Archive for the ‘Mgr Marcel Lefebvre’ tag
Ludovicus Notulae
Nous avons reçu ces quelques notules « petites notes critiques » d’un correspondant. Que le notulateur Ludovicus soit donc remercié.
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Contrairement à ce qu’affirment certains, “on ne sauve pas l’Église”, mais “on est sauvé par elle” ; dans la confusion actuelle la perte du sens de l’Église est évident.
Beaucoup refusent de répondre à certaines questions, pourtant d’importance.
QU’EST-CE QUE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ?
L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain.
QUESTIONS :
Avons-nous la même foi que Benoit XVI ? Le même catéchisme, le même droit canon ? Participons-nous aux mêmes sacrements ? Célébrons-nous la même messe ?
Qui sont les pasteurs légitimes ?
La FSSPX et ses communautés amies, obéissent-elles aux pasteurs légitimes et principalement au Pontife Romain ?
ESCROQUERIES INTELLECTUELLES
1 – « L’herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité », présente le double avantage de confirmer la Révolution conciliaire sans effrayer les conservateurs. Le discours de Benoît XVI ressemble à celui de la chauve-souris dont parle La Fontaine dans la fable « La Chauve-souris et les deux Belettes » : « Je suis oiseau : voyez mes ailes… Je suis souris : vivent les rats ! »
2 – On nous présente toujours deux camps en apparence très opposés : nazisme contre communisme, libéralisme contre socialisme, sionisme contre islamisme, etc….. Mais la particularité de ces deux camps est qu’ils sont, l’un comme l’autre, hostiles, au catholicisme : que l’on s’allie à l’un ou à l’autre, on est sûr d’être manipulés et vaincus !
Le sophisme repose sur le fait véritable, qu’il n’y a que deux cités, deux étendards, mais l’apparence est trompeuse, le nazisme autant comme le communisme, le sionisme autant que l’islamisme… sont totalement sous l’étendard de l’Ennemi.
Risée des progressistes et des FM
Voyez comme ils se déchirent, comme ils se traînent devant les tribunaux des ennemis, comme ils se méprisent et s’invectivent, c’est à cela que vous les reconnaîtrez pour mes disciples.
CONTRA FACTUM
La trahison du Fondateur est bien illustrée par le recours au nouveau droit canon de 1983 pour sanctionner Mgr Williamson et l’abbé Chazal ou les autres rebelles. L’obéissance redevient, comme il y a cinquante ans, l’arme de destruction massive. L’on peut aussi mesurer l’abysse entre les discours d’aujourd’hui et ceux d’hier, notamment en ce qui concerne le souci du salut des âmes.
« Il est clair que, dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée part le nouveau Droit Canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.
« C’est pourquoi, nous référant à St Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21 novembre 1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une mettre ouverte au Pape Jean Paul II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et, nous taire, semble devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. « Très Saint Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs. » Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau Droit Canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5ème centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avions fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer, comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leur pouvoir et leur initiative. » (Mgr Marcel Lefebvre – « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » – Chapitre XXI – p. 200)
AVEU
Le Supérieur Général avoue sa trahison : « ….Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay aux trois évêques, lettre du 14 avril 2012)
Le Supérieur Général est donc passé du côté de la Rome conciliaire, du côté des ennemis, mais cela est normal puisque : « le Saint Père…le veut », il préfère donc la volonté « romaine » au bien commun de la Fraternité, qui n’est pas celui seulement de la Fraternité, qui n’est pas propriétaire de la Vérité, de la doctrine, ni des sacrements certainement valides, mais qui en a le dépôt, grâce à Dieu et à Monseigneur Lefebvre.
In Christo Rege et Maria Regina
Ludovicus
FraternityLeaks : LE MÉLI-MÉLO D’ÉCÔNE… ce serait « NON » !
L’information a fuité ! non pas d’Amérique comme d’habitude mais d’Espagne. José Manuel Vidal sur son site d’information Religión Digital annonçait hier soir (14 juillet 2012 à 21h) « Los lefebvrianos anunciarán mañana que dicen « no » a Roma » (Les lefèbvristes annonceront demain qu’ils disent « non » à Rome)… http://www.periodistadigital.com/religion/mundo/2012/07/14/los-lefebvrianos-anunciaran-manana-que-dicen-no-a-roma-iglesia-religion-vaticano-benedicto.shtml
Camouflé pour Bernie Judas Fellay ou manœuvre stratégique ?
Alors que Menzingen communiquait fièrement que tout s’était bien passé dans une ambiance cordiale et dans une « profonde unité » :
Communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X (14 juillet 2012)
Le Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X s’est achevé ce samedi 14 juillet 2012, à Ecône (Suisse). Réunis auprès du tombeau de Mgr Marcel Lefebvre, les capitulants ont rendu grâces à Dieu de la profonde unité qui a régné entre eux au cours de ces journées de travail.
