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L’inculture d’Austremoine mise en valeur par lui-même !
Dans notre article du 13 décembre « Austremoine, la carotte et le bâton… », le Triste Sire Austremoine — alias François-Xavier Peron, porte-parole de l’Institut Civitas —, le béat de Benoît ((
Soutenez Benoît XVI
Pour soutenir notre Saint-Père face à la tempête médiatique, une lettre de soutien a été lancée : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html
Suite aux nombreux messages sur l’origine de cette initiative, une rapide recherche sur internet (via le site domaine.fr) indique que le site www.soutienabenoitxvi.org appartient à Monsieur Francois-Xavier Peron. Ce dernier est un contributeur régulier de Civitas et participe aux universités d’été de la FSSPX (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22Francois-Xavier+Peron++%22&btnG=Rechercher&meta=). Enfin, il a été candidat aux dernières élections municipales de mars 2008 à Issoire sur la liste… UMP.
Rédigé par : Siderúrgico | 2 fév 2009 21:11:05 : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/02/soutenez-beno%C3%AEt-xvi.html
)) — tartuffe qui sévit sur le faux « forum libre » FECIT d’Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »)/Jacques-Régis du Cray et d’Austremoine/François-Xavier Peron —, s’est illustré en démontrant son ignorance de la Tradition.
Ce personnage qui n’a même pas 30 ans ((Lire à son sujet et au sujet de Civitas, l’article de Résistance Catholique du 18 novembre 2011 : http://resistance-catholique.org/articles_html/2011/11/RC_2011-11-18_CIVITAS-ET-LA-CHRISTIANOPHOBIE.html)) et n’était pas encore né en 1982 – Agent d’assurance et frère de l’abbé Louis Peron (F$$PX) – qui se complaît sur les plateaux de télévision et de radios ces derniers temps comme le porte-parole de Civitas, sortait de la maternelle lorsque Mgr Lefebvre faisait l’« opération suivie » de la Tradition en sacrant quatre évêques en 1988.
N’ayant visiblement rien lu… ni étudié de la Tradition… il écrit péremptoirement :
Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70, (et après plus rien ? plus aucun doute ? Austremoine se moque de ses lecteurs !) doute qui ne s’est jamais reproduit puisque toutes ses paroles sur le sujet après cet épisode condamne (sic !) fermement le sédévacantisme. Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire (sic !).
Austremoine est un âne… tout comme son mentor, Mgr Fellay (pour d’autres raisons, voir les Archives du blogue au 9 juillet 2009)
Pour ce qui est de la position de Mgr Lefebvre, il a eu effectivement un doute sur la papauté de Jean-Paul II lors de la visite de ce dernier dans une synagogue, dans les années 70,
Vous ne trouverez aucune citation de Mgr Lefebvre dans le sens contraire
Ça c’est l’œuvre délétère de la F$$PX du double mandat de Bernard Fellay depuis 1994 qui occulte systématiquement les écrits de Monseigneur Lefebvre et ose invoquer de façon inouïe les nouvelles lois républicaines et maçonniques sur le copyright pour mieux confisquer ses sermons publics d’évêque catholique et les soustraire des yeux et des oreilles des fidèles, et en particulier des plus jeunes, tels notre Triste Sire Austremoine…
Virgo-Maria (horresco referens) a dévoilé et précisément documenté bien des choses et les ignorants pouvaient (et peuvent encore) combler leur lacunes en s’y référant et en étudiant son site… Et vous y trouverez des citations de Mgr Lefebvre dans le sens contraire, mais il faut lire intelligemment et attentivement !
Par exemple, Mgr Lefebvre a écrit, 21 JOURS AVANT SA MORT, le 04 mars 1991, la Préface du premier numéro de numéro de la Documentation sur la Révolution dans l’Église de l’abbé Tam, publié le 31 mai 1991 en la fête de Marie Reine, soit 67 jours après sa mort.
Et il s’agit là du dernier texte publié de Mgr Lefebvre… et il contient des citations de Mgr Lefebvre allant dans le sens opposé aux assertions péremptoires d’Austremoine et les démentant cruellement en même temps qu’elles démontrent cruellement l’ignorance et l’incompétence de ce dernier.
Ce Bulletin a pour référence :
Cette revue a donc été publiée 67 JOURS après la mort de Mgr Lefebvre.
