Archive for the ‘Mgr Fellay’ Category
Mgr Richard Williamson exclu de la F$$PX
Selon le site Allemand Kreuz.net Mgr Richard Williamson (72 ans) de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X serait exclu de la dite Fraternité !
Mgr Felay n’aurait pas supporté les confirmations « non autorisées » de Mgr Williamson en Amérique du Sud en Août dernier…
Voir l’article en Allemand : http://www.kreuz.net/article.15846.html
Voir la traduction en Français qu’en donne le site TradiNews :
La chose est décidée :Mgr Richard Williamson est exclu
http://tradinews.blogspot.fr/2012/09/kreuznet-mgr-richard-williamson-est.html
Cette « nouvelle » vue par les conciliaires…
Mgr Williamson exclu de la FSSPX ? – Les matinales chrétiennes – La Vie
Matinale
Mgr Williamson exclu de la FSSPX ?
Natalia Trouiller – publié le 13/09/2012
Selon plusieurs sites lefebvristes, Mgr Williamson, l’un des quatre évêques de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, aurait été officiellement exclu de ses rangs. Une décision que l’on sentait venir depuis plusieurs mois.
Un évêque de moins à la fsspx
C’est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l’affaire, repris par le Vatican Insider : selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l’exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l’insubordination de l’évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d’hier.
> Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l’anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C’est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l’acte officialisant le schisme intégriste.
> Mais au sein même de la Fraternité, il apparaît très tôt comme un tenant d’une ligne dure. A plusieurs reprises, ses prises de position gênent la Fraternité, jusqu’à ce jour de 2009 où, face aux caméras de télévision danoises, il nie la réalité du génocide juif. La provocation, qui chez lui a toujours été un élément constitutif de sa personnalité, fait qu’il devient rapidement ingérable pour le supérieur général Mgr Fellay. Depuis cette affaire, les relations entre les deux hommes n’ont cessé de se dégrader. Lorsque, pour assurer sa défense devant les tribunaux, Williamson choisit un avocat ouvertement néo-nazi, Mgr Fellay le menace – déjà – d’exclusion. Et la décision d’accepter des négociations avec Rome ne fera qu’empirer les choses. Par ses Commentaires Eleison, dans lesquels il ne cesse de fustiger en vrac le pape, les dirigeants de la Fraternité, la franc-maçonnerie et finalement tous ceux qui ne sont pas lui, il ne cesse de creuser l’écart avec Mgr Fellay. Ce dernier lui intimera d’ailleurs l’ordre de cesser la publication de ses Commentaires hebdomadaires : rien n’y fait. Il est donc exclu de la réunion des supérieurs de la FSSPX à Albano (Italie) en octobre 2011, durant laquelle la proposition de préambule doctrinale était débattue.
> Il est également exclu du Chapitre général de juillet, exclusion qui sera confirmée par un vote de l’assemblée. Quelques semaines auparavant, dans la vidéo que nous intégrons ci-dessous, il avait dit espérer que « le Chapitre général débarrasserait la Fraternité de Mgr Fellay et de sa clique ». Non seulement il n’a pas été entendu, mais apparemment c’est lui qui doit partir.
Mgr FELLAY vs. Mgr LEFEBVRE
Mgr FELLAY vs. Mgr LEFEBVRE
Mgr FELLAY vs. Mgr LEFEBVRE
Nous reproduisons l’article de Mgr Fellay, de 2002, au sujet de Campos que nous a rappelé l’abbé Cériani, avec l’ajout de la clarification de l’utilisation, par Mgr Lefebvre, de la phrase « J’accepte le Concile, interprété à la lumière de la Tradition », et du facsimile de Nouvelles de Chrétienté Nº 73.
AU SUJET DE CAMPOS
Le mot du Supérieur Général
La conjonction, à quelques jours près, de la reconnaissance de Campos par Rome, que certains pensent être une reconnaissance de la Tradition, et de la journée d’Assise, qui est à l’extrême opposé de la Tradition présente une telle contradiction qu’elle nous oblige à un regard approfondi ; la démolition systématique de tout ce qui est traditionnel dans l’Église depuis le concile Vatican II impose une cohérence logique dans l’œuvre entreprise.
