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Mgr Fellay rentre de Rome en « loques »

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Fellay rentre de Rome en loques !

Le tour imprévu des événements a surpris jusqu’aux « vaticanistes »

Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, en 2005.
Crédits photo : Martine ARCHAMBAULT/Le Figaro

(par les Pères de TRADITIO)

 

Selon des sources européennes, Bernie Fellay est rentré en loques de sa rencontre du 13 juin 2012 avec la Commission Ecclesia Dei du néo-Vatican. Avant cette rencontre, tout semblait indiquer que Benoît Ratzinger approuverait le ralliement de Fellay, mais la chose ne s’est pas produite. Au lieu de cela, d’autres « codicilles » ont été gribouillés sur le « préambule doctrinal » moderniste et, d’une manière surprenante, renvoyés avec Fellay à Menzingen parmi « un dossier complexe, plus lourd que ce à quoi l’on s’attendait ». Le tour imprévu pris par les événements a surpris jusqu’au « vaticanistes » qui, loin d’être impartiaux, avaient poussé au ralliement jusqu’alors.

De plus, il semble que le rejet du « Plan Hindenburg ((Le 28 août 1916, le maréchal Hindenburg est nommé à la tête de l’armée allemande. Il lance le 31 août un plan de production, le plan Hindenburg. Le 5 septembre, au Kaiseraal de Berlin, le général Wild annonce le départ du plan Hindenburg devant 39 des plus gros industriels allemands. Il s’agit de doubler les productions de guerre. Il faut pour cela concentrer tous les moyens de production au service de la défense nationale. Ce plan est inspiré et dirigé par le colonel Max Bauer. Le plan Hindenburg fixe des objectifs à atteindre. Il ne se préoccupe pas des questions financières, ni des capacités de production de l’Allemagne. Le plan Hindenburg n’accorde par exemple aucune attention au chemin de fer.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Allemagne, plus la guerre durait, et plus l’inflation s’accentuait. Et après trois ans de guerre les Allemands — comme toujours systématiques — élaborèrent un vaste plan. Ils le dénommèrent Plan Hindenburg ; tout ce que l’on considérait comme bon en Allemagne à l’époque était ainsi baptisé.)) » de Fellay par les trois autres évêques de la néo-FSSPX, ainsi que la dénonciation de ce projet par une vingtaine de prêtres de la néo-Fraternité qui ne mâchent pas leurs mots – au point même d’avoir mis leur tête sur le billot en s’exprimant publiquement –, et par un nombre croissant de laïcs et contributeurs de la néo-Fraternité, ont été autant de coups portés à Fellay, tout comme les « fuites vaticanes » l’ont été pour Ratzinger. Désormais, il apparaît aux yeux de chacun que Fellay et Ratzinger sont tous deux des « denrées avariées ».

Comme Fellay n’a pas encore pu mener à bien sa mission de ralliement, il va devoir faire face au Chapitre extraordinaire qu’il a lui-même convoqué et qui se tiendra du 7 au 14 juillet prochains, dates auxquelles il espérait que le ralliement serait déjà un fait accompli. Or, il lui faudra alors faire face à la foule patibulaire de sa douzaine de supérieurs de district, dont plusieurs se sont exprimés contre lui et son « plan Hindenburg » pour la néo-FSSPX. Il devra essuyer leur colère et étaler sur la table les détails qu’il a tenus secrets jusqu’à présent.

Bien que ce Chapitre extraordinaire n’ait peut-être pas à son ordre du jour le projet de virer Fellay comme Supérieur général de la néo-Fraternité, quand il y a une volonté, il y a un chemin. L’intéressé pourrait être contraint à démissionner, à moins qu’on ne lui rogne sérieusement les ailes. Ainsi que Jules César et d’autres dictateurs l’ont appris dans le passé, peu importe ce que dit la loi quand vos ennemis en ont assez de votre tyrannie !

Étant donné les nouvelles concernant la santé physique et mentale déclinante de Benoît Ratziner, étant donné aussi la poigne de fer avec laquelle le nouveau Secrétaire d’État Tarcision Bertone a pris en mains l’église Conciliaire, peut-être assisterons-nous à la mort d’un pape conciliaire avant le ralliement de la néo-FSSPX. [Certaines informations formant la base de ce commentaire ont été empruntées au journal Le Figaro.]

Traduction CatholicaPedia.net

http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120621

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L’accord avec les lefebvristes se heurte à des difficultés

Par Jean-Marie Guénois | Mis à jour | publié

Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, va consulter son chapitre général en juillet avant de répondre au Pape.

Entre Rome et Écône, les choses se précisent mais se compliquent à la fois. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, est rentré jeudi à Menzingen (Suisse), son siège administratif, avec un dossier romain plus lourd que prévu. D’où, première information : la signature d’un accord avec le Saint-Siège n’est pas pour demain. Au sens propre comme au sens figuré. Il est désormais certain que Mgr Fellay ne pourra donner réponse à ces dernières propositions romaines avant la fin du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie-X qui se tiendra, en Suisse, du 7 au 14 juillet.

Contrairement à certaines rumeurs, cette réunion ne verra pas la remise en cause de Mgr Fellay à la fonction de supérieur : il est à mi-parcours d’un mandat de douze ans. Mais des décisions capitales seront bien prises : négocier encore ? Suspendre ? Rompre ? Ou donner suite à cette main tendue de Benoît XVI qui souhaite voir les disciples de Mgr Marcel Lefebvre réintégrer l’Église catholique ? En attendant, vu de Rome, la balle est dans le camp des lefebvristes. Et ils sont partagés sur le sujet.

La décision est donc très difficile à prendre. Ces dix derniers mois d’allers et retours entre Rome et Écône l’ont démontré. Ce qui bloque, c’est toujours la question du concile Vatican II. Cause de rupture à l’époque, ce concile demeure source de fortes divergences. Elles sont connues : les lefebvristes récusent notamment l’abandon de la messe en latin selon l’ancien rite (pourtant rétablie en 2007 sous le mode « extraordinaire » par Benoît XVI), mais aussi l’ouverture de l’Église catholique au monde et le dialogue interreligieux.

