1821

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘église Conciliaire’ tag

Le curé Schoonbroodt († RIP) trahi par les siens

with one comment

Dernières nouvelles de Steffeshausen et de Bruxelles pour les obsèques de Monsieur le Curé Paul Schoonbroodt :

Message reçu d’un correspondant :

Triste nouvelle ! M. l’abbé Paul Schoonbroodt, décédé samedi dernier, sera enterré demain ; les obsèques seront célébrées par son frère, prêtre moderniste Biritualiste, à Steffeshausen. Il s’agit bel et bien d’une trahison faite à l’encontre de ce valeureux prêtre :

 « J’ai eu Monsieur l’abbé Jean Schoonbroodt lui-même au téléphone : « Ce sera une messe en pleine communion avec le pape Benoit XVI, m’a-t-il dit. Je sais bien que mon frère défunt n’aurais jamais accepté que je fasse ses obsèques, mais je me sens un devoir de le faire quand-même. Nous n’avons jamais pu nous entendre à ce niveau ; mon frère Paul était un peu entêté et n’a jamais voulu accepter Vatican II ».

Ce sera donc une « messe » à trois prêtres : M. l’abbé Jean Schoonbroodt (de l’église Conciliaire), M. l’abbé Piotrowski (prêtre « indépendant » qui a pris la succession de la chapelle mais « una cum ») et M. l’abbé Meuwsen – orthographe non garanti (de la FSSPX qui a donc signer le « pacte »).

Une Messe catholique de requiem est prévue à Bruxelles par Monsieur l’abbé Jacques-Marie Seuillot, le lundi 4 juin à 9h00.

Beaucoup de personne n’iront pas à la messe de l’abbé Jean Schoonbroodt. Une vieille demoiselle de Steffeshausen a déjà prévenu tous les paroissiens qu’elle n’ira pas non plus et qu’elle ira à Bruxelles :
Pas d’acte de présence : ce n’est qu’une trahison pour notre cher défunt. C’est se moquer de lui, de la sainte Église et de Notre Seigneur.

Le combat n’a pas changé et nous ne trahirons pas ! »

Les catholiques non una cum ne peuvent s’associer à cette cérémonie !


*

Trahison ! ! !

Ce frère de Monsieur le curé, l’abbé Jean Schoonbroodt, même s’il porte soutane et barrette – une figure bien connue dans le diocèse de Liège –, est un apostat. Ordonné en 1962 (il a fêté ses 50 ans de sacerdoce avec son pseudo-évêque Aloys Jousten – ordonné la même année que lui – en cette année 2012) il n’a pas eu le courage de suivre l’exemple de son frère aîné Paul : refuser tout Vatican d’Eux !

Même si l’abbé Jean Schoonbroodt ne célébrera pas jeudi l’office de Satan ((la « cynaxe » de Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini-Paul VI)) , il vivras le reste de ses jours avec des remords pour avoir trahi son frère !

Le baiser de Judas

 

Il est d’ailleurs extraordinaire que l’« évêque » de l’église Conciliaire de Liège – Aloys Jousten – laisse faire cet enterrement puisque son prédécesseur – Albert Houssiau (1924 – 2001) – a « excommunié » Monsieur le curé Paul Schoonbroodt de l’église Conciliaire en octobre 1988 pour péché d’intégrisme !

Ils font et laisse faire vraiment n’importe quoi dans cette église Conciliaire ! ! !

* * *

Les abbés Vérité et Schoonbroodt à la fin d'une retraite de Saint-Ignace prêchée en Belgique

 

Deux combattant de la foi

et de Vatican d’Eux !

* * *

Qu’ils reposent en paix

Une nouvelle Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

without comments

-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le site Traditio.com titre :

British SSPXers Dissociate Themselves from Fellay
Charging that He Is Duplicitous, Dishonest, and Surreptitious

Des fidèles Britanniques de la FSSPX se désolidarisent de Fellay
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, et d’être 
subreptice

De: Les Pères de Traditio

Des fidèles Britanniques de la néo-FSSPX déclarent qu’ils ne joueront plus les brebis muettes
à l’Homme Tordu à la Crosse : Bernie Fellay.
Ils l’accusent de duplicité, de malhonnêteté, d’être
subreptice
et de créer un « climat de crainte et de méfiance ».
Ils déclarent qu’ils se tiendront aux Principes de Mgr Lefebvre
que Fellay choisisse de les abandonner ou de rester avec eux.

* * *

Une Lettre Ouverte datée du 19 mai 2012, à Mgr Bernard Fellay, a été envoyée à par un groupe de fidèles du District d’Angleterre. Les fidèles réprimandent Mgr Fellay pour avoir essentiellement abandonné la Fraternité fondée par l’Archevêque Marcel Lefebvre. Au début ils exposent leur refus d’un « arrangement pratique » avec la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)). « Arrangement pratique » est le mot à la mode que Mgr Fellay utilise pour indiquer le revirement de sa Néo-FSSPX sur la doctrine et la pratique de la secte du Nouvel Ordre Mondial ((L’église Conciliaire)) sans réellement admettre qu’il y a eu une capitulation sur la doctrine et la pratique de la secte Conciliaire. Mgr Fellay est d’une duplicité digne d’un moderniste trompeur !

Les fidèles Britanniques font remarquer : « Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. »

Il est à noter que cette Lettre Ouverte a été publiée sur le Forum Américain Angelqueen.org et qu’elle a depuis été censurée !

Censuré sur Angelqueen.org
http://angelqueen.org/2012/05/26/sspx-england-faithful-open-letter-to-bishop-fellay/

Nous vous laissons maintenant prendre connaissance de cette Lettre Ouverte :

-Une Lettre Ouverte à Monseigneur Fellay

de la part de quelques fidèles inquiets du District Anglais.

Le 19 Mai 2012

Votre Excellence Mgr Fellay,

Nous venons à vous, dans un esprit de charité, afin de vous présenter certaines préoccupations. Nous souhaitons vous les adresser en tant que Supérieur Général de la FSSPX.

Depuis un moment déjà nous entendons parler d’un arrangement pratique avec Rome. Nous sommes préoccupés par le danger potentiel que cela pourrait poser à l’intégrité de la foi, notre foi, la foi de nos enfants et de nos petits-enfants.

 

Les intentions de Rome autour un accord de la FSSPX

Plusieurs ecclésiastiques de haut rang de la FSSPX (abbé Pfluger, abbé Schmidberger, et d’autres) ont déclaré que Rome est prête à donner « carte blanche » à la FSSPX – en d’autres termes, à accepter la FSSPX telle qu’elle est, sans aucun compromis. Cependant, en contradiction de cela, nous avons les déclarations publiées par plusieurs membres de l’Autorité Romaine, y compris le porte-parole de la salle de presse du Vatican, qui précisent qu’ils considèrent cela comme une acceptation de  la nouvelle religion de “Vatican II” par la FSSPX, dans le but d’un « retour à Rome ». Dans un même temps, nous sommes avertis de ne prêter aucune attention aux rumeurs. Depuis, il y a une contradiction entre les deux versions de ce qui est offert à la FSSPX, et puisque l’annonce de presse du Vatican n’est pas une rumeur, devons-nous conclure que nous ne devons prêter aucune  attention aux déclarations de l’abbé  Pfluger, par exemple ?

 

Votre propre position concernant le Concile

Nous sommes également scandalisés par vos récentes remarques publiées à travers le monde par CNS :

            « [Grâce aux discussions doctrinales avec Rome], nous voyons que beaucoup de choses que nous aurions condamnées comme étant du Concile ne sont en fait pas du Concile »

… Et :

            « Le pape dit que le Concile doit être replacé dans la grande Tradition de l’Église … ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement, entièrement, absolument d’accord. » (CNS, mai 2012)

Nous tenons à souligner que, lorsque vous dites « nous », vous ne parlez pas pour nous. En outre, nous nous demandons comment vous pouvez concilier cette idée que le Concile n’a rien enseigné de faux, mais plutôt a été mal interprété, avec les mots de Mgr Lefebvre (dans son livre « Ils l’ont découronné », par exemple), ou même avec vos propres déclarations d’il n’y a pas si longtemps, telles que :

            « Ratzinger devrait se préparer à une révision directe des textes du Concile, et pas seulement dénoncer leur herméneutique incorrecte (interprétation) » (CNA, 30 Oct. 2007)

On nous exhorte, dans certains milieux, à faire preuve de loyauté, d’obéissance et d’unité. Laissant de côté la mémoire embarrassante de la façon dont ces mêmes mots ont été utilisés pour faire taire l’opposition aux enseignements conciliaires et la Nouvelle Messe il y a 40 ans, nous nous sentons obligés de demander – à quel Évêque Fellay devons-nous obéir ? Le Mgr Fellay de 2007 qui pense que le Concile Vatican II doit être révisé, ou le Mgr Fellay de 2012 qui pense que Vatican II a simplement été mal interprété et doit être accepté ? En outre, quel Mgr Fellay est le plus conforme à l’exemple de Mgr Lefebvre ?

