Archive for the ‘combat’ tag
Le troisième Secret de Fátima
Un fidèle de la Tradition fréquentant de manière forcée la F$$PX (pour les sacrements) a rencontré un dimanche un ermite-pèlerin promouvant ce papier (digne d’intérêt selon lui) et dont le combat pour la vérité et l’Église est sa raison de vivre. Il nous demande la diffusion de ce texte qui est sans doute importante (au moins pour l’ermite-pèlerin).
Voici son témoignage :
« Voici le document remis par l’ermite américain se réclamant du 3ème secret [de Fátima] que nous avons longuement reçu Dimanche dernier dont je vous ai parlé.
« Son message est que Benoit XVI ne manifestant pas la Foi catholique, il est inapte à faire la consécration de la Russie demandée par N-D. On ne saurait donc prier à cette intention, en particulier via les « croisades du Rosaire » de la FSSPX ; plus largement, on ne peut s’unir à lui d’aucune manière que ce soit en l’état des choses.
« Sa demande est de le traduire ce message simple et vrai dans la langue du pays traversé et conformément à son sens, et de le diffuser au titre de la défense de la Foi et de l’Église ; il voue désormais sa vie à cela, sans aucune ressource que sa Foi et sa volonté.
« Je vous laisse voir ce que vous pouvez faire dans ce sens et vous remercie d’avance de sa part.
« En union de prières et de combat,
signé »
* * *
Une remarque s’impose d’emblée : Cet ermite américain se réclamant du 3ème secret de Fátima pense visiblement que l’église Conciliaire « est » l’Église Catholique… Il méconnait de toute évidence le fait de « l’éclipse » ! (et donc le message de la Salette).
Notre Dame de la Salette (1846) prédit l’éclipse de l’Église et l’apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist… L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. »
En effet, l’ “Église” et le “Pape” dont parle l’auteur sont à ses yeux la véritable Église et le vrai Pape – erreur hélas fort répandue, et d’abord au sein de la FSSPX !…
Il n’a pas assez étudié le Magistère ; il sait voir les hérésies mais ne semble pas savoir qu’un vrai Pape ne peut être hérétique !!!
Dans un sens, “il est dans la consternation” ! n’ayant aucune connaissance du fond de la crise depuis Vatican d’Eux (et de la Sede vacante !)
… ce me semble être un conciliaire qui a gardé la Foi (et qui ne sait pas qu’il est dans l’église Conciliaire).
Je vous laisse découvrir son texte avant de voir avec l’abbé Basilio Méramo si la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?
* * *
Le troisième Secret de Fátima
Par J. Malina, catholique
Le 25 septembre 1888, après avoir dit sa messe du matin, le Pape Léon XIII subit un choc qui provoqua son évanouissement, au point que les personnes présentes le crurent mort. Après être revenu à lui, il décrivit l’effrayante conversation qu’il avait entendue comme venant d’à côté du tabernacle.
Il s’agissait de deux voix, dont le Pape comprit clairement qu’elles étaient celles de Jésus-Christ et du démon. Ce dernier se vantait de pouvoir détruire l’Église si on lui accordait soixante-quinze ans réaliser son plan (ou cent ans, selon d’autres sources). Le démon demandait aussi la permission d’exercer « une plus grande influence sur ceux qui se mettront à mon service ». À ces demandes du démon, Notre Seigneur répondit : « Il te sera donné le temps et le pouvoir ».
***
« L’attaque des religions est au cœur de la révolution. Il ne doit pas y avoir de répit dans la guerre contre la religion, parce que tant que la religion existe, le communisme ne peut l’emporter. Nous devons intensifier l’oblitération de toutes les religions partout où elles sont pratiquées et enseignées. » Déclaration faite par Mikhaïl Gorbatchev le 15 décembre 1987 devant un groupe d’officiels du parti communiste, de cadres et de militaires soviétiques ou Ouzbékistan.
***
La vérité ne saurait changer avec le temps, et il est impossible qu’elle change jamais. Quiconque se hasarderait à soutenir la proposition inverse et à prétendre la faire accepter s’opposerait radicalement à notre vraie Foi catholique et apostolique.
Comme la vérité ne peut jamais changer, nous devons la regarder telle qu’elle est, et nous ne pouvons nous permettre la moindre compromission ou la moindre déviance par rapport à elle, car si nous le faisions volontairement et persistions à le faire, nous ne pourrions plus compter sur la protection de Celui qui est la Vérité, et nous deviendrions une proie facile pour le père du mensonge, le démon lui-même.
Cet impératif essentiel nous impose donc de rester particulièrement vigilants dans nos actions, nos paroles et nos actes, ainsi que de ne pas nous fier à notre jugement humain, mais de tout laisser dans les mains si aimantes de la grâce divine, cette voie de vérité qui, si nous la suivons jusqu’au bout avec obéissance, ne peut en aucun cas nous égarer, pas plus qu’elle ne peut elle-même s’égarer.
La grâce divine tire sa beauté du fait qu’elle nous est dispensée comme un vrai don de Dieu, de sorte que tout en étant surnaturelle dans chacun de ses attributs, cette aide divine (Arrêtons-nous à cela un moment) contribue à guider tous nos actes pour que nous soyons instruits ainsi en vérité et ne puissions errer en elle ou à travers elle. Il existe un autre moyen de comprendre cette vérité : nous pouvons considérer la vérité comme une forteresse divinement gardée dans laquelle aucun mensonge ne saurait pénétrer, de sorte que mensonges et injustices (qui viennent tous du démon lui-même par l’intermédiaire de ses collaborateurs volontaires, c’est-à-dire de ses esclaves) ne puissent y accéder d’aucune manière, pas plus qu’ils ne peuvent faire partie d’elle (qui est divinement protégée puisqu’elle n’est autre que la vérité et la justice de Dieu), dans la mesure où ce qui n’est pas de la Vérité ne peut, en vérité, avoir aucune part en elle ou avec elle.
Tel est le principe directeur qu’il nous faut garder sans cesse présent à l’esprit, car ainsi que Notre Seigneur nous l’enseigne dans le Saint Évangile (saint Matthieu 16: 7), aucun mal ne peut produire de bons fruits.
PARTIE 1 – Promotion de la Doctrine Satanique du Marxisme
Négation par Ratzinger de la Vraie Foi Catholique
Chers Frères et Sœurs dans la vraie Foi catholique, avant de lire les pages ci-après, veuillez vous assurer de conserver la pureté de vos âmes : priez au moins un Notre Père et un Je vous Salue Marie pour vous orienter dans cette publication afin que le démon ne puisse en pervertir votre compréhension. C’est un préalable essentiel avant de continuer à lire, car sans cela, vous ne pourrez pleinement appréhender la gravité des faits – la vérité elle-même –, et en fin de compte, le troisième Secret de Fátima ne sera pas entièrement clair à vos yeux. Veuillez donc prier avant de continuer à lire !
Le Cardinal Joseph Ratzinger (aujourd’hui Pape Benoît XVI) a écrit trois livres dont nous tirerons ici des citations : Les Principes de la Théologie Catholique (Téqui, 2005), Rapport Ratzinger (1985) et La Crise de l’Église.
Commençons par Les Principes de la Théologie Catholique.
À la page 15, le Cardinal Ratzinger écrit ceci :
« A. Qu’est-ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui ?
« Le problème
« La question de ce qui constitue la Foi chrétienne aujourd’hui […] une question qui est posée toujours et partout. Après mûre réflexion, on peut néanmoins conclure qu’elle n’a pas été formulée avec précision [c’est-à-dire en tant que question – note de l’éditeur]. Une formulation plus précise et plus exacte serait la suivante :
« Hier appartenant au passé, qu’est-ce qui constitue aujourd’hui encore la Foi catholique ?
« … on y décèle [dans la question – note de l’éditeur] une conscience de la nouveauté incomparable de la situation actuelle, d’un changement du monde et de l’humanité qui ne peut se mesurer selon les normes habituelles de changement historique telles qu’elles ont toujours existé, mais qui équivaut plutôt à une transformation conjoncturelle ne se prêtant à aucune comparaison.
« … Ce fait – que quelque chose d’entièrement nouveau arrive à l’homme et au monde dans une culture où l’autodétermination scientifique et technique devient de plus en plus totale – est la cause de la crise qui se produit dans une tradition n’ayant aucun scrupule à s’expliquer, s’il le faut, en référence aux schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs, mais qui ne peut découvrir aucune force contraignante dans l’histoire humaine en tant que telle et soulève donc à nouveau toute la question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, laquelle semble se caractériser sans équivoque par des normes clairement définies […]
« Cette conscience du changement, qui est ainsi la véritable force se trouvant derrière notre question, est en partie le simple reflet d’expériences particulières, mais aussi […] le produit de mouvements philosophiques qui se sont approprié ces expériences et ont fait d’elles toute la structure de la réalité […]
« Le tournant décisif est venu avec Hegel, depuis lequel l’être et le temps se sont de plus en plus entremêlés dans la pensée philosophique. L’être lui-même est maintenant considéré comme le temps […] le logos devient lui-même l’histoire. »
Arrêtons-nous un moment à ce passage. Quand on lit « schémas comportementaux scientifiquement démontrés des animaux supérieurs » ou « question de validité, même vis-à-vis des institutions liées à la tradition, telles que l’Église catholique, etc. », une constatation s’impose. Le manque de vérité des propos de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger et son insinuation transparente visant notre Mère la sainte Église Catholique Romaine, institution divine, parce qu’elle reconnaît l’immortalité de l’âme humaine – marquée au sceau du don divin qu’est la lumière de la raison, donc séparée des animaux par la grâce et les orientations de Dieu Lui-même –, assimilant du même coup cette âme humaine à un « animal supérieur » et mettant directement en cause la Sainte Église établie par Dieu et à jamais guidée par Lui, de même que sa validité, tout cela constitue une attaque directe non seulement contre Dieu, Notre Seigneur Lui-même, mais aussi contre l’ensemble de la Chrétienté… ces propos ont été tenus par celui-là même qui a reçu pour tâche (du moins le paraît-il) de protéger les vérités en question de toute attaque des ennemis, visibles et invisibles.
