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Vatcan d’Eux : L’église Conciliaire a sa “Miss Catéchiste” (!)
Jésus revient !
ils sont devenus fou !
Nos confrères de Radio Cristiandad nous rapportent une histoire hallucinante de la ville de Caazapá au Paraguay…
La Criante Décadence de la Religion Adultérée
Au Paraguay, les Caazapeños (1) ont couronné leur « Miss Catequista (2) »
Elle s’appelle Lilian Diana Bareiro, et elle n’est âgée que de seize printemps. Elle avait déjà été élue “Miss Fédération Caazapeña de Football”.
De nos jours, il existe ici et là d’innombrables concours de beauté par lesquels on cherche à primer les plus belles « bimbos » de chaque quartier, chaque ville, chaque pays, chaque club, etc. Mais on n’avait jamais entendu parler auparavant d’une « Miss Catéchiste » ; or dans la ville de Caazapá a été élue il y a quelques jours la plus belle « bimbo » de toutes les chapelles et paroisses alentour.
La lauréate est Lilian Diana Bareiro qui, à seulement seize printemps, a été couronnée il y a quelques jours « Miss Catéchiste ». Elle représentait son quartier, San Antonio, où elle contribue largement à enseigner le droit chemin aux autres jeunes. Mais ce n’est pas tout, car Lilian a aussi d’autres couronnes.
— Lilian, comment s’est passée l’élection de « Miss Catéchiste » ?
— On avait organisé un tournoi de football féminin lors d’une rencontre entre catéchistes qui avait lieu à Caazapá. L’élection a commencé il y a quelques mois par ce tournoi, et le weekend dernier, c’était le gala final. On m’a couronnée reine du concours.
— Tu es toujours active dans l’église de ta communauté ?
— Oui, je suis catéchiste, et j’aime partager avec les jeunes de mon âge.
— Mais tu n’es pas seulement « Miss Catéchiste » ?
— Non, la veille même du jour où je le suis devenue, j’avais déjà été élue Miss Fédération Caazapeña de Football, l’une des plus jeunes reines de ce concours. En plus, je suis la Reine du Club Nanawa.
— Te voilà donc multiple reine de beauté.
— Oui (rires), beaucoup de gens me disent que je vais gagner tous les concours qui s’organisent à Caazapá. Je m’intéresse beaucoup au monde des top-models, et mes parents m’accompagnent toujours.
— Tu vas faire des études de top model ?
— Oui, ma maman est en train de chercher où j’étudierai. Mon rêve, c’est de devenir Miss Paraguay.
— Y a-t-il une Miss que tu apprécies particulièrement ?
— Oui, j’admire beaucoup Nicole Huber (3). En plus d’être très belle, c’est quelqu’un de très simple. J’aime sa manière d’être.
Pour finir, Lilian a déclaré qu’en plus d’être reine de beauté, elle voulait devenir professionnelle de la santé et qu’après le lycée, elle entreprendrait des études de médecine.
Bien qu’elle n’ait que seize ans, Lilian Diana a déjà tout l’éclat d’une jeune femme.
L’un de ses objectifs est de devenir modèle de haute couture
Ndlr du CatholicaPedia : Cette annotation de la photo (comme les autres d’ailleurs est du site www.cronica.com.py) n’est bien sûr pas catholique ! « Lilian Diana a déjà tout l’éclat d’une jeune femme »… NON ! Lilian Diana n’a pas l’ “éclat” d’une jeune femme !
Elle a déjà tout d’une éclatante Pécheresse ! Future Marie-Madeleine…sera-t-elle se repentir comme la sainte ?
Maquillage extravagant tendance « lolita », avec ce qu’elle suppose de références « aguicheuses » !
Source Radio Cristiandad : http://radiocristiandad.wordpress.com/2013/09/05/la-estridente-decadencia-de-la-religion-adulterada/
Traduction CatholicaPedia.net
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La tendance « lolita », avec ce qu’elle suppose de références « aguicheuses », ne s’est jamais si bien portée !
C’est la tenue qui inspire le non-respect tout simplement.
Exercer la charité dans le vêtement, c’est veiller à s’habiller avec modestie et élégance…
Le pape Pie XII nous a parlé de la modestie :
« (C’est) un religieux respect du corps qui se traduit dans un ensemble d’arrangement de la personne, des manières, du maintien, des paroles sagement réglées et mesurées. »
« Ajoutons que mode et modestie devraient bien aller et marcher ensemble comme deux sœurs, puisque les mots ont la même étymologie, du latin modus, qui veut dire juste mesure, en deçà et au-delà de laquelle ne peut se trouver le juste ou le raisonnable. »
Pie XII – Allocution aux jeunes filles d’Action Catholique, 6 octobre 1940.
Notre-Dame, modèle de pudeur et de pureté, a révélé ceci aux enfants de Fatima :
« Il viendra certaines modes qui offenseront beaucoup Notre-Seigneur ». Elle ajouta « que le péché qui conduit le plus de gens à leur perdition était le péché de la chair. »
En effet, l’indécence est un péché, péché de scandale nous enseignent la théologie morale et notre catéchisme. (Pas celui des conciliaires, ni des catéchistes comme Lilian Diana Bareiro !)
Péché de scandale et cause de péché pour le prochain, dont une bonne part de la responsabilité et de la peine est à attribuer à celui qui en est la cause.
Les motifs (non valable) invoqués en faveur du laisser-aller sont habituellement : hygiène, bien-être, désir de se mettre à son avantage, nécessités de la vie sociale.
Voici l’enseignement de l’Église :
« Que la femme catholique se sente tenue non seulement d’être honnête, mais encore de prouver son honnêteté par la façon de se vêtir. »
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Le voile dans le sanctuaire :
Mesdames, Mesdemoiselles, commencez par relire le chapitre 11 de la 1ère Épître aux Corinthiens, texte inspiré où Dieu (par Saint Paul) nous révèle Sa volonté de voir la tête des femmes couverte à l’église (et pas seulement pour communier).
