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Grand Jubilé du Puy : Conférence de L-H Remy
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Dans la soirée, Louis-Hubert Remy a apporté son Témoignage sur l’évènement majeur de ces dernières semaines :
Jehanne revient : comment ? pourquoi ?
Conférence de L-H Remy, le 1 avril 2016 au Puy-en-Velay :
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Pour aller plus loin, lire les deux documents suivants:
- Lettre de Louis-Hubert Remy à M. Philippe de Villiers pour Marc Théry (†)
- Entretien de Paul Laruche avec M. Roch de Coligny d’Honoré-d’Urfé sur l’Anneau de Jeanne d’Arc
Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Missel de Notre-Dame de France
Grand Jubilé du Puy : Sermon Mgr Morello
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Le vendredi 1er avril 2016, Mgr Andrès Morello, évêque catholique de la lignée de Mgr Guérard des Lauriers (†), venu de Patagonie pour présider le pèlerinage du jubilé de Notre-Dame du Puy-en-Velay, a donné un sermon au pied de la statue de Notre-Dame de France — une œuvre monumentale en fonte de fer située dans la ville du Puy-en-Velay, construite entre 1856 et 1860, à partir de canons capturés lors du siège de Sébastopol et sur les plans de Jean-Marie Bonnassieux, et bénie solennellement par Mgr Auguste de Morlhon (†) le 12 septembre 1860 :
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Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Le Grand Jubilé 1932 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Grand Jubilé du Puy : Marion Sigaut : Marie, Reine de France
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Le jeudi 31 mars 2016, Marion Sigaut a donné une conférence sur « Marie, Reine de France » :
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Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Le Grand Jubilé 1932 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Invitation : JUBILÉ NOTRE-DAME DU PUY
Jubilé Notre-Dame du Puy-en-Velay
Monseigneur Morello viendra de Patagonie pour présider le pèlerinage organisé par le Padre Rigoberto Sanchez d’Abbaretz (44170) à l’occasion du jubilé exceptionnel de 2016 à Notre-Dame du Puy. Rendez-vous le 31 mars pour faire les dévotions le 1er avril.
On sait que ce jubilé n’a lieu que si le Vendredi-Saint tombe le 25 mars jour de l’Annonciation. Cela n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Le prochain sera en 2157.
* * *
Par ailleurs Monseigneur conférera le sacrement de confirmation le dimanche 3 avril dans la chapelle d’Abbaretz. Invitez ceux qui souhaiteraient se faire confirmer ou reconfirmer s’ils avaient des doutes sur une confirmation conciliaire. Pour s’y préparer lire ce que Monseigneur Gaume enseigne sur la confirmation (ci-dessous).
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Marquis de La Franquerie,
Jeanne d’Arc, la Pucelle :
« De la France entière monte alors vers Dieu un hymne éperdu d’amour et de reconnaissance, car elle comprend que Jeanne est la libératrice tant attendue ! Clergé et fidèles multiplient oraisons, prières, processions ; de très nombreuses messes sont dites à l’intention de la Pucelle. Or c’est à ce moment qu’a lieu le grand pardon de Notre-Dame du Puy.
« Notre Dame était l’espérance des foules qui ne voulaient pas devenir anglaises. Elles attendaient de sa miséricordieuse intervention le miracle qui devait mettre fin à leurs maux et ressusciter la France. Elles se portaient au plus national de ses sanctuaires, à Notre-Dame du Puy. Elles espéraient d’En Haut à la suite du Grand Jubilé qui s’y célèbre toutes les fois que la solennité de l’Incarnation coïncide avec celle de la Rédemption, c’est-à-dire lorsque le 25 mars tombe le Vendredi Saint. Or la coïncidence devait avoir lieu en 1429…
« Jeanne alors aux prises avec les docteurs de Poitiers qui lui demandaient les preuves de sa Mission, ne put s’y rendre en personne, mais elle y fut présente par ceux qui la touchaient de plus près.
« Sa mère, Isabelle Romée, franchit la distance qui sépare les bords de la Meuse du Mont Anis – cent vingt lieues – pour venir se mêler aux foules patriotiques, et recommander à Notre Dame de France la fille si aimée, cette pauvre Jeannette, qui venait de partir avec des hommes d’armes, routant dans sa tête le plus délirant des desseins, s’il n’était pas divin. Pauvre mère ! Comme la prière devait jaillir de son cœur, ardente et embrasée !