Avant de saluer la reconnaissance de Campos comme un retour de Rome à la Tradition, nous sommes obligés de nous demander si cet événement ne peut pas aussi, ne doit pas aussi, être inséré dans la logique post-conciliaire : et précisément la journée d’Assise fournit un argument probant en faveur de cette thèse. Si la Rome post-conciliaire est capable de réunir tant de religions, on peut même dire toutes les religions, pour une cause commune religieuse, comment ne pourrait-elle pas aussi trouver une petite place pour la Tradition ?
Faut-il y voir un dilemme pour Rome : résorber le « schisme de la Tradition » en l’acceptant, alors que cette dernière s’est montrée jusqu’ici exclusive et condamnatoire (et donc accepter qu’elle a raison contre la Rome moderniste) ou continuer dans la ligne des réformes ?
Très manifestement, la ligne des réformes est maintenue comme principe intangible et irréversible.
Donc la condition que Rome doit poser pour l’acceptation d’un mouvement traditionnel est l’accord de principe du Concile (on peut discuter sur les nuances et certaines conclusions).
C’est le pas obligé. C’est l’entrée dans le pluralisme sous apparence de reconnaissance de la part de Rome, qui est imposé, ce n’est pas le retour de l’Église conciliaire à la Tradition.
Le Cardinal Castrillón me reproche cet argument. Ce ne serait pas au nom du pluralisme que Rome désire notre retour, ce n’est pas dans une situation pluraliste que l’on veut nous placer. Et pourtant. La condition pour réaliser ce nouveau prodige a été exprimée par le Cardinal Castrillón, acteur de l’accord camposien dès avant le début des discussions dans un article de 30Giorni d’abord en automne 2000, dans la Nef ensuite, finalement à Campos, lors d’une conférence de presse, le 19 le 19 janvier 2002.
Le théologien de la maison pontificale, le Père Cottier, n’a pas usé d’autre argument d’ailleurs : l’acceptation du Concile est manifestement le point majeur et déterminant (vient ensuite l’acceptation de la nouvelle messe).
C’est le principe d’où est partie la révolution dans l’Église, et de fait, tout le reste suit. Devant ce fait, il me semble que nous nous trouvons devant une ambiguïté de plus par rapport à l’Église conciliaire : lorsque nous disons accepter le Concile avec des restrictions (refuser ce qui est contraire à l’enseignement pérenne, interpréter l’ambigu à la lumière de la Tradition, accepter le toujours enseigné), il semble bien que nous disons tout autre chose que ce qu’en comprennent les romains. Car fondamentalement, nous considérons ce Concile comme la grande catastrophe du XXe siècle, la cause de dommages incalculables faits à l’Église et aux âmes, alors qu’eux y voient le grand miracle du XXe siècle, le bain de jouvence de l’Église.
Tout le reste suit : Le Père Cottier annonce le prochain pas que “l’on” attend de Campos : la concélébration de la nouvelle messe, bien entendu. Et Mgr Perl dit que cela se fera piano piano, petit à petit. Piano piano, les prêtres et les fidèles de Campos seront réintégrés dans le diocèse et dans “l’Église” postconciliaire. Lui aussi prévoit que cela se fera assez vite, cependant. On ne peut pas attribuer à Mgr Perl ces pensées seulement au nom d’une vengeance pour avoir été tenu à l’écart des négociations ; c’est la pensée dominante de la Rome conciliaire. Campos ne veut pas le savoir. La réalité se fera bien vite sentir. Très probablement trop tard. Ils pensent encore que de la part de Rome, c’est la reconnaissance de la Tradition. Alors que le contraire vient de se passer. Une partie de la Tradition, un mouvement traditionnel, a accepté, avec quelques réserves, certes, la réalité postconciliaire.
Rome estime le pas suffisant. On doit d’ailleurs remarquer que pour la première fois, on a fait d’un Concile non dogmatique un critère de catholicité déterminant.
