3523

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘réponse’ tag

FraternityLeaks : LE MÉLI-MÉLO D’ÉCÔNE… ce serait « NON » !

with one comment

L’information a fuité ! non pas d’Amérique comme d’habitude mais d’Espagne. José Manuel Vidal sur son site d’information Religión Digital annonçait hier soir (14 juillet 2012 à 21h) « Los lefebvrianos anunciarán mañana que dicen « no » a Roma » (Les lefèbvristes annonceront demain qu’ils disent « non » à Rome)… http://www.periodistadigital.com/religion/mundo/2012/07/14/los-lefebvrianos-anunciaran-manana-que-dicen-no-a-roma-iglesia-religion-vaticano-benedicto.shtml

Camouflé pour Bernie Judas Fellay ou manœuvre stratégique ?

Alors que Menzingen communiquait fièrement que tout s’était bien passé dans une ambiance cordiale et dans une « profonde unité » :

Communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X (14 juillet 2012)

Le Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X s’est achevé ce samedi 14 juillet 2012, à Ecône (Suisse). Réunis auprès du tombeau de Mgr Marcel Lefebvre, les capitulants ont rendu grâces à Dieu de la profonde unité qui a régné entre eux au cours de ces journées de travail.

Le Chapitre général adressera prochainement à Rome une déclaration commune qu’il rendra publique par la suite.

Le Supérieur général, Mgr Bernard Fellay, remercie vivement tous les prêtres et les fidèles de leurs prières ferventes pour ce chapitre.

Ecône, le 14 juillet 2012

Fermer le ban !


 

Un message de “Jean Kinzler” sur le Forum Catholique (ralliériste de XA) annonçait ce matin à 9h22 :

La réponse d’Ecône : finalement, c’est non merci… par Jean Kinzler 2012-07-15 09:22:39

NON…

L’annonce sera faite demain. Il n’y a pas de retour à Rome. Le supérieur des lefèbvristes de l’Espagne et du Portugal, Juan Maria Montagut, communiquera aux fidèles, après la messe de 11 h, que la hiérarchie de la FSSPX, réunie à Ecône, a décidé de dire «non» au Vatican.

Les disciples de mgr Lefèbvre ne reviendront pas au bercail romain.

Principalement, parce qu’ils ne sont pas prêts à accepter le Concile Vatican II. Le Vatican, par le biais du cardinal Levada à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a demandé « la pleine acceptation du Concile ». Et les lefèbvristes ne sont pas prêts à retourner à Rome à cette condition. Ils croient que l’acceptation du Concile serait accepter aussi ses erreurs, selon eux, sur les chapitres de « la liberté religieuse, de l’œcuménisme et du conciliarisme ».

La décision de leur hiérarchie sera bien accepté parmi les adeptes des lefèbvristes, qui ne voyaient pas avec d’un bon œil un retour à Rome subordonné à l’acceptation du Concile, dans lequel ils ont vu la source d’une grande partie des maux de l’Église actuelle.

…MERCI…

Cependant, ils sont reconnaissants à Rome pour le rapprochement et la possibilité qui a été prévue pour eux d’être en mesure de présenter leur point de vue doctrinal.

Demain, les supérieurs de la FSSPX feront lecture de la déclaration énonçant les raisons et les circonstances de leur refus de retourner à Rome et de réintégrer dans l’Église catholique.

SOURCE

 

Ce message de 9h22, qui était encore visible à 10h30, a été censuré par le très ralliériste XA vers 11h ! : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675 (Erreur 007: Le message demandé n’est pas dans la base, ou une erreur est survenue.)

Message de 9h22 en cache Google
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache%3Ahttp://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675

Message censuré
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675

* * *

Maintenant, la prochaine phase peut commencer : Les purges…
De cette manière, la prochaine étape sera la mise en scène de « l’indignation publique » contre les prêtres (et les fidèles, media, sites Internet, blogues, etc.) qui se sont exprimés sur les pitreries désastreuses de Mgr Fellay, pour l’instant ce sont ces prêtres (etc…) qui vont être accusés de créer l’agitation et la discorde.
ALORS les purges vont commencer …

On pourrait supposer que le « scandale public » sera activé par quelque chose dans le genre de « Deux Minutes de Haine » ((Ndlr : Les deux minutes de haine

Dans le fameux 1984 d’Orwell, le Parti a la mainmise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé, ou les fait passer, faux témoignages des intéressés à l’appui, pour des traîtres, des espions ou des saboteurs. C’est le principe de la « mutabilité du passé » car « qui détient le passé détient l’avenir ».
L’ensemble des maux qui frappent la société est attribué à un opposant, le « Traître Emmanuel Goldstein ».
Ce traître est l’objet de séances d’hystérie collective obligatoires, les « deux minutes de la haine » qui sont organisées régulièrement.