« Jeanne était présente par les chevaliers qui l’avaient amenée de Lorraine. Ils étaient au jubilé du Puy. Tout porte à croire que la jeune fille les avait priés de l’y représenter, et qu’avant de quitter Vaucouleurs, elle avait adressé la même demande à sa mère qui venait de lui pardonner d’avoir fui, sans la prévenir, le foyer paternel. Ce qui est certain, c’est que Notre Dame du Puy envoya à l’Héroïne celui qui devait recevoir ses confidences intimes durant sa vie guerrière, son confesseur et aumônier Frère Pasquerel » (1).
[1] R. P. Ayroles, s.j., Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France, pages 80 et 81.
« Ab Maria » toujours !…
Interventions victorieuses de Marie dans la vie de l’Église
par le Cardinal Alfredo Ottaviani
Au Congrès Marial qui s’est tenu à Lourdes du 11 au 17 septembre 1958, l’intervention du cardinal Alfredo Ottaviani fut particulièrement remarquable. Sa péroraison a pris la mesure de la gravité de l’heure, à la veille de la mort de Pie XII, à la veille du référendum de France qui appelait tous les électeurs à ratifier l’apostasie nationale par le vote d’une constitution qui renie Jésus-Christ, à la veille de l’insolent triomphe du modernisme résurgent. Nous ne pouvons que faire nôtre ce filial appel à la Très Sainte Vierge Marie, et l’invincible espérance qu’il renferme.
Saint Jean l’Évangéliste conclut son récit du miracle de Cana par cette puissante expression : « Et crediderunt in eum discipuli eius : ses disciples crurent en lui » (Jo. II, 11). Ce ne fut donc pas au moment de leur vocation, mais c’est à cet instant qu’ils commencèrent à croire : leur foi naquit à Cana.
Permettez-moi de mettre en lumière un point particulier. À la Vierge qui insistait et ne se lassait pas d’insister, Notre-Seigneur justifie son refus par un décret divin, une disposition de la divine providence : « Mon heure n’est pas encore venue : Nondum venit hora mea » (Jo. II, 4). Elle n’est pas encore venue, l’heure fixée par le Père pour le premier prodige de son fils, pour allumer la foi au cœur des disciples, pour inaugurer au grand jour l’ère nouvelle du nouveau royaume et de la nouvelle époque, l’âge, si l’on peut dire, de l’éternel dans le temps, du divin dans l’humain. Jusqu’ici ce n’est que dans le secret et l’intimité que s’était ouverte cette nouvelle période de l’histoire, quand « le Verbe s’était fait chair ». C’est donc par Marie que furent obtenus les premiers triomphes de la foi, cette foi grâce à laquelle l’homme devient fils de Dieu.
Il existait donc une heure fixée par l’éternel conseil. Mais cette heure, Dieu avait voulu qu’elle fût anticipée par l’intervention de Marie.
Cette influence de la prière de Marie sur la Toute-Puissance divine ne nous surprend pas, mes Frères. Son Jésus n’a-t-il pas placé dans les profondeurs de l’humilité le sommet de toute grandeur possible pour la créature humaine ?
Ces considérations le prouvent : ce n’est pas par hasard que fut présente à Cana – et de quelle présence – Marie, qui a donné Jésus aux hommes. Ce ne fut pas par hasard non plus qu’elle fut présente au jour de la Pentecôte. Cette humble femme, la plus humble de toutes les femmes, nous a donné Jésus et elle continue de nous le donner au cours de l’histoire. Car elle est, en quelque façon, l’image, le type, le symbole et le modèle de l’Église, vierge et mère elle aussi, qui engendre Jésus dans les cœurs des hommes. Dans l’histoire de l’Église, on peut retrouver ce qui s’est passé dans la vie terrestre de Jésus. Marie a été sensiblement, visiblement présente aux heures les plus angoissées et les plus sombres de la foi, comme elle a été toujours l’aube lumineuse des jours de grands triomphes.
