Archive for décembre, 2015
Te Deum d’action de grâce de fin d’année 2015
Je vous offre Ô mon Dieu, par le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie,
toutes mes joies…
toutes mes peines…
toutes mes difficultés de cette année…
Pour votre plus grande gloire,
en union avec celle de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Te Deum d’action de grâce
de fin d’année 2015
Le Te Deum en chant grégorien par la Schola Bellarmina
Pax vobis !
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Mgr WILLIAMSON…un nouveau Coluche mitré !!!
WILLY…un nouveau
Coluche mitré !!!
ou quand Mgr Williamson réjouit notre fin d’année par son humour sans pareil !
Notre Willy (inter)national est décidément un grand comique, doublé d’un grand illusionniste !!!
Comme nos évêques “tradis” ne savent plus quoi inventer pour justifier la duplicité de leur pensée (« l’homme double » généré par la secte marrane qui éclipse la Sainte Église) voilà notre Willy en quête d’explication à vertu adultérine !!! On aura donc presque tout vu, lu et entendu au sein de cette “tradition” schismatique, hérétique et blasphématoire…
Il faut reconnaître à Monseigneur, outre un certain sens de l’ironie anglo-saxonne, une dose bien ajustée de culot épiscopal pour répandre dans le landernau tradi ce genre de suggestion calamiteuse. Et tout cela parce qu’en aucun cas tout ce beau monde tradi ne peut en démordre : « par Toutatis, le « Pape » est vraiment « Pape » même s’il nous fait des bâtards dans le dos !!!! » (rires obligatoires)
Et tous ces beaux messieurs, pontifes en tête, ne craignent rien moins que — non ! pas le ridicule ! — réduire leur tradition à moins que rien en lui enlevant sa raison d’être première : convertir les marranes d’en face et retrouver leurs positions, places et prébendes légitimes au sein d’une Église enfin expurgée de ses éléments bâtardisés !!! On hésite entre le fou-rire et la consternation !
Nous revoilà donc dans le fameux et célèbre « Un pape pour deux églises » mais cette fois à la mode Willy’song pour notre plus grande détente dans ce moment festif de fin d’année !
J’en viens presque à penser que si Willy n’existait pas (s’il était toujours évêque-godillot au sein de la F$$PX, par exemple) il faudrait l’inventer ! Ils ont donc bien fait de l’expulser car par son humour atypique, Mgr W. ne rentrait plus tout à fait dans le cadre fraternellement correct d’une approche sérieuse et pragmatique du ralliement à « Rome » !!!… Et puis, sans lui, on s’ennuierait un peu !
Je prie donc à l’avance mes lecteurs aux tripes fragiles de bien vouloir me pardonner cette séquence quelque peu hilarante en ce dernier dimanche de l’an de grâce 2015. Ils n’ont qu’à considérer leurs soubresauts abdominaux comme une pénitence nécessaire et qu’ils offriront au Seigneur afin qu’Il pardonne à Willy une imagination trop fertile et un abus de l’humour épiscopal…
Mais repenchons-nous, avec prudence, sur les vaticinations de notre cher comique mitré.
Willy commence par nous dire que les comparaisons (les siennes en l’occurrence !) ne prouvent rien mais peuvent jeter beaucoup de lumière !!! Au-delà du style littéraire dont on admirera l’ambiguïté ciselée, notre « Ordinaire extraordinaire » commence très fort en nous suggérant que ses explications comparatives sont nulles mais que nous risquons d’être éblouis par la profonde lumière qu’elles produisent. Nous, on se demandera bien sûr qu’elle est la nature véritable de cette fameuse lumière. Je pressens que certains de nos lecteurs y ont déjà répondu !!!… les coquins…
Que deviendrait Willy sans ses néophytes ? car dans un bel élan d’humilité sacerdotale il nous avoue que l’idée première ne lui revient pas ! Il s’attribue néanmoins le génie de la reprise, de la mise en forme et des implications générées par cette mirifique idée…
On a presque ici, mutatis mutandis, une “histoire d’un mec”, pape de son état, telle qu’aurait pu nous la conter un Coluche (Colucci) du temps de sa splendeur. Vous remarquerez, qu’avec tous ces artistes (le Clown Blanc, Coluche, Willy l’Espiègle) on ne sort guère du monde très fermé du Cirque !!! Ils ont tous en commun une sorte d’atavisme pour la rigolade et les idées saugrenues et particulièrement tordues !