Attendons la publication des statuts définitifs de l’Administration apostolique, qui n’ont pas encore été communiqués aux intéressés.
Lu la veille du 18 janvier aux prêtres de Campos, le texte a été ramené à Rome pour amélioration. Un mot manquait, seuls la messe et le bréviaire traditionnels étaient prévus, il manquait les sacrements.
En ce qui concerne la nomination de l’évêque de l’Administration, elle est réglée par le droit commun. Pour la nomination des évêques diocésains, le Vatican n’est pas obligé de choisir un prêtre du diocèse. Pour une Administration qui compte 25 prêtres, on peut comprendre facilement que Rome ne veuille s’obliger à une telle limitation. Si le successeur immédiat de Mgr Rangel sera encore choisi parmi les membres de l’Union sacerdotale Saint Jean Marie Vianney, ce qui n’est pas certain, ce ne sera que par une “miséricorde” spéciale et diplomatique. À noter aussi que les limites territoriales de cette Administration apostolique personnelle sont très strictes : le diocèse de Campos. Ainsi la réintégration dans le diocèse, chose annoncée par Mgr Perl, ne sera pas difficile. 1
Nous avouons ne pas comprendre comment, dans la situation que nous vivons, Campos ait pu si légèrement se lancer dans cette aventure sans prendre ou demander aucune mesure protectrice.
On a beau vanter les avantages acquis par la nouvelle structure canonique, le droit à la messe tridentine, par exemple, un évêque traditionnel, aussi, le fait que sur le papier, rien de substantiel n’aurait été galvaudé : la fragilité de l’Administration d’une part, la stabilité de la ligne réformatrice vaticane d’autre part, sont des arguments suffisants pour prédire la chute de Campos malgré toutes les déclarations de meilleure intention.
De plus, il faut bien distinguer un manque à la vertu de foi elle-même, d’un défaut dans la confession publique de la foi qui est nécessaire dans certaines circonstances comme l’a si bien rappelé Mgr de Castro Mayer le jour des sacres. Or une prévarication comme celle d’Assise réclame cette confession publique… que nous n’avons pas entendue venant de Campos.
La situation ne retrouverait un intérêt particulier pour nous que si subitement ils se mettaient à résister et en arrivaient à un affrontement avec la Rome moderniste.
+ Bernard Fellay
1 La version définitive des Statuts de l’Administration vient confirmer l’analyse de Mgr Fellay sur ces deux points : la succession de Mgr Rangel et la limitation territoriale au seul diocèse de Campos. En ce qui concerne la succession, le “droit commun” signifie que le nonce apostolique présente une terna à la Congrégation des Évêques, c’est-à-dire qu’il prépare un dossier sur trois prêtres qu’il a retenus et Rome choisira parmi eux – à moins que la Congrégation ne réclame des dossiers supplémentaires. Le nonce peut retenir tout prêtre qu’il trouvera idoine, dans le diocèse ou dans le pays même. Il n’y a donc nulle assurance que le successeur de Mgr Rangel soit un prêtre de l’Association, même si cela reste bien évidemment possible. Quant à la limitation territoriale, elle est également mentionnée dans les Statuts, sans qu’aucune exception ne soit signalée.
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Mgr LEFEBVRE et la phrase :
« J’accepte le Concile, interprété à la lumière de la Tradition »
Certains objecteront que Mgr Lefebvre lui-même a prononcé cette phrase : « J’accepte le Concile, interprété à la lumière de la Tradition ». Il est vrai que Mgr Lefebvre l’a formulée devant le “pape” Jean-Paul II, en octobre 1978. Notons cependant qu’il ne l’a pas reprise par la suite et qu’elle n’a pas fait l’objet du protocole d’accord du 5 mai 1988.