La préface écrite le 04 mars 1991, soit 21 JOURS exactement avant sa mort par Mgr Lefebvre.
LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE
Présentation du premier numéro de la
Documentation sur la Révolution dans l’Église
Ce texte inspire plusieurs commentaires :
1° À cette époque, depuis plus de six mois Mgr Lefebvre allait partout disant en privé : Il n’est pas possible que ces Papes soient successeurs de Pierre. Il est malheureux que Mgr ne l’ait pas écrit publiquement.
2° Quelques heures après cette lettre, Mgr Lefebvre rentrait à l’hôpital dont il ne sortit qu’après son décès. On a remarqué qu’aucun de ses fils ne l’accompagnait dans son agonie, ce qui ne s’est jamais vu dans l’histoire de l’Église. On a aussi observé que jamais on n’a parlé de son testament. Il est impensable que Mgr Lefebvre n’ait pas fait de testament. Dans les deux cas on est en droit de se demander si l’on n’a pas voulu cacher quelque chose.
3° Certains jugements sont très forts : révolution doctrinale, siège d’iniquité, perte de la foi de Rome, erreurs maçonniques, ruine dans ses fondements de la foi catholique, le pape lui-même diffuse désormais sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui a pour résultat une apostasie générale, opinions que nous partageons, sauf…
Tout cela est très vrai, sauf une erreur grave, très grave qui amène dix ans après ses fils et ses disciples à l’apostasie. Il est faux de considérer comme Pape de l’Église Catholique celui qui diffuse sans discontinuer les principes d’une fausse religion, qui détruit l’Église et amène tout le monde à l’apostasie.
C’est contraire à l’enseignement de Vatican (I), c’est contraire à l’enseignement de la Foi. C’est tout simplement hérétique. Cet enseignement a enfermé ses fidèles dans l’erreur gravissime de considérer cette église Conciliaire comme l’Église Catholique. On en voit aujourd’hui le résultat.
4° Mgr Lefebvre en parlant du vrai sacrifice, des vrais sacrements, du vrai catéchisme, des vrais prêtres, a compris et laisse comme message que tout ce qui sort du “Concile Vatican II”, le sacrifice, les sacrements, les catéchismes, les prêtres, est faux. Comme il le dira ailleurs : cette nouvelle religion n’est pas catholique. Mgr Lefebvre croyait bien que l’église Conciliaire n’était pas l’Église Catholique. Le fait de l’avoir isolé et caché dans les 21 jours qui lui restaient à vivre, ne laisse-t-il pas supposer qu’il était décidé à une déclaration plus ferme et moins hérétique ? Le saurons-nous un jour ?
5° Mgr Lefebvre demande d’éviter tout esprit de méfiance envers ses fils prêtres. Heureusement que nous sommes restés méfiants. Car ses fils, outre le fait qu’ils l’ont laissé dans le plus grand isolement pour mourir, ont trahi son combat et sa pensée, en ne parlant plus aussi fermement de l’ennemi et de la destruction de l’Église qui s’est poursuivie encore plus complètement après sa mort. Au contraire ils n’ont parlé de Jean-Paul II qu’en précisant qu’il était bien le Pape et qu’on devait avoir envers lui considération et amour filial. On a bien vu qu’au pèlerinage de la Fraternité au 15 août à Rome, on a cité la première partie de la déclaration du 21 novembre 1974, omettant la seconde.
Nous avons des témoignages privés où il est clair qu’il confiait à certains le vrai fond de sa pensée, à savoir que ces “papes” n’étaient pas papes, et cela depuis longtemps, (comme les confidences à plusieurs, dont l’abbé Guépin qui le répète publiquement et clairement). Mais cette équivoque publique, jamais démentie, a amené certains de ses fils à combattre différemment et à conduire leurs fidèles à l’apostasie. Ils ne méritaient pas la confiance.
6° Ce langage, différent entre ce qui était public et ce qui était privé, laisse perplexe. L’insistance du propos privé laisse entendre que Mgr Lefebvre avait vu clair. C’était grave. Il devait en parler publiquement et non se laisser influencer par certains de ses lieutenants qui ne partageaient pas ses convictions. On ne serait pas dans ce flou qui prépare les apostasies. Par contre ses évêques, qui connaissaient ces propos privés, auraient dû étudier et continuer le combat là où Mgr Lefebvre l’avait laissé. C’était à eux de faire ce dernier combat. Mais en avaient-ils la compétence et le courage ? Des suiveurs sont rarement des chefs.
