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Inspiration Kantienne du “Guérardisme” ?

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C’est ce qu’affirme l’abbé VM Zins sur son site-forum « Mi ca El !? » .

— Le CatholicaPedia, une mémoire de la Traditionen toute liberté, donne la parole à toutes les voix de la Tradition.

Citation de l’Abbé Zins extraite du site « Mi ca El !? » in “controverse avec Georges Salet

Le caractère gravissime du “guérardisme” est son inspiration kantienne (1) que vous semblez ne pas avoir perçue.

(1) Exposée de façon détaillée dans une étude composée par feu Mlle Anne-Marie Taboulot, professeur agrégée de philosophie.

 

Anne-Marie Taboulot

Agrégée en 1942 avec :

1942
philosophie

Fenouillet (Robert), Lecanuet (Jean), Desanti (Jean-Toussaint), *Clavel (Maurice), Frayssinet (Jean), Saintenac (Etienne), Bugault (Guy), Jugnet (Louis) // (classement spécial) Sandoz (Albert), Peillet (Emmanuel) // Mlles Taboulot (Anne-Marie), Singer (Madeleine)

 

 

L’Abbé Zins explique…

Feu Mle Anne-Marie Taboulot, a été une des toutes premières femmes à avoir obtenu en France le titre et le poste de professeur agrégé de philosophie (1942).

Son étude contre le “guérardisme” a été simplement tapée à la machine, et reproduite par photocopies en un nombre assez restreint d’exemplaires, et elle était alors assez récente, lors de ma controverse privée avec le Professeur G. Salet.

 

Le kantisme est une des formes avancées de l’idéalisme systématisé par Descartes.

Ce qui en rapproche la “thèse guérardienne” est notamment le fait de traiter de purs êtres de raison, des distinctions conceptuelles, comme s’ils existaient dans la réalité concrète.

Par exemple un apparemment “papabile” en puissance à être élu, plus précisément un apparemment “élu” n’ayant pas accepté et se trouvant un instant apparemment en puissance prochaine à devenir Pape, est traité comme s’il était déjà au moins partiellement “pape”, au point d’aller jusqu’à lui attribuer le charisme d’infaillibilité ou la possibilité de “nommer validement des cardinaux” !

Source : http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=2791&sid=80f50de3a409f2622c64b923f0053ca9&mforum=micael

 

 

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Controverse Georges Salet – Abbé V.M. Zins (8/1986 – 5/1988)


Controverse Georges Salet – Abbé V.M. Zins (8/1986 – 5/1988)

Cette controverse privée, entre le Professeur Georges Salet, scientifique, auteur de Hasard et certitude, écrivant sous le pseudonyme de Michel Martin en matière religieuse dans sa revue “de Rome et d’ailleurs”,

et M. l’abbé V.M. Zins, directeur de la revue Sub Tuum Praesidium, n’a encore jamais été publiée.

Elle a duré de mi-août 1986 à fin mai 1988, à la veille donc des sacres “lefebvristes”.

Elle s’est en quelque sorte prolongée publiquement dans les n° 9 et 10 de la revue Sub Tuum Praesidium, consacrés à la réfutation des erreurs de Michel Martin concernant la doctrine du Docteur de l’Église Saint Robert Bellarmin sur le « depositus est », et la définition dogmatique de l’infaillibilité pontificale du Concile du Vatican.

Elle a eu aussi quelques échos dans la revue “de Rome et d’ailleurs”, par des allusions implicites, et par quelques tentatives de réponses à des arguments développés ou des questions posées en cette controverse privée.

Elle sera citée ici in extenso.