 

Votre attitude envers Benoît XVI

Nous devons aussi admettre avoir été consternés, pour ne pas dire plus, au sujet de vos récentes déclarations au sujet de Benoît XVI. Il a été dit que personne dans la FSSPX n’a le droit de refuser si le pape insiste sur un accord canonique. Vous avez vous-même parlé de lui en tant que notre chef de file dans la lutte pour la Tradition :

            « Mais nous ne sommes pas les seuls à travailler pour défendre la Foi … C’est le pape lui-même qui le fait, c’est son métier. Et si nous sommes appelés à aider le Saint-Père, alors ainsi soit-il. »

Pouvons-nous vous rappeler que c’est le même homme (le cardinal Ratzinger) envers lequel Mgr Lefebvre n’avait aucune confiance, en 1988 ? Que c’est le même homme qui a professé des hérésies qu’il n’a jamais rétractées, ce que Mgr Tissier de Mallerais a souligné à plusieurs reprises ? Que dans l’esprit de ce même Benoît XVI, l’idée de « défendre la foi » semble inclure la non-existence des limbes, la possible probité morale de la contraception lorsqu’elle est utilisée par les dépravés ; il semble également croire que la conversion, le baptême ou la confession du Christ ne sont pas nécessaires pour que les juifs soient sauvés ?

Une personne aussi importante que vous-même n’est normalement pas ignorante de ces choses, est-ce que c’est déraisonnable pour nous de conclure que vous négligez consciemment et délibérément l’enseignement hétérodoxe et la direction de Benoît XVI ? Le site Internet du District des États-Unis de la FSSPX diffuse actuellement un article visant à démontrer que, suivant l’exemple de saint Basile de Césarée, l’attitude correcte des catholiques face à l’hétérodoxie et l’hérésie dans les hautes sphères est celle du silence face à l’apostasie, afin de s’entendre avec les apostats. Nous ne pouvons pas imaginer une seule minute que Mgr Lefebvre aurait accepté cela, ni qu’il aurait toléré qu’une telle idée soit enseignée un seul instant dans sa Fraternité Saint-Pie X.

Encore une fois, nous constatons qu’en restant fidèles à l’héritage du grand Archevêque, fidèles à la Tradition Catholique, nous sommes placés en désaccord avec vous et votre leadership. Nous n’avons ni souhaité, ni demandé cela : vous en êtes la cause et vous avez aussi la solution. Quel que soit le résultat, nous ne serons pas de ceux qui changeront. Nous resterons fidèles à la Tradition, quelles que soient les conséquences.

 

Rumeurs, informations, franchise et honnêteté

Enfin, nous tenons à exprimer notre très vive préoccupation, qu’au milieu de cette tourmente, au milieu de ce qui semble être un grand bouleversement affectant la FSSPX, et donc chacun d’entre nous, et par voie de conséquence, l’avenir de la Tradition et de l’Église tout entière, il apparaisse y avoir une réticence de la part de la direction de la FSSPX de donner l’information dans un esprit d’honnêteté et de franchise.

On nous dit d’une part que nous ne devons prêter aucune attention aux rumeurs ou aux potins d’Internet mais seulement prêter attention à l’information qui nous vient des sources officielles de la FSSPX. D’autre part, lorsque des faits solides viennent à la lumière (comme la lettre des trois Évêques, ou votre récent entretien avec CNS, ou le communiqué de presse du Vatican au sujet de la Fraternité Saint Pie X), nous sommes censés ne pas regarder cela non plus.

D’une part, on nous dit que nous devrions seulement obtenir nos informations des organes officiels de la FSSPX (DICI, SSPX.org, PIUS.info, etc.). D’autre part, ces mêmes organes de presse (DICI, SSPX.org, PIUS.info) ont manifestement caché à leurs lecteurs des faits qui n’aident pas à la cause qu’ils essaient de défendre (à savoir, l’argument en faveur de l’atteinte d’un accord pratique avec Rome). Nulle part sur DICI.org, ou sur SSPX.org, ou sur PIUS.info on ne trouvera les communiqués de presse récents du Vatican, ni aucune référence au fait qu’une grande proportion des Évêques, prêtres et fidèles de la FSSPX – que nous croyons être la majorité – serait contre l’idée d’un accord pratique avec Rome.

Nous sommes réprimandés pour la lecture de ce qu’on appelle une « correspondance privée », alors que notre seul désir est de mettre un terme à la rumeur en nous tenant au courant des faits. La lettre que les trois Évêques de la FSSPX vous ont envoyée le mois dernier ne contenait aucune information personnelle, et traitait uniquement des questions d’intérêt public affectant l’avenir de la FSSPX ; par conséquent, il est donc quelque peu malhonnête de la qualifier de « correspondance privée ». Qui plus est, il semble y avoir deux poids, deux mesures en permettant aux clercs qui sont en faveur de parvenir à un arrangement pratique d’exprimer leurs opinions personnelles en chaire, tout en exigeant en même temps le silence absolu de ceux qui sont contre un tel arrangement. Nous estimons donc que nous avons le droit de faire à la fois, la lecture et la diffusion de cette lettre à d’autres fidèles Catholiques, qui comme nous, sont inquiets pour l’avenir de la FSSPX, et qui pourraient se sentir seuls et déconcertés.

Bref, si Votre Excellence souhaite que les fidèles se fient à la direction de la FSSPX, si les fidèles de la FSSPX sont exhortés à ne pas faire attention aux rumeurs, alors nous pensons que vous devez prendre des mesures pour dissiper le climat actuel de crainte et de méfiance, et permettre à toutes les opinions sur la question d’être exposées ouvertement, que toutes les informations (à savoir par exemple, si la Rome d’aujourd’hui s’est convertie de son Modernisme) puissent être diffusées ouvertement. C’est dans un esprit d’honnêteté et de franchise que nous vous écrivons cette lettre, dans une vraie inquiétude pour l’avenir de la Tradition dans le monde entier.

 

L’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition

Quand vous êtes devenu Supérieur Général, en 1994, vous avez hérité d’une Fraternité Saint-Pie X qui était fortement unie, fervente, pieuse et détachée de ce monde ; qui savait ce qu’elle représentait et pourquoi elle avait été faite  et qui avait une vision claire d’où elle allait. Notre Seigneur a confié cette société entre vos mains. S’Il vous demandait maintenant de rendre compte de ce que vous avez fait avec cette même Société, que seriez-vous en mesure de Lui montrer ? Quelle sorte de Société légueriez-vous à votre successeur ?

Il est très clair pour nous que Rome ne s’est pas convertie, que Rome est ancrée dans la Modernité comme jamais. Ce qui n’est pas clair pour nous, c’est ce que font les dirigeants de la FSSPX ou pourquoi ils le font – votre propre attitude, vos croyances ou vos motivations. Mgr Lefebvre nous a admirablement bien enseigné, tant par ses écrits que dans l’exemple personnel qu’il a donné au monde, que le devoir des Catholiques n’est pas simplement de croire d’une manière passive. C’est aussi l’apostolat, convertir le monde, montrer et dénoncer l’erreur quand ils la voient. En son temps, Mgr Lefebvre a dénoncé les diverses erreurs répandues par les autorités de l’Église, y compris le Pape. Il a fondé la Fraternité Saint Pie X non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen vers une fin : la fin étant la continuation de la Tradition et la dénonciation de l’erreur. Il n’a pas fondé la FSSPX dans le but qu’elle « … ne soit pas provocatrice [ou] agressive », pour reprendre vos récentes paroles. Nous sommes perplexes et consternés de voir que certains membres de la FSSPX semblent voir un motif, une fin, qui surclasse celui de la prédication de la Vérité, de dénoncer l’erreur, et être ainsi enclins à rester silencieux face aux nombreuses erreurs et aux démons de notre époque.