C’est donc l’histoire d’un mec (« pape » de quelque chose…) qui s’est marié avec son épouse (encore heureux par les temps qui courent du mariage gay !!!) et a fait (paraît-il….) des Zenfants légitimes. Et comme ce bougre de « pape » est un sacré farceur et coureur de jupons, voilà-t-il pas qu’il se met en tête (et pas seulement !) d’engrosser une grognasse (la secte marrane) qui lui a fait de l’œil au détour de sa promenade vaticanesque. Et, comme dit Willy, cette « comparaison bien fructueuse » a donné ce qu’elle devait donner : des p’tits bâtards, fruits de la liaison adultérine de notre dit « pape » !!!… Ce misérable pontife, incapable de réfréner sa libido (moderniste) se retrouve donc à la tête de deux familles : la légitime avec des Zenfants bien cathos (?) et la bâtarde avec des enfants illégitimes, ses petits chouchous en réalité : ce qui est le fruit du péché est bien plus excitant que ce qui est produit par une norme hypocrite que presque plus personne ne respecte…non ? Ainsi notre “papounet” va régner sur deux familles distinctes et qui pourtant proviennent d’un seul géniteur ! Ah ! que c’est beau l’amour ! On se demande d’ailleurs, au rythme où vont les mœurs pontificales, si l’on ne va pas tomber carrément dans un avenir proche dans le mariage mixte, le métissage effréné ou pire encore la polygamie la plus légaliste, vu les rapprochements amoureux de notre Clown Blanc avec ses amis musulmans… À quand un « pape » pour plusieurs « églises » ??? Bon ! Pour le moment il n’y en a que deux…enfin ça ce sont les lapins-crétins…euh….je veux dire les tradis…qui le croient fermement… Comme quoi la période de Noël est propice aux contes de fées…
Mais suivez bien : Willy croit encore aux contes pour enfants ! la preuve c’est qu’il croit que, soudain conscient des devoirs de sa paternité, “papounet” va revenir au sein de sa vraie famille afin d’exercer son autorité sur ses enfants légitimes ! Ouf ! il était temps n’est-ce pas !!! ça fait près d’un demi-siècle que ses « enfants » refusent de lui obéir !!!!! On se demande d’ailleurs bien pourquoi puisqu’il n’y a aucun doute d’après Willy sur la reconnaissance de sa paternité.
Oui, mais voilà… Papy pape préfère ses enfants illégitimes…c’est comme ça…la transgression ça attire et ça subjugue…même et surtout les « papes adultérins » ! Ce pauvre père est donc déchiré : d’un côté il veut récupérer ses enfants légitimes qui fondent en quelque sorte sa raison d’être et d’un autre côté il ne veut pas déshériter ses enfants adultérins car il a noué avec eux des relations privilégiées d’autant que ces dits enfants ont moins de mal à l’accepter comme « père » car ils sentent bien que ce père les aime d’un amour très spécial et est plus proche d’eux de cœur à cause de l’amour qu’il porte à leur mère et qu’il préfère – et de loin – à son épouse légitime… Ah ! les hommes ! C’est comme ça ! Ils ont le diable au corps et ne veulent pas changer !!!!