Source : http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?mforum=micael&t=2598&postdays=0&postorder=asc&start=0&mforum=micael
 


 

Cette controverse est intéressante à plus d’un point et nous conseillons nos lecteurs de la lire pour avoir des renseignements intéressants et importants sur de nombreux sujets “controversés”…

L’abbé Zins refuse le terme et la position sédévacantiste pour les Guérardiens « en appelant “sédévacantistes” les “guérardiens” vous nous assimilez à eux, alors que nos positions sont opposées ; par le fait même, vous nous faites endosser des monstrueuses déviations que nous rejetons et réfutons »

Monsieur,

Venant tout juste d’en finir avec les corrections des épreuves de mon n° 5, je songe aussitôt à vous remercier des renseignements envoyés, dont j’ai largement tenu compte dans mon éditorial ; ainsi que vous pourrez le constater sous peu.

Cet éditorial vous démontrera que, actuellement, les termes de “sédévacantisme” et de “guérardisme” ne sauraient être employés l’un pour l’autre, puisqu’ils désignent des positions, non seulement radicalement différentes, mais de plus opposées.

Il serait donc malhonnête de prétendre réfuter la première, ou les deux, en réfutant seulement les arguments et contradictions de la seconde.

Votre dernière lettre m’incline à penser que vous n’avez compris ni le degré gravissimes des innovations “guérardiennes”, ni ce que les “guérardiens” entendent par pape « matérialiter » et « formaliter », non plus que le fond de leur thèse, puisque vous la classer encore parmi les “sédévacantistes”. (1)

Le n° 5 de Sub Tuum Praesidium vous démontrera qu’il ne s’agit nullement d’une « querelle d’allemand », ni d’une distinction byzantine.

Nous laissons ce dernier genre de distinction être l’apanage des “guérardiens” !….

En outre, je désirerais avoir votre avis sur mon n° 5, et recevoir de vous l’assurance que vous ferez, conformément à la Vérité, la différence qui s’impose entre “sédévacantisme” et “guérardisme”.

Que Notre Seigneur et Sauveur fasse triompher la Vérité en nos intelligences et la Charité en nos cœurs.

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=42523&mforum=micael#42523

 

— — — — —

Abbé V.M. Zins
à TOURS
à M. Georges Salet
Saint Michel Archange
Lundi 29 septembre 1986

Monsieur,

Je vous remercie de votre intéressante lettre du 26 de ce mois.

(…)

Abordons à présent vos protestations contre deux paragraphes de ma lettre du 16 septembre.

Je n’ai certes lu de votre bulletin que les n° 15 et 71 où je vois par deux fois assimilés “sédévacantisme” et “thèse guérardienne”.

Or, comme vous le montrera mon éditorial du n° 5, ce seul rapprochement montre une incompréhension de la “thèse guérardienne », quoi qu’il en soit de vos autres articles sur ce sujet dont la lecture m’intéresserait fortement, ainsi que celle de votre n° 26 (et aussi des n° 32 et 33).

Si vous compreniez vraiment ce que les “guérardiens” entendent par pape « materialiter », vous ne les appelleriez pas “sédévacantistes”.

D’autre part, après la mise au point de mon éditorial et la publication de ma réfutation de la “thèse guérardienne”, ce serait effectivement malhonnête.

Et cela parce que, que vous le vouliez ou non, en appelant “sédévacantistes” les “guérardiens” vous nous assimilez à eux, alors que nos positions sont opposées ; par le fait même, vous nous faites endosser des monstrueuses déviations que nous rejetons et réfutons ; ou encore, vous nous rayez en quelque sorte de la terre des vivants….

Il me semble que la lecture de mon n° 5 vous en fera pleinement prendre conscience.

Le caractère gravissime du “guérardisme” est son inspiration kantienne (2) que vous semblez ne pas avoir perçue.

Ne vous excusez pas de votre franchise, ni du caractère qu’elle révèle, puisque cela est tout à votre honneur et se fait rare de nos jours.

En outre, vous y mettez largement les formes, que beaucoup ne font guère l’effort d’employer.

Mon but, que vous dites désirer connaître, est que triomphe la Vérité dans les intelligences et la vraie Charité dans les cœurs.