Bornons-nous aux versets 7 et 10, les commentant brièvement avec les Pères de l’Église (Tradition).
« Quant à l’homme, il ne doit pas se couvrir la tête, car il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme (vers. 7). »
Dieu exerce le gouvernement librement, en déléguant son autorité aux hommes, non aux femmes. Les femmes, parce qu’elles n’ont pas d’autorité qui leur vienne de Dieu sinon par l’intermédiaire des hommes, doivent se voiler en signe de dépendance sociale.
« C’est pourquoi, à cause des anges, la femme doit porter sur la tête un signe de soumission (vers. 10). »
Il faut entendre “anges” selon deux sens.
Ce sont tout d’abord les anges-gardiens des femmes, témoins honnêtes de la pudeur ou de l’impudeur, de l’obéissance ou de la désobéissance de celles-ci.
Ce sont aussi les prêtres et les évêques, que les femmes non voilées, par leur impudeur, risquent d’inciter au désir impur.
Pourquoi donc l’Église a-t-elle imposé universellement cette pratique pendant deux mille ans ? (Et que l’église Conciliaire l’a laissé tomber depuis 50 ans ?)
En ce qui concerne les foulards, mantilles et chapeaux, que la règle à suivre soit la simplicité et le bon goût.
[1] NdT : Habitants de la ville de Caazapá (Paraguay), capitale du département de même nom.
[2] NdT : Miss Catéchiste (!)
[3] NdT : l’actuelle Miss Paraguay.
Vatican d’Eux : papeFrançois aux juifs du monde entier : « Chana Tova »
pape François reçoit le Congrès juif mondial
Le dialogue, clé pour bâtir un avenir commun
Rome, 3 septembre 2013 (Zenit.org) Anne Kurian |
Le pape François a reçu pour la première fois une délégation du Congrès juif mondial (« World jewish congress », WJC) hier, lundi 2 septembre 2013, au Vatican. Au cœur des échanges, la question de la Syrie, mais aussi le dialogue interreligieux.
Le WJC représente les communautés juives dans une centaine de pays, auprès des gouvernements, des parlements et des organisations internationales. Son président, Ronald S. Lauder, était présent lors de l’audience, accompagné du président du Congrès juif pour l’Amérique latine, Jack Terpins, du vice-président du WJC, Robert Singer, du vice-président associé, Maram Stern, et du directeur exécutif du « Los alamos jewish center » (LAJC), Claudio Epelman.
Au cours de l’entretien, le pape François a souhaité aux juifs du monde entier « une année 5774 douce et paisible » : « Chana Tova » – Bonne Année, leur a-t-il dit en hébreu. Les juifs fêtent en effet « Rosh Hachana », commencement de l’année les 4-6 septembre : des célébrations qui rappellent la création du monde.
Juifs et chrétiens, mêmes racines
Selon un communiqué du WJC, les parties ont échangé sur la situation en Syrie, théâtre de massacres humains que le pape a qualifiés « d’inacceptables » : « Les dirigeants mondiaux doivent tout faire pour éviter la guerre », a-t-il insisté.
Le pape a également appelé à renforcer le dialogue entre les communautés religieuses du monde et s’est opposé à l’intégrisme, quelle que soit la religion : « Le dialogue est la clé pour bâtir un avenir commun », a-t-il estimé.
Comme il l’avait déclaré en juin dernier devant le Comité juif international pour les consultations interreligieuses, le pape a rappelé qu’« un chrétien ne peut pas être antisémite » : « pour être un bon chrétien, a-t-il ajouté, il est nécessaire de comprendre l’histoire et les traditions juives », car « juifs et chrétiens partagent les mêmes racines ».
(…)
Après la rencontre, Ronald S. Lauder a salué l’engagement indéfectible du pape pour le dialogue : « la conduite du pape a donné un nouvel élan aux relations avec le judaïsme. Jamais les relations entre l’Eglise catholique et le peuple juif n’ont été aussi bonnes depuis 2000 ans. La conduite des papes successifs, au cours des cinq dernières décennies a contribué à surmonter beaucoup de préjugés. Cela nous permet maintenant de travailler ensemble pour défendre la liberté religieuse partout où elle est menacée et quelle que soit la communauté affectée ».
(3 septembre 2013) © Innovative Media Inc. http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-recoit-le-congres-juif-mondial
N.B. Les accentuations sont de nous ; CatholicaPedia.net
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Comme nous le voyons ici encore une fois, Vatican D’Eux est bien d’eux !… depuis les cinq dernières décennies…
Vatican d’Eux : La dernière de Bergogoglio…
Il se drape lui-même dans le drapeau “homosexuel”…
François Bergoglio décrète que la sodomie, c’est très bien pourvu que vous portiez un préservatif.
Ce néo-pape homophile semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels
Source : les Pères du site TRADITIO
François Bergoglio s’est drapé dans le drapeau « gay ». Il vient en effet de déclarer que le SIDA était pire que la sodomie et de lancer un appel aux sodomites pour qu’ils portent un préservatif lorsqu’ils commettent ce qui est traditionnellement considéré comme étant l’un des quatre péchés criant vengeance au ciel. Sans doute veut-il que les membres de son néo-clergé portent un préservatif quand ils violent des enfants… Il n’a rien fait, en tout cas, pour protéger les enfants contre ce néo-clergé prédateur et va jusqu’à prétendre que les agressions pédophiles de ce dernier doivent être « oubliées ».
Bergoglio est-il catholique ? On assiste à une accumulation de faits démontrant qu’il n’est qu’un païen vêtu de blanc. Il s’oppose à la loi naturelle et à la doctrine morale de l’Église d’une manière insensée, à la six-quatre-deux. Il semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels. François Bergoglio, dit « l’olibrius », mérite décidément bien son surnom !
