Archive for the ‘abjection’ tag
Mons. Andrés Morello : In Memoriam S. Excia. Robert Fidelis McKenna O.P.
Monseñor Andrés Morello nous adresse, pour publication, les deux Lettres suivantes :
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
Son Excellence Monseigneur Robert Fidelis McKenna
8 juillet 1927 – 16 décembre 2015
In Memoriam
Le seize de ce mois, peu de temps avant la nuit la plus paisible et la plus sacrée de l’histoire, Son Excellence Monseigneur F. McKenna a rendu son âme à Dieu, Seigneur et Juge de chaque homme. Tout ce qui est passager et accidentel, tout les aléas pouvant surgir dans la vie de quelqu’un, tout ce qui est arrivé de grave à la Sainte Église au cours des dernières décennies, tout cela s’est effacé devant l’accès de son âme à l’éternité.
Tout homme – sauf ceux qui furent si intimement proches du Sauveur durant Sa vie mortelle – est redevable à Dieu. Le jugement d’une vie entière et, par-dessus tout, la détermination d’un destin éternel sont des choses qui appartiennent exclusivement à Dieu, mais ceux d’entre nous ayant connu les êtres qui ne sont plus ici-bas et sur lesquels s’est refermé le rideau de l’éternité peuvent du moins porter témoignage, afin que le souvenir des disparus resplendisse dans notre mémoire.
Mgr McKenna fut un prêtre, un évêque, un religieux. Ceux qui ont bénéficié de son sacerdoce savent combien il a œuvré pour soutenir les âmes chrétiennes confiées à ses soins, de même que tous ceux qui recouraient à ses services de près ou de loin. Il fut aussi un évêque qui, pour répondre aux besoins des temps que nous vivons, s’attachait à conserver la Foi intacte face au modernisme, à multiplier les prêtres et à préserver l’épiscopat catholique, contribuant ainsi avec succès à la pérennité de l’Église. Il fut enfin un religieux, et tous ceux d’entre nous qui l’ont connu peuvent témoigner qu’il l’était dans toute sa conduite comme dans sa manière de penser et de travailler. Tant son sacerdoce que son épiscopat furent marqués par son état de religieux, grâce auquel jamais il ne cherchait à se mettre en valeur ou à jouer un rôle de premier plan, se bornant à accomplir ses devoirs au service de la Vérité. Mgr McKenna a œuvré à la préservation du trésor de la vie religieuse avec ses sœurs, en aidant d’autres religieux, en soutenant – aussi longtemps que ses forces le lui permirent – les Dominicains de Lawrence (Massachusets) et en promettant d’aider au maintien de notre famille religieuse, avec tous les autres membres de l’Alliance des Évêques Catholiques (composée des évêques McKenna, Oravec, Vida Elmer, Hesson et Martinez), ce qui témoignait d’une volonté dont nous lui serons toujours reconnaissants.
La vie d’un homme de bien laisse derrière elle des leçons qui restent porteuses d’enseignements alors même que l’intéressé ne nous console plus de sa présence.
Devant son exemple, faisons le bien. Enseignons la bonne doctrine et faisons de notre vie quotidienne le meilleur de nos arguments.
Prions avec confiance pour que l’âme de Mgr McKenna soit dès maintenant et à jamais intimement proche de Dieu. Puisse Notre Seigneur bénir cette âme et toutes les nôtres.
Saint Noël !
Patagonie, 19 décembre 2015
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
Compañía de Jesús y de María
Monasterio Nuestra Señora de Guadalupe
À tous les membres de la Compagnie,
à nos fidèles et amis |
21 décembre 2015 Saint Thomas, Apôtre |
Dieu vous bénisse,
Par la grâce de Dieu, nous voici déjà aux portes de Noël, tout près des jours sacrés au cours desquels le Sauveur de l’humanité S’est rapproché de nous.
Ce Noël-ci arrive au milieu d’un monde qui devient chaque jour plus confus, plus violent et plus impitoyable. Ce monde dans lequel un jeu d’intérêts et d’ambitions personnels — dont nous avons une certaine notion, mais qu’il nous est difficile de discerner dans son ensemble — amène beaucoup de gens à parler de paix sans jamais s’efforcer vraiment de travailler à l’instaurer.