Veni Domine Jesu
Lettre manuscrite de Mgr Lefebvre pour la Présentation du premier numéro de la
Documentation sur la Révolution dans l’Église
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Pour l’édification du Triste Sire d’Austremoine, nous lui conseillons également la lecture attentive et intelligente de ces trois documents qui sont truffés de citations de Mgr Lefebvre dans le sens contraire, il devra ensuite, s’il est Catholique, faire une rectification (que nous attendons de lui) sur son Forum pour reconnaître humblement ses très graves erreurs (!) :
VM du Vendredi 14 juillet 2006 : « En 1977, Mgr Lefebvre doutait de la légitimité de Paul VI comme pape et de la validité des nouveaux sacrements » : http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-07-14-4-00-Doutes_%20de_Mgr_Lefebvre_sur_Paul%20VI_%20comme_pape.pdf
VM du Jeudi 22 mai 2008 : « Les 3 âges du combat de Mgr Lefebvre » : http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-22-B-00-3_ages_de_Mgr_Lefebvre.pdf
VM du Samedi 16 mai 2009 : « La Mise en garde solennelle en juin 1988 de Mgr Lefebvre » : http://catholicapedia.net/Documents/virgo-maria/documents/2009/VM-2009-05-16-D-00-Mgr_Lefebvre_veille_des_sacres.pdf (Qu’il lise l’annexe de ce document « Texte paru sur le Forum Catholique ((http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=478652)) le 23 avril 2009 » avec la plus grande attention !)
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Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !
Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !
Lamentable…
Le Père Jean O.F.M., (ex-Responsable du noviciat capucin ; humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié une Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX et s’être opposé à ce même Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris), vient de sortir de sa réserve après une longue “période de recadrage”.
Le Père Jean (France, Gers) a été destitué de sa charge de Supérieur du Noviciat d’Aurenque le 16 février 2009 et placé en « isolement » à Morgon depuis le 25 février où il est étroitement surveillé.
Le 5 février 2009, lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris, il avait mis en demeure Mgr Fellay de déclarer si, oui ou non, il souhaitait rallier l’église Conciliaire.
Dans une lettre adressée à tous les supérieurs des communautés amies en date du 11 février 2009, il a dénoncé la subversion de la FSSPX en s’appuyant sur des faits précis.
Dans un sermon du 21 octobre 2012, il fait une “profession de Foi”, somme toute très Catholique, mais il finit par déraper dans une conclusion très écônienne qui ne fait pas la différence entre l’Église catholique et cet ersatz d’église Conciliaire !
Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.
Le lavage de cerveau écônien a vraiment des effets terrifiants !
Le bilan : Errare humanum est, perseverare diabolicum…
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Les persécutions et pressions qu’a dû subir le Père Jean en 2009 (après cette date, nous n’avons plus eu de nouvelles, mais les techniques d’avilissement et de manipulation de consciences ont dû continuer jusqu’à ce qu’il soit apte à s’exprimer à nouveau librement !) :
Le Père Jean ofm (capucin de Morgon) est un des rares à avoir courageusement dénoncé la subversion au sein de la FSSPX.
Le Père Antoine a puni le Père Jean “au nom de l’obéissance” (servile), pour avoir osé demander clairement à Mgr Fellay ses intentions. Il l’a relevé de ses fonctions de maître des novices à Aurenque, dans la maison payée par les parents du Père Jean. Il l’a maintenu “au secret” à Morgon. (Le Père Antoine a déclaré à Barbarin qu’il lisait désormais assidument Vatican II (Gaudium et Spes), il s’était opposé aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988.)
Le Père Jean, Responsable à l’époque du Noviciat Capucin d’Aurenque dans le Gers, a été humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié sa Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX.
Après ses questions cinglantes à Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris pour le forcer à sortir de l’ambiguïté, le Père Jean, mis au cachot à Morgon, a été tenu au téléphone pendant plus de trois heures par un abbé de Cacqueray tenaillé par la peur et exigeant, depuis Suresnes, l’obéissance aveugle du Père Jean, au nom de Dieu, et de ses vœux d’obéissance.