Le Chapitre général adressera prochainement à Rome une déclaration commune qu’il rendra publique par la suite.
Le Supérieur général, Mgr Bernard Fellay, remercie vivement tous les prêtres et les fidèles de leurs prières ferventes pour ce chapitre.
Ecône, le 14 juillet 2012
Fermer le ban !
Un message de “Jean Kinzler” sur le Forum Catholique (ralliériste de XA) annonçait ce matin à 9h22 :
Ce message de 9h22, qui était encore visible à 10h30, a été censuré par le très ralliériste XA vers 11h ! : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675 (Erreur 007: Le message demandé n’est pas dans la base, ou une erreur est survenue.)
Message de 9h22 en cache Google |
Message censuré |
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Maintenant, la prochaine phase peut commencer : Les purges…
De cette manière, la prochaine étape sera la mise en scène de « l’indignation publique » contre les prêtres (et les fidèles, media, sites Internet, blogues, etc.) qui se sont exprimés sur les pitreries désastreuses de Mgr Fellay, pour l’instant ce sont ces prêtres (etc…) qui vont être accusés de créer l’agitation et la discorde.
ALORS les purges vont commencer …
On pourrait supposer que le « scandale public » sera activé par quelque chose dans le genre de « Deux Minutes de Haine » ((Ndlr : Les deux minutes de haine
Dans le fameux 1984 d’Orwell, le Parti a la mainmise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé, ou les fait passer, faux témoignages des intéressés à l’appui, pour des traîtres, des espions ou des saboteurs. C’est le principe de la « mutabilité du passé » car « qui détient le passé détient l’avenir ».
L’ensemble des maux qui frappent la société est attribué à un opposant, le « Traître Emmanuel Goldstein ».
Ce traître est l’objet de séances d’hystérie collective obligatoires, les « deux minutes de la haine » qui sont organisées régulièrement.
)) à la “1984” d’Orwell, livré à partir d’une chaire près de chez vous …
Tout se déroule selon le “Plan” (B ?) :
1. Aucun accord…
2. Mise en scène de l’indignation…
3. Purges…
4. Nouvelle série de discussions et « marché »…
Bravo pour ce chapitre à la 2 +2 = 5 !
Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !
Abbé CÉRIANI : PAUVRE Mgr Fellay… toujours aussi mal compris !
PAUVRE Mgr Fellay !…
Toujours aussi mal compris ! …
La lecture de l’introduction de la Conférence de Mgr Fellay, le 4 mai chez les Dominicaines Enseignantes de Saint-Pré, en France, laisse une impression de compassion, de sympathie et génère ces pensées :
Pauvre Mgr Fellay !
Toujours aussi mal compris !
Quels méchants, ceux qui lisent à l’envers ses écrits ou avec des lunettes de soleil !
Le texte intégral de cette conférence se trouve à :
http://sisciresdonumdei.blogspot.fr/2012/07/la-ligne-de-crete-de-la-fraternite.html
Nous vous donnons ici les premiers paragraphes :
Maintenant, qu’on connait la substance du texte envoyé à Rome … et quand on sait que Mgr Fellay reconnaît que le Concile a donné un enseignement … et quand on lit ici que le Concile illumine quelques aspects de la doctrine de l’Église …
Le texte envoyé à Rome par Mgr Fellay dit :
Ce texte a déjà été suffisamment analysé. Nous renvoyons le lecteur aux liens correspondant :
Nous avons pensé que le pire était ce texte … Mais non ! Le pire, c’est ce que Mgr Fellay a exprimé le 4 mai :
« Et donc il y eu une menace, je ne sais pas s’il faut dire une menace de déclaration de schisme, mais ce n’est loin de cela, à cause de ces expressions. »
Pauvre Mgr Fellay ! Que c’est loin des déclarations de Mgr Marcel Lefebvre ! …
Sermon de Mgr Lefebvre, 29 Juin 1976 :
« Alors nous ne sommes pas de cette religion. Nous n’acceptons pas cette nouvelle religion. Nous sommes de la religion de toujours. Nous sommes de la religion catholique. Nous ne sommes pas de cette religion universelle, comme ils l’appellent aujourd’hui. Ce n’est plus la religion catholique.
Nous ne sommes pas de cette religion libérale, moderniste qui a son culte, ses prêtres, sa foi, ses catéchismes, sa Bible, sa Bible œcuménique… Nous ne les acceptons pas. »
Note préliminaire de Mgr Lefebvre, 12 Juillet 1976 :
« Le dimanche 27 juin, un envoyé spécial de la secrétairerie d’Etat venait me rejoindre à Flavigny-sur-Ozerain en France, alors que je prêchais la retraite aux ordinands. La lettre qu’il me portait de S. Exc. Mgr Benelli se donnait pour une réponse à la lettre ci-jointe.
Elle confirme l’interdiction des ordinations et les menaces de sanction, elle ne fait aucune allusion à la possibilité d’un dialogue même par personne entremise.
