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Une excellente nouvelle ?
Une Excellente Nouvelle ???
M. l’Abbé Bouchacourt promu, malgré lui, nouvelle “sage-femme fraternelle” par …procuration ?
USML (Union Sacerdotale Marcel Lefebvre), né le 15 juillet 2014" width="350" height="211" />
La Maternité d’Avrillé et la naissance du petit USML (Union Sacerdotale Marcel Lefebvre), né le 15 juillet, déclenche des réactions pour le moins inattendues !
Notre nouveau-né, dont le parrain est Mgr Richard Williamson, déclenche les commentaires pour le moins explicites d’intervenants du Forum Catholique.
En voici un qui n’a pas échappé aux bons journalistes de TradiNews.
Un certain Philipilus (quel pseudo charmant, qui fleure bon le latin !) nous dit que cette naissance est une excellente nouvelle. Le ton est donné.
Nous avons droit ensuite à une succession de mini-révélations, micro-appréciations et petites analyses entre tradis qui ne manquent pas d’intérêt pour ceux qui veulent bien accepter de les décrypter en utilisant la grille très spéciale qui convient à l’ensemble du traditionalisme schismatique ordinaire…
Philipilus (parodie scandaleuse ou subliminale du fameux Petrus ? la question est posée !)
Ce personnage mystérieux nous apprend tout d’abord que la FSSPX est depuis trop longtemps partagée (?) entre deux courants. Nous le savions déjà mais cette confirmation est de bon aloi dans le contexte actuel où clercs, religieux et religieuses se découvrent des vocations tardives de sage-femme…
Quant à nous, nous ne tomberons pas dans le piège simpliste d’un bipartisme simplificateur, qui, aux dires de Philipilus, pourrait laisser entendre aux lecteurs les moins avertis, que depuis longtemps (cette évocation temporelle est intéressante et laisse supposer que Philipilus n’est pas un perdreau de l’année !) cette Société Sacerdotale (ex-Fraternelle !!!) love en son sein deux courants, de même ampleur, de même influence et de même efficacité, avec cette idée vaguement générée par le mot partage que ces deux courants seraient à peu près à égalité en nombre. On serait également en droit de supposer qu’ils sont nés avec la société sacerdotale en question et auraient été comme adoubés dès le berceau par leur vénéré fondateur à la neutralité trompeuse…
Philipilus nous dit ensuite que ces deux courants sont irréconciliables car trop éloignés. Mais l’éloignement n’explique pas tout car dans la phrase suivante, notre sbire au nom latin, nous révèle le secret de cette impossible réconciliation : les valeurs !!! Comme dans la publicité Bordeau-Chesnel… : “Nous n’avons pas les mêmes valeurs”. Le lecteur lambda s’étonnera à juste titre que deux courants aux valeurs si différentes aient pu vivre ensemble aussi longtemps dans ces conditions.
Nous, au CatholicaPedia Blog, savons que l’explication est essentiellement…magique !
En effet, la magie fut initiée par un évêque, de vénérée mémoire, puis inculquée (parfois de force) à un clergé « assermenté », et infusée par une baguette magique quasi-invisible, tendrement nommée « Saint Pragmatisme ».
D’ailleurs, Philipilus le sait très bien, puisqu’il ose employer sans rire le mot de cohabitation, cachant néanmoins à ses lecteurs que celle-ci dure depuis pas mal de temps, la plupart des clercs la subissant avec d’autant plus de “souplesse” qu’ils furent pendant plusieurs décades en déni de cet état de fait.
Le déni s’exerçant, lorsqu’un clerc partage avec ses compagnons de sacerdoce le même socle d’erreur, sans être pour autant averti par sa hiérarchie du danger potentiel que représente une vocation religieuse remplie d’illusions mortelles et d’erreurs ecclésiales…
Ensuite, Philipilus nous amuse et tente d’impressionner la galerie en employant des termes ronflants, théologiques et en latin (et plein de fautes d’orthographe !) pour nous expliquer les différences entre les deux courants…irréconciliables. Tant il est vrai, que seule l’Union et l’entente ne peuvent se faire qu’autour de la Vérité ! Mais ça c’est une autre histoire et celle-là sera à la fois « ex opere operato » et « ex opere operantis » !!!!! (suis-je pédant !!)