)) à la “1984” d’Orwell, livré à partir d’une chaire près de chez vous …

Tout se déroule selon le “Plan” (B ?) :

1. Aucun accord…
2. Mise en scène de l’indignation…
3. Purges…
4. Nouvelle série de discussions et « marché »…

Bravo pour ce chapitre à la 2 +2 = 5 !


Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

without comments


Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !

 

PAUVRE Mgr Fellay !…

Toujours aussi mal compris ! …

La lecture de l’introduction de la Conférence de Mgr Fellay, le 4 mai chez les Dominicaines Enseignantes de Saint-Pré, en France, laisse une impression de compassion, de sympathie et génère ces pensées :

Pauvre Mgr Fellay !

Toujours aussi mal compris !

Quels méchants, ceux qui lisent à l’envers ses écrits ou avec des lunettes de soleil !

Le texte intégral de cette conférence se trouve à :
http://sisciresdonumdei.blogspot.fr/2012/07/la-ligne-de-crete-de-la-fraternite.html

Nous vous donnons ici les premiers paragraphes :

« À propos de la réponse que j’ai envoyée juste après Quasimodo, le 17 avril, à Rome, je ne sais pas encore ce qu’en pense la Congrégation de la Foi. Tout simplement, je ne sais pas.

D’après ce que je peux savoir de sources privées, j’ai l’impression que cela convient.

Chez nous, je pense qu’il faudra l’expliquer comme il faut, parce qu’il y a (dans ce document) des expressions ou des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou comme cela.

Alors il faudra qu’on vous explique bien que cette lettre ne change absolument rien à notre position.

Mais que, si on veut la lire de travers, on arrivera à la comprendre de travers.

En fait, on pourrait la résumer comme ceci : au moment où je l’ai rédigée, j’avais compris que Rome – lors des discussions doctrinales (en 2009-2011), et aussi à cause de certaines expressions que nous utilisons et qui sont quelquefois un peu violentes ou trop générales –, Rome avait des doutes sérieux sur le fait de notre reconnaissance qu’il y a encore un pape (1) , encore un Magistère aujourd’hui. Et donc, il y a eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est pas loin de cela, à cause de ces expressions.

Quand j’ai saisi cela, j’ai compris ce que j’allais écrire et simplement montrer à Rome que, même si nous avons des réserves même sévères, cela ne veut pas dire qu’on ne reconnaît pas le pape. Cela ne veut pas dire que l’on ne reconnaît pas que le pape est capable de poser des actes, des actes qui ont leur valeur, c’est-à-dire des actes du Magistère, et j’ai dû donner des exemples concrets. »

 

Maintenant, qu’on connait la substance du texte envoyé à Rome … et quand on sait que Mgr Fellay reconnaît que le Concile a donné un enseignement … et quand on lit ici que le Concile illumine quelques aspects de la doctrine de l’Église …

Le texte envoyé à Rome par Mgr Fellay dit :

« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. »


Ce texte a déjà été suffisamment analysé. Nous renvoyons le lecteur aux liens correspondant :

 

Nous avons pensé que le pire était ce texte … Mais non ! Le pire, c’est ce que Mgr Fellay a exprimé le 4 mai :

« Et donc il y eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est loin de cela, à cause de ces expressions. »

Pauvre Mgr Fellay ! Que c’est loin des déclarations de Mgr Marcel Lefebvre ! …

Sermon de Mgr Lefebvre, 29 Juin 1976 :

« Alors nous ne sommes pas de cette religion. Nous n’acceptons pas cette nouvelle religion. Nous sommes de la religion de toujours. Nous sommes de la religion catholique. Nous ne sommes pas de cette religion universelle, comme ils l’appellent aujourd’hui. Ce n’est plus la religion catholique.

Nous ne sommes pas de cette religion libérale, moderniste qui a son culte, ses prêtres, sa foi, ses catéchismes, sa Bible, sa Bible œcuménique… Nous ne les acceptons pas. »

Note préliminaire de Mgr Lefebvre, 12 Juillet 1976 :

« Le dimanche 27 juin, un envoyé spécial de la secrétairerie d’Etat venait me rejoindre à Flavigny-sur-Ozerain en France, alors que je prêchais la retraite aux ordinands. La lettre qu’il me portait de S. Exc. Mgr Benelli se donnait pour une réponse à la lettre ci-jointe.

Elle confirme l’interdiction des ordinations et les menaces de sanction, elle ne fait aucune allusion à la possibilité d’un dialogue même par personne entremise.

