Archive for the ‘Tradition’ Category
Te Deum d’action de grâce de fin d’année 2015
Je vous offre Ô mon Dieu, par le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie,
toutes mes joies…
toutes mes peines…
toutes mes difficultés de cette année…
Pour votre plus grande gloire,
en union avec celle de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Te Deum d’action de grâce
de fin d’année 2015
Le Te Deum en chant grégorien par la Schola Bellarmina
Pax vobis !
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Un appel aux vivants en faveur des morts
Je vous propose un texte magnifique du R.P. James Mumford, s.j., (1606-1666), qui décrit les Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.
James Mumford
L’auteur James Mumford est cité dans le Wikipedia de langue anglaise. Il est défini comme suit :
James Mumford (c.1606 – 9 March 1666) was an English Jesuit and Catholic controversialist.
Born in Norfolk or Suffolk, Mumford became a Jesuit novice in 1626, was ordained priest at Liège around 1635, and made his Jesuit profession in 1641. He taught in the Jesuit colleges at St Omer, Watten, and Liège, where he was elected rector in 1648. He returned to England in 1650, based in Norwich as a member (and possibly later rector) of the Jesuit College of the Holy Apostles, which comprised the Jesuits’ English mission to eastern counties. In the late 1650s he was arrested, displayed in the city streets, and imprisoned. After no witnesses were found to accuse him of the crime of being a priest, he was discharged and returned to mission work.
Aside from his controversial writings, Mumford wrote several works on purgatory.
Ceci est un extrait de l’article James Mumford de l’encyclopédie libre Wikipedia. La liste des auteurs est disponible sur Wikipedia.
Traité de la Charité
qu’on doit avoir pour les Morts
Extraits du Révérend Père James Munford (ou Mumford) de la Compagnie de Jésus
Tractatus de Misericordia Fidelibus Defunctis Exhiba, 1666.
Autre titre : Précieux Avantages de la Charité envers les Âmes du Purgatoire.
« Si quelqu’un donne un verre d’eau seulement à un de ces plus petits, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense » (Math.XI, 42)
En offrant à Dieu nos bonnes œuvres pour les âmes du Purgatoire, loin d’y perdre, nous y gagnons beaucoup. Expliquons un peu en détail cette consolante vérité.
Toute bonne action est méritoire, si on la fait avec une intention pure ; si petite qu’elle paraît, sa récompense sera grande au dernier jour, lorsque le Juge souverain, se tournant vers les élus, leur dira : « Venez les bénis de mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé, car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire… » (ib. XXV, 24.) Remarquez ici pourquoi les élus sont appelés au Royaume céleste. C’est, dit le Juge, parce que j’ai eu faim et que vous m’avez donné à manger, etc. Aussi en parlant à chacun d’eux, il leur dit : Ô bon et fidèle serviteur, parce que vous avez été fidèles dans les moindres choses, je vous en donnerai de grandes ; entrez dans la joie de votre Seigneur. (ib. XXV, 23) C’est donc la fidélité et le soin que nous apportons à faire les bonnes œuvres, qui est la vraie cause pour laquelle le Sauveur comble de joie ses saints dans le Ciel.
Les bonnes actions que nous faisons non seulement sont méritoires, mais elles sont impétratoires, c’est à dire qu’elles nous obtiennent des grâces actuelles, même sans que nous les demandions ; et ces grâces, nous pouvons les transférer au prochain avec un grand accroissement de mérites et de nouvelles grâces pour nous-mêmes.
Enfin, les bonnes œuvres sont satisfactoires, c’est à dire qu’elles obtiennent de la justice de Dieu la rémission des peines dues aux péchés dont nous avons déjà obtenu le pardon ; et ces satisfactions, il nous est permis de les employer à payer, non pas nos propres dettes, mais celles des pécheurs pénitents, et surtout des âmes du Purgatoire.
Aux Armes Chrétiens !
