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R.I.P. Marc THERY
Un très cher ami et un grand “Ami du Christ Roi de France” nous a quittés le Lundi de la Semaine Sainte.
† Marc Thery,
Requiescat in pace
Passionné de chant grégorien, il avait une voix magnifique et un grand talent pour cet art chrétien.
Je garde de lui un souvenir impérissable d’un Te Deum chanté a capella dans l’église du village Le Puiset, au nord d’Orléans après la Messe de l’abbé Vérité, le lendemain d’une Fête annuelle des Amis du Christ Roi de France de Saint-Benoît-sur-Loire.
C’était magnifique.
Il animait un blogue qui a annoncé son décès la semaine dernière :
Territoires énergéthiques – Marc THERY nous a quittés …
C’est avec beaucoup de tristesse que nous vous faisons part du décès de Marc THERY, le lundi 21 mars 2016.
Vous l’avez bien connu, vous l’avez moins connu, il était l’âme de ce site et de bien d’autres initiatives. Cet homme hors du commun nous manquera …
Il était de ces gens qui ne font pas étalage de leur parcours mais qui tirent parti de leurs nombreuses expériences pour en faire profiter les autres, à l’image du site « territoires énergéthiques » : connecter des mondes, des idées, trier le vrai du faux, valoriser, faire découvrir, dénoncer, rétablir des vérités élémentaires ou plus techniques, partager des expériences,…
Et avec un parcours rare et éclectique, en étant notamment :
- Diplômé de l’École polytechnique
- Diplômé de Supélec
- Titulaire d’une maîtrise de Droit
- Titulaire d’une maîtrise de Biologie
- Titulaire d’une maîtrise d’Histoire
- Détenteur même d’un CAP de soudeur
Mais également passionné de chant grégorien et de bombarde bretonne, …
Marc était fin connaisseur de nombreux sujets, animé de cette curiosité qui vous fait remettre en permanence en question vos savoirs, alliant vision théorique et approche « terrain », ceci se doublant d’une grande proximité avec les gens, ce qui a été sa « marque de fabrique ».
Ces qualités lui ont permis de faire tout d’abord un parcours passionnant dans le monde industriel, du métro automatique VAL à l’électroménager grand public (ROWENTA groupe SEB), sans oublier la domotique (SOMFY), et l’ont finalement amené à se réorienter complètement vers le monde des énergies où vous l’avez connu.
En 10 ans, à force de travaux, de projets, de voyages, de visites, d’échanges, de tests, d’échecs, de réussite, d’enseignements, il a construit cette expertise qu’il a rapidement souhaité transmettre à travers ses newsletters, sa revue de presse mais également en intervenant dans des conférences internationales et en enseignant à l’ISARA de Lyon et dans des Masters Spécialisés dédiés aux Énergies Renouvelables dans les Universités de Nantes, Rennes et également à HEC.
Son engagement était sans faille.
Le monde de l’énergie positive perd un de ses plus fervents hérauts.
À son exemple, portons haut les couleurs des projets de territoires et soyons acteur de notre avenir énergétique localement. Ne restons pas inactifs devant des démiurges opportunistes et rapaces qui emprisonnent peu à peu dans les voies sans issue (dans le meilleur des cas) qu’ils nous ferons assumer à leur place.
Et si, comme aimait à le penser Marc, mensonge et compromission sont la voie de la dépendance, de l’asservissement et de la servitude. Alors faisons nôtre cette conviction que seule la vérité nous rend libre, ce qui s’applique tout particulièrement à ce domaine vital qu’est l’énergie.
Énergétiquement vôtre
L’équipe Territoires Énergétiques
- Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de laisser un commentaire sur cette page du site qui fera office de livre d’or.
- Nous nous joignons également à la famille de Marc pour partager avec vous ce Mémento qui, nous l’espérons, vous permettra de garder ce cher défunt dans vos mémoires et de penser à lui.
Informations, abonnements, désabonnements à l’adresse suivante :
contact@territoires-energethiques.fr
ou sur http://www.territoires-energethiques.fr
F$$PX : Le flop du « branding » !