Ainsi, il apparaît impossible d’aborder le problème de fond qui est l’accord de l’Eglise conciliaire comme l’appelle S. Exc. Mgr Benelli lui-même dans sa dernière lettre, et l’Eglise catholique. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un différend entre Mgr Lefebvre et le Pape Paul VI. Il s’agit de l’incompatibilité radicale entre l’Eglise catholique et l’Eglise conciliaire, la messe de Paul VI représentant le symbole et le programme de l’Eglise conciliaire. »

Réflexions de Mgr Lefebvre sur la suspensi a divinis, le 29 juillet, 1976 :

« Quoi de plus clair ! Désormais, c’est à l’Eglise conciliaire qu’il faut obéir et être fidèle et non plus à l’Eglise catholique. C’est précisément tout notre problème; nous sommes suspens a divinis par l’Eglise conciliaire et pour l’Eglise conciliaire dont nous ne voulons pas faire partie.

Cette Eglise conciliaire est une Eglise schismatique parce qu’elle rompt avec l’Eglise catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte déjà condamné par l’Eglise en maints documents officiels et définitifs.

C’est pourquoi le fondateur de l’Eglise conciliaire insiste tant sur l’obéissance à l’Eglise d’aujourd’hui, faisant abstraction de l’Eglise d’hier comme si elle n’existait plus.

Cette Eglise conciliaire est schismatique parce qu’elle a pris pour base de sa mise à jour des principes opposés à ceux de l’Eglise catholique (…)

Ce droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa majesté, sa gloire, sa royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.

L’Eglise qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Eglise conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles, adhèrent à cette nouvelle Eglise, ils se séparent de l’Eglise catholique. L’Eglise d’aujourd’hui n’est la véritable Eglise que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Eglise d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition.

La demande de S Exc. Mgr Benelli est donc éclairante : soumission à l’Eglise conciliaire, à l’Eglise de Vatican Il, à l’Eglise schismatique.

Pour nous, nous persévérons dans l’Eglise catholique avec la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. »

Déclaration de Mgr Lefebvre, le 4 Août, 1976 au Figaro :

« Ce Concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise qu’ils appellent l’Eglise conciliaire.

(…)

« Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un Concile schismatique. On juge l’arbre à ses fruits. (…)

(…)

« Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire, comme la désigne Son Excellence Mgr Benelli dans la lettre qu’il m’adresse au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier, et entrent dans le schisme. (…) »

Pauvre Mgr Fellay ! Quelle distance que cette Déclaration, de qui jouissait de la même autorité qu’il détient aujourd’hui ! … Bien que n’étant pas la même autorité morale ! …

Lettre ouverte des supérieurs de la FSSPX au cardinal Gantin, Préfet de la Congrégation des Évêques, du 6 juillet 1988 :

« Éminence,

Réunis autour de leur Supérieur général, les Supérieurs des districts, séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, pensent bon de vous exprimer respectueusement les réflexions suivantes.

Vous avez cru devoir, par votre lettre du 1e juillet passé, faire savoir à Son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, à Son Excellence Monseigneur Antonio de Castro Mayer et aux quatre évêques qu’ils ont consacrés le 30 juin dernier à Écône, leur excommunication latæ sententiæ. Veuillez vous-mêmes juger de la valeur d’une telle déclaration venant d’une autorité qui, dans son exercice, rompt avec celle de tous ses prédécesseurs jusqu’au pape Pie XII, dans le culte, l’enseignement et le gouvernement de l’Église.

Pour nous, nous sommes en pleine communion avec tous les papes et tous les évêques qui ont précédé le Concile Vatican II, célébrant exactement la messe qu’ils ont codifiée et célébrée, enseignant le catéchisme qu’ils ont composé, nous dressant contre les erreurs qu’ils ont maintes fois condamnées dans leurs encycliques et leurs lettres pastorales. Veuillez donc juger de quel côté se trouve la rupture. Nous sommes extrêmement peinés de l’aveuglement d’esprit et de l’endurcissement de cœur des autorités romaines.

En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.

Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. (…). »

Pauvre Mgr Fellay ! … Qu’il écrive donc ce que l’Antéchrist Romain exige de lui :

Quant à nous, nous sommes en pleine communion avec tous les Papes et tous les Évêques du Concile Vatican II…

Nous voulons appartenir à ce système qui se fait appeler Église conciliaire …

Nous demandons à ne pas être déclaré ex-communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église…

Le fait de ne pas être associé publiquement à la sanction qui foudroyait les six évêques catholiques d’autrefois serait pour nous une distinction d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles…

En effet, ceux-ci ont le droit absolu de savoir que l’évêque à qui ils s’adressent est en communion avec une église de contrefaçon, évolutive, pentecôtiste et syncrétique …