Ainsi, il apparaît impossible d’aborder le problème de fond qui est l’accord de l’Eglise conciliaire comme l’appelle S. Exc. Mgr Benelli lui-même dans sa dernière lettre, et l’Eglise catholique. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un différend entre Mgr Lefebvre et le Pape Paul VI. Il s’agit de l’incompatibilité radicale entre l’Eglise catholique et l’Eglise conciliaire, la messe de Paul VI représentant le symbole et le programme de l’Eglise conciliaire. »
Réflexions de Mgr Lefebvre sur la suspensi a divinis, le 29 juillet, 1976 :
« Quoi de plus clair ! Désormais, c’est à l’Eglise conciliaire qu’il faut obéir et être fidèle et non plus à l’Eglise catholique. C’est précisément tout notre problème; nous sommes suspens a divinis par l’Eglise conciliaire et pour l’Eglise conciliaire dont nous ne voulons pas faire partie.
Cette Eglise conciliaire est une Eglise schismatique parce qu’elle rompt avec l’Eglise catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte déjà condamné par l’Eglise en maints documents officiels et définitifs.
C’est pourquoi le fondateur de l’Eglise conciliaire insiste tant sur l’obéissance à l’Eglise d’aujourd’hui, faisant abstraction de l’Eglise d’hier comme si elle n’existait plus.
Cette Eglise conciliaire est schismatique parce qu’elle a pris pour base de sa mise à jour des principes opposés à ceux de l’Eglise catholique (…)
Ce droit à la liberté religieuse est blasphématoire car c’est prêter à Dieu des intentions qui détruisent sa majesté, sa gloire, sa royauté. Ce droit implique la liberté de conscience, la liberté de pensée et toutes les libertés maçonniques.
L’Eglise qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Eglise conciliaire n’est donc pas catholique. Dans la mesure où le Pape, les évêques, prêtres et fidèles, adhèrent à cette nouvelle Eglise, ils se séparent de l’Eglise catholique. L’Eglise d’aujourd’hui n’est la véritable Eglise que dans la mesure où elle continue et fait corps avec l’Eglise d’hier et de toujours. La norme de la foi catholique, c’est la Tradition.
La demande de S Exc. Mgr Benelli est donc éclairante : soumission à l’Eglise conciliaire, à l’Eglise de Vatican Il, à l’Eglise schismatique.
Pour nous, nous persévérons dans l’Eglise catholique avec la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ et l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie. »
Déclaration de Mgr Lefebvre, le 4 Août, 1976 au Figaro :
« Ce Concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise qu’ils appellent l’Eglise conciliaire.
(…)
« Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce Concile, que celui-ci, tournant le dos à la Tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un Concile schismatique. On juge l’arbre à ses fruits. (…)
(…)
« Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire, comme la désigne Son Excellence Mgr Benelli dans la lettre qu’il m’adresse au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier, et entrent dans le schisme. (…) »
Pauvre Mgr Fellay ! Quelle distance que cette Déclaration, de qui jouissait de la même autorité qu’il détient aujourd’hui ! … Bien que n’étant pas la même autorité morale ! …
« Éminence,
Réunis autour de leur Supérieur général, les Supérieurs des districts, séminaires et maisons autonomes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, pensent bon de vous exprimer respectueusement les réflexions suivantes.
Vous avez cru devoir, par votre lettre du 1e juillet passé, faire savoir à Son Excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, à Son Excellence Monseigneur Antonio de Castro Mayer et aux quatre évêques qu’ils ont consacrés le 30 juin dernier à Écône, leur excommunication latæ sententiæ. Veuillez vous-mêmes juger de la valeur d’une telle déclaration venant d’une autorité qui, dans son exercice, rompt avec celle de tous ses prédécesseurs jusqu’au pape Pie XII, dans le culte, l’enseignement et le gouvernement de l’Église.
Pour nous, nous sommes en pleine communion avec tous les papes et tous les évêques qui ont précédé le Concile Vatican II, célébrant exactement la messe qu’ils ont codifiée et célébrée, enseignant le catéchisme qu’ils ont composé, nous dressant contre les erreurs qu’ils ont maintes fois condamnées dans leurs encycliques et leurs lettres pastorales. Veuillez donc juger de quel côté se trouve la rupture. Nous sommes extrêmement peinés de l’aveuglement d’esprit et de l’endurcissement de cœur des autorités romaines.
En revanche, nous n’avons jamais voulu appartenir à ce système qui se qualifie lui-même d’Église Conciliaire, et se définit par le Novus Ordo Missæ, l’œcuménisme indifférentiste et la laïcisation de toute la Société. Oui, nous n’avons aucune part, nullam partem habemus, avec le panthéon des religions d’Assise ; notre propre excommunication par un décret de votre Éminence ou d’un autre dicastère n’en serait que la preuve irréfutable. Nous ne demandons pas mieux que d’être déclarés ex communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église depuis vingt-cinq ans, exclus de la communion impie avec les infidèles. Nous croyons au seul Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec le Père et le Saint-Esprit, et nous serons toujours fidèles à Son unique Épouse, l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.
