Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Dans la soirée, Louis-Hubert Remy a apporté son Témoignage sur l’évènement majeur de ces dernières semaines :
Jehanne revient : comment ? pourquoi ?
Conférence de L-H Remy, le 1 avril 2016 au Puy-en-Velay :
- Télécharger la Conférence de L-H Remy en mp4 (HD : 1.59 Go)
Pour aller plus loin, lire les deux documents suivants:
- Lettre de Louis-Hubert Remy à M. Philippe de Villiers pour Marc Théry (†)
- Entretien de Paul Laruche avec M. Roch de Coligny d’Honoré-d’Urfé sur l’Anneau de Jeanne d’Arc
Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Missel de Notre-Dame de France
Message de Pierre Hillard :
Non Mr Remy, à Écône c’est pas la doctrine et théologie Catholique qui est enseigné !
Or, la FSSPX est purement schismatique en plus d’être hérétique. Elle s’est développer une théologie hérétique qui lui est propre et qui soutient l’idée selon laquelle un Pape peut ne pas avoir pleinement la juridiction sur l’Église. Une théologie dont on se demande finalement l’utilité de la fonction pontificale.
Conséquemment, en plus d’être hérétique et schismatique … ils font preuve d’une mauvaise foi assez saisissante.
Si Vatican II fit des ravages … la FSSPX peut – et en fait – autant sinon plus. Combien de gens croient que cette organisation de
est l’Église catholique ?
Combien de gens croient que la doctrine lefebvriste est la doctrine catholique, c’est hallucinant, or ce n’est en réalité qu’une secte protestante .
Tout à fait d’accord sur ces précisions concernant la FSSPX.
Il en est de même pour certains clercs non una cum.
Il y a un grave problème de formation. Il faut en revenir au RP Aubry :
► http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_FEVRE-Pere_Aubry_et_reforme_etudes_ecclesiastiques.pdf
Cela ne peut pas être autrement.
La très juste analyse que vous avez exposez concernent les parties politiques Nationalistes style FN et c’est satellites est parfaitement transposable vis-a-vis des organisations ou sociétés de toutes natures et d’obédiences de « clercs » qui ne sont que les satellites des uns et des autres et bien souvent comme vous l’exprimez très justement des « boutiques » et je rajoute Mr REMY, d’arrivistes.
Les uns comme les autres « clercs » passent royalement au dessus de la volonté explicite de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Lire aussi :
► http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_AUBRY-Bilan-et-conseils_16p.pdf
► http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_AUBRY-Modernisme.pdf
► http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_AUBRY-Modernisme.pdf
► http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_AUBRY-Vie_Sacerdotale.pdf
Toute l’œuvre du RP Aubry est remarquable. Saint Pie X écrit à son frère (auteur de la biographie) qu’il faut s’appuyer sur les travaux du RP Aubry (nommé évêque juste quand il meurt) pour réformer le clergé. C’est ce que Mgr Lefebvre n’a pas su, formant ses prêtres « comme avant ». Il fallait remonter plus haut.
Comme je l’ai souvent écrit ; il ne restera rien d’Écône.
J’ai fait rééditer 9 de ses livres aux Éd. Saint-Remi, (commencez par lire sa biographie) mais j’ai encore plusieurs autres titres (dont sa remarquable correspondance) à faire rééditer.
Encore merci à Louis-Hubert de ses conseils de lectures ! Je partage évidemment l’avis conjoint de Louis-Hubert et d’Ultima Ratio… Encore faut-il ajouter que la FSSPX participe de la puissance des leurres…et dans ces temps de confusion cela n’est pas rien !