Ya quand même un gros problème : c’est que les Zenfants légitimes se mettent à fréquenter et apprécier leurs « frères et sœurs » fruits de la liaison adultérine de leur père… Willy nous dit qu’alors ils n’en sortiront pas indemnes…et pour cause !!! Quand on a le même père, le cœur finit toujours par parler et les sentiments de vaincre tous les préjugés et préventions sociales et mondaines. Que voulez-vous, les enfants ont tous besoin d’un père (et d’une mère aussi !) et quand celui-ci se prostitue (Willy dixit) , il y a malaise de part et d’autre des deux « familles »…
On peut bien sûr s’interroger sur ce que recouvre la « véritable autorité » de ce père sur ses « vrais » enfants… Ne serait-elle pas un peu légaliste ? Les enfants adultérins eux ne se posent pas cette question, ils aiment leur père parce que c’est leur père même s’ils ne portent pas le même nom !!! La bonne-femme engrossée d’ailleurs n’en demande pas plus : elle sait qu’elle ne sera jamais acceptée par l’épouse légitime !!!… Elle fera donc tout son possible afin que le père de ses enfants ne revienne jamais dans le giron de sa femme légitime…
Il est heureux que Willy, qui nous aura bien fait rigoler, nous dise qu’en fin de compte cette comparaison est boiteuse puisqu’il y a loin d’une vraie famille à une famille « théorique » (Willy dixit!) comme le sont ces deux « églises », la Catholique et la … »néo-moderniste »…comme ils disent… On se demande en passant ce que je viens faire le préfixe « néo« là dedans……mais bof ! On est là pour rire et non pour ergoter !!! Merci WILLY !!!!!!!!!!!!
Tu as bien parlé, évêque : « Confusion quasi-inextricable en pratique ». Quelle clairvoyance !!!! Super ! on garde notre « équilibre » !!!…
Bonne et sainte fin d’année chers amis lecteurs !
Pierre Legrand
Mons. Andrés Morello : In Memoriam S. Excia. Robert Fidelis McKenna O.P.
Monseñor Andrés Morello nous adresse, pour publication, les deux Lettres suivantes :
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
Son Excellence Monseigneur Robert Fidelis McKenna
8 juillet 1927 – 16 décembre 2015
In Memoriam
Le seize de ce mois, peu de temps avant la nuit la plus paisible et la plus sacrée de l’histoire, Son Excellence Monseigneur F. McKenna a rendu son âme à Dieu, Seigneur et Juge de chaque homme. Tout ce qui est passager et accidentel, tout les aléas pouvant surgir dans la vie de quelqu’un, tout ce qui est arrivé de grave à la Sainte Église au cours des dernières décennies, tout cela s’est effacé devant l’accès de son âme à l’éternité.
Tout homme – sauf ceux qui furent si intimement proches du Sauveur durant Sa vie mortelle – est redevable à Dieu. Le jugement d’une vie entière et, par-dessus tout, la détermination d’un destin éternel sont des choses qui appartiennent exclusivement à Dieu, mais ceux d’entre nous ayant connu les êtres qui ne sont plus ici-bas et sur lesquels s’est refermé le rideau de l’éternité peuvent du moins porter témoignage, afin que le souvenir des disparus resplendisse dans notre mémoire.
Mgr McKenna fut un prêtre, un évêque, un religieux. Ceux qui ont bénéficié de son sacerdoce savent combien il a œuvré pour soutenir les âmes chrétiennes confiées à ses soins, de même que tous ceux qui recouraient à ses services de près ou de loin. Il fut aussi un évêque qui, pour répondre aux besoins des temps que nous vivons, s’attachait à conserver la Foi intacte face au modernisme, à multiplier les prêtres et à préserver l’épiscopat catholique, contribuant ainsi avec succès à la pérennité de l’Église. Il fut enfin un religieux, et tous ceux d’entre nous qui l’ont connu peuvent témoigner qu’il l’était dans toute sa conduite comme dans sa manière de penser et de travailler. Tant son sacerdoce que son épiscopat furent marqués par son état de religieux, grâce auquel jamais il ne cherchait à se mettre en valeur ou à jouer un rôle de premier plan, se bornant à accomplir ses devoirs au service de la Vérité. Mgr McKenna a œuvré à la préservation du trésor de la vie religieuse avec ses sœurs, en aidant d’autres religieux, en soutenant – aussi longtemps que ses forces le lui permirent – les Dominicains de Lawrence (Massachusets) et en promettant d’aider au maintien de notre famille religieuse, avec tous les autres membres de l’Alliance des Évêques Catholiques (composée des évêques McKenna, Oravec, Vida Elmer, Hesson et Martinez), ce qui témoignait d’une volonté dont nous lui serons toujours reconnaissants.
