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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

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Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali

« On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. » (Jérôme Bourbon.)

 

(…) Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjections. (…) ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’Elle (l’Église) désire de plus sacré. (…) — Exorcisme de Léon XIII.

 


 
 

Il est manifeste que non seulement nous vivons et sommes au cœur de la Grande Apostasie, mais qu’en plus les fruits pervers du criminel aveuglement de la tradition dans son immense majorité consistent en ce formidable et cataclysmique déni de l’état dans lequel se trouve l’Épouse du Christ, déni qui appelle les plus grands et les plus effroyables châtiments qui n’épargneront personne pas même le tout petit carré (que je distingue du petit « reste » évoqué dans plusieurs prophéties) de ceux qui y voient clair et résistent – auront résisté – jusqu’au bout.

La cécité spirituelle, l’abrutissement des intelligences touchent tous les domaines, des plus terre à terre jusqu’aux plus sacrés et religieux. Cette décomposition générale du bon sens et du sensus fidei est la marque spécifique de la fin des temps des nations.

Il n’est pas du tout anodin que le mot « transfusion » soit employé par Léon XIII et qu’il s’accompagne des mots très ciblés de mental (qui renvoie à mentalité) et corruption par le cœur (qui renvoie non seulement au péché contre l’Esprit Saint mais aussi au règne infernal du psycho-affectif dominant au détriment de la « veritas est adæquatio intellectus et rei »). Il y a transfusion lorsque le sang d’un organisme est entièrement remplacé par celui d’un autre. Comme il s’agit ici dune transfusion au sens figuré ou plus exactement spirituel, il convient d’abord de changer de fond en comble les mentalités afin que l’organisme ne donne pas lieu à des phénomènes de rejet et que cette transfusion soit durable et définitive. Ne vous y trompez pas ! Ces opérations magiques et initiatiques commencent au sein d’une minuscule « élite » et se diffusent tout doucement ensuite au sein des peuples en suivant tout le parcours hiérarchique nécessaire à une si longue et sérieuse opération. Le rôle plus spécifique des loges consistera à adapter et peaufiner les ordres, consignes et slogans à l’usage du vulgaire en tenant compte non seulement des circonstances mais aussi de l’avancée des progrès dans la lente alchimie du Grand Œuvre pour changer les mentalités.

Pour avancer le travail dans la bonne direction (car il n’y a jamais de recul véritables, mais des reculades mineures et calculées), l’esprit maçonnique doit auparavant utiliser tous les leviers possibles qui vont rendre possible la « corruption par le cœur ». Ces leviers, au sein de notre société moderne apostate, sont innombrables : médias, politiques, faits divers, mode, musique, art, mœurs « libérées », éducation, traditions locales, nostalgie sociétale, etc… Tous ont en commun le fait qu’ils majorent et/ou exploitent systématiquement tout ce qu’il y a dans l’être humain d’irrationnel, d’affectif et de psychologique (d’où la multiplication des fameuses « cellules psychologiques »).

Et les traditionalistes, dans leur ensemble, n’échappent pas à cette « règle ». Je dirai même, qu’en raison de leur légitime « nostalgie » et défense d’un certain passé, ils sont bien plus encore exposés au « travail psycho-affectif » que d’autres couches de la population. C’est ainsi que le piège de l’aveuglement s’est refermé sur eux ! Le déni est un enfermement psychologique particulièrement sournois, car quasiment indétectable par ceux qui en souffrent et difficilement décelable par des observateurs plus ou moins extérieurs.

C’est donc par la corruption du cœur, celle qui touche et transforme alchimiquement les affects humains, que l’on atteint plus sûrement la sphère intellectuelle. Cette dernière sera attaquée, « transfusée » que dans la mesure où l’on aura préparé le terrain de l’affect. On ne peut changer les mentalités que si ce changement passe d’abord par le cœur ! L’homme, à l’image de Dieu, ne se résume pas à un corps ou à une intelligence. (Ni bête, ni ange !) Ce qui lui permet de correspondre au « divin incarné » c’est précisément le « passionnel » qui l’anime et fait le lien entre son âme et son intelligence et ses fonctions animales et vitales. Ainsi notre corps ne sera le « temple de l’Esprit Saint » que dans la mesure où nos passions – toujours désordonnées à cause du péché originel – seront à l’écoute harmonieuse et du corps et de l’âme (dont l’intelligence n’est qu’un attribut). Le Verbe Incarné nous donne le modèle parfait d’équilibre de ce vers quoi nous devons tendre jusqu’à notre dernier souffle. Lorsque nous sommes en état de grâce nous correspondons, même pour un très court instant, à ce que Dieu attend vraiment de nous. L’équilibre sera bien vite rompu dès que notre affect prend plus (ou moins !) de place qu’il ne doit dans notre vie spirituelle.

La « passion » en état de désordre entraîne toujours une sorte de déni. C’est à partir de ce dernier que l’on peut en déduire qu’il y a rupture d’équilibre soit chez autrui soit dans sa propre vie. Mais pour cela il faut faire une sérieuse introspection, un authentique examen de conscience. L’orgueil (intellectuel) et l’attachement (affectif) à des erreurs connues sont les principaux obstacles à cet examen. Le déclin programmé de la confession a également quasiment supprimé ou dévoyé ce salutaire exercice.

Tout s’enchaîne logiquement et l’on ne pourra corriger ses affects que si l’on se soumet à un examen rigoureux et que si l’on recherche d’abord quelles sont les vérités de foi intangibles que l’Église nous enseigne et nous a toujours enseigné. Pas celles de tel grand théologien, de tel évêque ou de tel « grand » chef de file ! Non ! Uniquement les vérités qui sont sûres à 100 pour cent et qui ont toujours été crues et enseignées partout et toujours dans l’Église.

Alors voyons pourquoi le déni des traditionalistes est un crime et un blasphème et pourquoi de par sa propre nature il requiert les plus grands châtiments. Et pourquoi nos ennemis de toujours s’appuient et se nourrissent de nos défaillances psycho-affectives pour mieux faire changer les mentalités et aboutir en fin de compte à l’ « homme nouveau » de la Kabbale.

Souvenons-nous toujours de l’affinité particulière qu’il y a entre l’affect et l’intellect. Vouloir déconnecter l’un de l’autre est une erreur anthropologique très grave. Erreur que ne font jamais nos ennemis… c’est-à-dire ceux qui veulent effacer toute trace de la civilisation chrétienne non seulement dans les têtes mais surtout dans les mœurs et les mentalités. La Synagogue, experte en psychologie, a compris que la « corde » qui nous relie plus sûrement à l’animal c’est précisément la « mentalité ». Il ne sert donc à rien de vouloir changer intellectuellement un homme si l’on ne transforme pas d’abord de fond en comble sa mentalité et tous les « réflexes » (proches de l’ « instinctif ») mentaux qui l’accompagnent.

