Les demoiselles Lebaindre et Grandjean qui écrivaient sous les pseudonymes de « José Michaël », « Phazaël », « Yaël de Sainte Marie » ou « Georges Lacordelle » n’ont pas connu la solution dialectique de l’éclipse de l’Église. Mais il est évidant que lorsqu’elles parlent de l’Église… (à l’époque où elles écrivaient) elles parlent de la secte conciliaire qui s’appelle elle-même “Église” conciliaire…
Mlle (Sœur) Lebaindre (Docteur en Théologie) vie toujours de nos jours une vieillesse que nous espérons heureuse à Le Brémien Notre-Dame de la Fraternité Sacerdotale St Pie X…
Le « Délire Sacré » envahit l’Église Catholique
C’est un fait avéré dans l’Église que la Foi catholique est en baisse : ce n’est plus une chose à démontrer, l’évidence est là … Or, chacun sait qu’à l’abaissement du niveau de la Foi correspond une montée des illuminismes chargée d’un merveilleux qui attire et qui séduit. De tels illuminismes se font particulièrement envahissants dans les temps antichristiques que nous traversons, qu’ils se présentent sous forme de groupements ou de mouvements pentecôtistes, charismatiques, apparitionnistes, révélationnistes, etc.
On entend clamer de tous côtés : « L’Esprit a dit… Jésus a dit… La Vierge Marie a dit… Saint Michel a dit… », alors que l’Esprit, pas plus que Jésus, pas plus que la Vierge Marie, pas plus que l’Archange Michel n’ont rien dit du tout ; ce qui donc éveille tout spécialement l’attention, (car les illuminismes ont été de tous les temps) c’est leur pullulement, l’importance qui leur est donnée et le manque de contrôle dont ils sont l’objet. Ce manque de contrôle permet aux ennemis de l’Église de susciter par leurs pouvoirs diaboliques, des faits mystiques pour ensuite les exploiter. En réalité, ces illuminismes mettent la religion catholique au rang des religions antiques : la rétrogradation est spectaculaire. C’est par de tels illuminismes que le judaïsme de la Loi a fait place au judaïsme mystique pervertisseur.
On sait que Satan se présente avec une séduction antéchristique en « inspirateur mystique ».
Une question alors se pose : quels dangers représente pour notre temps le déferlement des illuminismes ?
I – Abrogation des Articles 1399 et 2318 de l’Ancien Droit Canon
Si le développement des illuminismes correspond toujours à un manque de foi, il faut cependant chercher ailleurs, pour bien rendre compte de ce qui se passe sous nos yeux stupéfaits, une raison de supplément. Elle nous est donnée, claire, précise, auréolée de la Souveraineté du Pontife Romain.
En effet, le Droit canon préparé par le saint Pape Pie X et publié par le Pape Benoît XV, comportait deux articles (1399 et 2318) relatifs aux messages de l’Au-delà et ces articles ont été abrogés.
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— Le canon 1399 interdisait de publier tout ce qui avait trait à des révélation, apparitions, prophéties, miracles. L’étude en était réservée à ceux qui dans la hiérarchie de l’Église, avaient reçu de Dieu même, le pouvoir du discernement des esprits.
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En conséquence de l’abrogation de cet article : n’importe quel « voyant », n’importe quel « entendant », n’importe quel « guérisseur », n’importe quel « prophète », peut, s’il se considère comme « privilégié » par l’Au-delà, publier sans « Nihil Obstat », sans « Imprimatur », sans aucune permission de l’Église, tout ce qu’il voit, tout ce qu’il entend, tout ce qu’il guérit, tout ce qu’il prophétise. Il suffit qu’il se croie « en fil direct avec le ciel » pour envahir le monde de ses « productions mystiques ».
Une seule condition est « imposée » : ne pas mettre en danger la Foi et les bonnes mœurs.
Nous verrons plus loin ce que vaut cette condition concernant la Foi.
En outre, et en vertu de l’abrogation du décret en question, toute permission est donnée aux catholiques de se rendre sur les lieux mêmes des apparitions non reconnues par l’Église et d’y organiser des « prières publiques ».
Comme précédemment est imposée la condition de respecter la Foi et les bonnes mœurs.
Nous verrons aussi plus loin ce que vaut ce respect de la Foi.
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— Le canon 2318 visait les censures ecclésiastiques applicables à ceux qui publiaient leurs « faits mystiques » sans autorisation de la hiérarchie de l’Église ; et à ceux qui se rendaient sur des lieux d’apparitions non reconnus par cette même hiérarchie.
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En conséquence de l’abrogation de cet article, tout catholique n’est passible d’aucune censure ecclésiastique s’il enfreint les règles de l’article précédent. Et le Cardinal Ottaviani prend soin de donner cette précision : « Ceux qui auraient encouru les censures dont il est question au Canon 2318, seront comme en étant absous par le fait même de l’abrogation de ce Canon ».
— Voici maintenant les dates qui ont marqué l’abrogation des articles 1399 et 2318 du Droit canonique.
Le décret d’abrogation a été approuvé le 14 octobre 1966 par le “Pape” Paul VI qui en a ordonné en même temps la publication. Cela s’est fait au cours d’une audience accordée au Pro-Préfet de la « Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi », cité ci-dessus, le cardinal Ottaviani.
Ledit décret a été donné à Rome le 15 Novembre 1966 avec les signatures du cardinal Pro-Préfet, et du Secrétaire Mgr Parente. Il a été publié dans les « Actes officiels du Saint Siège » (À.À.S.), le 29 décembre 1966.
Enfin, il est entré en vigueur le 29 mars 1967, c’est-à-dire trois mois après sa publication.
II. Les Faits Mystiques se Développent en Dehors du Contrôle de l’Église
De ce qui précède, on peut conclure que l’ensemble des faits mystiques, révélations, prophéties, miracles…, ne subit plus depuis le 29 mars 1967 aucun contrôle valable de la part de la hiérarchie de l’Église, il s’en est suivi une profusion de « productions mystiques » qui heurtent le sens de la Foi et le simple bon sens. Tout ce qui se présente comme venu tout droit du ciel, n’offre plus aucune garantie.
Alors nécessairement se pose la question : quelle est l’origine des faits mystiques dont nous sommes littéralement « abreuvés » ? Sont-ils de Dieu ? S’ils ne sont pas de Dieu, ils relèvent nécessairement du métapsychisme, c’est là un fait reconnu.
Mais cette réponse n’est pas suffisante pour expliquer le succès souvent prodigieux de certaines révélations ou apparitions. Le détraquage cérébral à lui seul ne draine pas des foules dans son sillage. Il faut une autre explication, et c’est saint Paul qui nous la donne lorsqu’il nous dit : « Nous n’avons pas seulement à lutter contre la chair et le sang, mais contre ces esprits de malice répandus dans les airs ». Autrement dit, il s’agit des hordes de Satan.
Et c’est ainsi que le non-contrôle de l’Église hiérarchique laisse au Prince des Enfers et de ce monde, les coudées libres pour accomplir son œuvre de mort On ce sert de saint Paul contre saint Paul tel que cité ci-dessus, lorsqu’on va proclamant :
« N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les Prophéties, Mais examinez toutes choses, Retenez ce qui est bon » (Thess. V, 19 à 21).
Cela veut dire en réalité, N’éteignez pas l’Esprit à la condition qu’il soit l’Esprit de Dieu ; ne méprisez pas les prophéties à la condition qu’elles viennent du ciel. Examinez toutes choses à la condition que cela se fasse avec sérieux, avec compétence et selon la grâce accordée du véritable discernement des esprits. C’est justement cette grâce insigne qui manque à notre temps livré par une hiérarchie oublieuse de son droit de regard sur les faits mystiques, « aux esprits de malice qui errent dans le monde pour la perte des âmes ». (Prière à Saint Michel).
III – Les Faits Mystiques Sont Non Seulement Incontrôlés, Mais Provoqués
Mais ce qui aggrave la situation, c’est que les faits mystiques pullulants, non seulement ne subissent aucun contrôle véritable, mais encore sont provoquée par les ennemis du Christ et de Son Église, ceux que l’on peut dénommer les illuministes. Ces ennemis profitent justement du non-contrôle de la hiérarchie pour répandre leur venin mystique dans les milieux catholiques, et l’on peut dire qu’ils réussissent parfaitement
Il n’est que de lire les auteurs ésotéristes pour comprendre que le déploiement des illuminismes est lié intimement au complot dressé contre l’Épouse de Jésus Notre-Seigneur. Ainsi l’année qui a précédé l’abrogation des articles 1399 et 2318 du Droit Canon de Pie X et de Benoît XV, l’auteur ésotériste Salémi a écrit :
« …Tous ceux qui aujourd’hui ont eu, ont, ou auront le privilège [?] d’avoir une Révélation, se doivent [?] d’en témoigner publiquement », (en caractères plus noirs dans le texte)…
« C’est une obligation » (en caractères plus noirs dans le texte), car « la lumière ne doit pas être mise sous le boisseau », mais sur un chandelier pour que tout le monde puisse la voir et être éclairés (Matth. V, 15). Voilà le véritable sens de cette parole [???] (Fenêtre sur la Lumière, p. 42-43).
