18052

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘blasphématoires’ tag

Abbé Louis J. Campbell : les plus grands péchés sont ceux relevant du blasphème

with 10 comments

 

Voici un sermon qui explique clairement la situation de ces dernières semaines…

 

Abbé Louis J. Campbell (1)

Abbé Louis J. Campbell

Troisième Dimanche après l’Épiphanie, 25 janvier 2015

« … sages à vos propres yeux. » (Rom. 12 : 16b)

 

Au Dieu Tout-Puissant, notre Divin Créateur, nous autres humains avons le devoir d’adresser les plus grandes louanges et actions de grâces. Elles sont infiniment plus grandes que nous n’en sommes capables, mais du fait de la Miséricorde divine, notre Sauveur Jésus-Christ a adressé à Dieu Son Père d’infinies louanges et actions de grâces par Sa mort douloureuse sur la Croix du Calvaire. Et au moyen du Saint Sacrifice de la Messe, Il nous a permis d’agir de même en offrant – par les mains du prêtre et en union avec le Fils de Dieu – d’infinies louanges et actions de grâces à la Sainte Trinité. C’est à cela que nous sommes appelés par notre Baptême. C’est cela que nous devons faire.

D’autre part, les plus grands péchés sont ceux relevant du blasphème. C’est pourquoi le Catéchisme du Concile du Trente parle de l’énorme culpabilité de « ceux qui d’une bouche impure et souillée osent blasphémer et maudire le nom adorable de Dieu, ce nom digne de toutes les bénédictions et de toutes les louanges des créatures, ainsi que le nom des Saints qui règnent avec Lui dans le ciel. Ce crime est si horrible et si monstrueux, que parfois nos Saints Livres pour le nommer se servent du mot [contraire] bénédiction. » (Sur le Deuxième Commandement).

Lors de Son procès devant le Sanhédrin des Juifs, Jésus fut accusé de blasphème, et c’est sur la foi de cette charge – après qu’il eut admis qu’il était le Fils de Dieu – qu’il fut condamné à mort. Et le grand prêtre déchira ses habits en disant :

« “Qu’avons-nous besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ?” Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. » (Marc, 14 : 63, 64)

 

 Blasphème

 

Or, le blasphème est à la une de l’actualité. Les musulmans sont outragés par les dessins représentant leur “prophète Mahomet” sur les couvertures de l’hebdomadaire satirique parisien Charlie Hebdo. Cela n’a rien de surprenant. Mais les chrétiens ont encore plus de raisons d’être outragés que les musulmans, à cause des dessins blasphématoires de “Charlie” sur la Sainte Trinité, sur Jésus-Christ, le Verbe fait chair, et sur la Très Sainte et Immaculée Vierge Marie. Ce sont les dessins les plus blasphématoires et les plus abominables que j’aie vus de toute ma vie, longue déjà de plus de quatre-vingts ans.

Ils partagent la culpabilité de Charlie Hebdo, tous ces dirigeants du monde qui se sont rassemblés à Paris pour célébrer la mémoire des victimes de l’attaque musulmane et manifester leur soutien à Charlie Hebdo. Coupables aussi sont ceux qui crient « Je suis Charlie » en brandissant des pancartes où figure le même texte. Ils crient en faveur de la liberté de parole et de la liberté de la presse, agitant des stylos et des crayons pour faire valoir leur point de vue. Mais la liberté de parole et la liberté de la presse doivent avoir leurs limites.

Certes, ceux qui publient des journaux ou des magazines ne doivent pas subir des pressions ou des injonctions de la part du gouvernement ou d’autres instances quant à ce qu’ils peuvent publier ou non. Mais cela ne signifie pas qu’ils soient autorisés à dire tout ce qui leur plaît. Ils sont tenus par les Commandements de Dieu tout comme le commun des mortels que nous sommes. Ils ne sont pas libres de publier des choses licencieuses qui pervertissent l’esprit des gens, ni de promouvoir de fausses idéologies qui éloignent ceux-ci de Dieu ou de Sa Sainte Église. Et il en va de la liberté d’expression comme de la liberté de parole.

Nous ne sommes PAS libres d’appeler le mal bien et le bien mal. Nous ne sommes PAS libres de blasphémer le saint Nom de Dieu le Père, ni celui de Son Divin Fils Jésus-Christ, ni celui de Marie, la Très Sainte Mère de Dieu ! Nous ne sommes PAS libres de scandaliser l’innocent et d’insulter grossièrement d’autres êtres humains. Nous ne sommes PAS libres de voter des lois qui vont à l’encontre des Saints Commandements de Dieu ! Jésus a eu des paroles de colères pour les Pharisiens qui L’accusaient de manière blasphématoire de chasser les démons par le pouvoir du Prince des démons, et il les a conclues par ce sévère avertissement :

 

« Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront dite. Car tu seras justifié par tes paroles, et tu seras condamné par tes paroles. » (Mt. 12 : 36, 37)

 

Les gens de Charlie Hebdo ont une attitude de provocation frontale qui pourrait constituer le détonateur de la Troisième Guerre Mondiale, mais ils ne veulent pas en entendre parler. Les musulmans se préparent pourtant à un grand Djihad. Ils vont marcher sur l’Europe, ils la dévasteront de manière catastrophique, et le monde entier paiera en subissant des souffrances et des destructions inimaginables.