En effet, Mgr Lefebvre s’est rendu compte qu’elle n’avait pas la même signification pour la Rome moderniste que pour nous. La réponse donnée par le Cardinal Ratzinger au « Dubia » sur la liberté religieuse ainsi que les entretiens qu’eut Mgr Lefebvre avec ledit Cardinal avant les sacres de 1988 le prouvent abondamment : « Il n’y a plus qu’une seule Eglise, c’est l’Eglise de Vatican II. Vatican II représente la Tradition. » (Paroles du Cardinal Ratzinger, citées par Mgr Lefebvre dans la conférence de presse du 15 juin 1988).
Il est donc dangereux de citer Jean-Paul II en ce domaine, et vouloir épouser ses propos : « Ce fut le critère également utilisé par le Pape Jean Paul II quand il a parlé de la “ doctrine intégrale du Concile ”, cela veut dire, a-t-il expliqué, que “ la doctrine doit être comprise à la lumière de la Sainte Tradition et rapportée au Magistère constant de la Sainte Eglise ” (Jean Paul II, discours à la réunion de l’École Sacrée, le 5 novembre 1979). »2
2 Cité dans le document : « Les Prêtres de Campos : Leur reconnaissance par le Saint-Siège », de l’Administration Apostolique personnelle Saint Jean Marie Vianney.
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Référence : Nouvelles de Chrétienté N°73 ; pages 2, 3 et 4 : http://catholicapedia.net/Documents/nouvelles_de_chretiente/Nouvelle_73.pdf
L’éditorial “incroyable” du Supérieur Général …
Source : http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/08/25/mgr-fellay-vs-mgr-lefebvre/
Qui a dit ?
QUI A DIT ?
(…) C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas obéir. Nous refusons l’ordre de démolition pour abus de pouvoir.
Nous ne sommes pas ceux qui ont changé. Toute l’Église pendant tous les temps, depuis saint Paul a mis en garde contre ce genre de changements. C’est au nom de l’enseignement pluriséculaire de l’Église infaillible que nous refusons de marcher dans l’auto-démolition de l’Église.
Tant que Rome n’acceptera pas de traiter de ce problème gravissime, nous resterons dans une sorte de cercle vicieux, un dialogue de sourds.
On aura beau agiter tous les épouvantails d’excommunication qu’on voudra, nous continuerons à réclamer à cor et à cri de notre Mère le lait d’une doctrine non frelatée, la foi sans coupes sombres, le droit de louer et adorer Dieu dignement et sans théâtre ni folklore, comme l’ont fait nos pères, celui de recevoir la nourriture substantielle de la grâce par des sacrements non douteux, celui d’être conduits et dirigés vers des pâturages éternels et non dans le désert de l’innovation évolutive, selon le mot de Paul VI : « Le mot de “nouveauté” nous a été donné comme un ordre, comme un programme ».
L’Église se meurt, déchirée par les divisions qu’on occulte sous l’étiquette mensongère : « Ici on est en communion avec le pape » ; elle est empoisonnée par les doctrines délétères de l’hérésie, “répandues à pleines mains” selon les paroles de Jean-Paul II en 1981 ! Rome elle-même s’égare dans les dédales de la “théologie des valeurs terrestres” au lieu de rappeler les lumineuses exigences et les intérêts de notre Créateur et Sauveur.
Menzingen, le 29 septembre 1997, en la fête de saint Michel Archange
+ Bernard Fellay
Accord pratique – Le poker menteur de Mgr Fellay
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MGR FELLAY EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Un correspondant ami du CatholicaPedia, s’interroge à propos de Mgr Fellay : « Est-il ENCORE catholique ? ».
Son analyse complète parfaitement notre article du 8 juin dernier : DICI : Mgr Fellay.
EST-IL ENCORE CATHOLIQUE ?
Dans un entretien accordé à son organe de presse D.I.C.I. le 8 juin 2012, Mgr Fellay a tenu ces propos :
« L’un des dangers majeurs est de finir par inventer une idée de l’Église qui paraît idéale, mais qui ne se trouve pas en fait dans l’histoire réelle de l’Église. Certains prétendent que pour travailler « en sécurité » dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. Or les saints réformateurs ne l’ont pas quittée pour combattre ces erreurs. Notre Seigneur nous a appris qu’il y aurait toujours de la mauvaise herbe jusqu’à la fin des temps. Pas seulement de la bonne herbe, pas seulement du blé ».