Être donc associés publiquement à la sanction qui frappe les six évêques catholiques, défenseurs de la foi dans son intégrité et son intégralité, serait pour nous une marque d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles. Ceux-ci ont en effet, un droit strict à savoir que les prêtres auxquels ils s’adressent ne sont pas de la communion d’une contrefaçon d’Église, évolutive, pentecôtiste, et syncrétiste. (…). »
Pauvre Mgr Fellay ! … Qu’il écrive donc ce que l’Antéchrist Romain exige de lui :
Quant à nous, nous sommes en pleine communion avec tous les Papes et tous les Évêques du Concile Vatican II…
Nous voulons appartenir à ce système qui se fait appeler Église conciliaire …
Nous demandons à ne pas être déclaré ex-communione de l’esprit adultère qui souffle dans l’Église…
Le fait de ne pas être associé publiquement à la sanction qui foudroyait les six évêques catholiques d’autrefois serait pour nous une distinction d’honneur et un signe d’orthodoxie devant les fidèles…
En effet, ceux-ci ont le droit absolu de savoir que l’évêque à qui ils s’adressent est en communion avec une église de contrefaçon, évolutive, pentecôtiste et syncrétique …
Abbé Juan Carlos Cériani
Jeudi 5 Juillet 2012
De notre confère Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/07/05/p-ceriani-pobre-monsenor-fellay-siempre-tan-mal-comprendido/
(1) Voila la crainte absolue de Ratzinger, Benoît 1er de Vatican d’Eux ! Le “sédévacantisme”… Ratzinger “s’en fout” totalement que Ngrs Tissier (comme il l’a déjà annoncé plusieurs fois), de Galarreta ou Williamson sacrent des nouveaux évêques ! Les quelques évêques “sédévacantistes” de par le monde ne représentent pas un “danger” pour lui puisqu’ils ne sont pas structurés et unifiés ; quelques uns de plus ou de moins… Le grand danger pour lui, c’est que l’église Conciliaire soit reconnue comme n’étant pas l’Église Catholique ! Et ça, Ngrs Tissier, de Galarreta ou Williamson ne le diront jamais !…
Mgr Fellay rentre de Rome en « loques »
Fellay rentre de Rome en loques !
Le tour imprévu des événements a surpris jusqu’aux « vaticanistes »
(par les Pères de TRADITIO)
Selon des sources européennes, Bernie Fellay est rentré en loques de sa rencontre du 13 juin 2012 avec la Commission Ecclesia Dei du néo-Vatican. Avant cette rencontre, tout semblait indiquer que Benoît Ratzinger approuverait le ralliement de Fellay, mais la chose ne s’est pas produite. Au lieu de cela, d’autres « codicilles » ont été gribouillés sur le « préambule doctrinal » moderniste et, d’une manière surprenante, renvoyés avec Fellay à Menzingen parmi « un dossier complexe, plus lourd que ce à quoi l’on s’attendait ». Le tour imprévu pris par les événements a surpris jusqu’au « vaticanistes » qui, loin d’être impartiaux, avaient poussé au ralliement jusqu’alors.
De plus, il semble que le rejet du « Plan Hindenburg ((Le 28 août 1916, le maréchal Hindenburg est nommé à la tête de l’armée allemande. Il lance le 31 août un plan de production, le plan Hindenburg. Le 5 septembre, au Kaiseraal de Berlin, le général Wild annonce le départ du plan Hindenburg devant 39 des plus gros industriels allemands. Il s’agit de doubler les productions de guerre. Il faut pour cela concentrer tous les moyens de production au service de la défense nationale. Ce plan est inspiré et dirigé par le colonel Max Bauer. Le plan Hindenburg fixe des objectifs à atteindre. Il ne se préoccupe pas des questions financières, ni des capacités de production de l’Allemagne. Le plan Hindenburg n’accorde par exemple aucune attention au chemin de fer.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Allemagne, plus la guerre durait, et plus l’inflation s’accentuait. Et après trois ans de guerre les Allemands — comme toujours systématiques — élaborèrent un vaste plan. Ils le dénommèrent Plan Hindenburg ; tout ce que l’on considérait comme bon en Allemagne à l’époque était ainsi baptisé.)) » de Fellay par les trois autres évêques de la néo-FSSPX, ainsi que la dénonciation de ce projet par une vingtaine de prêtres de la néo-Fraternité qui ne mâchent pas leurs mots – au point même d’avoir mis leur tête sur le billot en s’exprimant publiquement –, et par un nombre croissant de laïcs et contributeurs de la néo-Fraternité, ont été autant de coups portés à Fellay, tout comme les « fuites vaticanes » l’ont été pour Ratzinger. Désormais, il apparaît aux yeux de chacun que Fellay et Ratzinger sont tous deux des « denrées avariées ».