Dans son livre, que le Vatican a publié au cours de la semaine du 25 août 2013, Bergoglio décrète que vous pouvez vous livrer à la sodomie, traditionnellement considérée comme un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel, pourvu que vous portiez un préservatif. Si vous crachez à la face de Dieu en violant Sa loi naturelle, assurez-vous que vous n’allez pas attraper le SIDA ! Selon Bergoglio, la sodomie pratiquée sous préservatif relève d’une « sexualité plus humaine ». Donc, à l’entendre, les membres de son néo-clergé peuvent sodomiser des enfants tant qu’ils sont assez « humains » pour porter un préservatif. Il ajoute que cela vaut également pour les prostitués mâles. Et il est bien placé pour être au courant de la chose, puisque le néo-monsignor qu’il a nommé pour superviser la Banque du Vatican a été surpris en train de sodomiser un prostitué mâle dans l’ascenseur d’une nonciature néo-papale !
Pour Bergoglio, l’« horreur », c’est la contagion par le VIH, non la sodomie. Et il prétend être le Vicaire du Christ ? Doutez-vous une seconde de ce que le Christ dirait de Bergoglio et de sa moralité corrompue, qui approuve que l’on sodomise des enfants en toute impunité ? Il semble que l’intéressé descende à toute vitesse le chemin conduisant à l’enfer, dont parle saint Jean Chrysostome à propos des évêques. L’an dernier seulement, Bergoglio déclarait encore en public que l’usage du préservatif risquait effectivement d’aggraver le problème du SIDA. Il semble donc que le « lobby gay » qui, à l’en croire, dirige le Vatican, a réussi à le recruter durant le bref espace des cinq premiers mois de son pontificat.
Dans son livre, Bergoglio écrit à nouveau que la fonction néo-papale « n’était pas [sa] vocation ». Mais alors, bon sang, pourquoi l’a-t-il acceptée ? Il n’est pas trop tard pour lui de démissionner et de rejoindre son pote Benoît-Ratzinger dans la somptueuse villa où les néo-papes prennent leur retraite. Nous pourrons alors compter non pas sur un, non pas sur deux, mais sur trois néo-papes régnant conjointement ! (Certaines informations figurant dans ce commentaire ont été communiquées par l’U. K. Telegraph).
http://www.traditio.com/comment/com1308.htm#130830
Traduction : CatholicaPedia.net
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Joseph Ratzinger avait déjà ouvert la voie
Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».
—Attention, à partir d’ici le langage est conciliaire—
Le pape admet le préservatif dans certains cas
Du bout des lèvres, Benoît XVI admet l’utilisation du préservatif “dans certains cas”, “pour réduire les risques de contamination” du virus du sida, dans un livre d’entretiens avec un journaliste allemand à paraître mardi. Une position “loin du compte” pour les associations de lutte contre le sida.
À la question de savoir si « l’Eglise catholique n’est pas fondamentalement contre l’utilisation de préservatifs ? », le pape répond : « dans certains cas, quand l’intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement ».
À l’appui de sa réponse, Benoît XVI cite l’exemple d’un “homme prostitué” dont on constatera qu’il ne constitue pas le cas le plus fréquent pour lequel la question de l’usage du préservatif se pose.
« Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut », dit-il.
Benoît XVI restreint encore la portée de son propos en ajoutant : « Mais ce n’est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l’infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l’humanisation de la sexualité », ajoute-t-il.
C’est la toute première fois qu’un pape manifeste un début d’ouverture timide sur l’usage du préservatif. Jusqu’à présent, le Vatican s’est toujours montré opposé à toute forme de contraception, en dehors de l’abstinence, même comme prévention des maladies sexuellement transmissibles.
(…)
Le pape Benoît XVI « tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet », a jugé la revue catholique protestataire Golias.
« La brèche est ouverte. Le préservatif doit permettre d’arrêter le virus. Il est non seulement utilisable mais il doit être utilisé », selon l’association Chrétiens et sida fondée dans les années 1990 « pour qu’il y ait une parole différente de l’Eglise » sur l’épidémie.
***
Benoît XVI favorable au préservatif pour les prêtres pédophiles
Pour la première fois, dans son ouvrage à paraître “Lumière du monde”, coécrit avec un journaliste allemand, le pape Benoît XVI s’est prononcé en faveur du port du préservatif. C’est un bouleversement théologique majeur qui n’a pas échappé aux observateurs de la vie vaticane. Le successeur de Saint Pierre a toutefois précisé immédiatement que seule « une certaine catégorie de population serait concernée ». Ce n’est ainsi pas un hasard si la publication de cette bonne feuille intervient à la suite de la grande réunion au Vatican, hier, des cardinaux du monde entier.
En effet, c’est lors de cette réunion que devait être abordée l’épineuse question de la pédophilie chez les prêtres. Alors que les plaintes contre l’Église catholique ne cessent d’augmenter ces dernières années, le Vatican se devait de saisir le problème à bras le corps. À en croire le cardinal Rocco di Buonascelta, il en va de la survie de cette vénérable institution : « Il y a de toute évidence une réelle croissance des actes pédophiles de la part de nos prêtres, nous ne pouvons pas le nier. C’est en quelque sorte une tradition canonique sur laquelle nous ne pouvons faire l’impasse. Malheureusement, le développement de notre holding en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est où l’épidémie de SIDA fait des ravages met nos employés en situation d’être en contact avec des enfants contaminés. »
Or, alors que l’Église catholique est aussi confrontée à une grande crise des vocations, il est apparu au souverain Pontife et à ses conseillers que la multiplication des arrêts-maladie pour cause de contamination par le VIH pourrait mettre en péril leur entreprise, par ailleurs fragilisée par la concurrence islamiste qui ne cesse de gagner des parts de marché depuis 2001, en particulier grâce à ses offres imbattables sur les jeunes vierges.