Quant à nous, nous confessons au contraire que la sainte Église catholique est notre idéal, et qu’elle est elle-même idéale, c’est-à-dire qu’ « elle possède la suprême perfection » (définition du Petit Larousse), car :
– Elle est à la fois le corps mystique et l’épouse de Notre-Seigneur Jésus-Christ ;
– Elle est notre Mère ;
– Elle est Mère et Maîtresse de Vérité ;
– Elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ;
– Elle ne s’est jamais trompée ;
– Elle n’a jamais changé [1] ;
– « Elle est Sainte parce qu’elle est vouée et consacrée à Dieu, parce qu’elle est unie à un Chef saint dont elle est le corps, et parce qu’elle seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements, par lesquels Dieu nous communique sa sainteté. » (Catéchisme du Concile de Trente) ;
– « Elle est apostolique parce que sa doctrine est celle qui a été transmise autrefois par les apôtres, parce qu’elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. » (Catéchisme du Concile de Trente).
Et c’est précisément parce que le Saint-Esprit assiste la véritable Église que nous lui devons une obéissance absolue.
Or Mgr Fellay enseigne exactement l’opposé : c’est parce que « souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église », que selon lui, il faut lui obéir aujourd’hui !!! Quel renversement de logique digne d’un hérésiarque !
Mais quelle confusion dans sa tête !
– Pour lui, c’est parce qu’il y a toujours eu des erreurs dans l’Église qu’il faut obéir aujourd’hui à l’église Conciliaire ;
– il confond à dessein les membres de l’Église qui peuvent errer, et la tête de l’Église qui enseigne infailliblement la Vérité, imputant les erreurs des premiers à cette dernière pour justifier la soumission à l’église Conciliaire ;
– il confond la Sainte Église catholique fondée par N.S.J.C. avec l’église Conciliaire, revendiquant ainsi les privilèges de la première pour la seconde.
Quant à nous, nous confessons que :
– c’est parce que l’Église catholique enseigne infailliblement la Vérité que nous lui devons une obéissance absolue en matière de foi et de mœurs.
– l’Église catholique est assurée du charisme de l’infaillibilité quant à la foi et aux mœurs dans tout son enseignement, mais pas dans tous ses membres ;
– l’église Conciliaire est distincte de l’Église catholique parce qu’elle n’en possède pas les notes et qu’elle enseigne des erreurs.
Relevons bien le (faux) raisonnement de Mgr Fellay :
Majeure : La Rome actuelle est dans l’erreur ;
Mineure : Or il y a toujours eu et il y aura toujours des erreurs dans l’Église ;
Conclusion : donc la Rome actuelle est l’Église (et il faut donc lui obéir).
Et maintenant la version catholique de ce raisonnement :
Majeure : L’Église n’a jamais et ne pourra jamais enseigner l’erreur en matière de foi et de mœurs ;
Mineure : Or la Rome actuelle enseigne des erreurs en matière de foi et de mœurs ;
Conclusion : Donc la Rome actuelle n’est pas l’Église catholique.
Comment reconnaître une fausse « Église » ?
Le catéchisme du Concile de Trente distingue très clairement la véritable Église des fausses :
– « L’Église […] seule possède le culte du Sacrifice légitime et le salutaire usage des Sacrements […] par lesquels Dieu nous communique sa sainteté ». […] « Et comme elle est la seule qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la foi et dans la règle des mœurs. »
– « Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d’Églises sont sous la conduite de l’esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale ».
De quel côté se trouve donc « l’église » Conciliaire ?
– A-t-elle conservé le culte du sacrifice légitime, ou a-t-elle inventé une « nouvelle messe » ?
– A-t-elle conservé le salutaire usage des sacrements, ou les a-t-elle tous réformés ?
– Est-elle infaillible dans la foi, ou enseigne-t-elle que l’on peut se sauver sans confesser Notre-Seigneur Jésus-Christ et sans observer ses commandements ?
