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Quis ut Deus ?
Neuvaine à saint Michel
À partir de demain pour les 20-29 septembre une neuvaine à saint Michel à votre choix !
saint Michel patron de la France…
Saint Michel éducateur de Jeanne…
Nous vous proposons néanmoins la neuvaine suivante pour être en union de prières avec nous :
Neuvaine à Saint Michel
et aux neuf Chœurs des Anges
Réciter avant la prière du jour :
Trois “Notre Père”, trois “Je vous salue Marie” et trois “Gloire au Père”.
– Premier jour (en l’honneur des Séraphins) :
Prince très glorieux de la milice céleste,
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat
contre les princes et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres,
contre les esprits méchants répandus dans l’air.
Venez au secours des hommes que Dieu a faits à l’image de Sa propre nature,
et rachetés à grand prix de la tyrannie du démon.
Ainsi soit-il.
– Deuxième jour (en l’honneur des Chérubins) :
Saint Michel, Prince de la milice des Anges, je vous invoque, exaucez-moi.
Je vous supplie de prendre mon âme, au dernier jour,
sous votre très Sainte garde et de la conduire au lieu du rafraîchissement, de la
paix et du repos, où les âmes des Saints attendent dans la joie ineffable
le jugement à venir et la Gloire de la Résurrection.
Que je parle ou me taise, que je veille ou je dorme,
que je marche ou me repose, gardez-moi dans l’accomplissement de toutes mes œuvres,
dans tous les actes de ma vie.
Préservez-moi des tentations des démons et des peines de l’enfer.
Ainsi soit-il.
– Troisième jour (en l’honneur des Trônes) :
Grand défenseur du peuple chrétien, Saint Michel Archange,
pour remplir dignement la mission qui vous a été confiée de défendre l’Église,
terrassez l’hérésie, exterminez les schismes et confondez l’incrédulité.
Multipliez vos victoires sur les monstres infernaux qui veulent détruire notre Foi.
Que l’Église de Jésus Christ accueille
de nouveaux fidèles et s’agrège des royaumes entiers
afin qu’elle puisse peupler le Ciel d’âmes élues, pour la plus grande Gloire
du Divin Rédempteur, à qui vous-même devez vos triomphes, vos mérites,
votre éternelle félicité.
Ainsi soit-il.
– Quatrième jour (en l’honneur des Dominations) :
Ô vous, Saint Michel qui êtes le Prince et le porte-étendard des bons Anges,
assistez-moi toujours dans votre bonté et sauvez-moi.
Des légions de l’ange des ténèbres, préservez-moi,
afin que, sous votre conduite, je partage la lumière des bons Anges.
Devant le trône du Juge Suprême, soyez mon défenseur,
plaidez ma cause et conjurez la colère du Juste Vengeur.
Que, par vous, à mes travaux, à mon repos,
à mes jours et à mes nuits, soit donnée la prospérité ;
que ma pensée soit toujours prête pour les œuvres de Dieu.
Ainsi soit-il.
– Cinquième jour (en l’honneur des Puissances) :
Saint Michel Archange,
vous que la Sainte Église vénère comme son gardien et son protecteur,
le Seigneur vous a confié la mission d’introduire dans la félicité les âmes rachetées.
Priez donc le Dieu de paix d’écraser Satan sous ses pieds
afin qu’il ne puisse plus retenir les hommes dans ses chaînes et nuire à l’Église.
Présentez au Très-Haut nos prières,
afin que, sans tarder, le Seigneur nous fasse Miséricorde.
Vous-même, saisissez le dragon, l’antique serpent qui est diable et Satan,
et jetez-le enchaîné dans l’abîme, pour qu’il ne séduise plus les nations.
Ainsi soit-il.
– Sixième jour (en l’honneur des Vertus) :
Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat,
afin que nous ne périssions pas au jour du redoutable Jugement.
Prince très glorieux, souvenez-vous de nous,
et priez le Fils de Dieu pour nous,
partout et toujours.
Quand vous combattiez le dragon, on entendit dans le Ciel la voix de ceux qui disaient :
« Salut, Honneur et Gloire au Dieu Tout-Puissant » !
La mer se souleva, la terre trembla, quand vous êtes descendu du Ciel.
Venez au secours du peuple de Dieu.
Ainsi soit-il.
– Septième jour (en l’honneur des Principautés) :
Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée,
chargé par Dieu d’organiser et conduire les phalanges Angéliques,
très digne de tout culte, de toute louange et de toute éloge :
éclairez mes sens intérieurs, fortifiez mon pauvre cœur agité par les tempêtes de cette vie,
élevez vers les hauteurs de la céleste sagesse mon esprit incliné vers les choses de la terre ;
affermissez mes pas chancelants
et ne permettez pas que j’abandonne le sentier qui conduit aux Cieux ;
guérissez les plaies de mon âme ;
faites disparaître la trace de toutes les souffrances
qu’engendrent en moi mes misères et mes malheurs.