C’est donc à son corps défendant que Benoît XVI a finalement acté le fait que tous les prêtres catholiques recevraient d’ici quelques mois une dotation de préservatifs. Un appel d’offre devrait être lancé par le Vatican dans les jours qui viennent. Une fois qu’une marque aura été choisie, il restera encore un certain nombre de détails à régler explique encore le cardinal Rocco di Buonascelta : « Il faudra alors qu’une équipe de gardes suisses se mettent au travail pour oindre manuellement les préservatifs avec un saint-baume béni par Sa Sainteté ; cela prendra sans doute quelques semaines ».
En attendant, soucieux de ne pas s’attirer la foudre des médias et des syndicats de son honorable institution comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II en vantant les mérites de l’abstinence, le souverain pontife a d’ores et déjà confié à une équipe de cardinaux bien désinformés la mission d’écrire un “Petit guide du safe sex expliqué par les Saintes Écritures” à destination des prêtres pédophiles.
Le dessinateur Zep, auteur notamment du best-seller “Le guide du zizi sexuel” et adulé des enfants grâce à sa série de bandes dessinées mettant en scène Titeuf serait pressenti pour l’illustrer.
On le voit, l’Église est bel et bien sur le point, avec Benoît XVI au poste de Président Directeur Général, d’entrer dans l’ère de la modernité.
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Pape François : en 2010, il se prononçait pour une union civile homosexuelle
Pour contrer la loi sur le mariage gay qui allait être votée en Argentine, l’archevêque de Buenos Aires avait soutenu un projet d’union civile pour les homosexuels, « un moindre mal » selon lui.
Incroyable mais pourtant bien vrai. Alors que le nouveau souverain pontife est présenté partout comme le chef de file anti-mariage gay, le New York Times rappelle qu’en 2010 il s’est prononcé en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe. Une position qui apparaît donc bien surprenante au vu de ces déclarations sur le mariage gay qu’il a notamment qualifié de « dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre », ajoutant qu’il s’agit « d’une manœuvre du père du mensonge pour confondre et tromper les fils de Dieu ».
En 2010, l’Argentine s’apprête à faire passer une loi autorisant les couples homosexuels à se marier. Le pape François, alors archevêque de Buenos Aires, suggère lors d’une réunion des évêques d’Argentine que l’Eglise soutienne le projet d’une union civile entre couples gays. Jorge Mario Bergoglio explique notamment que puisque la loi sur le mariage gay risque fortement de passer, l’Eglise devrait essayer de trouver un compromis en soutenant donc une union civile à la place. Le pape François décrivait alors ce projet comme « un moindre mal » comme l’a expliqué son biographe officiel Sergio Rubin. Son idée n’a toutefois pas convaincu les autres évêques qui ont voté contre sa proposition.
Un leader des droits pour les homosexuels, Marcelo Marquez, a par ailleurs expliqué au quotidien américain que Jorge Mario Bergoglio avait répondu de façon très respectueuse à une lettre qu’il lui avait envoyé dans laquelle il remettait notamment en question le débat sur le mariage gay de l’époque. L’archevêque de Buenos Aires avait même assuré au téléphone à Marcelo Marquez que « les homosexuels doivent avoir des droits et qu’il soutenait donc une union civile mais pas le mariage ».
Ces positions privées n’ont toutefois pas empêché le pape de devenir le visage de l’opposition à la loi sur le mariage gay en Argentine et à tenir des propos très durs sur ce projet de loi.
Francesca Chaouqui, l’assistante glamour de papeFrançois
Suite de l’épisode précédant… où l’on voit que ce Vatican d’Eux est de plus en plus grotesque !!!
Nous vous livrons maintenant la traduction de l’article du site Clerical Whispers (Potins Cléricaux) « Pope’s glamorous aide Francesca Chaouqui ruffling Vatican feathers » :
Francesca Chaouqui, l’assistante glamour du Pape François, défrise quelque peu le Vatican
Samedi 24 août 2013
Avec ses allures de star de cinéma, sa chevelure flottante et son blouson de cuir à la glissière descendue de façon provocante, Francesca Chaouqui campe un personnage inhabituel aux côtés des hommes d’âge mur qui dirigent l’Église catholique (église Conciliaire !).
Il n’en reste pas moins que lorsque cette consultante en relations publiques de vingt-sept ans (l’âge varie de 27 ans comme ici à 30 ou 32 ans par Sandro Magister !!! Quand une femme avoue son âge, c’est qu’elle ne l’a plus…) fut nommée le mois dernier auprès d’une importante commission du Vatican, on salua en cela un symbole de la détermination du Pape François à faire entrer du sang neuf.
La semaine dernière, pourtant, ce choix fort peu conventionnel devint soudain embarrassant pour le pontife argentin, car l’attention s’était portée sur une série de tweets envoyés depuis le compte de Mme Chaouqui au cours des mois ayant précédé sa nomination, dont l’un dans lequel le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’État du Vatican, était qualifié de « corrompu ».
Le tapage qui s’en est suivi a mis au jour l’existence, au sein du Vatican, d’une lutte de pouvoir visant le Pape, dont la vision est celle d’« une église pauvre, pour les pauvres », ce à quoi s’oppose la Curie romaine, cette bureaucratie éclaboussée par des scandales liés à la corruption, à la pédophilie et au copinage.
Née en Italie d’un père d’origine marocaine, Mme Chaouqui est proche de plusieurs cardinaux italiens.
En 2010, elle a mis sur You Tube un diaporama comprenant une photographie en studio prise d’elle – seins nus, semble-t-il – dans les bras de son petit ami.
Le mois dernier, le Pape a nommé Mme Chaouqui auprès d’une commission de huit membres créée en vue de remanier l’administration financière du Vatican.
Ce n’est apparemment qu’après sa nomination que le Pape, lors de sa tournée triomphale au Brésil, prit connaissance des interventions de l’intéressée sur Tweeter et du franc-parler dont elle y faisait preuve. On ignore s’il était au courant de la photographie en question.
L’attaque contre le Cardinal Bertone, personnage puissant mais controversé, était assez méchante. Selon un autre tweet de même source, Benoît XVI, qui est le prédécesseur du Pape actuel et qui a démissionné en février dernier, souffrirait de leucémie, ce qui est officiellement démenti.