Mais ô miracle ! Philipilus a cru discerner l’apparition d’une nouvelle baguette magique en la personne de notre bien-aimé nouveau-né ! Grâce à ce petit bambin, tout va se clarifier, comme par magie ! Et le demi-frère aîné va sans doute retrouver l’amour maternel (nous vous rappelons que la maman a accouché sous X !) qui lui manquait si cruellement depuis que le petit s’est aperçu, avant même de naitre, que ce courant ainé n’avait pas les mêmes valeurs que lui ! Comme quoi, le liquide amniotique peut, dans des circonstances graves et exceptionnelles, remplacer la boule de cristal !…
Clarté, vigueur, cohérence (sic!)…nous dit Philipilus ! Rien de moins !!! Y a du boulot en perspective….pour les clercs et… leurs parrains !
Comme Louis XIV, notre très jeune bambin parviendra-t-il à s’imposer comme chef d’une véritable Société Sacerdotale ? Il devra rompre très vite le cordon ombilical…et composer au mieux avec le « premier ministre »…nouveau supérieur du district de France. (Abbé Christian Bouchacourt, à partir du 15 août 2014)
Gageons que ce n’est pas demain la veille que ces deux sociétés “sœurs ennemies” pourront reprendre à leur compte le doux adjectif de « Fraternelle »….quoique……… !
Pierre Legrand.
[Philipilus – Le FC] « La création de ce mouvement devrait permettre de clarifier les choses, de redonner vigueur et cohérence à la FSSPX. »
SOURCE – Philipilus – Le Forum Catholique – 19 juillet 2014
[Commentaire suite à la création d’une nouvelle union sacerdotale sous l’égide de Mgr Williamson]
Paradoxalement c’est une excellente nouvelle !
Celà fait trop longtemps que la FSSPX se trouve de fait partagé entre deux courants. Dans l’état actuel de l’Eglise, ces deux courants sont trop éloignés pour être vraiment réconciliables. A titre d’exemple, je me souviens de discussions récentes avec des « Williamsoniens ». Clairement, magré bien des choses en commun, nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Depuis un moment, les deux courants cohabitent. Pour les uns, une avancée traditionnelle venant de Rome, comme le Motu Proprio est une bonne nouvelle. Pour les autres, il s’agit d’un « piège diabolique » et calculé. Pour les uns la Messe tridentine a une valeur « en soi », « ex opere operato », et quand un prêtre revient ou découvre la messe traditionnelle, il s’agit d’une bonne nouvelle. Pour les autres, il faut juger de la messe à l’aune de la prédication qui l’accompagne, des opinions du prêtre qui la célèbre: » ex opere operantis ». Pour les uns, « Les Orandi, lex credendi », le retour à la messe traditionnelle va amener un retour à la doctrine traditionnelle, puisqu’elle la contient. Pour les autres il s’agit au contraire d’un grand danger de dilution: « si le sel s’affadit, avec quoi salera-t-on? ». Pour les uns, la diplomatie est une nécessité, pour les autres, il s’agit d’une trahison libérale, etc…
La création de ce mouvement devrait permettre de clarifier les choses, de redonner vigueur et cohérence à la FSSPX. En espérant bien que le futur supérieur du district de France mettra tout en œuvre pour cela.
Philippilus
- TradiNews le 20 juillet 2014 : http://tradinews.blogspot.fr/2014/07/philipilus-le-fc-la-creation-de-ce.html
- FC : Paradoxalement, par Philippilus 2014-07-19 14:04:03 : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=755260
- Le Forum Catholique, le Fil Complet : http://www.leforumcatholique.org/printFC.php?num=755260
Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”
L’hebdomadaire Rivarol publie dans son N°3051 un entretien de Jérôme Bourbon avec Mgr Tissier de Mallerais.