La complète inversion des valeurs — tant celles du christianisme que celles du simple bon sens — ne fait qu’ajouter à la violence ambiante. En acceptant des choses qui vont à l’encontre de leur identité, de leur nature et de leur inclination logique, les hommes suivent des voies qui les conduisent automatiquement à l’immodestie et à l’indécence, à la débauche et à l’abjection, comme à la perte de toute sérénité, de toute quiétude, des facultés de sain raisonnement et du respect mutuel.
Dans les relations sociales, on ne voit que confusion et égoïsme, et dans les relations internationales ne règne que l’ambition.
Au lieu d’être le dictateur des normes, le phare servant à écarter les âmes des écueils, l’exemple de la conduite à tenir, l’église officielle s’est ouverte à tous les normes du monde, et en acceptant ces dernières, de même que la manière de parler du monde, elle a perdu la paix, donc aussi l’ordre et la capacité de pacifier comme de mettre de l’ordre.
Parmi toute cette confusion dans les idées, les expressions et la conduite, parmi les non-croyants et même les croyants, la règle suprême est toujours l’Évangile, car c’est lui qui recèle ce qu’il nous faut croire et enseigner, de même que la manière dont nous devons vivre. Tout ce qui nous détourne ou nous sépare de cette règle doctrinale et morale n’est ni chrétien, ni catholique. Il s’agit non seulement d’enseigner ce que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné, mais de le faire fidèlement et avec l’intention et la manière de Jésus-Christ. Son intention était d’honorer Son Père et de sauver les âmes ; Sa manière était évangélique et vertueuse comme celle de nul autre, ce qui Lui permettait de dire : « Apprenez de moi » (saint Matthieu, 11 : 29).
Apprenons la leçon que Notre Seigneur nous a donnée, et comme Lui, traversons cette vie en faisant le bien. (cf. saint Marc, 7 : 27).
Dieu vous bénisse et vous permette de passer un Saint Noël.
† Mgr Andrés Morello
Traduction : le CatholicaPedia.net
(Que notre traducteur soit encore une fois et toujours remercié pour son travail professionnel)
En Grande-Bretagne, une “église” sans Dieu prête à essaimer dans le monde !!!
Grande-Bretagne, usa, Irlande, “Messes” sans Dieu
Le Prince de ce monde veut rendre la vie impossible à Dieu !!! Destruction de l’ordre surnaturel et destruction de l’ordre naturel aboutissent à cette abjection, fruit de l’aveuglement spirituel, d’une “religion sans dieu”. (Antinomie totale dans les termes…mais Satan n’est pas à une absurdité près pour asseoir son règne en vue de la damnation du plus grand nombre d’âmes…)
La France découvre qu’en Grande-Bretagne, une “église” sans Dieu commence à essaimer dans le monde
Religion ; Londres – Avec ses chants joyeux et ses fidèles décidés à mener une vie meilleure, l’église londonienne “The Sunday Assembly” est semblable à n’importe quelle autre. À la différence près qu’il n’y est jamais fait mention de Dieu.
Cette “église athée” britannique est âgée de trois mois à peine, mais ses adeptes sont déjà trop nombreux pour les places disponibles lors des “offices”. Et plus de 200 non-croyants dans le monde ont manifesté leur intérêt pour cette initiative.
« The Sunday Assembly » (“l’Assemblée du dimanche”), a été fondée par deux comédiens, Pippa Evans et Sanderson Jones, qui ont détecté (sic!!!) dans la société un appétit pour des rassemblements athées empruntant à la pratique religieuse. (Détournement proprement démoniaque…)
Foi en l’humanité
Dans une ancienne église lumineuse mais délabrée du nord de Londres, ces rassemblements mensuels mêlent musique, discours et réflexions d’ordre moral, avec une bonne dose d’humour.
« Il y a beaucoup de choses dans la pratique religieuse qui n’ont rien à voir avec Dieu : il s’agit de rencontrer des gens, de réfléchir aux moyens d’améliorer sa vie », explique à l’AFP Sanderson Jones, un barbu de 32 ans au rire tonitruant.
