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Stephen Heiner : DERNIÈRES NOUVELLES DE LONDRES
Alors que le TadiLand est en émoi depuis une semaine quant à une éventuelle exclusion de Mgr Richard Nelson Williamson de la F$$PX par Mgr Fellay, Stephen Heiner – Ami personnel de Willy, son éditeur et ex-webmaster du site –fermé– de Mgr Williamson (dinoscopus.blogspot.com) ; propriétaire du site True Restoration (truerestoration.blogspot.com) – est allé aux nouvelles de Londres et nous a livré ses commentaires sur son blogue lundi 16 octobre.
Voici donc l’article paru sur True Restoration de Stephen Heiner que nous vous avons traduit en Français (nous en profitons pour remercier encore une fois notre traducteur) :
DERNIÈRES NOUVELLES DE LONDRES
Très tôt ce matin, j’ai pu parler à l’évêque. Nous ne disposons pas toujours des mêmes créneaux horaires pour bavarder, et c’est pourquoi j’avais décidé de rester debout très tard de ce côté-ci de l’Atlantique.
Il se confirme que Monseigneur Fellay a ordonné à Monseigneur Williamson de fermer son site dinoscopus.org, de mettre fin à ses commentaires Eleison (Eleison Comments), de faire des « excuses publiques » pour le tort qu’il aurait causé à la FSSPX et à l’Église en publiant lesdits commentaires, ainsi que de s’engager à « faire réparation » pendant le reste de ses jours. Faute de satisfaire entièrement à ces conditions (qui, détail intéressant, ne sont qualifiées ni de « requises », ni de « nécessaires »), il serait expulsé au cours ou autour de la semaine qui commence aujourd’hui, soit vers le 23 octobre prochain.
Lors d’une précédente communication en la matière, j’ai dit avoir entendu le loup hurler si souvent à ce sujet que j’en étais devenu sourd à ses hurlements. Beaucoup de gens ignorent ce qu’a été pendant des années la bataille autour des commentaires Eleison. Bien des sacrifices ont été consentis au fil des années pour se conformer à chaque souhait qu’exprimait Menzingen. À l’origine, quand j’avais pour tâche de préparer et de publier ces commentaires sous la forme d’un blogue, Mgr Williamson s’est opposé à ce qu’ils fussent accessibles à tous sur l’Internet. Il s’y refusait absolument et sincèrement, mais lorsque nous nous fûmes conformés à ses souhaits en faisant d’eux une lettre d’information privée, il ne put vraiment trouver à y redire. Il lui fallut alors soulever de nouvelles objections. Comme j’abordais la question de Maximilian Krah, mes opinions personnelles à ce sujet devinrent un handicap pour le projet, et je cédai donc la place d’éditeur à mon collègue et ami Nicholas Wansbutter, en qui j’ai toute confiance. Celui-ci conduisit le projet jusqu’à l’an dernier, après quoi il créa une infrastructure pour permettre à l’évêque de publier – principalement – ses propres écrits, retirant par là même tout contenu profane à la lettre. Cela nous permit en outre, à Nicholas et à moi-même, d’exprimer en toute liberté notre soutien à l’évêque, ce que nous ne pouvions faire quand nous étions trop visiblement liés à son travail.
Pourquoi faire tant d’histoires au sujet d’un blogue, ou bien d’une lettre ou d’un bulletin d’information ? Parce qu’une telle initiative va à l’encontre du besoin personnel qu’a Mgr Fellay de pouvoir compter sur une uniformité absolue quant à savoir qui dit quoi au sein de la Fraternité Saint-Pie X. Rien dans les statuts de la Fraternité (que Mgr Fellay modifie chaque fois que s’y heurte sa volonté) n’interdit à un prêtre – et moins encore à un évêque – de communiquer avec ses ouailles. Étant donné, en fait, que Mgr Williamson s’est vu interdire de ministère public (sans la moindre raison valable, ajouterai-je) autre que ses sermons prononcés à Londres durant les messes qu’il célèbre encore, ces colonnes hebdomadaires procurent encouragements et nourriture spirituelle à beaucoup de fidèles.