Abbé Juan Carlos Cériani

Jeudi 5 Juillet 2012

 

De notre confère Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/07/05/p-ceriani-pobre-monsenor-fellay-siempre-tan-mal-comprendido/

 


(1) Voila la crainte absolue de Ratzinger, Benoît 1er de Vatican d’Eux ! Le “sédévacantisme”… Ratzinger “s’en fout” totalement que Ngrs Tissier (comme il l’a déjà annoncé plusieurs fois), de Galarreta ou Williamson sacrent des nouveaux évêques ! Les quelques évêques “sédévacantistes” de par le monde ne représentent pas un “danger” pour lui puisqu’ils ne sont pas structurés et unifiés ; quelques uns de plus ou de moins… Le grand danger pour lui, c’est que l’église Conciliaire soit reconnue comme n’étant pas l’Église Catholique ! Et ça, Ngrs Tissier, de Galarreta ou Williamson ne le diront jamais !

Written by Cave Ne Cadas

juillet 8th, 2012 at 11:31 pm

Posted in Abbé Cériani,FSSPX,Opposition au Ralliement

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

ROME-ÉCÔNE : MAX BARRET espère encore…

without comments

Max Barret – combattant de la première heure et fidèle inconditionnel de Monseigneur Lefebvre – tel un soldat trahi, lance un dernier cri avec l’énergie du désespoir : Tout n’est peut-être pas encore perdu !

Alors que tout est “bouclé” depuis mars 2012, comme nous vous l’indiquions y il à 8 jours (le 7 juin) dans notre article : « Rome-Écône : Tout est consommé ! » et comme le confirme encore

des sources italiennes bien informées indiquent que Mgr Bernard Fellay et Benoît-Ratzinger ont déjà conclu un “accord de principe” en Mars 2012, et que Mgr Fellay a donné deux à trois mois pour “adoucir” son clergé et les laïcs pour la capitulation finale. Cependant, la révélation publique de la lettre “confidentielle” à Mgr Fellay des trois autres évêques de la fsspx (Mgrs Galarreta, Tissier de Mallerais, et Williamson) contre le processus de bradage a tout ralenti d’un mois supplémentaire, de sorte que Mgr Fellay va signer le document officiel de l’Apostasie d’ici la fin Juin 2012.

Max Barret, en désespoir de cause, diffuse par eMail à tous ses correspondants – une première fois hier et une seconde fois ce matin – la copie d’écran de l’article de La Croix (!) :

Rome attend désormais la réponse de Mgr Fellay

Message :

de:     MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur:     Envoyé à 23:03 (GMT+02:00). Heure locale : 11:58.
à:    
date:     14 juin 2012 23:03
objet:     Rome Ecône

Pièce jointe.

Tout n’est peut-être pas définitivement perdu !
Diffusez !

Faites connaître !

Faites part de votre résistance !

Et surtout : Priez !

de:     MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur:     Envoyé à 08:56 (GMT+02:00). Heure locale : 12:04.
à:    
date:     15 juin 2012 08:56

A diffuser.

Tout n’est peut-être pas encore perdu !

* * *

Pauvre Max ! il espère encore…

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

* * *

FSSPX-ROME : Schmidberger prochainement Mitré ?

without comments

Rencontre entre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
et le cardinal Levada :

vers un ralliement imminent ?

Un consultant de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déclare
que le Supérieur général de la FSSPX devrait recevoir très prochainement
la réaction du Pape Benoît XVI au document qui amènerait la réconciliation.

 

Par Edward Pentin (13 juin 2012)

 

CITÉ DU VATICAN. – Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, est arrivé ce soir à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi parmi des rumeurs selon lesquelles le Pape Benoît XVI aurait fixé les conditions définitives du ralliement de la congrégation traditionaliste à l’Église.

Selon Catholic News Service [service de presse américain entièrement acquis à la secte conciliaire], Mgr Bernard Fellay est arrivé à la CDF cet après-midi à dix-sept heures, heure locale. Si les rumeurs sont exactes, le cardinal William Levada, Préfet de la CDF, a alors remis au chef de la FSSPX la réponse du Pape au préambule doctrinal formant le socle de la réconciliation. Il appartiendra ensuite à Mgr Fellay de donner son assentiment définitif au document, ce qui débouchera sur une annonce officielle.

 

Mgr Fellay arrivant hier, vers 15 h, au palais du Saint-Office

Toutefois, la Congrégation pour la Doctrine de la foi examinera à part les positions des trois autres évêques, dont on croit savoir qu’ils ont de vives réserves quant à tout accord de ralliement.