Retour sur les 25 ans des sacres épiscopaux de Mgr Lefebvre…
Max Barret présent aux cérémonies d’Écône des 27 et 28 juin dernier, nous donne dans son « Courrier de Tychique » N° 463, des informations sur le « flop magistral » du jubilé des ¾ évêques sacrés en 1988 ainsi que des ordinations du lendemain.
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Le flop du « branding » !
Nous ne connaissons pas, évidemment, le coût de cette opération destinée à forger une « image de marque commerciale » pour la FSSP X afin de la rendre plus attractive au bon peuple ! (cf. « Courrier de Tychique » n°461)
Ce que nous avons pu constater, par contre, lors des cérémonies des 27 et 28 juin dernier, c’est que… c’est raté ! Pour le jubilé de trois des quatre évêques sacrés en 1988, on ne pouvait compter que quelque 2 à 300 fidèles dans la vaste prairie… Pas plus ! … Pour les ordinations du lendemain ce qui s’offrait à nos regards stupéfaits c’était le nombre de chaises vides !… Du jamais vu !… Les quelques amis auxquels je m’étais risqué à estimer à 30 % de chaises vides … me trouvèrent bien optimistes !… Ils avançaient 50 % mais je ne cautionne pas cette évaluation. L’immense tente installée pour les repas et les consommations après la cérémonie reflétait ce « flop » magistral. Quand il fallait faire une longue queue, jadis, pour être servi, on l’était, cette année, sans la moindre attente…
En tout cas où était l’alignement des nombreux autocars garés au bas de la prairie les années précédentes ?… Il n’y en avait que 3 cette année !… Bien sûr on s’est ingénié à justifier un tel désastre, mais les arguments avancés furent loin d’être convaincants : dans le passé, les mêmes n’avaient pas suscité la même déroute…
Qu’il me soit permis de me livrer à un rappel personnel.
Pour le même jubilé de Mgr Lefebvre, le 23 septembre 1979, au Palais des Congrès de Versailles, nous avions organisé deux cars (complets) au départ de Châtillon ! La foule était impressionnante : on a parlé de 15 à 20.000 personnes ! Pour le 60ème anniversaire de son sacerdoce, le 19 novembre 1989 au Bourget, nous avions organisé un car de 50 personnes. Foule tout aussi importante. Pour le sacre des 4 évêques, le 30 juin 1988, nous avions encore organisé un car (50 personnes) et la foule était au rendez-vous ! Mais, à cette époque, nous avions un Chef… et nous le vénérions …Le « branding » on le pratiquait nous-mêmes… Apparemment ça marchait mieux. Et le service était gratuit !
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Ensuite M. Barret nous donne quelques informations sur le rôle de l’abbé de Cacqueray dans la « censure » du livre de l’abbé Pivert…
Mise au point.
Rencontré furtivement à Écône, M. l’abbé de Cacqueray m’a demandé de démentir la nouvelle que j’avais publiée dans mon « Courrier » n°459 à savoir : « Qui aurait cru qu’un fils spirituel de Mgr Lefebvre en arriverait un jour à censurer ses propres enseignements ? C’est pourtant le pas qui vient d’être franchi par « Menzingen »… en clair Mgr Fellay qui en est l’occupant. Ce ne peut effectivement être que lui qui a demandé à M. l’abbé de Cacqueray de retirer de la vente tous les exemplaires du livre de M. l’abbé Pivert relatant les rapports de Mgr Lefebvre avec Rome et de sanctionner l’abbé Pivert pour cette publication apparemment gênante ! » C’est fait . Dans la circulaire qu’il a adressée aux prieurs du district de France, au début de la semaine – dont on m’a aussitôt communiqué la teneur – il a renouvelé cette mise en garde. Dont acte.
Le malaise.