Dans son exorcisme Léon XIII nous parle d’un « flot d’abjections ». Qu’est-ce au juste ? Et en quoi consiste-t-il ?

L’abjection c’est tout simplement ce que Dieu déteste le plus dans les fruits de l’abaissement que nous avons-nous-mêmes programmé en acceptant la corruption (et les corrupteurs !) et la transmutation (plus ou moins passive)  de nos mentalités. Les abjections dont parle le Pape sont des fruits que nous ne pouvons éviter car la ruine des intelligences et des mentalités mène de manière irrémédiable et quasiment irréversible à la corruption généralisée et donc à la production de fruits abjects car directement contraires à la Volonté de Dieu. Il est tout naturel que l’homme, à l’image de son créateur, soit en perpétuelle co-création. Lorsqu’il ne crée pas dans l’ordre du bien, il ne peut que s’adonner au mal dans l’ordre du non-être et du chaos.

Ainsi, l’homme, tiré du néant, produira des œuvres abjectes en raison de son affect dévoyé, de ses passions désordonnées et de sa mentalité tarée. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Notre-Seigneur, sous-entendu… rien faire de beau, de bon et de bien qui puisse être agréé par mon Père qui est dans les cieux… L’homme se glorifiera davantage de ses œuvres (mauvaises) qu’elles seront plus ou moins directement contraires à la Volonté de Dieu C’est ainsi ! Depuis la chute, nous sommes des rebelles-nés !

Toute « production » mauvaise, que ce soit dans l’ordre intellectuel ou l’ordre matériel ne mérite dans l’absolu qu’une seule chose : être aussitôt réduite à néant par le Tout-Puissant. L’Ancien Testament nous en montre quelques illustres exemples…

Sous la nouvelle loi, Dieu use la plupart du temps d’une (infinie) patience qui curieusement nous scandalise car nous avons tendance, sans nous en rendre compte, à faire avec Notre Père un coupable anthropomorphisme ! Là encore c’est ainsi ! mais « Qui est comme Dieu ? ».

Le Pape nous parle encore de « mains impies » et de désir sacré en ce qui concerne l’Église.

En effet les désirs les plus ardents, les plus intimes, les plus affectueux de Notre-Seigneur s’expriment non seulement par Sa parole mais aussi par Son Église, ses rites, ses sacrements et ses œuvres. C’est pourquoi l’on ne peut prétendre aimer pleinement N.S.J.C. sans aimer d’un même amour Son Épouse. Les quatre notes étant, a priori, un obstacle à toute dérive psycho-affective de la part des catholiques… Hélas ! Ce n’est plus le cas depuis que Notre Sainte Mère est éclipsée !

ET pourquoi est-elle éclipsée ? parce que des « mains impies » ont osé se porter à l’assaut de son dépôt sacré.

Dans un texte très révélateur, la Synagogue de Satan, nous donne à la fois une leçon de manipulation et prophétise l’abjection à venir (dont nous avons un bel exemple actuellement avec le « mariage » pour tous !)

Dans son blog, Jacques Attali, factotum doctrinaire des cercles mondialistes et judéo-maçonniques, annonce la couleur.

Après décryptage et analyse de texte, on retiendra sept niveaux principaux de la subversion de la pensée.

1/ la manipulation

2/ l’affirmation délictueuse

3/ l’affirmation péremptoire

4/ le glissement syntaxique

5/ le prophétisme menaçant et le cynisme œcuménique

6/ l’historisme païen et révolutionnaire

7/ l’eschatologie démoniaque

Dans ce texte il y a tout ou presque ! Tout ce qui a causé nos maux, tout ce qui nous menace, tout ce qui nous attend ! C’est un programme (presque) complet qui n’attend plus que d’être appliqué à la lettre et finalisé !

En l’état actuel des choses, des événements imminents et de l’état mental et intellectuel de nos contemporains et plus particulièrement des catholiques  traditionalistes, nous osons dire et affirmer, sans trop craindre de nous tromper, que ce plan, ce programme démoniaque ira sans doute jusqu’à sa consommation pour notre plus grand châtiment… et que rien ne pourra l’arrêter ! Pourquoi nous dira-t-on ? Parce qu’un tel programme, n’étant pas d’inspiration uniquement humaine, ne peut être contrecarré que par des moyens surnaturels de grande ampleur. Or ces moyens n’existent plus ! Ils sont neutralisés, de par la volonté de Dieu, à cause de l’éclipse généralisée de l’Église. C’est un châtiment. Et nous n’en mesurons pas encore toutes les implications pratiques et les désordres apocalyptiques qui s’en suivront, car nous vivons au jour le jour et avons perdu de vue le véritable sens de l’histoire et la vision que Dieu a de la marche en avant de l’humanité qu’il a créée par pur amour. L’absence de Dieu et de Sa Providence laisse à notre monde aucune échappatoire si ce n’est dans sa misérable quête en avant des signes  d’une « fin du monde » purement matérielle et si peu spirituelle. Mais revenons au blog de Jacques Attali.

1/ Attali et consorts sont des manipulateurs. Ils nous montrent toute leur perversité en dissimulant leur pensée et en occultant que ce sont eux les premiers qui ont pensé à dévoyer le mot « mariage » pour mieux le désacraliser et le resacraliser ensuite au profit du Très Bas pour lequel ils travaillent manifestement.

Ainsi, feignant de croire et de faire accroire que ce sont les autorités religieuses, et elles seules, qui ont été horrifiées par l’usage de ce mot « mariage », ils dévoilent ainsi à l’initié qui sont les véritables inventeurs de cette dérive sémantique sacrilège.

Leur cynisme n’a d’égal que la perversion de leur cœur. Ils opposent « droits et privilèges » liés à cette union et soi-disant étendus aux « couples » homosexuels (l’emploi du mot « couple » est à lui seul un intrus invisible, sorte de « réplicateur » implacable, introduit par une série de science-fiction américaine) au seul mot de mariage qu’ils distinguent subtilement de l’union devant le maire, car ces gens-là n’ignorent pas que ce mot s’accompagne obligatoirement d’une connotation réellement religieuse, le « mariage civil » n’étant que la première partie et/ou l’expression tronquée d’un usage uniquement religieux dès l’origine.