L’inconnue, en revanche – clé de cette négociation -, est la marge de liberté de critique accordée dans ce cas par Rome aux lefebvristes à propos du concile Vatican II. Un texte, « préambule doctrinal », toujours tenu secret, avait été remis à Mgr Fellay, le 14 septembre dernier. Il précisait les limites de cette dissension. Autrement dit : comment il est possible d’être catholique en communion avec Rome et… en large désaccord avec ce concile.

Question de doctrine

C’est la dernière version de ce document-cadre, revu, corrigé, amendé, repris tout au long de cet hiver – et encore samedi dernier lors d’une réunion de finalisation où siégeait Benoît XVI – qui a été remis, mercredi soir, à Mgr Fellay, à Rome, lors d’une longue rencontre de plus de deux heures, où il a été une nouvelle fois question de doctrine.

C’est donc bien sur cet ultime texte que tout repose. Et non sur la proposition faite à la Fraternité, confirmée hier par le Vatican, d’une prélature personnelle ((Ndlr du CatholicaPedia : Et ce serait une « claque supplémentaire » pour la FSSPX et Mgr Fellay, : Les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par Montini-Paul VI… à l’occasion du Conciliabule Vatican II.)) (statut canonique similaire à celui de l’Opus Dei) qui donnerait une large autonomie aux lefebvristes.

En attendant, le communiqué publié jeudi par le Vatican espère que ce « moment supplémentaire de réflexion » permettra à Mgr Fellay de donner une réponse dans un « délai raisonnable ». Et garantit que Rome « souhaite » toujours que la Fraternité Saint-Pie-X parvienne « à la pleine communion » avec le « Siège apostolique ».


Le curé Schoonbroodt († RIP) enterré avec le concours de la FSSPX

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Jeudi 31 mai, Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt a été enterré – nonobstant ses convictions profondes et sa volonté – dans « le rite extraordinaire » de l’église Conciliaire, “le service commémoratif” – comme ils disent – et l’inhumation dans le cimetière de Steffeshausen a été “célébrée” par son frère – apostat – Jean Schoonbroodt.

Beaucoup d’amis et de fidèles, non una cum, de l’abbé Paul Schoonbroodt ayant boycotté cette cérémonie en union avec le « serpent » ((Dans une interview donnée au site ripoublik.com, Pierre Hillard révélait que Mgr Lefebvre surnommait Ratzinger « le serpent ».)) de la Rome conciliaire, c’est néanmoins près de deux cent personnes de Steffeshausen ((De nombreuses personnes sont totalement ignorantes du problème de l’una-cum et le monde entretien l’illusion que l’église Conciliaire est l’église officielle catholique !)) et de la région qui ce sont réunies dans le petit village de la province de Liège. Quelques fidèles non una cum ont méanmoins tenu à être présent, mais ils ont suivi la cérémonie en dehors de l’église. Le concours de la police avait d’ailleurs était demandé pour cet événement. De nombreux membres et amis de la Fraternité Saint-Pie X de Belgique et de l’étranger ont également participé à la cérémonie, le District du Benelux ayant annoncé le décès de Monsieur le curé dans sa Feuille d’annonces liturgiques hebdomadaire de l’Église Saint-Joseph à Bruxelles.

Une Messe de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire
DROGENBOS (1620) : Rue Longue n°40.
 (Sud de Bruxelles, voir le plan sur Google maps)

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Paul Schoonbroodt dans son église du Sacre-Cœur

Monsieur le Curé Schoonbroodt, était le dernier « excommunié » par l’église Conciliaire – pour péché d’intégrisme – pour avoir assisté aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988. Tout comme NN.SS. Lefebvre et Castro Mayer, il en était fier !

Il était aussi poursuivi, AU PÉNAL, par ce MÊME Mgr Fellay, pour avoir diffusé les sermons du consécrateur de Mgr Fellay, à savoir Mgr Lefebvre.

L’abbé Schoonbroodt était le seul prêtre catholique dans le monde poursuivi devant les tribunaux, au pénal – depuis juin 2011 – de la part des représentants de la FSSPX (à Suresnes ; par l’abbé de Cacqueray, Mgr Fellay, l’abbé Schmidberger, et M. Maximilien Krah). Il était accusé d’avoir fait circuler sur Internet des sermons de Mgr Lefebvre, dans leur version intégrale non expurgée de ses critiques contre l’église Conciliaire apostate et son modernisme résolu.

L’abbé Schoonbroodt était aussi le seul prêtre catholique dans le monde ayant défendu le sujet de la grave question de la disparition du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Il a approuvé les travaux du Comité international Rore Sanctifica (CIRS) et Lancé le combat de préservation du Sacerdoce par sa Déclaration solennelle du 17 octobre 2011 ; il y travaillait toujours et s’apprêtait à d’autres actions. La Providence en a décidé autrement.

Monsieur le Curé Schoonbroodt a fondé en 1977, le Carmel de Quiévrain, avec Mgr Lefebvre et sa sœur la Révérende Mère Marie-Christiane du Saint-Esprit.

* * *

Abbé Paul Schoonbroodt – Déclaration solennelle

Déclaration de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt

Steffeshausen
Diocèse de Liège
Belgique

A tous les Evêques, prêtres et fidèles, catholiques

En raison de l’abandon de la Foi par la Rome œcuméniste et les institutions qui s’y rattachent, j’ai décidé de lancer le combat de préservation du Sacerdoce et de la messe catholiques à la lumière de mon expérience de professeur, de curé et de prêtre pendant 53 ans, et d’en être le porte-parole.