Natalia Trouiller, dans son article de La Vie (conciliaire) « Lefebvristes : les voix discordantes se multiplient » écrit :
FSSPX : LES ULTRAS S’INSURGENT
Jusqu’ici, ce sont des fuites anonymes qui renseignaient les journalistes sur l’état de tension extrême au sein de la FSSPX entre partisans et opposants d’un accord avec Rome. À l’approche de la conclusion effective d’une entente, les anti-accord ne se cachent plus, et prennent la parole en public.
> Celui qui a fait une entrée plus que remarquée dans la bataille, c’est Mgr Tissier de Mallerais, un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988. Si, lors de ses déplacements dans les chapelles de la Fraternité, il ne mâchait pas ses mots devant les fidèles sur son opposition à tout accord avec Rome, c’est la première fois qu’il s’exprime directement dans la presse.
(…)
> Incluant ses frères évêques Mgrs de Galarreta et Williamson, Mgr Tissier de Mallerais y dit ceci: « Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir […] Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque ».
(…)
Dans son article, que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus, elle met en lien deux fois le CatholicaPedia.
Billet hebdomadaire de Rivarol
Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”
Il y a dix ans nous avions interviewé Mgr Tissier de Mallerais à propos de la parution de son épaisse biographie sur Mgr Lefebvre publiée aux éditions Clovis : « Marcel Lefebvre. Une vie ». L’ex-archevêque de Dakar avait accordé en 1968 un long entretien à RIVAROL qui avait fait date, deux ans avant de fonder la Fraternité Saint-Pie X. À l’occasion de la réédition de son ouvrage L’étrange théologie de Benoît XVI, Herméneutique de continuité ou rupture, par Les Éditions du Sel, Couvent de la Haye aux Bonhommes, 49240 Avrillé (19 euros), nous avons à nouveau interrogé Mgr Tissier à un moment où de graves divisions se font jour au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X sur la question d’un accord avec Benoît XVI. Dans cet entretien réalisé le 1er juin l’on peut voir que Mgr Tissier né en 1945 et qui est l’un des quatre évêques sacrés par le prélat d’Écône le 30 juin 1988, le seul de nationalité française, s’oppose nettement à la stratégie de ralliement à Benoît XVI de Mgr Fellay.
RIVAROL : On parle beaucoup de la “réintégration” imminente de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dans l’« Eglise officielle ». Qu’en est-il exactement ?
Mgr TISSIER de MALLERAIS : “Réintégration” : le mot est faux. La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) n’a jamais quitté l’Église. Elle est au cœur de l’Église. Là où est la prédication authentique de la foi, là est l’Église. Ce projet d’“officialisation” de la FSSPX me laisse indifférent. Nous n’en avons pas besoin et l’Église n’en a pas besoin. Nous sommes déjà sur le pinacle, comme un signe de contradiction qui attire les âmes bien nées, qui attire beaucoup de jeunes prêtres malgré notre statut de paria. On voudrait mettre notre lumière sous le boisseau par notre intégration dans l’orbe conciliaire. Ce statut qu’on nous propose de prélature personnelle, analogue à celui de l’Opus Dei, est un statut pour un état de paix. Mais actuellement nous sommes dans un état de guerre dans l’Église. Ce serait une contradiction de vouloir « régulariser la guerre ».
R. : Mais certains dans la Fraternité Saint-Pie X pensent que ce serait quand même une bonne chose. Ne vous sentez-vous pas gênés par cette situation “irrégulière” ?
Mgr TISSIER : L’irrégularité n’est pas la nôtre. C’est celle de Rome. Une Rome moderniste. Une Rome libérale qui a renoncé au Christ-Roi. Une Rome qui a été condamnée d’avance par tous les papes jusqu’à la veille du concile. D’autre part l’expérience des sociétés sacerdotales qui se sont ralliées à la Rome actuelle est que toutes, les unes après les autres, y compris Campos et le Bon Pasteur, ont été mises en demeure d’accepter le concile Vatican II. Et on sait ce qu’est devenu Mgr Rifan, de Campos, qui maintenant ne voit plus d’objection à célébrer la nouvelle messe et qui interdit à ses prêtres de critiquer le Concile !
R : Que répondez-vous à ceux qui croient que Rome a changé avec Benoît XVI ?