Ainsi soit-il.
– Huitième jour (en l’honneur des Archanges) :
Archange Saint Michel, qui avez pour mission de recueillir nos prières,
de diriger nos combats et de peser nos âmes,
je rends hommage à votre beauté, si semblable à celle de Dieu,
qu’après Son Verbe Éternel, aucun esprit céleste ne vous est comparable,
à votre pouvoir sans limites en faveur de ceux qui vous sont dévots ;
à votre volonté, harmonieusement unie à celle du Cœur Sacré de Jésus
et du Cœur Immaculé de Marie, pour le bien de l’homme.
Défendez-moi contre les ennemis de mon âme et de mon corps.
Rendez-moi sensible le réconfort de votre assistance invisible
et les effets de votre vigilante tendresse.
Ainsi soit-il.
– Neuvième jour (en l’honneur des Anges) :
Glorieux Archange Saint Michel,
grand zélateur de la Gloire de Dieu et protecteur de l’Église Universelle,
vous à qui le Tout-Puissant a confié la mission de recevoir les âmes à la sortie du corps
pour les présenter au Très Juste Juge,
daignez me secourir dans mon dernier combat.
Accompagné de mon bon Ange gardien,
venez à mon aide et chassez loin de moi tous les esprits infernaux.
Ne permettez pas qu’ils m’épouvantent alors.
Fortifiez-moi dans la Foi, l’espérance et la charité,
afin que mon âme, portée par vous à son Juge,
soit introduite aussitôt au lieu du repos,
pour y régner éternellement avec son Rédempteur,
dans la société des esprits bienheureux.
Ainsi soit-il.
23 avril : Saint Georges, chef et conducteur des armées chrétiennes
Dom Guéranger
Année Liturgique
Le XXIII Avril, Saint George, Martyr.
Couvert de sa brillante armure, monté sur son coursier rapide, et perçant de sa lance le dragon, George se montre aujourd’hui sur le Cycle, comme le valeureux champion du Christ ressuscité. L’Église d’Orient, qui ne l’appelle que le grand Martyr, a transmis de bonne heure son culte à l’Église d’Occident, et la chevalerie chrétienne l’a aimé et honoré comme l’un de ses plus chers patrons. Son martyre eut lieu en ces jours de la Pâque, afin qu’il apparût aux fidèles comme le gardien du glorieux sépulcre, de même qu’Étienne, le Proto-martyr, veille auprès du berceau de l’Enfant-Dieu.
L’Église Romaine n’a pas de Légende sur saint George dans son Office ; on lit en place un passage de saint Cyprien sur les combats des Martyrs. La raison de cette dérogation à l’usage ordinaire est fondée sur une particularité qui remonte jusqu’au V° siècle. En 496, dans un célèbre concile tenu à Rome, le pape saint Gélase donnant le catalogue des livres que les fidèles pouvaient lire sans danger et avec profit, et de ceux qu’ils devaient éviter, signale parmi ces derniers certains Actes de saint George, comme rédigés par un écrivain hérétique et inepte, et défend d’en faire usage. Il existait cependant d’autres Actes du saint Martyr en Orient, totalement différents de ceux qui avaient eu cours à Rome, mais on ne les connaissait pas dans cette ville. Le culte de saint George ne souffrit en rien dans la ville sainte de ce manque d’une Légende véridique. Une Église stationnale, Titre cardinalice, s’y éleva dès les premiers siècles, et subsiste encore sous le vocable de Saint-George-au-Voile-d’or ; mais la Liturgie a continué de porter la trace de la sainte sévérité du canon de Gélase, par l’omission du récit de la vie du Martyr dans son Office.
Les Bollandistes ont eu entre les mains plusieurs copies des Actes proscrits, qu’ils ont trouvés en effet remplis de détails absurdes ; mais ils se sont gardés de les reproduire. Le P. Papebrock a donné en place les véritables Actes, écrits en grec, cités par saint André de Crète, et dans lesquels se développe l’admirable caractère de saint George, qui exerça un haut emploi militaire dans les armées romaines, sous l’empire de Dioclétien. Il fut une des premières victimes de la grande persécution, et souffrit à Nicomédie. Son courage fit une telle impression sur Alexandra, femme de Dioclétien, que cette princesse se déclara chrétienne, et mérita de partager la couronne du saint guerrier.