Citant l’abbé Alain Lorans, porte-parole de la FSSPX, l’Agence France Presse a signalé ce soir que la réponse de Benoît XVI ne serait « pas connue avant le weekend », ajoutant : « Il se passera une semaine à dix jours avant d’autres développements ». Selon le site Internet Rorate Caeli, « aujourd’hui, ce n’était qu’une étape du processus ».

S’adressant au National Catholic Register le 12 juin, Mgr Nicola Bux, consultant auprès de la CDF et de l’Office des Cérémonies pontificales, a déclaré qu’il pensait que la réponse du Pape ne prendrait pas trop de temps, juste celui qu’il faudrait pour préparer la réponse et élaborer une forme canonique appropriée à l’intention de ceux qui reviennent à l’Église catholique, comme cela s’est passé pour les anglicans avec la constitution Anglicanorum Coetibus ».

Dans un entretien révélateur accordé à DICI, le site Internet officiel de la FSSPX, Mgr Fellay a fourni son évaluation la plus exhaustive jusqu’ici du processus de réconciliation de la Fraternité avec Rome. Il a aussi exposé en détail la manière dont il percevait l’Église moderne et le ton qu’il entend adopter si la FSSPX se divise sur tout ralliement.

 

Roger McCaffrey, ancien rédacteur en chef du magazine Latin Mass, a déclaré le 8 juin au National Catholic Register que dans l’interview donnée à DICI, Mgr Fellay avait « franchi le Rubicon […] Aucun recul n’est envisageable. » Et il a ajouté : « L’accord est conclu, c’est un fait ».

Lors de cet entretien, le chef de la FSSPX a maintenu que « c’est l’attitude de l’Église officielle qui a changé, ce n’est pas nous ». Il a déclaré aussi que la Fraternité était invitée à revenir dans une pleine communion afin d’œuvrer comme les saints réformateurs l’ont fait dans le passé.

Ce qui a changé, selon Mgr Fellay, c’est que « Rome ne fait plus d’une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique. » Il a ajouté : « Aujourd’hui, à Rome, certains considèrent qu’une compréhension différente du Concile n’est pas déterminante pour l’avenir de l’Église, car l’Église est plus que le Concile ».

« De fait, l’Église ne se réduit pas au Concile, elle est beaucoup plus grande, a-t-il dit. Il faut donc s’appliquer à régler des problèmes plus vastes. »

« Cette prise de conscience, a-t-il ajouté, peut nous aider à comprendre ce qui se passe réellement : nous sommes appelés à aider à porter aux autres le trésor de la Tradition que nous avons pu conserver. »

Soutenant que c’est le Pape qui veut reconnaître la Fraternité et que celle-ci n’avait demandé aucun accord, il a déclaré que cela tenait à « des problèmes terriblement importants dans l’Église aujourd’hui. Il faut traiter ces problèmes. Il faut laisser de côté les problèmes secondaires et s’occuper des problèmes majeurs. » Selon lui, tel est le point de vue d’« un ou deux prélats romains ». Et il a ajouté : « Voilà la réponse de l’un ou l’autre prélat romain qui ne le diront jamais ouvertement. »

À titre d’exemple des efforts déployés par le Vatican pour remédier à certaines de ces erreurs, le Supérieur général a évoqué la lettre récente dans laquelle Rome avait donné aux prêtres un guide sur l’examen de conscience à propos duquel il a dit : « On croirait qu’on est allé chercher cet examen de conscience à Écône, tellement il se situe dans la ligne de la spiritualité anté-conciliaire ».

Interrogé sur les points de désaccord doctrinal avec le Saint-Siège, tels que la liberté religieuse et l’œcuménisme, Mgr Fellay a mis en garde contre le danger de vouloir une Église qui serait libre de toute erreur.

« Dans cette situation, présentée actuellement par certains comme une situation impossible, on nous demande de venir travailler comme l’ont fait tous les saints réformateurs de tous les temps. Bien sûr cela n’enlève pas le danger. Mais si nous avons suffisamment de liberté pour agir, pour vivre et nous développer, cela doit se faire. Je pense vraiment que cela doit se faire, à la condition que nous ayons suffisamment de protection. »

Il s’est dit convaincu que toutes les offres de Rome n’étaient pas des pièges, contrairement à ce que pensent certains de ses confrères de la FSSPX, qui en jugent d’après les déceptions que le Vatican leur a causées dans le passé. « Il est vrai que nos ennemis peuvent songer à utiliser cette offre comme un piège, mais le pape, qui veut vraiment cette reconnaissance canonique, ne nous la propose pas comme un piège », a-t-il dit.

Réagissant à l’assertion de Mgr Fellay selon laquelle l’Église avait changé de position sur le deuxième Concile du Vatican, Mgr Nicola Bux a déclaré : « Cela dépend du point de vue où l’on se place ».