Comme Fellay n’a pas encore pu mener à bien sa mission de ralliement, il va devoir faire face au Chapitre extraordinaire qu’il a lui-même convoqué et qui se tiendra du 7 au 14 juillet prochains, dates auxquelles il espérait que le ralliement serait déjà un fait accompli. Or, il lui faudra alors faire face à la foule patibulaire de sa douzaine de supérieurs de district, dont plusieurs se sont exprimés contre lui et son « plan Hindenburg » pour la néo-FSSPX. Il devra essuyer leur colère et étaler sur la table les détails qu’il a tenus secrets jusqu’à présent.
Bien que ce Chapitre extraordinaire n’ait peut-être pas à son ordre du jour le projet de virer Fellay comme Supérieur général de la néo-Fraternité, quand il y a une volonté, il y a un chemin. L’intéressé pourrait être contraint à démissionner, à moins qu’on ne lui rogne sérieusement les ailes. Ainsi que Jules César et d’autres dictateurs l’ont appris dans le passé, peu importe ce que dit la loi quand vos ennemis en ont assez de votre tyrannie !
Étant donné les nouvelles concernant la santé physique et mentale déclinante de Benoît Ratziner, étant donné aussi la poigne de fer avec laquelle le nouveau Secrétaire d’État Tarcision Bertone a pris en mains l’église Conciliaire, peut-être assisterons-nous à la mort d’un pape conciliaire avant le ralliement de la néo-FSSPX. [Certaines informations formant la base de ce commentaire ont été empruntées au journal Le Figaro.]
Traduction CatholicaPedia.net
http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120621
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L’accord avec les lefebvristes se heurte à des difficultés
Par Jean-Marie Guénois | Mis à jour | publié
Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, va consulter son chapitre général en juillet avant de répondre au Pape.
Entre Rome et Écône, les choses se précisent mais se compliquent à la fois. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, est rentré jeudi à Menzingen (Suisse), son siège administratif, avec un dossier romain plus lourd que prévu. D’où, première information : la signature d’un accord avec le Saint-Siège n’est pas pour demain. Au sens propre comme au sens figuré. Il est désormais certain que Mgr Fellay ne pourra donner réponse à ces dernières propositions romaines avant la fin du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie-X qui se tiendra, en Suisse, du 7 au 14 juillet.
Contrairement à certaines rumeurs, cette réunion ne verra pas la remise en cause de Mgr Fellay à la fonction de supérieur : il est à mi-parcours d’un mandat de douze ans. Mais des décisions capitales seront bien prises : négocier encore ? Suspendre ? Rompre ? Ou donner suite à cette main tendue de Benoît XVI qui souhaite voir les disciples de Mgr Marcel Lefebvre réintégrer l’Église catholique ? En attendant, vu de Rome, la balle est dans le camp des lefebvristes. Et ils sont partagés sur le sujet.
La décision est donc très difficile à prendre. Ces dix derniers mois d’allers et retours entre Rome et Écône l’ont démontré. Ce qui bloque, c’est toujours la question du concile Vatican II. Cause de rupture à l’époque, ce concile demeure source de fortes divergences. Elles sont connues : les lefebvristes récusent notamment l’abandon de la messe en latin selon l’ancien rite (pourtant rétablie en 2007 sous le mode « extraordinaire » par Benoît XVI), mais aussi l’ouverture de l’Église catholique au monde et le dialogue interreligieux.
L’inconnue, en revanche – clé de cette négociation -, est la marge de liberté de critique accordée dans ce cas par Rome aux lefebvristes à propos du concile Vatican II. Un texte, « préambule doctrinal », toujours tenu secret, avait été remis à Mgr Fellay, le 14 septembre dernier. Il précisait les limites de cette dissension. Autrement dit : comment il est possible d’être catholique en communion avec Rome et… en large désaccord avec ce concile.
Question de doctrine
C’est la dernière version de ce document-cadre, revu, corrigé, amendé, repris tout au long de cet hiver – et encore samedi dernier lors d’une réunion de finalisation où siégeait Benoît XVI – qui a été remis, mercredi soir, à Mgr Fellay, à Rome, lors d’une longue rencontre de plus de deux heures, où il a été une nouvelle fois question de doctrine.
C’est donc bien sur cet ultime texte que tout repose. Et non sur la proposition faite à la Fraternité, confirmée hier par le Vatican, d’une prélature personnelle ((Ndlr du CatholicaPedia : Et ce serait une « claque supplémentaire » pour la FSSPX et Mgr Fellay, : Les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par Montini-Paul VI… à l’occasion du Conciliabule Vatican II.)) (statut canonique similaire à celui de l’Opus Dei) qui donnerait une large autonomie aux lefebvristes.
