seule chose que nous avons reçue en retour, c’était des coups de crosse. Mais ceci n’a aucune importance car nous continuerons ce combat puisque nous l’avons signé, puisque nous aimons l’Église, la véritable. Nous continuerons ce combat avec tous ceux qui voudront le suivre.

Donc de grâce, bien chers fidèles, nous travaillons pour le Ciel et non pas pour tel ou tel évêque ou pour tel ou tel pape. Je travaille pour le Christ-Roi et pour personne d’autre. Que cela soit dit, que cela soit répété. Je l’ai dit et je vous bénis,

ainsi soit-il.

Télécharger le sermon en PDF

Télécharger l’article en PDF

Written by Cave Ne Cadas

juin 13th, 2012 at 3:29 pm