Comment une telle contradiction peut-elle s’expliquer le moins du monde, sinon par le fait que lui-même fait partie de ces ennemis, qu’il est sciemment au service du démon pour détruire l’Église catholique, tâche satanique qui ne pourra d’ailleurs jamais aboutir, car ainsi que l’a promis le Divin Rédempteur (saint Matthieu 16:18) : « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » ; à savoir l’Église de tous les temps, l’Église catholique.
Dieu étant Vérité, en tant que tel, Il ne peut changer et ne changera jamais, de sorte que l’être ne saurait être assimilé au temps, ou plutôt (pour être exact), il n’est pas possible, connaissant la vérité, de lui substituer une chose qui n’est pas elle ; là encore, voyons ce que l’on observe à cet égard : Dieu est Vérité, il n’existe pas en Lui le moindre changement, la moindre altération (épître de saint Jacques 1:17), et il est donc impossible de considérer un être sous une perspective aussi changeante que celle évoquée ci-dessus.
Le Cardinal Ratzinger continue en ces termes :
« … toutes ses objectifications [de cet être – note de l’éditeur] ne sont que des mouvements au sein du tout dont elles font partie […] l’interprétation catholique et l’interprétation protestante du Christianisme ont toutes deux un sens, chacune à sa manière propre ; elles sont véridiques dans leur moment historique, mais elle ne peuvent le rester qu’en étant abandonnées quand l’heure est venue et assimilées dans le nouveau tout en train de se former […] la Vérité devient fonction du temps ; le vrai n’est pas ce qui est simplement vrai, car la vérité n’est pas simplement ce qui est ; il l’est durant un certain temps, parce qu’il fait partie de la vérité, qui est en devenir. […] les contours entre le vrai et le faux sont moins nettement définis, […] l’attitude fondamentale de l’homme vis-à-vis de la réalité et de lui-même doit être altérée […] la fidélité à la vérité d’hier consiste précisément à abandonner celle-ci, en l’assimilant à la vérité d’aujourd’hui, assimilation qui devient la forme de la sauvegarde.
« Parmi les éléments constitutifs d’hier, ne peuvent être constitutifs d’aujourd’hui que ceux qui ont été assimilés depuis. »
Au vu de ce qu’a écrit là le Cardinal Ratzinger, nous pouvons considérer qu’aujourd’hui, soit nous nous assimilons à ce qu’il appelle la « vérité […] fonction du temps », faute de quoi nous ne mériterons plus ou n’aurons plus la permission d’exister en elle, à moins encore que nous ne soyons plus autorisés à préserver ce qui est la vérité à nos yeux, à savoir l’authentique Vérité catholique qu’enseigne et préserve notre Mère, la sainte Église catholique de toujours.
La situation est bien claire : il est essentiel de comprendre que cette erreur est extrêmement profonde et que tout ce qu’on nous permet, c’est de l’accepter, faute de quoi nous nous mettons en dehors de ce qui est la vérité aux yeux de personnes telles que l’actuel Pape Benoît XVI, alors que telle n’est pas la vérité, parce que Dieu est Vérité et qu’Il ne peut changer, point final ! Nous non plus, nous ne changerons pas, car pour nous, la vérité est plus précieuse que la vie elle-même ; car pour nous, qui voulons rester fidèles à Dieu, la vérité est un guide, et tous les mensonges seront toujours fermement rejetés par la grâce de Dieu !
Il importe, par conséquent, de se rendre compte et, plus encore, de soutenir que (par la grâce de Dieu) nous ne changerons jamais !
Le Cardinal Ratzinger poursuit sa réflexion :
« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation.
« La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. Elle est donc une réponse qui […] exige le progrès et interdit de s’attarder dans le statu quo […] La notion de vérité en vient à être considérée comme une expression du droit acquis propre à un moment historique particulier [on songe à la prise de pouvoir communiste dans le monde entier, organisée par les Russes et, aujourd’hui encore, menée clandestinement, avec à la clé le complet asservissement diabolique et athée de toutes les âmes humaines, si possible – note de l’éditeur] ; elle fait place à la notion de progrès ; le « vrai » est tout ce qui sert le progrès, c’est-à-dire tout ce qui sert la logique de l’histoire […] le droit acquis statique propre à un moment donné. »
Le martyre pour la vérité est précisément la force d’opposition à une telle démagogie, qui nous est présentée comme la « vérité », car ce n’est que par l’opposition la plus frontale à une attaque aussi nihiliste et diabolique contre la vérité que nous pourrons demeurer dans le domaine de celle-ci, c’est-à-dire avec Dieu le Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous autres catholiques ne saurions en aucun cas nous assimiler à cette doctrine diabolique (pas plus qu’à toute autre du même genre), qui nous est présentée dans de tels « écrits », quel que soit le nom qu’on lui donne – marxisme, communisme, athéisme, etc. – parce que selon nous, qui voulons rester fidèles à Notre Seigneur et ne servir que Lui à jamais, il n’y a pas le moindre changement dans la vérité, et celle-ci ne peut devenir – contrairement à l’erreur hérétique formulée par le Cardinal Ratzinger – « fonction du temps », c’est-à-dire, aux yeux de ces ennemis de la vérité, tout ce qui sert l’histoire du temps présent et tout ce qu’ils nous commandent de suivre, que cela soit la vérité ou non…
En d’autres termes, il ne peut y avoir, selon nous, de conciliation entre la vérité et des mensonges tels que celui-ci, car en acceptant une telle conciliation, nous deviendrions des ennemis de la Vérité Personnifiée, qui n’est autre que Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ.
À propos des marxistes, le Cardinal Ratzinger a jugé bon d’insérer ici cet « examen de leur conscience » (inexistante), qui est un examen marxiste (autrement dit, communiste) :
« Dans le domaine de la pensée marxiste […] cette idéologie de la conciliation (comme on peut l’appeler) est convertie en une idéologie de la révolution ; l’assimilation devient transformation. La notion de continuité de l’être dans la mutabilité du temps est maintenant comprise comme une superstructure idéologique que conditionnent les intérêts des individus favorisés par les choses telles qu’elles sont. »
Cette idée de l’auteur démontre le bien-fondé de notre remarque ci-dessus : soit nous acceptons les mensonges sataniques de l’athéisme communiste (en fait, la pire hérésie qui ait jamais vu le jour), soit nous devrons subir les représailles que ce mal diabolique tentera de nous infliger, nous qui sommes fidèles à Dieu et à Lui seul.
Cependant, quiconque est de Dieu et veut L’aimer, Lui et Lui seul, ne peut se laisser subjuguer par le démon ni par quoi que produise le serpent infernal, y compris cette erreur particulièrement monstrueuse que l’esprit diabolique a toujours suscitée et qui a pour nom le communisme athée, avec toutes ses nuances et tous ses mensonges sataniques soigneusement masqués, que le démon et ses collaborateurs volontaires essayent de présenter comme la « vérité », mais qui restent bien visibles de ceux que la grâce indispensable de Dieu rend vigilants et auxquels elle permet de conserver inébranlablement leur vraie Foi catholique.
À mesure, donc, que nous continuerons d’expliquer la vérité du troisième Secret de Fátima, nous ne nous étonnerons pas de lire ce qui suit dans un autre écrit du Cardinal Ratzinger (extrait de sa brochure de 1980 intitulée « La Crise de l’Église », p. 7) :
« … il y a les chocs spirituels qui, ces dernières années, ont eu pour effet d’ébranler le schéma chrétien des choses. La faim dont souffrent des nations entières, et les misères de la guerre qui agissent sur elles comme un fléau, captivent littéralement notre attention et nous incitent à nous demander, en tant que chrétiens : quelle part avons-nous prise à cela ? »
« Quelle a été la contribution du christianisme au fait qu’un tel monde a été calmement accepté ? En vérité, quelle a été la contribution du christianisme au fait supplémentaire qu’à un degré terrible, il a pris part à la naissance d’un tel monde ?[1]
« La Foi chrétienne offre-t-elle vraiment une réponse valide à l’appel angoissé d’un monde tourmenté ?
« L’évangile du marxisme ne contient-il pas – tout bien considéré – le seul programme réaliste et honnête de nature à tenir la promesse d’un changement ?