Je me permettrai d’ajouter un petit complément, suite à une expérience qui m’a été rapportée par l’intéressé lui-même et que cette relation très proche a pu vivre sur un plan beaucoup plus surnaturel. Cette personne de mon entourage amical, décédée depuis, suite à de nombreux et persistants problèmes psychologiques, affectifs et relationnels notamment au niveau et à cause de la pratique de certaines techniques occultes (entre autres « voyage astral »…) et pratiques plus ou moins ésotériques, avait fait des pieds et des mains auprès de tous les prêtres FSSPX de St Nicolas-du-Chardonnet à Paris pour obtenir non seulement une écoute sérieuse de ses problèmes mais également un exorcisme privé, en raison de ce qu’elles considérait comme des liens obsessionnels très puissants… Cette personne s’est littéralement heurté à un mur du refus (ignorance ? incompréhension ?) ; aucun prêtre n’a voulu accéder à sa demande de nombreuses fois réitérée… Elle en a conçu une amertume proche du désespoir. Ses problèmes de santé et d’équilibre nerveux ont fini par avoir raison de son souffle vital…
Ainsi tout s’est passé comme si les prêtres de la Fraternité ne croyaient pas au surnaturel et à une possible influence démoniaque… Le constat est accablant, d’autant que, même si ces derniers considéraient la cause de cette personne comme relevant uniquement de la psychiatrie, ils se sont bien gardé et de lui conseiller un médecin catholique et de pratiquer ne serait-ce qu’une prière d’exorcisme privé qui aurait eu au moins peut-être la vertu d’apaiser l’âme de ce fidèle, qui, durant de nombreuses années avait mis toute sa confiance dans ces prêtres et contribué de ses deniers (alors qu’il était lui même dans une situation financière précaire) au bien-être de ces mêmes clercs.
Parce Domine !
Cher Charles,
le cas que vous cité est fort regrettable, mais la vérité oblige à dire qu’il y a normalement un prêtre désigné par l’évêque chargé des exorcismes, même dans la FSSPX. L’abbé Joly fut longtemps chargé de cette fonction à saint Nicolas. Ce ministère nécessite une grande prudence, une grande foi, de longues études et une grande sainteté.
Ludovicus ! Ne rien faire ; refuser de porter secours et/ou de soulager est en effet le bon fruit de longues études, d’une belle prudence et même d’une parfaite « sainteté » !!!! Vous me la baillez belle très cher ami ! À d’autres…mais pas à moi !
Auriez-vous oublié, entre autres, que la Sainte Église est éclipsée et que les « autorités » dont vous vous prévalez ne valent pas tripette en l’occurrence……
On en voit les résultats concrets au niveau des fidèles…… Quant à cet Abbé Joly, dont vous évoquez le nom et la spécialité, si la personne dont je parle dans mon message anecdotique avait eu connaissance de sa mission ou plus exactement si elle avait été dûment orientée vers un tel clerc…ça se saurait et je l’aurais appris de sa bouche !
Arrêtez de considérer la FSSPX comme une petite « Église » en réduction ou comme un substitut de/à l’autorité hiérarchique de la Sainte Église.
Ce serait dommage que nous nous fâchions !
Cher Charles,
comme le rappelle Louis-Hubert Remy dans sa vidéo le combat n’est pas que de nature visible, il se passe également (et sans doute beaucoup plus qu’on ne le pense) dans l’invisible, et aujourd’hui plus que jamais, d’où l’importance d’avoir souvent recours (chez soi de temps en temps) à l’exorcisme, au moins celui recommandé par le pape Léon XIII !!! La Fraternité n’est pas l’Église Catholique, mais ses prêtres sont de vrais prêtres (pour ceux validement ordonnés) et auraient dû diriger cette pauvre personne vers un des leurs, celui-là même qui est en charge des exorcismes ! On voit bien là toute la légèreté avec laquelle cette Fraternité considère le préternaturel, ne nous étonnons donc pas de les voir, « mon saigneur Fêlé » en tête se jeter tout droit dans la gueule du loup déguisé en agneau !
Et pour ironiquement paraphraser Monseigneur Lefebvre on peut se poser la question suivante : « Il est une question que tout bon catholique peut et doit se poser, la personne assise sur le « trône » de la Fraternité est-elle vraiment catholique ? »
Merci cher Fert Fert Fert de votre réponse que je partage bien volontiers.
Cher Charles,
Comme à l’accoutumé il y a des parasites dans notre communication. Permettez-moi de ne pas comprendre comment on peut taper continuellement sur la FSSPX et fréquenter Saint Nicolas du Chardonneret, et de plus, vouloir recevoir le secours de ses prêtres, n’y a-t-il pas les Semper Idem ?