Je ne suis pas d’accord avec tout ce que l’évêque écrit dans ses commentaires Eleison, mais je trouve risible que Mgr Fellay se sente si menacé par ces écrits qu’il vienne enfin de recourir à l’expulsion pour ce motif précis. Pour un chef, c’est une faute d’ignorer les objections raisonnables de conseillers plus anciens que lui (je fais allusion ici, bien entendu, à la fameuse intervention que les trois évêques ont faite l’été dernier), et les commentaires Eleison ne constituent qu’une forme permanente de dissidence vis-à-vis d’une « braderie » qui se manifeste, en outre, par des expulsions et le désaveu opposé à d’autres clercs que Mgr Williamson. Au cours du Chapitre, Mgr Fellay a tenté de vendre le principe d’une « profonde unité », mais il suffit de parler à des prêtres et à des fidèles de la FSSPX dans leurs chapelles pour se rendre compte que cette unité est inexistante.
Si Mgr Fellay et consorts sont tellement persuadés d’avoir raison, pourquoi pratiquer l’expulsion sur la base d’un tel motif ? Serait-ce pour ranimer les braises mourantes d’un accord avec Rome en envoyant à celle-ci un message de bonne foi ? Serait-ce une reprise de l’antique tradition juive du bouc émissaire ? Toutes les suppositions sont possibles, mais je ne me garderais bien de me livrer à des devinettes.
Enfin, la bataille ne porte pas exclusivement sur les commentaires Eleison, qui n’en sont que l’enjeu visible. Elle oppose en réalité les factions libérale et antilibérale au sein même de la Fraternité. Et bien que cette opposition y soit perceptible depuis la création de la FSSPX, nous savions qu’elle ne ferait que s’exacerber avec le temps une fois l’archevêque disparu. Mgr Fellay n’a pas toujours été un libéral. Mais l’exercice du pouvoir révèle les vrais caractères, et le poste de Supérieur Général a révélé en Mgr Fellay le libéral accommodant qu’il est en réalité. Cela se manifeste peut-être de la manière la plus visible quand il fait allusion à la « liberté religieuse limitée » que l’on trouve dans Dignitatis Humanae. Pour quiconque a lu ce document, une telle formule apparaît au mieux comme absurde et révèle que Mgr Fellay n’est pas et n’a jamais été une référence théologique sérieuse au sein de la FSSPX. (Signalons, en passant, à ceux qui voudraient s’informer davantage sur ces documents hérétiques d’un concile crapuleux qu’ils peuvent écouter ce week-end Restoration Radio.)
Alors, oui, je confirme que Mgr Williamson est désormais menacé d’une mesure d’expulsion. Celle-ci n’a pas encore été prise « officiellement », mais elle le sera. Comme Son Excellence le dirait, citant Hamlet : « Si ce doit être pour maintenant, ce ne sera plus à venir. Si ce n’est plus à venir, c’est pour maintenant » (V, 2. 202-204).
Je me félicite de cette nouvelle. En effet, cela va libérer Mgr Williamson pour continuer à faire ce qu’il fait déjà si bien : prêcher l’Évangile et réveiller les catholiques de leur complaisante léthargie. Il s’en acquittera dorénavant à l’extérieur de la Fraternité, qui est aujourd’hui enfouie au plus profond d’une crise d’identité dont les racines sont à chercher dans l’ecclésiologie schizophrène de cette organisation. Vous entendrez encore beaucoup parler de Mgr Williamson au cours des mois et des années à venir. Restez à l’écoute.
C’est tout pour maintenant. J’aurai du nouveau d’ici quelques semaines, quand j’aurai rejoint l’évêque à Londres pour y réaliser sa première interview depuis 2010.
(…)
Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONS
Mgr WILLIAMSON : SIX CONDITIONS – COMMENTAIRE ELEISON 268 :
La Fraternité n’est plus ce qu’elle était … Elle se trouve entre les mains de personnes très différentes de Mgr Lefebvre !
Six conditions
Souligné par Radio Cristiandad
Dans une lettre officielle du 18 Juillet aux Supérieurs de District de la Fraternité Saint Pie X, son Secrétaire Général révèle les six « Conditions » pour un quelconque accord futur entre la FSPX et Rome. Elles sont le fruit de discussions parfois intenses entre les 39 capitulants du Chapitre Général de la FSPX du mois de juillet. Assurément elles témoignent d’une faiblesse alarmante de la part des chefs de la Fraternité pris dans leur ensemble.