« L’évangile marxiste de la libération pénètre actuellement par de véritables boulevards dans l’univers mental du christianisme. Le passage de l’orthodoxie – croyance correcte – à l’orthopraxie – action correcte – a suivi presque inévitablement, alors même que le message officiel du christianisme apparaît insoutenable [!!!!], ce qui fait de la validité pratique le seul critère en dernier ressort […] Tout ce qui survit concrètement de l’évangile de Jésus est son impulsion sociale. Dieu est devenu un simple mot codé pour désigner notre solidarité humaine, tandis que Jésus symbolise uniquement la tâche révolutionnaire à accomplir [!!!!] la transformation des structures sociales existantes et la collaboration dans l’action militante visant à rendre le monde meilleur. »
Que pourrait-on nous ajouter de plus complet ou de plus révélateur à cela ? Il reste pourtant à poser la question suivante : le Pape Benoît XVI adhère-t-il à l’heure actuelle, pleinement ou en partie, à la doctrine diabolique du marxisme-léninisme, c’est-à-dire au communisme athée ?
Il ne suffit pas de le déterminer en fonction des citations ci-dessus, et pour la sécurité de nos âmes immortelles, au lieu de nous laisser entraîner dans le péché mortel de la détraction, nous devons juger à la lumière de notre vraie Foi catholique.
Nous devons absolument satisfaire à ce préalable.
Il nous est permis non pas de juger une personne, mais uniquement de mettre en lumière ses intentions, ses propos, ses actions, etc. Il est évident que le Cardinal Ratzinger ne possède pas la vraie Foi catholique, car dans le cas contraire, il n’aurait pas écrit les livres en question, il aurait dénoncé directement les doctrines communistes et marxistes tout en mettant l’Église en garde contre elles, comme son devoir envers Dieu le lui impose.
Or, manifestement, il reste silencieux à ce sujet et n’accomplit donc pas en la matière son devoir de prélat. Cependant, nous ne pouvons ni ne devons nous demander pourquoi, car il nous serait tout simplement impossible de répondre à cette question. C’est ainsi : il a bel et bien écrit tout cela, mais nous ne savons pas pour autant s’il est simplement un hérétique, un apostat de la vraie Foi catholique, ou bien un communiste croyant vraiment que la seule voie à suivre par l’humanité est l’acceptation entière de la diabolique doctrine athéiste du communisme comme de tout ce qui s’ensuit, et que la Foi catholique de tous les temps doit être rejetée et complètement abandonnée.
Gardons-nous bien, par conséquent, de tomber nous-même dans une erreur de jugement privé. L’unique pouvoir de statuer sur cette question (en vérité et en toute sécurité) appartient à notre Mère la saint Église catholique romaine, qui est guidée par la lumière et le pouvoir surnaturels du Saint-Esprit et sous la direction de laquelle aucune âme ne peut s’écarter de la vérité. L’Église elle-même est seule autorisée à statuer sur cette question. Point final ! Nous expliquerons cela dans la conclusion du présent essai.
Le Cardinal Ratzinger a traité également, dans son ouvrage de 1987 Les Principes de la Théologie Catholique, de certains aspects de la Foi catholique. Or, il est permis de déclarer que le contenu de ce livre est hérétique, c’est-à-dire opposé à la vraie Foi catholique de tous les temps ; il est donc évident que l’auteur ne possède pas celle-ci, mais qu’il en cultive une version manifestement pervertie.
Par égard pour la vérité et pour défendre la Foi catholique de tous les temps, nous citerons les erreurs et indiquerons ensuite le bon enseignement correspondant ; ainsi, les mensonges hérétiques ne pourront se répandre, et ils seront réprouvés du même coup en se trouvant confrontés à la vérité de notre Mère la Sainte Église.
À la page 27 de son livre, l’auteur traite ainsi du baptême :
« Bien que le baptême soit le sacrement d’entrée dans la communauté de la foi, il est […] resté plus ou moins à l’écart du renouveau de la conscience liturgique et théologique qui a eu lieu durant les dernières décennies […] on ne peut comprendre vraiment bien le baptême si on ne le considère que du point de vue liturgique dans le contexte du péché originel… »
« il se présente ici un obstacle des plus fondamentaux […] l’aliénation intime de ce sacrement en particulier, une aliénation qui a sa source dans l’attitude moderne envers la vie.
« Que peuvent bien avoir quelques gouttes d’eau avec la relation d’un individu à Dieu, avec le sens de sa vie, avec son itinéraire spirituel ? Telle est la question qui, de nos jours, s’avère être une pierre d’achoppement pour un nombre croissant de personnes…
« Des théologiens pastoraux se sont récemment déclarés d’avis que le baptême et l’imposition des mains (comme dans la confirmation et les saints Ordres) étaient passés dans les usages parce qu’à l’époque, la plupart des chrétiens ne savaient pas écrire…
« … Les sacrements en tant que stade préliminaire de la bureaucratie ? […] nous devons garder constamment à l’esprit la question de savoir si le baptême est remplaçable ou non. »
Eh bien, non, telle n’est pas la vérité !
Sans le baptême, on ne peut entrer dans le royaume des cieux. La preuve – donnée par Dieu Lui-même, Notre Seigneur Jésus-Christ – en est consignée sans ambiguïté dans la Sainte Écriture et expliqué par l’enseignement du catéchisme. [Ainsi que le souligne le saint Concile de Trente, par exemple :
(Évangile selon saint Jean, 3: 3 et 5)
« Jésus lui répondit : “En vérité, en vérité, je te le dis, nul, s’il ne naît de nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu.” »
« Jésus répondit : je te le dis, nul, s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
L’Église enseigne ceci à propos des expressions « naît de nouveau » et « renaît » :
« Par ces mots, notre Sauveur a déclaré la nécessité du baptême ; et l’emploi du mot eau montre à l’évidence que l’application de celle-ci est nécessaire en même temps que sont prononcées les paroles. » (Voir aussi saint Matthieu, 28: 19.)
On en apprend davantage en se bornant à lire le Catéchisme du Concile de Trente, dans laquelle cette question est expliquée avec foi, sans la moindre erreur ni le moindre doute, par le pouvoir du Saint-Esprit. La simple lecture de ce que le Cardinal Ratzinger a écrit montre donc qu’il ne possède pas la vraie Foi catholique et que ses écrits ne reflètent en aucun cas cette dernière, notamment en ce qui concerne le sacrement du baptême, si essentiel à notre salut puisque sans lui, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu…
Comment est-ce possible, et qu’est-ce qui ne va pas ? Il n’est pas facile de répondre à cette question, et nous n’avons pas le droit de faire des spéculations en la matière, quel qu’en soit le sérieux apparent. Il va pourtant de soi non seulement que ce que nous lisons sous la plume du Cardinal est hérétique (c’est-à-dire opposé à la Foi catholique de tous les temps), mais aussi que l’intéressé n’essaye même pas de prodiguer le bon enseignement ni de l’expliquer en toute vérité.
Le plus sûr est de dire que le démon lui-même est ici au travail. Cet être infernal ne peut supporter ni la vérité, ni le fait que Notre Seigneur a détruit ses œuvres en mourant sur la Croix, payant ainsi le prix de la rédemption de l’humanité réclamé par la Justice divine à cause du péché originel d’Adam et donnant du même coup à chacun de nous une chance de sauver son âme pour Dieu (à condition de rester vraiment catholique et de demeurer au sein de la véritable Église catholique de tous les temps, hors de laquelle il n’est point de salut !). Le démon nous hait pour ce motif, et comme il se sait condamné à brûler pour l’éternité quand son temps sera échu, il tente de détruire d’ici là autant d’âmes que possible en influençant la hiérarchie de l’Église et en lui inspirant d’aussi diaboliques mensonges. Nous évoquerons également in fine la possibilité d’une influence diabolique au sein de l’Église actuelle, la raison pour laquelle cette influence s’exerce et comment elle le fait.
Note à l’attention des lecteurs : On trouve beaucoup d’autres choses erronées sous la plume de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, mais il n’est pas possible de les citer toutes ici, car la place et le temps nous manqueraient ; il est pourtant exact que non seulement ce livre-là est terrifiant du fait de son contenu hérétique, mais qu’en majeure partie, il n’offre rien de ce que l’on peut assurément qualifier de catholique… On est là en présence d’une « religion » entièrement différente, à savoir celle que pratique le Cardinal Ratzinger et qui n’est pas catholique.
Citons quand même encore quelques passages du livre en question :
« Le sacrement [du baptême], en tant que forme fondamentale de la liturgie catholique […] confère à la religion une dimension cosmique et historique et montre le cosmos et l’histoire comme le lieu de notre rencontre avec Dieu…
[…]
« … Le baptême établit une communion de nom avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Sous ce rapport, il a quelque chose d’analogue à l’acte du mariage.
[…]
« Le fait d’être baptisé serait ainsi l’appel à partager la relation de Jésus à Dieu… »
Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question suivante : Notre Seigneur étant Dieu Lui-même, comment peut-on écrire qu’il ait une forme de relation avec Dieu sans l’expliquer pleinement et correctement ? Mais le Cardinal répond lui-même à cette question un peu plus loin, là encore de manière erronée :
« il sera toujours difficile à l’homme de dire la vérité et de demeurer en elle. C’est pourquoi il se réfugie dans le mensonge qui lui rendra la vie plus facile […] La vérité, si elle est maintenue avec constance, est toujours périlleuse…
[…]
« Et dans la mesure où [un homme] tient étroitement à lui-même, où il se cantonne dans la sécurité d’un mensonge, il se perd…
[…]
« Le baptême signifie, dans ces conditions, que nous nous perdons en tant que “je” indépendant et que nous nous retrouvons dans un nouveau “je”. C’est le sacrement de mort et – de ce fait, mis aussi uniquement de ce fait – le sacrement de résurrection…
[…]
« La formule baptismale, qui est, à proprement parler, un credo dialogique, présuppose un long processus d’apprentissage…
[…]
« il se peut que non seulement l’eau du baptême représente la mystère de la Croix de Jésus-Christ, mais qu’elle serve en même temps à rappeler les grandes expériences de la mort et du sauvetage vécues dans l’Ancien Testament – en particulier le miracle de la Mer Rouge – qui deviennent ainsi les figures et les présages de la Croix du Christ et qui la signalent comme étant le centre mystique de toute l’histoire du salut.