Dès l’apparition de la volonté gouvernementale de changer la loi, aucune bataille sémantique n’a été menée de front et collectivement par l’opposition (elle-même divisée) si ce n’est que par quelques individualités très isolées.

La victoire était déjà en germe dès le début ! Le mauvais exemple des autres pays ayant déjà accepté cette « révolution sémantique criminelle » empêchait en effet toute velléité d’opposition véritable. Les médias, véritables relais sataniques, ont admirablement joué le jeu, et très subtilement d’ailleurs, jouant de l’ambiguïté et employant tour à tour « mariage pour tous » « mariage gay » ou « union pour tous ! ».

Ne trouvez-vous pas étrange que, finalement, ce soit le mot « mariage » qui se soit imposé presque partout ? Et comme nous dit Attali, s’il donne les mêmes droits et privilèges que le mariage civil hétérosexuel… comment ne pas lui reconnaître ce droit au mot et le qualifier donc au même titre de « Mariage ». ET hop ! le tour est joué ! La manipulation a parfaitement réussie car toutes les conditions étaient requises pour qu’elle réussisse.

2/ Attali et consorts sont des délinquants de la pensée.

Pour eux cette querelle de mots (alors qu’il s’agit en fait d’un véritable crime sémantique aux implications gravissimes !) rend l’histoire ambigüe !! Rien de moins !

Et là nous disent-ils, il y a urgence. Les œuvres de ténèbres doivent toujours de faire dans l’urgence (du moins affirmée « pieusement ») car dans les faits il faut compter non seulement avec les tares nombreuses de l’humain mais aussi avec la Volonté de Dieu qui parfois contrarie tous ces beaux plans… lorsque les sociétés et les âmes cultivent encore quelques mérites…) ; et l’on sait que les initiés lucifériens qui œuvrent dans l’ombre n’ignorent pas qu’il leur faudra du temps… et même parfois beaucoup de temps. L’on m’objectera que tout s’accélère et que Notre-Seigneur a donné un temps compté à Lucifer pour détruire son Église. Certes. Mais encore une fois qui aurait l’audace et de préjuger de la patience, de la miséricorde de Dieu et de faire l’impasse sur les mérites et les souffrances cachées de quelques saints connus de Dieu seul ? Nous ne maîtriserons jamais ces paramètres ! grâce à Dieu !

3/ Attali et consorts affirment péremptoirement que seule la morale est religieuse ! en ajoutant subtilement « pour ceux qui le désirent » ! Ainsi les églises ne doivent plus être maître des mots du droit. Ils rappellent à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ILS ont gagné à la Révolution et que ce sont eux les maîtres qui doivent dicter quelle est la source du droit et qui en doit être le maître. L’allusion à la séparation de l’Église et de l’État – victoire maçonnique et judaïque – est plus que claire même pour ceux qui n’ont pas de culture historique ! On voit mieux ainsi toutes les conséquences… à plus d’un siècle de distance !!!

Enchainement logique : Attali et consorts nous proclament que « le droit est laïc ». Nous le savions déjà mais nous n’en mesurions pas peut-être toutes les terribles conséquences. Nous devons porter notre regard encore plus loin qu’eux, car nous nous avons les paroles de la Vie éternelle. Resterions-nous en retrait de ces enfants de ténèbres ? Honte à nous !

Mais, me direz-vous, quels sont les fruits abjects (Léon XIII) de telles affirmations ? La réponse est sévère : la disparition de toute morale ! La morale, cantonnée à la sphère privée et/ou religieuse est une abomination, toujours condamnée par l’Église. C’est contraire à la nature même de l’homme pécheur que de prétendre lui imposer une morale (chrétienne) de cette manière là !

« Seule la morale est religieuse » nous dit Attali. Prenons garde de prendre toute la mesure de la malice intrinsèque de cette formule ! Apparemment ce bout de phrase affirmative ne nie pas l’existence ou la possibilité d’existence d’une « morale ». Réfléchissons. Si la seule morale est religieuse c’est qu’elle ne peut pas l’être ailleurs ou bien alors qu’elle ne s’appellera plus « morale », ce terme étant réservé à la sphère religieuse. Si donc elle n’a plus d’existence légale dans la sphère sociétale, hormis la sphère religieuse, c’est qu’elle n’existe plus en tant que morale mais en tant que quelque chose d’autre. Il faudra donc lui trouver un nouveau nom.

À moins que… la « morale laïque » devienne la nouvelle norme religieuse puisque, dans les deux cas, seuls ceux QUI LE DÉSIRENT, mettront ces morales en pratique ! En somme c’est la morale à la carte… ou l’absence totale de morale… la seule morale en acte restant celle de la police (peur du gendarme) et de la justice !

Mais Lucifer finit toujours par nous montrer un petit bout de sa queue !

4/ Par un glissement sémantique inouï, Attali et consorts, conçoivent la société laïque comme le rempart contre les « derniers restes » (curieuse expression qui nous en rappelle une autre…) et non plus comme le respect (supposé) de toutes les religions et expressions des morales. Nous voilà prévenus et saurons nous en souvenir !

La « connotation religieuse » des fêtes catholiques est encore tolérée… à condition d’adopter un nom laïque !!! La fureur diabolique de la Synagogue n’a plus de bornes !

Il lui faut éradiquer jusqu’aux noms de fêtes qui pourraient encore rappeler leur lointaine origine religieuse ! Ainsi les « derniers restes » ne gêneront plus personne pour l’érection de la super religion mondialiste de Lucifer !

L’avantage, dans ce torrent de boue infernale, c’est que ces tristes suppôts ne nous cachent plus guère leurs véritables intentions. Ils sentent la victoire finale si proche…

Quant au « choix » que l’on donne au citoyen lambda de choisir ses « fêtes » il sera bien entendu subordonné à ce que toutes les tendances religieuses bénéficient de ce choix, y compris les religions non chrétiennes (ce qui est inouï !) puisque ces initiés nous citent Kippour, Aïd et… l’anniversaire du Dalaï-Lama !!! Syncrétisme démoniaque…et cynisme œcuménique. Nous allons y revenir.

5 et 6/ Attali et consorts prophétisent. Et font appel à la mémoire révolutionnaire et païenne.

Pour mieux se prémunir d’une critique sommaire voire primaire, ils affirment que leurs propositions ne sont pas le résultat d’un « caprice » de laïc. Et là où ça devient intéressant c’est lorsqu’ils démentent une victoire sur le religieux puisqu’ils déclarent qu’elle ne pourrait être qu’illusoire… Donc pour ces sectaires l’avenir du monde est religieux et le sera. Reste à savoir de quelle religion ils seront les « sectataires » et les prophètes ! Nous, nous le savons !

