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CRC : Frère Bruno Bonnet-Eymard fait allégeance à papeFrançois

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Frère Bruno Bonnet-Eymard – CRC : Lettre ouverte au pape

SOURCE – Frère Bruno Bonnet-Eymard – CRC – 27 avril 2013


Très Saint Père,

L’annonce de votre élection au souverain pontificat, au soir du mercredi 13 mars, a été pour notre communauté une vive surprise. Mais votre simplicité, votre sourire qui nous ont rappelé ceux de votre prédécesseur Jean-Paul Ier, nous ont immédiatement conquis. Et, rapidement, une joie indicible nous a envahis à mesure que se manifestaient votre foi sûre, votre piété ardente, et votre tendre dévotion à la Sainte Vierge. C’est alors qu’un frère m’a rappelé qu’en février 2003, notre Père fondateur, l’abbé Georges de Nantes, rappelé à Dieu il y a trois ans, avait eu votre photographie entre les mains et l’avait longuement contemplée, nous disant : « C’est vraiment la photographie d’un saint, je ne me lasse pas de la regarder. » D’ailleurs, vous répondez précisément aux aspirations de ce bien-aimé Père dont l’une des maximes était que « la pauvreté sauvera le monde », pauvreté que vous avez pour ainsi dire épousée comme votre patron saint François.

Si pauvreté et simplicité sont deux vertus emblématiques de saint François d’Assise, elles nous font aussi irrésistiblement penser à un autre François, cher à nos cœurs, le bienheureux petit pâtre de Fatima, qui priait tellement et se sacrifiait « pour le Saint-Père ». Vous avez donc un intercesseur bien puissant auprès de la Très Sainte Vierge. Peut-être même êtes-vous son élu, celui qu’elle a choisi pour consacrer la Russie à son Cœur Immaculé, ainsi qu’elle l’a demandé le 13 juin 1929 ? Peut-être êtes-vous celui qui a été montré à Jacinthe, la petite sœur de François dans ses visions prophétiques ?

Quoi qu’il en soit, vous êtes le nouveau vicaire de Jésus-Christ, et je vous exprime l’hommage filial de toutes les communautés religieuses dont j’ai la charge. Pardonnez-moi de le faire publiquement, mais c’est dans l’espoir que ce témoignage de notre attachement dévoué et confiant vous atteindra ainsi plus sûrement que par voie “ privée ”.

J’ose vous demander, Très Saint Père, votre chère bénédiction, pour moi-même et pour toutes nos communautés, qui sont vôtres, certain que, en vrai vicaire de celui qui a dit : « Demandez et l’on vous donnera », vous ne sauriez y manquer.

Je vous assure de nos prières, pour l’Église et pour vous-même, sous le regard de l’Immaculée, notre Mère à tous à jamais, afin qu’elle vous garde et qu’elle fasse de vous l’instrument diligent des volontés de son Cœur Immaculé qui ne sont autres que celles de son Divin Fils,

frère Bruno de Jésus-Marie

pour les Petits frères et les Petites sœurs du Sacré-Cœur,

et les membres laïcs de la Phalange de l’Immaculée.

 

Sources :

http://tradinews.blogspot.fr/2013/04/frere-bruno-bonneteymard-crc-lettre.html

http://www.crc-resurrection.org/2305-lettre-ouverte-au-pape.html

www.site-crc.org

p-francois-bouquet

Le pape dépose son bouquet de fleurs à l’autel de la Très Sainte Vierge, à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
© ServizioFotograficoor/cpp/ciric

 

 
Il est devenu fou ! comme son vénéré Père fondateur, l’abbé Georges de Nantes…

Peut-être même êtes-vous son élu, celui qu’elle a choisi pour consacrer la Russie à son Cœur Immaculé, ainsi qu’elle l’a demandé le 13 juin 1929 ? Peut-être êtes-vous celui qui a été montré à Jacinthe, la petite sœur de François dans ses visions prophétiques ?