Le PÉCHÉ, ce n’est PAS DRÔLE ! Nous ne devons pas rire devant ces publications, ces émissions de télévision ou ces vidéos circulant sur l’Internet qui présentent le péché sous des dehors hilarants. Or, le blasphème est le plus grand de tous les péchés ! Les nations ont appelé sur leurs têtes la juste colère de Dieu. N’avons-nous pas nous-mêmes assisté tout dernièrement à cet appel, salué par les applaudissements d’un grand nombre ? Dieu nous avertit par le prophète Isaïe :

 

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal […] Malheur à ceux qui sont sages à leurs propre yeux, et intelligents à leur propre sens […] C’est pourquoi, comme la langue de feu dévore le chaume, et comme l’herbe sèche s’abîme dans la flamme, leur racine sera semblable à la pourriture, et leur fleur sera emportée comme la poussière […] car ils ont rejeté la loi de Yahweh des armées, et méprisé la parole du Saint d’Israël. » (Is. 5 : 20a, 21, 24)

 

Les anges guerriers de Dieu, avec leurs épées enflammées, volent au-dessus du monde coupable :

 

« Devant lui la terre tremble, les cieux s’ébranlent, le soleil et la lune s’obscurcissent, les étoiles perdent leur éclat. Yaweh fait entendre sa voix à la tête de son armée ; car immense est son camp, car puissant est l’exécuteur de sa parole. Car le jour de Yaweh est grand et très redoutable ; et qui pourrait le soutenir ? » (Joël 2 : 10,11)

 

Que vienne une guerre mondiale, un tremblement de terre ou le feu du ciel, Dieu ne laissera pas périr les Siens. Mais nous devons nous détourner du péché IMMÉDIATEMENT et chercher refuge dans le Sacré Cœur de Jésus ainsi que dans le Cœur Immaculé de Marie. Nous osons encore espérer qu’en nous tournant vers Dieu avec un vrai repentir, nous pourrons trouver un lieu sûr dans ce monde livré au chaos.

 

« Mais maintenant encore – oracle de Yaweh, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des larmes et des lamentations. Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à Yaweh, votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté, et il s’afflige du mal qu’il envoie. » (Joël 2, 12, 13)

 

 

 

*
*     *

 

 

 

 

 

Source : http://www.cathinfo.com/catholic.php?a=topic&t=35370&min=3&num=3

Traduction : le CatholicaPedia.net

(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)

 

 


[1] L’abbé Louis J. Campbell est né à Brooklyn, New York, le 1er Novembre, 1932. Pour éviter les effets de la Grande Dépression, ses parents l’ont ramené en 1934 à l’île du Cap-Breton dans leur Nouvelle-Écosse natale, où il a grandi. Il est diplômé de l’Université St. Francis Xavier à Antigonish, en Nouvelle-Écosse, en 1956, et la même année a rejoint l’Ordre de Saint-Augustin. Après des études de séminaire au séminaire St. Francis à South Milwaukee, Wisconsin, et de l’Université Saint-Paul à Ottawa, en Ontario, il a été ordonné à la prêtrise le 3 Septembre 1961.

Au cours de ses 40 années avec les Augustins au Canada, le Père Campbell servi comme maître des novices, et était avant le monastère à Delta, en Colombie-Britannique, Racine, Wisconsin, et King City, en Ontario. Après plusieurs années comme curé de la paroisse Sacré-Cœur à King City, il a été autorisé par les Augustins à se joindre à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, où il reprend la célébration de la messe traditionnelle latine. Avec la Fraternité il était pasteur pendant trois ans à la paroisse St. Michael à Scranton, Pennsylvanie, et pendant deux ans à Saint-Clément à Ottawa, en Ontario, avant d’accepter l’invitation d’un groupe de catholiques traditionnels dans la région de Houston pour être aumônier au Sanctuaire Saint-Jude à Stafford, Texas, son emplacement actuel.

Les sermons du père Campbell sont envoyés par e-mail aux personnes et aux groupes de catholiques traditionnels partout dans le monde, et certains d’entre eux ont été publiés dans un livre intitulé The Little Book of Sermons pour les derniers temps.