Les comédiens Sanderson Jones (g) et Pippa Evans, co-fondateurs de l’église « The Sunday Assembly », le 3 mars 2013, après un « office », à Londres (AFP, Leon Neal) |
« Aider souvent, vivre mieux et s’émerveiller davantage », tels sont les préceptes (naturalistes) de “l’Assemblée du dimanche”, qui semble faire des émules : quelque 400 personnes ont assisté aux deux derniers offices (sic!!! subversion-inversion du vocabulaire…) dans une église (idem…) comble. Une soixantaine de “fidèles” (idem…) ont même dû être refusés à l’entrée à cause de l’affluence.
« Ma foi (idem !) et mes croyances sont dans l’humanité et dans l’action. L’Assemblée du dimanche, c’est quelque chose qui me parle », affirme à l’AFP Anita, une psychologue trentenaire venue assister à l’office en ce dimanche de mars.
Appelés à réfléchir sur le thème du bénévolat, les fidèles chantent « Help » des Beatles et « Holding Out For A Hero » de Bonnie Tyler.
Ils écoutent ensuite un “sermon” prononcé par le fondateur d’une association spécialisée dans les questions d’éducation. Et dans une intervention appelée « Pippa fait de son mieux », la comédienne-fondatrice suscite l’hilarité de l’assemblée en racontant ses expériences en matière de volontariat.
Une église comble
L’office s’achève sous les vivats de l’assemblée et aux cris de
« Qui veut une tasse de thé ? »
Des membres de l’“Eglise” assistent le 3 mars 2013 à un « office » à Londres (AFP/Archives, Leon Neal) |
Comme dans beaucoup de pays occidentaux, le christianisme recule en Grande-Bretagne : si une majorité de Britanniques se disent toujours chrétiens, le dernier recensement en décembre montre que leur proportion est passée de 72% en 2001 à 59% en 2011.
La proportion des Britanniques sans religion a dans le même temps crû, de 15% à 25%.
Mais le succès de la “Sunday Assembly” montre selon ses fondateurs que beaucoup d’urbains athées ressentent un besoin d’appartenance à une communauté.
« Vous pouvez passer une journée entière à Londres sans parler à quiconque », souligne Pippa Evans. « Je pense que les gens ont vraiment envie d’un lieu de rencontre, qui n’implique pas de boire et dont l’accès n’est pas payant ».
Exportation
L’idée semble susciter des vocations ailleurs au Royaume-Uni et à l’étranger, où des athées veulent monter des franchises. (voir plus bas)
Les demandes viennent de « Colombie, Bali, Mexique, Houston, la Silicon Valley, Philadelphie, l’Ohio, Calgary, La Haye, Vienne… C’est tellement excitant que la tête me tourne parfois », s’étonne Sanderson Jones.
Une femme participe le 3 mars 2013 à l’office de l’Eglise « The Sunday Assembly », à Londres (AFP/Archives, Leon Neal) |
Une Sunday Assembly va avoir lieu fin mars à Glasgow et une branche va ouvrir en Australie en avril.
Le duo admet que leurs célébrations empruntent beaucoup au christianisme. D’ailleurs leur église a reçu le soutien de membres du clergé (quel clergé ???). Mais « ils ont dit qu’ils devraient réfléchir à ce qu’il fallait faire si elle prenait de l’ampleur », plaisante Pippa Evans.
« En fait les plus agressifs à notre égard sont sans doute certains athées, qui estiment que nous desservons l’athéisme, que nous n’avons pas une bonne façon de ne pas croire en Dieu. C’est assez drôle », remarque-t-elle.
L’assemblée a eu l’approbation du vicaire (pas catholique !) local Dave Tomlinson, venu d’une église voisine pour observer ses nouveaux “rivaux”.
« J’ai senti qu’il y avait autant de ce que j’appelle Dieu ici que dans ma propre église ce matin » (sans commentaire !), dit-il. « Tout ce qui a été dit ici aurait tout à fait sa place dans mon église. J’espère que cela va prospérer ».
Nota bene : Ces propos (de la part de soi-disant clercs) sont terrifiants !!! Nous venons de franchir encore un cran dans la dégringolade….
Note importante : la complicité Sémantique des médias est patente dans ce reportage où le mot « Messe » est employé, galvaudé à tort et à travers. Cela ne vous rappelle rien ?….le soi-disant « Mariage » pour tous…..! Le procédé est le même et vient tout droit de l’Enfer !
La vraie bataille commence par les mots !