La vie d’un homme de bien laisse derrière elle des leçons qui restent porteuses d’enseignements alors même que l’intéressé ne nous console plus de sa présence.
Devant son exemple, faisons le bien. Enseignons la bonne doctrine et faisons de notre vie quotidienne le meilleur de nos arguments.
Prions avec confiance pour que l’âme de Mgr McKenna soit dès maintenant et à jamais intimement proche de Dieu. Puisse Notre Seigneur bénir cette âme et toutes les nôtres.
Saint Noël !
Patagonie, 19 décembre 2015
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
À tous les membres de la Compagnie,
à nos fidèles et amis |
21 décembre 2015 Saint Thomas, Apôtre |
Dieu vous bénisse,
Par la grâce de Dieu, nous voici déjà aux portes de Noël, tout près des jours sacrés au cours desquels le Sauveur de l’humanité S’est rapproché de nous.
Ce Noël-ci arrive au milieu d’un monde qui devient chaque jour plus confus, plus violent et plus impitoyable. Ce monde dans lequel un jeu d’intérêts et d’ambitions personnels — dont nous avons une certaine notion, mais qu’il nous est difficile de discerner dans son ensemble — amène beaucoup de gens à parler de paix sans jamais s’efforcer vraiment de travailler à l’instaurer.
La complète inversion des valeurs — tant celles du christianisme que celles du simple bon sens — ne fait qu’ajouter à la violence ambiante. En acceptant des choses qui vont à l’encontre de leur identité, de leur nature et de leur inclination logique, les hommes suivent des voies qui les conduisent automatiquement à l’immodestie et à l’indécence, à la débauche et à l’abjection, comme à la perte de toute sérénité, de toute quiétude, des facultés de sain raisonnement et du respect mutuel.
Dans les relations sociales, on ne voit que confusion et égoïsme, et dans les relations internationales ne règne que l’ambition.
Au lieu d’être le dictateur des normes, le phare servant à écarter les âmes des écueils, l’exemple de la conduite à tenir, l’église officielle s’est ouverte à tous les normes du monde, et en acceptant ces dernières, de même que la manière de parler du monde, elle a perdu la paix, donc aussi l’ordre et la capacité de pacifier comme de mettre de l’ordre.
Parmi toute cette confusion dans les idées, les expressions et la conduite, parmi les non-croyants et même les croyants, la règle suprême est toujours l’Évangile, car c’est lui qui recèle ce qu’il nous faut croire et enseigner, de même que la manière dont nous devons vivre. Tout ce qui nous détourne ou nous sépare de cette règle doctrinale et morale n’est ni chrétien, ni catholique. Il s’agit non seulement d’enseigner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné, mais de le faire fidèlement et avec l’intention et la manière de Jésus-Christ. Son intention était d’honorer Son Père et de sauver les âmes ; Sa manière était évangélique et vertueuse comme celle de nul autre, ce qui Lui permettait de dire : « Apprenez de moi » (saint Matthieu, 11 : 29).
Apprenons la leçon que Notre Seigneur nous a donnée, et comme Lui, traversons cette vie en faisant le bien. (cf. saint Marc, 7 : 27).