Ce n’est pas seulement “ma” position que je défends, mais la position catholique défendue par de nombreux prêtres et laïcs, indépendamment du P. Barbara, et par plusieurs bulletins ou revues, dont “Mysterium Fidei” de Bruxelles, et “La Voie” de Paris.

Et nous avons des abonnés sur tous les continents, en dehors de l’Asie.

J’attends votre jugement sur mes n° 5 et 2.

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=42663&mforum=micael#42663

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?p=42667&mforum=micael#42667

 

 

 


[1] Après avoir explicitement et fortement récusé l’étiquette “sédévacantiste” pendant toute une période, les “guérardiens”, la voyant porteuse d’une “aura”, ont fini par l’accepter en trompe-l’œil depuis.

[2] Exposée de façon détaillée dans une étude composée par feu Mle Anne-Marie Taboulot, professeur agrégée de philosophie.

 

Solennité du Sacré-Cœur de Jésus :
LE POIDS DE LA SAINTE MESSE

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En ce dimanche de la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus nous vous proposons une belle histoire (véridique !) d’un religieux du Sacré-Cœur : le R.P. Stanislas Perron SS.CC. (fin XIX ème Siècle).

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Le poids de la Sainte Messe

 

L’histoire suivante est VÉRITABLE.  Elle a été racontée à Sœur Mary Veronica Murphy par une sœur âgée qui l’a entendu des lèvres mêmes du défunt père Stanislas SS.CC.

 

Un jour, il y a plusieurs années, dans un petit village au Luxembourg, un capitaine de la “Forest Guards” était en grande conversation avec le boucher alors qu’une vieille femme arriva. Le boucher demanda à la vieille femme :

« Qu’est-ce que je vous sers, madame ? »

« un petit morceau de viande, mais je n’ai pas d’argent pour payer. »

Le capitaine trouva cela cocasse.

« Seulement un petit morceau de viande, mais combien allez-vous lui en donner ? », dit-il au boucher.

La vieille dame dit alors au boucher :

« Je suis désolé de n’avoir pas d’argent, mais en échange, je vous propose d’assister à la messe pour vous. »

Comme le boucher et le capitaine étaient indifférents à la religion, ils commençaient à rire vraiment.

« Très bien », dit le boucher. « Allez à la messe pour moi, et revenez, je vous donnerai autant que la valeur de la messe. »

La femme assista dons à la messe et revint aussitôt après. Elle s’approcha du comptoir et le boucher dit :

« Maintenant, nous allons voir…voici un papier, écrivez… »

La femme prit le morceau de papier et écrivit dessus : “J’ai offert la messe pour toi.”

Le boucher plaça le papier sur un côté de la balance et un os sur l’autre côté… Le papier fût plus lourd. Ensuite, il mit un morceau de viande au lieu de l’os, mais le papier était toujours plus lourd…

Les deux hommes commencèrent à avoir honte de leur moquerie mais continuèrent leur jeu. Un gros morceau fût placé sur la balance mais le papier était toujours plus lourd. Inquiet, le boucher examina la balance, mais elle fonctionnait normalement.

« Que voulez-vous, madame ? Devrai-je vous donner un gigot de mouton entier ? »

Il plaça donc le gigot de mouton sur la balance, mais le papier fût toujours plus pesant. Il mit un morceau de viande encore plus gros, mais le poids demeura toujours du côté du papier. Cela impressionna tellement le boucher qu’il promit à la femme de lui donner de la viande qu’elle avait besoin chaque jour en échange d’une prière pour lui à la messe. Il se convertit par la suite.

 

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Le capitaine s’en alla lui aussi très ébranlé et alla à la messe chaque jour. Deux de ses fils devinrent prêtres, un Jésuite et l’autre un prêtre du Sacré-Cœur.

