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Un éclairage au sujet de la Miséricorde nouvelle
Le lecteur prendra connaissance, en fin d’article, de la “mise au point” de la Rédaction du CatholicaPedia Blog.
La nouvelle Miséricorde promue par François a pour origine celle de Jean-Paul II et de « sainte » Faustine. Par ses temps de confusion, il est bon d’en examiner les fondements :
Sœur Faustine
Contre Sœur Lucie
par frère Bruno de Jésus-Marie.
Au terme d’une enquête de plusieurs années, le Saint-Office a prononcé sa sentence le 6 mars 1959 : « Qu’il soit rendu public que la suprême sacrée congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit :
« 1. Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la divine Miséricorde dans les formes proposées par ladite sœur Faustine.
« 2. Il est requis de la prudence des évêques de faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte. »
Fausse mystique, apôtre d’une “ miséricorde ” d’illusion avant le concile Vatican II, sœur Faustine devient, après le concile Vatican II, une vraie sainte, mondialement connue, au-dessus de tout soupçon. Sœur Faustine c’est la miséricorde, et la miséricorde c’est sœur Faustine, la sainte que le cardinal Karol Wojtyła a fait sortir du shéol de l’Index (1978), et que le même, devenu le pape Jean-Paul II, a béatifiée en 1993 puis canonisée en l’an 2000.
Que s’est-il donc passé dans l’Église de Dieu pour que ses plus hautes instances doctrinales en viennent à permettre toutes les manifestations d’un culte qu’elles avaient condamné quelques années auparavant ?
Le 15 avril 1978, la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi émettait la Notification suivante :
« Cette Sacrée Congrégation, vu les nombreux documents originaux qui n’étaient pas connus en 1959, tenant compte du profond changement intervenu dans les circonstances et de l’avis de beaucoup d’évêques polonais, déclare que les prohibitions contenues dans ladite notification n’obligent plus. »
Le livre, publié par Ewa K. Czaczkowska (EKC), Sœur Faustine, biographie d’une sainte (éd. Salvator, 2014), est un ouvrage de référence : son auteur prétend faire, en quatre cents pages, toute la lumière sur sœur Faustine et l’origine de ses révélations, ainsi que sur le rôle de celui qui a contribué à les promouvoir, Karol Wojtyła, le futur pape Jean-Paul II.
FAUSSES MYSTIQUES : Sœur Faustine… Marthe Robin… Maria Valtorta… MÊME COMBAT ! (pour l’œuvre Satanesque)
Sœur Faustine… Marthe Robin… Maria Valtorta… Même combat !
(pour l’œuvre Satanesque)
Au cours d’une vision, le 13 septembre 1935, “Jésus” demande à Sœur Faustine Kowalska de développer la dévotion à la Divine Miséricorde et “souhaite” qu’une fête en cet honneur, soit instaurée.
Trois ans plus tard, le 5 octobre 1938, Sœur Faustine meurt : elle avait à peine 33 ans. Son « Petit journal » relatant ses visions est publié et le culte à la Divine Miséricorde se répand.
« Ma fille, dit Jésus à Sœur Faustine, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs… La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, Je désire qu’elle soit fêtée le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde » (1)
La Neuvaine à la Divine Miséricorde, demandée par “Jésus”, se généralise (2).
Le 16 avril 1954, jour du Vendredi-Saint, “Jésus” confie à Maria Valtorta :
« En même temps que la Neuvaine à la Miséricorde Divine, fais encore une fois celle pour l’unité des Églises que l’on fait du 18 au 25 janvier durant l’octave de l’Unité. Refaites-la chaque année du Vendredi Saint au samedi précédent le dimanche après Pâques (dimanche in Albis). C’est mon souhait et celui de de nombreux autres habitants du Ciel ou de ministres de Dieu sur la terre.
Comme tu n’as pas eu la Pagella del S. Cuore (bulletin du Sacré-Cœur) pour avril, mets les intentions de la Neuvaine de la Miséricorde Divine comme intention de ce mois. Saches que pour moi et la bienheureuse Sainte Trinité, ma sainte Mère, saint Joseph, et tous les saint Patriarches et prophètes, les saints, les anges et les archanges, les prières pour l’Unité des Églises et pour la conversion des pécheurs de toutes sortes sont les bienvenues plus que toutes autres, parce qu’elles conduisent au Ciel, pour l’éternité, beaucoup d’âmes, un très grand nombre, qui autrement, à cause de leur péché contre la Sainte, Unique, Vraie, Église catholique apostolique et romaine et contre ses commandements, seraient allées pour toujours en Enfer ». (Quadernetti, 54.1).
“Jésus” confirme donc la dévotion à la Divine Miséricorde, sa date de célébration et surtout, son importance.
Le 6 mars 1959, le Saint-Office (aujourd’hui Congrégation pour la Doctrine de la foi) publie le décret suivant :
« Qu’il soit rendu public que la Suprême Sacrée Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit :
Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine.