Le titre de ses sermons du quotidien catholique sont à juste titre appelé « Qui légitime, intelligat »« Que celui qui lit comprenne ! » — qui sont les mots Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ transportés dans des termes sans équivoque à ses disciples, enregistrées dans Matthieu 24: 15, en parlant de l’abomination de la désolation prédite par le prophète Daniel et ces temps qui, de tous les signes et les événements, nous sommes très proches ou à l’époque même où il se réfère.Cet Évangile est aussi le dernier Évangile de l’année liturgique, en cours de lecture chaque 24 dimanche après la Pentecôte, juste avant le premier dimanche de l’Avent.

(Matthieu 24: 15 : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée en un lieu saint, — que celui qui lit comprenne ! —)

Source : http://www.dailycatholic.org/frlcbio.htm

 

Mel Gibson qui a financé la construction de la chapelle “Église de la Sainte Famille” s’est procuré les services du Révérend Père Louis Campbell, prêtre catholique traditionaliste désormais indépendant.

 


 
Vous pouvez aussi suivre ce lien pour participer à la discussion sur le Forum du CatholicaPedia :
http://wordpress.catholicapedia.net/forums/sujet/abbe-louis-j-campbell-les-plus-grands-peches-sont-ceux-relevant-du-blaspheme/
 


 

Réquisitoire contre WILLY et sa boutique de souvenirs du passé !

with 7 comments

 

WILLY et sa boutique de souvenirs du passé !

 

Mgr WILLIAMSON, L’ÉVÊQUE ANTI-DOGMATIQUE vient de nous pondre un petit brûlot scandaleux dont il garde jalousement le secret…. Nous l’avons éventé !!! (le secret !….)

 


 

DinoscopusWILLY, l’évêque « à la rose », nous confirme le combat du traditionalisme non repentant mais résistant : le sédévacantisme dogmatique est dangereux !!!! (Nous le savions déjà par d’autres canaux, non de la grâce, mais de la « résistance immaculée » !!!)

Chef de file des conservateurs-résistants de la « Voie sans issue », ce demi-évêque vient nous donner des leçons de catholicisme, joignant l’arrogance mitrée à sa détestation cordiale de ceux qui ne pensent pas comme lui !

Par un procédé dialectique bien connu, il nous attribue les défauts et tares qu’il devrait s’attribuer à lui-même et à toute sa clique de clercs alignés ou non alignés !

Read the rest of this entry »

Se recentrer sur l’essentiel

without comments

 

Petit commentaire : Ne serait-ce pas là en réalité le péché originel du traditionalisme, que de n’avoir pas voulu ou ne pas s’être donné les moyens de rejeter doctrinalement par la puissance de l’anathème tous ceux qui ne professaient plus la pure doctrine catholique ? En fait, par cette défection des meilleurs et de ceux qui au sein de l’Église étaient investi du sacerdoce plénier, le châtiment était déjà à l’œuvre puisque les vrais moyens de réagir se sont trouvés gravement en défaut… Lorsque les catholiques semper idem et antilibéraux rejettent absolument toute cette fausse église Conciliaire, ses “pontifes”, prélats, rites, sacrements, etc… ils rejettent par là-même toute velléité de pragmatisme et œuvrent indubitablement pour la véritable UNITÉ de l’Église en restant fermes sur les principes et résolument fermés à toutes les formes d’hérésie et d’erreur… Eux seuls semblent avoir compris la véritable signification du “nullam partem” ! En refusant de mettre cette priorité absolue au calendrier et à la source de sa réaction légitime contre la révolution en chape et en tiare, en adoptant tant dans les faits que dans les postures un pragmatisme et un attentisme dissolvants et blasphématoires, le traditionalisme, presque toutes tendances confondues, s’est volontairement (aveuglement-châtiment) privé des Moyens Surnaturels Exclusivement Catholiques de combattre réellement l’apostasie des antichrists de Rome et d’ailleurs…et, par le fait même, s’est coupé des canaux de la Grâce qui seule permet de voir clair et de marcher droit !

Sans cette intransigeance surnaturelle et de droit divin, le traditionalisme s’est retrouvé comme mort-né, sans fruits, balloté de chapelle en chapelle entre les mains du Diable, tout juste bon à faire le perroquet d’une foi mondaine et “libéralisée” et à n’être que le distributeur d’une liturgie et de sacrements, devenus au fil du temps et de l’extinction du sacerdoce valide, des leurres diaboliques…….

 

 

Un Principe divin incontournable

ou comment ne pas mettre, comme les traditionalistes, depuis 50 ans, la charrue avant les bœufs…..et le pragmatisme à la place des principes !

Un principe divin, une règle de conduite valable pour tous en tous temps et en tous lieux.

Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné d’Artois, plus connu sous le nom de comte de Chambord« Le principe du pragmatisme, c’est de n’avoir pas de principes »

« Seuls les principes peuvent sauver les nations »

(Comte de Chambord)

 

Mgr Charles-Émile FreppelMgr Freppel remarquait avec raison que l’abandon des principes conduit inéluctablement aux catastrophes. On ne peut que craindre l’avertissement de saint Pie X : « Si la règle semble un obstacle à l’action, on se dit que dissimuler et transiger facilitent le succès : on oublie alors les règles sûres, on obscurcit les principes, sous prétexte d’un bien qui n’est qu’apparent. Que restera-t-il de cette construction sans fondations, bâtie sur le sable ? »

 

Le but de cette étude est de démontrer, que le principe sus-dit est absolument catholique, et ne peut souffrir ni abandon, ni exception, étant voulu de Dieu Lui-même.

I – La Révélation

Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, c’est la volonté très ferme et explicite de Dieu, que les hommes qu’Il daigne gratifier de Sa pure et vraie doctrine se gardent absolument de frayer avec ceux qui en professent une autre différente, au risque de rentrer en collusion avec la partie adverse et de manquer ainsi aux devoirs de sa charge. C’est ce qu’on appelle la prévarication. C’est la toute première recommandation qu’Il tient à faire à Moïse, lorsqu’Il conclut l’alliance avec lui : « Garde-toi de t’allier aux habitants des pays où tu vas, de peur qu’’ils ne soient pour toi un piège. Mais vous renverserez leurs autels et briserez leurs idoles … » (Ex. 34, 11) Notre Seigneur, à son tour, mettra souvent en garde Ses disciples contre le levain de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens (Mt 16, 6 ; Mc 8, 15), contre les faux prophètes revêtus de peaux de brebis (Mt 7, 15) qui induiront beaucoup de gens en erreurs (Mt 24, 11) et même les élus si possible (Mt 24, 24). Les Apôtres seront si marqués par ces avertissements du divin Maître, qu’ils les transmettent avec force à leurs propres disciples : — « Je vous en prie, Frères, gardez-vous de ces scandaleux qui vont à l’encontre de la doctrine que vous avez reçue : évitez-les, car ces gens-là ne servent pas le Christ » (Rm. 16, 17). — « Je le répète : si quelqu’un vous prêche un évangile différent que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1, 9). — « Si quelqu’un vient à vous qui ait une doctrine différente, ne le recevez pas chez vous et ne le saluez même pas. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jn 10).

On pourrait ajouter d’autres passages de l’Écriture encore, ceux-là suffisent amplement, étant dictés par le Saint Esprit, pour nous convaincre que le devoir de nous garder des fauteurs d’hérésie (ou de religions fausses) est bien de droit divin.

II – La Tradition

Les premiers Pères de l’Église ne pouvaient pas oublier ces anathèmes doctrinaux, et ne purent que répéter sur tous les tons l’exhortation de saint Paul : « Fuis l’hérétique ! » (Tit. 3, 10). — « Fuyez les hérétiques, ce sont des successeurs du diable qui a réussi à séduire la première femme. » (St Ignace d’Antioche). — « Fuis tout hérétique ! » (St Irénée). — « Fuyez le venin des hérétiques ! » (St Antoine du désert). — « Ne t’assied pas avec des hérétiques ! » (St Ephrem). Et saint Vincent de Lérins tient à nous préciser : — « L’Apôtre commande cette intransigeance à toutes les générations » il faudra toujours anathématiser ceux qui ont une doctrine contraire à celle reçue ».

C’est pourquoi, au XIXe siècle, un Dom Guéranger écrira à Mgr d’Astros : « Un des moyens de conserver la foi, une des premières marques de l’unité, c’est la fuite des hérétiques. ». En effet, cette « première marque de l’unité » concerne évidemment l’unité de foi, la première note caractéristique de l’Église catholique, (une, sainte, catholique et apostolique) qui ne peut avoir « qu’un seul Seigneur et une seule foi » (Eph. 4, 5). Cette même Église, qui avertit solennellement les futurs sous-diacres ainsi : « Restez fermes dans la vraie foi catholique, car selon l’Apôtre, tout ce qui ne provient pas de la foi est péché (Ro. 14, 23), schisme, étranger à l’unité de l’Église ». Aussi pour mieux comprendre non seulement l’ancienneté, mais surtout le caractère absolu de notre principe, il nous faut garder bien gravé dans l’esprit que durant plus de mille ans de schisme entre les byzantins et Rome on n’a jamais, sans aucune exception, conclu un seul accord canonique avec des Uniates avant que ceux-ci n’aient pleinement reconnu la doctrine catholique sur les dogmes controversés (Filioque, Primat du Pape etc…).

D’après le Père Jean ; Février 2014