« En un certain sens, la FSSPX et le Saint-Siège sont restés sur leurs positions, et en même temps, ils ont innové », a-t-il dit. Puis, il a souligné que si la Fraternité accepte de se réconcilier avec Rome, « cela signifiera qu’elle aussi a progressé dans la compréhension de la nécessité d’une communion avec le Pontife romain si l’on veut demeurer catholique ».

Roger McCaffrey juge tout à fait possible que le Pape consacre un cinquième évêque de la FSSPX, ce qui, selon lui, viendrait « solidifier » tout accord. La consécration d’un nouvel évêque, a-t-il dit, prouverait aux mécontents de la Fraternité la sincérité du Pape, mais aux yeux de ces mêmes personnes, l’évêque en question serait la vivante illustration de leur marginalité, dans la mesure où il dépendrait à la fois de Fellay et de Rome. McCaffrey estime que la présence d’un cinquième évêque garantirait la survie de la FSSPX en cas de décès de Mgr Fellay.

Le candidat favori de McCaffrey serait l’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité. « C’est quelqu’un qu’aucun mécontent ne peut critiquer en soi », a-t-il déclaré, ajoutant que ce « prêtre était Supérieur de la FSSPX en 1988, lorsque les autres évêques » – dont Mgr Fellay –« furent illégitimement consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité. »

Mgr Bux a refusé de commenter ce pronostic, et il s’est borné à dire : « Le Saint-Père est souverain dans toutes ses décisions ».

Comme on lui demandait s’il était optimisme quant à une réconciliation, il a déclaré : « Je suis certain que cela arrivera dès que possible, et je prie pour cela. Saint Jean Chrysostome insistait sur le fait que le bien le plus précieux de tous, c’était la préservation de l’unité ». [Et la FOI, alors ?!…]

Edward Pentin est le correspondant à Rome du National Catholic Register.

http://www.ncregister.com/daily-news//society-of-st.-pius-x-leader-meets-with-cardinal-levada-reunion-imminent#ixzz1xkwocNmg

Traduction du CatholicaPedia.net

* * *

Cardinal William Levada

FSSPX : le communiqué du Vatican

14 juin 2012

Voici le texte du communiqué de la salle de presse du Saint-Siège consécutif à la rencontre de près de deux heures et demie qui s’est tenue hier entre le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

Cité du Vatican, 14 juin 2012 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a communiqué ce midi que : « Hier après-midi, le cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a reçu Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, accompagné d’un assistant. Le cardinal était accompagné de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, secrétaire de la Congrégation, et de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission. La rencontre avait pour objet de présenter l’évaluation par le Saint-Siège du texte remis le mois dernier par la Fraternité Saint-Pie X, en réponse au préambule doctrinal que ce dicastère lui avait soumis le 14 septembre 2011. La discussion a permis de fournir des explications et des précisions opportunes à Mgr Fellay qui, pour sa part, a exposé la situation de la Fraternité et promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable. Il lui a été remis le projet de constitution d’une prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité sacerdotale St.Pie X. Comme indiqué dans le communiqué de presse du 16 mai dernier, la situation des trois autres évêques de la Fraternité sera traitée séparément et individuellement. On a enfin formé le vœu que ce temps de réflexion supplémentaire permette de parvenir à la pleine communion de la Fraternité Saint-Pie X avec le Siège apostolique ».

 


 

Mise à jour : ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org)

Fraternité Saint-Pie X: Rome propose une « prélature personnelle »

Rencontre du card. Levada et de Mgr Fellay

Anita Bourdin
ROME, jeudi 14 juin 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège et Mgr Bernard Fellay poursuivent leur dialogue dans l’espérance de progresser vers « la pleine communion ».

Au lendemain de la rencontre, au Vatican, dans l’après-midi du 13 juin entre le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Mgr Bernard Fellay, Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la salle de presse du Saint-Siège publie en effet un communiqué (cf. « Documents » pour le texte intégral).

Le Saint-Siège propose « une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité » Saint-Pie X.

Dialogue à cinq

Les cas des trois autres évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre le 30 juin 1988 seront traités séparément, rappelle la même source.

La rencontre a eu lieu à cinq : « Au cours de l’après-midi du mercredi 13 juin 2012, Son Éminence le Cardinal William Levada, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, a rencontré Son Excellence Monseigneur Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, accompagné d’un Assistant. Étaient également présents Son Excellence Mgr Luis Ladaria, Secrétaire de cette même Congrégation ainsi que Mgr Guido Pozzo, Secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei. »

« L’objet de la rencontre était, précise le communiqué, de présenter l’évaluation du Saint-Siège à propos du texte remis par la Fraternité sacerdotale saint Pie X au cours du mois d’avril, en réponse au Préambule doctrinal soumis le 14 septembre 2011 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à ladite Fraternité ».