Ce même auteur rêve de substituer à l’Église de Pierre, autrement dit : l’Église du Christ, une autre église qu’il appelle à la suite de tous les Johannistes, « l’Église de Jean », c’est-à-dire l’Église de l’Amour. Et cette autre Église qui n’est rien moins que luciférienne, fait régner en son sein l’illuminisme sans lequel elle n’est plus rien : aussi est-elle essentiellement « charismatique ».
Comme les deux églises s’enchevêtrent du fait du non-contrôle par la hiérarchie catholique des faits mystiques, le charisme change de sens en nos propres milieux et la confusion règne. Au lieu de demeurer le « don gratuit d’ordre surnaturel, conféré plus pour le bien d’autrui que pour celui qui en est gratifié, et qui peut revêtir des aspects extraordinaires, voire miraculeux », (R.P. Philibert de St Didier O.F.M. cap., Interrogation sur la Pentecôtisme ? p. 4), le charisme devient une sorte de gourmandise spirituelle dont on se gave et dont l’utilité est parfaitement contestable : c’est ainsi que l’on ne voit pas bien le degré d’utilité ni pour autrui, ni pour lui- même, dans les vocalises de Mr MEHAT (professeur de Grec à l’Université de Nancy), en prière « glossolalique » :
« Et comme un liquide qui commence à bouillir dans une casserole trop pleine, je ne sais quoi monta de mon cœur à mes lèvres et déborda. Je m’entendis dire un “ ah ” prolongé puis “ oh ” sur deux notes, à l’unisson, me semblait-il, de l’assemblée.
Je m’arrêtais, surpris. Mais la prière revenait, avec ses deux notes et ses deux voyelles, bientôt soutenue par une forte aspiration : “ ah … oh … ” Puis des syllabes se formèrent, toujours avec les voyelles a et o, et des consonnes, uniquement des liquides : m, n, l, r, quelque chose comme “ amanalomona ”… J’essayai d’autres consonnes. En vain, tout en moi s’arrêta » (Cité par F.D.L.F., Encore le faux Renouveau charismatique, n° 54, p. 379).
Tout commentaire est évidemment superflu.
Et il est important de signaler que la provocation occulte de faits mystiques se fait par le moyen de l’initiation ou « sacrement du diable ». Par l’initiation, le « guide » en possession de « pouvoirs lucifériens » fait passer la « grâce diabolique » en la victime choisie et il s’ensuit des effets assurés sous forme de charismes : visions, locutions, messages destinés au monde entier assortis de menaces pour les opposants.
La conclusion s’impose : c’est justement l’illuminisme de l’enfer qui nous envahit de toutes parts, pour la simple raison qu’il est incontrôlé par la hiérarchie catholique et suscité par les ennemis de l’Église du Christ. La vraie mystique, celle de nos grands contemplatifs, celle des véritables « voyants » des grandes apparitions mariales reconnues par l’Église etc. est tout à l’opposé, et selon le mot si juste de Jean Vaquié « spontanée et disciplinée » (Lecture et Tradition n° 84-85, « Le danger hindouiste », p. 38).
Retenons bien ces deux termes : ils sont essentiels pour caractériser la « vraie mystique », celle qui vient de Dieu et qui enrichit l’Église.
IV – Nos Fausses Mystiques s’Apparentent au « Délire Sacré » Des Religions Antiques
Il est bien évident que l’illuminisme de toutes nos fausses mystiques nous fait rétrograder de manière insoupçonnée. Il nous met en effet au niveau des religions du paganisme antique, dont « tous les dieux », nous dit le Psaume « sont des démons ». (Ps XCV, 5). Ce qui est en train de nous revenir, ce sont les anciens « oracles » des Pythies et des Sibylles, de tous les devins et devineresses.
Par la bouche de ces « possédés », les démons faisaient savoir ce qu’ils voulaient et ordonnaient, c’est ce que l’on appelle « le délire sacré ». On sait à quelles horreurs, à quelles cruautés, ces oracles conduisaient. Pour s’en rendre compte, il n’est que de citer l’auteur du Livre de la Sagesse qui synthétise de la manière la plus frappante, les méfaits diaboliques des mœurs des païens :
« Célébrant des cérémonies homicides de leurs enfants et des mystères clandestins, ou se livrant aux orgies furieuses des religions exotiques, ils ne gardent plus rien d’honnête ni dans la vie ni dans le mariage. L’un tue l’autre par la trahison ou l’outrage par l’adultère. C’est partout un mélange de sang et de meurtre, de vol et de fraude, de corruption et de déloyauté, de rébellion et de parjure, de persécution des gens de bien, d’oubli des bienfaits, de souillure des âmes, de perversion des sexes, d’instabilité dans les unions, d’adultère et d’impudicité » (Sap. XIV, 23 à 27).
Voici un autre passage du Livre de la Sagesse relatif aux mœurs des habitants du pays de Chanaan. L’auteur s’adresse à Dieu :
« Vous les aviez en horreur, à cause de leurs actions détestables, de leur magie et de leurs rites impies, de leurs meurtres cruels d’enfants, de leurs festins d’entrailles, de chair et de sang humain, de leurs initiations aux mystères orgiaques, et des crimes des parents commis sur des êtres sans défense » (Sap. XII, 4- 6).
Quels peuples ont donc ces mœurs ? Ceux de l’empire assyro-babylonien, ceux de l’Égypte, ceux de la Perse, ceux de l’Europe, ceux d’Amérique (Mayas, Aztèques, etc.), et même le peuple d’Israël oublieux de son Seigneur. Ces peuples avaient donc des démons pour dieux et leurs devins étaient chargés de transmettre les « ordres divins ». Ces médiums en pratiquant « le délire sacré », pratiquaient ce que nous appellerions de nos jours « la fausse mystique », c’est-à-dire une mystique à la fois inspirée par le Démon et « informée » par le psychisme et le métapsychisme de qui reçoit le message de l’Au-delà.
Comme les fausses mystiques sous forme de visions, de révélations, de mouvements charismatiques, etc., déferlent actuellement dans les milieux catholiques, on peut dire que « le délire sacré » est très en vogue parmi nous. Citons pour seul exemple de nouvelle sibylle, la Mamma Rosa de San Damiano : elle transmettait les « ordres divins » relatifs à l’envoi de jeunes « en religion ». On assure que des centaines de vocations « tombées du ciel » ont rempli des couvents. Lesdits « ordres divins » se montraient extrêmement précis, tel celui-ci :
« La Vierge [?] a dit que telle jeune fille s’en aille à tel Carmel ». C’est ainsi que des « cars de pèlerinage » en direction de San Damiano ramenaient des vocations religieuses écloses dans le ciel de l’Italie …
Et tout cela sans aucun contrôle des hautes instances de l’Église …
On peut en conclure que la religion du Christ est littéralement étouffée par les courants issus de ce que l’on peut appeler « le nouveau délire sacré », celui même des religions diaboliques de l’antiquité que le Sacrifice Rédempteur de Jésus notre Sauveur a pu Seul endiguer.
Mais l’Église n’arrête plus ce délire.
V – Le Délire de la Fausse Mystique a Perverti le Judaïsme de la Loi
À ce point de notre exposé, il est important de parler du parallélisme frappant qui existe entre l’évolution charismatique de l’Église catholique et l’évolution du peuple juif après la destruction du Temple de Jérusalem.
Lisons au sujet de cette dernière évolution ce que nous dit Jean Vaquié dans son article intitulé, « Le danger hindouiste » :
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« La mise à sac du Temple de Jérusalem par Titus avait entraîné la disparition du Sacerdoce d’Aaron puisque le culte ne pouvait se pratiquer que dans le Temple. Il ne resta, de l’ancienne organisation, que celle des Synagogues, qu’il fallut d’ailleurs compléter par celle du rabbinat. Les juifs pieux se réfugièrent alors dans un mysticisme qu’ils recherchèrent avec un zèle tout à fait intempestif et que même ils provoquèrent par des moyens artificiels donc illicites. Cette nouvelle mystique restait en outre incontrôlée puisqu’il n’y avait plus de sacerdoce d’institution divine pour exercer sur elle une surveillance.
Par conséquent, les données mystiques recueillies par les contemplatifs de la Diaspora ne présentent aucune garantie. Avec quelles “ entités ” se mettaient-ils ainsi en contact spirituel ? Ils se mettaient en contact d’abord avec leur propre métapsychisme comme toujours, et puis aussi avec ces esprits dont saint Paul nous parle quand il dit : “ Nous n’avons pas seulement à lutter contre la chair et le sang, mais contre ces esprits de malice répandus dans les airs ” » (op. cit. p. 30).