À en croire un troisième tweet, Paolo Gabriele, ancien majordome de Benoît XVI, n’aurait pas fait fuiter les dossiers pontificaux publiés ensuite dans un livre à grand succès, alors qu’il a été condamné pour leur vol et leur fuite.
Giulio Tremonti, ancien ministre italien des Finances, a déclaré la semaine dernière qu’il intentait un procès contre Mme Chaouqui et plusieurs journaux à cause d’un autre tweet le présentant comme homosexuel. Le Cardinal Bertone nie s’être rendu coupable de corruption et envisage, lui aussi, une action en justice.
Pour Gianluigi Nuzzi, auteur du livre Sa Sainteté – Scandale au Vatican, qui s’appuie sur les dossiers en question, on a péché contre Mme Chaouqui plus qu’elle n’a péché elle-même. « Les personnes proches de Bertone se servent de Francesca pour défendre leurs propres intérêts », écrit-il. « La Curie joue un jeu tracassier ; elle n’aime pas que ce Pape la tienne à l’écart des décisions-clés.
« Francesca n’a nullement à avoir honte ; elle s’est bornée à critiquer Bertone. Il est bon que le Pape ait choisi une jeune femme ; elle aidera à examiner la manière dont sont établis les contrats de travail, par exemple, et cela irrite la Curie. »
Le jésuite Thomas Reese, analyste au National Catholic Reporter, est d’accord : « La Curie tente de faire admettre à François que s’il se montre trop pressé et s’il ne passe pas par les filières habituelles, il risque de commettre des fautes embarrassantes », écrit-il. « Le Vatican s’est toujours opposé à ce que des éléments extérieurs – clercs ou laïcs – viennent s’occuper de ses affaires. »
Le Pape (anti-pape !) ne cache guère son antipathie pour la bureaucratie vaticane, qu’il a traitée de « fosse aux serpents » lors d’une conversation avec un cousin, avant son élection.
Il a mis sur pied un petit secrétariat pour l’aider à diriger l’Église (église Conciliaire !), et il a choisi de prendre ses quartiers dans une suite de la Maison Sainte-Marthe, où sont logés les ecclésiastiques en visite, plutôt que dans les appartements officiels du Palais apostolique, qu’il juge trop opulents.
On s’attend, par ailleurs, à ce qu’il procède à d’importants changements, y compris en remplaçant le Cardinal Bertone.
En attendant, Mme Chaouqui a fermé tout tranquillement son compte Tweeter. Elle a déclaré au Corriere della Sera qu’elle n’était pas la seule à l’utiliser et a nié avoir écrit le tweet sur M. Tremonti.
« Je ne suis pas inquiète, parce que le Saint-Père n’est pas inquiet », a-t-elle dit.
Ce commentaire a, selon elle, reçu l’approbation du Père Federico Lombardi, porte-parole du Pape, ce qui tendrait à indiquer que le Pape (anti-pape !) compte la soutenir.
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Source, Clerical Whispers (Potins Cléricaux) : http://clericalwhispers.blogspot.fr
Traduction CatholicaPedia.net
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Et pour finir, jetons un coup d’œil sur l’article de Marie-Lucile Kubacki pour la revue conciliaire La Vie.fr
Vatican
Le pape a-t-il des ennemis à Rome ?
Marie-Lucile Kubacki
Créé le 26/08/2013 / modifié le 26/08/2013 à 15h56
Nous évoquions brièvement ce sujet dans la Matinale chrétienne du 25 juillet. Après le scandale déclenché par les déclarations de l’Espresso sur la double vie de Mgr Ricca, homme de confiance du pape à la Banque du Vatican, avec un officier militaire suisse, le vaticaniste Sandro Magister pointait une possible deuxième « erreur de casting » : Francesca Immacolata Chaouqui, toute nouvelle membre de la commission chargée de réaliser un audit financier du Saint-Siège avec sept autre experts. Les griefs contre Francesca Chaouqui : sa double casquette d’informatrice régulière du site Dagospia, spécialisé dans les indiscrétions sur le Vatican, et sa proximité avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui recevait et publiait les documents confidentiels lors de l’affaire Vatileaks.
Alors que la presse italienne a frémi, ces derniers jours, en exhumant de vieux messages du compte Twitter de Francesca Chaouqui datant d’avant sa nomination au Vatican – l’un affirmant au sujet du secrétaire d’État « Bertone est corrompu », l’autre que Benoît XVI souffrait de leucémie depuis plus d’un an – Sandro Magister va plus loin et demande : « Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ? »
Le vaticaniste italien n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, « l’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Vallejo Balda », 52 ans, espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei, qui n’est autre que le secrétaire et le coordonnateur de la commission chargée de réformer la banque du Vatican. Il cite le « CV » de Francesca Chaouqui, rédigé par Vallejo Balda : « Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ». Un CV qui se trouvait avec celui des 7 autres membres de la commission en pièce jointe d’un mail adressé par Vallejo Balda aux membres en question.
« Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret, écrit Sandro Magister. Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts. » Tout en niant son appartenance à l’Opus Dei, Sandro Magister affirme qu’elle « fréquente des résidences romaines de l’Opus ». Pour lui, la nomination de Mgr Ricca et de Francesca Chaouqui, puis la décision de les maintenir en poste, sont « la négation vivante de du programme de nettoyage et de réforme ».
© Malesherbes Publications
Lavie.fr : http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-a-t-il-des-ennemis-a-rome-26-08-2013-43371_16.php
VATICAN D’EUX : Scandales aux Vatican, papeFrançois ne fait aucune correction de trajectoire
Plus de deux mois se sont écoulés depuis que “Mgr” Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.
Ces nominations ont été toutes les deux faites par papeFrançois et la première a été pour lui une décision très personnelle.
Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste…
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Telle est l’introduction de Sandro Magister dans son article du 26 août dernier (Voir plus bas).
Topless et tweetant : le nouveau visage féminin du Vatican
Au cours des deux millénaires de l’Église catholique romaine, il n’y a jamais eu un conseiller papal qui ait affiché (même discrètement) une photo seins nus d’elle-même sur l’Internet, en étant “grignoté” sur l’épaule par son compagnon (boyfriend) de la même façon déshabillé.
La photo semi-nue de F. I. Chaouqui (…Immacolata était surement un désir de sa maman… mais le résultat n’est pas là !!! — Il n’y en a qu’Une d’Immaculée !) et son partenaire masculin qui est sorti sur son compte YouTube,(1) a finalement été retirée. Voici la capture d’écran par News.com.au de la photo initialement publiée.
Francesca Chaouqui a brisé le moule au Vatican dominée par les hommes. Âgée de seulement 30 ans, elle a récemment été nommé par le “pape” François comme la seule femme sur une puissante commission de huit membres chargé de réformer les finances scandaleuses (elles aussi !!!) du Vatican.
L’italo-marocaine (2) “PR woman” (3) glamour, qui a récemment travaillé comme journaliste en charge de la communication et des relations extérieures chez Ernst & Young Italia, a déjà été surnommée la « lobbyiste du Pape ».
Elle est la seule femme qui fait partie du comité de conseillers du pontife. Francesca Chaouqui a connu la gloire pour ses tweets incendiaires sur le Vatican :
Lorsque Benoît a abandonné son pontificat, Chaouqui a écrit sur son compte Twitter : « Il a gagné Bertone. J’étais sûr qu’il ne le ferait pas, mais il a jeté l’éponge. En tant que croyante, je suis juste déçue. » Mais ce n’était pas son premier ni son dernier commentaire robuste.
Chaouqui par exemple, a chaleureusement félicité l’un des journalistes qui ont découvert les documents du Vatileaks. « Heureusement que tu existes », a-t-elle écrit à l’enquêteur Gianluigi Nuzzi, qui a publié un livre avec les documents volés par le Majordome de Benoît XVI, « Bravo, c’est ce qu’on appelle faire une bonne information. Fier de vous. »
Mais dans un autre, elle a dit que Paolo Gabriele, l’ancien Majordome de Benoît XVI, n’avais pas fuité (répandu) les dossiers papaux publiés dans ce livre à succès – bien qu’il ait été reconnu coupable du vol et la fuite de ceux-ci.
Dans un autre encore, elle a catalogué le Cardinal Tarcisio Bertone, le secrétaire d’État du Vatican, comme “corrompu”. Le Cardinal Bertone nie la corruption et envisagerait une action en justice…
En attendant, Giulio Tremonti, un ancien ministre des Finances italien, a dit à la mi-août qu’il poursuivait en justice Mme Chaouqui et des journaux pour un autre tweet où elle a dit qu’il était homosexuel.
Avec son nom et son image à l’honneur, la Miss Chaouqui a rapidement fermé son compte du réseau de micro-blogging, ce qui n’a pas empêché les médias italiens de récupérer avant cela une copie de certains de ses tweets les plus controversés.
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Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l’intérieur
Il est prélat de l’IOR, elle est membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican. Deux nominations qui ont été voulues et décidées par le pape François mais qui sont la négation vivante de son programme de nettoyage et de réforme.
ROME, le 26 août 2013 – Plus de deux mois se sont écoulés depuis que Mgr Battista Ricca a été malencontreusement nommé “prélat” de l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui (photo) a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.
Ces nominations ont été toutes les deux faites par le pape François et la première a été pour lui une décision très personnelle.
Et tout de suite après, dans un cas comme dans l’autre, de graves contre-indications ont été découvertes dont le pape ne savait rien initialement.
Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste.
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En ce qui concerne le “prélat” de la banque du Vatican, le pape François, après l’avoir nommé, a été rapidement informé, par plusieurs personnes dignes de confiance, des antécédents scandaleux du personnage et des protections dont il avait bénéficié et bénéficie encore actuellement au Vatican. Et il a exprimé sa gratitude à ces personnes.
Mais, dans l’avion qui le ramenait du Brésil, le pape Jorge Mario Bergoglio a évité, lorsqu’il a répondu à une journaliste, de prendre une position nette en ce qui concerne l’affaire de Mgr Ricca.
Les propos du pape que les médias du monde entier ont repris avec le plus d’emphase – en un festival de commentaires favorables à son “ouverture” aux homosexuels – ont été interprétés comme une façon de suspendre son jugement : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ? ».
Quelques jours après être rentré à Rome, le pape François a été plus clair. Il a fait savoir à la secrétairerie d’état que Mgr Ricca « restera à son poste ».
Et c’est ainsi que va rester intacte, à travers celui-ci, la contradiction spectaculaire entre d’une part la volonté de nettoyer et de réorganiser la curie romaine exprimée à plusieurs reprises par le pape François et d’autre part le fait que celui-ci continue à faire confiance au “prélat” qu’il a nommé et qui est vraiment le parfait symbole de ces comportements scandaleux et de ces “lobbies” qui devraient être balayés.
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L’affaire de Francesca Immacolata Chaouqui est différente de celle de Mgr Ricca. La secrétairerie d’état du Vatican disposait déjà, à son sujet, d’informations précises plusieurs mois avant qu’elle ne soit nommée, le 18 juillet dernier, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Saint-Siège, avec la possibilité d’accéder à tous les documents les plus confidentiels.
Mais que pour la création de cette commission et la nomination de ses huit membres, le pape François a agi de manière autonome. La secrétairerie d’état n’y a pas été associée et elle n’en a été informée qu’après coup.
La secrétairerie d’état avait déjà été mise en état de pré-alerte, au printemps 2012, par certains articles parus dans le plus lu des quotidiens progressistes italiens, “La Repubblica”.