En invoquant la protection de la Très Sainte Vierge Marie, j’ai décidé d’accomplir ce que la mort inopinée de Mgr Lefebvre a interrompu prématurément et de mettre un point final à la question de l’invalidité du Sacerdoce et des sacrements instaurés par Montini-Paul VI.

Au cours des prochains mois, à la lumière de mon expérience sacerdotale et de la faveur du miracle eucharistique qui m’a été accordée, je ferai une succession de déclarations publiques, écrites et orales, pour montrer où en est l’Eglise actuellement, dire le chemin à suivre et placer les prêtres et les fidèles devant leur devoir dans la situation actuelle d’apostasie générale, d’éclipse de l’Eglise et de disparition organisée du Sacerdoce.

Je confie notre combat au Sacré Cœur de Jésus apparu à Sainte Marguerite-Marie dans la Sainte Hostie.

17 octobre 2011, fête de Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Steffeshausen
Eglise du Sacré Cœur de Jésus
Curé Paul Schoonbroodt

 

BRF online – Steffeshausen: Pfarrer Paul Schoonbroodt beigesetzt

Les vidéos de l’abbé Paul Schoonbroodt ; plus


Le curé Schoonbroodt († RIP) trahi par les siens

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Dernières nouvelles de Steffeshausen et de Bruxelles pour les obsèques de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt :

Message reçu d’un correspondant :

Triste nouvelle ! M. l’abbé Paul Schoonbroodt, décédé samedi dernier, sera enterré demain ; les obsèques seront célébrées par son frère, prêtre moderniste Biritualiste, à Steffeshausen. Il s’agit bel et bien d’une trahison faite à l’encontre de ce valeureux prêtre :

 « J’ai eu Monsieur l’abbé Jean Schoonbroodt lui-même au téléphone : « Ce sera une messe en pleine communion avec le pape Benoit XVI, m’a-t-il dit. Je sais bien que mon frère défunt n’aurais jamais accepté que je fasse ses obsèques, mais je me sens un devoir de le faire quand-même. Nous n’avons jamais pu nous entendre à ce niveau ; mon frère Paul était un peu entêté et n’a jamais voulu accepter Vatican II ».

Ce sera donc une « messe » à trois prêtres : M. l’abbé Jean Schoonbroodt (de l’église Conciliaire), M. l’abbé Piotrowski (prêtre « indépendant » qui a pris la succession de la chapelle mais « una cum ») et M. l’abbé Meuwsen – orthographe non garanti (de la FSSPX qui a donc signer le « pacte »).

Une Messe catholique de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Beaucoup de personne n’iront pas à la messe de l’abbé Jean Schoonbroodt. Une vieille demoiselle de Steffeshausen a déjà prévenu tous les paroissiens qu’elle n’ira pas non plus et qu’elle ira à Bruxelles :
Pas d’acte de présence : ce n’est qu’une trahison pour notre cher défunt. C’est se moquer de lui, de la sainte Église et de Notre Seigneur.

Le combat n’a pas changé et nous ne trahirons pas ! »

Les catholiques non una cum ne peuvent s’associer à cette cérémonie !


*

Trahison ! ! !

Ce frère de Monsieur le curé, l’abbé Jean Schoonbroodt, même s’il porte soutane et barrette – une figure bien connue dans le diocèse de Liège –, est un apostat. Ordonné en 1962 (il a fêté ses 50 ans de sacerdoce avec son pseudo-évêque Aloys Jousten – ordonné la même année que lui – en cette année 2012) il n’a pas eu le courage de suivre l’exemple de son frère aîné Paul : refuser tout Vatican d’Eux !

Même si l’abbé Jean Schoonbroodt ne célébrera pas jeudi l’office de Satan ((la « cynaxe » de Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini-Paul VI)) , il vivras le reste de ses jours avec des remords pour avoir trahi son frère !

Le baiser de Judas

 

Il est d’ailleurs extraordinaire que l’« évêque » de l’église Conciliaire de Liège – Aloys Jousten – laisse faire cet enterrement puisque son prédécesseur – Albert Houssiau (1924 – 2001) – a « excommunié » Monsieur le curé Paul Schoonbroodt de l’église Conciliaire en octobre 1988 pour péché d’intégrisme !

Ils font et laisse faire vraiment n’importe quoi dans cette église Conciliaire ! ! !

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Les abbés Vérité et Schoonbroodt à la fin d'une retraite de Saint-Ignace prêchée en Belgique

 

Deux combattant de la foi

et de Vatican d’Eux !

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Qu’ils reposent en paix

Scandale au Vatican… D’EUX !

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Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

Padre Amorth : "Orlandi, fu un delitto a sfondo sessuale"


 

L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique !

Mgr Lefebvre lui-même, disait de l’église Conciliaire qu’elle  « tombe en ruines » chaque année un peu plus.

On nous objectera qu’il est parfois nécessaire de faire preuve de prudence, afin de ne pas scandaliser les faibles.
Saint Grégoire le Grand répond que : “Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu’abandonner la vérité” (Sermon VII sur Ezéchias).

Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

C4N – 22-05-2012 16:18

Télécharger l’article en PDF

Comparativement, les frasques d’un Dominique Strauss-Kahn font figure de péché véniel. Le père Gabriele Amorth, 85 ans, met en cause le défunt Mgr. Simeone Duca, ancien archiviste du Saint-Siège, qui aurait été l’organisateur de parties fines à Rome, voire dans la cité vaticane. Il l’accuse indirectement du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Emanuela Orlandi, disparue en 1983 et présumée enterrée secrètement dans la crypte de l’église Sant’Appolinare, dans le cercueil d’un capo mafieux, Enrico De Pedis.

Voilà des années que le mystère de la disparition d’Emanuela Orlandi émeut toute l’Italie, et des semaines que de nouvelles supputations donnent sa dépouille enterrée dans la sépulture, en l’église romaine Sant’Appolinare, d’un chef mafieux, Enrico De Pedis, abattu à l’âge de 38 ans en 1990.