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Il en est résulté un ensemble de courants mystiques comportant visions, extases, etc. De nombreux recueils ont consigné ces faits « charismatiques » issus de la fausse mystique provoquée et « incontrôlée ».
Peu à peu le judaïsme officiel de la Loi et des Synagogues est passé sous l’influence du développement du judaïsme mystique, au plan d’un véritable panthéisme, oublieux du monothéisme de la loi juive : le créateur a dû laisser place à la créature.
Retenons à ce sujet ce mot capital de Jean Vaquié :
« C’est indubitablement par l’invasion de la fausse mystique que la première Religion de l’humanité… a été pervertie » (op. cit. p. 38).
On peut ajouter en faisant la transposition nécessaire : c’est indubitablement par l’invasion de la fausse mystique « provoquée » et « incontrôlée » que la Religion catholique se pervertit de jour au jour. Bien sûr il n’y a pas que cette fausse mystique qui soit l’agent de perversion : il y faut notamment ajouter l’invasion de la GNOSE qui fausse la doctrine. Mais il n’en est pas moins évident que l’actuel « délire sacré » se fait d’autant plus envahissent et pervertissant, qu’il est « animé » par une « influence » qui vient tout droit de l’Enfer.
VI – Satan, Ange de Lumière, Inspirateur Mystique
Une question alors se pose : pourquoi parler d’une influence diabolique à propos de visions, locutions, prophéties, messages, etc. qui semblent – à condition de ne pas trop approfondir les textes qui les transcrivent – conformes à la Foi catholique ?
C’est là un problème important, car il déroute nombre d’âmes gourmandes de « célestes » merveilles.
Il faut bien se persuader que les faits mystiques, s’ils ne relèvent pas de Dieu, et seule l’Église peut le dire, relèvent en premier lieu du psychisme, du métapsychisme de la personne dite « privilégiée ». S’ils prennent une consistance importante, s’ils entraînent des mouvements de foule, etc. ils relèvent alors du démon. Or, celui-ci, ainsi que le précise bien un ancien franc-maçon « ne se présente jamais comme tel ; et c’est un enfantillage de le croire ; il se dissimule toujours en Ange de Lumière, en Consolateur, en Esprit de Vérité. Ce Père du Mensonge devient un apôtre de la Paix, un Inspirateur mystique, un Prince de la Science. Mais gare à ceux qui… entrent peu à peu en contact avec lui » (Marquès-Rivière, La Trahison spirituelle de la Franc-maçonnerie, p. 238).
Ange de Lumière, consolateur, Esprit de Vérité, tout cela va de pair avec un « langage » proprement catholique (en dehors d’énormités qui font reconnaître l’origine diabolique).
Mais, comment le Démon peut-il se faire l’inspirateur mystique d’âmes qui se croient l’objet des faveurs du Ciel ?
Tout simplement, ainsi que nous l’avons vu plus haut, par ce qu’il est convenu d’appeler « le Sacrement du diable », l’initiation. Il y a rencontre avec un personnage occulté, et acquiescement sous forme d’un rite : prière ou geste ou simple « oui » à son influence.
Sans que l’âme convoitée s’en rende compte, elle se met sous l’influence d’un « guide » qui exerce sur elle son pouvoir diabolique au moyen d’un rite. La marque assurée de l’influence de ce rite est ce que l’on appelle « l’efficacité automatique ». Rappelons et mot de Guénon :
« Le rite est toujours efficace quand il est accompli régulièrement. Peu importe que son effet soit immédiat ou différé… Il vaut toujours et ne se renouvelle jamais. »
Quand on parle d’efficacité automatique, on pense entre autres exemple tels que le Maçonnisme, le Protestantisme, le socialo-communisme…à l’hitlérisme. Dans leur livre Le Matin des Magiciens, Pauwels et Bergier citent à propos du Führer un texte caractéristique de Denis de Rougemont :
« Je l’ai entendu prononcer un de ses grands discours. D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’il développe ? Une énergie de cette nature, on sent très bien qu’elle n’est pas de l’individu et qu’elle ne saurait se manifester qu’Autant que l’Individu ne Compte pas, n’est que le Support d’une Puissance qui Échappe à Notre Psychologie. Ce que je dis là serait du romantisme de la plus basse espèce si l’œuvre accomplie par cet homme – et j’entends bien par cette puissance à travers lui – n’était une réalité qui provoque la stupeur du siècle. »
Les auteurs du livre ajoutent :
« C’est à l’origine un petit bonhomme agité par une forte passion patriotique et sociale. Il s’emploie au degré inférieur : son rêve a des frontières. Miraculeusement, le Voici Porté en Avant, et Tout Lui Réussit. »
Comprenons ce qui s’est passé : Hitler a reçu « le Sacrement de l’initiation ». C’est grâce à l’efficacité de ce « Sacrement » qu’il provoque « la stupeur du siècle ».
Quand il s’agit d’exprimer l’efficacité due au rite du « Sacrement pentecôtiste », les Ranaghan, dans leur ouvrage, Le Retour de l’Esprit, sont intarissables :
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« […] lorsque ces gens de Pittsburgh [il s’agit des premiers pentecôtistes catholiques] décrivent l’expérience qu’ils ont eue du “ baptême dans l’Esprit-Saint ”, ils parlent d’une conscience nouvelle de l’amour de Dieu […] Jésus leur devint familier d’une manière nouvelle, et ils étaient à l’aise en s’approchant de Lui comme Seigneur et frère, si grande était leur conscience de Sa proximité. Leurs prières devinrent spontanément louange à Dieu, et le désir de prier grandit en eux.
Soudain, la Bible eut un nouvel attrait pour eux. […] Une foi nouvelle les comblait.
[…] En même temps que cette merveilleuse transformation intérieure, ils reçurent plusieurs ou même tous les dons du Saint-Esprit. Ce sont les charismes qu’on trouve en grande abondance dans l’Église primitive.
[…] Ils reçurent encore un autre don. Celui-là semble très étrange C’est le don des langues. On peut le décrire comme la louange de Dieu en un langage nouveau, un langage que celui qui le profère ne comprend pas, tout en le parlant…
Habituellement, cette prière est inintelligible, et pourtant elle a un style, un vocabulaire, une série d’inflexions qui dénotent un langage vraiment humain » (pp. 25, 26, 27).
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Autre témoignage :
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« […] On m’imposa ensuite les mains (rite initiatique) et, bien que je n’aie pas reçu le don des langues cette première nuit, tant de choses commencèrent à arriver que j’eus la certitude de la puissance du Saint-Esprit. Je me sentis tout à coup conduit avec force vers la Bible. L’Écriture me semblait transparente. La prière devint une vraie joie. Le sentiment que j’avais de la présence et de l’amour de Dieu était si fort que je me souviens être resté assis une demi-heure dans la chapelle, riant de joie à la pensée de l’amour de Dieu » (p. 63).
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Encore ce témoignage :
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« Quand j’essayai de parler… je m’aperçus que je ne formais que des sons inintelligibles, comme un muet qui essaierait de s’exprimer » (p. 35).
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Que valent tous ces effets dus à la puissance d’un rite non reconnu par l’Église catholique ?
L’efficacité n’est pas le critère infaillible de l’origine surnaturelle. Étant donné le contexte de la naissance du mouvement pentecôtiste en milieu protestant, l’origine ne peut être divine. En ce cas l’efficacité prouve l’origine diabolique.
L’efficacité du Pentecôtisme comme de tous les mouvements Charismatiques, est le signe manifeste d’une influence, d’une grâce extrêmement puissante puisqu’elle est capable de transformer un être sur le plan physique, psychique, moral, religieux sans que cet être ne fasse le moindre effort, sinon celui de se prêter au rite initiatique : une telle « grâce » est aussi capable de développer des mouvements à l’échelle de la planète.
C’est ainsi que se sont développés des mouvements tels que ceux suscités par les apparitions d’Amsterdam, de San Damiano, de Garabandal, etc. et par les révélations faites à Don Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial, à Marie-Paule Giguère, fondatrice de l’Armée de Marie.
Don Gobbi reconnaît que son mouvement s’est « répandu dans le monde entier, selon des proportions et une profondeur humainement inexplicable » (La Vierge à ses fils de prédilection, les prêtres), ce qui ne veut pas dire nécessairement : divinement explicables …
VII – Une Telle Efficacité Est-Elle Nuisible ?
Terminons par cette question : une telle efficacité est-elle nuisible ?
La réponse est parfois délicate lorsqu’il s’agit notamment de faits mystiques tels ceux par exemple des apparitions et révélations que nous venons de citer, tels ceux aussi du Mouvement pentecôtiste. C’est que le faux Ange de Lumière se « surpasse » en déployant de merveilleux effets qui séduisent et servent d’excellents appâts. Il n’est pour s’en rendre compte que de lire l’Abbé Caffarel dans son ouvrage intitulé : Faut-il parler d’un pentecôtisme catholique ?