Dieu vous bénisse et vous permette de passer un Saint Noël.
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
La F$$PX publie une énième Réfutation du sédévacantisme
La F$$PX est en voie (accélérée) de ralliement… outre les rumeurs circulant sur l’Internet, les derniers évènements, comme : la publication du factum du R.P. Pierre-Marie des BonsHommes d’Avrillé, alias “Dominicus” que nous vous avons présenté le 22 décembre, et la publication (retardée !) d’une énième Réfutation du sédévacantisme par la F$$PX — préfacée par son Excellence Bernie Fellay le destructeur, comme pour apporter les gages nécessaires — que nous vous présentons aujourd’hui… viennent conforter que “Tout se passe selon le Plan…” et que (comme nous vous le signalions le 18 novembre) † Bernie Fellay envisage actuellement la signature finale suite à la proposition d’accord que Rome a envoyé à Menzingen récemment !
Il est minuit moins le quart Mgr Fellay…
Cave Ne Cadas
Comment des aveugles essayent d’y voir clair
(suite)
Tandis que les néo-tradis John Salza et Robert Siscoe se débattaient avec le « processus d’édition » de leur nouvel ouvrage contre le sédévacantisme, dont la publication (prévue mi-décembre) se heurtait à des « retards imprévus » [qu’ils attribuent au Diable !], nous vous présentons ci-dessous les divers arguments qu’ils présentent dans leur livre de 700 pages.
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Bien sûr que leurs arguments sont archi-connu et qu’ils ressassent toujours les mêmes balivernes… Nous reportons nos lecteurs à l’étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).
Cette étude parue sur le site Novus Ordo Watch avec pour auteur Gregorius a été traduite en français par notre traducteur professionnel et publiée sur notre site CatholicaPedia.net.
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Tout d’abord, voici la présentation qu’ils en font sur leur site de promotion et de vente :
Vrai ou Faux Pape ?
Réfutation du sédévacantisme
et d’autres erreurs modernes
par John Salza et Robert Siscoe
Avant-propos de Son Excellence Bernard Fellay
qui écrit :
« Une réfutation complète et définitive, fermement enraciné dans l’ecclésiologie, depuis longtemps nécessaire.
Nous prions donc que Vrai ou faux pape ? trouve sa place chez de nombreux catholiques de bonne volonté.
Le livre de Messieurs Salza et Siscoe va sûrement fournir beaucoup de précision au lecteur. »
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Ndlr du CatholicaPedia : Nous relevons en premier lieu, l’énormité suivante de la part des présentateurs, parlant des auteurs de l’ouvrage en question :
« Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. »
En somme, la clique de Mgr Fellay semble trouver normal que les auteurs de cette « réfutation exhaustive » du sédévacantisme cherchent à dédouaner Bergoglio de deux manières graduées : d’abord en laissant entendre que le « Pape François » commet peut-être des erreurs moindres que l’hérésie, ensuite que même si – contrairement à ce qu’il vient de suggérer – Bergoglio se rend coupable d’hérésie, cela ne le coupe pas forcément de l’Église. Eh bien, merci, Monseigneur, nous voilà pleinement rassurés, et surtout, confiants dans le sérieux de ces deux « réfutateurs » !
Comment des hommes normalement intelligents peuvent-ils se laisser aller à un tel salmigondis apologétique ?…
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« True or False Pope ? » (vrai ou faux Pape ?) est la réfutation du sédévacantisme la plus documentée, détaillée et systématique qui soit. Dans cet ouvrage de sept cents pages, John Salza et Robert Siscoe présentent des déclarations émanant de Papes, de conciles œcuméniques et de Docteurs de l’Église que vous ne trouverez jamais sur un site sédévacantiste. Au moyen de citations directes des principaux apologistes actuels du sédévacantisme, Salza et Siscoe révèlent comment les tenants de cette théorie ont déformé les enseignements de leurs Papes et théologiens favoris, en particulier saint Robert Bellarmin, et aussi comment ils vont jusqu’à se contredire entre eux. L’ouvrage révèle également les nombreuses tactiques calamiteuses auxquelles recourent les sédévacantistes afin de « prouver » la justesse de leurs vues, c’est-à-dire de défendre l’indéfendable.