Le père Stanislas finit de raconter son histoire en disant : « Je suis religieux du Sacré-Cœur et le capitaine était mon père. Après cette démonstration, mon père devint un fervent de la messe quotidienne et nous, ses enfants, avons suivi son exemple… »

* * *

Allez à la messe chaque jour si vous le pouvez, vous obtiendrez tout et vous vous transformerez.

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Cœur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous ! sauvez-nous !
Sauvez la France et sauvez Rome !

 

 

REDIFFUSION : Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

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Je crois que le moment opportun est venu de republier sur le CatholicaPedia le sophisme clérical du Manteau de Noë :

Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

Publication (Virgo-Maria.org) du 17 juin 2008

 

Manteau de Noé De quelques Sophismes fallacieusement « catholiques » qui protègent efficacement les clercs infiltrés et qui préservent leur pouvoir de nuire de l’intérieur à la Sainte Église et au salut des fidèles. (premier article). Le réflexe de trop de clercs honnêtes réside en effet trop souvent dans un appel désordonné – voire en réalité blasphématoire – à la vertu théologale primordiale de La Charité, en sorte de couvrir par le silence ou par l’euphémisme, tous deux gravement coupables, et en invoquant ordinairement le « Manteau de Noé », les méfaits répétés et publiquement avérés – le plus souvent criminels  contre la Foi catholique (et donc contre le salut des fidèles) – de ceux qu’ils croient à tort être demeurés leurs « confrères » dans le Sacerdoce.

 

  1. Lire la suite…

 

 

Que soy era immaculada councepciou

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« Que soy era immaculada councepciou »

 

Vous êtes toute belle, Vierge bien-aimée, et l’œil scrutateur de Dieu n’a pu découvrir en vous la moindre tâche.

« Ô Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous. »

 

Written by Cave Ne Cadas

décembre 8th, 2012 at 9:03 am

Saint Nicolas

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Saint Nicolas – Évêque et Confesseur

Saint Nicolas, surnommé le Grand, est aussi populaire en Orient qu’en Occident. Sa personnalité a été transformée par la légende. Encore jeune homme, il aurait jeté discrètement des aumônes par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles; ce fait est rappelé de nos jours par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, en raison du pouvoir qu’il avait sur le feu, nous fait demander d’être par son intercession préservés du feu de l’enfer. Après avoir renoncé à de grandes richesses, il fut élu archevêque de Myre, il prit part au concile de Nicée, où fut condamné l’arianisme.

Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).
Le culte de saint Nicolas se répandit en Occident à l’époque des Croisades et, de nos jours encore, sa fête est très populaire dans certaines régions de France, en Belgique, en Suisse et en Allemagne.

Aujourd’hui, des petits français du Nord et l’Est de la France se sont réveillés avec plein de petits cadeaux en l’honneur de la Fête de Saint Nicolas, évêque martyr et protecteur des enfants ! Cette fête a également lieu pour les enfants en Suisse, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Autriche, Croatie, Pologne, Hongrie, Tchéquie, Lituanie … ainsi que dans des pays orthodoxes le 19 décembre …

Written by Cave Ne Cadas

décembre 6th, 2012 at 9:03 am

Toute la Dévotion à Notre-Dame-des-Douleurs

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Un correspondant ami nous fait part de l’ouverture de son site Internet dédié à

Toute la Dévotion à Notre-Dame-des-Douleurs

à l’adresse : http://notre-dame-des-douleurs.net/

Nous lui souhaitons une grande réussite et une très bonne fréquentation pour ce site très élégant dédié à une chère dévotion à Notre Dame !

 


 

Toute la Dévotion

à

Notre-Dame-des- Douleurs

 

Tout le monde le sait et presque

Personne n’y pense.

 

« On sait que Marie est la plus affligée des mères, qu’elle a souffert au delà de toute mesure, que sa vie s’est passée dans les larmes, que son cœur a été percé de mille glaives de douleur, que  son âme est demeurée pendant plus de soixante ans sous le poids des plus grandes tribulations.