Il est donc admis que M. l’abbé de Cacqueray n’a pas retiré, ni fait retirer le fameux livre de M. l’abbé Pivert. Mais alors on s’étonne de la censure effectuée par certains prieurs, eux-mêmes… Il a été reproché à M. l’abbé Pivert de n’avoir pas sollicité d’autorisation pour la rédaction et la diffusion de ce livre. Fort bien. Est-ce pour ce motif que M. l’abbé de la Rocque en a interdit la diffusion dans son doyenné ?… En avait-il demandé l’autorisation ?… Et pourquoi M. l’abbé Rousseau, de Gastines, a-t-il interdit la vente de cet ouvrage ? En avait-il l’autorisation ?… Quant à M. l’abbé Wuilloud, il l’ a carrément interdit sur le territoire suisse… et interdit aussi aux prêtres d’en posséder un exemplaire ! En avait-il demandé l’autorisation à Menzingen ? On reste confondu, une fois de plus, devant l’incroyable confusion qui règne au sein de la FSSP X. « Pour » et « contre » s’affrontent désormais au grand jour ! Or : « Tout royaume divisé contre lui-même court à sa ruine ; et nulle ville, nulle maison divisée contre elle-même ne saurait se maintenir. » (Matt. XII – 25) Quelle tristesse !
papeFrançois (Jésuite) indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie !
Un conciliaire, Mr Florent Husson, nous explique ici pourquoi papeFrançois est indifférent, voire dédaigneux envers la liturgie ! C’est, dit-il, :
« Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… »
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Mr Florent Husson : “La barrette de St Pierre des Latins” Les Jésuites et la liturgie
SOURCE – “Abbé” Florent Husson – ‘La barrette de St Pierre des Latins’ – avril 2013
Les Jésuites et la liturgie
Des auditeurs attentifs au sermon du premier dimanche de la Passion m’ont demandé d’expliciter les propos que j’avais alors tenus : « Le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c’est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… ». Ce jugement a semblé péremptoire à certains, mais il est fondé sur 500 ans d’histoire…
Après les premières apparitions « liturgiques » du Pape François (je dois avouer que l’absence de numérotation fait bizarre, et qu’il est difficile de dire « de François » comme nous disions « de Paul VI, de Benoît XVI »), certains journalistes catholiques ont hissé haut le pavillon de leur jubilation de voir disparaître les fastes rétablis par Benoît XVI, car pour être « un Pape des pauvres », il faut donc, selon leur esprit mal (in)formé, être un « Pape a-liturgique », voire « anti-liturgique ».
D’abord ils oublient le soin qu’apportait Saint François d’Assise à la liturgie (1), confondant selon l’idéologie des années 70 amour des pauvres et misérabilisme, ensuite ils oublient que le nouveau Pape est un jésuite.
Et c’est bien là réellement le fond du problème…
Benoît XVI, profond théologien dont la spiritualité était marquée tant par la patristique que la liturgie, avait des racines aux antipodes de la spiritualité des Jésuites.
En effet, la Compagnie de Jésus fut fondée par Saint Ignace de Loyola et reconnue par Rome en 1540 : nous sommes en plein dans le règne de la devotio moderna, cette dévotion née avec l’Imitation de Jésus-Christ (2), un chemin spirituel qui privilégie l’individualisme à la piété populaire du Moyen-Âge.
Les grands de ce monde, à la fin du Moyen-Âge, disaient encore le bréviaire liturgique, nous connaissons nombre de manuscrits comme les « Grandes Heures », et donc ils vivaient spirituellement en union avec l’Église et tous les chœurs de moines, moniales, religieux et chanoines qui chantaient l’office.
Or la devotio moderna va faire disparaître cette union, chacun aura désormais son livre de spiritualité qui lui plaît le plus, et selon les époques, qui l’Imitation, qui le Combat Spirituel de Scupoli (3), qui l’Introduction à la vie dévote de Saint François de Sales (4). C’est l’époque qui verra les fidèles à la Messe faire leurs propres dévotions privées, ne s’occupant guère du célébrant sauf à la consécration et aux élévations.
Saint Ignace est donc totalement imprégné de cet esprit qui est de fait la mentalité de l’Église au XVIème siècle, et ses Exercices Spirituels dont il commence l’écriture en 1523 l’attestent. Tous ses efforts personnels sont tendus vers les études et les exercices spirituels. Et cela transparaît en 1539 dans l’esquisse des statuts de la future Compagnie, quand, à côté de l’obéissance à un Préposé général et l’exaltation de la pauvreté, on trouve le refus du cérémonial monastique, et en particulier de la prière collective. Si on lit bien Saint Ignace, on en arrive à avoir l’impression que l’examen de conscience est plus important que l’assistance à la Messe.