« Un surcroît de vie divine » (?), la « découverte de l’Hôte intérieur », « une prière vivante et joyeuse », « l’amour de l’Écriture Sainte », « l’attachement à l’Église », « l’élan missionnaire », « parfois une expérience de délivrance (sur le plan moral, psychologique, physique) », enfin « les charismes » : prophétie, discernement des esprits (?), pouvoir de guérir, parler en langues, don d’interprétation, etc.
Bref, de quoi renouveler la face de la terre …
Mais au dépit de toutes ces « merveilles », la réponse à la question ci-dessus posée est formelle : il y a danger, il y a grand, très grand danger. On se souvient de ce mot de saint Ignace, grand expert en l’art du discernement des esprits :
« C’est le propre de l’ange mauvais, qui se transforme en ange de lumière, de commencer par les sentiments de l’âme dévote et de terminer par les siens. »
Écoutons l’ancien franc-maçon cité plus haut, nous parler de l’influence des démons. Faisant suite à une évocation des « êtres de ténèbres qui se déguisent en anges de lumière », Marquès-Rivière écrit :
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« Certains souriront à de telles affirmations. Ils ignorent la puissance démoniaque de ce que j’appelle les mondes magiques, qui entourent la terre comme un filet invisible… Des êtres de ténèbres peuplent ce plan de perdition, hostile à l’homme. C’est de ces mondes que viennent les instructeurs, les guides, les conducteurs astraux… ; ce sont ces “ démons ” qui inspirent les Loges Secrètes et les groupes ésotériques et c’est un profond mystère d’iniquité. Je l’ai approché, j’en ai senti la pestilence et, dussé-je paraître fou ou illuminé, j’en dénonce ici la réalité et l’existence (…).
Le profond mystère des démons qui sont “ déchaînés ” pour un temps, semble correspondre à une redoutable réalité… Les dangers sont grands, les risques redoutables et la mort spirituelle n’est pas un vain mot » (ibid.).
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La fausse mystique en effet est dangereuse par son origine diabolique. C’est à elle que l’on doit les « sacrifices humains ». Ceux-ci remontent aux origines les plus lointaines. Une antique légende symbolisait le Démon homicide sous les traits du dieu Moloch dont la forme monstrueuse était celle d’un homme à face de taureau. Il recevait dans ses bras trop longs des victimes humaines (surtout des enfants) appelées à être consumées par le feu allumé à l’intérieur de la statue de métal.
C’est bien au Démon homicide que l’on doit l’extermination des 750.000 bohémiens rapportée dans le livre déjà cité, Le Matin des Magiciens. Il s’agissait de « sacrifices rituels », accomplis par les membres du groupe Thulé :
« Les membres du groupe Thulé devaient recevoir la domination matérielle du monde, ils devaient être protégés contre tous dangers, et leur action s’étendrait sur mille années, jusqu’au prochain déluge. Ils s’engageaient à mourir de leur propre main s’ils commettaient une faute qui romprait le pacte et à accomplir des sacrifices humains. L’extermination des bohémiens (750 000 morts) ne semble avoir que des raisons “magiques” Wolfram von Sievers fut désigné comme l’exécuteur, le bourreau sacrificiel, l’égorgeur rituel… »
On s’est souvent étonné de l’indifférence des chefs suprêmes de l’assassinat, au cours du procès de Nuremberg. Une belle et terrible parole que Merrit place dans la bouche d’un de ses héros, au cours de son roman, Les Habitants du Mirage, peut aider à comprendre cette attitude :
« J’avais oublié, comme je les oubliais chaque fois, les victimes du sacrifice, dans la sombre excitation du rituel… » (pp. 437-438).
On sait que Hitler était lié à la société secrète de Thulé. Il était donc avide de sacrifices humains, il les accumule lorsqu’il se sait vaincu :
« Hitler, écrivent nos auteurs du livre précité, fait régner la mort : il prescrit la destruction totale de l’Allemagne, il fait exécuter les prisonniers, condamne son ancien chirurgien, fait tuer son beau-frère, demande la mort pour les soldats vaincus… Hitler demande du sang, envoie ses dernières troupes au sacrifice : “ les pertes ne semblent jamais assez élevées ”, dit-il. Ce ne sont pas les ennemis de l’Allemagne qui gagnent, ce sont les forces universelles qui se mettent en marche pour noyer la terre… Il ne reste en mourant qu’à appeler le grand déluge. Hitler fait un sacrifice à l’eau : il ordonne que l’on noie le métro de Berlin où 300 000 personnes réfugiées dans les souterrains périssent. C’est un acte de magie imitative : ce geste déterminera des mouvements d’apocalypse dans le ciel et sur la terre » (ibid., p. 411).
Le dieu Moloch est bien vivant parmi nous : les « crimes rituels » sont partout répandus. Il en est de particulièrement spectaculaires, tels les innombrables suicides obligés par puissance occulte en GUYANA dans la secte des illuminés du Temple du Peuple (novembre 1978), tels aussi les « sacrifices » actuels de plus de cinquante mille enfants iraniens que l’imam KHOMEINY a envoyé se battre à la frontière de l’Irak.
Un article de Paris-Match fait parler de jeunes victimes :
« On est venu nous dire que les enfants devaient partir à la guerre, qu’ils devaient faire la sacrifice de leurs vies. Des mollahs sont venus le dire, même un ayatollah est venu dans notre ville, pour nous parler de la part de l’Imam qui avait vu et entendu Dieu en rêve » (22 juillet 1983).
Le cruel Imam avait « vu » et « entendu » son cruel dieu : cela lui a suffi. Nous sommes véritablement au niveau du « délire sacré ». Comprenons alors le sens illuministe de ces mots de Khomeiny :
« le sang de nos jeunes enfants lavera notre pays de ses souillures ». (ibid.).
Mais c’est justement ce jeune sang qui souille plus encore l’Iran.
Le « dieu de l’enfer » doit aussi se repaître des enfants victimes de l’avortement que des lois criminelles dictées par les Hauts Illuminés, autorisent et favorisent insidieusement dans les pays livrés à leur pouvoir. S’ajoutent encore des guerres, des révolutions, des actes de terrorisme, des épidémies provoquées, des accidents de voiture, d’avion, provoqués eux aussi, etc. etc. Tout cela a pour but de nourrir la voracité du Moloch des temps modernes.
Ce dernier révèle sa prédilection pour les chrétiens :
« Au Tchad, selon le témoignage de missionnaires canadiens (Globe and Mail, 26-10-7-4), les rites ancestraux et les sacrifices humains sanglants sont de nouveaux en honneur. Des centaines de chrétiens ont servi de victimes : ils ont été brûlés vifs » (Bonum certamen, n° 24, mars-avril 1976).
Qui peut dire à quels excès criminels seront un jour amenés ceux qui, à travers des illuminismes même d’apparence chrétienne, se mettent peu à peu en contact avec le Démon homicide ?… Et lorsqu’il s’agit de « tuer », les moyens ne manquent pas. On peut « pulvériser » sa victime, ou la discréditer, ou la salir, ou l’annihiler, ou comble du comble, l’utiliser au profit du Démon.
La fausse mystique est particulièrement dangereuse pour l’âme, car elle vise directement la Foi dont elle abaisse le niveau de manière à la dégrader progressivement jusqu’à son anéantissement et son remplacement par la foi-confiance des protestants : la sensibilité, la sentimentalité prennent le pas sur la vraie foi. La religion devient religiosité. Ce n’est plus la nuit qui s’ouvre à la lumière, c’est la lumière qui se fait ténébreuse : l’esprit s’obscurcit, l’âme se croit dans les « demeures élevées » alors qu’elle rampe au niveau de l’infernal serpent.
Et comme nous sommes à une époque où l’on ne reconnaît plus le démon (la démonologie n’est plus science religieuse officielle), où l’on se tait sur lui, où l’on rit de simplement penser à lui, parler de lui, où l’on a si peu de prêtres ou religieux compétents dans le domaine de la démonologie, où les études sur l’occultisme ont été retirées des Séminaires, où l’on transforme la prise de conscience d’une « possession intérieure » en une maladie relevant de la psychiatrie, où ne se pratique plus la véritable « discernement des esprits »…on voit dans quel abîme se précipitent les âmes qui « ignorantes » ou « imprudentes » selon le mot de saint Jean de la Croix, se laissent entraîner dans les nouvelles formes de sorcellerie que représentent tant de faits charismatiques provoqués par les forces occultes et incontrôlés par la hiérarchie de l’Église.