Une lectrice amie du CatholicaPedia (elle se reconnaitra) nous adresse une prière pressante pour « sauver la France »…
À l’avant veille du 11 novembre —, qui pour nous Catholique semper idem est la fête du grand Saint Martin, mais qui pour la république française est un jour férié de commémoration de l’armistice de 1918 (« Jour du Souvenir » depuis la loi du 24 octobre 1922) — nous relirons plus bas la « Lettre (du 15 septembre 1916) des cardinaux, archevêques et évêques de France annonçant aux fidèles le vœu d’un Pèlerinage National à Lourdes après la conclusion de la paix »… d’où l’on verra que quand tout est perdu… le seul espoir réside en Dieu…
Notons encore que c’est en référence à Saint Martin qu’en novembre 1918, à l’instigation du général Foch, les négociateurs français auraient choisi de fixer au 11 novembre la date de l’armistice (de préférence au 9 ou 10 novembre).
Le mois le plus long…
BRÈVE :
Le jour le plus long ne compte que 24 heures ; par contre, chaque année, le mois le plus long compte 33 (trente trois) jours. En effet le mois du Très Saint Rosaire, octobre, se termine le 2 novembre… N’oublions pas cependant que le mois de novembre, mois des morts, commence le premier, soit le jour de la Toussaint.
Conservons les usages catholiques ! Sainte Thérèse de Jésus disait :
« Je donnerais ma vie pour la plus petite des rubriques de la Sainte Église. »
Les adeptes de la secte de Vatican II, pour plaire aux apostats et aux renégats, rejettent non seulement les rubriques mais encore les cérémonies si chères à nos pères dans la Foi…
Deux amours ont bâti deux cités…
Deux amours ont bâti deux cités…
31 octobre,
Vigile de la Toussaint.
(Nous reprenons avec plaisir l’article de Maître-Chat Lully pour ce beau jour de la Toussaint… Bonne fête à tous ! Cave Ne Cadas)
En ce jour de vigile de la Toussaint, nos regards sont déjà tournés vers cette Sainte Cité — la Jérusalem céleste —, qui est le terme de notre espérance et le but auquel tend toute notre vie chrétienne : la Sainte Cité à laquelle nous devons aspirer, la Sainte Cité où nous attendent tous les saints qui nous ont précédés et montré la voie, la Sainte Cité dont la liturgie de demain détaillera la gloire et la félicité de la foule immense des sauvés qui la peuplent, parce que, ici-bas, ils ont vécu les Béatitudes évangéliques, la Sainte Cité en laquelle ne peuvent entrer et vivre à jamais que ceux qui meurent dans la grâce et la miséricorde du Seigneur…
Pour nous mieux préparer à célébrer cette fête de tous les Saints, permettez-moi de vous inviter à lire ou à relire, à méditer dans le recueillement et le silence, cette célèbre page de notre glorieux Père Saint Augustin : celle extraite de « La Cité de Dieu », où le saint docteur d’Hippone parle des « deux cités », celle de la terre et celle du ciel, et de leurs caractéristiques.
La fameuse phrase « deux amours ont bâti deux cités… » commence le chapitre vingt-huit du quatorzième livre de « La Cité de Dieu », mais, parce qu’il y a en réalité dans le texte un « donc » : « Deux amours ont donc bâti deux cités » (en latin : itaque), il m’a semblé important de vous retranscrire ci-dessous la partie du chapitre vingt-sept qui précède et justifie le développement de Saint Augustin lorsqu’il commence à parler de ces « deux cités ».
Avec Saint Augustin, c’est dans la vision globale du mystère de la chute (des anges et des hommes) et de la Rédemption, et donc de la tentation et du combat spirituel — par lequel l’homme, fidèle à la grâce divine, parvient à la victoire —, qu’il nous faut sans cesse nous replacer.
La fête de tous les Saints, qui — en ce monde de ténèbres — entrouvre aux yeux de nos âmes la lumineuse vision du Ciel, doit être pour nous un vif stimulant à nous montrer forts et généreux dans le combat spirituel, un encouragement à nous livrer davantage à l’action de la grâce, un puissant motif pour mettre à mort en nous tout ce qui est contraire à l’amour divin, et un tremplin spirituel pour décupler toutes nos énergies afin de vivre toujours plus intensément l’esprit des Béatitudes.
Belle, fervente et très sainte fête de tous les Saints !
Lully.
Le Christ en Sa gloire, entouré des Saints
« Deux amours ont bâti deux cités… »
De même que nous ne saurions vivre ici-bas sans prendre des aliments, et que nous pouvons néanmoins n’en pas prendre, comme font ceux qui se laissent mourir de faim, ainsi, même dans le paradis, l’homme ne pouvait vivre sans le secours de Dieu, et toutefois il pouvait mal vivre par lui-même, mais en perdant sa béatitude et tombant dans la peine très-juste qui devait suivre son péché.