Il était affirmé dans ces articles que Paolo Gabriele, le majordome de Benoît XVI arrêté et condamné pour avoir volé au pape une quantité énorme de documents confidentiels qui étaient ensuite transmis à la presse, n’était pas le seul, à la curie, à avoir agi de cette manière, mais que d’autres, comme lui et après lui, étaient encore en activité, parmi lesquels une femme.
Les “révélations” concernant cette affaire ne donnaient pas le nom des personnes impliquées. Y compris la dernière interview anonyme, celle qui a fait le plus de bruit, publiée dans “La Repubblica” le 7 mars 2013, quelques jours avant le conclave qui a élu Bergoglio pape.
Mais la personne interviewée était tellement bavarde qu’elle se vantait à droite et à gauche d’être l’informatrice qui fournissait la matière des articles de “La Repubblica” : Francesca Immacolata Chaouqui, 32 ans, fille d’un père marocain et d’une mère calabraise, vivant à Rome, mariée. Elle a été chargée, de 2007 à 2009, des relations extérieures du cabinet international d’avocats Pavia & Ansaldo, puis, à partir de 2010, du cabinet Orrick Herrington & Sutcliffe et enfin, à partir de 2013, du cabinet Ernst & Young, disposant pour cela d’un vaste réseau de relations réelles ou relevant de la vantardise, composé de journalistes, de politiciens, d’hommes d’affaires, de prélats et de cardinaux.
Lorsque, dans les jours où avait lieu le conclave, l’identité de l’informatrice anonyme de “La Repubblica” est parvenue aux oreilles du substitut à la secrétairerie d’état, l’archevêque Giovanni Angelo Becciu, celui-ci a adressé une protestation au journal. À partir de ce moment, la publication d’articles clairement attribuables à la “source” Chaouqui a en effet cessé.
Voilà pourquoi lorsque, le 18 juillet, on a appris que le pape avait nommé cette jeune “Public Relations” membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican, ceux qui connaissaient ses antécédents ont été absolument stupéfaits.
Mais même les gens qui ne savaient rien d’elle auraient pu très facilement se faire une idée du personnage. Il suffisait pour cela d’ouvrir sa page Twitter, d’y lire son auto-présentation, de parcourir ses messages.
On y apprenait, entre autres choses, que Francesca Chaouqui a un lien direct avec Gianluigi Nuzzi, le journaliste qui a reçu et publié les documents volés à Benoît XVI par son majordome infidèle, et qu’elle est une informatrice assidue du site dagospia.com, le réceptacle de médisances et poisons vaticanesques le plus lu d’Italie.
Par précaution, le 23 juillet, Francesca Chaouqui a retiré sa photo (voir ci-dessus) et, le 10 août, elle a désactivé sa page Twitter. Mais elle l’a fait trop tard et de manière incomplète.
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Étant donc établi que le pape François ne connaissait pas personnellement Francesca Chaouqui, qui l’a convaincu de la nommer à un poste à si hautes responsabilités ?
L’hypothèse la plus crédible conduit à Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, secrétaire de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège et également, depuis le 18 juillet, secrétaire et factotum de la commission nouvellement créée dont Francesca Chaouqui est membre.
Mgr Vallejo Balda, 52 ans, est espagnol et membre de la Fraternité de la Sainte-Croix, la branche sacerdotale de l’Opus Dei. Après avoir donné la preuve de ses talents d’administrateur dans le diocèse d’Astorga, il s’est distingué en organisant avec succès les Journées Mondiales de la Jeunesse de Madrid, en 2011, aux côtés du cardinal Antonio María Rouco Varela. Ce qui a favorisé, la même année, sa promotion à la fonction de numéro deux de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, à Rome.
À ce nouveau poste, Vallejo Balda a dépassé, dans les faits, son supérieur direct, le cardinal Giuseppe Versaldi, qui est désavantagé – entre autres – par le fait qu’il appartient à l’équipe déclinante du cardinal secrétaire d’état Tarcisio Bertone.
Il n’est donc pas surprenant que, une fois élu pape, Bergoglio ait rapidement détecté dans le dynamique monsignor espagnol l’un des hommes sur lesquels il pourrait compter pour la réorganisation administrative de la curie.
La preuve en est le rôle dominant que le chirographe pontifical instituant la commission attribue à Mgr Vallejo Balda : non seulement celui-ci est le secrétaire de la commission, mais il en est également le « coordinateur qui a des pouvoirs de délégué et qui agit au nom et pour le compte de la commission en ce qui concerne la collecte des documents, données et informations nécessaires à l’exercice de ses fonctions institutionnelles ».
On peut d’autre part affirmer que le pape a également confié la tâche de choisir et de recruter les membres de la commission à Vallejo Balda. Cela se déduit de la lettre par laquelle celui-ci a annoncé à chacun d’eux sa nomination et de sa manière de rédiger les curriculum vitæ, en se référant (dans un italien quelque peu confus) aux rencontres personnelles qu’il a eues avec l’un ou l’autre.
On peut, par exemple, lire ceci à propos de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Singapour, George Yeo :
« C’est un homme courtois et empressé, mais il a un style intellectuel fort ; il a beaucoup lu et connaît à fond les plaques tectoniques mouvantes de l’Histoire. C’est, ou c’était les deux fois où j’en ai parlé longuement avec lui, un catholique sérieux et consciencieux, ayant beaucoup d’intuitions fascinantes à propos du catholicisme avec des caractéristiques chinoises ».
Et à propos de Francesca Chaouqui :
« Expérience de plusieurs années dans le domaine du conseil en gestion de la communication d’entreprise et en management des relations extérieures et institutionnelles ; leadership faisant autorité, fondé sur de grandes aptitudes en matière de relations publiques et de communication, et forte capacité à finaliser les contacts au niveau business ; guidée par des principes et des valeurs éthiques et moraux très forts ».