À partir du moment où se franchit le seuil de l’univers occulte des fausses mystiques, le pire peut arriver. Cela commence par des dons ineffables : enthousiasme et brûlante ardeur, libération des complexes, parfois des vices, dons de prophétie, de guérison, de glossolalie, etc. Puis cela ne poursuit selon une évolution parallèle à l’évolution provoquée par la drogue, pour se terminer dans des « plaisirs démoniaques » pouvant conduire à plus ou moins longue échéance à la folie, à l’homicide, au suicide.
Conclusion
Le jeu est assurément dangereux pour les chrétiens de se laisser prendre au piège des locutions, des visions, etc. suscitées par le Démon. Céder à des voix, à des apparitions, etc. que l’on croit sans preuves suffisantes, venues du ciel et qui en réalité peuvent surgir de l’enfer, c’est aider le Démon à poursuivre son œuvre de mort, lequel se sert en nos temps antichristiques, libres à l’égard du contrôle de l’Église, d’une profusion de faits mystiques comme d’un moyen d’autant plus apprécié par lui, qu’il fait croire aux âmes happées par son souffle qu’elles sont « privilégiées ». Cela lui permet de se déployer à sa manière tout en perfidie : souple, séduisante, onduleuse, étouffante, venimeuse enfin.
Ne risquons pas de nous heurter un jour à la sévérité de Jésus Notre Sauveur :
« Ils seront nombreux à me dire en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas fait de prophéties en Votre Nom ? N’avons-nous pas chassé les démons en Votre Nom ? En Votre Nom, n’avons-nous pas accompli quantité de prodiges ?
Et alors Je leur déclarerai hautement : “ Jamais Je Ne Vous Ai Connus ” » (Matth. VII, 22-23).
Yaël de Sainte-Marie
(Mlles Lebaindre & Grandjean)
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Les fausses et diaboliques apparitions poussent partout, spécialement protégées par Bergoglio et sa synagogue apostate.
Pour la mortification de notre orgueil et de notre curiosité, le message de l’Évangile est simple :
Le message de la Très Sainte Vierge en ses apparitions reconnues peut facilement se résumer en deux mots : « Prière et Pénitence. »
Toute recherche de merveilleux, de secret, de connaissance cachée réservée à quelques initiés (il ne suffit pas d’être peu pour être de ceux qui ont trouvé la porte étroite)… est une porte ouverte au démon menteur et homicide dès le commencement.
Notre Seigneur nous prévient :
La Sacré Congrégation pour la Doctrine de la Foi est venue remplacer le Saint-Office et le nouveau rituel de l’exorciste est selon Don Amorth (pourtant conciliaire et adepte de Medjurgorje) inefficace. Donc le discernement est plus que jamais d’actualité.
Comme les fausses mystiques sous forme de visions, de révélations, de mouvements charismatiques, etc., déferlent actuellement dans les milieux catholiques, on peut dire que « le délire sacré » est très en vogue parmi nous. Citons pour seul exemple de nouvelle sibylle, la Mamma Rosa de San Damiano :
ELLE TRANSMETTAIT LES « ORDRES DIVINS »
relatifs à l’envoi de jeunes « en religion ». On assure que des centaines de vocations « tombées du ciel » ont rempli des couvents.
1/ L’exemple de la mamma Rosa démontre que dans la nouvelle religion « conciliaire », ce qu’il faut appeler chez elle, « la Divinité » (ou le « Mystère », ou « l’Amour Infini », etc., etc.), est connue par l’inconscient, par le subconscient, d’où sont puisées des fables, des informations nouvelles, des images, qui résultent du travail de l’imagination toute-puissante, livrée à elle-même, sans le garde-fou des autres facultés.
Ce travail de l’imagination se nourrit des données historiques et dogmatiques de la Révélation, mais entièrement dévoyées, puisqu’elles sont avilies au niveau de simples symboles exploitables en délire verbal et en transe hypnotique, qui mènent à une exhibition narcissique et au culte de la personnalité de la part des « fidèles » conciliaires assoiffés du merveilleux païen subliminal dans les consciences « modernes ».
2/ Dans la religion inversée de la secte conciliaire, Dieu n’est plus connu catholiquement dans les facultés nobles du psychisme. Il n’est plus connu par l’acte de volonté du fidèle attestant de la certitude de son intelligence, portant sur la réalité objective, mise au jour par son jugement (intellectuel !) de la transcendance du Dieu créateur exnihilo, Père par le baptême, et Rédempteur par le Saint-Sacrifice. « L’Acte de foi » qui est la base de la « prière catholique » qui fonde elle-même la sainteté, laquelle démasque cet attrait diabolique pour le merveilleux.
3/ La Religion catholique, sa « méthode » si j’ose dire, et ses instruments humains adéquats, se trouvent ainsi mis entre parenthèse dans le peuple des fidèles, par les maîtres de la religion d’essence pharisaïque, kabbalistique, maçonnique, en ce qui ces maîtres dissimulés, et de nature noachique, barbare et ensorcelée s’agissant de la masse de leurs créatures avilies.
Or ces maitres respectent en apparence la faculté d’intelligence (à défaut de libres volonté ou jugement) en professant un éclectisme doctrinal. C’est-à-dire en promouvant de grands principes « d’amour, de liberté, de tolérance, de paix, et de solidarité » censés transcender les singularités culturelles voir même philosophiques des diverses religions. Notamment, c’est pourquoi leurs agents déguisés en « papes » ou « évêques » dans la secte récusent tout syncrétisme dans le dialogue inter-religieux, (ce qui est en partie vrai d’ailleurs !) dans le dessein de mieux voiler ainsi cet éclectisme. Mais celui-ci est de la plus haute perfidie.
En effet, simultanément et en réalité s’ils méprisent le new age et les transes vulgaires, ils récusent tout autant la raison, la volonté, le jugement, et le bon sens, car pour eux la « vérité » qui ne se situe évidemment pas dans l’infra-intellectuel des mamma Rosa, Faustine, Marthe et consorts, ni dans les facultés de « l’intellectuel », se trouve dans le « supra-intellectuel ». Or c’est par le rite de l’initiation diabolique qu’ils ont accès à ce monde « d’interprétation », monde « SÉPARÉ » (« pharisien ») supérieur, sacré. Ce n’est pas par l’émotion, l’imagination, et encore moins par la raison, mais par le rite symbolique THÉOSOPHIQUE que ces suppôts de Satan et leurs affidés prétendent dominer. Par sa nature symbolique, ce rite d’accès singe la nature réaliste du sacrement catholique.
C’est bien pourquoi la secte conciliaire s’est empressée de détruire le Sacre, l’Ordre, la Messe, les Sacrements, et de les remplacer par les délires émotionnels charismatiques, les interprétations imaginaires des hystériques fausses mystiques, et de favoriser dans ce but la propagation de ces diaboliques religiosités. L’exemple a été donné en haut lieu par l’initiation de Wojtyla aux rites archaïques démoniaques ; cela prouve par a + b son éclectisme théosophique. Le ton est désormais donné par la nouvelle règle des « célébrations festives », par le paganisme des JMJ, et par le narcissisme insupportable de cette ridicule et fausse « joie » qui aurait attendu 2000 années pour éclore enfin dans l’Église.
S’intégrer au Monde « sous le soleil de Satan », sans savoir ce qu’est « la Joie », pour reprendre les titres de romans de Bernanos.
SOUS LE SOLEIL DE SATAN
Une strophe d’une chanson de Carla Bruni Sarkosy :
« je voudrais mourir un dimanche de printemps
sous le grand soleil de Satan »
Nicolas Sarkosy avait débuté sa campagne électorale de 2007 au Mt St Michel et se rendit à Rouen où il fit un discours sur Jeanne d’Arc à faire pâlir un évêque, reçut B 16 à Paris et fut reçu par lui au Vatican.
Toute cette clique mondialo-Sataniste a besoin d’une religion mondiale pour imposer un gouvernement (j..f) mondial, qui, nous assure-t-on, nous apportera la paix et la prospérité.
D’où la dénaturation nécessaire de la religion Catholique, qui passe par la suppression progressive de nôtre seigneur Jésus-Christ, afin d’adorer seulement Dieu comme les autres religions monothéistes.
Et puis progressivement nous présenter ce Dieu comme le « grand architecte de l’univers » dont seuls les initiés peuvent s’imaginer qu’il s’agit de Satan.
Tout le travail de V2 a été orienté dans ce sens par les considérations de Jean XXIII, qui pensait que : « LE MONDE N’EST PAS NÉCESSAIREMENT LE MAL, ET LE CATHOLICISME N’EST PAS UNIVOQUEMENT UN CONTRE POISON CONTRE LES ERREURS DU TEMPS ».
Comment ?,pourquoi ? et depuis quand ? l’Église Catholique s’est-elle laissée aveugler pour en arriver à élire Roncalli ????????????????
Nous ne pourront prétendre remettre sur les rails l’Église Catholique qu’en répondant à ces questions.
V2 n’est pas le début de la catastrophe, il n’en est que la finalisation.