Mgr TISSIER : Il est exact que Benoît XVI a fait quelques gestes en faveur de la tradition. Principalement en déclarant que la messe traditionnelle n’a jamais été supprimée et secondement en supprimant en 2009 la soi-disant excommunication qui avait été déclarée à notre encontre à la suite de notre sacre épiscopal par Mgr Lefebvre. Ces deux gestes positifs ont attiré à Benoît XVI des plaintes amères de la part de l’épiscopat. Mais le pape Benoît XVI, tout pape qu’il soit, reste moderniste. Son discours programmatique du 22 décembre 2005 est une profession de l’évolution des vérités de foi selon les idées dominantes de chaque époque. Malgré ses gestes favorables, son intention réelle en nous intégrant dans l’orbe conciliaire, ne peut être que de nous ramener à Vatican II. Il l’avait dit lui-même à S.E. Mgr Fellay en août 2005 et une note confidentielle de lui-même, publiée frauduleusement, vient tout récemment de le confirmer.
R. : Mais certains pensent que Benoît XVI venant de la Bavière catholique, et qui est, croient-ils savoir, « d’une profonde piété depuis sa jeunesse », inspire confiance. Que leur répondez-vous ?
Mgr TISSIER : Il est vrai que ce pape est très sympathique. C’est un homme aimable, poli, réfléchi, un homme discret mais d’une autorité naturelle, un homme de décision qui a résolu plusieurs problèmes dans l’Église par son énergie personnelle. Par exemple des problèmes de moralité dans tel ou tel institut sacerdotal. Mais il est imbu du concile. Lorsqu’il dit que la solution du problème de la FSSPX est une des tâches principales de son pontificat, il ne voit pas où est le vrai problème. Il le situe mal. Il le voit dans notre soi-disant schisme. Or le problème n’est pas celui de la FSSPX, c’est le problème de Rome, de la Rome néo-moderniste qui n’est plus la Rome éternelle, qui n’est plus la maîtresse de sagesse et de vérité, mais qui est devenue source d’erreur depuis le concile Vatican II et qui le demeure aujourd’hui. Pourtant la solution de la crise ne pourra venir que de Rome. Après Benoît XVI.
R : Alors comment voyez-vous la solution de ce désaccord jugé par beaucoup scandaleux de la FSSPX avec Benoît XVI ?
Mgr TISSIER : Il est vrai que la FSSPX est une « pierre de scandale » pour ceux qui résistent à la vérité (cf 1 Petr 2, 8) et cela est un bien pour l’Église. Si nous étions “réintégrés”, nous cesserions par le fait-même d’être cette épine enfoncée dans le flanc de l’église conciliaire, d’être un vivant reproche à la perte de la foi en Jésus-Christ, en sa divinité, en sa royauté.
R : Mais, Monseigneur, vous avez écrit avec vos deux collègues une lettre à S.E. Mgr Fellay pour refuser un accord purement pratique avec Benoît XVI. Quelles sont les raisons de ce refus ?
Mgr TISSIER : La diffusion de notre lettre est due à une indiscrétion dont nous ne sommes pas coupables. Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir. Alors à quoi bon ? Mgr Lefebvre disait dès 1984 : « on ne se place pas sous une autorité quand cette autorité a tous les pouvoirs pour nous démolir ». Et je crois que c’est sagesse. Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque.
R. : D’aucuns croient que le statut de prélature personnelle qu’on vous propose vous garantira suffisamment de tout péril d’abandonner le combat de la foi. Que répondez-vous ?
Mgr TISSIER : C’est inexact. Selon le projet de prélature, nous ne serions pas libres d’implanter de nouveaux prieurés sans la permission des évêques locaux et en outre toutes nos récentes fondations devraient être confirmées par ces mêmes évêques. Ce serait donc nous asservir tout à fait inutilement à un épiscopat globalement moderniste.