– Est-elle infaillible dans la règle des mœurs ou permet-elle des pratiques contre nature ?
– Sa doctrine est-elle celle qui a été transmise par les apôtres ou en a-t-elle inventé une nouvelle ?
Pour cela, faisons un bref rappel des principales innovations de l’ « église » Conciliaire :
– nouvelle « messe » conçue avec des protestants ;
– nouveaux rituels pour tous les sacrements (« tous douteux » selon Mgr Lefebvre) ;
– inversion des fins du mariage ;
– suppression des exorcismes du baptême ;
– transgression du commandement divin de la sanctification du dimanche en instituant des « messes » dominicales anticipées au samedi ;
– distribution de la communion à des hérétiques, schismatiques et pécheurs publics ;
– retournement des autels face au peuple ;
– suppression de la langue liturgique, le latin, qui manifestait l’unité de l’Église ;
– suppression des marques du respect dû au Saint-Sacrement comme les génuflexions ;
– suppression des messes privées et généralisation des concélébrations ;
– traduction hérétique du Notre Père prétendant que Dieu nous soumet aux tentations ;
– bouleversement du calendrier des fêtes des saints ;
– suppression de fêtes importantes comme celles du Précieux-Sang, de la Purification de Notre-Dame, ou comme celles de saint Pie X, saint Georges ou sainte Philomène ;
– report de la fête du Christ-Roi à la fin du cycle liturgique, le réduisant à un règne seulement spirituel mais plus temporel ;
– disparition des statues des sanctuaires ;
– remplacement dans le Credo du terme consubstantiel par de même nature ;
– suppression des Quatre temps et des dévotions mensuelles comme les mois du Sacré-Cœur, du Précieux-Sang, des âmes du Purgatoire, etc.
– introduction des « mystères lumineux » dans le Rosaire, détruisant ainsi tout son équilibre symbolique ;
– intervention des laïcs en tant que tels dans la liturgie ;
– suppression de la forme de la croix et utilisation de la symbolique maçonnique dans la construction des nouvelles églises (cathédrale d’Évry, San Giovanni Rotondo…) ;
– Institution d’un nouveau Droit canon pour tenir compte de toutes les nouveautés apparues au Concile et ultérieurement ;
– Remise en cause de l’existence des limbes par Benoît XVI ;
– Remise en cause de la nécessité de confesser Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme pour se sauver, en prétendant que les juifs peuvent se sauver par leur religion ;
etc…[2]
Alors cette « église » Conciliaire est-elle la véritable Église catholique, ou une usurpatrice ?
Or le savant théologien Mgr Fellay a l’esprit tellement obscurci, qu’il n’est même plus capable de recevoir les vérités du simple catéchisme, et veut ainsi nous faire appliquer à cette fausse « Église » la soumission et l’obéissance dues à la seule Église catholique !
D’où il ressort que :
Pour obéir à l’Église catholique, il faut désobéir à Mgr Fellay !
Épilogue :
Depuis cette prise de position de Mgr Fellay, deux écoles se côtoient dorénavant dans la « Tradition » :
– La première, comme nous venons de le voir, prétend qu’ « il y a toujours eu des erreurs dans l’Église », le terme « dans l’Église » devant être compris comme « à la tête de l’Église » ;
– La seconde prétend que l’ « Église » est dans l’erreur depuis Vatican II (seulement !).
Cette dernière est-elle plus conforme à la doctrine catholique ?
Jean-Christian Bernard
21 juin 2012
[1] À l’aurore de son Pontificat, Jean XXIII comme tous les Papes qui l’ont précédé, a prêté, selon la rituelle exigence, le serment suivant : « Je promets de ne rien diminuer ni changer de ce qui m’a été transmis par mes vénérables prédécesseurs. Comme leur fidèle disciple et successeur, je m’engage à n’admettre aucune nouveauté, mais, au contraire, à vénérer avec ferveur et à conserver de toutes mes forces le dépôt qui m’a été confié. En conséquence, qu’il s’agisse de nous ou d’un autre, nous soumettons au plus sévère anathème quiconque aurait la présomption d’introduire une nouveauté quelconque qui serait opposée à cette tradition évangélique ou à l’intégrité de la Foi et de la Religion Catholique. »
[2] On trouvera une liste plus exhaustive de ces changements intervenus depuis le concile sur le site des Amis du Christ Roi de France : « Ils ont tout détruit » ( http://www.a-c-r-f.com/principal.html ).