Malheureusement, le Pape Paul III, en approuvant la compagnie, va entériner ce choix d’Ignace, et fera des Jésuites le premier ordre religieux dispensé de la liturgie communautaire, véritable anomalie depuis les débuts des ordres religieux dans l’Église au IVème siècle.
On lit dans les constitutions jésuites : « Parce que les occupations qu’on prend pour aider les âmes sont de grande importance, qu’elles sont propres à notre Institut et très nombreuses, et que d’autre part notre séjour en tel ou tel lieu est précaire, les Nôtres n’auront pas l’office du chœur pour les heures canoniales ni pour chanter des messes ou d’autres offices ; car pour ceux (5) que leur dévotion (6) pousserait à les entendre, il y aura abondance de lieux où ils satisfassent leur désir. Quant aux Nôtres, il convient qu’ils s’occupent de ce qui est davantage propre à notre vocation (7), pour la gloire de Dieu ».
Et en ce qui concerne l’apostolat : « Si, dans certaines maisons ou dans certains collèges, on jugeait que cela conviendrait, on pourrait, à l’heure où il doit y avoir dans l’après-midi une prédication ou un enseignement, ne dire que les vêpres pour retenir le peuple avant ces enseignements ou ces prédications. On pourrait aussi le faire habituellement les dimanches et jours de fête, sans musique d’orgue ni plain-chant, mais sur un ton qui soit religieux, agréable et simple. Et cela, parce que et pour autant que l’on jugerait que le peuple serait par-là porté à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements, et non pas pour une autre raison (8) ».
Donc il n’est pas question de former le Jésuite à l’Ars celebrandi, c’est-à-dire la capacité de célébrer dignement : le Jésuite dit son bréviaire seul et les Messes sont réduites à leurs plus simples dispositions liturgiques : « Pour les Messes plus importantes que l’on dira, quoique simplement lues, il pourra y avoir, en considération de la dévotion et de la convenance, deux servants vêtus de surplis, ou un seul, selon ce qui pourra se faire dans le Seigneur ».
Pas de Messes chantées, et encore moins de Messes solennelles.
Mais en plus, la liturgie communautaire pour les fidèles confiés à la charge des Jésuites n’a de sens que si elle amène « à fréquenter davantage les confessions, les sermons et les enseignements ».
Saint Ignace voulait des soldats pour les missions étrangères, l’éducation des jeunes, l’instruction des pauvres. Et il est manifeste que face à l’hérésie protestante, l’Église avait besoin de soldats. Mais c’est oublier que les moines « traditionnels » avaient été aussi des soldats car c’est eux qui évangélisèrent l’Europe ! Et des religieux comme les Capucins, fervents fers de lance de la lutte anti-protestante (il suffit de voir l’action de Saint Laurent de Brindes, Docteur de l’Église, ou le martyre de Saint Fidèle de Sigmaringen, massacré par des réformés) n’ont abandonné ni l’office choral, ni les solennités liturgiques (9)… et pourtant… c’étaient des franciscains (10).
De plus, comme l’indique le paragraphe des Constitutions sur la liturgie dans l’apostolat, on s’aperçoit que pour un Jésuite, la liturgie n’est qu’un moyen, un outil.
Et cela donnera lieu au XXème siècle à la grande « hérésie » liturgique qui veut faire de la Messe une simple catéchèse, et non plus, comme l’enseigne le concile Vatican II, « la source et le sommet de la vie chrétienne ». C’est ainsi qu’entre deux guerres, les nombreux Jésuites aumôniers scouts (n’oublions pas que le Père Sevin était Jésuite) posèrent les prodromes de la réforme liturgique, réforme à but uniquement pastoral et catéchétique.
On comprend donc pourquoi le défaut congénital des Jésuites depuis 500 ans est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, sauf quand ils peuvent l’utiliser dans un but de formation.