L’abbé Beauvais n’a pas hésité à prêter en personne main forte à Suresnes pour matraquer le Père Jean, placé en résidence dans le couvent des capucins de Morgon, pour le punir de sa dénonciation courageuse devant ses confrères clercs de la subversion au sein de la FSSPX, en allant visiter ses parents et en apportant la division dans cette famille, la mère soutenant son fils, le père ayant cédé aux sirènes de l’abbé Beauvais.
Après vérifications auprès des meilleures sources absolument irréfutables, nous maintenons formellement notre information suivant laquelle l’abbé Xavier Beauvais s’est bien déplacé en personne pour visiter le père du Père capucin Jean, afin qu’il fasse pression sur son fils pour qu’il se rétracte publiquement, alors que ce dernier était placé au cachot au couvent de Morgon par son Supérieur, le Père Antoine (rallièriste), à la suite des questions qu’il avait adressées publiquement à Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet pour lui demander par trois fois de préciser en termes clairs la finalité du processus de rapprochement avec la Rome apostate des modernistes qu’il impose avec obstination à la FSSPX. Le résultat en est à présent que cette famille de grands bienfaiteurs des capucins du Père de Villeurbanne est aujourd’hui divisée, le père désavouant le courage de son fils, alors que la mère le soutient résolument. — VM N°728 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/007_2009/VM-2009-07-01/VM-2009-07-01-Abbe_Beauvais_celebre_Petain.html#_ftn6
Ses parents, très âgés et bienfaiteurs de la FSSPX depuis l’origine, ont eu à subir des pressions psychologiques inqualifiables. Plusieurs abbés, dont l’abbé Beauvais de Saint Nicolas du Chardonnet, ont été dépêchés à leur domicile par l’abbé de Cacqueray dans le but de les intimider et les pousser à demander à leur fils de revenir sur ses courageuses déclarations.
L’abbé de Cacqueray a même fait personnellement le déplacement à Morgon, le jour du vendredi Saint (il n’avait sans doute rien d’autre à faire ce jour-là !) pour tenter de faire plier le Père Jean et le soumettre à l’obéissance servile envers Mgr Fellay. — RC du 18/05/2009 : http://resistance-catholique.org/articles_html/2009/05/RC_2009-05-18_Lettre-Ouverte-de-Meramo.html
Père Jean, capucin : Profession de foi
Père Jean, capucin – 21 octobre 2012
I Préambule
1) Vu la situation présente, au 50ème anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, où le Pape Benoît XVI vient d’inaugurer une « année de la Foi », « consacrée à la profession de la Foi et à sa juste interprétation », et où l’on incite les fidèles à l’étude indulgenciée des Actes du Concile et des articles du Nouveau catéchisme qui les vulgarise ; ce dit Concile dont le cardinal Ratzinger écrivait trente ans après : « Un abîme coupe l’histoire de l’Église en deux mondes inconciliables : le monde pré-conciliaire et le monde post-conciliaire » (« Un chant nouveau pour le Seigneur », Desclée-Mame,1995, p. 174).
2) Vu la récente déclaration radiodiffusée du Préfet de la Congrégation de la Foi, Mgr Müller, qui n’a pas abjuré vraiment ses erreurs (pour ne pas dire ses hérésies) sur la Transsubstantiation, la virginité de Marie et l’appartenance des protestants à l’Église, et qui vient d’accuser les prêtres et fidèles de la Tradition d’être hors de la Foi catholique en affirmant : « Nous ne pouvons pas abandonner la Foi catholique dans ces négociations [avec la FSSPX] ». (Entretien à NDR, 06-10-2012)
3) Vu les exhortations catégoriques des Apôtres en matière d’intransigeance doctrinale, non seulement de l’obligation de conserver intégralement le dépôt de la Foi transmise (1 Tim. 6, 20 ; 2 Jn. 9), mais aussi de nous méfier des faux-docteurs (Act. 20, 29 ; 2 Pet. 2,1), d’anathémiser ceux qui enseignent une doctrine divergente (Gal. 1, 9 ; 2 Jn. 10), jusqu’à résister en face aux plus hautes autorités qui ne marcheraient plus droit dans la Foi (Gal. 2, 11).