Il est requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.
Du palais du Saint-Office, le 6 mars 1959
Ugo O’Flaherty, Notaire »
Une dévotion fausse et sans respect pour Dieu qui fourmille d’hérésies…
Nous poursuivons notre analyse de la fausse mystique Sœur Faustine avec un document un peu ancien…
Toute cette dévotion est fausse et sans respect pour Dieu.
D’abord à cause du tutoiement incessant envers Dieu, absolument insupportable, ensuite par la spiritualité sous-jacente, inacceptable pour un catholique.
Je reviens d’abord sur le chapelet, où l’on dit bien : « Dieu saint, saint fort, saint immortel, ayez pitié de nous et du monde entier ». Les anges et les âmes des hommes sont également immortels. Tous les saints sont des saints immortels ! Dieu est éternel. J’ai comparé avec la formule des Saintes Plaies, ce n’est pas tout à fait la même : « Dieu fort, Dieu saint, Dieu immortel, ayez pitié de nous et de tout le monde ». Sœur Marie-Faustine a copié sur sœur Marie-Marthe Chambon ! Et cette formule est due à prêtre romain du XIXe siècle et pas aux franciscains.
Sur le sacrement de la confession, par exemple, il n’y a ni regret des fautes, ni contrition, ni ferme propos. Je vous renvoie à l’extrait que je vous ai adressé de l’abbé Ricart Torrens (1) (Du nombre des élus) et la nécessité du ferme propos pour être absous. On est en présence du système luthérien où Dieu couvre les péchés, mais ne purifie pas le pécheur, qui n’est donc pas régénéré dans l’état de grâce comme par l’eau du baptême, mais reste avec sa souillure, et donc en reste imprégné et complice. En confession, on n’étale pas ses faiblesses, on accuse des fautes délibérées dont on se reconnaît pleinement coupable, ce n’est pas une partie de plaisir, de même que la Messe n’est pas un spectacle, comme, hélas, c’est le cas pour la majorité des gens qu’on vont à “Saint-Nicolas”.
La théorie de L’illumination finale versus “sainte” Faustine…
Nous avons vu la « Fausse dévotion à la miséricorde divine ».
Sœur Lucie nous a dit que la Très Sainte Vierge Marie apparut à Fatima a dit dans son message que « le Rosaire et la dévotion à son Cœur Immaculé étaient les Derniers moyens de salut que Dieu donne aux hommes ».
Dans les années 1950, la dévotion à la Divine Miséricorde fut supprimée et le journal de Sr Faustine apparaissait sur l’Index des livres interdits. Il ne fut réhabilité à travers le monde que par l’antipape Jean-Paul 2.
Rien que cela devrait très largement dissuader de cette fausse dévotion… Mais revenons maintenant sur une théorie fumeuse qui valu à Sœur Faustina la condamnation et la Mise à l’Index…
La théorie de L’illumination finale
vs “sainte” Faustine…
On désigne sous le nom d’illumination finale une théorie qui affirme que, au moment la mort, chaque homme reçoit une illumination spéciale de la grâce de Dieu qui lui permet de choisir entre Dieu et le mal, entre le Ciel et l’Enfer. Qu’en est-il ? Qu’en dit l’Église ? Qu’en dit la théologie ? S’agit-il du cas des enfants morts sans baptême, ou bien s’agit-il, pour l’adulte, de l’acceptation ou du refus de la masse des péchés qu’on a commis pendant la vie ?
Si l’on recherche des documents sérieux, force est de constater que la moisson est bien maigre. Très maigre même. Les théologiens anciens n’en parlent pas, seuls quelques modernes y font allusion, et le plus souvent à propos des enfants morts sans Baptême, et encore pour dire qu’on ne peut pas dire grand-chose, sinon que cela est contraire à la pensée constante de l’Église. On peut le voir, par exemple, dans l’ouvrage d’Albert Michel Enfants morts sans baptême, Paris Téqui, 1954.
François 1er de Vativan d’Eux : recommande aux fidèles de prendre un « MÉDICAMENT SPIRITUEL »
Les agences de presse VIS (Vatican Information Service) et ZENIT nous apprennent que le Pître François Bergo(go)glio a fait son Show dimanche place Saint-Pierre à l’heure de l’Angélus pour promouvoir une dévotion condamnée par l’Église sous le pontificat de Pie XII.
Cité du Vatican, 17 novembre 2013 (VIS). Après l’angélus, le Saint-Père a salué les différents groupes présents Place St. Pierre, puis … Pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi, il a recommandé aux fidèles de prendre le « médicament spirituel » que leur distribueront des volontaires au sortir de la place. Cette « misericordina » est un chapelet de la Divine Miséricorde qui, a-t-il dit, permettra d’aider notre âme en priant à diffuser partout l’amour, le pardon et la fraternité.
Il capitolo Francesco Zero dà spettacolo
(Le pître François ZérØ fait son show)
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