Bruni-Sarkozy = Juif+Juif
Carla Gilberta Bruni Tedeschi, née le 23 décembre 1967 à Turin dont Maurizio Remmert, amant de Marisa Borini (la mère de Carla) entre 1960 et 1967, affirme être le père biologique est la petite-fille de Virginio Bruni Tedeschi, Juif italien convertit pendant la Seconde Guerre mondiale (donc Maranne ! *)
Carla Bruni est de confession juive.
Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est le fils de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, immigré hongrois, et d’Andrée Mallah qui est d’origine française par sa mère et juive séfarade…
Nicolas Sarkozy s’est marié trois fois, avec deux juives ! (La première, Marie-Dominique Culioli, conciliaire pratiquante corse était une erreur de jeunesse…)
Cécilia Ciganer-Albéniz (Cécile María Sara Isabel Ciganer, la copine de Culioli) est Maranne d’origine juive et tsigane.
Voir les Archives de Vigitrad.org : http://www.nostra-aetate.org/Politique.html
et en particulier : LE PRÉSIDENT SARKOZY & LES 7 LOIS DE NOÉ : http://www.nostra-aetate.org/POLITIQUES_JUIFS/sarkozy/Sarkozy_7.html
(*) Le marranisme est un terme utilisé à partir du XVe siècle en référence aux Juifs de la péninsule Ibérique convertis au catholicisme, souvent de force, et qui continuaient à pratiquer le judaïsme en secret…
Mon propos n’était pas de m’étendre sur la judéité de Sarkosy et de ses différentes « concubines »,
mais de faire remarquer la collusion de nos dirigeants « catholiques » avec le peuple élu, dans un premier temps.
Ensuite, J’espérais que vous feriez un commentaire sur ma conclusion : V2 n’est pas le début de la catastrophe, il n’en est que la finalisation.
Mais, comme vôtre cheval de bataille c’est uniquement l’occupation du siège de Pierre, vous occultez tout ce qui s’est passé en amont.
Non, bien-sûr, mais Vatican d’Eux est LE problème de la judéité…
…dirigeants « catholiques » {conciliaires} & dirigeants « politiques » s’entendent parfaitement (et secrètement) « avec le peuple élu » (visant à tromper le monde) pour le Pouvoir Mondial.
Vatican d’Eux « n’est pas le début de la catastrophe », ni « la finalisation »… Il n’est qu’une étape — une bataille qu’ils {Eux} ont gagné — mais « la victoire finale » sera pour le Christ et Son Église par La Très grande Généralissime Vierge Marie !!!
Haut Les Cœurs !
¡Viva Cristo Rey!
Et par cette réponse vous ne parlez toujours pas de ce qui a aveuglé les cardinaux au point de mettre Roncalli sur le trône de pierre !!!
Ça déjà été dit maintes fois !!!
…vous trouverez cela dans un des documents de LHR : http://www.a-c-r-f.com
« Cherchez et vous trouverez… frappez à la porte et on vous ouvrira… »
Sauf que j’ai frappé, je suis entré et j’ai rien trouvé !!!
Vous n’avez pas attendu que l’on vous ouvre… !!!
« …frappez à la porte et on vous ouvrira. »
Que voulez-vous trouver dans ces conditions.
Ma question reste toujours sans réponse !
Pour comprendre relire
http://www.a-c-r-f.com/documents/PALLIERE-Sanctuaire_inconnu.pdf
et
http://www.a-c-r-f.com/documents/RIEGNER-Ne_jamais_desesperer_ch4.pdf
Bonne lecture
Maria Valtorta, c’est peut être gnan gnan, trop ci trop ca n’empêche que je vous mets au défi de me démontrer une seule erreur théologique.
Il faut redire que le problème posé ne se situe pas dans le domaine des possibles vérités ou des fréquentes erreurs théologiques dont témoignent les femmes en question.
Car s’il s’agit de connaitre la vérité, Le Magistère, les Pères et Docteurs de l’Église nous offrent tout ce dont nous avons besoin.
Sur ce plan, et dans le cadre catholique, l’expérience « mystique », et en particulier ces fameux « témoignages extraordinaires » ne représentent rien intrinsèquement.
Certes, lorsqu’il s’agit d’expériences émanant d’authentiques catholiques, elles contiennent une utilité spirituelle et pastorale, en tant que modèles. Mais l’enseignement doctrinal de ceux qu’on appelle spécifiquement « les mystiques catholiques » n’entretient pas de lien nécessaire, et encore moins de lien de causalité (sinon dans le sens contraire à celui qu’un vain peuple imagine…la « révélation » apporterait une lumière nouvelle sur la Révélation…) avec les faveurs dites extraordinaires qui parsèment accidentellement et superficiellement leur vie intérieure.
Chacun sait que lorsqu’on dit son chapelet, ou lorsqu’on médite sur les mystères du Rosaire, et a fortiori lorsqu’on prie mentalement à partir d’une scène, ou d’une parole Évangélique, notre esprit oscillera entre la simple attention au Bon Dieu ou à la TSVM, et diverses considérations intellectuelles, ou de multiples représentations imaginaires qui alterneront avec les simples actes de foi que nous devons de manière répétée.
Maintenant, supposons par exemple que l’un quelconque d’entre nous décide un beau jour de s’arrêter, de s’appesantir, de se complaire narcissiquement sur ces diverses pensées qui hantent normalement et banalement sa prière. Ces pensées sont d’ailleurs tantôt plus ou moins réfléchies, tantôt purement imaginaires, et dérivent aisément, à défaut de reprises en main par les actes de foi que nous devons poser successivement, vers les « distractions mentales » propres à l’âme en état de prière et qui doivent être combattues.
Dans cette hypothèse, nous aurons alors le récit de témoignages divers, visions personnelles, intuitions plus ou moins fantasmagoriques bien qu’elles restent cependant dans le cadre des références évangéliques et des Dogmes. Quelle est la valeur de ce récit dans le domaine dogmatique ? aucune.
Quelle est leur valeur sur le terrain de l’apostolat et de l’exemple ? Pratiquement aucun, puisque ces expériences banales manifestent en réalité une faiblesse congénitale du psychisme humain confronté à l’impact de l’acte de foi qui seul établit sur le plan humain, le contact réel et incréé entre l’âme et Dieu.
Et à cet égard, c’est bien pour ce motif, que la vie de prière doit (ou devrait) être passée au crible d’un directeur spirituel, et ce en premier lieu dans l’intérêt du fidèle concerné, avant que de s’interroger sur l’improbable qualité exemplaire de cette vie de prière pour les autres fidèles !
Et quelle est la valeur, sur le plan de l’élévation sur les autels de ces personnes ?
En ce qui concerne Valtorta, ou Rosa, ou Faustine, ou Marthe, même si l’une d’elles s’en tient à des affirmations ou sentiments orthodoxes (ce qui n’est pas le cas pour un certain Vietnamien Marcel Van) quelle est la valeur, quel est l’intérêt de ces témoignages ? à quoi servent ces exemples anecdotiques de religiosité exacerbée chez certaines femmes ? En quoi raconter urbi et orbi avec la bénédiction des J.Guitton, Laurentin, etc. patronnés par les Grands infiltrés de la Secte conciliaire, démontrerait une quelconque « sainteté », un spécial charisme (« prophétique ») une singulière nouvelle révélation « pentecostale » chez ces pauvres égarées sciemment encouragées dans leurs illusions d’élection dès ici-bas (ce qui ne préjuge en rien de leur salut réel) ?
Cela ne doit pas nous étonner, car alors que la secte conciliaire claironne partout que sa seule utilité serait de servir, – à l’instar de la dernière souillon passant après toutes les fausses religions, superstitions et idolâtries actuelles, – le Genre Humain Libre et Égal, cette secte, en tous ses membres conscients et diaboliques ne sert fondamentalement absolument à rien, enfouie dans le propre tas d’immondices en lequel elle se vante de se vautrer comme une prostituée diabolique, car simplement le monde préfère l’original à la copie.
Et le monde possède ses originaux, ses maitres, ses valets politiques, ses médias pervers et n’a nul besoin de grotesques copies. Et même il se paiera bientôt le luxe de persécuter en priorité et avec raffinement, ses propres répugnants complices que sont ces ridicules « copies » humanistes et solidaires » : tels les Bergoglio a Rome , 23 points à Paris, et Fellay à Écône…
Donc à leur petit niveau, les mystiques conciliaires de cette version douce du 20° siècle serviront de paravent légitimant prochainement la version dure des futures sorcières mystico-satanistes (et curettes…) qui ne vont pas tarder à émerger dans la secte…
Monsieur Jollo, si je vous ai bien compris, vous dites que vous n’avez pas compris comment Roncalli avait été élu en 1958.
Vous en trouverez les raisons profondes, lointaines, intellectuelles, dans le fait que la philosophie réaliste a été supplantée par les philosophies du « sujet », anthropocentriques, agnostiques ou crypto-athées, dès la fin de l’époque médiévale.