La première « condition sine qua non » est la liberté accordée à la Fraternité d’enseigner la vérité immuable de la Tradition catholique, et de critiquer les responsables des erreurs du modernisme, du libéralisme et de Vatican II. Très bien. Mais, observez à quel point la vision du Chapitre a changé par rapport à celle de Monseigneur Lefebvre. Ce n’est plus : « Rome doit se convertir parce que la Vérité est absolue ». Désormais c’est seulement : « La Fraternité SPX demande la liberté pour elle-même de dire la Vérité ». Au lieu d’attaquer la trahison du Concile, désormais la Fraternité demande aux traîtres la permission de dire la Vérité ! Quelle déchéance, en principe !
La deuxième condition exige l’usage exclusif de la liturgie de 1962. Encore une fois, très bien, puisque la liturgie de 1962 ne trahit pas la Foi, comme le fait la liturgie Conciliaire imposée par Rome depuis 1969. Mais ne voyons-nous pas, maintenant même, comment Rome se prépare à imposer aux Congrégations « Traditionnelles » qui se sont soumises à son autorité, un Missel de l’ « enrichissement mutuel », qui mélange la Messe Traditionnelle et la Nouvelle Messe ? Une fois soumise à Rome, pourquoi donc la Fraternité SPX devrait-elle être mieux « protégée » que ces autres Congrégations ?
La troisième condition exige la garantie d’au moins un évêque. La question-clef est ici : Qui le choisira ? Lecteurs, dans le texte d’un quelconque futur « accord » avec Rome, allez directement au paragraphe qui traite de la nomination des évêques. En 1988 Rome proposait que l’Archevêque présentât un choix de trois candidats pour qu’ils en choisissent un. Rome rejeta alors les trois. Mais quand donc les catholiques vont-ils comprendre ? Ils doivent se battre et se battre encore dans cette guerre titanique entre la Religion de Dieu et la religion de l’homme.
La quatrième condition souhaite que la Fraternité dispose de ses propres tribunaux de première instance. Mais si un tribunal supérieur, quel qu’il soit, est celui de l’Eglise officielle, et qu’il peut rejeter les décisions des tribunaux inférieurs, quelle décision catholique d’un tribunal de la Fraternité pourra-t-elle avoir encore la moindre force ?
La cinquième condition souhaite l’exemption des maisons de la Fraternité du contrôle des évêques diocésains. Incroyable ! Voilà presque 40 ans que la Fraternité n’a cessé de lutter pour sauver la Foi en en protégeant la pratique véritable contre l’interférence des évêques conciliaires locaux, et maintenant voici que le Chapitre Général se contente de ne faire que désirer l’indépendance vis-à-vis de ces mêmes évêques ? La Fraternité n’est plus ce qu’elle était, chers lecteurs. Elle se trouve, dirait-on, entre les mains de personnes bien différentes de Mgr. Lefebvre !
La sixième et dernière condition souhaite qu’une commission soit établie à Rome pour protéger la Tradition, avec une forte représentation de la Tradition, mais « dépendant du Pape ». Dépendant du Pape ? Mais, les Papes Conciliaires n’ont-ils pas été des champions du Conciliarisme ? Ou bien, serait-ce que le Concile a cessé d’être un problème ?
En conclusion, ces six conditions sont bien graves.
A moins que le quartier général de la Fraternité ne sorte de son rêve de paix avec la Rome Conciliaire tel qu’il ressort de ces conditions, il semble bien que le dernier bastion mondial de la Tradition catholique risque de se rendre aux ennemis de la Foi. L’époque des bastions serait-elle révolue ? Mes amis, préparez-vous à lutter pour la Foi depuis l’intérieur même de vos foyers. De vos foyers faites des bastions !
Kyrie eleison.
Un lecteur (Michael) écrit à Traditio ceci : « Mgr Williamson, de la néo-F$$PX, déclare aux fidèles qu’il constate “la faiblesse inquiétante des dirigeants de la Fraternité”. »
Chers Pères de TRADITIO,
Dans son Bulletin ouvert du 1er septembre 2012 sur ce qui s’est passé en juillet dernier lors du Chapitre général de la néo-FSSPX, d’où il a été exclu par Bernie Fellay, Mgr Richard Williamson, le plus âgé des évêques de la Fraternité, abandonne tout semblant de tact et de diplomatie et déclare aux fidèles qu’il constate « la faiblesse inquiétante de l’ensemble des dirigeants de la Fraternité ». Sa déclaration vise la publication par le Chapitre des « Six Conditions » (les guillemets ironiques sont de lui) d’un futur accord avec la Rome conciliaire. En usant du pluriel (« dirigeants »), Williamson n’exempte de reproches aucun des capitulants, y compris Mgrs Tissier et de Galarreta.
