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Un appel aux vivants en faveur des morts
Je vous propose un texte magnifique du R.P. James Mumford, s.j., (1606-1666), qui décrit les Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.
James Mumford
L’auteur James Mumford est cité dans le Wikipedia de langue anglaise. Il est défini comme suit :
James Mumford (c.1606 – 9 March 1666) was an English Jesuit and Catholic controversialist.
Born in Norfolk or Suffolk, Mumford became a Jesuit novice in 1626, was ordained priest at Liège around 1635, and made his Jesuit profession in 1641. He taught in the Jesuit colleges at St Omer, Watten, and Liège, where he was elected rector in 1648. He returned to England in 1650, based in Norwich as a member (and possibly later rector) of the Jesuit College of the Holy Apostles, which comprised the Jesuits’ English mission to eastern counties. In the late 1650s he was arrested, displayed in the city streets, and imprisoned. After no witnesses were found to accuse him of the crime of being a priest, he was discharged and returned to mission work.
Aside from his controversial writings, Mumford wrote several works on purgatory.
Ceci est un extrait de l’article James Mumford de l’encyclopédie libre Wikipedia. La liste des auteurs est disponible sur Wikipedia.
Traité de la Charité
qu’on doit avoir pour les Morts
Extraits du Révérend Père James Munford (ou Mumford) de la Compagnie de Jésus
Tractatus de Misericordia Fidelibus Defunctis Exhiba, 1666.
Autre titre : Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.
« Si quelqu’un donne un verre d’eau seulement à un de ces plus petits, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense » (Math.XI, 42)
En offrant à Dieu nos bonnes œuvres pour les âmes du Purgatoire, loin d’y perdre, nous y gagnons beaucoup. Expliquons un peu en détail cette consolante vérité.
Toute bonne action est méritoire, si on la fait avec une intention pure ; si petite qu’elle paraît, sa récompense sera grande au dernier jour, lorsque le Juge souverain, se tournant vers les élus, leur dira : « Venez les bénis de mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé, car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire… » (ib. XXV, 24.) Remarquez ici pourquoi les élus sont appelés au Royaume céleste. C’est, dit le Juge, parce que j’ai eu faim et que vous m’avez donné à manger, etc. Aussi en parlant à chacun d’eux, il leur dit : Ô bon et fidèle serviteur, parce que vous avez été fidèles dans les moindres choses, je vous en donnerai de grandes ; entrez dans la joie de votre Seigneur. (ib. XXV, 23) C’est donc la fidélité et le soin que nous apportons à faire les bonnes œuvres, qui est la vraie cause pour laquelle le Sauveur comble de joie ses saints dans le Ciel.
Les bonnes actions que nous faisons non seulement sont méritoires, mais elles sont impétratoires, c’est à dire qu’elles nous obtiennent des grâces actuelles, même sans que nous les demandions ; et ces grâces, nous pouvons les transférer au prochain avec un grand accroissement de mérites et de nouvelles grâces pour nous-mêmes.
Enfin, les bonnes œuvres sont satisfactoires, c’est à dire qu’elles obtiennent de la justice de Dieu la rémission des peines dues aux péchés dont nous avons déjà obtenu le pardon ; et ces satisfactions, il nous est permis de les employer à payer, non pas nos propres dettes, mais celles des pécheurs pénitents, et surtout des âmes du Purgatoire.
Novembre : Mois des Âmes du Purgatoire
Mois des Âmes du Purgatoire
Trentain de l’abbé Martin Berlioux (1888)
Chanoine Honoraire
Curé de Saint-Bruno de Grenoble (1)
Ou, Méditations Pratiques Pour Chaque Jour Du Mois de Novembre
Les âmes du Purgatoire : comment les connaître, les prier, les délivrer.
L’abbé Berlioux nous propose 30 textes et réflexions pour 30 jours pendant lesquels le lecteur se propose de prier pour les âmes du purgatoire.
Une chose que l’on ne pense plus beaucoup à faire de nos jours… Et c’est là que le livre de l’abbé Berlioux se montre très intéressant.
Il rappelle l’enseignement de l’Église sur le purgatoire, il encourage le lecteur à réfléchir sur cette réalité, et très spontanément, la charité le pousse à prier pour ces âmes qui attendent la délivrance.
Un livre très utile, très concret… et très efficace !
Avis de décès d’un ami
Les éditions Saint-Remi ont le regret de vous faire part du décès de
M. André Saugera,
survenu le mardi 28 octobre.
André Saugera a collaboré activement aux éditions Saint-Remi
entre les années 2000 à 2008, il a écrit plusieurs articles dans notre revue La Voix des Francs,
et participé à l’édition de plusieurs ouvrages maintenant au catalogue.
Il était professeur de philosophie à l’université, officier de réserve.
Nous le recommandons à vos prières, particulièrement en cette octave de la Toussaint,
où l’Église ouvre ses trésors d’indulgences pour les âmes du purgatoire.
Requiescat in Pace.
MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».
Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.
EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :
« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».
Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :
– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;
– Elle est notre Mère ;
– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;
– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;
– Elle ne s’est jamais trompée ;
– Elle n’a jamais changé [1] ;
– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;
– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).
Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.
Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !
Mais quelle confusion dans sa tête !
– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;
– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;
– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.
Quant à nous, nous confessons que :
– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.
– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;
– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.
Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :
Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;
Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;
Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).
Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :
Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;
Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;
Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.
Comment reconnaître une fausse « Église » ?
Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :
– « L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »
– « Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».
De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?
– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?
– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?
– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?
– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?
– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?
Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :
– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;
– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;
– inversion des fins du mariage ;
– suppression des exorcismes du baptême ;
– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;
– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;
– retournement des autels face au peuple ;
– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;
– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;
– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;
– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;
– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;
– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;
– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;
– disparition des statues des sanctuaires ;
– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;
– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.
– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;
– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;
– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;
– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;
– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;
– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;
etc…[2]
Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?
Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !
D’où il ressort que :
Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !
Épilogue :
Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :
– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;
– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).
Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?
Jean-Christian Bernard
21 juin 2012
[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »
[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).
Les âmes des consacrés du purgatoire
Nos prêtres nous font souvent prier : Seigneur donnez-nous des prêtres !
Seigneur donnez-nous de saints prêtres !
Prions pour que nos prêtres soient de saints prêtres !
Voici quelques intentions de prières pour obtenir de Dieu de saints prêtres.
UN MOIS POUR LES ÂMES DU PURGATOIRE[1]
Première partie. Les âmes des consacrés du purgatoire
Les âmes consacrées ont certainement un purgatoire spécial pour elles. De par leur vocation, elles sont appelées à participer d’une manière singulière à l’œuvre de la rédemption. Leur état de vie les met à part, les soustrait du monde, pour manifester au monde la sainteté de Notre-Seigneur, pour être médiatrices entre Dieu et les âmes, pour glorifier Dieu et sauver les âmes.
De par leur consécration, elles appartiennent tout à Dieu, elles sont élevées au-dessus des simples fidèles.
Plus comblées, plus aimées de Dieu, leurs péchés n’en sont que plus graves et réclament donc une expiation particulière et plus longue.
Prions beaucoup pour ces âmes consacrées qui sont trop souvent oubliées des hommes. Délivrées, elles seront très puissantes pour aider les âmes consacrées d’ici-bas à bien remplir leur mission dans cette terrible crise de l’Église que nous traversons.
[1] Extrait de la brochure signée Abbé Alain Delagneau, Association Notre-Dame du Pointet, B.P. 4, 03110 Broût-Vernet, 5€ + port.