C’est notre fervent espoir que l’avenir de la FSSPX et l’avenir de la Tradition soient, comme autrefois, la même et unique chose. Quel qu’en soit le cas cependant, nous ferons tout en notre pouvoir pour croire et propager la Vérité, pour dénoncer l’erreur, et, ce faisant, pour demeurer fidèle à Notre Seigneur et à Son Église, à la Tradition, et à l’héritage de Mgr Lefebvre : quel qu’en soit le prix, et même si Votre Excellence choisit de nous abandonner ou de rester avec nous.

Saint-Pie X, ora pro nobis !

 


 

Du côté de la France… aucune réaction semblable !!!

Written by Cave Ne Cadas

mai 30th, 2012 at 3:36 pm

Posted in FSSPX

Tagged with , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Scandale au Vatican… D’EUX !

without comments

Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

Padre Amorth : "Orlandi, fu un delitto a sfondo sessuale"


 

L’église Conciliaire n’est pas l’Église catholique !

Mgr Lefebvre lui-même, disait de l’église Conciliaire qu’elle  « tombe en ruines » chaque année un peu plus.

On nous objectera qu’il est parfois nécessaire de faire preuve de prudence, afin de ne pas scandaliser les faibles.
Saint Grégoire le Grand répond que : “Si le scandale vient de la vérité, il faut supporter le scandale plutôt qu’abandonner la vérité” (Sermon VII sur Ezéchias).

Scandale au Vatican : viol et meurtre sur mineure

C4N – 22-05-2012 16:18

Télécharger l’article en PDF

Comparativement, les frasques d’un Dominique Strauss-Kahn font figure de péché véniel. Le père Gabriele Amorth, 85 ans, met en cause le défunt Mgr. Simeone Duca, ancien archiviste du Saint-Siège, qui aurait été l’organisateur de parties fines à Rome, voire dans la cité vaticane. Il l’accuse indirectement du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Emanuela Orlandi, disparue en 1983 et présumée enterrée secrètement dans la crypte de l’église Sant’Appolinare, dans le cercueil d’un capo mafieux, Enrico De Pedis.

Voilà des années que le mystère de la disparition d’Emanuela Orlandi émeut toute l’Italie, et des semaines que de nouvelles supputations donnent sa dépouille enterrée dans la sépulture, en l’église romaine Sant’Appolinare, d’un chef mafieux, Enrico De Pedis, abattu à l’âge de 38 ans en 1990.

La tombe a été ouverte la semaine dernière, mais Mgr Pietro Vergari, en charge de la paroisse dans les années 1980, dément les supputations…

Pour lui, il s’agit d’une légende, et seuls de très anciens paroissiens auraient été enterrés dans son église (hormis la dépouille de De Pedis, qui se serait repenti en prison et se serait adonné à des bonnes œuvres).

Mais le très controversé exorciste officiel du Vatican, le père Amorth, n’a pas attendu les résultats des examens menés par le Labanof (laboratoire d’anthropologie et d’ondontologie légale) de Milan (attendus ces prochains jours…).

Pour l’exorciste, la jeune victime a été l’objet d’un trafic à caractère sexuel après enlèvement et l’instigateur n’aurait été autre que Mgr Simeone Duca, l’ancien archiviste décédé du Vatican. En sus, partie de la garde suisse et une « ambassade étrangère » proche de la nonciature apostolique (les Affaires étrangères vaticanes) serait impliquée, selon le père Amorth.

La Stampa, à laquelle l’exorciste a confié ses accusations, encore fort peu étayées, traite l’affaire avec circonspection.

D’une part, une toute autre hypothèse avait été précédemment avancée. De Pedis, capo de la Banda della Magliana, avait été victime d’un règlement de comptes de la part d’ex-associés.

La victime de l’enlèvement était la fille d’un employé du Vatican. L’ex-concubine de De Pedis, Sabrina Minardi, avait mis en cause le prélat américain, Mgr Paul Marcinkus, qui avait la haute main sur les finances du Vatican.

Ce dernier, de son vivant (il est mort en Arizona voici quatre ans), a toujours argué de son statut diplomatique pour se soustraire à toute enquête, que ce soit dans l’affaire du scandale de la banque Ambrosiano ou dans d’autres.

« Simple » enlèvement

Selon Sabrina Minardi, Mgr Marcinkus ou certains de ses associés mafieux auraient enlevé la jeune fille pour faire pression sur sa famille. Les faits seraient certes crapuleux, mais sans connotation sexuelle particulière.

La réticence de la rédaction de La Stampa provient aussi de la réputation de l’exorciste, peu en état de grâce dans la communauté ecclésiastique vaticane.

Parties fines

En matière de scandales sexuels, ces dernières années, le Vatican n’avait défrayé la chronique qu’à la suite d’allégations selon lesquelles des sœurs (surtout de jeunes religieuses africaines ou originaires de pays très pauvres) seraient exploitées par les prélats, servant de bonnes à tout faire et parfois de « distractions ».

Leur sort peu enviable obligerait certaines à se prostituer aux abords de l’agglomération romaine.

Mais le père Amorth va beaucoup plus loin. Selon lui, qui n’aurait jamais cru à un enlèvement du fait d’un « réseau international », l’adolescente aurait été la proie d’un cercle de « libertins » ou plutôt d’exploiteurs sexuels dont l’épicentre aurait été Mgr Simeone Duca, bénéficiant de complicités au sein des services de sécurité du Vatican et de ceux d’une « ambassade auprès du Saint-Siège ».

Le père Gabriele Amorth, nommé exorciste en 1986, a dénoncé souvent – il a écrit trois livres, traduits en France aux éds François-Xavier de Guibert – la présence de cercles satanistes au Vatican.

Il a aussi mis en cause l’influence néfaste de la saga des Harry Potter, la pratique du yoga, et abondé en déclarations.

Ainsi le pape Pie XII aurait tenté d’exorciser Adolf Hitler à distance, en vain.

Le père Amorth aurait pratiqué, selon ses dires, 45 000 exorcismes, pour des cas de possession, vexation, obsession et infestation. Il est parti en croisade contre les nouvelles règles régissant les exorcistes dans les diocèses, car il considère qu’elles limitent beaucoup trop leurs interventions et que les nouveaux rites sont inopérants.

Se serait-il mis de nouveau en avant pour faire parler de lui et de ses thèses ? Bien sûr, il s’en défend… Mais son tout dernier livre, écrit avec Rodari Paolo, paru aux éds Piemme fin février 2012, L’Ultimo esorcista, évoque déjà cette piste.

Pour le père Amorth, la bataille contre les puissances du mal et des ténèbres durera jusqu’à la fin des temps, mais, l’église catholique romaine ne croit plus, selon lui, à l’existence du démon.

Ses déclarations interviennent alors que la Conférence épiscopale italienne vient de se prononcer sur les cas d’abus sexuels et notamment à caractère pédophile.

Les archives de l’église ne doivent pas être obligatoirement accessibles à la justice ou à la police, mais le clergé est incité à coopérer avec les autorités civiles. Comme l’a résumé le titre d’Il Messaggero, « Pedofilia, vescovi : non siamo polizia, non siamo obbligati a denunciare ». Mgr Mariano Crociata vient de se prononcer, au nom des évêques italiens, en ce sens.

Pietro Orlandi, frère d’Emanuela, avait rapporté à la presse italienne que la directrice du chœur de l’église Sant’Appolinare, sœur Dolores, se méfiait de don Piero Vergari, l’évêque chargé de la paroisse, conseillait aux jeunes filles de s’en écarter, dont Emanuela, et préférait elle-même faire ses dévotions dans d’autres églises. Mais Pino Nicotri, journaliste de L’Espresso, dans son livre Emanuela Orlandi, la verità, doute des hypothèses de Pietro Orlandi et penche plutôt pour un enlèvement orchestré qui aurait pu être connu du défunt pape Jean-Paul II (qu’il nomme Wojtyla).

Dans ce cas, les pistes suggérées seraient des trompe-l’œil, mieux valant, pour le Vatican, une sombre histoire de ballets bleus ou roses que la révélation d’affaires beaucoup plus complexes.

François Hollande deviendra-t-il, après René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard ou Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy (mais non G. Pompidou ou F. Mitterrand, qui avaient décliné), « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique majeure de Saint-Jean-de-Latran » ? Et dans la foulée chanoine de l’abbaye de Beauchêne de Cerizay (Deux-Sèvres) qui appartient aux chanoines réguliers du Latran ?

Succédera-t-il à Nicolas Sarkozy en tant que protochanoine d’Embrun, chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Maurienne ou de Notre-Dame de Cléry ?