Ayant longtemps soutenu la néo-FSSPX, je suis particulièrement attristé de la répugnance affichée par un de ses dirigeants, Mgr Tissier de Mallerais, à s’opposer en face à Fellay comme le fit saint Paul devant saint Pierre. En 2009, il avait pourtant écrit une critique particulièrement brillante et cinglante de soixante-quinze pages où il s’en prenait à la manière dont Benoît-Ratzinger envisage la Tradition : « La Foi au Péril de la Raison – Herméneutique de Benoît XVI ». Je crois du reste savoir que Fellay a ordonné le retrait de ce document des sites Internet de la néo-FSSPX. Si Tissier croit toujours ce qu’il a écrit il y a trois ans, il ne peut suivre aveuglément Fellay aujourd’hui pour l’unique raison que celui-ci est Supérieur général de la néo-FSSPX. Une telle obéissance aveugle rend prophétiques les propos de Mgr Williamson.
Réponse des Pères de TRADITIO :
L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. Il a renié sa promesse faite aux catholiques traditionalistes attachés aux principes initiaux de Mgr Lefebvre de fonder une autre organisation et d’en être le dirigeant si la Fraternité venait à s’écarter de ces principes, comme elle l’a fait sous la dictature de Bernie Fellay. Si Williamson veut garder la moindre crédibilité, lui et les deux autres évêques doivent déclarer leur vote de défiance vis-à-vis de Fellay en tant que Supérieur général, de même qu’appeler les fidèles de la Fraternité à arrêter de soutenir et de financer celui-ci. En fait, les trois évêques devraient s’être entendus pour le faire avant le Chapitre extraordinaire et pour inciter les capitulants à élire un nouveau Supérieur général. Ce sont les modernistes qui se payent de mots, alors qu’un homme qui se prétend évêque catholique de Tradition doit être jugé sur ses actions plutôt que sur ses paroles.
Il est passé depuis belle lurette, le temps où Williamson, Tissier et Galarreta auraient dû, en justice, agir contre l’évêque-Judas Fellay, qui a détruit la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre. Désormais, ils ont tous l’air bidon et pusillanime et ne méritent plus d’être appelés des évêques catholiques de Tradition.
Source : http://www.traditio.com/comment/com1209.htm#120907
A Reader Writes: "The Neo-SSPX's Senior Bishop Williamson
Tells the NSSPXers that He Finds 'An Alarming Weakness on the Part of the Society's Leaders'"
From: Michael
Traduction : CatholicaPedia.net
* * *
Ndlr du CatholicaPedia : Le site Traditio qui “roulait” pour “Willy” depuis de nombreuses années et était bien souvent son relais Internet déchante nettement depuis quelques temps ! « L’ennui avec Williamson, c’est qu’il parle beaucoup, mais ne fait rien. »… !
Tout cela avait été parfaitement anticipé, prouvé et démontré depuis plusieurs années comme le lecteur (ainsi que les Pères de Traditio) peut le constater en consultant les archives de Virgo-Maria.org et en particulier la page spéciale :
Monseigneur Williamson : un leurre
http://virgo-maria.org/D-Mgr-Williamson-leurre/index_mgr_williamson_leurre.htm
ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (CONCILIAIRE !)
« ILS ONT… TOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire totalement NOS églises que nos ancêtres ont construites :
Nous avons reçu cette information que nous commentons.
RU 33/2012 – ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE
ÉCROULEMENT DE L’ÉGLISE (ru, 20 août 2012) – L’Eglise Catholique Romaine[1], encore grandiose jusqu’aux années du Concile Vatican II, s’écroule à pas géants. (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) Il y a 10 ans l’abbé de Tanoüarn pouvait encore prévenir : « La nef de l’Église tombe en ruines, bientôt il n’y en aura plus que les façades ». Bien sûr, il parlait au sens figuré. Mais aujourd’hui, même les façades cèdent, comme cette belle façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Québec qui fut finalement – une vingtaine d’années après la démolition de la nef – livrée aux boules et pelles démolisseuses en février 2010 en faveur d’un projet hôtelier.
Peu après un livre parut dans les librairies du Québec : « La démolition de la façade de Saint-Vincent-de-Paul annonce-t-elle la disparition du Catholicisme[2] au Québec ? » En France les choses ne sont guère meilleures.