En attendant, le communiqué publié jeudi par le Vatican espère que ce « moment supplémentaire de réflexion » permettra à Mgr Fellay de donner une réponse dans un « délai raisonnable ». Et garantit que Rome « souhaite » toujours que la Fraternité Saint-Pie-X parvienne « à la pleine communion » avec le « Siège apostolique ».
Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011
Le 1er janvier 2011, après la prière de l’Angelus Benoît 1er (de Vatican d’eux) a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre prochain, pour le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de Prière pour la Paix que Jean-Paul II (de Vatican d’eux) convoqua à Assise en 1986.
ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.
Résistance-Catholique : BENOÎT XVI CONVOQUE UN NOUVEL ASSISE !
« Chers frères et sœurs, dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix, j’ai souligné comment les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine, et à ce propos j’ai rappelé qu’en cette année 2011, ce sera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de Prière pour la Paix que le vénérable Jean-Paul II a convoquée à Assise en 1986.
C’est pourquoi, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté, dans le dessein de faire mémoire de ce geste historique voulu par mon prédécesseur, et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix. Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu » (déclaration de l’antipape Benoît XVI, le 1er janvier 2011).
Nos amis de Résistance-Catholique se demandent si « Mgr Fellay aura peut-être le droit, en tant que représentant et promoteur du « rite extraordinaire » à sa chapelle dans le prochain panthéon d’Assise ! »
Pour le moment, Mgr Bernard Fellay reste muet. Serait-il devenu sourd après être devenu aveugle pour avoir péché contre le Saint-Esprit ?
Totalement envoûté par ses nouveaux « amis » du Vatican qui ont su flatter son ego ainsi que par la mission dont il se croit investi à leur égard, Mgr Fellay ne peut plus désormais faire marche arrière, condamnant ainsi l’œuvre de Mgr Lefebvre à devenir un vulgaire satellite de cette Contre-Église que constitue l’église Conciliaire. (Résistance-Catholique, le 4 janvier 2011)
La Porte Latine publie seulement une molle protestation (sans protester d’ailleurs) sous le titre « Renouvellement du scandale d’Assise en octobre 2011 ! » , sans commentaire, avec comme seul argument la lettre que Monseigneur Marcel Lefebvre , avait adressée le 27 Août 1986 à sept cardinaux…
Monseigneur Lefebvre avait pourtant communiqué très fort sur ce scandale qui le bouleversa et l’ébranlera dans sa fidélité au « pape » !
Il alla jusqu’à déclarer dans son sermon de Pâques (1986) à Écône :
Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.
Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]
[ PHOTO DE MGR LEFEBVRE CENSURÉE PAR MENZINGEN ]
Mgr. Mgr Lefebvre, s’adressant aux séminaristes et aux fidèles à Écône le Saint Jour de Pâques 1986, a exprimé combien cette démarche lui apparaissait d’une extrême gravité.
S’appuyant sur toute la Tradition de l’Église et citant des articles du Droit Canon qui ont expressément condamné une telle éventualité, Mgr Lefebvre a souligné le dilemme devant lequel non seulement lui-même, mais l’ensemble des catholiques se trouvaient placés. Comment le Pape, auquel Notre-Seigneur Jésus-Christ a promis de le soutenir dans la Foi, peut-il cependant s’unir à la prière de ceux qui rejettent la divinité de Notre-Seigneur ?
Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône
— Extraits —
Alors, lorsque j’avais l’occasion de vous dire jeudi dernier, mes chers amis, que nous avons l’impression de nous éloigner toujours davantage de ceux qui pratiquent cet œcuménisme insensé, contraire à la foi catholique — je devrais dire plutôt, que demeurant catholiques et décidant de demeurer catholiques jusqu’à la fin de nos jours — ce sont eux que nous voyons s’éloigner de nous, parce que nous demeurons catholiques et qu’ils s’éloignent toujours un peu plus de la profession de cette foi catholique qui est le premier précepte qui est celui d’un baptisé, de professer sa foi.
Ce n’est pas pour rien que nos parrain et marraine ont prononcé le Credo le jour de notre baptême – et que nous-mêmes ensuite – à la confirmation que nous avons reçue, nous avons répété par nous-mêmes, ce Credo, qui nous attache définitivement à la foi catholique.
Or, c’est un fait certain, connu désormais de tout le monde, depuis surtout le voyage du pape au Maroc, au Togo, dans les Indes, et dans les communiqués que le Saint-Siège officiellement a fait paraître encore ces jours derniers, pour dire que le pape avait l’intention de se rendre chez les juifs, pour prier avec eux, que le pape avait l’intention de se rendre à Taizé pour prier avec les protestants et qu’il avait l’intention – il l’a dit lui-même publiquement à Saint-Paul-hors-les-murs – de faire une cérémonie qui réunirait toutes les religions du monde pour prier avec elles, à Assise, pour la paix – à l’occasion de l’Année de la paix qui a été proclamée par l’O.N.U. et qui pour l’O.N.U. doit avoir lieu le 24 octobre. Voilà les faits. Vous les avez lu dans les journaux ; vous les avez entendu à la télévision, pour ceux qui ont la télévision.