Et encore un qui se fout complètement de l’invalidité des sacrements !!! et qui apostasie…

Décès de l’Abbé de Nantes R.I.P.

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Le célèbre abbé Georges de Nantes, une figure du combat traditionaliste en France et dans le monde, fondateur de la ligue de la Contre Réforme Catholique, est décédé le 15 février, à l’âge de 85 ans.

Interdit de célébrer les sacrements en 1966 et sanctionné à plusieurs reprises par la secte Conciliaire, le fondateur de la Contre-réforme Catholique est décédé ce dimanche, à Saint-Parres-lès-Vaudes (Aube).

Nous vous proposons de ré-écouter l’émission de Jacques Chancel, Radioscopie du 16 janvier 1973 :

[audio:http://catholicapedia.net/audio/1973-01-16_Radioscopie_Abbe_Georges-de-Nantes.mp3]

Hommage à l’abbé Georges de Nantes

Beaucoup, même parmi les catholiques, ignorent qui fut véritablement l’abbé Georges de Nantes, fondateur du mouvement de Contre Réforme Catholique, défenseur inlassable de la Tradition contre les hérésies de Vatican II. Alors que seront célébrées aujourd’hui, jeudi 18 février 2010, ses obsèques, et que les frères et sœurs de sa communauté le conduiront pieusement en sa dernière demeure, il est normal de rendre hommage à cette grande figure de la lutte contre la folie révolutionnaire qui s’est introduite à l’intérieur de l’Église. Ce combat contre le poison idéologique moderniste, mené avec une rare énergie pendant plusieurs décennies, vaudra à l’abbé Georges de Nantes d’être durement et injustement sanctionné par sa hiérarchie. Il continuera néanmoins, avec un courage exemplaire, à dénoncer la désorientation de l’Église, et écrira dès 1973, un “ Liber accusationis ” contre le pape Paul VI qui aura un certain retentissement en raison de la pertinence, mais aussi de la virulence de ses critiques, et dans lequel il désignera sous le nom original de MASDU (Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle), le funeste poison qui s’était emparé de l’Église moderne.

Le 13 mai 1983 lors de la remise du Liber accusationis secundus,
que Mgr Hamer refusera au nom du Pape.

Sa forte personnalité, ses analyses sans concession fondées sur une forte exigence spirituelle,  lui valurent parfois de nombreuses hostilités, mais il faut reconnaître à ce prêtre une foi hors du commun et une indéfectible certitude en la capacité de redressement de l’Église, appelant inlassablement de ses vœux un Vatican III réparateur et souverain, afin de redonner un nouveau visage à la divine institution fondée par Jésus-Christ. À ce titre, il restera comme un magnifique exemple du combat qu’il convient de livrer contre les forces des ténèbres, laissant une œuvre magistrale en philosophie, métaphysique, dogmatique et mystique.

Voici en quelques lignes le résumé de sa vie et de son action :

Né le 3 avril 1924 à Toulon, d’une famille d’officier de marine, d’Action française et catholique, il fait ses études secondaires chez les maristes de Toulon, les jésuites de Brest, les frères des Écoles chrétiennes du Puy-en-Velay. Il s’engage dans les chantiers de jeunesse institués par l’État français du maréchal Pétain, dans le Vercors, en 1942-43.

Rentré au séminaire de Paris, à Issy, puis au séminaire universitaire des Carmes, il est ordonné prêtre le 27 mars 1948. Il obtient les licences de théologie, de philosophie scolastique et de sciences sociales et économiques des facultés catholiques de Paris et la licence ès lettres en Sorbonne. Il est professeur de philosophie puis de théologie de 1948 à 1958 dans diverses institutions religieuses et universitaires. Il tient la rubrique de Politique religieuse d’Aspects de la France de 1948 à 1952, sous le nom d’Amicus.