Les échanges ont aussi porté sur la situation actuelle de la Fraternité : « La discussion qui a suivi a aussi donné la possibilité d’offrir les explications et les précisions opportunes. S.E. Mgr Fellay a, pour sa part, exposé la situation actuelle de la Fraternité sacerdotale saint Pie X et il a promis de faire connaître sa réponse dans un délai raisonnable ».

Prélature personnelle

Surtout, ce que l’on retiendra de cette nouvelle étape du dialogue , c’est la confirmation d’une rumeur: le Saint-Siège propose une « prélature personnelle » : « Durant la même rencontre a été également remis un projet de document proposant une Prélature personnelle, comme instrument le plus adapté à une éventuelle reconnaissance canonique de la Fraternité », explique la même source.

Il n’existe actuellement dans l’Église catholique que la Prélature personnelle de l’Opus Dei, érigée par Jean-Paul II en 1982. Et le site Internet de l’Opus Dei propose une description de ce qu’est, juridiquement, une prélature personnelle.

Dans le droit de l’Église catholique, la figure juridique de la prélature personnelle a été prévue par le Concile Vatican II, souligne le site .

Le décret conciliaire Presbyterorum ordinis (7 décembre 1965), n° 10, établit que, « là où les conditions de l’apostolat le réclameront, on facilitera des activités pastorales particulières pour les différents milieux sociaux à l’échelle d’une région, d’une nation ou du monde entier », et que l’on pourra ainsi créer à l’avenir, entre autres institutions, « des diocèses particuliers ou des prélatures personnelles »

« Le Concile cherchait à définir une nouvelle figure juridique, extrêmement souple, permettant de mieux contribuer à la diffusion effective du message et de l’agir chrétiens : l’organisation de l’Église répond ainsi aux exigences de sa mission, qui fait partie intégrante de l’histoire des hommes », commente le site.

Il fait remarquer la nouveauté de cette structure : « La plupart des juridictions ecclésiastiques qui existent sont territoriales, car elles sont organisées sur la base d’un lien des fidèles à un territoire déterminé par leur domicile. C’est le cas typique des diocèses. Dans d’autres cas, la détermination des fidèles d’une juridiction ecclésiastique ne se fait pas en fonction du domicile mais selon d’autres critères, comme la profession, le rite, la condition d’immigrés, une convention établie avec l’entité juridictionnelle, etc. C’est le cas, par exemple, des ordinariats militaires et des prélatures personnelles».

Et voici la définition : « Les prélatures personnelles — souhaitées, on l’a vu, par Vatican II — sont des entités présidées par un Pasteur (un prélat, qui peut être évêque, et qui est nommé par le pape ; il gouverne la prélature avec un pouvoir de juridiction). Avec le prélat se trouvent un presbyterium, composé de prêtres, et des fidèles laïcs, hommes et femmes ».

« Les prélatures personnelles sont donc, conclut le site, des institutions faisant partie de la structure hiérarchique de l’Église, c’est-à-dire un des modes d’auto-organisation dont l’Église se dote pour obtenir les fins que le Christ lui a assignées, ses fidèles continuant d’appartenir également aux églises locales ou diocèses où ils ont leur domicile.

Distinguer les quatre cas

Mais le Vatican examinera séparément la situation de Mgr Bernard Tissier de Mallerais, de Mgr Richard Williamson et de Mgr Alfonso de Galarreta, ordonnés évêques en même temps que Mgr Bernard Fellay par Mgr Marcel Lefebvre et Mgr Antonio de Castro-Mayer, malgré le veto de Jean-Paul II, le 30 juin 1988 : « Comme il a déjà été dit dans le communiqué de presse du 16 mai 2012, on confirme que la situation des trois autres évêques de la Fraternité sacerdotale saint Pie X sera traitée séparément et individuellement », précise le communiqué de ce 14 juin.

Le Saint-Siège dit son espérance de retour à la communion : « Au terme de la réunion, on a souhaité que, grâce à ce moment supplémentaire de réflexion, on puisse parvenir à la pleine communion de la Fraternité sacerdotale saint Pie X avec le Siège Apostolique », conclut la même source.

Quelques dates

On se souvient que Marcel Lefebvre (1905-1991), ancien évêque de Dakar, puis de Tulle et ancien Supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit, opposé à la mise en œuvre du Concile, auquel il avait participé, a fondé la Fraternité Saint-Pie X en 1970 et le séminaire international d’Écône, en Suisse. En 1975, l’évêque de Fribourg retirera son autorisation pour la Fraternité.

Malgré cela, Mgr Lefebvre ordonne treize prêtres sans autorisation, en juin 1976. Le 22 juillet 1976, Paul VI frappe Marcel Lefebvre d’une suspense a divinis, et la Fraternité est officiellement « dissoute ».
Le 27 février 1977, des fidèles menés par Mgr François Ducaud-Bourget, soutenant le rite pré-conciliaire de Jean XXIII, occupent par la force l’église parisienne de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Le conflit entre Mgr Lefebvre et Rome, cristallisé autour de différentes interprétations du Concile Vatican II, s’exacerbe en 1986, après la rencontre interreligieuse d’Assise, pour la paix dans le monde, dans laquelle l’évêque voit un danger de syncrétisme, alors que Jean-Paul II insiste sur le fait qu’il s’agit pour les responsables des religions du monde de « se retrouver ensemble pour prier, mais non pas prier ensemble ».

Le choc de la rétractation

En 1987, pour éviter la rupture, Jean-Paul II nomme le cardinal Édouard Gagnon (1918-2007), un Québécois, sulpicien et président du Conseil pontifical pour la famille (de 1974 à 1990), comme médiateur : il remettra au pape un rapport positif sur ses visites.

On semble sortir de la crise lorsque, le 5 mai 1988, un accord est signé entre le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger et Mgr Marcel Lefebvre. Il s’agissait déjà d’une sorte de prélature personnelle puisque Mgr Lefebvre approuvait la nomination d’un évêque responsable de la Fraternité.

Or, le lendemain, 6 mai, coup de théâtre, sous l’influence de son entourage, Mgr Lefebvre se rétracte, et le 30 juin, il ordonne les quatre évêques, malgré le veto de Rome.

Le lendemain, 1er juillet, le cardinal Bernardin Gantin, préfet de la Congrégation pour les évêques, déclare les quatre nouveaux évêques, ainsi que Mgr Lefebvre et l’évêque co-consécrateur, excommuniés latæ sententiæ – en quelque sorte ipso facto – (cf. Les canons 1364 § 1 et 1382 du Code de droit canonique de l’Église latine).

Dès le début de son pontificat, Benoît XVI a annoncé qu’il voulait travailler à l’unité des chrétiens : le dialogue a repris de façon plus intense. En 2007, le pape autorise la célébration de façon extraordinaire selon le rite pré-conciliaire, moyennant des retouches, notamment par respect pour le peuple juif. Un usage du rite extraordinaire est peu à peu aménagé dans les diocèses.

La levée des excommunications

Puis ce fut, en 2009, la levée des excommunications : un geste de générosité visant à abattre un barrière au dialogue et qui s’est heurté à incompréhension pour deux raisons principales. D’une part, il a été considéré à tort comme une « réintégration » dans l’Église catholique : la levée des excommunications et des anathèmes entre catholiques et orthodoxes, sous Paul VI, n’a pas fait entrer les orthodoxes dans l’Église catholique ni les catholiques dans l’Église orthodoxe, mais cela a permis de grandes avancées dans le dialogue.

Et l’effet voulu par la levée de l’excommunication a été longtemps effacée par la révélation du négationnisme de Mgr Williamson, qui a justement fait scandale.

Mais le Vatican ne savait pas. Le pape s’est expliqué lui-même, dans une lettre, sur un ton très inédit. Et, le 3 février 2009, par exemple, sollicité par la presse, le Vatican a rappelé que Benoît XVI a condamné « sans équivoque » tout négationnisme, qu’il s’est exprimé sur la Shoah à plusieurs reprises et n’a jamais changé à ce sujet.

Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a rappelé à cette occasion que « la pensée du pape sur le thème de l’holocauste a été exprimée avec beaucoup de clarté dans la synagogue de Cologne, le 19 août 2005, dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau le 28 mai 2006, et lors de l’audience générale successive du 31 mai 2006, et encore récemment, au terme de l’audience générale du 28 janvier 2009, avec des paroles sans équivoque », dont il rappelle celles-ci : « Tout en renouvelant avec affection l’expression de ma solidarité entière et indiscutable avec nos Frères destinataires de la première Alliance, je souhaite que la mémoire de la Shoah induise l’humanité à réfléchir sur l’imprévisible puissance du mal lorsqu’il conquiert le cœur de l’homme . Que la Shoah soit pour tous un avertissement contre l’oubli, contre la négation, ou contre le réductionnisme ».

« La condamnation des déclarations de négationnisme de l’Holocauste ne pouvait pas être plus claire et dans ce contexte il ressort évident qu’elle se référait aussi aux positions de Mgr Williamson et à toutes les positions analogues », a ajouté le P. Lombardi.