Comme le rapporte La Croix, les titres religieux honorifiques des présidents de la République française sont nombreux : il faut y ajouter ceux de chanoine honoraire de Saint-Hilaire de Poitiers, de Saint-Julien du Mans, Saint-Martin de Tours, Saint-Maurice (Angers), Saint-Jean (Lyon), Saint-Étienne (Cahors) et de la paroisse germanopratine parisienne.

Cette affaire restera sans doute interne à l’Italie et au Vatican, mais il n’est pas tout à fait exclu que sa résurgence puisse avoir une portée internationale.

http://www.come4news.com/scandale-au-vatican-viol-et-meurtre-sur-mineure-660286

 


À lire ou à relire aussi :

Le vatican homosexuel

 

St Pierre Damien, Docteur de l’Église, condamne la pédérastie cléricale et ceux qui la protègent

Publication du 22 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel : l’homosexualité du ‘pape’ Montini-Paul VI

Publication du 20 janvier 2009 : lire en ligne ou en PDF

Randy Engel interroge : Benoît XVI est-il un homosexuel ?

Publication du 29 décembre 2008 : lire en ligne ou en PDF

Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

Publication du 17 juin 2008 : lire en ligne ou en PDF

Dossier spécial Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine, Randy Engel

Le Rite de Sodomie Homosexualité et Église Catholique Romaine ((église Conciliaire))

Randy Engel, Juillet 2006 – 1282 pages : lire en ligne


Quelques articles récent :

—Revue de Presse—

Mgr Fellay envisage publiquement une scission de la FSSPX

without comments

Mgr Fellay envisage publiquement sur CNS (américain) une scission de la FSSPX : il place désormais tous ses espoirs dans Benoît XVI

 

Un commentaire reçu d’une source bien informée :

Après la divulgation le 10 mai 2012 des correspondances épistolaires épiscopales, Mgr Fellay vient de franchir le Rubicon dans la presse américaine et de faire son « Outing Pro-Ratzinger », de son propre aveu la scission de la FSSPX ne lui paraissant désormais que secondaire par rapport à son objectif personnel d’intégrer l’église Conciliaire« I cannot exclude that there might be a split. » (« je ne peux pas exclure qu’il y ait une scission »). 

Par cette déclaration, il bafoue le cadre de la mission que lui avait donné le chapitre général de 2006 pour négocier avec Rome (« aucun accord pratique avant la conversion de Rome »), pour lui substituer un objectif personnel qu’il s’est attribué lui-même (sans mandat de l’institution qu’il représente). Il contredit  sa propre lettre du 14 avril 2012 où il affirmait que le supériorat de la FSSPX était le principe de l’unité de la Fraternité : « le principe qui fait l’unité dans notre Fraternité, c’est le Supérieur général ». Dans cette même lettre, il se contredisait déjà lui-même en revendiquant la volonté de dissimuler aux évêques de la FSSPX, les termes et les démarches de sa négociation avec Rome : « votre attitude ces derniers mois (…) a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s’il ne s’était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous, sur vos conseils »

Par de tels propos, Mgr Fellay se désigne ainsi comme le véritable responsable d’une perte de confiance du chapitre général à son égard, et dont le synode des trois autres évêques s’est fait le porte-parole le 7 avril 2012 par une première monition canonique qu’il lui a adressée.

Par cette déclaration du 11 mai 2012 dans un média américain, Mgr Fellay est désormais prêt à payer la signature d’un accord pratique avec la Rome moderniste au prix de la destruction de l’unité de la FSSPX, de sa scission et de tous les malheurs qui en résulteront par les haines, les procès, le trouble des âmes, la perte des sacrements et de la foi pour les abbés, les séminaristes, les religieux, les religieuses, les familles, les enfants, les fidèles de toutes origines et les catéchumènes qui demandent le baptême et la confirmation, l’éclatement et la ruine des écoles, etc.

Mgr Fellay piétine ainsi sans vergogne, et au nom d’une mission personnelle et divine qu’il s’est auto-suggérée (phénomène de défaillance mentale d’auto persuasion propre aux sectes et aux milieux charismatiques et pentecôtistes, terrain psychologique où fleurissent les gourous), la consigne donnée par son consécrateur Mgr Lefebvre enjoignant en 1987 aux quatre futurs évêques dans leur lettre de mission, de « rester toujours unis« , tous les quatre. Le fondateur ne faisait alors que reprendre la note d’unité de l’Église formulée par le Credo : « Unam Ecclesiam », l’unité étant procurée par une même foi.

Désormais, Mgr Fellay reconnaît que la division (dont il est l’auteur) au sein de l’œuvre catholique de la FSSPX, n’est qu’une sorte de reflet nécessaire et inévitable de celle qui règne au sein de l’église Conciliaire entre modernistes progressistes et modernistes conservateurs : « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. » (« Si nous voyons des désaccords au sein de la Fraternité, de toute évidence il y en aussi dans l’Église catholique »). Cette même église Conciliaire qui a perdu la note d’unité de l’Église catholique.

Perdant chaque semaine davantage la conscience de la portée de ses déclarations et de ses actes publics, au regard des responsabilités qui sont les siennes, le pouvoir de Mgr Fellay sombre de plus en plus dans l’illégitimité, apportant publiquement les arguments de la nécessité de sa prochaine révocation par le chapitre général qui doit se réunir en juillet 2012. Un négociateur qui trahit le cadre de la mission de négociation qui lui a été donné, dénature son statut en le troquant contre celui d’une simple personne privée. Il s’exclut lui-même de son poste et perd son mandat auprès de l’institution qui la lui a confiée.

Cette déchéance de sa fonction de supérieur de l’œuvre de Mgr Lefebvre, ne confère aux déclarations de Mgr Fellay pas plus d’autorité que celle d’une personne privée, comme pourrait l’être un vicaire subalterne d’une chapelle isolée de la FSSPX. Par l’existence d’accusations sérieuses justifiant un procès, est rendue inéluctable une motion de mise en accusation  (« impeachment » stricto sensu) lors du prochain chapitre général de juillet 2012 afin d’engager le procès de Mgr Fellay pour constater et sanctionner la perte mentale de son sens de sa mission et de ses responsabilités, et la nécessité de procéder à l’élection d’un nouveau supérieur général qui assume pleinement et consciemment la responsabilité du bien commun et de l’accomplissement de la finalité de l’œuvre fondée par Mgr Lefebvre : la préservation du Sacerdoce catholique dans une Arche providentielle, ainsi que le courageux archevêque l’a revendiqué en 1991 dans la préface aux statuts qu’il a donnés à son œuvre : la FSSPX.

Ndlr : Nous savons maintenant que Mgr Fellay a décidé d’annuler le Chapitre Général extraordinaire de juillet 2012, peut être avait-il conscience de ce risque de destitution !

 

Regarder le dernier reportage de CNS Vatican de Rome (Anglais) :

Le chef traditionaliste de la FSSPX parle de son mouvement, Rome

Regarder l’interview exclusive avec Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, au quartier général de la Fraternité à Menzingen, en Suisse. Mgr Fellay a été au cœur d’un drame au sein de l’Église catholique depuis qu’il a été ordonné illicitement par le fondateur du groupe, Mgr Marcel Lefebvre, en 1988, pour protester contre les réformes de modernisation du Deuxième Concile du Vatican. Depuis 2009, il a été impliqué dans les discussions doctrinales privées avec Rome dans un effort pour surmonter la division entre sa société traditionaliste et le Vatican. Une annonce est attendue d’ici la fin du mois de mai concernant le résultat de ces entretiens. CNS – 15 mai 2012

[flowplayer src=’http://catholicapedia.net/video/20120515_catholicnews_SSPX-Part-I-Menzingen.mp4.flv’ width=624 height=350 splash=http://catholicapedia.net/video/CNS-Fellay_2012.05.jpg splashend=show]

 

Le Supérieur Général de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX / SSPX), Mgr Bernard Fellay, a été interviewé par Catholic News Service (CNS), l’agence de nouvelles de la Conférence des États-Unis des évêques catholiques.

http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/1201931.htm

Télécharger la vidéo HD en FLV


 

http://rorate-caeli.blogspot.com/2012/05/fellay-speaks-to-usbishopss-catholic.html

 

Fellay speaks to U.S.Bishops’s Catholic News Service:
« The move from the Holy Father is genuine »

 

The Superior General of the Society of Saint Pius X (FSSPX / SSPX), Bishop Bernard Fellay, spoke today to Catholic News Service (CNS), the news agency of the United States Conference of Catholic Bishops. The main excerpts are the following. (Note: comments may be made on the post of the Letter of the General Council.)