4) Vu les prophéties dignes de foi qui nous ont annoncé une apostasie générale de la Foi dans les derniers temps de l’Église : prophéties bibliques en particulier, de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Lc. 18, 8) et de l’Apôtre (1 Tim. 4,1 ; 2 Tim 3,1-8) et des prophéties de Notre-Dame dans des apparitions reconnues authentiques par l’Église (Quito, La Salette, Fatima) ; prophéties confirmées par les Papes du XXème siècle déplorant l’apostasie officielle des nations catholiques jusqu’à Vatican II, et l’encourageant ensuite.
5) Vu la loi constante et intangible de l’Église, qui prescrit que « Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement (aperte profiteri tenentur) la Foi en toute circonstance où leur silence, leur tergiversation ou leur comportement impliquerait la négation implicite de la Foi, le mépris de la religion, l’injure faite à Dieu ou le scandale du prochain » (Code 1917, canon 1325 § 1).
6) Vu les exhortations opportunes de nos anciens dans le combat actuel pour la défense de la Foi contre les néo-modernistes, comme Mgr Lefebvre : « Nous avons à combattre contre les idées qui sont actuellement en vogue à Rome et qui sont dans la bouche du Pape dans celle de Ratzinger … » (Conf. Écône 06-09-1990 ; Fideliter n°87 p. 3) ; comme Mgr de Castro Mayer : « être fidèles à la mission que Dieu nous a confiée, de résister au modernisme régnant » (Décl. Sacres 30-06-1988 ; Fideliter ; n°64 p.9), ou comme le père Calmel : « Confesser la Foi en face d’autorités modernistes, c’est se refuser à toute équivoque, aussi bien dans les rites que dans la doctrine » (« Brève apologie » … Itinéraires n° 316, p. 76).
7) Vu les divergences graves et incontournables en matière de Foi, constatées lors des dernières discussions doctrinales à Rome entre les théologiens conciliaires et ceux de la Tradition catholique, divergences déjà exprimées en substance par Mgr Lefebvre dans son Manifeste épiscopal (21-11-1983) et largement exposées dans nos cours de séminaires, congrès théologiques, articles doctrinaux, cercles d’études et prédications aux fidèles.
II Profession de Foi Catholique
Dans la situation actuelle, et en considération de ce qui vient d’être exposé plus haut, en tant que prêtre catholique, malgré mon indignité, qu’il me soit permis, en ce jour, et devant les fidèles qui ont un droit strict de connaître exactement quelle est la Foi intime de ceux qui leur prêchent de réaffirmer publiquement ce qui suit :
1) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession publique de Foi faite par mes parrain et marraine au jour de mon baptême, et de mon propre gré douze ans après, à ma communion solennelle.
2) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession de Foi tridentine et le serment antimoderniste que j’ai juré publiquement la main sur l’Évangile, et devant le Saint Sacrement, avant de recevoir l’ordination sacerdotale.
3) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, le Symbole des Apôtres récité chaque dimanche à la messe, ainsi que le Symbole dit de St Athanase, que l’Église faisait réciter à ses consacrés chaque dimanche dans le bréviaire avant le Concile.
4) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, tous et chacun des dogmes définis de la Foi catholique et romaine, ainsi que toutes et chacune des vérités de doctrine catholique, notées comme telles par l’ensemble des théologiens (Cf Denz. 2880) avant le dernier Concile, vérités dont la négation impliquerait un péché de témérité contre la Foi.
5) Je professe, et pour toujours toutes les vérités qui ont été attaquées dans l’histoire de l’Église, et rejette toutes les erreurs opposées qui ont été dûment censurées par le Magistère des Papes, des Conciles et des Congrégations romaines.
6) Je professe, et ce pour toute ma vie, la doctrine sûre et traditionnelle exposée dans les catéchismes du Concile de Trente et de St Pie X, ainsi que dans tout autre catéchisme d’avant Vatican II, qui la reproduirait fidèlement et intégralement.
7) Enfin, je professe et veux professer jusqu’à mon dernier soupir la Foi des Pères et des Docteurs de l’Église, transmise fidèlement par le Magistère des Papes et des Conciles, comme une formulation certaine et fixée une fois pour toutes de la Vérité absolue et qui ne saurait évoluer avec le temps en sa substance.