Certes, il y a eu de célèbres liturgistes Jésuites, comme le Père Jungmann. Mais quand on lit leurs ouvrages, on s’aperçoit qu’il ne s’agit pas de théologie liturgique, mais qu’en bons universitaires et scientifiques, ils s’appliquent à étudier les rites et les prières comme un chirurgien étudierait le corps humain, et leurs ouvrages sont sans âme, ni spiritualité.
Alors, ne demandons pas à un Pape Jésuite, héritier d’une telle tradition, d’être un bon liturge… Il ne le sera pas, non par parti-pris, mais par formation, je dirai même par constitution.
Florent Husson.
Ndlr du CatholicaPedia :
Mr Florent Husson est un simple laïc officiant de manière “extraordinaire” dans le diocèse de Nancy et de Toul…
Ces prétendus abbés qui portent la soutane et font profession de célébrer la messe de Saint Pie V, ne sont en réalité, le sachant ou non, que de simples laïcs, entièrement démunis de tout véritable pouvoir sacramentel et sacrificiel.
Les prétendues messes qu’ils disent dans le rite de Saint Pie V sont absolument invalides et leurs fidèles n’y adorent que du pain, tout comme restent sacramentellement invalides les pseudo-absolutions qu’ils délivrent.
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Nous vous proposons maintenant de visionner une “ordination” totalement invalide d’un jésuite à Marseille par l’abbé aposta Georges Paul Pontier (voir son pedigree ici) :
Source : http://www.jesuites.com/2013/04/ordination-dun-jesuite-a-marseille/
Voir aussi :
A Marseille, les jésuites sont dans la ville (Article dans le journal La Provence)
[1] Saint François d’Assise, epistola ad cleros.
[2] Date de composition et auteur contestés, entre la fin du XIVème siècle et le début du XVème siècle.
[3] 1588
[4] 1608
[5] Les fidèles
[6] La liturgie est donc une affaire de dévotion privée, non « d’Église ».
[7] Le culte divin, premier devoir d’un prêtre, n’est donc pas la vocation d’un Jésuite…
[8] La liturgie n’a donc pas de valeur en soi.
[9] Dans les limites permises par le fait qu’un couvent ne reçoit en général pas plus de douze religieux, ce qui limite bien sûr le déploiement de la liturgie. Le Cérémonial capucin prévoit par exemple des Messes non chantées avec encensement.
[10] Les Capucins sont une branche de l’Ordre franciscain, fondée au XVIème siècle pour un retour aux origines radicales de la Règle de Saint François.
Le Siège est Toujours Vacant
Nous vous proposons une étude incomparable sur la défense de la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »).
Cette étude est parue sur le site NOVUS ORDO WATCH et a pour auteur Gregorius.
Nous remercions vivement notre traducteur pour son travail capital !
Présentation par le site NOVUS ORDO WATCH :
« Le Siège est toujours vacant » : Une Réponse à l’Attaque du Sédévacantisme par John Salza, en 2 parties. »
Ex-Franc-maçon, John Salza est devenu un “auteur/orateur” populaire chez les conservateurs Novus Ordo (conciliaires) et dans les cercles néo-traditionalistes pour ses révélations sur les Loges (F :.M :.) dans l’église de Vatican II (un « prêtre » l’a même invité à rejoindre les Francs-Maçons !). Mais il est aussi la nouvelle coqueluche de la “nouvelle église” Conciliaire pour tenter de réfuter le sédévacantisme. Dans la Partie 1 de sa réponse, Gregorius aborde l’article de 2010 de Salza « Les Erreurs du Sédévacantisme » : Gregorius démontre que la critique de Salza est basée sur une compréhension erronée de la Théologie Sacrée et du Droit Canonique et n’a donc pas poser un véritable défi à la position sédévacantiste. Dans la Partie 2, Gregorius déconstruit l’embarrassant article de 2011 de Salza « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » et montre que l’érudition incroyablement pauvre de Salza n’a d’égale que son incompétence complète sur la question, sur laquelle il « suppose » qu’il pontifie. Sortez John Salza… Deux smash absolus !