Deuxième prophétie en filigrane : il se peut bien que les autres religions, dans leur bon droit (laïc !), ne réclament un jour le même traitement que pour les fêtes catholiques. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils seront plus nombreux que les catholiques. Vous pensez à une religion en particulier ? Rassurez-vous, moi aussi ! Voilà pourquoi ils nous parlent de Salut public, nous replongeant ainsi brutalement dans nos « racines » révolutionnaires. Quand on sait que le Comité du même nom a sur la conscience la plupart des crimes de la terreur…

Cette religion, à laquelle vous pensez, ne plaît guère aux cénacles mondialistes car elle est expansionniste et nataliste. C’est pourquoi César est en fin de compte invoqué afin qu’on lui rende ce qui lui revient : la direction de l’Empire et la sauvegarde de son temple initiatique, à savoir la sacro-sainte Laïcité !

Depuis deux siècles l’avancement du plan luciférien est inscrit sur le fronton de nos lieux officiels et même de certaines de nos églises ! Après la victoire de la LIBERTÉ (XIXe et moitié du XXème siècle), nous venons de connaître celle de l’ÉGALITÉ (qui va se conclure par le « mariage » pour tous !) et nous allons très prochainement entre dans la phase de la FRATERNITÉ. Souvenons-nous que pendant la révolution de 1789, ce mot de Fraternité était la plupart du temps accompagné de la formule « OU LA MORT ».

Ces rappels à l’historique révolutionnaire et au paganisme césarien ne sont pas innocents…

7/ Attali et consorts nous prédisent, avec une ironie toute luciférienne, un monde démo(n)cratique, une église sans prêtres et une « fraternité » agissante.

À ceux qui auraient encore la faiblesse de penser que la fille ainée de l’Église c’est la France, Attali et consorts rappellent vertement que les privilèges de la noblesse ayant été abolis, il ne saurait être question de considérer comme toujours vivaces ceux du clergé. Il est clair que ce clergé dont on parle ne peut être que le clergé catholique !

Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de véritable clergé dans les autres religions et que la France n’est plus la fille ainée de l’Église… puisque les privilèges ont été abolis.

Ce raisonnement de serpent a le mérite de ne pas nier frontalement la position de fille ainée mais de la révoquer en droit par le biais d’un autre corps : celui de la noblesse. Ce faisant, ces messieurs nous donnent une petite leçon d’histoire en nous rappelant la hiérarchie sacrale qui présidait à l’ordre d’Ancien Régime dont le Roi était la clé de voute, véritable évêque du dehors puisque sacré avec un cérémonial tout à fait particulier. En outre on nous fait bien sentir que les « générations à venir » (lisez : les mentalités transformées par « eux » !) ne seront plus capables du tout de concevoir quelque confusion en ce domaine… La religion sera donc exclusivement l’apanage de la sphère privée. ET, cerise sur le gâteau, on nous annonce même, dans un délire prophétique luciférien, que bientôt les mots eux-mêmes ainsi que les rites n’auront plus aucun sens pour nos (futurs ?) contemporains. Très logique !

Pas de rite sans mot, véhicule de la pensée. Ainsi nous voyons par quel biais l’Église est mise sous le boisseau ; ce programme est déjà fort avancé si l’on se réfère, non seulement aux futures lois mortifères (« mariage » pour tous) mais surtout à l’invalidité radicale des rites conciliaires aussi bien que pour la plupart des sacrements que pour l’ordination des prêtres et le sacre des évêques.

Ainsi, nous dit-on très clairement, que ces mots et ces rites ne seront plus un danger (chez ces lucifériens de la Synagogue de Satan on croit au surnaturel) pour la … démocratie de demain (toujours à venir et toujours en marche, remarquez bien !) mais qu’au contraire la fameuse FRATERNITÉ y aura tout à gagner. Quel programme exaltant !

La réalisation du trinôme maçonnique requiert que soient accomplis les trois programmes : Liberté, Égalité et Fraternité. Tous trois nous relient à l’abjection décrite par Léon XIII.

Liberté : abjection de la destruction et du sacrilège (Révolution, Terreur)

Égalité : abjection de la subversion et de la corruption des mœurs et de la pensée

Fraternité : abjection du règne de la démo(n)cratie universelle et de l’apparition de l’Antéchrist.

Nous venons tout juste d’entrer dans le glorieux cycle de la Fraternité ! Serrez vos ceintures !

Il ne faut donc pas nous étonner d’entrer dans une ère proprement totalitaire où la fraternité obligatoire deviendra, avec ses modes de pensées et sa « mentalité » forgée dans les loges et la Synagogue, la règle de vie des habitants de cette planète qui n’auront plus qu’à accueillir comme leur Sauveur l’Antéchrist en personne.

À l’heure où nos clercs se répandent à loisir en complaintes logorrhéiques en tous genres sur les malheurs des temps et réclament à grands flots d’écrits et de sermons qu’on reconnaisse soit leurs pratiques traditionnelles, soit leurs œuvres pie, soit leurs oppositions farouches et fondées, à l’heure où chacun croit être fidèle à sa religion, à celle de son fondateur, à son « évêque », à telle ou telle chapelle, tel prêtre, tel ou tel gourou de pacotille ou non, à l’heure où les aveugles conducteurs d’aveugles n’ont jamais été aussi nombreux et quasi-invisibles dans ce qui nous reste d’Église, à l’heure où la volonté de puissance et de paraître des uns n’a d’égale que l’entêtement des autres à ressasser toujours les mêmes erreurs de jugement et de pensée, à l’heure où le traditionalisme n’a jamais été aussi proche d’un châtiment bien mérité, Léon XIII, d’heureuse et de malheureuse mémoire, et la Synagogue, nous donnent des pistes pour le véritable combat, sachant néanmoins qu’il sera gravement amputé de sa face surnaturelle, selon les saints décrets divins. Mais pour l’honneur et l’amour de ce Dieu qui s’est incarné pour nous, nous devons, quoiqu’il arrive continuer le bon combat sans pour autant tomber dans les pièges et les écueils si chers à une certaine « tradition ».

Ces pièges et ces écueils, de nombreux auteurs bien plus compétents que moi en ont parlé. Je ne leur ferai pas l’indélicatesse de les plagier maladroitement.

La Grande Apostasie nous enserre de plus en plus dans ses tentacules nauséabondes. Restons fermes dans la Foi ! Et n’oublions pas que la vraie bataille commence par celle des mots ! C’est « eux » qui nous le disent.