« There are some discrepancies in the society, » Bishop Fellay told CNS. « I cannot exclude that there might be a split. »

« I think that the move of the Holy Father — because it really comes from him — is genuine. There doesn’t seem to be any trap, » he said. « So we have to look into it very closely and if possible move ahead. »

« The thing is not yet done, » the bishop said. « We need some reasonable understanding that the proposed structure and conditions are workable. We are not going to do suicide there, that’s very clear. »

« Personally, I would have wished to wait for some more time to see things clearer, » he said, « but once again it really appears that the Holy Father wants it to happen now. »

Bishop Fellay spoke appreciatively of what he characterized as the pope’s efforts to correct « progressive » deviations from Catholic teaching and tradition since Vatican II. « Very, very delicately — he tries not to break things — but tries also to put in some important corrections, » the bishop said.

Although he stopped short of endorsing Pope Benedict’s interpretation of Vatican II as essentially in continuity with the church’s tradition — a position which many in the society have vocally disputed — Bishop Fellay spoke about the idea in strikingly sympathetic terms.

« I would hope so, » he said, when asked if Vatican II itself belongs to Catholic tradition.

« The pope says that … the council must be put within the great tradition of the church, must be understood in accordance with it. These are statements we fully agree with, totally, absolutely, » the bishop said. « The problem might be in the application, that is: is what happens really in coherence or in harmony with tradition? »

Insisting that « we don’t want to be aggressive, we don’t want to be provocative, » Bishop Fellay said the Society of St. Pius X has served as a « sign of contradiction » during a period of increasing progressive influence in the church. He also allowed for the possibility that the group would continue to play such a role even after reconciliation with Rome.

« People welcome us now, people will, and others won’t, » he said. « If we see some discrepancies within the society, definitely there are also (divisions) in the Catholic Church. »

« But we are not alone » in working to « defend the faith, » the bishop said. « It’s the pope himself who does it; that’s his job. And if we are called to help the Holy Father in that, so be it. »

 

Labels: Decision 2012

Posted by New Catholic at 5/11/2012 04:34:00 PM 

PENTECÔTE : C’EST LA DATE QUE VOUS VOULEZ Mgr Fellay ?

without comments

Publication du 11 mai 2012 (restaurée d’après le cache Google)

Éclipse solaire

Juan Ignacio Arrieta

"Mgr" Juan Ignacio Arrieta

 

Pas de problèmes doctrinaux confirme le secrétaire du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs à propos de la FSSPX


« Mgr »  Juan Ignacio Arrieta, secrétaire du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs, était de passage à Louvain-la-Neuve (Belgique) ce lundi 7 mai. Étant ce qu’on pourrait appeler par analogie « président du Conseil d’État » de l’église Conciliaire, il a parlé des aspects canoniques de l’accueil des anciens anglicans convertis et de la lamentable affaire Vangheluwe, du nom du tristement célèbre ancien « évêque » de Bruges. Mais aussi – et c’est ce qui nous intéresse sur ce blogue – Mgr Arrieta a évoqué la réconciliation en cours avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), déclarant notamment, d’après le quotidien La Libre Belgique :

 

« Je pense qu’on a pu éclaircir les problèmes doctrinaux, même s’il n’est pas facile de mettre cela sur papier. Le vrai problème, le seul, selon moi, c’est la séparation, la distance humaine qui remonte à 1988 ».

Source : www.riposte-catholique.fr
La <abbr>FSSPX</abbr> attendant d'entrer dans la Rome Conciliaire

Attendant d'entrer dans la Rome Conciliaire

Tous les évêques de la FSSPX ne sont pas aussi désireux que Mgr Fellay de donner « la boutique » de la FSSPX aux modernistes désormais amis à Rome. Voici la lettre des trois autres évêques de la FSSPX qui se tiennent fermement derrière les principes de Mgr Lefebvre de peur qu’il n’y ait pas une scission majeure au sein de la FSSPX.

Selon eux, la FSSPX perdrait son mordant si elle rejoignait les traîtres Ecclesia Dei de la Tradition pour une place dans l’église conciliaire d’Assise soutenue de la révolution française.
St Archevêque Lefebvre, sauvez votre petite organisation de l’autodestruction certaine si un accord est réalisé avec un néo-Moderniste, le pape Benoît XVI !

 Logo CathInfo.com

Le Forum CathInfo.com vient de rendre public un échange de lettre entre les trois évêques de la Fraternité Saint-Pie X et Menzingen début avril. Lettre qui avaient été tenues secrètes jusqu’à présent !

 http://www.cathinfo.com/catholic.php/Letter-of-Three-SSPX-Bishops-to-Bishop-Fellay

 

Les quatre évêques aux obsèques de Mgr Lefebvre

Les quatre évêques aux obsèques de Mgr Lefebvre

LETTRE AU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA FRATERNITÉ ST PIE X

Le 7 avril 2012

Monsieur le Supérieur Général,

Monsieur le Premier Assistant,

Monsieur le Second Assistant,

Depuis plusieurs mois, comme beaucoup de monde le sait, le Conseil général de la FSSPX considère sérieusement des propositions romaines en vue d’un accord pratique, étant donné que les discussions doctrinales de 2009 à 2011 ont prouvé qu’un accord doctrinal est impossible avec la Rome actuelle. Par cette lettre les trois évêques de la FSSPX qui ne font pas partie du Conseil Général souhaitent lui faire savoir, avec tout le respect qui convient, l’unanimité de leur opposition formelle à tout accord semblable.

Bien sûr, des deux côtés de la division actuelle entre l’Église Conciliaire et la FSSPX beaucoup désirent que l’unité catholique se refasse. Honneur à ces gens, de part et d’autre. Mais la réalité qui domine tout, et à laquelle tous ces désirs sincères doivent céder, c’est que depuis Vatican II les autorités officielles de l’Église se sont séparées de la vérité catholique, et aujourd’hui elles se montrent tout aussi déterminées que toujours de rester fidèles à la doctrine et pratique Conciliaires. Les discussions romaines, le « préambule doctrinal » et Assise III en sont des exemples éclatants.

Le problème posé aux catholiques par le second concile du Vatican est profond. Dans une conférence qui semble avoir été comme le dernier testament doctrinal de Mgr Lefebvre, donnée à des prêtres de sa Fraternité à Ecône une demi-année avant sa mort, après avoir brièvement résumé l’histoire du catholicisme libéral sortant de la Révolution française il a rappelé comment les Papes ont toujours combattu cette tentative de réconciliation entre l’Église et le monde moderne, et il a déclaré que le combat de la Fraternité contre Vatican II était exactement le même combat. Il a conclu :

« Plus on analyse les documents de Vatican II et leur interprétation par les autorités de l’Église, et plus on se rend compte qu’il ne s’agit ni d’erreurs superficielles ni de quelques erreurs particulières comme l’œcuménisme, la liberté religieuse, la collégialité, mais plutôt d’une perversion totale de l’esprit, de toute une philosophie nouvelle fondée sur le subjectivisme… C’est très grave ! Une perversion totale !… C’est vraiment effrayant. »

Or, la pensée de Benoît XVI est-elle meilleure à cet égard que celle de Jean-Paul II ? Il suffit de lire l’étude de l’un de nous trois sur La Foi au Péril de la Raison pour se rendre compte que la pensée du Pape actuel est également imprégnée de subjectivisme. C’est toute la fantaisie subjective de l’homme à la place de la réalité objective de Dieu. C’est toute la religion catholique soumise au monde moderne. Comment peut-on croire qu’un accord pratique puisse arranger un tel problème ?

Mais, nous dira-t-on, Benoît XVI est vraiment bienveillant envers la Fraternité et sa doctrine. En tant que subjectiviste il peut bien l’être, parce que les libéraux subjectivistes peuvent tolérer même la vérité, mais pas si elle refuse de tolérer l’erreur. Il nous accepterait dans le cadre du pluralisme relativiste et dialectique, à condition de rester dans la « pleine communion », par rapport à l’autorité et envers les autres « réalités ecclésiales ». Voilà pourquoi les autorités romaines peuvent tolérer que la Fraternité continue d’enseigner la doctrine catholique, mais ils ne supporteront absolument pas qu’elle condamne la doctrine conciliaire. Voilà pourquoi un accord même purement pratique ferait nécessairement taire progressivement, de la part de la Fraternité, toute critique du Concile ou de la nouvelle messe. En cessant d’attaquer ces victoires les plus importantes de toutes de la Révolution, la pauvre Fraternité cesserait nécessairement de s’opposer à l’apostasie universelle de notre lamentable époque et elle s’enliserait elle-même. En dernière instance, qui nous garantira de rester tels que nous sommes en nous protégeant de la curie romaine et des évêques ? Le Pape Benoît XVI ?