Mgr Fellay rentre de Rome en « loques »
Fellay rentre de Rome en loques !
Le tour imprévu des événements a surpris jusqu’aux « vaticanistes »
(par les Pères de TRADITIO)
Selon des sources européennes, Bernie Fellay est rentré en loques de sa rencontre du 13 juin 2012 avec la Commission Ecclesia Dei du néo-Vatican. Avant cette rencontre, tout semblait indiquer que Benoît Ratzinger approuverait le ralliement de Fellay, mais la chose ne s’est pas produite. Au lieu de cela, d’autres « codicilles » ont été gribouillés sur le « préambule doctrinal » moderniste et, d’une manière surprenante, renvoyés avec Fellay à Menzingen parmi « un dossier complexe, plus lourd que ce à quoi l’on s’attendait ». Le tour imprévu pris par les événements a surpris jusqu’au « vaticanistes » qui, loin d’être impartiaux, avaient poussé au ralliement jusqu’alors.
De plus, il semble que le rejet du « Plan Hindenburg ((Le 28 août 1916, le maréchal Hindenburg est nommé à la tête de l’armée allemande. Il lance le 31 août un plan de production, le plan Hindenburg. Le 5 septembre, au Kaiseraal de Berlin, le général Wild annonce le départ du plan Hindenburg devant 39 des plus gros industriels allemands. Il s’agit de doubler les productions de guerre. Il faut pour cela concentrer tous les moyens de production au service de la défense nationale. Ce plan est inspiré et dirigé par le colonel Max Bauer. Le plan Hindenburg fixe des objectifs à atteindre. Il ne se préoccupe pas des questions financières, ni des capacités de production de l’Allemagne. Le plan Hindenburg n’accorde par exemple aucune attention au chemin de fer.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Allemagne, plus la guerre durait, et plus l’inflation s’accentuait. Et après trois ans de guerre les Allemands — comme toujours systématiques — élaborèrent un vaste plan. Ils le dénommèrent Plan Hindenburg ; tout ce que l’on considérait comme bon en Allemagne à l’époque était ainsi baptisé.)) » de Fellay par les trois autres évêques de la néo-FSSPX, ainsi que la dénonciation de ce projet par une vingtaine de prêtres de la néo-Fraternité qui ne mâchent pas leurs mots – au point même d’avoir mis leur tête sur le billot en s’exprimant publiquement –, et par un nombre croissant de laïcs et contributeurs de la néo-Fraternité, ont été autant de coups portés à Fellay, tout comme les « fuites vaticanes » l’ont été pour Ratzinger. Désormais, il apparaît aux yeux de chacun que Fellay et Ratzinger sont tous deux des « denrées avariées ».
Comme Fellay n’a pas encore pu mener à bien sa mission de ralliement, il va devoir faire face au Chapitre extraordinaire qu’il a lui-même convoqué et qui se tiendra du 7 au 14 juillet prochains, dates auxquelles il espérait que le ralliement serait déjà un fait accompli. Or, il lui faudra alors faire face à la foule patibulaire de sa douzaine de supérieurs de district, dont plusieurs se sont exprimés contre lui et son « plan Hindenburg » pour la néo-FSSPX. Il devra essuyer leur colère et étaler sur la table les détails qu’il a tenus secrets jusqu’à présent.
Bien que ce Chapitre extraordinaire n’ait peut-être pas à son ordre du jour le projet de virer Fellay comme Supérieur général de la néo-Fraternité, quand il y a une volonté, il y a un chemin. L’intéressé pourrait être contraint à démissionner, à moins qu’on ne lui rogne sérieusement les ailes. Ainsi que Jules César et d’autres dictateurs l’ont appris dans le passé, peu importe ce que dit la loi quand vos ennemis en ont assez de votre tyrannie !