Jadis on mourrait pour une cause, un chef, un étendard ou une idée. Bientôt nous faudra-t-il peut-être accepter le Grand Sacrifice juste pour un mot !?

En toutes choses il nous faudra bien faire la Volonté de Dieu.

Merci de votre indulgente attention.


 

Extrait pris dans le blog de Jacques Attali : Laïciser l’État, enfin !

(Les soulignés et les couleurs sont de nous)

« Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Églises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot “mariage” pour qualifier cette union.

Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Églises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent (…)

Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalaï Lama).

Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.

On rétorquera que la France est fille ainée de l’Église et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.

La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21ème siècle, aurait tout à y gagner ».

(Source : le salon Beige)


 
 
Mise à jour du 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes

Un correspondant ami du CatholicaPedia Blog nous adresse le message suivant :

Chers amis, ce texte dont j’ignore l’auteur est absolument remarquable, et j’aurais aimé être capable de l’écrire ! Je me suis néanmoins permis d’en être l’humble correcteur, car je trouverais dommage que quelques fautes (de ponctuation notamment) ou des coquilles diverses en gênent la bonne lecture, comme ce fut le cas pour le linguiste professionnellement déformé que je suis. C’est pourquoi j’ai pris la liberté d’en faire une version très légèrement révisée (en pièce jointe). Il importe de diffuser cela le plus largement possible dans la « tradisphère » !!

 
Bien amicalement

 

Signé
 

 

 

Written by Pierre Legrand

février 10th, 2013 at 12:12 pm

Posted in Jacques Attali

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Rectificatif – Errata : Faux prêtres

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Rectificatif – Errata

Dans le CatholicaPedia [1] du 6 décembre sur le sujet des faux prêtres de la FSSPX, est fait référence à un document ancien de Virgo-Maria, concernant une liste de prêtres dont l’ordination est invalide.

Est cité l’abbé de Durat (La Gaubretière – Vendée) comme ayant été ordonné par le cardinal Siri dans le nouveau rite. Cette information venait de M. l’abbé Guépin qui précisait avoir entendu directement l’abbé de Durat, en présence de deux témoins, lui confirmant que le cardinal l’avait ordonné dans le nouveau rituel.

Un de nos amis ayant rencontré, pour la première fois cet été, le dit abbé, lui a posé cette seule question :

–         Avez-vous été ordonné par le cardinal Siri, dans sa cathédrale ou dans sa chapelle privée ?

La réponse fut :

–         Dans sa chapelle privée [2].

 

Une telle réponse permet d’affirmer qu’il est réellement ordonné, puisque dans sa chapelle privée le cardinal n’utilisait que l’ancien rituel. Certes peu connaissent ce détail (M. l’abbé Guépin le premier), mais notre ami en avait eu la confidence par Mme Martinez (journaliste, correspondante au Vatican de deux journaux américains et très informée), ayant passé deux jours avec elle, lors du sacre de Mgr MacKenna par Mgr Guérard des Lauriers.

 

M. l’abbé Jehan de Durat est bien prêtre.

 

Le cardinal doutait tellement de l’invalidité du nouveau rituel, que, après avoir ordonné certains prêtres dans sa cathédrale, il les réordonnait le lendemain dans sa chapelle privée dans l’ancien rituel.

Incohérence des clercs !!!

 

Il est vrai que la différence est minime entre les deux rituels, puisqu’il n’y a qu’un ut omis et un in hos changé en in his :

Abbé Mouraux, BONUM CERTAMEN n° 58, septembre-octobre 1981 :

Rien n’est changé quant à la matière du sacrement de l’Ordre : c’est toujours l’imposition silencieuse de la main épiscopale. Mais la forme est amputée de deux mots : utde l’expression ut acceptum est disparu, et la formule : in hos famulos est devenue : in his famulis. La traduction française de ces deux expressions semble équivalente et signifie : (donnez) à vos serviteurs. Cependant, si on fait un changement de texte, c’est l’équivalent d’une correction, donc un réel changement de sens. Or le changement est réel pour qui connaît les subtilités des déclinaisons latines (le diable est savant !). »

 

Il est évident que l’ordonné, surtout à cette époque où l’on commençait juste à découvrir ces problèmes, ne pouvait pas être attentif à tous ces détails.

 

Concernant la conversation entre l’abbé de Durat et l’abbé Guépin, voici ce qu’en dit l’abbé de Durat (eMail du 19/10/2012) :

« Ce dont je me souviens, car cela remonte déjà à pas mal d’années, c’est que Monsieur l’Abbé Guépin est venu me voir chez moi pour parler de cela. Autant que je me souvienne, il n’y avait pas de témoins. Il est vrai que je lui ai dit (et non pas “avoué”, comme une faute honteuse que j’aurais cachée) qu’il me semblait que le Cardinal Siri avait utilisé le nouveau rite, parce qu’il me harcelait de questions. Mais je n’ai pas vu le Pontifical qu’il a utilisé. Il a fait cette ordination sacerdotale pour moi seul et donc il pouvait se permettre d’utiliser le rite qu’il voulait. Il savait fort bien que j’allais dire la Messe de rite traditionnel car je ne m’en suis jamais caché, et il m’a dit en particulier qu’il en était très content. Lors d’une cérémonie quelques mois plus tard, il m’a aperçu dans un groupe de prêtres, à ma confusion, il m’a fait de grands signes pour que je vienne jusqu’à lui, m’a donné l’accolade et m’a redit qu’il était très content de me voir.

Ce qui me conforte dans l’assurance de la validité de l’ordination qu’il m’a donnée, ce sont les nombreux effets qui ne pourraient pas se voir si je n’étais pas prêtre. Le plus flagrant étant le retour à la santé de plusieurs personnes après avoir reçu l’Extrême-Onction (ce qui ne pourrait avoir aucun effet si je n’étais pas prêtre).

L’histoire la plus croquignolette est celle d’une vieille dame de 80 ans qui se mourait à la Chimotaie près de Cugand. Après l’Extrême-onction, elle qui était à l’extrême agonie, en a repris pour 10 ans. Et je ne l’ai jamais revue : C’est seulement quand elle est morte que j’ai compris que la famille avait dû attendre 10 ans de plus l’héritage…

Ceci dit, ce que peut dire Monsieur l’Abbé Guépin sur mon compte m’a toujours laissé et me laisse toujours indifférent. Je n’ai aucune animosité à son égard. Simplement il me semble que n’ayant pas la juridiction universelle, il ferait mieux de se préoccuper de ses propres fidèles ».