On a beau le nier, ce glissement est inévitable. Ne voit-on pas déjà dans la Fraternité des symptômes de cet amoindrissement dans la confession de la Foi ? Aujourd’hui, hélas, c’est le contraire qui serait « anormal ». Juste avant les Consécrations de 1988 lorsque de nombreux braves gens insistaient auprès de Mgr Lefebvre pour qu’il fit un accord pratique avec Rome qui ouvrirait un grand champ d’apostolat, il dit sa pensée aux quatre consécrands : « Un grand champ d’apostolat peut-être, mais dans l’ambiguïté, et en suivant deux directions opposées à la fois, ce qui aurait fini par nous pourrir. » Comment obéir et continuer à prêcher toute la vérité ? Comment faire un accord sans que la Fraternité « pourrisse » dans la contradiction ?

Et lorsqu’une année plus tard, Rome semblait faire de vrais gestes de bienveillance envers la Tradition, Mgr Lefebvre se méfiait toujours. Il craignait qu’il ne s’agisse que de « manœuvres pour séparer de nous le plus grand nombre de fidèles possible. Voilà la perspective dans laquelle ils semblent céder toujours un peu plus et même aller très loin. Nous devons absolument convaincre nos gens qu’il ne s’agit que d’une manœuvre, qu’il est dangereux de se mettre entre les mains des évêques conciliaires et de la Rome moderniste. C’est le plus grand danger qui menace nos gens. Si nous luttons depuis 20 ans pour résister aux erreurs conciliaires, ce n’était pas pour nous mettre maintenant entre les mains de ceux qui professent ces erreurs. » À la suite de Mgr Lefebvre le propre de la Fraternité est, plus que de dénoncer les erreurs par leur nom, de s’opposer efficacement et publiquement aux autorités romaines qui les diffusaient. Comment pourrai-t-on concilier un accord et cette résistance publique aux autorités, dont le Pape ? Et après avoir lutté pendant plus de quarante ans, la Fraternité devra-t-elle maintenant se mettre entre les mains de modernistes et libéraux dont nous venons de constater la pertinacité ?

Monseigneur, messieurs les abbés, veuillez faire attention, vous conduisez la Fraternité à un point où elle ne pourra plus rebrousser chemin, à une profonde division sans retour et, si vous aboutissez à un tel accord, à des puissantes influences destructrices qu’elle ne supportera point. Si jusqu’à présent les évêques de la Fraternité l’ont protégée, c’est précisément parce que Mgr Lefebvre a refusé un accord pratique. Puisque la situation n’a pas changé substantiellement, puisque la condition émise par le Chapitre de 2006 ne s’est nullement réalisée (changement doctrinal de Rome qui permettrait un accord pratique), écoutez encore votre Fondateur. Il a eu raison il y a 25 ans. Il a raison encore aujourd’hui. En son nom, nous vous en conjurons : n’engagez pas la Fraternité dans un accord purement pratique.

Avec nos salutations les plus cordiales et fraternelles, in Christo et Maria,

Mgr. Alfonso de Galarreta

Mgr. Bernard Tissier de Mallerais

Mgr. Richard Williamson

Voici l’original en image (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

Lettre des trois Éveques de la <abbr>FSSPX</abbr> Lettre des trois Éveques de la <abbr>FSSPX</abbr>, page 2

Télécharger la lettre en PDF


LETTRE DE MONS. FELLAY AUX TROIS ÉVÊQUES
DE LA FRATERNITÉ SACERDOTALE SAINT-PIE X

 

Fraternité sacerdotale

Saint pie x

______

+ Menzingen, le 14 avril 2012

A NN. SS. Tissier de Mallerais, Williamson et de Galarreta.

Excellences,

Votre lettre collective adressée aux membres du Conseil général a retenu toute notre attention. Nous vous remercions pour votre sollicitude et votre charité.

Permettez-nous à notre tour dans le même souci de charité et de justice de vous faire les observations qui suivent.

Tout d’abord la lettre mentionne bien la gravité de la crise qui secoue l’Église et analyse précisément la nature des erreurs ambiantes qui pullulent. Cependant la description est entachée de deux défauts par rapport à la réalité de l’Église : elle manque de surnaturel et en même temps elle manque de réalisme.

Elle manque de surnaturel. A vous lite, on se demande sérieusement si vous croyez encore que cette Église visible dont le siège est à Rome est bien l’Église de Notre Seigneur Jésus Christ, une Église certes défigurée horriblement a planta pedis usque ad verticem capitis, mais une Église qui a quand même et encore pour chef Notre Seigneur Jésus Christ. On à l’impression que vous êtes tellement scandalisés que vous n’acceptez plus que cela pourrait encore être vrai. Pour vous Benoit XVI est-il encore pape légitime ? S’il l’est, Jésus-Christ peut-il encore parler par sa bouche ? Si le pape exprime une volonté légitime à notre sujet, qui est bonne, qui ne donne pas un ordre à l’encontre des commandements de Dieu, a-t-on le droit de négliger, de renvoyer d’un revers de main cette volonté ?

Et sinon sur quel principe vous basez vous pour agir ainsi ? Ne croyez-vous pas que si Notre Seigneur nous commande, il donnera aussi les moyens de continuer notre œuvre ? Or le pape nous a fait savoir que la préoccupation de régler notre affaire pour le bien de l’Église était au cœur même de son pontificat, et aussi qu’il savait bien que ce serait plus facile et pour lui et pour nous de laisser la situation présente en l’état. Donc c’est bien une volonté arrêtée et juste qu’il exprime.

Avec l’attitude que vous préconisez, il n’y a plus de place ni pour les Gédéons ni pour les David, ni pour ceux qui comptent sur le secours du Seigneur. Vous nous reprochez d’être naïf ou d’avoir peur, mais c’est votre vision de l’Église qui est trop humaine et même fataliste ; vous y voyez les dangers, les complots, les difficultés, vous ne voyez plus l’assistance de la grâce et du Saint-Esprit. Si l’on veut bien accepter que la divine Providence conduit les affaires des hommes, tout en leur laissant leur liberté, il faut alors aussi accepter que les gestes de ces dernières années en notre faveur sont sous sa gouverne. Or ils indiquent une ligne – pas toute droite – mais clairement en faveur de la Tradition. Pourquoi subitement celle-ci s’arrêterait, alors que nous faisons tout pour conserver notre fidélité et que nous accompagnons nos efforts d’une prière peu commune ? Le bon Dieu nous laisserait-il tomber au moment le plus crucial ? Cela n’a pas beaucoup de sens. Surtout que nous n’essayons pas de lui imposer une quelconque volonté propre, mais que nous essayons de scruter à travers les événements ce que Dieu veut, étant disposés à tout, comme il Lui plaira.

En même temps elle manque de réalisme, et quant à l’intensité des erreurs et quant à leur amplitude.

Intensité : dans la Fraternité, on est en train de faire des erreurs du Concile des super hérésies, cela devient comme le mal absolu, pire que tout de la même manière que les libéraux ont dogmatisé ce concile pastoral. Les maux sont déjà suffisamment dramatiques pour qu’on ne les exagère pas davantage (cf Roberto de Mattei, Une histoire jamais écrite, p. 22 ; Mgr Gherardini, Un débat à ouvrir, p, 53, etc.)

Il n’y a plus aucune distinction. Alors que Monseigneur Lefebvre a fait plusieurs fois les distinctions nécessaires au sujet du libéral [1]. Ce manque de distinction conduit l’un ou l’autre d’entre vous à un durcissement « absolu ». Cela est grave parce que cette caricature n’est plus dans la réalité et elle aboutira logiquement dans le futur à un vrai schisme. Et peut-être bien que ce fait est l’un des arguments qui me pousse à ne plus tarder à répondre aux instances romaines.