« Que cette conversion soit un événement de mort, que la voie de la vérité et le danger de l’amour mènent à travers la Mer Rouge, que la Terre Promise ne puisse être atteinte que par la passion mortelle de la vérité…
[…]
« La Foi est un don reçu par l’intermédiaire de la communauté [il veut parler de l’Église – note de l’éditeur], qui est elle-même donnée. [note de l’éditeur : NON ! La véritable Foi catholique ne vient ni de la « communauté » ni par son intermédiaire, mais constitue un don direct de Dieu !]
[…]
« Quiconque est conscient des situations contradictoires dans lesquelles la Chrétienté se trouve aujourd’hui [!!!!], ainsi que de la manière dont ses structures monarchiques et nationalistes en sont venues à la faire apparaître comme une dépendance [dans le désaccord – note de l’éditeur] de la pensée marxiste, pourrait bien être tenté de considérer la foi des chrétiens comme un inutile placebo que toute personne a le loisir d’utiliser à sa guise parce qu’il n’a aucun contenu propre.
« … il existe aussi une opinion […] selon laquelle la croyance en Dieu n’est que l’expédient d’un groupe social particulier, dans la mentalité duquel elle peut pleinement s’expliquer et avec la disparition duquel, de même, elle disparaîtra […] Elle a été inventée [cette croyance en Dieu] pour s’assurer une domination et maintenir l’homme dans la servitude des puissants… »
Je n’invente rien : il a vraiment couché sur le papier ces propos démagogiques, que tout catholique peut lire de ses propres yeux, ce qui est véritablement horrifiant. Telle est la véritable signification du 3ème Secret de Fátima dans la vie courante.
Il est vrai qu’aussitôt après cette incroyable assertion, le Cardinal a écrit : « … qu’un monde sous l’empire de Dieu est très différent d’un monde sans Dieu, que rien ne reste pareil si l’on retire Dieu », mais cela ne suffit pas à croire que [celui qui est aujourd’hui le Pape] possède effectivement la vraie Foi catholique. Si tel était le cas, il n’aurait rien écrit de ce qui est cité ci-dessus, et il n’aurait pas permis que les fidèles catholiques puissent le lire et en être ainsi empoisonnés. Le démon est à l’œuvre ici, c’est absolument évident.
Je dois être honnête avec vous, mes chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique : je ne me doutais nullement que les choses allaient si mal et depuis si longtemps, mais si l’on considère les scandales (visites de mosquée, rassemblements « interreligieux » d’Assise, etc.), on en arrive à la conclusion que les maux dont notre mère la Sainte Église est affligée par le biais de ces personnages sont réels et proviennent du démon en personne.
Il n’est pas possible de se borner à prétendre que comme le Cardinal Ratzinger (aujourd’hui, Pape Benoît XVI), ils ont juste perdu la foi, car cet exemple parmi d’autres de leurs méfaits prouve à l’évidence qu’ils n’ont même pas reçu la vraie Foi catholique et qu’il ne veulent ni la recevoir de Dieu, ni la pratiquer ; en fait, il va de soi qu’ils luttent efficacement et systématiquement contre notre mère la Sainte Église, et que – comme le Cardinal Ratzinger l’admettait alors, du moins dans cet ouvrage – en adhérant aux hérésies protestantes, dont celles de Luther (tout comme lui, qui reconnaît avoir des amis protestants), ils transforment depuis de nombreuses années déjà l’Église catholique en une secte protestante, ce qui – là encore – est l’œuvre du démon et rappelle l’avertissement divin reçu par Sa Sainteté le Pape Léon XIII et évoqué au début du présent article.
Comment s’opposer à cela, vous demandez-vous ? Priez le rosaire et sanctifiez-vous afin que le démon ne puisse vous pervertir, vous et surtout votre âme immortelle, avec les mensonges sataniques qu’il a répandus en se servant de ses collaborateurs volontaires, hérétiques et apostats. Aujourd’hui lus que jamais, le moyen de préserver votre âme de la perdition éternelle consiste à pratiquer la vraie Foi catholique et à rejeter sans cesse tout mensonge satanique de ce genre.
PARTIE 2 – L’Hérésie Arienne et le « Concile » Vatican II
Dans son ouvrage sur les principes de la théologie catholique, le Cardinal Ratzinger a formulé d’autres hérésies, cette fois sur la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il suffit de lire ces pages effrayantes, dans lesquelles il nie indirectement, ou même presque directement cette divinité, pour constater une nouvelle fois la signification véritable du châtiment divin annoncé dans le troisième Secret de Fátima, à savoir celui réservé à ceux dont Dieu prévoyait qu’ils ne voudraient pas Le défendre – Lui, Sa Vérité, Sa Justice et Sa sainte Église catholique romaine – contre Son ennemi absolu, le démon et les collaborateurs volontaires de ce dernier.
C’est le châtiment infligé à ces âmes qui osent se prétendre catholiques, mais restent dans l’apathie, l’indifférence ou, du moins, l’inaction tandis que leur arche du salut, notre mère la Sainte Église, est démolie par ses ennemis ; c’est le démon qui est à l’origine de tels maux !
Voici encore un extrait de l’ouvrage intitulé Les Principes de la Théologie Catholique, par le Cardinal Ratzinger, qui cite un certain Heisenberg sans paraître en désaccord avec lui !
« Peut-il être exact de dire que « Dieu » est seulement fonction d’une praxis particulière ? Dieu [peut-il être] relégué au même niveau de réalité que certains nombres imaginaires du domaine des mathématiques qui n’existent pas comme nombres naturels, mais sur lesquels on a construit des branches entières des mathématiques, de sorte que “de tels nombres existent après tout” […] Ne serait-ce pas possible dans le domaine de la religion également […] de considérer l’expression “il y a” [note de l’éditeur : ce qui signifie évidemment Dieu Lui-même, qu’Il existe ou non !!!!] comme une montée dans l’abstraction ?
[…]
« Dieu est-il une sorte de fiction morale dans le cadre de laquelle il est possible de présenter le contexte spirituel d’une manière abstraite et synoptique ? »
Priez le rosaire et sanctifiez-vous ainsi, car il n’est pas de remède plus efficace à des maux tels que ceux-ci. Certes, nous ne sommes pas qualifiés pour prononcer un jugement privé sur de tels écrits, qui frisent l’hérésie, voire l’athéisme, mais la véritable Église catholique ne nous permet pas d’y prêter attention et encore moins de les accepter, quand bien même ils émanent d’un prélat visible de l’Église, qui se trouve être aujourd’hui le Pape. Le seul moyen de traduire cet homme en justice serait la tenue d’un concile légal de la véritable Église catholique romaine. En effet, s’il est vrai que nous ne sommes autorisés (j’insiste à nouveau là-dessus) ni à prononcer un jugement privé contre le personnage en question, ni à lui dénier son autorité (toute autorité venant de Dieu), il est non moins exact que nous ne sommes pas libres non plus de prêter l’oreille à des propos hérétiques aussi manifestement opposés à la vraie Foi catholique…
Quelque désaccord que le Cardinal Ratzinger ait pu avoir avec de telles manifestations anticatholiques d’erreur, d’hérésie et d’athéisme, il n’avait le droit ni de les reproduire, ni de les laisser publier et lire par des laïcs catholiques, parce que ces mensonges sataniques constituent une attaque contre la vérité et qu’il a ainsi laissé libre cours à ladite attaque, ce qui est un grand mal ! Aucun catholique digne de ce nom ne pourrait écrire de telles choses (comme celles qu’a écrites le Cardinal Ratzinger) et demeurer catholique. Point final !
Le Cardinal Ratzinger poursuit en confirmant l’hérésie arienne :
« … Jésus [Avis de l’éditeur aux vrais catholiques : rappelez-vous que les Dix Commandements parlent plutôt de Notre Seigneur] est vraiment « Fils » dans toute son existence, celui qui reçoit son être intérieur d’un autre… »
Selon l’enseignement de notre mère la Sainte Église Catholique Romaine (cf. notamment la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin), Dieu est Son propre Être, Sa propre Essence, Sa propre Existence. Aussi n’est-il pas possible de dire que Notre Seigneur Jésus-Christ « reçoit son être intérieur d’un autre » ; c’est là, en effet, une hérésie manifeste, un déni de la divinité du Christ par le Cardinal Ratzinger (qui écrit même par ailleurs que Notre Seigneur était un « Juif radical » !). Encore une fois, seul un concile légal de la véritable Église catholique, et non pas n’importe quel individu, pourra prononcer un jugement légal à ce sujet, mais nous devons cependant nous mettre en garde les uns les autres contre de tels errements, car la véritable Église catholique est en danger ; nous en avons même le devoir devant Dieu !