Reçu dans le diocèse de Troyes le 15 septembre 1958 par Mgr Le Couëdic, pour y fonder une communauté de moines missionnaires, il est curé de paroisse à Villemaur et jette les bases de la congrégation des Petits Frères du Sacré-Cœur. Son appui public aux combattants et aux victimes de l’Algérie française lui attire la vindicte du Pouvoir et le fait renvoyer de sa paroisse et du diocèse par son évêque, le 15 septembre 1963. Il s’établit avec sa communauté à la “ Maison Saint-Joseph ”, à Saint-Parres-lès-Vaudes, refusant de quitter le diocèse de Troyes où il est honorablement connu et où il a servi l’Église dans la plus humble des tâches, celle de curé de campagne.

À partir du 11 octobre 1962, date d’ouverture du Concile Vatican II, il manifeste une opposition croissante, raisonnée et ferme à l’esprit, aux projets, aux Actes mêmes de ce “ funeste concile ”. Après la publication de l’encyclique Ecclesiam suam, le 6 août 1964, il y ajoute une critique dogmatique, morale et pastorale du “ culte de l’homme ”, du “ dialogue œcuménique ”, de la “ réforme de l’Église ” prônés par Paul VI.

L’abbé de Nantes lors du débat public avec le Père Congar.

Frappé de suspens a divinis le 25 août 1966, à cause de cette critique même, il demande et obtient que l’ensemble de ses écrits soit soumis au jugement du Saint-Office. Ce procès aura lieu à Rome en 1968. Quoiqu’aucune erreur doctrinale ne lui soit reprochée, on lui demande une rétractation générale de ses critiques envers le pape Paul VI et le Concile, et, bien plus, une soumission sans condition ni limite à toute autorité ecclésiastique. Il refuse de signer ce texte exorbitant, ce qui lui vaut, un an après, le 10 août 1969, d’être déclaré “ disqualifié ” (sic) par un communiqué à la presse émané du Saint-Office. Le procès n’est donc pas clos faute d’une décision canonique qui n’a toujours pas été rendue à ce jour.

10 avril 1973 Première démarche romaine
pour porter le Liber Accusationis in Paulum Sextum

Sachant que seul le Pape peut être juge infaillible dans l’Église, y compris de Sa propre cause, il écrit en 1973 un Libelle d’accusation contre le pape Paul VI pour hérésie, schisme et scandale. Entouré de sa communauté de frères et de soixante-dix chefs de la “ Ligue de Contre-Réforme Catholique ” qu’il a fondée, il le porte lui-même à Rome le 11 avril 1973. Mais le pape refuse de le recevoir et lui interdit l’accès même du Vatican par un barrage de policiers italiens. Il publie alors ce “ Liber accusationis ” et se rend de nouveau à Rome pour le distribuer aux cardinaux et au clergé romain.

L'étandard de  la <abbr>CRC</abbr>

Réunion en 1971 de la Ligue de Contre-Réforme Catholique à la Mutualité

Son attitude n’a pas changé depuis quarante ans. Son opposition aux nouveautés et altérations de la prétendue réforme de l’Église, décrétée par le Concile Vatican II et le pape Paul VI, est une opposition à la fois dogmatique, portant sur les textes eux-mêmes, et pastorale, constatant les fruits détestables de cet arbre que n’a pas planté le Père céleste. Il n’en reconnaît pas moins, tant qu’un jugement infaillible n’aura pas été rendu sur l’objet de ce litige capital, le pape régnant et les évêques en communion avec lui comme les véritables pasteurs de l’unique et sainte Église catholique romaine, auxquels tous doivent fidélité, respect et obéissance, étant sauves la foi, l’espérance et la charité. En cela, il se sépare de tout ce qui serait de près ou de loin schismatique.

À Lille, lors de la réunion publique du 20 mai 1969, contre le nouveau catéchisme :
frère Gérard (au micro), l’abbé de Nantes et l’abbé Barbara.