« Arrêtez de considérer la FSSPX comme une petite « Église » en réduction ou comme un substitut de/à l’autorité hiérarchique de la Sainte Église. »
Votre imagination est fertile. De quelles autorités vous réclamez-vous ?
Qui vous a dit que j’approuvais la position de la FSSPX ?
Cher Ludovicus !
Je vais m’empresser d’avertir la Haute Autorité de Régulation au sujet des parasites par vous évoqués ! Nul doute que cette instance va résoudre au plus vite le problème !!!
Secondo : vous devez vous méprendre sur la personne car je ne fréquente (sic!) PLUS St-Nicolas-du-Chardonnet, ce qui me laisse toute latitude pour…les critiquer, comme vous dites !
Personne ne m’a dit que vous approuviez la FSSPX, cher Ludovicus, mais « mon imagination fertile » a parfois l’impression que dans certaines de vos interventions il y a parfois une relative ambiguïté… Mais encore une fois ne vous fiez pas à mon imagination …que je vous sais gré néanmoins de qualifier de fertile ce qui est quand même mieux que de la dire « stérile »…… Non ?
Udp et bonne semaine !
« …..La polémique admise, non pas comme exercice ou comme devoir d’occasion, mais comme méthode permanente, c’est une autre révolution. Le théologien qui réfute, porte en lui toutes les dissipations intérieures ; il peut habiter une solitude, il n’a pas l’esprit en paix ; il est obligé de descendre de la montagne de la vision pour se mesurer dans la plaine avec un philistin. L’erreur, pour n’être pas écrasée par l’éclat de la vérité, la voile, la rapetisse, l’envisage par ses petits côtés ; pour la combattre, le théologien est obligé de s’astreindre à ses petitesses et doit craindre, en les subissant comme nécessités, de les accepter comme habitudes. Une fois sur cette pente, on se laisse aller aux objections, aux habitudes de chicanes intellectuelles. Cette défense extérieure empêche de se nourrir profondément de la vérité. Sans doute on ne réfute bien qu’avec science ; mais, dans ces pugilats de l’esprit, on prévaut moins facilement par la doctrine élevée que par les procédés inférieurs, les personnalités, l’ironie, le trait. Il y a là un danger certain. D’abord, ce n’est plus la méthode propre de la théologie, ni le premier besoin de l’Église. L’Église n’est pas argumentatrice de sa nature ; sa mission est étrangère à toute idée contentieuse. Son devoir est bien de combattre l’erreur, mais en pénétrant les peuples des grâces de l’Évangile. Or, la Foi est une croyance par amour, et l’amour ne dispute pas. Pour rester dans son rôle, le théologien doit se préoccuper d’abord de l’œuvre du ministère, de l’édification du corps du Christ, comme dit l’Apôtre et non se trop préoccuper des attaques du dehors. Ce procédé, plus conforme à la dignité de la théologie, est aussi plus propre à toucher les âmes. La théologie n’a donc rien de mieux à faire que d’exposer la vérité catholique dans la majestueuse ampleur de son unité et dans l’admirable variété de ses détails. Quant aux mille formes imaginables du faux, s’il est bon de les démasquer, il est aussi habile de leur laisser le soin de se détruire. L’enseignement classique, matière de l’éducation sacerdotale, a donc plus à préparer le prêtre au ministère consolant de la vérité qu’à la lutte contre l’erreur. Pour la lutte contre l’erreur, le plus fort, c’est encore l’homme de doctrine. À tous les points de vue donc, le labeur premier du sacerdoce est de réserver, à la vérité, le meilleur de son étude, à l’exclusion même de toute controverse, dont le souci prendra toujours assez de place dans la vie. L’expérience de nos revers devrait, au besoin, nous confirmer dans ces convictions. LA VICTOIRE QUI DOIT TRIOMPHER DU MONDE, C’EST LA FOI. Au lieu de se tenir à ses principes, les modernes docteurs multiplient les systèmes pour défendre la Foi. … La méthode scolastique écartée, la polémique admise comme règle permanente, ces divers systèmes d’apologie inventés pour les besoins de la cause, on est arrivé à ce type d’étude que je dénonce comme une cause de ruine pour l’intelligence sacerdotale et un élément de décomposition pour notre malheureuse patrie… »
Mgr Fevre.