 

* * *

Voilà donc une information rectifiant ce qui a pu être dit. Répéter maintenant que M. l’abbé de Durat ne serait pas prêtre devient une calomnie. Nous sommes heureux de la rectifier.

Information complémentaire : notre ami a su que le Cardinal Siri avait sacré des évêques, dans l’ancien rite, avant de mourir.

 

Profitons-en pour rappeler quelques études bien utiles :

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Ils_ont.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Probleme_Una_cum.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/Le-Motu-Proprio-du-7.7.7._.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Messe_agreable.pdf

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Eglise_EST_eclipsee.pdf

 
Télécharger le rectificatif en en PDF
 

 


 
[1] http://wordpress.catholicapedia.net/?p=5718

[2] Abbé Jehan de Durat : « Juste une correction pour être exact. Ce n’était pas dans sa chapelle privée mais dans celle de son séminaire, à la grande colère du supérieur qui est parti en criant : Ma come è possibile ! Il Cardinale sta ancora per ordinare un Levebvrista ! »

M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II, c)

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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?

— partie 2 (c) —

Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remy est parue début juillet.

 

La Voix des Francs Catholiques

Numéro 25
Juillet 2012

 

Réponse au bulletin

n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance

juin 2012, de M. l’abbé Belmont.

 

Suite de la partie 2

 

1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.

2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.

3ème point : son rejet de la mission divine de la France.

 

III.

Répondons pour finir aux propos de M. l’abbé Belmont sur la question de la mission divine de la France.[29]

Nous répondrons ici succinctement car nous avons déjà largement exposé tout les arguments qui expliquent cette mission divine dans le n°1 de La Voix des Francs Catholiques [30].

Disons simplement qu’il est ridicule de séparer la mission de la France, et des autres nations chrétiennes d’ailleurs, de celle de l’Église, car c’est une seule et même chose. En effet c’est l’Église qui sacre les rois et leur donne leur mission, c’est l’union du pouvoir temporel au pouvoir spirituel. Si on parle de mission divine de la France c’est parce que celle-ci a été fondée par un acte divin miraculeux qui est celui du miracle de la Sainte Ampoule, ce dont aucune autre nation n’a pu bénéficier. Huile miraculeuse qui a servi à sacrer la plupart des rois de France pour qu’ils accomplissent leur mission signifiée dans le testament de saint Remy et dans le rituel du sacre.

Puisque Don Guéranger est tant apprécié par M. l’abbé Belmont, et à juste titre, nous lui suggérons donc de méditer ce que ce saint moine disait à ce sujet :

« Contemporain et survivant de la plupart d’entre eux, leur émule en éloquence, en noblesse, en sainteté, Remi sembla les personnifier tous en cette nuit de Noël qu’avaient appelée tant d’aspirations, de supplications, de souffrances. Au baptistère de Sainte-Marie de Reims, naissait à Dieu notre nation ; comme autrefois au Jourdain la colombe était vue sur les eaux, honorant non plus le baptême du Fils unique du Père, mais celui de la fille aînée de son Église : largesse du ciel, elle apportait l’ampoule sainte contenant le chrême dont l’onction devait faire de nos rois dans la suite des âges les plus dignes entre les rois de la terre[31]. » (L’Année Liturgique[32], à la vie de saint Remy).

Quant à ceux qui osent nier l’authenticité du miracle de la sainte ampoule en affirmant qu’il n’y a que le texte d’Hincmar deux siècles après le fait qui le rapporte, nous répondons que cela est faux. Il existe deux documents contemporains de l’événement. Une lettre du pape à Saint Remy et une lettre de saint Grégoire de Tours. Bien qu’ils ne décrivent pas directement le fait, de ce qu’ils disent on peut le déduire :

Il affirme qu’il se passa alors quelque chose de surnaturel : car, dit-il, : « Le temple du baptistère fut rempli d’une odeur divine, et Dieu accorda une telle grâce aux assistants, qu’ils se crurent transportés au milieu des parfums du paradis[33]. » Il y a bien ici quelque chose de miraculeux, une manifestation quelconque de la Divinité.

Mais, de ce que saint Grégoire de Tours ne parle pas directement de l’événement que nous discutons, on ne peut conclure qu’il n’a point existé.

Saint Grégoire de Tours a dit que Dieu « accorda une telle grâce aux assistants, qu’ils se crurent transportés au milieu des parfums du paradis » ; et voici que le Souverain-Pontife, écrivant à saint Remi, pour le féliciter de la sage direction qu’il avait donnée au roi très-chrétien, reconnaît « que les miracles qui eurent lieu à son baptême, pourraient être comparés à ceux des Apôtres eux-mêmes[34]. » Or, quels sont ces miracles ? Ne s’agit-il pas évidemment de celui de la sainte ampoule[35] ?

 

Sainte Jehanne a été envoyée de Dieu pour faire sacrer à Reims l’oint de Dieu, avec le Saint-Chrême mêlé à l’huile de la Sainte Ampoule, afin de réaffirmer que Jésus-Christ est Roy de France à un titre spécial. Elle est comparée par la liturgie à Judith (ou à Déborah) de l’Ancien Testament, qui sauva in extremis la tribu de Juda. De même Sainte Jehanne sauva in extremis “la nouvelle tribu de Juda”, pour reprendre l’expression de Grégoire IX.

Il nous plait aussi d’ajouter cette pratique liturgique de l’Église pour sacrer les rois chrétiens, qui n’est pas une petite preuve, mais une véritable confirmation de ce que nous défendons : « Le roi de France était sacré avec le Saint-Chrême, la plus noble des Huiles Saintes, celle qui est employée au sacre des évêques. Lorsque d’autres rois demandèrent à l’Église de les sacrer eux aussi, elle ne voulut leur appliquer que l’Huile des catéchumènes. Le sacre de la Sainte-Ampoule donnait au roi de France la prééminence sur tous les autres rois, prééminence reconnue et acceptée. »[36]  Quel sens la Sainte Église entend donner à cette pratique, sinon le même sens que le pape Saint Grégoire le Grand donnait lui-même : le sacre « le plaçait autant au dessus des autres monarques que les autres monarques étaient eux-mêmes au dessus des particuliers ».

Ce n’est pas parce que les rois de France ont cette prééminence pour la défense de l’Église que les autres nations chrétiennes n’ont pas à faire régner Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est absurde de conclure ainsi.

Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage remarquable de l’abbé Joseph Lemann : LA DAME DES NATIONS, dans l’Europe Catholique, disponible aux éditions Saint-Remi, où le rôle que chaque nation de la chrétienté a joué dans l’histoire est largement détaillé.