http://novusordowatch.org/resources.htm#doctrine
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Un article spécial de Novus Ordo Watch
Le Siège est toujours vacant
(Versions PDF imprimables disponibles également : PARTIE 1 – PARTIE 2)
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The Chair Is Still Empty
(Printable PDF versions also available: Part 1 and Part 2)
Réplique aux prétendues
« Erreurs du Sédévacantisme » de John Salza
par Gregorius
(avec l’autorisation de l’auteur)
PARTIE 1
Le 15 juillet 2010, The Remnant a publié un article de M. John Salza, J.D. (basé à Milwaukee), dans lequel celui-ci critiquait la position théologique connue sous le nom de sédévacantisme (du latin sede vacante : « le siège étant vide »). Les tenants de cette position soutiennent, en gros, que depuis la mort du Pape Pie XII le 9 octobre 1958, ceux qui prétendent occuper la Chaire papale sont illégitimes et ne sont nullement des vrais papes ; ils prétendent également que l’église ayant eu pour chefs Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI n’est pas l’Église Catholique de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais une institution moderniste se faisant passer pour telle, son objectif ultime étant d’éradiquer le catholicisme traditionnel et authentique de la face de la terre pour entraîner les âmes en enfer.
M. Salza, ancien franc-maçon, est un catholique conciliaire qui dirige le site www.ScriptureCatholic.com. Il pratique depuis longtemps l’apologétique contre la franc-maçonnerie, le protestantisme et d’autres erreurs, et voici peu de temps, il est devenu en quelque sorte une « étoile montante » jusque dans les milieux pseudo-traditionalistes (c’est-à-dire les gens qui souhaitent pratiquer le catholicisme traditionnel, mais qui épousent la position manifestement absurde et quasi schismatique consistant à faire le grand écart « en « reconnaissant » Benoît XVI comme pape tout en lui « résistant », c’est-à-dire en « rejetant » ses enseignements, ses lois, ses canonisations et toute autre chose ne correspondant pas à leur idée de la Tradition).
Salza s’est attaqué dernièrement au sédévacantisme dans plusieurs publications pseudo-traditionalistes, et j’ai appris que bon nombre de personnes s’étaient malheureusement laissé convaincre par ses « puissants » arguments. Dans le présent essai, je me propose de démontrer combien la cause défendue par Salza contre le sédévacantisme est faible en réalité et de démontrer que ce qui, à première vue, peut apparaître comme de puissants arguments ne correspond qu’à des assertions sans fondement et faciles à écarter dans la mesure où elles reposent sur des recherches plutôt superficielles.
Que le sédévacantisme soit attaqué ouvertement et assez longuement de la sorte est plutôt bon signe – il faut le noter au passage –, car cela montre que de plus en plus de gens reconnaissent le bien-fondé de cette position, ce qui fait justement d’elle une menace pour l’établissement pseudo-traditionaliste, dont le confortable mot d’ordre « c’est notre pape, tapons-lui dessus » est en train de voler en éclats tandis que l’apostasie continue de faire rage à Rome et dans le monde pour le plus grand malheur des âmes. Les gens commencent à se rendre compte que le bon arbre de l’Église catholique est incapable de produire les mauvais fruits de l’église Conciliaire et que la théologie catholique ne permet pas à des clercs de base, ni surtout à des laïcs de s’ériger en baby-sitters théologiques ou en chiens de garde doctrinaux du pape, qui est la plus haute autorité enseignante de l’Église et dont les enseignements exigent – d’eux-mêmes et en eux-mêmes – notre complet assentiment, d’ordinaire sous peine de péché mortel, même s’ils ne sont pas revêtus des conditions de l’infaillibilité. Le « Pape » de la mouvance « on-reconnaît-mais-on-résiste » offre une bien triste imitation de la véritable papauté catholique, car il n’est qu’un pseudo-pasteur qui manque essentiellement de crédibilité et dont les enseignements, les lois et les canonisations sont filtrés à volonté par des clercs et des laïcs se posant en fossoyeurs auto-proclamés de Denzinger…