S’y ajoute, en ce qui concerne l’élite, noble, bourgeoise, et spécialement ecclésiastique, la substitution de la formation chrétienne qu’elle recevait jusque là, par une formation néo-païenne (cf. les enseignements de Mgr J.J Gaume, voir sur le site des ACRF).
Est allée de pair avec cette lente régression religieuse, morale et sociale, la forfaiture, la trahison, la prévarication, et la corruption de la majorité des rois catholiques, de la noblesse, et singulièrement du clergé, et ce à partir de la Réforme, laquelle a été suivie par le jansénisme, le libéralisme, etc…
Vers 1700, notez que les messieurs de Saint Sulpice n’enseignent que la philosophie cartésienne et non plus scolastique ! (cf. Jean de Viguerie)
À partir de la Révolution, les idées du Progrès, du Bonheur (« une idée neuve en Europe ») de l’Égalité, de la Liberté, du Scientisme… ont anéanti foncièrement chez les Européens et donc au sein de la majorité de la Hiérarchie catholique, le sens de la vérité, le concept de vérité, l’origine et la fin de la Vérité.
Cet empoisonnement de la raison, de l’esprit, et du cœur, s’est propagé concrètement sous la forme de facteurs aussi divers que d’un côté, l’exégèse critique de l’Écriture Sainte, mais aussi de l’autre le mirage hédoniste associé au progrès technique dans la société,
de même et surtout du fait de l’absence de toute résistance intellectuelle de la part de l’Église, et de toute contre-attaque politique de la part des souverains catholiques libéraux, expliquent la suite de la chute vers l’apostasie.
En effet, face à un défi d’une ampleur aussi « apocalyptique », ce sont de telles contre-offensives, donc aussi bien :
doctrinales du niveau de l’œuvre de St Thomas en son temps, que politiques de la nature de celle d’un nouveau règne de Saint Louis, qui auraient dû fonder et animer la Contre-Réforme Catholique, une Contre-Révolution, un Contre-Modernisme, etc…
Bien au contraire, la Révolution mentale, morale, et affectant la notion même de la nature humaine, opérée entre 1750 et 1958 a été conjuguée sur cette même période à l’opportunisme, à la « collaboration », à l’infiltration libérale, marâne et maçonnique de la Hiérarchie, (lire impérativement Mgr Delassus, la conjuration antichrétienne, Ed. St Remi) et dès lors, a été mise en miettes la théologie devenue un verbiage éthique, a été corrompue en fidéisme la spiritualité, a été préparée l’apostasie mentale, théologique, morale et sociale de la Hiérarchie telle qu’elle a été amorcée lors de cette élection en 1958 (nonobstant son trucage évinçant le cardial Siri).
Voilà pourquoi en 1958, les cardinaux, titulaires d’un héritage aussi creux, précaire, et termité, ne possédaient aucune des réelles défenses immunitaires de toute nature qu’ils auraient dû détenir, lorsqu’ils ont été confrontés au coup d’État et à la voie de fait qu’a constitué l’exigence des Autorités mondiales de l’époque que Roncalli devienne le premier faux pape de l’église d’EUX !
Lisez donc les ouvrages référencés sur le site ACRF que vous a indiqué Cave Ne Cadas, et si vous savez attendre, alors le Bon Dieu (car il s’agit de Lui, dans cette citation) vous ouvrira la porte.
Je suis satisfait de vôtre réponse, tant sur sa forme pédagogique, que sur son fond « théologique ».
Plutôt que de se moquer ou d’injurier quelqu’un qui ne sait pas, il est plus sage, donc plus chrétien
de donner une version explicite.
Vous m’avez apporté des détails que je ne connaissais pas mais sur les grandes lignes on peut dire que nous avons eu affaire à une perte de la foi progressive de la part du clergé.
Les hommes d’Église se sont ralliés aux idées humanistes puis aux idées révolutionnaires des droits de l’homme et enfin aux idées socialos communistes propagées par la judéo-maçonnerie.
Je pense aussi que l’Église souffre du syndrome du peuple élu, les choisis de Dieu, les hommes d’Église qui au lieu de travailler à amener les âmes vers Dieu, les ont amenées vers eux
(pensant déjà que l’homme, leur personne cultivée et intelligente, est le centre de tout).
Il en fut de même avec la royauté et la noblesse en France qui ont été choisis par Dieu à travers le sacre de Reims et confirmés par Jeanne d’Arc.
Une majorité d’entre eux se sont comportés plus en despotes qu’en guide et protecteurs du peuple.
Ce qui est terrifiant c’est de voire un Pie XII ne pas faire la consécration de la Russie dans les termes demandés par la Vierge afin d’éviter de possibles pogroms contre les catholiques.
C’est ne pas faire confiance à la parole de Dieu et se prendre pour plus malin que lui en pensant qu’il n’aurait pas évalué les dangers liés à sa demande.
C’est donner plus d’importance aux considérations humaines qu’aux paroles et enseignements divins.
Je crois aussi que malheureusement cet état d’esprit prévaut chez nos prêtres tradis actuellement, et ce n’est pas étonnant, ils ont hérité de la même formation que ceux qui ont élu Jean XXIII, leur esprit est pareillement pollué.
Je suis étonné que suite à ce constat très étayé, personne sur ce blog n’ait fait de commentaires.
Y aurait-il quelque chose de dérangeant à présenter l’arrivée du concile comme une suite logique de perte progressive de la foi remontant à plusieurs siècles ?
Nous avons coutume de dire que nous reconnaissons un arbre à ses fruits.
V2 est donc le fruit pourri de la perte progressive de la foi dans l’Église.
En considérant en ce moment les évènements qui agitent le sédévacantisme Nantais, ne pourrait on pas dire que le sédévacantisme est devenu le fruit pourri de la lutte contre V2.
Quand cette forme de défense de la vraie foi (le sédévacantisme) produit l’aberration Nantaise, n’est on pas en droit de douter de l’efficacité de cette théorie ???
Si les problèmes n’apparaissaient qu’à Nantes, nous pourrions penser à une erreur de parcours, mais il y a de l’effervescence un peu partout en Bretagne.
Il me semble qu’il n’y a pas plus de foi dans le sédévacantisme que dans la période qui a précédé le concile.
Cher Jollo,
cette crise est d’abord cléricale !
Que le Concile soit une perte de la foi progressive, cela ne fait aucun doute. En réalité, il fallait s’étonner de trouver encore une foi aussi vive en Europe, il y a encore quelques dizaines d’années, lorsque l’on parcourt les diverses épreuves et révolutions qu’a dues subir l’Église depuis maintenant près de 1000 ans. C’est une des plus belles preuves de la divinité de l’Église.
Quant au clergé sédévacantiste, il n’est malheureusement guère édifiant. Ce n’est pas de gaîté de cœur que l’on écrit ça. Nous savons que le redressement de la société passera par des prêtres saints et sains. À contrario, il semble que ce pauvre clergé s’éloigne de plus en plus de cet idéal. Si l’on faisait la situation au cas par cas en France, on serait très certainement affligé par le tableau que cela ferait. Et encore, on ne connait pas tout (et fort heureusement d’ailleurs sinon cela serait à vous dégouter à jamais d’approcher ces clercs).
Prions pour avoir des prêtres véritablement saints. Lorsque l’on arrêtera de magouiller sur les mœurs et la doctrine, peut-être que le Bon Dieu nous enverra de saints prêtres. En attendant, nous avons certainement ce que nous méritons pour notre plus grand malheur et pour la plus grand gloire de la justice de Dieu.
@ Wiking
Le sédévacantisme est un combat d’arrière garde, il y a plus grave et plus urgent, c’est la remise sur les rails du peu de prêtres qu’il nous reste.
Sur ce blog, les articles et les commentaires des intervenants sont de qualité, dommage que tout ce travail soit gâché par des attaques pharisiennes contre les prêtres qui sont dans l’erreur.
Nous n’arriverons jamais à leur ouvrir les yeux par des moqueries et des calomnies.
Celà fait beaucoup de post ou nous lisons une exigence terrible de sainteté des prêtres : mais… nous n’avons que les prêtres que nous méritons : et par nos propres qualités (ou absence de…) et par nos propres engagements : en pensant à tous ces jeunes gens qui exigent sur ce blog de saints prêtres : que ne se sont-ils pas posé la question de leur propre vocation ??? les prêtres ne viennent pas de Mars : ils sont directement le fruit de nos communautés !
Posons nous donc sincèrement la question : suis appelé ? pourquoi Dieu n’appellerait il pas… chez nous… chez moi ???
Non, GG je ne suis pas d’accord !!!
Parce que :
“UN CLERGÉ SAINT FAIT UN PEUPLE PIEUX, UN CLERGÉ PIEUX FAIT UN PEUPLE HONNÊTE, UN CLERGÉ HONNÊTE FAIT UN PEUPLE IMPIE” (Blanc de Saint-Bonnet)
…et qu’il n’y a plus de formation pour de Saints Prêtres ;
…ni de Saints Évêques pour les créer !!!