Il existe bien d’autres écrits hérétiques dus au Cardinal Ratzinger et de sa négation directe ou indirecte de la divinité du Christ, ou du moins de la reproduction par ses soins d’« enseignements » hérétiques émanant d’athées et de non-catholiques qu’il a laissés se présenter ouvertement comme tels pour l’« édification » des fidèles catholiques. Pire encore, il a reproduit de tels écrits sous l’appellation de « perspectives » ou de « points de vue », comme si les hérétiques et athées en question avaient la moindre autorité pour enseigner la vérité, alors même qu’ils ne sont pas de Dieu et ne peuvent donc la posséder ni l’enseigner, puisque Dieu est la Vérité. Soyons cependant bien clairs : quoique l’on frise le blasphème en laissant traiter Notre Seigneur de révolutionnaire sous prétexte que tel ou tel libre-penseur athée se l’est permis, nous ne pouvons prononcer de jugement en la matière, car c’est à notre mère la Sainte Église et à elle seule de le faire par le biais d’un concile légal.
La dernière erreur que l’on doit au Cardinal Ratzinger est en rapport avec le « concile » Vatican II. Dans le « rapport Ratzinger », l’auteur a autorisé la publication de ce mensonge direct de son cru, affirmant publiquement ainsi la véritable apostasie de celui qui était alors cardinal et qui est aujourd’hui connu comme étant le Pape Benoît XVI :
« Vatican II est aujourd’hui dans la pénombre […] Par l’« aile conservatrice », il est […] perçu comme la cause de la décadence actuelle de l’Église catholique, et même jugé comme une apostasie eu égard à Vatican I et au Concile de Trente […] il convient de dire que Vatican II est soutenu par la même autorité que Vatican I et le Concile de Trente […] et pour ce qui est aussi de son contenu, Vatican II est dans la stricte continuité des deux précédents conciles, dont il incorpore les textes mot pour mot sur des points décisifs… »
CONCLUSION
Il suffit de regarder cette photographie de celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI pour constater qu’il n’est pas catholique, car aucun catholique véritable ne se laisserait souiller par une « croix » protestante et ne porterait le vrai crucifix à la place. Elle est tirée d’une brochure du Vatican qui est tombée accidentellement entre les mains de l’auteur du présent article ; il est toutefois évident que Dieu a voulu la publication de cette preuve déplorable et incontestable pour que les vrais catholiques soient amplement convaincus que l’auteur a bien interprété le troisième Secret de Fátima. La photographie en question le prouve encore plus amplement et vient s’ajouter aux citations ci-dessus, tirées des livres écrits par le Cardinal Ratzinger.
Nous devrons tous passer un jour devant le tribunal de Notre Seigneur. Or, ce jour-là, je ne voudrais surtout pas entendre de Sa bouche que j’ai fait partie des silencieux qui ont laissé entraîner notre mère la Sainte Église dans un marécage aussi diabolique, un véritable cloaque d’erreurs et de mensonges sataniques (athées, hérétiques, etc.) et que je n’ai rien fait, ou si peu, pour les combattre, ou bien encore que je les ai laissés se développer sans leur opposer la vérité catholique de toujours, c’est-à-dire notre vraie Foi catholique.
Il y a une remarque à faire avant de conclure : L’hérésie fellayenne (que son auteur, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la FSSPX, a créée et entretient) selon laquelle Dieu entend les prières des pécheurs non repentants, c’est-à-dire, en l’espèce, selon laquelle Dieu acceptera la consécration à venir de la Russie (proposée derechef) au Cœur Immaculée de Notre Dame par le Pape (Benoît XVI) et les évêques (y compris les hérétiques modernistes de l’église conciliaire), cette consécration devant produire le miracle de la conversion de la Russie toujours communiste, qui deviendra un État catholique.
Quiconque a gardé la vraie Foi catholique doit bien se rendre compte, au vu des citations hérétiques, athéistes et pro-marxistes de celui qui était alors le Cardinal Ratzinger, que tant que ces dernières resteront lisibles de tous, tant qu’elles ne seront pas publiquement dénoncées par celui qui est aujourd’hui le Pape Benoît XVI et tant que celui-ci n’aura pas affirmé pleinement et inconditionnellement la véritable Foi catholique, il demeurera impossible que Dieu accomplisse un tel miracle, car ainsi que nous le lisons au chapitre neuf de l’Évangile selon saint Jean, Dieu n’entend pas les pécheurs ; autrement dit, Il ne répond pas à leurs prières.
Évangile selon saint Jean, IX, 30-33 :
« Cet homme leur répondit : “Il est étonnant que vous ne sachiez pas d’où il est, et cependant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on a ouï dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.” »
C’est une hérésie de prétendre que Dieu pourrait accomplir un tel miracle alors que dans le même temps, connaissant parfaitement la vérité au sujet de ces apostats, Mgr Fellay sait qu’il ne se sont pas repentis pleinement et – comme cela s’impose – publiquement, qu’ils ne se sont pas amendés, qu’ils n’ont pas réparé entièrement les torts qu’eux-mêmes ont causés à la vraie Foi catholique et à notre sainte mère la véritable Église catholique romaine durant toutes les années qui se sont écoulées depuis Vatican II.
Dieu jugera ceux qui mentent et trompent, ceux qui, quoique connaissant la vérité comme Mgr Fellay la connaît, n’en maintiennent pas moins des mensonges hérétiques. Quiconque suit le mensonge, n’aime pas la vérité et, de plus, n’est pas disposé à la défendre contre les mensonges hérétiques de toutes sortes aura à répondre de son attitude devant Dieu.
Veuillez vous demander où vous vous situez par rapport à Dieu, c’est-à-dire si vous aimez Notre Seigneur et notre mère la sainte Église ou si vous êtes soit trop paresseux pour apprendre la vérité, soit satisfait de tout ce qu’on vous dit, que ce soit la vérité ou non ; car votre conscience vous est témoin que votre choix déterminera ce que vous recevrez finalement en retour…
Sœur Lucie a révélé le troisième Secret de Fátima au Révérend Père Fuentes lors d’une entrevue qui a eu lieu en 1957 :
« … C’est au sein de l’Église elle-même que le démon a ses disciples et ses partisans, qui vont de l’avant avec une grande audace. En face d’eux, il y a beaucoup de peureux qui n’ont pas le courage de prendre parti ! »
Or, c’est le Cardinal Ratzinger qui a maintenu sœur Lucie dans le silence durant toutes les années qu’elle a vécues après cette entrevue.
Tel est donc le troisième Secret de Fátima : le démon a installé aux plus hauts postes de l’Église ses collaborateurs volontaires, ceux qui connaissent la vérité, mais la nient dans leurs mauvaises actions. Ce sont les ennemis de l’Église, puisqu’ils servent le démon au lieu de servir Dieu.
S’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises actions, ils devront en supporter éternellement les conséquences, car ils brûleront à jamais en enfer !
Bien chers frères et sœurs dans la vraie Foi catholique, ne vous laissez pas entraîner dans ce marécage infernal, car vous vous trouveriez alors à l’endroit exact où le démon veut vous voir : dans le péché mortel d’hérésie consistant à accepter des mensonges sataniques au lieu de défendre et de sauvegarder la vérité – fût-ce au prix d’épreuves et de souffrances – en conservant jusqu’au bout un amour indéfectible pour Notre Seigneur.
In Christo et Maria, en toute sincérité
J. Malina, catholique
Post Scriptum : À l’heure actuelle, les communistes – ces ennemis de toute vérité et de toute justice – s’intéressent de très près aux organisations et aux groupes (présents et futurs) dont la plupart appartiennent (ou appartiendront) à la véritable Église catholique, dans le but de réunir des informations individuelles sur tous ces futurs opposants au communisme. Il est donc prudent – pour votre sécurité – de ne pas inscrire de données à caractère personnel sur des formulaires politiques ou religieux ; toutefois, il est nécessaire aussi de défendre la véritable Église catholique avec toute la vigueur et toute la force possibles, de rester à l’écart des sacrements douteux et des hérétiques, et il faut en outre protéger vos âmes de toutes les attaques du démon en priant le Rosaire. Amen.
Traduction : CatholicaPedia.net
Que notre traducteur soit ici remercié.
Original en anglais, disponible ici : http://catholicapedia.net/Documents/Fatima/The-Third-Secret-of-Fatima.pdf
[1] NdT : Cette phrase n’a aucun sens, car elle relève d’un raisonnement circulaire (d’une pensée qui « se mord la queue », en quelque sorte), mais faute d’un texte français officiel, on a dû la retraduire fidèlement de l’anglais…
Voyons donc maintenant, avec l’abbé Basilio Méramo si
la Consécration de la Russie serait-elle possible aujourd’hui ?
Avant d’y revenir plus en détail, nous vous laissons découvrir ce texte, complémentaire mais essentiel pour la compréhension du problème car :
« Dans une partie du monde catholique actuel, y compris bon nombre de secteurs « traditionalistes », il est monnaie courante d’entretenir l’illusion puérile que la consécration de la Russie serait possible aujourd’hui. »
Mgr Tissier “clarifie” sa conversation avec l’abbé François Chazal à Écône
Lettre de Mgr Tissier sur le site Internet de la F$$PX Asie.
Clarifiant sa conversation avec l’abbé François Chazal à Écône.