Les « erreurs du sédévacantisme »
Erreur n° 1 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme repose sur l’ignorance du droit canonique quant à l’hérésie publique chez les clercs
Erreur n° 2 de Salza : l’assertion selon laquelle les catholiques sont tenus de se référer au droit canonique pour résoudre la question du sédévacantisme
Erreur n° 3 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme correspond à une usurpation d’autorité de la part de ses tenants
Erreur n° 4 de Salza : l’assertion selon laquelle le sédévacantisme ignore le fait que le droit de l’Église permet même à des cardinaux excommuniés d’être validement élus pape
Erreur n° 5 de Salza : l’assertion selon laquelle les sédévacantistes sont des schismatiques
Autres erreurs contenues dans la critique de Salza
PARTIE 2
Cette seconde partie de notre réponse aux critiques que John Salza, avocat de Milwaukee, adresse au sédévacantisme portera sur le deuxième article du susnommé, qui a pour titre « Le Sédévacantisme et le Péché de Présomption » (Sedevacantism and the Sin of Presumption), publié en avril 2011 dans Catholic Family News. L’article en question peut être consulté en ligne sur le site Internet de Salza : http://www.scripturecatholic.com/feature-articles/CFN%20-%20Sedevacantism%20and%20the%20Sin20of%20Presumption.pdf
Lorsqu’on évalue l’ensemble de cet article, il n’est nullement exagéré de dire que ce travail est extrêmement négligé et dénote l’insuffisance de culture inadmissible de son auteur ; disons-le tout net : on est là en présence d’un véritable désastre canonique et théologique. Bien que l’auteur ait réussi à écrire cette fois six notes en bas de page, ce qui constitue indéniablement un mieux par rapport à son premier article (lequel n’en comportait aucune), il eût été bon que les références qu’on y trouve apportassent vraiment de l’eau à son moulin ; or, tel n’est pas le cas. Qui plus est, l’article tout entier donne l’impression d’avoir été rédigé à la hâte, peut-être pour tenir compte d’un délai d’impression, presque comme s’il s’agissait d’un brouillon plus que d’un produit fini.
On pourrait attendre cela d’un étudiant de deuxième année essayant de « torcher » une dissertation alors qu’il n’en a aucune envie, mais non du titulaire d’un doctorat de droit qui se présente comme un apologiste compétent en droit ecclésiastique et en théologie. Certains voient dans ses écrits une réfutation absolue de la position sédévacantiste, alors qu’il en ressort en fait une surprenante tentative pseudo-académique de présenter l’apostasie de l’église Conciliaire comme quelque chose de « non démontré » ou « non démontrable ». En termes clairs, lorsque quelqu’un qui prétend être le Pape invite des adorateurs du démon à prier pour la « paix » et facilite leurs rituels sataniques en mettant pour cela des locaux à leur disposition dans un monastère catholique romain, des questions méprisantes telles que « Comment savez-vous qu’il est pertinace ? » et des excuses aussi ridicules que « Peut-être n’a-t-il pas compris de quoi il retournait » sont tout bonnement déplacées. (Mais peut-être son-elles compréhensibles venant d’un avocat de la défense.)
Un pot-pourri d’erreurs renversantes
Il n’y a là aucune exagération rhétorique. En fait, l’article présente comme premier défaut grave son titre même, qui accuse les sédévacantistes de présomption. Mais nous laisserons pour plus tard les détails croustillants relatifs à cette question…
1. Quel est le péché le plus grave ?
2. Péché et appartenance à l’Église
3. Publicité, opiniâtreté et notoriété dans l’hérésie
4. Péché de saint Pierre dans l’épître aux Galates (2 :11)
5. Présomption présumée ?
6. Doute raisonnable contre doute déraisonnable
7. « Peut-être qu’ils ne voulaient pas dire ça »
8. Hérésie « papale » : ne la trouvez-vous pas détestable quand elle se produit ?
9. Le Roi qui ment
11. Essai et erreur
Partie I : Gregorius, VIII-XXVIII-MMXI (28.août.2011)
Partie II : Gregorius, I-VI-MMXII (6.jan.2012)