Grande-Bretagne, usa,
Irlande, “Messes” sans Dieu
Source :
En Grande-Bretagne, une église sans Dieu prête à essaimer dans le monde
De Katy Lee (afp) – 11 mars 2013
Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés.
—Mise à jour de Cave Ne Cadas—
Cette dépêche de l’afp du début mars 2013 nous apprend que « ce phénomène » a démarré dans la « Perfide Albion » ((Dans un de ses sens, « perfide » signifie « qui ne respecte pas sa foi, sa parole ». Albion est le nom latin de la Grande-Bretagne, que Pline l’Ancien mentionne dans ses écrits : Albion et Albiones.)) trois mois plutôt…donc au début de cette année 2013. Le succès fulgurant de ces British comics, Sanderson Jones et Pippa Evans dont peu de monde n’avait entendu parler auparavant est bien la “marque de fabrique” diabolique du Prince de ce monde ! — Telle Joanne Rowling la romancière anglaise, connue sous le pseudonyme J. K. Rowling qui lui doit sa notoriété mondiale fulgurante avec la série Harry Potter… Satan semble donc bien avoir main mise sur “la fille aînée de la F∴M∴”.
La très British BBC en avait fait l’écho début février : « What happens at an atheist church? » (Qu’arrive-t-il dans une église d’athées ?)
[jwplayer mediaid=10370 primary= »html5″]
Au début de cette vidéo (à 0.22′) Sanderson Jones déclare d’une manière hystérique :
« Mon passé est le Diable !… Ma voie c’est le Démon !… »
Et le Dave Tomlinson dont nous vous parlions plus haut qui disait : « bien sûr, il y a un peu d’amusement à piquer la religion (…), mais ce n’est certainement pas méchant. » !!!
Lien : http://www.bbc.co.uk/news/magazine-21319945
* * *
La France découvre « ce phénomène » et Francetv info vient de publier ce reportage ce lundi 21 octobre 2013 :
VIDEO. Londres : la messe sans dieu pour les fidèles de l’Assemblée du dimanche
Dans ce qui ressemble à une église, le dimanche à 11 heures à Londres, sont regroupés des fidèles qui chantent et dansent. Pas de signe religieux pour les fidèles dans cette messe sans dieu.
(Loïc de la Mornais et Nicolas Hameon – France 2)
Concevoir une religion sans dieu par ceux qui ressentent le besoin d’être ensemble, méditer, chanter ensemble ou alors aider son prochain, l’expérience est menée à Londres (Royaume-Uni) au « Sunday assembly », l’Assemblée du dimanche. « Une congrégation qui célèbre la vie » : c’est comme cela que le groupe est qualifié par son fondateur Sanderson Jones.
Dans ce qui ressemble à une église, le dimanche à 11 heures à Londres, sont regroupés des fidèles qui chantent et dansent. Pas de signe religieux pour les fidèles dans cette messe sans dieu. « Vivez mieux, aidez plus et réfléchissez d’avantage », c’est le crédo lancé par celui qui dirige cette sorte de messe joyeuse d’une heure et demie. « Il y a quelque chose à laquelle je ne crois pas, c’est dieu, par contre il y a quelque chose dans laquelle je crois, c’est la vie », déclare Sanderson Jones à notre confrère de France 2 à Londres. Voici le reportage dans la messe et à l’extérieur de l’Assemblée du dimanche.
Vous remarquerez que France 2 est beaucoup plus soft que la BBC ??? !!!
* * *
Et l’expansion du « phénomène » en un si court laps de temps ne fait que croître (et non croire !… puisqu’ils ne croient en rien !!!). La couverture médiatique a créé la curiosité et quelques centaines de personnes ont commencé à se développer et se reproduire avec intérêt en Amérique et en Australie. Maintenant, avec plusieurs centaines d’assistants à l’assemblée dominicale de chaque mois à Londres et de nouvelles assemblées dominicales à travers le Royaume-Uni, les États-Unis, en Australie et au Canada… – Brighton en a accueilli 230 lors de sa première édition, Vancouver possède près de 300 intéressés, et Los Angeles est à la recherche d’un lieu pour accueillir plus de 400 – la preuve est assez claire : Il y a quelque chose de diabolique chez Sanderson et Pippa...