La tombe a été ouverte la semaine dernière, mais Mgr Pietro Vergari, en charge de la paroisse dans les années 1980, dément les supputations…

Pour lui, il s’agit d’une légende, et seuls de très anciens paroissiens auraient été enterrés dans son église (hormis la dépouille de De Pedis, qui se serait repenti en prison et se serait adonné à des bonnes œuvres).

Mais le très controversé exorciste officiel du Vatican, le père Amorth, n’a pas attendu les résultats des examens menés par le Labanof (laboratoire d’anthropologie et d’ondontologie légale) de Milan (attendus ces prochains jours…).

Pour l’exorciste, la jeune victime a été l’objet d’un trafic à caractère sexuel après enlèvement et l’instigateur n’aurait été autre que Mgr Simeone Duca, l’ancien archiviste décédé du Vatican. En sus, partie de la garde suisse et une « ambassade étrangère » proche de la nonciature apostolique (les Affaires étrangères vaticanes) serait impliquée, selon le père Amorth.

La Stampa, à laquelle l’exorciste a confié ses accusations, encore fort peu étayées, traite l’affaire avec circonspection.

D’une part, une toute autre hypothèse avait été précédemment avancée. De Pedis, capo de la Banda della Magliana, avait été victime d’un règlement de comptes de la part d’ex-associés.

La victime de l’enlèvement était la fille d’un employé du Vatican. L’ex-concubine de De Pedis, Sabrina Minardi, avait mis en cause le prélat américain, Mgr Paul Marcinkus, qui avait la haute main sur les finances du Vatican.

Ce dernier, de son vivant (il est mort en Arizona voici quatre ans), a toujours argué de son statut diplomatique pour se soustraire à toute enquête, que ce soit dans l’affaire du scandale de la banque Ambrosiano ou dans d’autres.

« Simple » enlèvement

Selon Sabrina Minardi, Mgr Marcinkus ou certains de ses associés mafieux auraient enlevé la jeune fille pour faire pression sur sa famille. Les faits seraient certes crapuleux, mais sans connotation sexuelle particulière.

La réticence de la rédaction de La Stampa provient aussi de la réputation de l’exorciste, peu en état de grâce dans la communauté ecclésiastique vaticane.

Parties fines

En matière de scandales sexuels, ces dernières années, le Vatican n’avait défrayé la chronique qu’à la suite d’allégations selon lesquelles des sœurs (surtout de jeunes religieuses africaines ou originaires de pays très pauvres) seraient exploitées par les prélats, servant de bonnes à tout faire et parfois de « distractions ».

Leur sort peu enviable obligerait certaines à se prostituer aux abords de l’agglomération romaine.

Mais le père Amorth va beaucoup plus loin. Selon lui, qui n’aurait jamais cru à un enlèvement du fait d’un « réseau international », l’adolescente aurait été la proie d’un cercle de « libertins » ou plutôt d’exploiteurs sexuels dont l’épicentre aurait été Mgr Simeone Duca, bénéficiant de complicités au sein des services de sécurité du Vatican et de ceux d’une « ambassade auprès du Saint-Siège ».

Le père Gabriele Amorth, nommé exorciste en 1986, a dénoncé souvent – il a écrit trois livres, traduits en France aux éds François-Xavier de Guibert – la présence de cercles satanistes au Vatican.

Il a aussi mis en cause l’influence néfaste de la saga des Harry Potter, la pratique du yoga, et abondé en déclarations.

Ainsi le pape Pie XII aurait tenté d’exorciser Adolf Hitler à distance, en vain.

Le père Amorth aurait pratiqué, selon ses dires, 45 000 exorcismes, pour des cas de possession, vexation, obsession et infestation. Il est parti en croisade contre les nouvelles règles régissant les exorcistes dans les diocèses, car il considère qu’elles limitent beaucoup trop leurs interventions et que les nouveaux rites sont inopérants.

Se serait-il mis de nouveau en avant pour faire parler de lui et de ses thèses ? Bien sûr, il s’en défend… Mais son tout dernier livre, écrit avec Rodari Paolo, paru aux éds Piemme fin février 2012, L’Ultimo esorcista, évoque déjà cette piste.

Pour le père Amorth, la bataille contre les puissances du mal et des ténèbres durera jusqu’à la fin des temps, mais, l’église catholique romaine ne croit plus, selon lui, à l’existence du démon.

Ses déclarations interviennent alors que la Conférence épiscopale italienne vient de se prononcer sur les cas d’abus sexuels et notamment à caractère pédophile.

Les archives de l’église ne doivent pas être obligatoirement accessibles à la justice ou à la police, mais le clergé est incité à coopérer avec les autorités civiles. Comme l’a résumé le titre d’Il Messaggero, « Pedofilia, vescovi : non siamo polizia, non siamo obbligati a denunciare ». Mgr Mariano Crociata vient de se prononcer, au nom des évêques italiens, en ce sens.

Pietro Orlandi, frère d’Emanuela, avait rapporté à la presse italienne que la directrice du chœur de l’église Sant’Appolinare, sœur Dolores, se méfiait de don Piero Vergari, l’évêque chargé de la paroisse, conseillait aux jeunes filles de s’en écarter, dont Emanuela, et préférait elle-même faire ses dévotions dans d’autres églises. Mais Pino Nicotri, journaliste de L’Espresso, dans son livre Emanuela Orlandi, la verità, doute des hypothèses de Pietro Orlandi et penche plutôt pour un enlèvement orchestré qui aurait pu être connu du défunt pape Jean-Paul II (qu’il nomme Wojtyla).

Dans ce cas, les pistes suggérées seraient des trompe-l’œil, mieux valant, pour le Vatican, une sombre histoire de ballets bleus ou roses que la révélation d’affaires beaucoup plus complexes.