R. : Pouvez-vous nous préciser ce problème de foi que vous souhaitez voir résolu en premier lieu ?
Mgr TISSIER : Volontiers. Il s’agit, comme Mgr Lefebvre le disait, de la tentative du concile Vatican II de réconcilier l’Église avec la révolution, de concilier la doctrine de la foi avec les erreurs libérales. C’est Benoît XVI lui-même qui l’a dit dans son entretien avec Vittorio Messori en novembre 1984 en disant : « le problème des années 1960 (donc celui du concile) était l’acquisition des valeurs les mieux mûries des deux siècles de culture libérale. Ce sont des valeurs qui, bien que nées hors de l’Église, peuvent trouver leur place, une fois purifiées et corrigées, dans sa vision du monde. Et c’est ce qui a été fait. » Voilà l’œuvre du concile : une conciliation impossible. « Quelle conciliation peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres ? », dit l’Apôtre, « quel accord entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor 6, 15). La manifestation emblématique de cette conciliation est la Déclaration sur la liberté religieuse. À la place de la vérité du Christ et de son règne social sur les nations, le concile place la personne humaine, sa conscience et sa liberté. C’est le fameux « changement de paradigme » que confessait le Cardinal Colombo dans les années 1980. Le culte de l’homme qui se fait Dieu à la place du culte de Dieu qui s’est fait homme (cf. Paul VI, discours à la clôture du concile, 7 décembre 1965). Il s’agit d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique. Avec cette religion nous ne voulons aucun compromis, aucun risque de corruption, aucune apparence même de conciliation, et c’est cette apparence que nous donnerait notre soi-disant “régularisation”. Que le Cœur immaculé de Marie, immaculé dans sa foi, nous garde dans la foi catholique. […]
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Propos recueillis par Jérôme BOURBON.
Nous écrivions le 13 juin ici même : Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, a passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance », leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !
Et notre confrère Résistance Catholique rajoutait :
Si le rejet absolu du ralliement-apostasie de Mgr Fellay est aujourd’hui une nécessité que semble avoir comprise de plus en plus de prêtres et de fidèles, une attitude d’extrême méfiance demeure malgré tout nécessaire à l’égard des trois autres évêques et des quelques opposants qui commencent à réagir 10 mètres à peine avant que l’avion ne s’écrase !
Car, où étaient-ils ces dernières années au cours desquelles certains de leurs confrères ont été jetés à la rue pour avoir dénoncé le processus de ralliement initié par Mgr Fellay et son clan ? Qu’ont-ils fait des nombreuses études et analyses publiées par les sites ((Virgo-Maria et Rore-Sanctifica surtout pour le problème de la validité des nouveaux rites depuis Pontificalis Romani.
Six ANNÉES DE CALOMNIES ET D’INSULTES DE LA PART DE CLERCS de la FSSPX et de leurs sicaires laïcs
QUI AVAIT RAISON DEPUIS 6 ANNÉES ???!!! À QUAND LES EXCUSES PUBLIQUES DE L’ABBÉ RÉGIS DE CACQUERAY ET DE SES COMPLICES CLERCS ET LAÏCS, AUJOURD’HUI INDISPENSABLES CAR DEPUIS 6 ANS ILS TROMPENT LES CLERCS ET LES FIDÈLES ?)) contre lesquels leurs supérieurs ne cessaient de jeter l’opprobre en leur collant l’étiquette infâme et méprisante de « sites sédévacantistes » ?
Mgr Tissier donna d’ailleurs un sermon d’une banalité consternante (bien loin des derniers sermons puissants des abbés Chazal et Pfeiffer – que nous vous avons traduits récemment –, tous deux étayés d’arguments choc et d’une longueur incomparable ! – 1h23 et 1h14 contre 18 mn pour Mgr Tissier ((N’a-t-il donc rien à dire ?)) ) à St Nicolas du Chardonnet le 3 juin 2012 – Fête de la Très Sainte Trinité –, qui ne mérite même pas d’être retranscrit ici. Puisque les hérésies arienne et nestorienne ont duré 75 ans, pour lui, l’hérésie du modernisme doit durer aussi 75 ans et nous en avons donc encore pour 30 ans !…
Se dédouanant comme cela de tout leadership d’opposition, il laisse donc à son successeur éventuel ((Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !)) le soin de faire quelque chose dans 30 ans !!!
Sermon sur la crise, à St Nicolas du Chardonnet
SOURCE – Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012