Et presque personne ne s’en souvient, ne le remarque, ne s’en affecte et en fait l’objet de son amour, ce qui ravirait assurément l’amour filial du Cœur sacré de son Fils, le Cœur de Dieu. »

S.M. Ledoux, de l’ordre des servites. (1888)

 

Ce site, sous le patronage de saint Joseph, premier dévot de la TSV Marie, et premier esclave d’amour des Cœurs de Jésus et de Marie,

Se propose, bien modestement, d’ y remédier et nous donner à tous, selon nos âges et sensibilités personnelles, la possibilité de rendre justice à l’amour souffrant de notre Mère qui nous donne par Son Fils la vie de la grâce et nous enfante à la vie éternelle.

 

Ce site a donc pour finalité de vivre une réelle dévotion à Notre-Dame des Douleurs.

Pas seulement réduite au chapelet des Douleurs, mais en vous proposant aussi bien des prières, que des textes (méditations) expliquant les fondements de la dévotion, les raisons de justice et de charité d’avoir un grand amour envers Celle qui a cru et souffert pour que nous devenions ses enfants, nous conduisant ainsi plus surement à notre fin voulue par Dieu : la Béatitude, union avec Dieu Un en Substance et Trine en Personnes.

On y trouvera des méditations diverses et toujours plus approfondies sur les causes de ses Douleurs, et selon Ledoux elles sont plus essentielles que les autres pratiques car elles nous font entrer dans le Cœur douloureux de notre Mère, des prières méditatives, pour tous les jours du mois, les premiers vendredis du mois, divers chemins de croix en compagnie de la Vierge des Douleurs, aussi bien que l’horloge de la Passion.

 

Tout ceci peut nourrir chaque jour votre méditation, votre oraison, votre prière et ce pour plusieurs années comme ce fut le cas pour moi.

La plus grande partie des textes viennent du livre intitulé « La plus affligée des mères ou manuel de dévotion aux Douleurs de Marie » (1888) de R.P.S.M. Ledoux, de l’Ordre des Servites de Marie.

Livre introuvable depuis plusieurs années.

Il est fait appel aussi à d’autres auteurs comme saint Alphonse de Liguori et d’autres que vous découvrirez.

Au fur et à mesure de la vie de ce site, d’autres auteurs viendront nous nourrir de leur amour, contemplations, supplications afin de faire croître notre amour que nous devons en toute justice et charité envers Celle qui est notre Mère et qui nous enfante par Son Fils Jésus au Salut éternel.

 

Marie est une mère pour nous et la plus tendre, la plus héroïque de toutes les mères, qui a tout fait et tout sacrifié pour nous.

Nous serions honteux de tenir une pareille conduite à l’égard de nos mères terrestres ; nous nous condamnerions sévèrement nous-mêmes d’oublier qu’elles ont pleurés à cause de nous, qu’elles ont eu de nombreuses peines endurées pour notre bien.

Et pourtant c’est ce que nous faisons pour notre Mère du Ciel.

Nous savons et nous croyons et pourtant nous agissons contrairement à notre connaissance et à notre foi.

Malgré cette insouciance, nous osons prétendre encore aimer tendrement Marie, notre Mère.

Mais où sont donc les preuves ?

Le vrai signe du dévouement et de l’amour n’est-il pas en effet de demeurer fidèle dans l’infortune, la douleur et les larmes ? 

L’attrait qui emporte nos natures légères, surtout dans ces temps d’obscurcissement de la foi (1888), vers tout ce qui plaît et réjouit, triomphe des devoirs les plus sacrés et des sentiments les plus obligatoires ; et les Douleurs de Marie demeurent pour nous dans une ombre presque impénétrable : celle de l’oubli.

C’est un tort fait à notre Mère qu’il faut absolument corriger et c’est pour cette raison que nous avons écrit ces pages afin d’aider les âmes chrétiennes à revenir au Culte des Mystères douloureux de Marie, sources inépuisable de grâces et exemples de grandes vertus.