(FraternityLeaks prémédité…)
* * *
Voici l’original du FAX envoyé :
Traduction CatholicaPedia.net
Ndlr du CatholicaPedia : Il est très intéressant de constater que la note manuscrite de Mgr Tissier de Mallerais à l’abbé Daniel Couture, “clarifiant sa conversation” avec l’abbé Chazal est en anglais. La langue maternelle de tous les trois est le français ! Cette note doit avoir été rédigée uniquement pour apparaître sur l’Internet pour une diffusion de masse… et couper court à la polémique suscitée par la parution d’un article de TrueTrad (le 29 août 2012) que nous vous avons traduit et publié le 4 septembre dernier. Depuis lors, TrueTrad.com a supprimé cet article de son site et fait une “rectification” précisant que la source n’était pas suffisamment “fiable” ou “confirmable”… ( voir notre article du 4 septembre 2012 : http://wordpress.catholicapedia.net/?p=4569 ).
Aucune mention n’est faite dans cette note manuscrite, d’une manière ou d’une autre, en ce qui concerne l’allégation selon laquelle Mgr Fellay serait encore très attaché à un accord avec Rome, comme indiqué dans l’article de TrueTrad.com supprimé.
Nous ne saurons jamais ce qui a été dit sur ce point, car ce n’est ni confirmé ni démenti !
Mais justement, le fait que Mgr Tissier ne démente pas cette information – qui fait polémique – alors qu’il “paraitrait” qu’il l’a “niée” confirme que cette lettre a été envoyée par FAX pour être rendue publique de concert avec le Supérieur de District d’Asie, l’abbé Couture.
Mgr Tissier n’est pas un combattant. Il pense que ceux qui tentent quelque chose doivent rester à leur place. Mgr Tissier n’a pas la carrure d’un Williamson. Lorsque les choses se gâtent, Mgr Tissier manque de volontarisme. Il s’oppose à l’accord, mais pense encore et toujours que la F$$PX peut “convertir le pape” ! N’ayez pas la naïveté de croire qu’il quitterait la Fraternité.
« Restez à votre place… » dit-il !
Si cela est la vraie pensée de Mgr Tissier, pense-t-il aussi que Sainte Jeanne d’Arc aurait juste dû rester à la maison pour garder ses moutons ? Que Sainte Catherine de Sienne aurait dû rester à sa place et se taire à l’heure où l’Église en avait besoin ? Et saint Athanase ? Aurait-il dû laisser le “GÉNÉRAL” seul s’occuper de l’hérésie arienne ? (cf. dans le Fax « Dans la petite armée qu’est la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, vous n’êtes qu’un simple soldat, non pas un capitaine. Veuillez rester à votre place. Il y a des capitaines qui peuvent efficacement seconder le général (je parle des supérieurs de districts et de nos Évêques) »)
Chaque évêque doit être un guerrier ! Il a les grâces d’état pour cela…
Saint François de Sales a peut-être été doux pour certains, mais il était un grand guerrier contre les hérétiques et a converti avec succès cette partie de la Suisse et de la France qui serait autrement restée dans l’hérésie protestante. Il a utilisé un programme logique de communication et de persuasion persistante avec les hérétiques, combiné avec les chefs politiques catholiques de la noblesse pour effectuer un grand changement.
Les ermites sont parfois appelés à être évêques. Quelques-uns qui étaient saints refusaient par humilité ou crainte honorable. Mais une fois prise, la mitre et la crosse sont livrées avec l’obligation de se battre jusqu’à la mort contre les ennemis de Dieu. La prière est absolument nécessaire de même qu’un esprit de pénitence, mais ils doivent batailler pour la Foi dans le combat.
Un évêque qui ne combat pas ouvertement pour la Foi, envoie des âmes en enfer.
Placer l’unité de la Fraternité Saint Pie X au-dessus de la Foi est une inversion des biens.
Les deux évêques, Mgr Tissier et Mgr de Galarreta sont dans une sorte de “no man’s land”.
En fin de compte, ils seront obligés de décider si l’unité (avec Mgr Fellay) dans les erreurs des “six conditions” est plus importante que d’agir publiquement pour sauver les âmes en les gardant des loups qui réduiraient leur foi à un ensemble de slogans dénué de sens avec de faux sacrements qui apparaîtront aussitôt que « leur animateur de mission spécial, le Père X du Novus Ordo » apparaîtra pour simuler une “messe” dans une chapelle près de chez vous…
(Article élaboré avec la contribution de commentaires des Fora Américains Ignis Ardens et CathInfo.com)
« INRI » fait dans l’humour noir !
Un correspondant nous adresse dans le courrier des lecteurs, le commentaire suivant d’un nouveau-venu « INRI » sur le second forum “Tenu par des Dames” qui ravi Gentiloup et met en disgrâce InDominoSpervavi (!) :
De : Charles
Sujet : « INRI » fait dans l’humour noir !
« INRI » a décidé de nous faire bien rire ! Jugez plutôt :
Mgr Fellay se comporte comme un nouveau pape à la tête d’une nouvelle Église.
Observation 1 : déjà dans les années 1975, certains prêtres reprochaient à Mgr Lefebvre de se comporter comme un pape… Mgr Fellay n’innove donc pas en la matière !…
Observation 2 : « nouvelle Église » : le rapprochement de ces deux mots est blasphématoire et le « É » majuscule tout autant !
Le refus d’ordonner ses compagnons de combat traduit une dérive schismatique inquiétante. Il se donne à lui-même un pouvoir que personne ni le pape ne lui a donné.
Observation 1 : la dérive schismatique ne date pas d’hier puisqu’elle est née pratiquement sur les fonts baptismaux de la FSSPX !
Observation 2 : l’origine de ce pouvoir doit être recherchée dans la croyance que seule la FSSPX incarne et est l’Église !
Car l’obéissance est d’abord due au pape et aux évêques diocésains.
Observation : ce rappel doctrinal est tout à fait catholique mais ne s’applique que pour une Église en ordre…
Dès l’instant que Mgr Fellay désobéit au pape, il souligne par là que l’obéissance est une vertu morale qui a ses limites.
Observation : il souligne surtout une position parfaitement contradictoire et de nature schismatique dans la mesure où il reconnait formellement l’autorité papale…
Demander l’obéissance aveugle, c’est se prendre a minima pour le pape alors que Mgr Fellay juridiquement n’est rien.
Observation 1 : ce concept d’obéissance aveugle est une vue de l’esprit ! On obéit toujours à une autorité qu’on prétend reconnaître… que cette autorité soit le pire ou le meilleur…
Observation 2 : du point de vue de la secte conciliaire, c’est bien pire que ça ! La FSSPX n’a aucune existence légale : elle n’existe pas !
C’est tout un renversement de perspective schismatique qui est en train de s’opérer. Mgr Fellay, nouveau pape, décide seul de la marche de la tradition, dans et hors FSSPX.
Observation 1 : là encore, INRI a raté plusieurs trains ! Le schisme de la FSSPX est patent depuis de nombreuses décades, même s’il n’était pas « évident » à une certaine époque, notamment pour les fidèles du rang dont on orientait soigneusement le combat pour « la messe »… Il n’y a donc aucun renversement, mais une « radicalisation » dans la continuité… Urgence d’une prélature afin d’assurer au mieux cette « continuité »…
Observation 2 : Mgr Fellay n’a pas besoin d’être « nouveau pape », il lui suffit d’être pleinement ce que les statuts lui permettent d’être : un omnipotent Supérieur Général élu par le Chapître !!!
Ce gouvernement autoritaire, excluant régulièrement, sans ressources, des prêtres, est à l’opposé de l’esprit de la tradition qui est de respecter les sensibilités pourvu que la doctrine soit sauve.
Observation 1 : cet autoritarisme « excluant » a été durant de longues années la marque de fabrique du fondateur lui-même, Mgr Lefebvre. Il ne faisait pas bon le critiquer ouvertement ou être un tant soit peu suspecté de sédévacantisme…
Observation 2 : prétendre que « l’esprit de la tradition se résume à respecter les “sensibilités” » est une contre-vérité car, à l’évidence, le mot « sensibilité » est ici gravement controuvé puisqu’il ne recouvre pas seulement des différences mineures mais une attitude de fond, donc doctrinale, à avoir vis-à-vis de la Rome moderniste et apostate. Les uns veulent sortir du schisme et avoir leur part de gâteau conciliaire ; ce faisant leur ralliement les hausse ipso facto au rang de modernistes hérétiques… Les autres (les « opposants ») ne veulent pas devenir modernistes mais désirent continuer à « être d’Église » en payant le prix du schisme c’est-à-dire de leur coupable contradiction. Le profond désarroi des prêtres de cette « sensibilité » en étant le fruit principal… et (hélas !) mérité.
D’un côté comme de l’autre, le délitement intégral du traditionalisme s’opère inéluctablement… (particulièrement en France…)
…et la question qui tue !!! :
Est-ce que c’est parce qu’il sent qu’il devient schismatique qu’il veut se rallier à Rome ?
Observation : et si la réponse était « OUI » !!??… Ainsi formatés et donc incapables d’accéder à une autre analyse que la leur (aveuglement spirituel) certains prêtres et évêques ressentent au plus profond de leur conscience que cette position schismatique vis-à-vis de Rome ne peut durer éternellement et surtout ne peut porter de fruits spirituels et surnaturels à la hauteur des ambitions dévorantes de la FSSPX (dont l’une des principales, faut-il le rappeler sans cesse, n’est pas moins que « CONVERTIR » Rome et toute « l’église Conciliaire » !!!).