Et depuis fin septembre ils ont investi la magnifique église St Jean l’Évangéliste, la plus ancienne église de Leeds qui a été construite en 1634 et a été jugée superflue par l’église d’Angleterre en 1975. Depuis 1977, elle fait partie des églises « Conservation Trust », qui vise à préserver le patrimoine de vieilles églises anglaises :
* * *
Pendant l’été, le British comic Sanderson Jones de L’Assemblée du dimanche, a traversé l’océan Atlantique à la recherche de nouveaux lieux d’accueil pour diffuser leurs “offices” et aider les Américains à « Vivre mieux, Aider souvent et se demander plus ». Lors de son voyage, il visita divers endroits – avec des arrêts à Los Angeles, la Silicon Valley, San Francisco, Seattle, Chicago et New York – où il y avait un « intérêt dans le démarrage d’une Assemblée du dimanche ». Son dernier arrêt était à New York City, où le premier dimanche de l’Assemblée aux États-Unis a eu lieu ! L’endroit de la réunion pour le “sermon” était à Manhattan (!!! fric et touristique de Big Apple…le centre culturel perverti de New York, le chaos de l’inversion des valeurs de l’art new-yorkais dénoncé par A. Upinsky) au Tobacco Road, niché dans une petite rue latérale, crasseuse et lugubre à côté de l’Autorité portuaire… (Il ne semble pas que ce soit le genre d’endroit où vous viendriez à la recherche d’une expérience transcendante de la spiritualité athée !!!)
Ce Tobacco Road, est ce que les Américains appellent un “dive bar” c’est-à-dire en bon français un “boui-boui” (!!!) qui est de plus un « Bikini bar “où le personnel (ses barmen femmes légèrement vêtues) s’était engagé à servir pendant l’office”. »
David Knowles, journaliste du New York Daily News à noté dans son article relatant l’événement : « Les athées britanniques viennent à la Cuisine de l’Enfer ! » C’est tout vous dire !… à l’intérieur du bar la salle de réunion était une caverne sombre et fraîche…
Au moment où tout était prêt, le bar était bondé, avec une foule de près de deux cents personnes. La participation doit avoir dépassé les attentes les plus folles des organisateurs, car la salle à l’arrière avait assez de chaises pour un tiers de ceux-ci. Lorsque l’office a commencé, Sanderson était littéralement devant une salle comble. Le “service” était moitié sermon humaniste, moitié concert de rock. Il a commencé avec des chansons rock-and-roll classiques de la bande-maison, y compris les Beatles « With a Little Help From My Friends » (un excellent hymne humaniste !!!). La foule était encouragée à se lever, applaudir et chanter avec les paroles qui s’affichaient, style karaoké, sur un écran au-dessus de la scène.
Pendant ce temps là…un manifestant solitaire agitait des pancartes de protestation au coin de la petite rue latérale (crasseuse et lugubre !!!) depuis le début de l’après-midi. Seul, cet Afro-Américain représentait à lui tout seul la sagesse populaire dénonçant ces « Païens Démoniaques »…
Le protestataire solitaire. Ses pancartes disent : “les Païens Diaboliques *1 Jones *2 Pippa Evans ; Hypocrite Diabolique *1 John Gambling” ; “les Hypocrites Diaboliques Ont Saisi la Religion” ; et “Dieu, Enlevez S’il vous plaît Ces Hypocrites Diaboliques Ingrat Bêtes de la Planète”.
* * *
(Certains renseignements sur ce commentaire a été apporté par :
NYDailyNews : « British atheist group looking to expand will host sermon at city dive bar » : http://www.nydailynews.com/new-york/british-atheist-group-host-sermon-city-dive-bar-article-1.1373821#ixzz2ijRtoKlh
Patheos : « The Sunday Assembly Comes to New York » : http://www.patheos.com/blogs/daylightatheism/2013/07/the-sunday-assembly-comes-to-new-york/ )
* * *
[ngg_images gallery_ids= »8″ display_type= »photocrati-nextgen_pro_slideshow »]
* * *
Et pour papeFrançois ZérØ : « Même les athées » peuvent aller au ciel… !!!
Cette déclaration surprenante faisait partie de son homélie, le mercredi 22 mai 2013… (source)
« Le Seigneur nous a racheté tous, avec le sang du Christ. Tous ! Pas seulement les catholiques… les athées aussi ». A déclaré le “pape”, selon Radio Vatican.
Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali
Petit commentaire “inspiré” par un extrait du blog de Jacques Attali
« On ne le répètera jamais assez, depuis la mort de Pie XII et le funeste conciliabule Vatican II, nous vivons l’époque de la Grande Apostasie de sorte que l’on ne saurait faire confiance à aucune structure, à aucun chef. Les intrus du Vatican travaillent main dans la main avec les cénacles mondialistes dont ils font partie. » (Jérôme Bourbon.)
(…) Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d’abjections. (…) ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’Elle (l’Église) désire de plus sacré. (…) — Exorcisme de Léon XIII.
Il est manifeste que non seulement nous vivons et sommes au cœur de la Grande Apostasie, mais qu’en plus les fruits pervers du criminel aveuglement de la tradition dans son immense majorité consistent en ce formidable et cataclysmique déni de l’état dans lequel se trouve l’Épouse du Christ, déni qui appelle les plus grands et les plus effroyables châtiments qui n’épargneront personne pas même le tout petit carré (que je distingue du petit « reste » évoqué dans plusieurs prophéties) de ceux qui y voient clair et résistent – auront résisté – jusqu’au bout.
La cécité spirituelle, l’abrutissement des intelligences touchent tous les domaines, des plus terre à terre jusqu’aux plus sacrés et religieux. Cette décomposition générale du bon sens et du sensus fidei est la marque spécifique de la fin des temps des nations.
Il n’est pas du tout anodin que le mot « transfusion » soit employé par Léon XIII et qu’il s’accompagne des mots très ciblés de mental (qui renvoie à mentalité) et corruption par le cœur (qui renvoie non seulement au péché contre l’Esprit Saint mais aussi au règne infernal du psycho-affectif dominant au détriment de la « veritas est adæquatio intellectus et rei »). Il y a transfusion lorsque le sang d’un organisme est entièrement remplacé par celui d’un autre. Comme il s’agit ici dune transfusion au sens figuré ou plus exactement spirituel, il convient d’abord de changer de fond en comble les mentalités afin que l’organisme ne donne pas lieu à des phénomènes de rejet et que cette transfusion soit durable et définitive. Ne vous y trompez pas ! Ces opérations magiques et initiatiques commencent au sein d’une minuscule « élite » et se diffusent tout doucement ensuite au sein des peuples en suivant tout le parcours hiérarchique nécessaire à une si longue et sérieuse opération. Le rôle plus spécifique des loges consistera à adapter et peaufiner les ordres, consignes et slogans à l’usage du vulgaire en tenant compte non seulement des circonstances mais aussi de l’avancée des progrès dans la lente alchimie du Grand Œuvre pour changer les mentalités.
Pour avancer le travail dans la bonne direction (car il n’y a jamais de recul véritables, mais des reculades mineures et calculées), l’esprit maçonnique doit auparavant utiliser tous les leviers possibles qui vont rendre possible la « corruption par le cœur ». Ces leviers, au sein de notre société moderne apostate, sont innombrables : médias, politiques, faits divers, mode, musique, art, mœurs « libérées », éducation, traditions locales, nostalgie sociétale, etc… Tous ont en commun le fait qu’ils majorent et/ou exploitent systématiquement tout ce qu’il y a dans l’être humain d’irrationnel, d’affectif et de psychologique (d’où la multiplication des fameuses « cellules psychologiques »).
Et les traditionalistes, dans leur ensemble, n’échappent pas à cette « règle ». Je dirai même, qu’en raison de leur légitime « nostalgie » et défense d’un certain passé, ils sont bien plus encore exposés au « travail psycho-affectif » que d’autres couches de la population. C’est ainsi que le piège de l’aveuglement s’est refermé sur eux ! Le déni est un enfermement psychologique particulièrement sournois, car quasiment indétectable par ceux qui en souffrent et difficilement décelable par des observateurs plus ou moins extérieurs.