Le pontificat de Jean-Paul Ier suscita en lui une immense espérance et la revue mensuelle prit aussitôt pour titre “ La Renaissance Catholique au XXe siècle ”. Mais dès l’encyclique Redemptor hominis de Jean-Paul II, les orientations du nouveau pontificat se sont révélées être les mêmes que celles de Paul VI et de Vatican II.

Après plusieurs lettres adressées au Souverain Pontife et demeurées sans réponse, le 13 mai 1983 l’abbé de Nantes porte au Pape un “ Liber accusationis secundus ” que Jean-Paul II ne voudra pas davantage recevoir. En janvier 1985, il adresse une “ Lettre ouverte au cardinal Ratzinger ” et quelques mois plus tard il rédige une « supplique pour la paix de l’Église à notre Saint Père le Pape et aux évêques réunis en synode pour le XXe anniversaire du concile Vatican II ». Ces documents n’ont jamais reçu de réponse.

Il en sera de même lorsqu’en 1993, il dénoncera le prétendu “ Catéchisme de l’Église Catholique ”. Les onze hérésies majeures qui s’y trouvent relevées et démontrées ne troubleront pas le sommeil du Saint-Office. En 1996 cependant, une opération conjointe de l’Église et de l’État français tentera de “ disqualifier ” définitivement l’abbé de Nantes, ici comme chef de secte et là comme dissident, immoraliste, méprisant les censures qui le frappent, abusant de son autorité, enseignant des doctrines nouvelles sur l’Eucharistie et la Sainte Vierge. Il était enfin menacé d’interdit s’il ne renonçait pas à toutes ses œuvres et ne rétractait pas ses accusations. Comme ces actions se firent en dehors du respect des règles de droit les plus élémentaires et sacrées comme le droit de la défense, l’abbé de Nantes y trouva l’occasion providentielle d’obliger le Saint-Siège à mener à son terme le procès de 1968. Une suite de recours permis de porter cette juste demande devant le Suprême Tribunal de la Signature Apostolique. Le 7 octobre 2000, au bout de deux ans et demi, le Secrétaire du Tribunal rendit une simple décision refusant l’examen du recours au motif que… la cause n’était pas définitivement jugée sur le fond !

En octobre 2000, l’abbé de Nantes découvre
l’existence d’une décision secrète de la Signature Apostolique
afin de refuser d’examiner son recours.

Ainsi, depuis trente-cinq ans, l’abbé de Nantes fait appel, en témoin de la Vérité, à ce jugement du magistère infaillible de l’Église, et n’a reçu en retour, jusqu’à ce jour, que rebuffades, suspenses, interdits et disqualification, mais jamais de réponse sur le fond. Son combat est un grand cri de foi et d’amour de l’Église catholique romaine, Épouse du Christ et Mère des élus, un Appel sans cesse réitéré à son chef, juge souverain des vivants et des morts, qui a promis que “ les portes de l’Enfer ne revaudront jamais contre elle ”.

En décembre 2000, à la suite de la publication du troisième Secret de Fatima, l’abbé de Nantes décide d’abandonner le titre de Contre-Réforme Catholique au XXe siècle donné à sa revue mensuelle pour adopter celui de Résurrection, puis enfin celui de Il est ressuscité ! Il affirme ainsi sa foi et son assurance d’une renaissance certaine de l’Église conformément aux promesses que Notre-Dame de Fatima nous a données : « Mais à la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera. »

Source : Contre Réforme Catholique

« Les étendards du Roi s’avancent
Cœur transpercé porte sa Croix !
»

Télécharger en PDF :

  1. Le LIBER ACCUSATIONIS IN PAULUM SEXTUM
  2. Le LIBER ACCUSATIONIS SECUNDUS
  3. Le LIBER ACCUSATIONIS C.E.C.

Written by Cave Ne Cadas

février 18th, 2010 at 4:01 pm