François Hollande deviendra-t-il, après René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard ou Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy (mais non G. Pompidou ou F. Mitterrand, qui avaient décliné), « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran » ? Et dans la foulée chanoine de l’abbaye de Beauchêne de Cerizay (Deux-Sèvres) qui appartient aux chanoines réguliers du Latran ?

Succédera-t-il à Nicolas Sarkozy en tant que protochanoine d’Embrun, chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Maurienne ou de Notre-Dame de Cléry ?

Comme le rapporte La Croix, les titres religieux honorifiques des présidents de la République française sont nombreux : il faut y ajouter ceux de chanoine honoraire de Saint-Hilaire de Poitiers, de Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice (Angers), Saint-Jean (Lyon), Saint-Étienne (Cahors) et de la paroisse germanopratine parisienne.

Cette affaire restera sans doute interne à l’Italie et au Vatican, mais il n’est pas tout à fait exclu que sa résurgence puisse avoir une portée internationale.

http://www.come4news.com/scandale-au-vatican-viol-et-meurtre-sur-mineure-660286

 


À lire ou à relire aussi :

Le vatican homosexuel

 

St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent

Publication du 22 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel : l’homosexualité du ‘pape’ Montini-Paul VI

Publication du 20 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel interroge : Benoît XVI est-il un homosexuel ?

Publication du 29 décembre 2008 : lire en ligne ou en PDF

Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

Publication du 17 juin 2008 : lire en ligne ou en PDF

Dossier spécial Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine, Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine ((église Conciliaire))

Randy Engel, Juillet 2006 – 1282 pages : lire en ligne


Quelques articles récent :

—Revue de Presse—

Jean XXIII entre les Extraterrestres et les Francs-Maçons…

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Publication du 18 novembre 2011 (restaurée d’après le cache Google)

Jean XXIII entre les Extraterrestres et les Francs-Maçons

Lundi 14 novembre 2011
par Radio Cristiandad

Il est connu le récit qui dit que les E.T. ont dicté à Jean 23 ce qui est relatif au Concile Vatican II. (Quels doutes a-t-on en voyant les résultats ?)

(ndlr CatholicaPedia : Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire drôle, voir plus bas.)

 

Maintenant venons en aux Francs-Maçons.

Voyez cette prière :

Prière Maçonnique – Pape Jean XXIII

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Ils disent :

 

Prononcée par le V∴M∴ de la R∴L∴S∴ « Maravila No. 10 » à l’Or∴ d’Alajuela, du Costa Rica pendant la cérémonie effectuée en honneur des 120 ans de lumière maçonnique de la R∴L∴S∴ « Firmeza No. 3 » à l’Or∴ de la Cité de Guatemala, Guatemala.

En mémoire du Q∴H∴ Angelo Roncalli qui voyage par l’Or∴E∴

 

* * *

Voici l’histoire drôle… :

Le pape Jean XXIII et les ovnis

En 2008, dans un entretien pour le journal italien L’Osservatore Romano, Jose Ga­briel Funes, directeur de l’Observatoire astronomique du Vatican, a déclaré que « Dieu pourrait avoir créé une vie intelligente dans d’autres parties de l’Univers et qu’ils pourraient même être nos frères », déclaration qui s’est vivement répandue dans le monde entier.

Le journal anglais The Sun est le premier à avoir publié des éléments sur les relations entre le Vatican et les ovnis, suivi par un journal américain (le 23 juillet 1985). Le Sun a révélé que dans les années 1960 le pape Jean XXIII, également connu comme le « bon pape », à qui l’on attribue des milliers de miracles et de guérisons de par le monde, avait rencontré des extraterrestres à plusieurs reprises. Une de ces rencontres, qualifiée de très spéciale et de bien documentée, eut lieu en 1961 dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo, en Italie. Un assistant du pape l’a décrite ainsi : « Le vaisseau était ovale, muni de lumières clignotantes oranges et bleues. Il nous survola quelques minutes et atterrit sur le gazon, à l’extrémité sud du jardin. Un être étrange en sortit, il semblait humain, excepté qu’il était entouré d’un halo doré et avait des oreilles pointues.

« Le Pape et moi-même nous mîmes à genoux. Nous ne savions pas ce dont nous étions les témoins. Mais nous savions que cela n’était pas de notre monde, et qu’il s’agissait donc d’un évènement céleste. Le saint père se releva et marcha vers l’être. Ils restèrent ensemble 15 à 20 minutes. Ils semblaient parler intensément. Ils ne m’appelèrent pas, aussi je restai à l’endroit où je me trouvais et je ne pus rien entendre de leur conversation. L’être retourna vers le vaisseau qui s’envola immédiatement. Le Pontife revint vers moi et me dit : « Les Fils de Dieu sont partout. Parfois nous avons des difficultés à reconnaître nos propres frères. »

À cette époque, ce témoignage ne reçut pas beaucoup d’attention, mais plus tard, en 2007, il fut de nouveau examiné lors d’un congrès d’experts sur le phénomène ovnis, au Pérou, par Higinio Alas, évêque de l’Église catholique œcuménique de Jésus-Christ. H. Alas déclara lors d’un entretien téléphonique : « Si nous croyons que Dieu le Père a imprimé son sceau de vie dans tout l’Univers, il devrait logiquement y avoir de la vie dans les autres galaxies et sur d’autres planètes. »

Dans un ouvrage intitulé Le profezie di Papa Giovanni XXIII (Les prophéties du pape Jean XXIII) paru en 1976, Pier Carpi décrit un évènement qui se déroula en 1935. Lors d’un rituel d’initiation dans un temple rosicrucien, un frère se mit à parler avec une voix qui n’était pas la sienne. Le Chancelier de l’ordre nota les paroles de ce frère : « …les lumières du ciel seront rouges, bleues et vertes. Et elles seront rapides. Quelqu’un venant de très loin désire nous rencontrer, le Fils de la Terre. Et il y a déjà eu des rencontres. Mais ceux qui les ont réellement vus sont restés silencieux. »

Ce frère était Angelo Roncalli, évêque de Bergame, en Italie, qui des années plus tard allait devenir le pape Jean XXIII.