Très surpris par ce texte de Mgr Fèvre qui a dû m’échapper ou oublié, et si différent de son combat. Merci de m’en donner la référence.
J’ai une dizaine de ses ouvrages : ils sont tous polémiques.
À Louis-Hubert :
Voici la référence du texte de Mgr Fevre :
► http://catholicapedia.net/Documents/ACRF/documents/Mgr_FEVRE-Pere_Aubry_et_reforme_etudes_ecclesiastiques.pdf
…ou directement dans la Bibliothèque des ACRF :
► « Le Père Aubry et la réforme des études ecclésiastiques »
► ► http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_FEVRE-Pere_Aubry_et_reforme_etudes_ecclesiastiques.pdf
Cher Norland,
Merci de m’avoir obligé à relire ce merveilleux texte. Mes médicaments me font perdre la mémoire et je n’avais pas relu ce texte depuis bien longtemps ! On le comprend mieux dans son contexte !
Ce RP Aubry est remarquable !
Je rappelle qu’il a eu un double Doctorat au séminaire français de Rome sous le professorat du grand Cardinal Franzelin, le théologien de Pie IX et du concile Vatican I. Pour l’un de ces doctorats il a mérité des éloges qui n’ont jamais été répété après dans l’histoire de ce séminaire !
Je renvoie à un autre texte : http://www.a-c-r-f.com/documents/Mgr_GAUME-Philosophie_chretienne.pdf
où Aubry est cité mais où aussi il faut lire p. 39
le problème du thomisme, de la scolastique et du syllogisme, complétée par la page 41 sur le problème de l’enseignement de la philo à ÉCÔNE.
Textes très important et toujours d’actualité !
Mais c’est issu du lien que vous avez mis en ligne, il suffit de lire.
Cet extrait là n’a rien d’étonnant.
Il explique que l’ordinaire du Catholique est de connaitre et de professer sa Foi, par la parole (ou l’écrit) et par l’exemple.
La polémique et l’attaque de l’erreur devant être circonstanciées, pour tel ou tel besoin.
Ici l’émergence d’une erreur nouvelle, là la résurgence d’une erreur vaincue et réfutée.
Le Catholique ne doit pas vivre dans l’état permanent de la polémique, ni pour la polémique, comme un « leitmotiv » comme une vocation.
Comme un Saint Benoit qui disait qu’à trop gratter la rouille on brise le vase, on pourrait conclure des propos d’un Mgr Fèvre qu’à trop remuer l’erreur (la saleté) on finit par s’y complaire, et ne plus aimer le beau.
D’ailleurs l’ennemi, l’ennemi principal, spirituel et biologique, le « poldève », en fait beaucoup trop, et s’écroulera de ses propres excès.
L’Église Catholique n’a AUCUN ennemi « biologique », puisque le Salut offert par Notre Seigneur sur la Croix, l’est à tous… comme, d’ailleurs, son commandement l’indique clairement : « allez, enseignez TOUTES les nations…. »
Je suis entièrement d’accord avec vous, cependant, pour enfoncer le clou, j’ajouterais que la réfutation de l’erreur se fait surtout en proclamant la vérité et en mettant soi même en pratique la vérité.
Et la vérité c’est quoi …?
Les commandements de Dieu
Les enseignements de Nôtre Seigneur
Peut-on commettre un mal pour obtenir un bien ?
Peut-on mentir pour défendre la vérité ?
Peut-on utiliser l’orgueil pour promouvoir l’humilité ?
Théologie Morale a l’usage des Curés et des Confesseurs en deux tomes Par Mgr Thomas M.J GOUSSET
Archevêque de Riens, Légat-né du Saint-Siège, Primat de la Gaule Belgique 1846
Quatrième édition Revue et corrigée par l’auteur, À Paris chez Jacques Lecoffre et Cie Librairie
Rue du Vieux-Colombier 29 — 1846 Tome Premier : Comprenant le traité des actes humains, de la consciences, des lois, des péchés, des vertus et du Décalogue.