N’en doutons pas un seul instant : c’est le Diable lui-même qui a soufflé cette très louable intention à la frange « légitimiste » de la FSSPX ! Ainsi le piège se referme, sataniquement ordonné, sur cette malheureuse Fraternité dont le nom lui-même ne reflète plus du tout l’intention fondatrice première…
INRI – Posté le: Jeu 23 Août – 22:58 Sujet du message: LE SCANDALE PERDURE
Pourquoi attendre et ne pas ordonner nos lévites capucins et dominicains ? A-t-on besoin de prêtres ? oui ou non ? Quand cessera cette humiliation ? Ce mépris devient insoutenable.
Les 4 évêques, sacrés par Mgr Lefebvre, ont reçu l’épiscopat dans le but d’ordonner des prêtres traditionnels. Mgr Fellay en refusant d’ordonner les clercs dominicains et capucins – refus motivé non pas par des motifs doctrinaux mais disciplinaires – se comporte comme un nouveau pape à la tête d’une nouvelle Église. Nouveau pape à qui on devrait obéissance en tout, dont on devrait épouser toutes les idées quand bien même on n’appartiendrait pas à la FSSPX.
Mgr Fellay se comporte actuellement comme s’il dirigeait sa prélature personnelle qui aurait dû englober les communautés religieuses. Le problème est que la Tradition n’est pas (encore) (heureusement) une prélature personnelle dirigée par un « prélat personnel » sous l’autorité du pape.
Pour l’instant, Mgr Fellay ne dirige que la FSSPX. Le refus d’ordonner ses compagnons de combat traduit une dérive schismatique inquiétante. Il se donne à lui-même un pouvoir que personne ni le pape ne lui a donné.
De même, les exhortations données aux fidèles anti-accordistes au nom de l’obéissance et des grâces d’état sont très inquiétantes. Car l’obéissance est d’abord due au pape et aux évêques diocésains. Dès l’instant que Mgr Fellay désobéit au pape, il souligne par là que l’obéissance est une vertu morale qui a ses limites. Demander l’obéissance aveugle, c’est se prendre a minima pour le pape alors que Mgr Fellay juridiquement n’est rien.
C’est tout un renversement de perspective schismatique qui est en train de s’opérer. Mgr Fellay, nouveau pape, décide seul de la marche de la tradition, dans et hors FSSPX, contre même l’avis du chapitre de 2006. Ce gouvernement autoritaire, excluant régulièrement, sans ressources, des prêtres, est à l’opposé de l’esprit de la tradition qui est de respecter les sensibilités pourvu que la doctrine soit sauve. Est-ce que c’est parce qu’il sent qu’il devient schismatique qu’il veut se rallier à Rome ? C’est inquiétant…
Prions pour nos jeunes refusés aux ordres par un évêque qui n’est pas même leur supérieur. Prions pour qu’ils ne se révoltent pas d’être persécutés, d’être jugés indignes ou inaptes. Je sais qu’ils ont besoin de nos prières car, même avec un esprit surnaturel, la nature est là et c’est toujours très dur d’être persécutés par sa propre famille de pensée. C’est tout le sens de la passion du Christ mis à mort par son peuple. L’on a vite fait de classer ce petit différend comme une péripétie des négociations avec Rome que le chapitre général a réglé (ordination – sans doute ? – à l’automne, par qui ?).
Ce n’est pas une péripétie, c’est une blessure, c’est le Christ-prêtre bafoué une fois de plus.
http://lefebvristes.forum-box.com/t470-LE-SCANDALE-PERDURE.htm
* * *
Courrier des Lecteurs : De plus en plus affligeant… !
Le site “Antimodernisme” a publié, il y a quelques temps, un article du R.P. Thomas d’Aquin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Ce monastère faisant partie des “Congrégations Amies de la F$$PX”, il en partage les mêmes erreurs, qui bien sûr n’ont pas été relevées par les sites « de combat de la dernière heure » (“Antimodernisme”, “Catholique Réfractaire” , “Fidelys” , “lefebvristes.forum-box”)…
Voici donc, une petite analyse reçue d’un de nos correspondants, il y a une dizaine de jours :
Deux courants par le RP Thomas d’Aquin
Cher Monsieur, voici un commentaire qui ne manque pas de bon sens !
Les clercs sont à ce point déboussolés et imbus, pénétrés de leurs erreurs qu’ils ne sont même plus capables d’envisager d’autres solutions que les leurs, dans le cadre étroit de leur schisme et de leur camp.
Avec le RP Thomas d’Aquin, au nom mal prédestiné, c’est le serpent qui se mord la queue ! Le pauvre père tourne en rond : voyez les prémisses (il n’y a que deux camps !) et voyez la misérable conclusion !
Le mystère d’iniquité est à l’œuvre chez les clercs de la tradition. Leur châtiment les conduira aux portes de l’Enfer ! prions pour qu’ils ne les franchissent pas….
* * *
Cet article est tiré du supplément du bulletin du monastère de Sainte Croix au Brésil. Le RP Thomas d’Aquin est un prêtre d’expérience et de terrain, il a connu bien des ralliements (le Barroux, Campos) : Il nous rappelle tout simplement (sic !) quand et comment un accord sera réellement envisageable (sic !) avec Rome.
Deux courants (exit les sédévacantistes !!!) se manifestent aujourd’hui dans la Tradition. (Notez que le RP n’a pas dit « dans la FSSPX » !) Les uns veulent un accord, les autres ne le veulent pas.
Les uns disent :
II faut rentrer dans l’Église. (Notez qu’en absence de précision, ce « E » est blasphématoire…)
Les autres répondent :
- Ceux qui y sont déjà dedans n’ont pas besoin d’y rentrer. (M. de la Palice serait-il tradi lui aussi ?)
- Mais nous avons besoin de la légalité, rétorquent les premiers.
- C’est ainsi que sont tombés Le Barroux, Campos et tant d’autres, répondent les seconds.
- Mais nous, nous ne tomberons pas, ce n’est pas possible que Dieu le permette. (Orgueil clérical et tradi !)
- « Que ceux qui sont debout, prennent garde de ne pas tomber », dit saint Paul (I Co 10,12). (Mais St Paul prêche dans le désert… apparemment !)
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. (sic !) Si Benoît XVI béatifie celui qui a excommunié Mgr Lefebvre et Mgr Antonio de Castro Mayer, s’il célèbre les 25 ans de la réunion d’Assise, s’il défend le concile Vatican II (disant qu’il est en accord avec la Tradition de l’Église), donc les maux que nous avons vus pendant le pontificat de Jean-Paul II se répéteront avec Benoît XVI.
Tant que la Rome libérale dominera ( ?!!) la Rome éternelle, tant que la plus grande catastrophe de l’histoire de l’Église depuis sa fondation, c’est-à-dire, le concile Vatican II, continuera à être la référence privilégiée des évêques, des cardinaux et du Saint-Père, il n’y aura pas de solution.
— Mais Rome est en train de changer (ses attitudes, sa pensée, etc.) disent les défenseurs des accords.
- En quoi Rome change-t-elle ?
- Rome a permit la messe de toujours et a enlevé les excommunications répondent les « accordistes ».
- Mais à quoi sert de libérer la messe de toujours si Rome permet encore l’existence de la nouvelle ? Nous lisons dans l’Ancien Testament qu’Abraham a chassé l’esclave Agar et son fils Ismaël, pour qu’Isaac ne reste pas avec le fils de l’esclave* car, dit saint Paul : « Celui qui était né, selon la chair persécutait celui qui était né selon l’esprit. »
- Et saint Paul ajoute : « II en est encore ainsi maintenant » (Cfc 5,29). Abraham a fait cela, malgré lui, pour exaucer une demande de Sara, et le bon Dieu a donné raison à Sara, car celle qui est libre ne devrait pas être mise au même rang que l’esclave. La messe nouvelle, c’est Agar. Elle n’a pas de droits. Elle doit être supprimée. Quant à la levée des excommunications, à quoi cela sert si l’on béatifie celui qui les a fulminées ? Bien qu’il y ait un certain bénéfice dans ces deux actes, la libération de la messe (qui n’a jamais été interdite) et la levée des excommunications (qui n’ont jamais été valides), le bénéfice spirituel de chacun d’eux a été compromis par le contexte contradictoire dans lequel ils ont été réalisés. Ou bien Jean-Paul II avait raison, ou bien Mgr Lefebvre. Il n’est pas possible d’exalter Jean-Paul II et d’enlever (si c’est vrai qu’ils l’ont enlevé) l’excommunication de Mgr Lefebvre, Les deux ne peuvent pas avoir raison en même temps. Cela est du pur modernisme. Quant à la messe, c’est pareil : si l’on permet les deux messes, le résultat c’est la contradiction. C’est un principe de dissolution ! Un principe de corruption de la foi catholique.
- Mais, diront les « accordistes », Rome ne peut pas mettre fin à cette crise d’un seul coup. Les choses humaines ne peuvent pas être résolues de cette manière. Pour mettre l’ordre au chaos actuel, il faudra beaucoup de temps.
- Oui. Il n’y a aucun doute. Mais le commencement de cet ordre ne viendra que lorsque le pape aura l’intention de l’instaurer. Là, il y a une question qui s’impose : Benoît XVI, veut-il mettre de l’ordre dans l’Église ?