Marie ne cesse pas d’être présente et agissante dans cette Pentecôte continuée qu’est le gouvernement spirituel des âmes et l’œuvre du Magistère. Je puis vous le garantir, mes chers Frères, nulle part ailleurs Marie n’est présente comme à Rome, dans cette Rome auguste, qui met sa gloire dans l’humble service de tout l’univers, dans cette Rome qui vit pour tous ses frères les hommes, et ne connaît pas d’autre mission, d’autre salut, que d’être établie pour les autres : « Pro hominibus constituitur » (Heb. V, 1).
Ma vie tout entière, depuis les premières heures de mon sacerdoce, s’est passée dans l’humble service de ce gouvernement central et universel de l’Église. J’ose donc témoigner ici que la présence de la Vierge nous donne l’assurance de travailler dans l’Église et pour l’Église avec le Christ Jésus.
À cause de cette présence de Marie, au cours des siècles, les victoires, les lauriers, la gloire des triomphes obtenus par l’Église, souvent Rome les a attribués à Marie, à son intercession toute-puissante : « Terribilis ut castrorum acies ordinata : Terrible comme une armée rangée en bataille ». Avec Rome, l’Église tout entière s’est complue à orner de pierres précieuses la couronne contemplée par saint Jean sur son front : « In capite eius corona stellarum : Sur sa tête, une couronne d’étoiles » (Ap. XII, 1).
Permettez-moi d’évoquer, comme à vol d’oiseau, sans insister plus du nécessaire, quelques-unes de ces victorieuses interventions de Marie dans la vie de l’Église. Je parle à des âmes chrétiennes qui n’ignorent pas les étapes parcourues par la vérité dans sa marche à travers le monde, étapes qui furent autant de stations d’un douloureux chemin-de-croix. Elles savent comment Jésus a passé sa vie terrestre ; elles ont conscience de sa vie dans le secret de leur cœur : elles ont appris comment il a vécu au cours des siècles dans son Église.
C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau !
C’est le mois de Marie,
c’est le mois le plus beau !
Très Sainte Vierge Marie, Merci pour votre FIAT
Mais Marie ne doit pas être séparée de Joseph. Et c’est avec Saint Joseph artisan « Patron des travailleurs » que nous commencerons cet heureux mois. Si quelqu’un, sur terre, a bénéficié du sourire de Marie, ce doit bien être lui !
N’oublions pas Monseigneur Saint Joseph…
Par décision de Pie XII, depuis 1955, aujourd’hui, 1er mai , nous fêterons ce noble Patriarche comme « Patron des travailleurs »… modèle des travailleurs !
Prière à saint Joseph artisan composée par Pie XII (11 mars 1958).
Pie XII a accordé une indulgence partielle de trois ans aux travailleurs qui réciteront cette prière avec piété et d’un cœur contrit.
Ô glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les Chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail assidu et dans une admirable union avec Marie et Jésus, aidez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en celle-ci le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société où nous vivons, tous idéaux suprêmes de notre activité.
Obtenez-nous du Seigneur, ô Protecteur bien-aimé, humilité et simplicité de cœur, amour pour le travail et bienveillance pour ceux qui y sont nos compagnons, conformité à la volonté divine dans les souffrances inévitables de cette vie et joie en les supportant, conscience de notre mission sociale spécifique et sens de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect envers les supérieurs, fraternité envers nos égaux, charité et indulgence pour ceux qui dépendent de nous.
Soyez avec nous dans les moments de réussite, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures tristes, lorsque le Ciel semble se fermer pour nous et les instruments du travail se rebeller eux-mêmes entre nos mains.
Faites qu’à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui filait silencieusement dans un coin de votre modeste atelier, laissant glisser sur ses lèvres le sourire le plus suave ; que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus qui s’affairait avec vous à votre établi de menuisier ; ainsi pourrons-nous mener sur terre une vie paisible et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, pour tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il !
Malheureusement cette fête éclipse, mais n’annule pas, la solennité de Saint Joseph Patron de l’Église Universelle instituée par Sa Sainteté Pie IX.
Fête avec octave célébrée le mercredi de la troisième semaine après Pâques ; donc, cette année le 22 avril. Cette éclipse serait-elle à l’origine de nos malheurs actuels ???
* * *
Autre prière de Saint Pie X au Glorieux Saint Joseph :
Prière de Saint Pie X
au Glorieux Saint Joseph modèle des travailleurs
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph !
Telle sera ma devise à la vie à la mort.
Ainsi soit-il.