Que pensons-nous ? Quelle est la réaction de notre foi catholique ? C’est cela qui compte, ce n’est pas notre sentiment personnel, une espèce d’impression ou une constatation quelconque. Il s’agit de savoir ce qu’en pense l’Église catholique ; ce que l’on nous a enseigné ; ce que notre foi nous dit devant ces faits.
C’est pourquoi je me permets de vous lire quelques mots très courts que j’ai recueillis dans le Dictionnaire de Droit canonique, du chanoine Naz, qui est officiellement le commentaire du Droit canon qui est la loi de l’Église depuis les premiers temps de l’Église. Le Droit canon édité et publié sur l’ordre du pape Pie X et publié par Benoît XV, le Droit canon est l’expression de la loi de l’Église qui a été la sienne pendant dix-neuf siècles.
Que dit-il à propos de ce que l’on appelle la communicatio in sacris, c’est-à-dire la participation à un culte a-catholique, participation d’un culte non-catholiques ? Je crois que c’est bien ce qui nous occupe ; c’est bien ce que nous voyons : la participation du pape et des évêques à des cultes non catholiques.
Qu’est-ce qu’en dit l’Église ?
La communicatio in sacris, comme le dit l’Église en latin : Elle est interdite avec les non-catholiques par le canon 1258, paragraphe 1, qui dit : “Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des a-catholiques de quelque manière que ce soit”. De quelque manière que ce soit.
Et voici comment il l’explique — et cela je ne fais que copier ce qui se trouve dans le commentaire officiel de la doctrine de l’Église — :
« La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ».
Je répète… (Monseigneur relit le paragraphe).
C’est exactement ce devant quoi nous nous trouvons. Je pense réellement que les évêques et que le pape ont l’intention d’honorer Dieu, par le culte non-catholique, auquel ils participent. Je ne pense pas me tromper.
« Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme – quo vis modo – parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la foi catholique.
« Il n’est permis ni de prier, ni de chanter, ni de jouer de l’orgue dans un temple hérétique ou schismatique en s’associant aux fidèles qui célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».
Ce n’est pas moi qui ai écrit cela. C’est écrit en toutes lettres dans le Dictionnaire de Droit canonique par le chanoine Naz, qui fait pièce officielle, qui a toujours été considéré dans l’Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.
« Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques. »
Ce n’est pas moi qui le dit, encore une fois. Pourquoi cette législation de l’Église ? Pour nous aider à pratiquer le premier commandement que nous avons de professer notre foi catholique.
Si nous professons notre foi catholique, il nous est impossible, inconcevable de professer une autre foi, un autre culte. Parce que en priant dans un autre culte nous faisons profession d’honorer le dieu qui est invoqué par ce culte, par le culte d’une fausse religion. Une fausse religion, c’est honorer un faux dieu ; un dieu qui est une construction de l’esprit ou qui est une idole quelconque, mais qui n’est pas le vrai Dieu.
Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.
Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”
C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique.
Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l’invente pas. Ce n’est pas moi qui le veux, je voudrais mourir pour qu’elle n’existe pas cette situation. Je voudrais donner ma vie. Mais nous nous trouvons devant cette situation. Comment la juger selon notre foi, suivant la doctrine de l’Église ? Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme grave, excessivement grave, qui je crois n’a jamais existé dans l’Église : Que celui qui est assis sur le siège de Pierre, participe à des cultes de faux-dieux. Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé dans l’Histoire de l’Église.
Quelle conclusion devrons-nous tirer, peut-être dans quelques mois, devant ces actes répétés de communication à des faux cultes ? Je ne sais pas. Je me le demande. Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.
Car il semble à première vue — je ne veux pas encore le dire d’une manière solennelle et formelle — mais il semble à première vue — qu’il soit impossible qu’un pape soit hérétique publiquement et formellement.
Notre Seigneur lui a promis (au successeur de Pierre) d’être avec lui, de garder sa foi, de le garder dans la foi. Comment celui auquel Notre Seigneur a promis de le garder dans la foi définitivement et sans qu’il puisse errer dans la foi, peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasi apostasier ?
Voici un problème qui vous concerne tous, qui ne concerne pas moi seulement.
Car c’est un scandale considérable – au vrai terme de scandale – scandale, c’est pousser au péché. Eh bien par ce scandale de l’œcuménisme, par ce scandale de la participation aux cultes de fausses religions, les chrétiens perdent la foi. Les catholiques perdent la foi ; ils n’ont plus la foi dans l’Église catholique. Ils ne croient plus qu’il n’y a qu’une seule religion vraie ; qu’il n’y a qu’un seul Dieu, la Trinité Sainte et Notre Seigneur Jésus-Christ. La foi disparaît.