Le 31 mai 1963, au cours de sa dernière tournée en Europe, George Adamski rencontra le pape Jean XXIII. Il eut accès à une petite porte encastrée dans les immenses portes d’entrée en bois, à gauche du Dôme, loin des Gardes suisses. Plus tard G. Adamski raconta à sa correspondante en Suisse, Lou Zinsstag, qui l’accompagnait dans presque toutes ses tournées en Europe, qu’il avait vraiment été reçu par le pape qui lui avait dit : « Je vous attendais. » Il remit au pape un message scellé qu’il avait reçu précédemment d’un Frère de l’Espace, à Copenhague. En retour, le pape offrit à Adamski un nouveau médaillon du Conseil œcuménique, qui n’était pas encore en vente à ce moment-là. Deux jours plus tard, le lundi de Pentecôte, le pape Jean XXIII décédait.

[Sources : Canal TV 4, Mexique; Geor­ge AdamskiL’indicible histoire, Lou Zinsstag]

 

…Et pendant ce temps là, Notre-Dame de Fatima attendait qu’il (le « bon pape » !) voulait bien accéder à Sa demande !…

 

* * *

 

Infiltrations maçonniques dans l’Église catholique [lien]

L’auteur de bandes dessinées, romancier et essayiste Pier Carpi indique dans son essai Les Prophéties de Jean XXIII ((Pier Carpi, Le profezie di papa Giovanni : la storia dell’umanita dal 1935 al 2033, Edizioni mediterranee 1976)), qu’en 1935 Angelo Roncalli, le futur pape Jean XXIII, aurait été invité à intégrer une société initiatique de type maçonnique héritière des enseignements rosicruciens à laquelle auraient appartenu dans le passé Louis-Claude de Saint-Martin, le comte de Cagliostro, Joseph Balsamo et le comte de Saint-Germain. Il mentionne également ce qu’il estime être des preuves documentaires de l’initiation maçonnique d’Angelo Roncalli en Turquie.

Jacques Duchaussoy écrit dans Mystère et Mission des Rose+Croix que ce que Pier Carpi a condensé dans son livre a dû provoquer en haut lieu des réactions terrifiées car dans la semaine qui suivit la parution en français du livre, celui-ci disparut de chez tous les libraires et l’éditeur répondit que le titre était « épuisé ».

Dans son livre, La Maçonnerie Face au Monde Contemporain ((Alfonso Sierra Partida, La Masoneria Frente al Mundo Contemporaneo, Mexico, Editorial Masonico Menphis, 1972, Wraps.)), le professeur maçon mexicain Alfonso Sierra Partida, explique comment il essaya de publier dans divers journaux de la ville de Mexico une copie d’un supposé acte d’initiation en maçonnerie dans une loge de Paris qui aurait établi que les profanes Angelo Roncalli (le pape Jean XXIII) et Giovanni Montini (le pape Paul VI) auraient « été élevés le même jour aux augustes mystères de la maçonnerie », ce qui lui fut refusé.

Ces deux auteurs évoquent un lien entre leur supposée initiation en loge et la tenue du concile Vatican II dont des milieux catholiques traditionalistes affirment qu’elle est le début de la destruction de la base de l’Église ((Jean XXIII et Vatican II sous les feux de la Pentecôte Luciférienne [Lien])).

Piers Compton dans The Broken Cross signale une infiltration de l’Église par les francs-maçons et les Illuminati ((Piers Compton, The Broken Cross)).

Le Marquis de la Franquerie dénonça des infiltrations de la franc-maçonnerie dans l’Église catholique, en particulier du cardinal Mariano Rampolla del Tindaro ((Le Franc-maçon Cardinal Mariano Rampolla, Haut Initié Luciférien de l’O.T.O, Secrétaire d’État de Léon XIII sur le site Virgo-Maria, 9 octobre 2006 [Lien])). Il dénonça également le cardinal Pietro Gasparri en décriant sa politique qu’il jugeait proche des cercles maçonniques dans des articles de presse et à la hiérarchie catholique ((Marquis de la Franquerie, Lucifer et le pouvoir occulte, p.16, 1984. [Lien])).

Franco Bellegrandi, camérier du pape Paul VI, signala dans un livre l’existence d’une discussion entre cardinaux pendant la période du concile d’élection du successeur de Pie XII où fut présentée une publication circonstanciée qui accusait d’illégitime l’élection de Jean XXIII car voulue par la franc-maçonnerie et indiquait son appartenance maçonnique depuis l’époque de sa nonciature en Turquie ((Franco Bellegrandi, Nichitaroncalli. Controvita di un papa, Editions Eiles, Roma, 1994, p. 176)) ).

Certaines revues catholiques traditionalistes ((Franco Bellegrandi, Nichitaroncalli. Controvita di un papa, Editions Eiles, Roma, 1994, p. 176)), ((Sous la Bannière, nº 22, mars-avril 1989 pp. 23-24)) ont signalé et cité un article du Journal de Genève de 1966 aussi parue dans le « Quotidien du congrès national brésilien » en 1971 qui citent une prière de tendance maçonnique que le pape Jean XXIII aurait faite du temps de son pontificat ((“Seigneur et Grand Architecte, nous nous humilions a tes pieds et invoquons ton pardon pour nos erreurs passées au moment où nous sommes sur le point de reconnaître à nos frères maçons comme tes fidèles de prédilection. Nous nous sommes opposés à la libre pensée car nous n’avions pas compris que le premier devoir d’une religion, comme l’a affirmée le concile, de reconnaître même le droit de ne pas croire en Dieu. Nous avons persécutés tous ceux qui, dans ta propre Église, sans pour autant s’éloigner du chemin de la vérité, se sont inscrit dans les loges, ignorant toutes les injures et les menaces. Sans réfléchir, nous avions cru qu’un signe de croix était supérieur aux trois points qui forment une pyramide. Pour tout cela, nous te demandons pardon, Seigneur, et te demandons de nous faire comprendre qu’un compas sur un nouvel autel peut signifier autant que nos vieux crucifix. Amen”, Journal de Genève du 9 janvier 1966 et Quotidien du congrès national brésilien, du 4 mars 1971.)).