Page : 528 et 529 Chapitre Premier « Du Mensonge »
— On distingue le mensonge Joyeux, le mensonge Officieux et le mensonge Pernicieux.
Le mensonge Joyeux est celui qui se dit par manière de jeu, par divertissement, par récréation.
Le mensonge Officieux est celui qui tend à être utile au prochain, soit en lui procurant quelque avantage, soit en empêchant qu’il ne lui arrive du mal.
Enfin, le mensonge est Pernicieux, lorsqu’on ment pour nuire à quelqu’un.
Tout mensonge étant opposé à la vérité, est mauvais de sa nature, il n’est jamais permis.
Aussi l’Écriture sainte condamne absolument toute espèces de mensonge : Noli velle mentiri omne mendacium.
Non mentiemini, nec decipiet unusquisque proximum suum.
De là nous concluons, d’après Saint Augustin et Saint Thomas, que l’on ne doit jamais mentir, ni dans l’intérêt de la religion, dont la première base est la vérité, ni sous prétexte de procurer la gloire de Dieu, qui ne peut être glorifié que par le triomphe de la vérité, ni pour détourner le pécheur du crime, ni pour sauver la vie à un innocent, ou procurer le salut à une âme qui est en danger.
PS : chose inconnu à Écône ou tout ses satellites !
La critique que fait Mgr Fevre de Descartes est intéressante mais fort incomplète, il faut se rappeler que son « système » fut enseigné dans les collèges de la Compagnie avant la Révolution.
Le gallicanisme de Bossuet est haïssable, à n’en pas douter, sa servilité vis-à-vis de Louis XIV est coupable, mais alors que dire de ces prêtres qui se mettent sous la houlette d’un Pétain ? d’un Le Pen ? un Benoit Mussolin ?…… Le problème remonte à Philippe le Bel et à ses légistes, précurseurs de nos modernes laïcistes. Le refus de la tutelle de l’Église sur le pouvoir civil est la source de toutes les ruines de nos sociétés « libérées ».
Comme l’enseignait Boniface VIII, l’Église de par sa constitution divine exige que les deux glaives soient utilisés, un par elle, l’autre pour elle, comme le corps doit être au service de l’âme et non l’inverse.
La volonté de Dieu doit se faire sur la terre COMME au ciel, or sans un pouvoir séculier chrétien respectant le droit de l’Église et assumant ses devoirs envers celle-ci, cela est impossible.
Le jansénisme d’un Pascal est parfaitement condamnable, cette dépréciation de la raison est la source de maux innombrables, on retrouve cela d’ailleurs chez les « traditionalistes ».
La ratio studiorum des séminaires est du ressort du Magistère. Léon XIII et Saint Pie X ont préconisé l’enseignement de la philosophie et de la théologie selon Saint Thomas d’Aquin, mais cela aussi a été assez vite détourné vers un néo-thomisme.
Le discours de Mgr Fevre est aujourd’hui totalement dépassé, le danger n’est plus seulement dans Descartes, Pascal et Bossuet, depuis il y a eu Kant, Marx, Hegel, Feuerbach, Heidegger, Scheler, Husserl, Rahner, Ratzinger, Woljtyla………
Mon cher Ludovicus !
…votre remarque sur « Pétain » est tout à fait déplacée !!! le mettre dans le « même sac » que « Le Pen ou Mussolin » est grossier !
Je ne le met pas dans le même sac. Mais en quoi Pétain serait plus légitime que Louis XIV ???
Qu’est ce que vous avez contre Mussolini, qui par son Concordat avec l’Église Catholique, l’a soutenue énergiquement et salutairement ?
Tout Catholique, en fils soumis de l’Église, a — « contre Mussolini » — l’encyclique infaillible « non abbiamo bisogno », fulminée par Pie XI, le 29 juin 1931…
Non Abbiamo Bisogno, tout comme Mit Brennender Sorge, sont des « rappels à l’ordre » très diplomatiques, adressées à deux pays qui ont signé des concordats, à savoir l’Italie et l’Allemagne, quand à la manière dont se comporte le régime.
Grosse différence avec Divinis Redemptoris qui condamne le communisme matérialiste athée comme intrinsèquement pervers. Aucun concordat avec l’URSS.