Alors, puisque tout est perdu « plus de formation ni d’Évêques ordinateurs », alors cessons de nous plaindre de ne pas avoir de prêtres !
c’est que Dieu Lui même aura voulu la fin du sacerdoce !
En tout état de cause, qui peut prétendre que Dieu n’appelle plus des « ouvriers à SA vigne » ? et qui peut prétendre qu’il n’est plus possible de se former ???? alors que chacun doctorise, pontifie, et fulmine à tour de bras ???
Ou alors ? on doctorise, Pontifie, et fulmine.. sans même une formation suffisante ???
Ou bien, malgré une si brillante et si sainte « formation »… l’on refuse de mettre ses talents au service sacré de ses frères ? l’on refuse de prêter l’oreille aux appels du Maitre de la moisson ???
GG, vous faites « du Jollo » là !!!
Qui vous dit que « tout est perdu » ?
Oui, il n’y a plus de formation… j’ai plusieurs amis « qui on la vocation »…et qui galèrent depuis des années pour trouver une « solution » !!! …passant d’une solution à l’autre…toujours dans la déception !
Qui vous dit « que Dieu Lui même
aura voulu[veut] la fin du sacerdoce » ?Dieu permet cette situation, et a donné « 100 ans » à Satan pour “essayer” de détruire Son Église…
Mais nous savons (puisqu’Il nous l’a dit (donc promit)) que portes de l’enfer ne prévaudront point :
Alors « courbons l’échine » anciens Sicambres (*) que nous sommes et laissons le temps « faire son œuvre »…
Qu’ont fait les fidèles aux temps de la Révolution dite française ?
— Reportez-vous à ce que l’abbé Demaris leurs conseillait en son temps : « CONSOLATIONS POUR LES FIDÈLES EN TEMPS DE PERSÉCUTIONS, DE SCHISMES, D’HÉRÉSIES »
M. Demaris voyant les fidèles menacés de se trouver sans pasteurs, sa charité, quoique enchaîné, lui fit écrire (à leur prière) la Règle de conduite qui suit, pour leur consolation.
http://catholicapedia.net/Documents/cahier-saint-charlemagne/documents/C075_Conseils-en-temps-de-persecution_12p.pdf
(*) Les Sicambres étaient un peuple originaire de Germanie qui avait rejoint la Belgique et s’était peu à peu confondu avec les Francs.
Le jour de Noël 496, Clovis et quelques milliers de ses soldats se font baptiser en la cathédrale de Reims par l’évêque Rémy. Ce dernier s’adressa à clovis en ces termes lors de son immersion dans le baptistère.
Cher Cave,
vous êtes évêque ?
En effet, on n’est certain d’une vocation que lorsqu’on est appelé par un évêque !
Mais… ou sont les évêques ?
Au reste, je méfie des ceusses qui papilonnent ici et là : ce n’est certainement pas le signe d’une vocation et d’une vie chrétienne équilibrée !!!
Et pour en avoir reçu certains, c’est quelquefois un tableau clinique qu’il est aisé de dresser !!!
Je suis donc d’accord avec vous : patientons et courbons le dos, sous les épreuves que Dieu envoi !
Mon petit doigt me dit que ça va péter incessamment…
Les problèmes qui agitent le microcosme nantais… et ailleurs… ne sont pas spécifiques au sédévacantisme : il sont tout simplement des problèmes humains : « la ou il a des hommes… il y a de l’hommerie ! » ;
Les querelles d’ego frappent tous les milieux…
La femme… le pouvoir de Satan…
Ceci-dit, à la remarque débile de Jollo, j’ai préférer ne pas relever…
LA FEMME LE POUVOIR DE SATAN
Là aussi il serait bon de consacrer un article sur LA FEMME.
Et avec courage parler de l’épitre de St Paul tant galvaudé par nos prêtres tradis qui sans s’en rendre compte se font les propagateurs des théories judéo-Marxistes de destruction de l’homme par LA FEMME.
Analysez donc ce sujet qui serait peut être moins débile que de s’attaquer aux conséquence de V2 plutôt qu’à ses causes.
@ gg
Que diriez vous si le prof de français de vos enfants faisait plus de fautes d’orthographe que ses élèves.
Vous diriez à juste titre qu’il souffre d’un manque de formation, et non qu’il s’agit de problèmes humains.
Quand les prêtres ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent leur crédibilité en prend un coup et nôtre moral aussi, malheureusement.
Ceci dit, ne faites pas « du Jollo » Cave Ne Cadas vous aura prévenu !!!
Cher Jollo,
pourriez vous m’éclairer : je suis bien fatigué et ne comprends pas le sens de votre post…
@ gg
C’était pour répondre à vôtre post « là où il y a de l’homme il y a de l’hommerie ».
Si la vraie foi que nous voulons défendre à travers la tradition, ne porte pas ses fruits dans nôtre vie de tous les jours, que nous soyons laïcs ou prêtres, c’est que nous n’avons rien compris des enseignements de Nôtre Seigneur.
Si nous n’avons rien compris, soit nous sommes débiles, ou alors nous avons été mal enseignés, voire les deux à la fois.
Un enseignement mauvais ou carencé depuis plusieurs siècles conduit inévitablement à glisser vers la débilité sans nous en rendre compte.
Le facteur aggravant étant l’orgueil, et surtout l’orgueil lié à la fonction : je suis chef, ou d’un niveau plus élevé, donc je sais et n’ai rien à apprendre de personne.
Un orgueil Pharisien s’est installé dans la tradition : les conciliaires sont mauvais donc je suis bon, la frat est dans l’erreur donc moi sédévac je suis le meilleur.
Le plus grand remède à l’orgueil c’est l’humilité, humilité comparable à celle de nôtre seigneur qui aurait pu pulvériser ses détracteurs mais qui s’est laissé mettre à mort pour nous sauver.
Ce n’est pas en conspuant les clercs dans l’erreur que nous les conduirons vers la vérité, c’est pas la méthode pré citée de Nôtre Seigneur.
Bonjour. Vous dites que Ce n’est pas en conspuant les clercs dans l’erreur que nous les conduirons vers la vérité, c’est pas la méthode pré citée de Nôtre Seigneur.
Cela m’intéresse car que faire par exemple quand « un clerc » (de l’église œcuménique) : soutien le parcours Alpha (il y a même un parcours alpha chez ceux qui ne croient pas en la Très Sainte Trinité et en Dieu le Fils, l’ont tué), laisse un concert avec des classes primaires et sa directrice chanter pour le Dieu téléthon, le nouveau veau d’or, va se promener le Jeudi Saint pendant qu’une laïc fait le chemin de croix ? etc. Je sais c’est beaucoup et impossible à avaler mais vrai.
J’ai froid dans le dos…
Peut on savoir ce qui vous refroidit le dos ???
Personne ici ne vous a insulté Jollo.
C’était une habitude sur ce blog, ce n’était qu’une piqure de rappel !
Et en plus ce n’est pas dans les habitudes d’Édouard-Marie Laugier d’être insultant ou méprisant !!! Faut pas exagérer Jollo !!!
Je suis un ancien conciliaire ; l’initiation diabolique je connais ; l’imposition des mains je connais ; le baptême dans le Saint Esprit je connais ; ce qui me pose de sérieuses questions sur ce que j’ai contracté…
Il nous faut des saints prêtres, oui c’est un fait.
Un seul suffirait et c’est tant mieux, car plus ce serait difficile.
Aujourd’hui il y a un châtiment d’aveuglement qui touche le clergé, et de nombreux reproches fait aux clercs de différentes façons, et notamment par Notre Dame.
Ce n’était pas allégorique.
À venir un passage assez terrifiant contenu dans « Du nombre des Élus » de Mgr Torrens …
Aujourd’hui il n’est pas possible humainement d’avoir un clergé en ordre de marche, et une hiérarchie Catholique visible, présente et effective.
Nous sommes en plein brouillard, comme abandonné, livré à nous même et alors ?
L’abbé Vérité avait prévenu, vous n’aurez plus de prêtres … il faut comprendre plus de saints prêtres.
Seule une restauration de l’Église par Saint Pierre et Saint Paul pourra remettre les choses en « marche ».
Laissons les explications et solutions humaines, tirées par les cheveux, ou carrément ridicules du genre de la thèse pseudo Guérardienne, qui voudraient nous faire croire que les brigands du Vatican représentent matériellement la hiérarchie matérielle.
Quand NSJC a recruté ses apôtres, et en a fait des chefs de son Église, il a bien spécifié que la Foi Catholique pure et intégrale était une clause non négociable du contrat.
Il n’est pas aller chercher sa hiérarchie parmi ceux qui l’avaient fait crucifiés.