Ces curriculum vitæ – comportant les adresses électroniques et les numéros de téléphone privés – se trouvaient dans l’un des trois fichiers joints à l’e-mail confidentiel par lequel, le 18 juillet, Mgr Vallejo Balda a annoncé de manière anticipée aux sept autres membres de la commission la publication, le jour suivant, du chirographe par lequel le pape les nommait.
Les deux autres fichiers joints étaient d’une part le texte du chirographe pontifical et d’autre part l’annexe au chirographe lui-même, également signée par le pape François, indiquant les mesures opérationnelles pour la commission. Et portant la mention :
« Ne pas publier et ne pas distribuer en dehors de la commission ».
Le premier de ces deux documents a effectivement été rendu public le lendemain. Le second, non. Mais on peut le lire sur cette page de www.chiesa :
> Disposizioni operative… (en italien)
Dans son e-mail du 18 juillet, envoyé le matin à 9 heures 41, Mgr Vallejo Balda demandait aux destinataires de garder le secret.
Mais tout de suite après, ce matin-là, Francesca Chaouqui avait déjà violé la consigne, en faisant suivre l’e-mail de Vallejo Balda, avec les trois fichiers joints, à un certain nombre de ses contacts.
On a dit que Francesca Chaouqui appartient à l’Opus Dei, comme Mgr Vallejo Balda. Mais ce n’est pas vrai.
En revanche il est certain qu’elle fréquente des résidences romaines de l’Opus, parmi lesquelles celle où habite le numéraire Joaquin Navarro-Valls, l’inoubliable porte-parole de Jean-Paul II.
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Les précédents articles de www.chiesa à propos des cas de Mgr Ricca et de Francesca Immacolata Chaouqui :
> Double tempête sur l’IOR (3.7.2013)
> Le prélat du lobby gay (18.7.2013)
> La tromperie ayant été révélée, François “saura comment agir” (25.7.2013)
> La “segretariola” de François, le pape qui veut tout faire lui-même (8.8.2013)
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À propos de Mgr Vallejo Balda, le portrait flatteur qu’en a fait José Manuel Vidal sur “Religión Digital” :
> Quién es Lucio Ángel Vallejo Balda, el nuevo “gerente del papa” (en espanol)
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Traduction française par Charles de Pechpeyrou.
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www.chiesa : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350582?fr=y
[1] En 2010, elle a affiché un diaporama sur YouTube qui comprend plusieurs portraits de studio apparemment nus avec son petit ami.
[2] Francesca Chaouqui âgée de 30 ans (Sandro Magister lui donne 32 ans, d’autres 27 !!!) est née d’un père français d’origine marocaine et d’une mère italienne. Elle fait partie de «Vedro» (“je verrai”), le think tank dirigé par Enrico Letta. Et elle est inscrite à la FERPI, la Fédération des relations publiques italiennes qui depuis des années se bat pour que le parlement approuve une loi pour la transparence des activités de lobbying. Elle se présente ainsi sur sa page Twitter : « Je vis comme si j’avais plus de temps, j’aime, je souris toujours, parfois je me mets en colère, j’écris la nuit. Heureuse ».
La presse italienne l’encense déjà et la présente même comme une excellente gestionnaire. Le quotidien La Repubblica rappelle ainsi son passage chez Ernst & Young où elle s’est occupée de communication et de relations publiques.
Mais si Francesca Chaouqui a du sang marocain, La Republicca voit d’abord en elle une fervente catholique, plutôt proche de l’Opus Dei, un mouvement de l’Eglise catholique qui fait du travail et de la moindre circonstance de la vie comme une occasion de rencontrer Dieu.
[3] PR woman (Femme responsable des relations publiques)
Benoît XVI inspiré par Dieu
Benoît XVI assure que sa démission lui a été inspirée par Dieu
Benoît XVI a confié que sa démission lui avait été inspirée par Dieu et que le “charisme” de François le confortait chaque jour davantage dans cette conviction, selon une de ses rares confidences à un hôte anonyme reprise par le site catholique Zenit. [Zenit est un site conciliaire…]
« C’est Dieu qui me l’a dit », a-t-il répondu récemment à cet hôte qu’il recevait dans sa résidence de l’ancien monastère Mater Ecclesiae au Vatican, qui l’interrogeait sur les raisons de sa démission surprise annoncée le 11 février et concrétisée le 28 du même mois.
Une expérience mystique
Il ne s’est pas agi d’une apparition ou d’un phénomène analogue, mais bien d’une “expérience mystique”, a précisé à son hôte le pape allemand, grand adepte de la raison, sans doute pour couper court à toute spéculation qui pourrait naître sur un phénomène miraculeux.
C’est Dieu qui a fait naître en lui le “désir absolu” de rester seul à seul avec lui, recueilli dans la prière, a-t-il expliqué.
Un successeur au “grand charisme”
Selon la même source citée par Zenit, le “pape émérite” a ajouté que cette “expérience mystique” s’était poursuivie durant les mois suivant sa démission, le confortant dans son choix. Il a ajouté que plus il constatait le grand “charisme” de son successeur François 1er, plus il comprenait que sa décision avait été “volonté de Dieu”.
Ratinger est assez en forme et profondément heureux de sa retraite spirituelle, selon des sources vaticanes. S’il reçoit quelques rares amis et proches, Joseph Ratzinger vit retiré du monde, conformément à son vœu, servi par quatre laïques “consacrées” italiennes.
Il reste fidèle à sa promesse d’obéir inconditionnellement au nouveau pape et de ne pas s’immiscer dans le gouvernement de l’Église, alors que la résidence Sainte-Marthe, où vit François, n’est qu’à quelques centaines de mètres. Selon des sources informées, papeFrançois le consulte assez régulièrement. À son retour de Rio, François avait affirmé que Benoît était comme un « grand-père à la maison ». « Si j’avais une difficulté ou une chose que je n’aurais pas comprise, je lui téléphonerais : dites-moi, je peux le faire ? », a-t-il confié aux journalistes dans l’avion le ramenant à Rome, après les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) au Brésil.
D’après une annonce AFP