Quand l’exemple et le scandale viennent de si haut, que celui qui est sur le siège de Pierre et que presque tous les évêques… alors pauvres chrétiens, qui sont livrés à eux-mêmes ; qui n’ont pas suffisamment de formation chrétienne, pour maintenir leur foi catholique malgré tout, ou qui n’ont pas à côté d’eux des prêtres qui les aident à garder cette foi, ils sont complètement désemparés.
Ou ils perdent la foi, ne pratiquent plus, ne prient plus, ou ils s’engagent dans des sectes quelconques. Alors nous devons beaucoup prier, réfléchir, demander au Bon Dieu de nous garder dans la foi catholique, quoi qu’il arrive.
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Et Monseigneur réitéra ses condamnations dans son homélie des Ordinations sacerdotales du mois de juin :
Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]
Homélie Monseigneur Lefebvre, Ordinations sacerdotales, 27 juin 1986 à Écône
— Extraits —
Et dans l’Écriture, il était dit pour ces commandements du Décalogue : « Tu ne mettras pas d’autre dieu que moi devant moi ». Tu ne mettras pas devant moi d’autres dieux, des dieux étrangers, que moi. Et Dieu a le droit de le dire. Il est le seul à avoir le droit de le dire. Personne d’autre que Lui ne peut dire à tous les anges, à tous les hommes, à toutes les créatures : “Vous ne mettrez pas devant moi d’autre dieu que moi”. Pourquoi ? Parce que c’est moi qui vous ai créés, c’est moi qui vous ai conçus, c’est moi qui vous ai faits. Si vous vivez c’est à cause de moi. Si vous avez une âme c’est à cause de moi. Si vous pouvez manger aujourd’hui et vivre, c’est à cause de moi. C’est moi qui vous ai tout donné ; les bien naturels ; les biens surnaturels. Je vous ai tout donné, vous n’aurez donc qu’un Dieu et vous L’adorerez.
Quelle leçon, mes bien chers frères ! Aujourd’hui, combien est-il utile de nous rappeler ce premier commandement qui est celui qui domine toute notre vie et qui dominera toute notre vie éternelle. Adorer Dieu et n’adorer qu’un seul Dieu : le Dieu qui nous a créés ; le Dieu qui nous a faits ; le Dieu qui nous supporte dans l’existence et sans lequel nous ne serions rien. Notre Seigneur l’a répété. “Sans moi vous ne pouvez rien faire”.
Il n’y a pas de plus grand péché que de s’éloigner de Dieu, de mépriser Dieu, d’oublier Dieu et d’être infidèle à Dieu. L’infidélité est le péché contre la foi. Et le péché contre la foi consiste précisément à s’éloigner de Notre Seigneur Jésus-Christ et en particulier à mettre Notre Seigneur Jésus-Christ au rang de tous les (faux) dieux. Je pense qu’il n’y a pas de péché plus grave que celui-là. Si Notre Seigneur, si Jésus, et si Dieu a dit aux fidèles de l’Ancien Testament : “Vous ne placerez pas devant moi de dieux étrangers car Je suis le seul Dieu que vous devez honorer”. Que se passe-t-il aujourd’hui mes bien chers frères ? Sommes-nous aveugles ? Sommes-nous sourds ? Que s’est-il passé dans notre chère Église catholique pour qu’on en arrive à mettre les faux dieux, ces dieux étrangers, au rang de Celui qui nous a créés. Celui qui est le Maître de l’Univers et qui aujourd’hui pourrait faire disparaître ces montagnes qui sont devant vous, comme un jeu de cartes. Nous le verrons bien à la fin des temps.
Devant cette imposture, devant ces pasteurs qui perdent la foi et qui font perdre la foi, qui conduisent dans le chemin de l’apostasie ; qui conduisent dans le chemin de l’infidélité. Que devons-nous faire ? Quelle doit être notre conduite ? Réaffirmer le premier commandement ! Réaffirmer la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ ! Il n’y a pas d’autre fondement, dit saint Paul, que Jésus-Christ et Jésus crucifié. Pas d’autre fondement à notre vie ; pas d’autre fondement à notre à notre foi. Nous devons remettre Jésus-Christ à sa place : à la place d’honneur dans nos familles, dans nos foyers, dans notre cœur, dans notre vie, dans notre cellule. Partout la Croix de Jésus doit être présente. Partout nous devons honorer Celui qui nous a créés et qui est descendu s’incarner et vivre parmi nous pour nous sauver. Il n’y a pas d’autre Dieu. Combien de fois dans les psaumes, Dieu le répète ? « Je suis le seul Dieu. Il n’y a pas d’autre Dieu que moi » et Il a raison. Il n’y a pas d’autre Dieu que Celui qui a fait le Ciel et la terre. Qui fecit cælum et terram. Per quem omnia facta sunt. Par qui tout a été fait. Qui peut douter de cela ?
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