 

* * *

M. l’abbé Belmont sur son site, essaie de réfuter le sermon d’un de ses confrères sur le problème du vote. La place nous manque, mais nous y répondrons dans un prochain numéro de La Voix des Francs.

 

Conclusion

 

C’est une bonne chose que M. l’abbé Belmont ait pu exposer sa position doctrinale pour essayer de justifier son recours à cet évêque conciliaire, car  ainsi les fidèles seront avertis de ses orientations, et nous espérons que d’autres prêtres réagiront.

Nous regrettons en revanche ce dérapage sur Mgr Gaume et sur la mission divine de la France. Il dénote une certaine méconnaissance des sujets qui nous sont chers. M. l’abbé Belmont semble n’avoir pas lu grand chose de Mgr Gaume.

Jeter un blâme immérité sur les éditions Saint-Rémi qui ont un catalogue d’auteurs catholiques les plus respectables, est un manque de prudence, qui risque de détourner les fidèles d’auteurs approuvés par le Magistère de l’Église comme des champions de la cause catholique.

Nous incitons nos lecteurs à prier pour lui, mais aussi pour tous nos prêtres. Nous pensons qu’ils ont beaucoup à apprendre de tous ces nombreux champions du catholicisme redécouverts et diffusés par les Éditions Saint-Rémi.

Nous recommandons l’apostolat de notre maison d’édition à vos prières[37].

 

Ad majorem Dei gloriam !

 

Bruno Saglio

 


 

[29] « Je méprise les conceptions caricaturales de la sainteté de sainte Jeanne d’Arc, que ce soit façon troisième république ou autre, oui ; et je méprise un nationalisme pseudo-surnaturel fort répandu qui, en définitive, veut attribuer à la France une mission qui usurpe pour un quart celle de l’Église catholique, et qui trois quarts est celle de tout pouvoir politique. D’une part, c’est tomber dans le fond de l’erreur dénoncée par Pie XII dans son message de Noël 1954 ; d’autre part, c’est conduire au naturalisme puisque cela revient en pratique à affirmer que le règne de Jésus-Christ n’est pas l’affaire des gouvernements des différents pays, puisque c’est la France qui en est chargée. » Abbé Belmont, NDLSE n°269.

[30] Disponible en ligne sur notre site internet : http://www.saint-remi.fr

[31] MATTH. PARIS. ad ann. 1257 : Archiepiscopus Remensis qui Regem Francorum cœlesti consecrat chrismate (quapropter Rex Francorum Regum censetur dignissimus) est omnium Franciæ Parium primus et excellentissimus.

[32] Disponible aux ESR comme la plupart des œuvres de Don Guéranger.

[33] Livre II, chap. 31. Au dire des théologiens, il y a là tous les signes d’une manifestation divine.

[34] V. Baronius, tome IX, an. 514, ch. XVI.

[35] On se reportera avec fruit à l’ouvrage SAINTE CLOTILDE ET LES ORIGINES CHRÉTIENNES DE LA NATION & MONARCHIE FRANÇAISE, R. P. FR. GAY, S. M. (1867), réédité aux ESR.

[36] La Mission Posthume de la Bienheureuse Jeanne d’Arc, Mgr Delassus, Ed Saint- Remi 1998, p. 155)

[37] En particulier un jeune homme venant d’une famille athée qui à la suite de bonnes lectures de nos éditions nous a demandé comment recevoir le baptême : « Je suis certain qu’il FAUT que je me fasse baptiser, seulement quelque chose me dit de ne pas me rendre dans n’importe quelle paroisse…

En effet, où est l’Église aujourd’hui ? Je crois que le Concile Vatican II, missionnaire de l’œcuménisme avec comme dessein d’être un pion majeur à l’édification d’une religion mondiale, ne représente plus le corps du Christ… Je ne souhaite pas me faire baptiser par un prêtre apostat !! Jamais… Mais alors, sauriez-vous me conseiller un prêtre qui partage nos vues ? Un prêtre qui n’a pas renié l’Évangile ? Un prêtre qui ne s’accommode pas de la pensée maçonnique ? »

Nous l’avons orienté là où il faut.

 


 

À suivre

Written by Cave Ne Cadas

août 18th, 2012 at 12:19 am

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”

with one comment

Au moment où le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse  ((« Laissez-les, et ignorez-les ; ce sont des guides aveugles et des enseignants aveugles : et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » Matthieu 15:14 ; « Un aveugle peut il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans la fosse ? » Luc 6:39))Évangile de ce 1er dimanche après la Pentecôte —, s’entête a vouloir être “reconnu” par la Rome conciliaire, nous vous présentons un document capital – sorti des archives – des Dominicains d’Avrillé qui montre clairement ce qui s’est succédé depuis l’année 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le guide d’aveugles, qui conduit les fidèles de la FSSPX dans la fosse.

La Fraternité Saint Pie X, quant à elle, après s’être opposée et avoir fouetté Campos et l’IBP, encoure les mêmes erreurs…

Les ralliés et leur échec

Nous présentons la Table des matière de ce document de 44 pages. La seule lecture de cette table, comme nous l’avons dit précédemment, montre clairement ce qui s’est succédé depuis les années 2000 jusqu’à présent et comment sont tombées, une à une, successivement les diverses institutions de la Tradition.

Le couvent d'Avrillé

Les Dominicains d’Avrillé font une bonne étude de la crise, mais comme toujours, ils n’abordent pas le grand problème de Vatican II (d’Eux !) – à savoir : Les nouveaux sacrements ! et en particulier le « sacre des “évêques” » Conciliaires. Ils refusent l’étude de Pontificalis Romani sur l’invalidité des nouveaux sacrements comme l’a démontré d’une façon irréfutable – et jamais réfuté ! – le Comité international Rore Sanctifica (CIRS).

Ils ont volontairement publié dans leur revue des arguments gravement erronés (qui furent d’ailleurs en partie ceux-là mêmes utilisés par les modernistes pour justifier en 1968 le changement opéré) pour défendre la validité du nouveau rituel et ainsi soutenir la légitimité de l’église Conciliaire et de ses pontifes.

Malgré les réfutations factuelles et argumentées qui leur ont été adressées (www.rore-sanctifica.org), ils ne sont JAMAIS revenus sur leurs erreurs, préférant soutenir la thèse fallacieuse et impie du « sacerdoce probable » développée par Mgr Fellay.