Notons enfin que la république dite française, qui a unilatérialement balayé le concordat entre la France et l’Église Catholique, à la grande douleur de Saint Pie X, n’a pas été aussi durement traitée par ses saintetés Pie XI et Pie XII, qui n’ont jamais cru devoir non plus pointer du doigt l’ignominieuse épuration de 1944-1945.
Pie XII était un grand ami de Roosevelt, et par là très complaisant avec les « alliés » anglo-américains, le « camps de la paix » (sic) contre la « barbarie nazie » et ses chefs d’états, lucifériens notoires.
Je comprendrais toujours l’amertume des soldats allemands du front de l’Est, vis à vis de l’Église Catholique, alors qu’ils se sont sacrifiés sur le front de l’Est pour contenir le bolchévisme et que nous leur devons de ne pas avoir été les voisins proches de Moscou, si ce n’est plus.
D’ailleurs, heureusement, le Pape à levé l’excommunication de ce bon Léon Degrelle lorsque ce dernier à « correctionné » un clerc qui en chaire, vomissait sur eux, les combattants de l’armée Allemande.
À l’impudence cléricale et légaliste que vous incarnez à merveille je préfère toujours l’honneur et la fidélité. Nous ne sommes résolument pas du même monde « GG ».
Mgr Fèvre parlait dans le document fourni du problème de l’influence de Bossuet, Descartes et Pascal, qu’il mettait dans le même sac. Donc nous avions le problème du gallicanisme, du fidéisme et du rationalisme que l’on retrouvait dans les études ecclésiastiques.
Le fascisme est une idolâtrie de l’État, ce qui n’est guère mieux que le gallicanisme.
Le problème de fond étant que César veut faire du Césaropapisme et cela a toujours été sa tendance, le péché originel aidant, de même que la chair complote contre l’esprit.
Le problème de la formation est évidemment essentielle, mais il est aussi évident qu’elle n’a jamais été parfaite et qu’elle ne fait pas tout.
Le fascisme n’est rien d’autre que la loi naturelle qui n’est pas (encore) transcendée.
Les phalanges de Franco, et de Primo de Rivera étaient par ailleurs Catholiques.
Faut voir ce qu’il disait ce dernier :
C’est autre chose que l’espérance petite bourgeoise que partagent certains ici, pour un « Louis XX » (sic — le banquier bourbon) tout en fréquentant le blogue et les pèlerinages ACRF Providentialistes.
J’approuve Édouard Marie@ votre position concernant le fascisme, le national socialisme et la phalange.
Il faut les reconsidérer à leur place réelle qui reste et restera l’ancrage sur la paganisme avec une défense relative des lois naturelles. Au XX ème siècle, il constituaient une redécouverte du bon sens, qui était de plus occulté par la Révolution complètement inspirée et dirigée par la judéo-maçonnerie avançant ses pions en faisant triompher le bolchevisme qui est d’essence intrinsèquement athée. C’est ce dernier qui est le fer de lance de la Révolution, et c’est tellement vrai, que c’est lui qui a eu raison des fascismes après la deuxième guerre mondiale car les fascismes n’étaient que la résurgence de ce qu’étaient les sociétés antiques avec leurs tares et leur ignorance invincible face aux bienfaits surnaturels venant des canaux de la grâce.
C’est le bolchevisme ou encore le communisme qui muté en mondialisme aujourd’hui insinue et impose selon une tyrannie jamais vue dans l’histoire une anti-transcendance athée, bien-sûr, propre à asservir dans le pire esclavage le genre humain avant de peut-être l’exterminer physiquement comme il est dit dans les Protocoles des sages de Sion.
Les fascismes malgré leurs défauts étaient loin de ce projet « hautement » diabolique.
Le philosophe Joseph Mérel dans son essai « Fascisme et Monarchie » disait qu’il, était l’expression inchoative de ce que la Monarchie aurait eu besoin pour ne pas tomber en 1989. C’est vu de façon naturelle, mais ce n’est pas pour autant faux.
Il est évident que nous avons bien mieux avec les manifestations miraculeuses que le royaume de France a connu avec Clovis à Tolbiac, la politique de St Louis et la venue de Ste Jehanne d’Arc.