Étant donné les nouvelles concernant la santé physique et mentale déclinante de Benoît Ratziner, étant donné aussi la poigne de fer avec laquelle le nouveau Secrétaire d’État Tarcision Bertone a pris en mains l’église Conciliaire, peut-être assisterons-nous à la mort d’un pape conciliaire avant le ralliement de la néo-FSSPX. [Certaines informations formant la base de ce commentaire ont été empruntées au journal Le Figaro.]
Traduction CatholicaPedia.net
http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120621
* * *
L’accord avec les lefebvristes se heurte à des difficultés
Par Jean-Marie Guénois | Mis à jour | publié
Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, va consulter son chapitre général en juillet avant de répondre au Pape.
Entre Rome et Écône, les choses se précisent mais se compliquent à la fois. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, est rentré jeudi à Menzingen (Suisse), son siège administratif, avec un dossier romain plus lourd que prévu. D’où, première information : la signature d’un accord avec le Saint-Siège n’est pas pour demain. Au sens propre comme au sens figuré. Il est désormais certain que Mgr Fellay ne pourra donner réponse à ces dernières propositions romaines avant la fin du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie-X qui se tiendra, en Suisse, du 7 au 14 juillet.
Contrairement à certaines rumeurs, cette réunion ne verra pas la remise en cause de Mgr Fellay à la fonction de supérieur : il est à mi-parcours d’un mandat de douze ans. Mais des décisions capitales seront bien prises : négocier encore ? Suspendre ? Rompre ? Ou donner suite à cette main tendue de Benoît XVI qui souhaite voir les disciples de Mgr Marcel Lefebvre réintégrer l’Église catholique ? En attendant, vu de Rome, la balle est dans le camp des lefebvristes. Et ils sont partagés sur le sujet.
La décision est donc très difficile à prendre. Ces dix derniers mois d’allers et retours entre Rome et Écône l’ont démontré. Ce qui bloque, c’est toujours la question du concile Vatican II. Cause de rupture à l’époque, ce concile demeure source de fortes divergences. Elles sont connues : les lefebvristes récusent notamment l’abandon de la messe en latin selon l’ancien rite (pourtant rétablie en 2007 sous le mode « extraordinaire » par Benoît XVI), mais aussi l’ouverture de l’Église catholique au monde et le dialogue interreligieux.
L’inconnue, en revanche – clé de cette négociation -, est la marge de liberté de critique accordée dans ce cas par Rome aux lefebvristes à propos du concile Vatican II. Un texte, « préambule doctrinal », toujours tenu secret, avait été remis à Mgr Fellay, le 14 septembre dernier. Il précisait les limites de cette dissension. Autrement dit : comment il est possible d’être catholique en communion avec Rome et… en large désaccord avec ce concile.
Question de doctrine
C’est la dernière version de ce document-cadre, revu, corrigé, amendé, repris tout au long de cet hiver – et encore samedi dernier lors d’une réunion de finalisation où siégeait Benoît XVI – qui a été remis, mercredi soir, à Mgr Fellay, à Rome, lors d’une longue rencontre de plus de deux heures, où il a été une nouvelle fois question de doctrine.
C’est donc bien sur cet ultime texte que tout repose. Et non sur la proposition faite à la Fraternité, confirmée hier par le Vatican, d’une prélature personnelle ((Ndlr du CatholicaPedia : Et ce serait une « claque supplémentaire » pour la FSSPX et Mgr Fellay, : Les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par Montini-Paul VI… à l’occasion du Conciliabule Vatican II.)) (statut canonique similaire à celui de l’Opus Dei) qui donnerait une large autonomie aux lefebvristes.
En attendant, le communiqué publié jeudi par le Vatican espère que ce « moment supplémentaire de réflexion » permettra à Mgr Fellay de donner une réponse dans un « délai raisonnable ». Et garantit que Rome « souhaite » toujours que la Fraternité Saint-Pie-X parvienne « à la pleine communion » avec le « Siège apostolique ».