Les auteurs commencent par démontrer que le sédévacantisme aboutit logiquement à une négation hérétique des attributs (visibilité, indéfectibilité et infaillibilité) de l’Église, ainsi que des marques de cette dernière, notamment l’apostolicité. Après avoir évoqué les liens qui unissent l’homme à la véritable Église, ils exposent la distinction entre l’hérésie et les erreurs moindres, et ils expliquent que le péché d’hérésie ne suffit pas à couper quelqu’un de l’Église. Ils analysent ensuite d’une manière très détaillée ce que fait l’Église dans l’éventualité d’un Pape hérétique, en se fondant sur les enseignements de tous les théologiens classiques ayant traité de la question. Puis, après une explication très importante de la portée de l’infaillibilité (papale, conciliaire, disciplinaire, nouvelle Messe, canonisations), ils réfutent les arguments des sédévacantistes contre les nouveaux rites de consécration épiscopale et d’ordination des prêtres. Enfin, ils concluent en affirmant la position des Catholiques traditionnels, qui consiste à reconnaître tout en résistant, et ils exposent par le menu les fruits amers du sédévacantisme.
Cet ouvrage pionnier démontre que la thèse sédévacantiste constitue une réaction excessive à la crise dans l’Église, qui s’apparente à la « religion réflexive » du protestantisme. Cela explique pourquoi les sédévacantistes sont divisés en nombreuses factions et sectes opposées les unes aux autres et se condamnant mutuellement, certaines d’entre elles ayant même élu leurs propres « Papes ». Le livre souligne aussi que l’Église subit actuellement une Passion mystique analogue à celle de Notre Seigneur Jésus-Christ. Comme ceux qui avaient perdu leur foi dans le Christ pendant la Passion, les sédévacantistes ont perdu leur foi en l’Église, Son Corps Mystique. Et ce faisant, ils ont pris rang parmi les plus grands persécuteurs de l’Église. Quelle que soit la perspective qu’on adopte sur la crise de l’Église, quiconque lira ce livre en conclura avec la plus grande certitude que loin de constituer une solution à cette crise, le sédévacantisme — l’une des grandes erreurs modernes de notre temps — ne saurait être adopté ou défendu de bonne foi par aucun Catholique véritable.
Rappels :
- Promotion de « True or False Pope ? » par The Remnant
- Interview de Salza et Siscoe par CFN au sujet de leur livre (lien en anglais)
- « Sedevacantism, Fatima & Masonry » (John Salza), TCK Radio ; (lien vidéo en anglais)
Source : http://www.trueorfalsepope.com/
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Ndlr du CatholicaPedia : Nous avons coloré volontairement les majuscules blasphématoires que les auteurs ont utilisé dans leur langage néo-conciliaire-traditionnel…
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
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* * *
Venite Adoremus !
Jésus demeure ma joie
Jésus demeure ma joie
Jésus demeure ma joie,
la consolation et la sève de mon cœur;
Jésus me préserve de toute souffrance
Il est la force de ma vie,
le plaisir et le soleil de mes yeux,
le trésor et le délice de mon âme.
Voilà pourquoi je ne laisse pas Jésus
hors de mon cœur et de ma vue.
« Jesus bleibet meine Freude »
Johann Sebastian Bach
Jesus bleibet meine Freude,
Meines Herzens Trost und Saft,
Jesus wehret allem Leide,
Er ist meines Lebens Kraft,
Meiner Augen Lust und Sonne,
Meiner Seele Schatz und Wonne;
Darum laß ich Jesum nicht,
Aus dem Herzen und Gesicht.