Notes et références

Décès de l’Abbé de Nantes R.I.P.

without comments

Le célèbre abbé Georges de Nantes, une figure du combat traditionaliste en France et dans le monde, fondateur de la ligue de la Contre Réforme Catholique, est décédé le 15 février, à l’âge de 85 ans.

Interdit de célébrer les sacrements en 1966 et sanctionné à plusieurs reprises par la secte Conciliaire, le fondateur de la Contre-réforme Catholique est décédé ce dimanche, à Saint-Parres-lès-Vaudes (Aube).

Nous vous proposons de ré-écouter l’émission de Jacques Chancel, Radioscopie du 16 janvier 1973 :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/1973-01-16_Radioscopie_Abbe_Georges-de-Nantes.mp3]

Hommage à l’abbé Georges de Nantes

Beaucoup, même parmi les catholiques, ignorent qui fut véritablement l’abbé Georges de Nantes, fondateur du mouvement de Contre Réforme Catholique, défenseur inlassable de la Tradition contre les hérésies de Vatican II. Alors que seront célébrées aujourd’hui, jeudi 18 février 2010, ses obsèques, et que les frères et sœurs de sa communauté le conduiront pieusement en sa dernière demeure, il est normal de rendre hommage à cette grande figure de la lutte contre la folie révolutionnaire qui s’est introduite à l’intérieur de l’Église. Ce combat contre le poison idéologique moderniste, mené avec une rare énergie pendant plusieurs décennies, vaudra à l’abbé Georges de Nantes d’être durement et injustement sanctionné par sa hiérarchie. Il continuera néanmoins, avec un courage exemplaire, à dénoncer la désorientation de l’Église, et écrira dès 1973, un “ Liber accusationis ” contre le pape Paul VI qui aura un certain retentissement en raison de la pertinence, mais aussi de la virulence de ses critiques, et dans lequel il désignera sous le nom original de MASDU (Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle), le funeste poison qui s’était emparé de l’Église moderne.

Le 13 mai 1983 lors de la remise du Liber accusationis secundus,
que Mgr Hamer refusera au nom du Pape.

Sa forte personnalité, ses analyses sans concession fondées sur une forte exigence spirituelle,  lui valurent parfois de nombreuses hostilités, mais il faut reconnaître à ce prêtre une foi hors du commun et une indéfectible certitude en la capacité de redressement de l’Église, appelant inlassablement de ses vœux un Vatican III réparateur et souverain, afin de redonner un nouveau visage à la divine institution fondée par Jésus-Christ. À ce titre, il restera comme un magnifique exemple du combat qu’il convient de livrer contre les forces des ténèbres, laissant une œuvre magistrale en philosophie, métaphysique, dogmatique et mystique.

Voici en quelques lignes le résumé de sa vie et de son action :

Né le 3 avril 1924 à Toulon, d’une famille d’officier de marine, d’Action française et catholique, il fait ses études secondaires chez les maristes de Toulon, les jésuites de Brest, les frères des Écoles chrétiennes du Puy-en-Velay. Il s’engage dans les chantiers de jeunesse institués par l’État français du maréchal Pétain, dans le Vercors, en 1942-43.

Rentré au séminaire de Paris, à Issy, puis au séminaire universitaire des Carmes, il est ordonné prêtre le 27 mars 1948. Il obtient les licences de théologie, de philosophie scolastique et de sciences sociales et économiques des facultés catholiques de Paris et la licence ès lettres en Sorbonne. Il est professeur de philosophie puis de théologie de 1948 à 1958 dans diverses institutions religieuses et universitaires. Il tient la rubrique de Politique religieuse d’Aspects de la France de 1948 à 1952, sous le nom d’Amicus.

Reçu dans le diocèse de Troyes le 15 septembre 1958 par Mgr Le Couëdic, pour y fonder une communauté de moines missionnaires, il est curé de paroisse à Villemaur et jette les bases de la congrégation des Petits Frères du Sacré-Cœur. Son appui public aux combattants et aux victimes de l’Algérie française lui attire la vindicte du Pouvoir et le fait renvoyer de sa paroisse et du diocèse par son évêque, le 15 septembre 1963. Il s’établit avec sa communauté à la “ Maison Saint-Joseph ”, à Saint-Parres-lès-Vaudes, refusant de quitter le diocèse de Troyes où il est honorablement connu et où il a servi l’Église dans la plus humble des tâches, celle de curé de campagne.

À partir du 11 octobre 1962, date d’ouverture du Concile Vatican II, il manifeste une opposition croissante, raisonnée et ferme à l’esprit, aux projets, aux Actes mêmes de ce “ funeste concile ”. Après la publication de l’encyclique Ecclesiam suam, le 6 août 1964, il y ajoute une critique dogmatique, morale et pastorale du “ culte de l’homme ”, du “ dialogue œcuménique ”, de la “ réforme de l’Église ” prônés par Paul VI.

L’abbé de Nantes lors du débat public avec le Père Congar.

Frappé de suspens a divinis le 25 août 1966, à cause de cette critique même, il demande et obtient que l’ensemble de ses écrits soit soumis au jugement du Saint-Office. Ce procès aura lieu à Rome en 1968. Quoiqu’aucune erreur doctrinale ne lui soit reprochée, on lui demande une rétractation générale de ses critiques envers le pape Paul VI et le Concile, et, bien plus, une soumission sans condition ni limite à toute autorité ecclésiastique. Il refuse de signer ce texte exorbitant, ce qui lui vaut, un an après, le 10 août 1969, d’être déclaré “ disqualifié ” (sic) par un communiqué à la presse émané du Saint-Office. Le procès n’est donc pas clos faute d’une décision canonique qui n’a toujours pas été rendue à ce jour.