C’est pourquoi, s’ils venaient aujourd’hui à refuser l’accord entre le Vatican et la FSSPX sans revenir sur leurs graves erreurs qui ont contribué grandement à cette progressive et insidieuse intégration de l’œuvre de Mgr Lefebvre au sein de l’église Conciliaire dépourvue de sacrements valides, les dominicains d’Avrillé confirmeraient, de fait, le double-jeu qui a été le leur (en lien avec le très douteux Mgr Williamson, au blason épiscopal rose-croix) : celui de vouloir neutraliser la « réaction » afin de la maintenir dans des positions qui ne sont absolument pas catholiques !

À ce propos, nous vous invitons à lire ou relire le dossier de nos confrères de Résistance-Catholique, sur les troublantes connections entre les dominicains d’Avrillé et certains cercles mondialistes et maçonniques dans lequel ils exposent et dénoncent les trois thèses fallacieuses défendues par le monastère dominicain (réputé théologiquement sûr !) et sa revue Le Sel de la Terre :

– L’authenticité du 3e secret de Fatima publié par le Vatican le 26 mai 2000 (Le Sel de la terre n°53, été 2005) ;

– La validité du nouveau rituel de consécration épiscopale (Le Sel de la Terre, n°54, automne 2005) ;

– La thèse d’une hiérarchie pour deux Églises (Le Sel de la Terre n°59,  hiver 2006-2007).

http://resistance-catholique.org/documents/2010/RC_2010-07-26_D_Dossier_LA-FACE-OCCULTE-DE-LA-FSSPX_DE-KERGORLAY.pdf

 

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”,
par les Dominicains de Avrillé

Table des matières

 

Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés

I – L’œuvre de Mgr Lefebvre

I.1. L’œuvre de Mgr Lefebvre jusqu’en 1988 : maintenir la Tradition

I.2. Continuer cette œuvre après sa mort

Dans l’esprit de foi

Il est nécessaire de mettre la Tradition à l’abri des influences modernistes et libérales

La Tradition ne peut continuer qu’avec un ou plusieurs évêques

Ces évêques doivent avoir les mêmes principes que Mgr Lefebvre pour continuer l’œuvre dans le même esprit

Le sermon du 29 juin 1987

I.3. Attitude de Rome

Réaction de Rome

Mgr Lefebvre tente un accord avec réticence

Les bons fidèles craignaient cet accord

Visite du cardinal Cagnon : approbation de l’œuvre

I.4. Mgr Lefebvre refuse tout accord avec Rome

Le désaccord vient d’une opposition de doctrine avouée par les évêques

Le désaccord vient non seulement des erreurs doctrinales mais aussi de la perversité de leur esprit …et de leur manque d’honnêteté

Rome ne veut pas la même chose que lui

Mgr Lefebvre se donne les moyens de continuer l’œuvre : « opération survie », les sacres de 1988

I.5. D’autres acceptent un accord avec Rome

Ils pensent trouver dans cet accord les garanties suffisantes pour continuer la Tradition : confiance sans fondement

Les communautés qui ont passé cet accord avec Rome

On les appelle « ralliés »

II – Les intentions

II.1. Mgr Lefebvre

Remettre en honneur la Tradition et lui redonner dans l’Église la place qui lui est due

Examiner si Rome veut sincèrement protéger la Tradition

II.2. Rome

Réconciliation et non pas reconnaissance de la Tradition comme voulait Mgr Lefebvre

Faire rallier tous les traditionalistes à Rome

Pleine communion ecclésiale qui inclut la collaboration des ralliés sous la direction des évêques diocésains et qui détermine la composition de la commission romaine

C’est autre chose qu’une question de rite : toute une conception de l’Église

Dans ce cadre deux tendances sont manifestes

Il faut penser comme tous les évêques, reconnaître l’orthodoxie de la nouvelle messe et adhérer au concile Vatican II

Fidélité à la Tradition vivante

II.3. Les ralliés

Ils ne veulent pas pleinement suivre la Tradition

Être dans l’obéissance

Être dans la légalité (situation canonique régulière) ; être relevé des censures

Être dans l’Église ; l’Église est visible

Travailler dans l’Église à ce que la Tradition retrouve son droit de cité

C’est l’Église qui sauve et non nous qui sauvons l’Église

S’opposer à l’esprit de parti et au schisme

Garder ses amitiés ; faire cesser les divisions et les souffrances

S’ouvrir

Favoriser l’apostolat et l’afflue des vocations en ôtant les obstacles apparents de schisme

Être un pont entre Rome et la Fraternité Saint Pie X

Les laïcs sont incompétents pour juger de certaines choses religieuses ; ils prennent leur bien où ils peuvent

III – Les termes de l’accord : le Motu proprio du 2 juillet 1988

III.1. Un fondement sentimental et non doctrinal

III.2. Première conséquence : l’œcuménisme liturgique

III.3. Deuxième conséquence : de l’œcuménisme liturgique à l’œcuménisme doctrinal

Dérive progressive

La pleine acceptation de l’œcuménisme pratiqué par Jean-Paul II

La pleine acceptation des principes sous-jacents à cette pratique

III.4. La réponse du pape Pie XI

III.5. Tradition vivante

Sens des mots

Novateurs

Infaillibilité

IV – Un accord pratique ?

IV.1. Attitude subversive

IV.2. Se soumettre volontairement aux autorités romaines : se mettre sous influence moderniste

IV.3. Intégrer la Tradition dans le système moderniste : le pluralisme

V – Confirmation : l’accord de Campos

Être reconnus par Rome

Le concile Vatican II « à la lumière de la Tradition »

La nouvelle messe

Avec le pape collaborer au combat contre les erreurs !

Omission de la profession publique de la foi

VI – Confirmation : l’Institut du Bon Pasteur

Les premiers membres

Réconciliation

La messe

Évolutionnisme et pluralisme

Conclusion

VII – La participation à la messe chez les ralliés

Un exemple

Quelques notions

Retour sur l’exemple

Application : participation à la messe chez les ralliés

Un autre exemple à méditer

Un attrape-nigauds ! ce que Mgr Lefebvre pensait de la messe chez les ralliés ou de la messe à indult

Mgr Lefebvre aux fidèles du Canada

VIII – Conclusion

VIII.1. Rectitude d’intention

VIII.2. Vivre de foi, non de sentiment

VIII.3. Soumission à la sagesse, vraie obéissance

Soumission à la sagesse divine

Obéissance

Conseils des saints

 

“Mgr Lefebvre, Rome et les ralliés”, par les Dominicains de Avrillé

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Written by Cave Ne Cadas

juin 4th, 2012 at 5:19 pm

Posted in Dominicains d'Avrillé,FSSPX,Opposition au Ralliement

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