C’est donc par la corruption du cœur, celle qui touche et transforme alchimiquement les affects humains, que l’on atteint plus sûrement la sphère intellectuelle. Cette dernière sera attaquée, « transfusée » que dans la mesure où l’on aura préparé le terrain de l’affect. On ne peut changer les mentalités que si ce changement passe d’abord par le cœur ! L’homme, à l’image de Dieu, ne se résume pas à un corps ou à une intelligence. (Ni bête, ni ange !) Ce qui lui permet de correspondre au « divin incarné » c’est précisément le « passionnel » qui l’anime et fait le lien entre son âme et son intelligence et ses fonctions animales et vitales. Ainsi notre corps ne sera le « temple de l’Esprit Saint » que dans la mesure où nos passions – toujours désordonnées à cause du péché originel – seront à l’écoute harmonieuse et du corps et de l’âme (dont l’intelligence n’est qu’un attribut). Le Verbe Incarné nous donne le modèle parfait d’équilibre de ce vers quoi nous devons tendre jusqu’à notre dernier souffle. Lorsque nous sommes en état de grâce nous correspondons, même pour un très court instant, à ce que Dieu attend vraiment de nous. L’équilibre sera bien vite rompu dès que notre affect prend plus (ou moins !) de place qu’il ne doit dans notre vie spirituelle.
La « passion » en état de désordre entraîne toujours une sorte de déni. C’est à partir de ce dernier que l’on peut en déduire qu’il y a rupture d’équilibre soit chez autrui soit dans sa propre vie. Mais pour cela il faut faire une sérieuse introspection, un authentique examen de conscience. L’orgueil (intellectuel) et l’attachement (affectif) à des erreurs connues sont les principaux obstacles à cet examen. Le déclin programmé de la confession a également quasiment supprimé ou dévoyé ce salutaire exercice.
Tout s’enchaîne logiquement et l’on ne pourra corriger ses affects que si l’on se soumet à un examen rigoureux et que si l’on recherche d’abord quelles sont les vérités de foi intangibles que l’Église nous enseigne et nous a toujours enseigné. Pas celles de tel grand théologien, de tel évêque ou de tel « grand » chef de file ! Non ! Uniquement les vérités qui sont sûres à 100 pour cent et qui ont toujours été crues et enseignées partout et toujours dans l’Église.
Alors voyons pourquoi le déni des traditionalistes est un crime et un blasphème et pourquoi de par sa propre nature il requiert les plus grands châtiments. Et pourquoi nos ennemis de toujours s’appuient et se nourrissent de nos défaillances psycho-affectives pour mieux faire changer les mentalités et aboutir en fin de compte à l’ « homme nouveau » de la Kabbale.
Souvenons-nous toujours de l’affinité particulière qu’il y a entre l’affect et l’intellect. Vouloir déconnecter l’un de l’autre est une erreur anthropologique très grave. Erreur que ne font jamais nos ennemis… c’est-à-dire ceux qui veulent effacer toute trace de la civilisation chrétienne non seulement dans les têtes mais surtout dans les mœurs et les mentalités. La Synagogue, experte en psychologie, a compris que la « corde » qui nous relie plus sûrement à l’animal c’est précisément la « mentalité ». Il ne sert donc à rien de vouloir changer intellectuellement un homme si l’on ne transforme pas d’abord de fond en comble sa mentalité et tous les « réflexes » (proches de l’ « instinctif ») mentaux qui l’accompagnent.
Dans son exorcisme Léon XIII nous parle d’un « flot d’abjections ». Qu’est-ce au juste ? Et en quoi consiste-t-il ?
L’abjection c’est tout simplement ce que Dieu déteste le plus dans les fruits de l’abaissement que nous avons-nous-mêmes programmé en acceptant la corruption (et les corrupteurs !) et la transmutation (plus ou moins passive) de nos mentalités. Les abjections dont parle le Pape sont des fruits que nous ne pouvons éviter car la ruine des intelligences et des mentalités mène de manière irrémédiable et quasiment irréversible à la corruption généralisée et donc à la production de fruits abjects car directement contraires à la Volonté de Dieu. Il est tout naturel que l’homme, à l’image de son créateur, soit en perpétuelle co-création. Lorsqu’il ne crée pas dans l’ordre du bien, il ne peut que s’adonner au mal dans l’ordre du non-être et du chaos.