Amplitude : d’une part on fait endosser aux autorités présentes toutes les erreurs et tous les maux que l’on trouve dans l’Église en délaissant le fait qu’elles essaient au moins en partie de se dégager des plus graves d’entre elles (la condamnation de « l’herméneutique de la rupture » dénonce des erreurs bien réelles). D’autre part on prétend que TOUS sont enracinés dans cette pertinacité (« tous modernistes », « tous pourris »). Or cela est manifestement faux. Une grande majorité est toujours emportée dans le mouvement, mais pas tous.

Au point qu’à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous.

Qu’il soit noté au passage que NOUS N’AVONS PAS CHERCHÉ un accord pratique. Cela est faux. Nous n’avons pas refusé a priori, comme vous le demandez, de considérer l’offre du pape. Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférerions de loin la solution actuelle de statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus.

En soi, la solution de la Prélature personnelle proposée n’est pas un piège. Cela ressort tout d’abord de ce que la situation présente en avril 2012 est bien différente de celle de 1988. Prétendre que rien n’a changé est une erreur historique.

Les mêmes maux font souffrir l’Église, les conséquences sont encore plus graves et manifestes qu’alors ; mais en même temps on peut constater un changement d’attitude dans l’Église, aidé par les gestes et actes de Benoît XVI envers la Tradition. Ce mouvement nouveau, né il y a au moins une dizaine d’années, va se renforçant II touche bon nombre (encore une minorité) de jeunes prêtres, de séminaristes et même déjà un petit nombre de jeunes évêques qui se distinguent nettement de leurs prédécesseurs, qui nous disent leur sympathie et leur soutien, mais qui sont encore passablement étouffés par la ligne dominante dans la hiérarchie en faveur de Vatican II. Cette hiérarchie est en perte de vitesse. Cela est objectif et montre qu’il n’est plus illusoire de considérer un combat « intra muros », dont nous sommes bien conscients de la dureté et difficulté. J’ai pu constater à Rome combien le discours sur les gloires de Vatican II que l’on va nous ressasser, s’il est encore dans la bouche de beaucoup, n’est cependant plus dans toutes les tètes. De moins en moins y croient.

Cette situation concrète, avec la solution canonique qui est proposée, est bien différente de celle de 1988. Et quand nous comparons les arguments que Mgr Lefebvre avait donnés à l’époque, nous concluons qu’il n’aurait pas hésité à accepter ce qui nous est proposé. Ne perdons pas le sens de l’Église, qui était si fort chez notre vénéré fondateur.

L’histoire de 1?Église montre que la guérison des maux qui la frappent se fait de manière habituelle graduellement, lentement. Et quand un problème est terminé, c’en est un autre qui commence… oportet haereses esse. Prétendre attendre que tout soit réglé pour arriver à ce que vous appelez un accord pratique n’est pas réaliste. II est bien probable à voir comment se déroulent les choses que la fin de cette crise prendra encore des dizaines d’années. Mais de refuser de travailler dans le champ parce qu’il s’y trouve encore de la mauvaise herbe, qui risque d’étouffer, de gêner la bonne herbe trouve une curieuse leçon biblique ; c’est Notre Seigneur lui-même qui nous fait comprendre avec sa parabole de l’ivraie qu’il y aura toujours, sous une forme ou une autre de la mauvaise herbe à arracher et à combattre dans son Église…

Vous ne pouvez pas savoir combien votre attitude ces derniers mois – bien différente pour chacun d’entre vous – a été dure pour nous. Elle a empêché le supérieur général de vous communiquer et faire partager ces grands soucis, auxquels il vous aurait si volontiers associés, s’il ne s’était pas trouvé devant une incompréhension si forte et passionnée. Combien il aurait aimé pouvoir compter sur vous sur vos conseils pour soutenir cette passe si délicate de notre histoire. C’est une grande épreuve, peut-être la plus grande de tout son supériorat Notre Fondateur vénéré a donné aux évêques de la Fraternité une charge et des devoirs précis. Il a bien montré que le principe qui fait l’unité dans notre société, c’est le Supérieur General. Mais depuis un certain temps déjà, vous essayez – chacun de manière différente – de lui imposer votre point de vue, même sous formes de menaces, et même publiquement Cette dialectique entre vérité/foi et autorité est contraire à l’esprit sacerdotal. Au moins aurait-il espéré que vous essayiez de comprendre les arguments qui le poussent à agir comme il a agi ces dernières années, selon la volonté de la divine providence.

Nous prions bien pour chacun d’entre vous, pour que dans ce combat qui est loin d’être terminé nous nous retrouvions tous ensemble, pour la plus grande gloire de Dieu et pour l’amour de notre chère Fraternité.

Daigne Notre Seigneur ressuscité et Notre Dame vous protéger et vous bénir.

+Bernard Fellay

Niklaus Pfluger+

Alain-Marc Nély+


[1] « Ce n’est pas parce qu’un pape est libéral qu’il n’existe pas. (…) Nous devons rester dans une ligne ferme et ne pas nous égarer, au cours de ces difficultés dans lesquelles nous vivons. On serait tenté, justement, par des solutions extrêmes, et de dire : “Non, non, le pape n’est pas seulement libéral, le pape est hérétique ! Le pape est peut-être probablement plus qu’hérétique, donc il n’y a pas de pape !”

Cela, ce n’est pas exact. Ce n’est pas parce que quelqu’un est libéral, qu’il est nécessairement hérétique et par conséquent qu’il est nécessairement hors de l’Église. II faut savoir faire les distinctions nécessaires, Ceci est très important pour rester dans une voie sûre, pour rester bien dans l’Eglise. Sinon, nous irions où ? II n’y a plus de pape, il n’y a plus de cardinaux, parce que, si le pape n’était pas pape quand il a nommé les cardinaux, ces cardinaux ne peuvent plus nommer de pape parce qu’ils ne sont pas cardinaux. Et alors ? C’est un ange du Ciel qui va nous apporter un pape ? C’est absurde ! Et pas seulement absurde, dangereux ! Parce qu’alors nous serons conduits, peut-être, à des solutions qui sont vraiment schismatiques » (conférence à Angers, 1980). Voir aussi Fideliter n° 57, p. 17 sur la mesure à garder.

 

Voici l’original en image (cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

Lettre de Mgr fellay aux trois Évêques de la <abbr>FSSPX</abbr>, page 1 Lettre de Mgr fellay aux trois Évêques de la <abbr>FSSPX</abbr>, page 2
Lettre de Mgr fellay aux trois Évêques de la <abbr>FSSPX</abbr>, page 3 Lettre de Mgr fellay aux trois Évêques de la <abbr>FSSPX</abbr>, page 4

 

Télécharger la lettre en PDF

Télécharger l’originale en PDF (OCR)

Télécharger l’originale en PDF (image)

Nota : Ces Lettres ont été authentifiées par le Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (11 mai 2012)

 

 

PENTECÔTE : C’est la date que vous voulez Mgr Fellay ?

Félicitations, Mgr Fellay ! Vous avez mené le tout de façon magistrale …

 

* * *

Florilège de textes de Mgr Lefebvre – par les Dominicains d’Avrillé (sur les relations Rome-FSSPX)

Mgr Marcel Lefebvre

Mgr Marcel Lefebvre

Télécharger un Florilège de textes de Mgr Lefebvre en PDF

http://www.spessantotomas.com/2012/05/florilege-de-textes-de-mgr-lefebvre-par.html

 

L’abbé Yves Maury déclare Pontificalis Romani, de 1968, totalement invalide

without comments

Le C.I.R.S ( Comité international Rore Sanctifica ) nous communique un document récent et important de l’abbé Yves Maury, ordonné par Mgr Lefebvre au commencement d’ Écône.

Une déclaration-choc de la part d’un abbé très érudit qui a très bien connu la fondation et les débuts d’Écône : « le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide [1] et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. »

Logo <abbr>CICR</abbr>

Comité international Rore Sanctifica

Voici la présentation qu’en donne le C.I.R.S :

L’abbé Yves Maury a vécu à Écône dans les années 1970 et a très bien connu les débuts de la FSSPX. Il a été ordonné prêtre selon le rite latin catholique préconciliaire par Mgr Lefebvre.

L’abbé Maury est diplômé d’une grande école française d’ingénieurs (École Centrale de Paris) et poursuit une vie sacerdotale d’étude et de prière en Vendée.

Clerc érudit, au jugement très posé, il nous livre ici une déclaration de poids.

Après avoir étudié avec précision et rigueur le problème posé par le nouveau rite conciliaire de consécration épiscopale instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI (Pontificalis Romani, 1968), l’abbé Yves Maury en est arrivé à une conclusion simple et définitive : ce nouveau rite est totalement invalide, selon les raisons que voici résumées ici :

« Le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque. ».