III Profession de Foi à l’Encontre des Erreurs Actuelles
Le devoir principal de tout prêtre étant non seulement de professer et enseigner la véritable Foi catholique, mais aussi de la défendre face aux attaques de ses ennemis, quels qu’ils soient, en conséquence :
1) Je professe la définition traditionnelle et catholique de la Foi, c’est à dire qu’elle est une vertu surnaturelle, un don gratuit de Dieu par lequel toute mon âme, intelligence et volonté, se soumet à toute vérité révélée par Dieu et transmise par son unique Église, qui ne peuvent ni se tromper, ni me tromper.
Aussi, je réprouve et rejette la doctrine néo-moderniste, qui présente la Foi comme un sentiment « né dans les profondeurs de mon propre moi » (Jean-Paul II, « N’ayez pas peur ! » Laffont, p. 39) ou comme une « expérience » qui ne peut être que « communautaire » (Prof. Ratzinger, « La Foi chrétienne… » p. 110 et « Principes de la théologie… » p. 35)
2) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec sa conséquence nécessaire de l’union harmonieuse de l’Église et de l’État, afin que la loi divine et ecclésiastique préside à toutes les institutions humaines, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes ; doctrine fondée sur l’Écriture (Is. 55,4 ; 1 Tim. 6,15 ; Ap 1,5) et la Tradition, en particulier l’encyclique « Quas primas » de Pie XI.
Aussi je réprouve et rejette la doctrine libérale de Vatican II dans « Gaudium et spes » (Ch. 4) proclamant l’autonomie de l’État par rapport à l’Église selon le faux principe de la liberté religieuse, doctrine que le Pape actuel a qualifiée autrefois de « sorte de contre-Syllabus », et plus récemment, dans une allocution publique à des ambassadeurs, comme « un grand progrès de l’humanité » (13-12-2008).
3) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique du vrai œcuménisme, c’est à dire du retour des âmes égarées à l’unique bercail du Christ, doctrine fondée sur l’Écriture (Jn. 10,16 ; Act. 2, 38) et la Tradition constante, en particulier l’encyclique « Mortalios animos » de Pie XI.
Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire des hommes d’église conciliaires, qui enseignent que l’œcuménisme de retour est « périmé » (Accords de Balamand, 24-06-1993), qu’il ne faut plus chercher à « convertir » les autres (Card. Kasper, 22-01-2001), « pression » qui serait une « forme indue de prosélytisme » (Jean-Paul II, 31-05-1991) et « ferait renier aux autres leur propre héritage de foi » (Benoît XVI, 18-08-2005).
4) Je professe la définition traditionnelle de l’Église catholique et romaine comme étant le Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et seule Arche de Salut, auquel on ne peut appartenir sans le baptême et la Foi ; doctrine révélée de Dieu (Col. 1,18 ; Jn. 3,5 ; Mc. 16,16) et transmise par la Tradition, en particulier dans l’encyclique de Pie XII « Mystici corporis ».
Aussi je réprouve et rejette la doctrine divergente de Vatican II, enseignant que « L’Église du Christ subsiste dans l’Église catholique » (L.G. 8) et son explicitation faite par le Nouveau catéchisme (§ 836), à savoir que « tous les hommes appartiennent à l’unité catholique du Peuple de Dieu sous diverses formes ou lui sont ordonnés ».
De plus, je réprouve et rejette la nouvelle doctrine conciliaire (U.R. 3) reprise dans le Nouveau catéchisme (§ 819) selon laquelle « L’Esprit du Christ se sert des Églises et communautés ecclésiales [séparées] comme moyens de salut ». Car les fausses religions ne sont pas inspirées par le Bon Esprit, mais par le Malin (Ps. 95,5 ; 1 Cor. 10,20 ; Ap. 2,9)
5) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la substitution de la nouvelle Alliance à l’ancienne Alliance, cette dernière étant par le fait même révoquée, comme l’affirme explicitement la Parole de Dieu (2 Cor. 3,14 ; Hb. 8,13) et la Tradition, comme par exemple la bulle « Hebraeorum gens » de St Pie V (1569). Cette croyance traditionnelle, elle doit s’entendre dans le sens que la religion judaïque a été révoquée par Dieu, mais sans exclure que les israélites puissent se convertir à lui, individuellement dans le temps, et en masse à la fin des temps (Rom. 11, 25).
Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire de Vatican II (Nostra aetate), formulée ensuite par Jean-Paul II (17-09-1980) et le Nouveau catéchisme (§ 121) en cet axiome injurieux à Notre-Seigneur Jésus-Christ, divin fondateur de l’Église de la nouvelle et éternelle Alliance : « L’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée ».
6) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique selon laquelle l’enfer existe, et que tous ceux qui meurent en état de péché mortel et impénitents y sont éternellement damnés, doctrine révélée de Dieu (1 Cor. 6,10 ; Ap. 21,27) et transmise constamment par la Tradition, en particulier le 2ème Concile de Lyon (1274). Je crois aussi, à la suite de Notre-Seigneur qui nous a révélé que beaucoup prenaient la voie large qui mène à la perdition (Mt. 7,13 ; Lc. 13,24), révélation confirmée par Notre-Dame à Fatima, que beaucoup d’âmes, surtout à notre époque, se damnent, et qu’il nous faut prier et faire pénitence pour contribuer à leur salut.
Aussi je réprouve et rejette la théorie contraire, selon laquelle l’enfer existe mais qu’il est vide (Urs Von Balthazar, cité par Jean-Paul II dans « Entrez dans l’espérance » p. 200), ou que le jugement et la damnation évoqués dans l’Évangile ne concernent que Satan et les anges déchus (Jean-Paul II, Encyclique Dominum vivificantem, 18-05-1986, n° 27-28), ou que l ‘enfer ne recèle que « certains personnages de notre histoire » (Benoît XVI, Encyclique Spe salvi, 30-11-2007, n° 45)
7) Enfin, comme il serait trop fastidieux d’énumérer toutes les graves erreurs post-conciliaires perpétrées, encouragées ou avalisées par les hommes d’Église au pouvoir, à la suite de Mgr Lefebvre et des autres évêques et prêtres restés fidèles à l’Église de toujours, je réprouve et rejette toutes et chacune des théories et pratiques qui démolissent peu à peu la Foi dans les âmes, dans le domaine non seulement doctrinal, mais aussi moral (l’inversion des fins du mariage pour légitimer des dizaines de milliers d’annulations de mariages par an) ; liturgique (la nouvelle messe concoctée avec six pasteurs protestants) ; canonique (Mgr Lefebvre, disait qu’ils détruisent l’Église avec les lois fondamentales inspirées de modernisme du Nouveau Code de 1983 ; Fideliter n° 55 p. 9) ; œcuménique (Assise, Jean-Paul II baisant le Coran le 14-05-1999, Benoît XVI se faisant bénir par un rabbin le 11-05-2007) ; biblique (Exégèse hypercritique, nouvelle bible à traduction œcuménique) ; sacramentel (plus de génuflexion devant le St Sacrement, ce qui diminue le respect et la Foi envers la Présence réelle) etc. … théories et pratiques que je réprouve donc et rejette, dans toute la mesure où elles sont contraire à l’esprit de l’Église catholique, injurieuses à Dieu et scandaleuses aux âmes.
En Conclusion
Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.
Considérant que cette Foi dont je suis fier est un pur don de Dieu, reçu sans mérite de ma part ; considérant l’histoire de l’Église et les chutes lamentables de nombreux clercs plus savants, plus fervents et plus prudents que moi ; considérant enfin mes faiblesses passées, l’apostasie actuelle et les persécutions futures, je ne peux que vous demander et implorer, biens chers fidèles, de prier aussi pour moi, afin que non seulement je persévère dans cette Foi catholique et romaine que je viens de professer à nouveau, mais aussi et encore plus dans la charité, car « si j’avais la plénitude de la Foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien » (1 Cor. 13,2) ; priez aussi pour qu’ainsi je puisse remplir le mieux possible mon devoir sacerdotal envers Dieu et les âmes, et coopérer tant soit peu au Règne de Dieu ici-bas en attendant le triomphe final des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie.
Ainsi soit-il !
Fr. Jean
Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX
Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.
Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.
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Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !
Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.
L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.
L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.
Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.
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Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle
BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt
Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus