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LE « DÉLIRE SACRÉ » ENVAHIT L’ÉGLISE CONCILIAIRE

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Les demoiselles Lebaindre et Grandjean qui écrivaient sous les pseudonymes de « José Michaël », « Phazaël », « Yaël de Sainte Marie » ou « Georges Lacordelle » n’ont pas connu la solution dialectique de l’éclipse de l’Église. Mais il est évidant que lorsqu’elles parlent de l’Église… (à l’époque où elles écrivaient) elles parlent de la secte conciliaire qui s’appelle elle-même “Église” conciliaire…

Mlle (Sœur) Lebaindre (Docteur en Théologie) vie toujours de nos jours une vieillesse que nous espérons heureuse à Le Brémien Notre-Dame de la Fraternité Sacerdotale St Pie X…

 

 

Le « Délire Sacré » envahit l’Église Catholique

 

C’est un fait avéré dans l’Église que la Foi catholique est en baisse : ce n’est plus une chose à démontrer, l’évidence est là … Or, chacun sait qu’à l’abaissement du niveau de la Foi correspond une montée des illuminismes chargée d’un merveilleux qui attire et qui séduit. De tels illuminismes se font particulièrement envahissants dans les temps antichristiques que nous traversons, qu’ils se présentent sous forme de groupements ou de mouvements pentecôtistes, charismatiques, apparitionnistes, révélationnistes, etc.

On entend clamer de tous côtés : « L’Esprit a dit… Jésus a dit… La Vierge Marie a dit… Saint Michel a dit… », alors que l’Esprit, pas plus que Jésus, pas plus que la Vierge Marie, pas plus que l’Archange Michel n’ont rien dit du tout ; ce qui donc éveille tout spécialement l’attention, (car les illuminismes ont été de tous les temps) c’est leur pullulement, l’importance qui leur est donnée et le manque de contrôle dont ils sont l’objet. Ce manque de contrôle permet aux ennemis de l’Église de susciter par leurs pouvoirs diaboliques, des faits mystiques pour ensuite les exploiter. En réalité, ces illuminismes mettent la religion catholique au rang des religions antiques : la rétrogradation est spectaculaire. C’est par de tels illuminismes que le judaïsme de la Loi a fait place au judaïsme mystique pervertisseur.

On sait que Satan se présente avec une séduction antéchristique en « inspirateur mystique ».

Une question alors se pose : quels dangers représente pour notre temps le déferlement des illuminismes ?

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Written by Cave Ne Cadas

décembre 2nd, 2013 at 6:19 pm

Posted in église Conciliaire,fausse mystique,Lebaindre & Grandjean,Vatican d'Eux

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papeFrançois (Jésuite) indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie !

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Un conciliaire, Mr Florent Husson, nous explique ici pourquoi papeFrançois est indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie ! C’est, dit-il, :

« Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… »

* * *

Mr Florent Husson : “La barrette de St Pierre des Latins” Les Jésuites et la liturgie

SOURCE – “Abbé” Florent Husson – ‘La barrette de St Pierre des Latins’ – avril 2013


Les Jésuites et la liturgie

Des auditeurs attentifs au sermon du premier dimanche de la Passion m’ont demandé d’expliciter les propos que j’avais alors tenus : « Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… ». Ce jugement a semblé péremptoire à certains, mais il est fondé sur 500 ans d’histoire…

Après les premières apparitions « liturgiques » du Pape François (je dois avouer que l’absence de numérotation fait bizarre, et qu’il est difficile de dire « de François » comme nous disions « de Paul VI, de Benoît XVI »), certains journalistes catholiques ont hissé haut le pavillon de leur jubilation de voir disparaître les fastes rétablis par Benoît XVI, car pour être « un Pape des pauvres », il faut donc, selon leur esprit mal (in)formé, être un « Pape a-liturgique », voire « anti-liturgique ».

D’abord ils oublient le soin qu’apportait Saint François d’Assise à la liturgie (1), confondant selon l’idéologie des années 70 amour des pauvres et misérabilisme, ensuite ils oublient que le nouveau Pape est un jésuite.

Et c’est bien là réellement le fond du problème…

Benoît XVI, profond théologien dont la spiritualité était marquée tant par la patristique que la liturgie, avait des racines aux antipodes de la spiritualité des Jésuites.

En effet, la Compagnie de Jésus fut fondée par Saint Ignace de Loyola et reconnue par Rome en 1540 : nous sommes en plein dans le règne de la devotio moderna, cette dévotion née avec l’Imitation de Jésus-Christ (2), un chemin spirituel qui privilégie l’individualisme à la piété populaire du Moyen-Âge.

Les grands de ce monde, à la fin du Moyen-Âge, disaient encore le bréviaire liturgique, nous connaissons nombre de manuscrits comme les « Grandes Heures », et donc ils vivaient spirituellement en union avec l’Église et tous les chœurs de moines, moniales, religieux et chanoines qui chantaient l’office.

Or la devotio moderna va faire disparaître cette union, chacun aura désormais son livre de spiritualité qui lui plaît le plus, et selon les époques, qui l’Imitation, qui le Combat Spirituel de Scupoli (3), qui l’Introduction à la vie dévote de Saint François de Sales (4). C’est l’époque qui verra les fidèles à la Messe faire leurs propres dévotions privées, ne s’occupant guère du célébrant sauf à la consécration et aux élévations.

Saint Ignace est donc totalement imprégné de cet esprit qui est de fait la mentalité de l’Église au XVIème siècle, et ses Exercices Spirituels dont il commence l’écriture en 1523 l’attestent. Tous ses efforts personnels sont tendus vers les études et les exercices spirituels. Et cela transparaît en 1539 dans l’esquisse des statuts de la future Compagnie, quand, à côté de l’obéissance à un Préposé général et l’exaltation de la pauvreté, on trouve le refus du cérémonial monastique, et en particulier de la prière collective. Si on lit bien Saint Ignace, on en arrive à avoir l’impression que l’examen de conscience est plus important que l’assistance à la Messe.

Malheureusement, le Pape Paul III, en approuvant la compagnie, va entériner ce choix d’Ignace, et fera des Jésuites le premier ordre religieux dispensé de la liturgie communautaire, véritable anomalie depuis les débuts des ordres religieux dans l’Église au IVème siècle.

On lit dans les constitutions jésuites : « Parce que les occupations qu’on prend pour aider les âmes sont de grande importance, qu’elles sont propres à notre Institut et très nombreuses, et que d’autre part notre séjour en tel ou tel lieu est précaire, les Nôtres n’auront pas l’office du chœur pour les heures canoniales ni pour chanter des messes ou d’autres offices ; car pour ceux (5) que leur dévotion (6) pousserait à les entendre, il y aura abondance de lieux où ils satisfassent leur désir. Quant aux Nôtres, il convient qu’ils s’occupent de ce qui est davantage propre à notre vocation (7), pour la gloire de Dieu ».

Et en ce qui concerne l’apostolat : « Si, dans certaines maisons ou dans certains collèges, on jugeait que cela conviendrait, on pourrait, à l’heure où il doit y avoir dans l’après-midi une prédication ou un enseignement, ne dire que les vêpres pour retenir le peuple avant ces enseignements ou ces prédications. On pourrait aussi le faire habituellement les dimanches et jours de fête, sans musique d’orgue ni plain-chant, mais sur un ton qui soit religieux, agréable et simple. Et cela, parce que et pour autant que l’on jugerait que le peuple serait par-là porté à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements, et non pas pour une autre raison (8) ».

Donc il n’est pas question de former le Jésuite à l’Ars celebrandi, c’est-à-dire la capacité de célébrer dignement : le Jésuite dit son bréviaire seul et les Messes sont réduites à leurs plus simples dispositions liturgiques : « Pour les Messes plus importantes que l’on dira, quoique simplement lues, il pourra y avoir, en considération de la dévotion et de la convenance, deux servants vêtus de surplis, ou un seul, selon ce qui pourra se faire dans le Seigneur ».

Pas de Messes chantées, et encore moins de Messes solennelles.

Mais en plus, la liturgie communautaire pour les fidèles confiés à la charge des Jésuites n’a de sens que si elle amène « à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements ».

Saint Ignace voulait des soldats pour les missions étrangères, l’éducation des jeunes, l’instruction des pauvres. Et il est manifeste que face à l’hérésie protestante, l’Église avait besoin de soldats. Mais c’est oublier que les moines « traditionnels » avaient été aussi des soldats car c’est eux qui évangélisèrent l’Europe ! Et des religieux comme les Capucins, fervents fers de lance de la lutte anti-protestante (il suffit de voir l’action de Saint Laurent de Brindes, Docteur de l’Église, ou le martyre de Saint Fidèle de Sigmaringen, massacré par des réformés) n’ont abandonné ni l’office choral, ni les solennités liturgiques (9)… et pourtant… c’étaient des franciscains (10).

De plus, comme l’indique le paragraphe des Constitutions sur la liturgie dans l’apostolat, on s’aperçoit que pour un Jésuite, la liturgie n’est qu’un moyen, un outil.

Et cela donnera lieu au XXème siècle à la grande « hérésie » liturgique qui veut faire de la Messe une simple catéchèse, et non plus, comme l’enseigne le concile Vatican II, « la source et le sommet de la vie chrétienne ». C’est ainsi qu’entre deux guerres, les nombreux Jésuites aumôniers scouts (n’oublions pas que le Père Sevin était Jésuite) posèrent les prodromes de la réforme liturgique, réforme à but uniquement pastoral et catéchétique.

On comprend donc pourquoi le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, sauf quand ils peuvent l’utiliser dans un but de formation.

Certes, il y a eu de célèbres liturgistes Jésuites, comme le Père Jungmann. Mais quand on lit leurs ouvrages, on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de théologie liturgique, mais qu’en bons universitaires et scientifiques, ils s’appliquent à étudier les rites et les prières comme un chirurgien étudierait le corps humain, et leurs ouvrages sont sans âme, ni spiritualité.

Alors, ne demandons pas à un Pape Jésuite, héritier d’une telle tradition, d’être un bon liturge… Il ne le sera pas, non par parti-pris, mais par formation, je dirai même par constitution.

 

Florent Husson.

 

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Ndlr du CatholicaPedia :

Mr Florent Husson est un simple laïc officiant de manière “extraordinaire” dans le diocèse de Nancy et de Toul…

Ces prétendus abbés qui portent la soutane et font profession de célébrer la messe de Saint Pie V, ne sont en réalité, le sachant ou non, que de simples laïcs, entièrement démunis de tout véritable pouvoir sacramentel et sacrificiel.

Les prétendues messes qu’ils disent dans le rite de Saint Pie V sont absolument invalides et leurs fidèles n’y adorent que du pain, tout comme restent sacramentellement invalides les pseudo-absolutions qu’ils délivrent.

Annuaire diocésain Nancy

Diocèse de Nancy et de Toul

 

M. l’abbé Florent Husson

Année de naissance : 1967

Année d’Incardination : 1993

Année d’Ordination : 1994

Année de dernière nomination : 2007

chargé de la célébration de la messe dominicale selon l’Ordo Missae de 1962

167 avenue de Strasbourg – 54000 Nancy

abbefh@gmail.com

Prêtre coopérateur

Saint-Pierre – Notre-Dame de Bonsecours

 

http://nancy.annuaire-eglise.net/displayElem.php?a=nancy&get=unitorg&id=40

http://nancy.annuaire-eglise.net/getxml.php?a=nancy&get=personne&id=873

* * *

Coat_of_arms_of_Franciscus

 

* * *

Nous vous proposons maintenant de visionner une “ordination” totalement invalide d’un jésuite à Marseille par l’abbé aposta Georges Paul Pontier (voir son pedigree ici) :

sj_france_une

Source : http://www.jesuites.com/2013/04/ordination-dun-jesuite-a-marseille/

Voir aussi :
A Marseille, les jésuites sont dans la ville  (Article dans le journal La Provence)

Marseille_les-jesuites-sont-dans-la-ville

 


[1] Saint François d’Assise, epistola ad cleros.

[2] Date de composition et auteur contestés, entre la fin du XIVème siècle et le début du XVème siècle.

[3] 1588

[4] 1608

[5] Les fidèles

[6] La liturgie est donc une affaire de dévotion privée, non « d’Église ».

[7] Le culte divin, premier devoir d’un prêtre, n’est donc pas la vocation d’un Jésuite…

[8] La liturgie n’a donc pas de valeur en soi.

[9] Dans les limites permises par le fait qu’un couvent ne reçoit en général pas plus de douze religieux, ce qui limite bien sûr le déploiement de la liturgie. Le Cérémonial capucin prévoit par exemple des Messes non chantées avec encensement.

[10] Les Capucins sont une branche de l’Ordre franciscain, fondée au XVIème siècle pour un retour aux origines radicales de la Règle de Saint François.

 

Written by Cave Ne Cadas

avril 12th, 2013 at 2:42 pm

Posted in église Conciliaire,Invalidité nouveaux sacrements,Jésuites

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