« L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1969, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quelques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination) ».

« L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort. »

Comité international Rore Sanctifica

Voici le texte du communiqué de l’abbé Yves Maury :

Déclaration [2] de l’abbé Yves Maury du 2 octobre 2010

Invalidité des sacres conciliaires

Rome le 28 novembre 2005

Cher X,

En réponse aux questions posées par : THILO STOPKA et par PHILIPPE BOURCIER de CARBON

Voici les réponses (aux 6 questions posées)

Il est arrivé une seule fois, le 24 avril 1802, qu’un prêtre (Père Michel DAHERYE né à Alep le 27 avril 1761) fut élut Patriarche d’Antioche pour les Syriens Catholiques. Il fut Sacré évêque le 04 mai 1802 puis à la fin de son Sacre épiscopal, fut tout de suite intronisé Patriarche.

Le degré patriarcal n’est pas une ordination. L’épiscopat est la plénitude du sacerdoce. Donc après l’épiscopat il n’y a plus d’ordination. Le patriarche comme le Pape n’ont, après leur élection, que le rite de l’intronisation qui n’est pas du tout une ordination.

+ Mikhael Al Jamil

Archevêque Syrien Catholique

Procureur patriarcal près le Saint Siège

:

« Sur le site Rore sanctifica [3], on trouve cette reproduction d’une attestation de Mgr Al Jamil représentant du Patriarchat syrien d’Antioche à Rome [4], selon laquelle le rite qui a été copié par les conciliaires est un rite d’intronisation du Patriarche qui est déjà sacré évêque auparavant, ou qui était déjà évêque avant d’être élu.

Le Père Pierre-Marie d’Avrillé [5] a copieusement montré que le nouveau rite latin de la consécration épiscopale conciliaire instauré le 18 juin 1968 par Montini-Paul VI est bien conforme dans sa partie essentielle à ce rite d’intronisation du Patriarche d’Antioche de rite syrien.

Or l’Église ne réitère jamais le sacrement de l’ordre, (comme le baptême et la confirmation qui confèrent un caractère) ce qui serait un péché mortel et un sacrilège.

Dans le cas de l’Ordre, une forme invalide entraînerait la disparition à brève échéance de l’ordre et simultanément de l’Église, ce que le Saint-Esprit ne peut pas permettre étant données les promesses de Notre-Seigneur que son Église durerait jusqu’à la fin des siècles, et qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. L’Église est évidemment infaillible pour déterminer des formes valides à utiliser pour les sacrements : ceci est une vérité certaine, d’une certitude fondée directement sur l’infaillibilité de l’Église.

De là cette conclusion immédiate et qui découle directement d’une prémisse infaillible : c’est que le rite de l’église réformée de Vatican II est invalide et ne peut d’aucune façon servir à sacrer un évêque.

L’église conciliaire n’a donc plus d’évêque sacré validement depuis la mise en place de la réforme promulguée en 1968, et sans doute mise en application générale quelques mois plus tard. Il ne lui reste plus que quelques évêques bien âgés. L’église conciliaire n’a plus que quel­ques prêtres de plus de 60 ans validement ordonnés, (sans entrer dans la considération du caractère douteux de son rite d’ordination.)

L’église conciliaire n’est pas assistée du Saint-Esprit, elle n’est pas l’Église catholique (on le savait déjà par toutes les hérésies  propagées par elle dans et après le Concile) mais cette fois la conclusion est hors de toutes les discussions et subterfuges des libéraux et autres semi-ral­liés ou ralliés à tant pour cent, qui ne veulent parler que d’erreurs, cela découle directement de l’admission d’un rite invalide pour sacrer ses évêques. Elle n’a certainement pas un Pape légiti­me à sa tête.

L’église conciliaire n’est pas mieux lotie que les anglicans, ou autres branches protestantes qui partagent ses faveurs : elle n’est qu’un rameau mort.

Les tenants de la thèse de Cassissiacum qui se posaient en seuls savants et raisonnables et qui regardaient de haut les pauvres sédévacantistes bornés qui croient qu’il est possible de re­connaître un hérétique, sont cette fois, sans discussion possible, acculés à reconnaître que “leurs évêques matérialiter qui gardent validement les sièges catholiques” ne sont le plus souvent que de simples prêtres ou des laïcs, et que leur “pape matérialiterqui n’est qu’un simple abbé Ratzinger ne peut certainement être l’évêque de Rome, et encore moins un pape même matérialiter, à moins que pour sauver la face, ils n’inventent une pirouette dans le genre de celles des (…), mais qui ne trompe qu’eux-mêmes.

(…)

Qu’en dit la Fraternité, qui se dépense tant pour se faire reconnaître officiellement, et Mgr Lefebvre qui dans un accès de ferveur pour le ralliement sous JP II disait dans un de ses  sermons : Je peux vous annoncer que sous peu on nous recevra à Rome avec notre serment anti-moderniste à la main ? (27-06-80.) Continueront-ils à se faire photographier en compagnie de l’ignoble Benoît XVI avec un sourire qui en dit long sur le plaisir qu’ils ont de le rencontrer ? Leur grande charité leur permettra-t-elle de continuer à désigner par le terme de schismatiques les catholiques et spécialement les prêtres qui tiennent la bonne doctrine ? Continueront-ils à dépenser l’argent des fidèles pour alimenter en littérature leurs “frères prêtres” et leur distribuer le kit S. Pie V sur DVD, pour leur faire faire des parodies de messes et des sacrilèges ? En Mai 2010 dans la Lettre aux amis et bienfaiteurs, on ne peut que constater que leur aveuglement ne s’améliore pas et qu’ils sont toujours dans une complète illusion. Il est vrai qu’ils se croient sincèrement des prêtres exceptionnels et Notre-Seigneur a promis à Anne-Marie Taïgi que ceux qui sortiront indemnes de cette crise seront ceux auxquels il accordera l’humilité.

Où sont ceux qui prétendaient que la situation actuelle ne pouvait être jugée que par un futur Pape qui en jugerait infailliblement, et qu’en attendant il fallait se tenir dans une prudente réserve, salva reverentia ? Nous l’avons ici ce jugement infaillible déjà porté par l’Église qui a reçu de son Dieu et Seigneur qu’il serait avec elle tous les jours jusqu’à la consommation des siècles. Nous avions déjà ceux de tous les Conciles et de tous les Papes antérieurs, mais cela ne leur suffisait pas pour appliquer les principes de la Bulle de Paul IV, reprise par S. Pie V, Cum ex apostolatus.

Tous ces amis du monde et qui pensaient beaucoup trop à l’opinion qu’il peut avoir d’eux, n’ont plus qu’une ressource, celle de reconnaître qu’ils se sont bien trompés et ont bien trompé les autres, de s’humilier et faire leur mea culpa et réparer les dégâts qu’ils ont causés (…).

Cum omni humilitate, et mansuetudine, cum patientia, supportantes invicem in caritate, solliciti servare unitatem spiritus in vinculo pacis.

(Éphés., 4, 2.) (Épître du 26° dimanche après la Pentecôte.)

Abbé Yves Maury

Le 02 Octobre 2010

Nous vous recommandons vivement la lecture des documents exceptionnels disponible sur le site Rore-Sanctifica ainsi que les ouvrages du C.I.R.S. disponibles aux Éditions Saint-Remi, les développements les plus complets sont dans les Notitiæ publiées dernièrement.

Télécharger le Communiqué CIRS du 3 novembre 2010


[1] http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique-2010-10-29_Publication/RORE_Communique-2010-10-29_Publication-11-Plaquettes-ESR.pdf

[2] [NDLR] les caractères gras des commentaires de M. l’Abbé Yves Maury proviennent de la rédaction du CICR

[3] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org , Notitia III De Ordinatione Patriarchae, pages 13 et suivantes

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2006/RORE-2006-06-13-FR_Rore_Sanctifica_III-Notitiae_3-Sacramentalite_des_rites_orientaux.pdf

[4] [NDLR] cf. www.rore-sanctifica.org,

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-07_Canon_235.pdf

http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/01-publications_de_rore_sanctifica/rore_sanctifica-communiques/communique_(2007-04)-avril/RORE_Communique-2007-03-31-Le_Canon_75_des_Orientaux_2.pdf

[5] [NDLR] cf. http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2009/RORE_Communique-2009-11-21_Refutation_SdT_n70.pdf