Qui s’opposait donc à ce que Dieu, lors même qu’Il prévoyait la chute de l’homme, permît que le diable le tentât et le vainquît, puisqu’Il prévoyait aussi que sa postérité, assistée de Sa grâce, remporterait sur le diable une victoire bien plus glorieuse ?
De cette sorte, rien de ce qui devait arriver n’a été caché à Dieu ; Sa prescience n’a contraint personne à pécher, et Il a fait voir à l’homme et à l’ange, par leur propre expérience, l’intervalle qui sépare la présomption de la créature de la protection du Créateur.
Qui oserait dire que Dieu n’ait pu empêcher la chute de l’homme et de l’ange ?
Mais Il a mieux aimé la laisser en leur pouvoir, afin de montrer de quel mal l’orgueil est capable, et ce que peut sa grâce victorieuse.
Deux amours ont donc bâti deux cités : l’amour de soi-même jusqu’au mépris de Dieu, celle de la terre, et l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi-même, celle du ciel.
L’une se glorifie en soi, et l’autre dans le Seigneur ; l’une brigue la gloire des hommes, et l’autre ne veut pour toute gloire que le témoignage de sa conscience ; l’une marche la tête levée, toute bouffie d’orgueil, et l’autre dit-à Dieu : « Vous êtes ma gloire, et c’est Vous qui me faites marcher la tête levée » (Ps. III, 4) ; en l’une, les princes sont dominés par la passion de dominer sur leurs sujets, et en l’autre, les princes et les sujets s’assistent mutuellement, ceux-là par leur bon gouvernement, et ceux-ci par leur obéissance ; l’une aime sa propre force en la personne de ses souverains, et l’autre dit à Dieu : « Seigneur, qui êtes ma vertu, je Vous aimerai » (Ps. XVII, 2).
Aussi les sages de l’une, vivant selon l’homme, n’ont cherché que les biens du corps ou de l’âme, ou de tous les deux ensembles ; et si quelques-uns ont connu Dieu, ils ne Lui ont point rendu l’honneur et l’hommage qui Lui sont dus, mais ils se sont perdus dans la vanité de leurs pensées et sont tombés dans l’erreur et l’aveuglement.
En se disant sages, c’est-à-dire en se glorifiant de leur sagesse, ils sont devenus fous et ont rendu l’honneur qui n’appartient qu’au Dieu incorruptible à l’image de l’homme corruptible et à des figures d’oiseaux, de quadrupèdes et de serpents ; car, ou bien ils ont porté les peuples à adorer les idoles, ou bien ils les ont suivis, aimant mieux rendre le culte souverain à la créature qu’au Créateur, qui est béni dans tous les siècles (Rom. I, 21-25).
Dans l’autre cité, au contraire, il n’y a de sagesse que la piété, qui fonde le culte légitime du vrai Dieu et attend pour récompense dans la société des saints, c’est-à-dire des hommes et des anges, l’accomplissement de cette parole : « Dieu tout en tous » (1 Cor. XV, 28).
Saint Augustin,
« La Cité de Dieu », livre XIV, 2 ème moitié du chap. 27 et chap. 28.
« Alors Dieu sera tout en tous ! » (1 Cor. XV, 28)
Novembre : Mois des Âmes du Purgatoire
Mois des Âmes du Purgatoire
Trentain de l’abbé Martin Berlioux (1888)
Chanoine Honoraire
Curé de Saint-Bruno de Grenoble (1)
Ou, Méditations Pratiques Pour Chaque Jour Du Mois de Novembre
Les âmes du Purgatoire : comment les connaître, les prier, les délivrer.
L’abbé Berlioux nous propose 30 textes et réflexions pour 30 jours pendant lesquels le lecteur se propose de prier pour les âmes du purgatoire.
Une chose que l’on ne pense plus beaucoup à faire de nos jours… Et c’est là que le livre de l’abbé Berlioux se montre très intéressant.
Il rappelle l’enseignement de l’Église sur le purgatoire, il encourage le lecteur à réfléchir sur cette réalité, et très spontanément, la charité le pousse à prier pour ces âmes qui attendent la délivrance.
Un livre très utile, très concret… et très efficace !