- Certainement, diront quelques uns. (Et ils auront raison de l’affirmer sous un certain rapport…)
- Rien n’est moins sûr que cela, répondons- nous. Mettre de l’ordre dans l’Église, ce n’est pas faire comme Napoléon qui a organisé et codifié la Révolution et ainsi l’a perpétuée. Pour semer le désordre, il faut quand même un peu d’ordre, disait Corçâo. Benoît XVI est un homme d’ordre, mais l’ordre qu’il veut n’est pas celui qui provient de la Royauté Sociale de Nôtre-Seigneur : pour lui « Le problème du Concile, ce fut d’assimiler les valeurs de deux siècles de culture libérale ». C’est cela que Benoît XVI semble vouloir faire avec son herméneutique de la continuité.
Mais, insistent les autres, peu à peu Benoît XVI prend la défense de la Tradition (ce « T » est là aussi blasphématoire car les deux traditions ne peuvent être confondues !). Il a besoin de nous. Il veut notre aide pour combattre le modernisme.
- Campos, aussi, pensait ainsi. Mais comment Benoît XVI peut-il combattre le modernisme, si lui-même est moderniste ? Il peut combattre certains modernistes, mais combattre le modernisme, il ne pourra le faire que lorsqu’il arrêtera d’être moderniste. (hé hé, y’a une certaine logique là-dedans…un enfant peut comprendre… !)
- Mais ainsi on ne pourra jamais trouver une solution. (Tu l’as dit !)
- Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que saint Anselme disait que Dieu n’aime rien en ce monde autant que la liberté de son Église. Mettre la Tradition sous l’autorité des hommes qui ne professent pas l’intégrité de la foi catholique, c’est faire exactement le contraire de ce que Dieu aime le plus. (QUEL AVEU !)
- Mais dans ce cas vous identifiez la Tradition avec l’Église ?
- Parfaitement, puisque l’Église est essentiellement traditionnelle et ne peut jamais laisser de l’être.
- Mais qu’est donc Benoît XVI, s’il n’est pas traditionaliste ? (en voilà une bonne question !!!)
– C’est un pape libéral, qui rend l’Église esclave (OUI ! vous avez bien lu !!!) : imposer son autorité (voilà pourquoi elle est si précieuse à notre apostat conciliaire !) sur la Tradition (c’est-à- dire sur les traditionalistes) ( ?! comme vous y allez mon Père !), sans avoir renié ses erreurs (remarquez qu’on a attendu cela dans la passé de la part des prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II… mais qu’on n’a jamais rien vu venir !!!), c’est mettre Sara sous le joug d’Agar, Isaac sous le joug d’Ismaël. Or, nous sommes fils de la « femme libre », et non pas de « la servante », dont le fils est le Vatican II, esclave de deux siècles de culture libérale. Il ne faut pas que le libéralisme ait le dessus (sic !), puisqu’il est né de la chair, comme le dit Saint Paul, et qu’il persécute celle qui est née de l’esprit, c’est à dire, l’Église.
- Quelle est donc la solution ? (Ah enfin une excellente question… mais nous attendons la réponse !…)
- La conversion du pape, de la curie romaine et des évêques, en un mot, la conversion de la tête. (PATATRAS ! Satan a brusquement repris la main !!! On s’esclaffe dur…en Bas !!!)
- Mais comment l’obtenir ?
- En priant et combattant (ce qui ne sert strictement à rien si vous confondez l’Église avec la secte conciliaire, mon père… !). Dieu ne nous demande pas la victoire, mais plutôt le combat. (Encore un aveu mais voilé-outre que le « combat » risque fort d’être confondu avec l’activisme – car il laisse supposer qu’en définitive Seul Dieu pourra donner la victoire…)
Comme disait sainte Jeanne d’Arc : « En nom Dieu, bataillons hardiment, et Dieu donnera la victoire »… par le Cœur Immaculé de Marie. (Notre cher RP Thomas, s’en sort par une pirouette cléricale et astucieuse mais je parie que Ste Jeanne d’Arc n’approuvera pas entièrement ses propos !!!)
fr. Thomas d’Aquin OSB
21 janvier 2009 : La décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay
Piégé par l’action combinée de Benoît XVI et de Mgr Williamson, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat
Publication Virgo-Maria.org du 25 janvier 2009
Piégé par l’action combinée de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI et de Mgr Williamson à la Rose, Mgr Fellay trahit Mgr Lefebvre et abandonne son combat. 21 janvier 2009 : la décapitation du combat de Mgr Lefebvre par Rome et avec l’appui enthousiaste de Mgr Fellay. Mgr Fellay serre la main de l’abbé apostat Ratzinger le 29 août 2005 à Castel Gandolfo, devant l’abbé Hoyos radieux. Il a alors convenu avec Benoît XVI de « procéder par degré et en un temps raisonnable » pour parvenir à la « complète réconciliation et à la pleine communion ». Il suppliait l’ennemi de Mgr Lefebvre de guérir son « malaise spirituel ». Le Vatican a rendu public le « décret-guillotine » du 21 janvier 2009, par lequel il suspend les effets juridiques de l’« excommunication » contre les 4 évêques, mais sans annuler l’« excommunication » de Mgr Lefebvre. Contrairement aux déclarations mensongères de Mgr Fellay, Ratzinger-Benoît XVI a « remis » la peine de l’excommunication sans l’annuler ni la lever, d’ailleurs, à l’opposé du décret de 1988, le décret du 21 janvier est vierge de toute invocation au Droit canon. Le procureur de Ratisbonne (Regensburg) a porté plainte contre Mgr Williamson. La police allemande a fait une descente au séminaire de Zaitzkofen et interrogé l’abbé Frey. Elle envisage une expédition au séminaire de La Reja. Sur Fox Nex, Mgr Williamson a continué ses provocations. Mgr Fellay déclare à la télévision suisse TSR : « Nous sommes évidemment bien, bien gêné (…) il n’engage que sa personne (…) on va conclure que toute la Fraternité est je ne sais pas trop, antisémite et tout ça, et là je m’érige avec véhémence contre une telle accusation». Et pour la suite ? « Les combats ont cessé, et maintenant il faut se mettre à la table des négociations » déclare l’abbé Celier, Le combat de Mgr Lefebvre a cessé ! Deux ‘acquis’ du concile Vatican II : l’œcuménisme et la reconnaissance de la liberté religieuse : «Nous ne sommes pas contre, affirme l’abbé Celier, membre de la commission doctrinale nommée par Mgr Fellay. Pour l’agence d’information vaticane Zenit, par le décret du 21 janvier, l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI a voulu ‘purifier la mémoire’ car il « contribue sans aucun doute à cette « purification de la mémoire » souhaitée par Jean-Paul II à l’occasion du Grand Jubilé de l’Incarnation » et son acte s’inscrit dans la dynamique de l’« œcuménisme » conciliaire : « Actualité du concile Benoît XVI avait souligné le 40e anniversaire de la conclusion du concile (8 décembre 1965) et son actualité : « Au fil des ans, les Documents conciliaires n’ont pas perdu leur actualité… ; leurs enseignements se révèlent même particulièrement pertinents au regard des nouvelles exigences de l’Église et de la société actuelle mondialisée ». De quoi rassurer ceux que le retour à la communion de la Fraternité Saint-Pie X inquiète. Car parmi les documents du concile, se trouve le décret sur l’œcuménisme « Unitatis redintegratio », en date du 21 novembre 1964, qui affirme : « Promouvoir la restauration de l’unité entre tous les chrétiens c’est l’un des buts principaux du saint Concile œcuménique Vatican II. Une seule et unique Église a été instituée par le Christ Seigneur ». Nul doute que le nouveau geste de Benoît XVI, à la veille de la conclusion de la grande semaine annuelle de prière pour l’unité des chrétiens, s’inscrive dans cette dynamique. » On ne pourrait donc décrire en des termes plus clairs le modernisme achevé de ce décret du 21 janvier et les intentions profondément révolutionnaires qui ont présidé à sa promulgation. Alors quelle imposture quand Mgr Fellay vient le louer et mentir en déclarant que « La Tradition n’est plus excommuniée » ! Au nom des principes révolutionnaires ? Au nom de ces mêmes principes qui le font comparer par Zenit à « la grandeur de la « Déclaration commune » historique, au cœur de Vatican II, le 7 décembre 1965, du pape Paul VI et du patriarche Athénagoras Ier exprimant leur décision d’enlever de la « mémoire » et du milieu de l’Église les sentences d’excommunication de l’année 1054. » ? De qui se moque Mgr Fellay ? Un « miracle » différé de Lourdes ? Mgr Fellay va peut-être obtenir de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI la guérison de son « malaise spirituel » qui le « fait d’autant plus souffrir ». Quelle sera l’ampleur de la scission de Mgr Tissier de Mallerais ? Le protecteur de clercs homosexuels, l’ex-Anglican britannique, Mgr Williamson à la Rose va tenter de discréditer l’opposition ou les réticenses éventuelles de Mgr Tissier au ralliement de la FSSPX à la Rome conciliaire apostate, et plus généralement toute opposition farouche au ralliement, en lui collant des étiquettes infâmantes par des déclarations provocantes dans la presse mondiale. Cette annonce romaine que Mgr Fellay salue par des Magnificat, intervient à l’occasion de deux dates symboliques pour la nouvelle église et la nouvelle religion « antichriste » qui se sont installées au Vatican :
- A la veille du cinquantenaire de la convocation de Vatican II (25 janvier 1959) .
- En pleine semaine pour l’ « unité des Chrétiens », clin d’œil à l’œcuméniste apostat, l’abbé Paul Couturier.