Prenons un diocèse au cœur même de la France : l’Allier en Auvergne (avec les villes de Moulins, Vichy etc.). Son pseudo-“évêque” Mgr (Monsieur) Pascal Roland[3], a osé dire la vérité concernant les nombres et les chiffres actuels de son diocèse (conciliaire) ! Ce département a 345.000 habitants. 7500 personnes vont le dimanche à la messe[4], dit l’évêque par suite à un comptage réel de fin 2011, ce qui représente 2,2 % de la population. Sur ces 7500 fidèles il y a 71 % de femmes et 29 % d’hommes. 60% de ces fidèles ont plus de 60 ans d’âge. Pratiquement pas de fidèles entre 20 et 40 ans, avoue l’évêque. Actuellement il y a encore 94 pseudo-“prêtres” diocésains. Mais Mr Roland annonce à ces ouailles : compte tenu des âges et du non-renouvellement des prêtres manque de vocations et d’ordinations (conciliaire), il est pratiquement sûr que, dans les prochaines 15 années, le nombre des fidèles se réduira encore une fois de moitié, on n’aura donc plus que 1 % de la population du département fréquentant la messe du dimanche, en pleine Auvergne ! Également, dans 15 ans, le nombre de pseudo-“prêtres” de moins de 75 ans d’âge tombera à environ 15. Il continue : le budget du diocèse est actuellement de 4 millions Euro par an, sans dettes pour l’instant, mais dès 2015, c’est-à-dire dans 3 ans, il manqueront (sic !) 500.000 Euro. La raison invoquée ? La diminution du nombre de fidèles, et le rétrécissement de la générosité. L’ pseudo-“évêque” a publié ces chiffres le 23 janvier 2012, en créant une commission qui, face à cette situation dramatique du diocèse, devait soumettre des solutions pour le 1 juillet 2012. Il leur a clairement posé la question : « Que devons-nous abandonner ? » Il y aurait « des choix pastoraux douloureux » à faire (fermetures d’églises, regroupement de paroisses etc.). Il se trouve que Benoît XVI a subitement, le 15 juin 2012, nommé Mr Roland évêque de Belley-Ars. Mon-seigneur ne verra donc pas la suite de l’écroulement actuel du diocèse de l’Allier. Et l’Allier n’est qu’un exemple.
Une Église Catholique (L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !) qui ne comptera plus que 1% de la population en France ? C’est une église (conciliaire) sans nef ni façade, c’est une église abattue, (qui a) apostasiée, en cours de dissolution[5]. Voilà la vérité. D’autant plus il est incompréhensible comment Rome peut refuser actuellement un accord avec les fidèles de la Tradition (F$$PX), en exigeant d’eux au préalable l’acceptation totale et absolue d’un Concile Vatican II par suite duquel cette catastrophe s’est produite en France, en Europe, et presque dans le monde entier.
Dans ce contexte l’UNEC (Union des Nations de l’Europe Chrétienne)[6] vient d’envoyer une lettre personnelle au “Saint Père” actuel, consistant de ces simples phrases (traduites de l’allemand) : « Très Saint Père, Dieu Vous donne aujourd’hui la possibilité de dépasser Votre échec avec Mgr Lefèbvre. L’église (conciliaire) doit pouvoir aimer une spiritualité qui veut être à 100 % fidèle à la Tradition. Accordez s.v.p., avant votre trépas, à la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X une place entière dans l’église (conciliaire) mortellement malade ! » Exaudi nos Domine.
– O.A.M.D.G. –
RU 33/2012 DÉPÊCHE HEBDOMADAIRE DE NOUVELLES CHRÉTIENNES
Disponible pour le moment uniquement en français. Sans copyright (mais mentionnez « ru » s.v.p.).
« RU », le service de presse du réseau UNEC, BP 70114, F-95210 St-Gratien
[1] L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique romaine !
[2] L’église Conciliaire n’est pas le Catholicisme !
[4] « cynaxe » ou un « repas »
[5] « ILS ONT… TOUT DÉTRUIT »… après ils ne leur reste plus qu’à détruire NOS églises, que nos ancêtres ont construites :
http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2006/CSI-2006-01-16-A00-Ils_ont_tout_detruit_F.pdf
Comment un Pape, vrai successeur de Pierre, assuré de l’assistance de l’Esprit-Saint, peut-il présider à la destruction de l’ÉGLISE, la plus profonde et la plus étendue de son histoire en l’espace de si peu de temps, ce qu’aucun hérésiarque n’a jamais réussi à faire ?
[6] Apostate et ralliériste !