10 avril 1973 Première démarche romaine
pour porter le Liber Accusationis in Paulum Sextum

Sachant que seul le Pape peut être juge infaillible dans l’Église, y compris de Sa propre cause, il écrit en 1973 un Libelle d’accusation contre le pape Paul VI pour hérésie, schisme et scandale. Entouré de sa communauté de frères et de soixante-dix chefs de la “ Ligue de Contre-Réforme Catholique ” qu’il a fondée, il le porte lui-même à Rome le 11 avril 1973. Mais le pape refuse de le recevoir et lui interdit l’accès même du Vatican par un barrage de policiers italiens. Il publie alors ce “ Liber accusationis ” et se rend de nouveau à Rome pour le distribuer aux cardinaux et au clergé romain.

L'étandard de  la <abbr>CRC</abbr>

Réunion en 1971 de la Ligue de Contre-Réforme Catholique à la Mutualité

Son attitude n’a pas changé depuis quarante ans. Son opposition aux nouveautés et altérations de la prétendue réforme de l’Église, décrétée par le Concile Vatican II et le pape Paul VI, est une opposition à la fois dogmatique, portant sur les textes eux-mêmes, et pastorale, constatant les fruits détestables de cet arbre que n’a pas planté le Père céleste. Il n’en reconnaît pas moins, tant qu’un jugement infaillible n’aura pas été rendu sur l’objet de ce litige capital, le pape régnant et les évêques en communion avec lui comme les véritables pasteurs de l’unique et sainte Église catholique romaine, auxquels tous doivent fidélité, respect et obéissance, étant sauves la foi, l’espérance et la charité. En cela, il se sépare de tout ce qui serait de près ou de loin schismatique.

À Lille, lors de la réunion publique du 20 mai 1969, contre le nouveau catéchisme :
frère Gérard (au micro), l’abbé de Nantes et l’abbé Barbara.

Le pontificat de Jean-Paul Ier suscita en lui une immense espérance et la revue mensuelle prit aussitôt pour titre “ La Renaissance Catholique au XXe siècle ”. Mais dès l’encyclique Redemptor hominis de Jean-Paul II, les orientations du nouveau pontificat se sont révélées être les mêmes que celles de Paul VI et de Vatican II.

Après plusieurs lettres adressées au Souverain Pontife et demeurées sans réponse, le 13 mai 1983 l’abbé de Nantes porte au Pape un “ Liber accusationis secundus ” que Jean-Paul II ne voudra pas davantage recevoir. En janvier 1985, il adresse une “ Lettre ouverte au cardinal Ratzinger ” et quelques mois plus tard il rédige une « supplique pour la paix de l’Église à notre Saint Père le Pape et aux évêques réunis en synode pour le XXe anniversaire du concile Vatican II ». Ces documents n’ont jamais reçu de réponse.

Il en sera de même lorsqu’en 1993, il dénoncera le prétendu “ Catéchisme de l’Église Catholique ”. Les onze hérésies majeures qui s’y trouvent relevées et démontrées ne troubleront pas le sommeil du Saint-Office. En 1996 cependant, une opération conjointe de l’Église et de l’État français tentera de “ disqualifier ” définitivement l’abbé de Nantes, ici comme chef de secte et là comme dissident, immoraliste, méprisant les censures qui le frappent, abusant de son autorité, enseignant des doctrines nouvelles sur l’Eucharistie et la Sainte Vierge. Il était enfin menacé d’interdit s’il ne renonçait pas à toutes ses œuvres et ne rétractait pas ses accusations. Comme ces actions se firent en dehors du respect des règles de droit les plus élémentaires et sacrées comme le droit de la défense, l’abbé de Nantes y trouva l’occasion providentielle d’obliger le Saint-Siège à mener à son terme le procès de 1968. Une suite de recours permis de porter cette juste demande devant le Suprême Tribunal de la Signature Apostolique. Le 7 octobre 2000, au bout de deux ans et demi, le Secrétaire du Tribunal rendit une simple décision refusant l’examen du recours au motif que… la cause n’était pas définitivement jugée sur le fond !

En octobre 2000, l’abbé de Nantes découvre
l’existence d’une décision secrète de la Signature Apostolique
afin de refuser d’examiner son recours.

Ainsi, depuis trente-cinq ans, l’abbé de Nantes fait appel, en témoin de la Vérité, à ce jugement du magistère infaillible de l’Église, et n’a reçu en retour, jusqu’à ce jour, que rebuffades, suspenses, interdits et disqualification, mais jamais de réponse sur le fond. Son combat est un grand cri de foi et d’amour de l’Église catholique romaine, Épouse du Christ et Mère des élus, un Appel sans cesse réitéré à son chef, juge souverain des vivants et des morts, qui a promis que “ les portes de l’Enfer ne revaudront jamais contre elle ”.

En décembre 2000, à la suite de la publication du troisième Secret de Fatima, l’abbé de Nantes décide d’abandonner le titre de Contre-Réforme Catholique au XXe siècle donné à sa revue mensuelle pour adopter celui de Résurrection, puis enfin celui de Il est ressuscité ! Il affirme ainsi sa foi et son assurance d’une renaissance certaine de l’Église conformément aux promesses que Notre-Dame de Fatima nous a données : « Mais à la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera. »

Source : Contre Réforme Catholique

« Les étendards du Roi s’avancent
Cœur transpercé porte sa Croix !
»

Télécharger en PDF :

  1. Le LIBER ACCUSATIONIS IN PAULUM SEXTUM
  2. Le LIBER ACCUSATIONIS SECUNDUS
  3. Le LIBER ACCUSATIONIS C.E.C.

Written by Cave Ne Cadas

février 18th, 2010 at 4:01 pm