Ainsi, l’homme, tiré du néant, produira des œuvres abjectes en raison de son affect dévoyé, de ses passions désordonnées et de sa mentalité tarée. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » a dit Notre-Seigneur, sous-entendu… rien faire de beau, de bon et de bien qui puisse être agréé par mon Père qui est dans les cieux… L’homme se glorifiera davantage de ses œuvres (mauvaises) qu’elles seront plus ou moins directement contraires à la Volonté de Dieu C’est ainsi ! Depuis la chute, nous sommes des rebelles-nés !
Toute « production » mauvaise, que ce soit dans l’ordre intellectuel ou l’ordre matériel ne mérite dans l’absolu qu’une seule chose : être aussitôt réduite à néant par le Tout-Puissant. L’Ancien Testament nous en montre quelques illustres exemples…
Sous la nouvelle loi, Dieu use la plupart du temps d’une (infinie) patience qui curieusement nous scandalise car nous avons tendance, sans nous en rendre compte, à faire avec Notre Père un coupable anthropomorphisme ! Là encore c’est ainsi ! mais « Qui est comme Dieu ? ».
Le Pape nous parle encore de « mains impies » et de désir sacré en ce qui concerne l’Église.
En effet les désirs les plus ardents, les plus intimes, les plus affectueux de Notre-Seigneur s’expriment non seulement par Sa parole mais aussi par Son Église, ses rites, ses sacrements et ses œuvres. C’est pourquoi l’on ne peut prétendre aimer pleinement N.S.J.C. sans aimer d’un même amour Son Épouse. Les quatre notes étant, a priori, un obstacle à toute dérive psycho-affective de la part des catholiques… Hélas ! Ce n’est plus le cas depuis que Notre Sainte Mère est éclipsée !
ET pourquoi est-elle éclipsée ? parce que des « mains impies » ont osé se porter à l’assaut de son dépôt sacré.
Dans un texte très révélateur, la Synagogue de Satan, nous donne à la fois une leçon de manipulation et prophétise l’abjection à venir (dont nous avons un bel exemple actuellement avec le « mariage » pour tous !)
Dans son blog, Jacques Attali, factotum doctrinaire des cercles mondialistes et judéo-maçonniques, annonce la couleur.
Après décryptage et analyse de texte, on retiendra sept niveaux principaux de la subversion de la pensée.
1/ la manipulation
2/ l’affirmation délictueuse
3/ l’affirmation péremptoire
4/ le glissement syntaxique
5/ le prophétisme menaçant et le cynisme œcuménique
6/ l’historisme païen et révolutionnaire
7/ l’eschatologie démoniaque
Dans ce texte il y a tout ou presque ! Tout ce qui a causé nos maux, tout ce qui nous menace, tout ce qui nous attend ! C’est un programme (presque) complet qui n’attend plus que d’être appliqué à la lettre et finalisé !
En l’état actuel des choses, des événements imminents et de l’état mental et intellectuel de nos contemporains et plus particulièrement des catholiques traditionalistes, nous osons dire et affirmer, sans trop craindre de nous tromper, que ce plan, ce programme démoniaque ira sans doute jusqu’à sa consommation pour notre plus grand châtiment… et que rien ne pourra l’arrêter ! Pourquoi nous dira-t-on ? Parce qu’un tel programme, n’étant pas d’inspiration uniquement humaine, ne peut être contrecarré que par des moyens surnaturels de grande ampleur. Or ces moyens n’existent plus ! Ils sont neutralisés, de par la volonté de Dieu, à cause de l’éclipse généralisée de l’Église. C’est un châtiment. Et nous n’en mesurons pas encore toutes les implications pratiques et les désordres apocalyptiques qui s’en suivront, car nous vivons au jour le jour et avons perdu de vue le véritable sens de l’histoire et la vision que Dieu a de la marche en avant de l’humanité qu’il a créée par pur amour. L’absence de Dieu et de Sa Providence laisse à notre monde aucune échappatoire si ce n’est dans sa misérable quête en avant des signes d’une « fin du monde » purement matérielle et si peu spirituelle. Mais revenons au blog de Jacques Attali.
1/ Attali et consorts sont des manipulateurs. Ils nous montrent toute leur perversité en dissimulant leur pensée et en occultant que ce sont eux les premiers qui ont pensé à dévoyer le mot « mariage » pour mieux le désacraliser et le resacraliser ensuite au profit du Très Bas pour lequel ils travaillent manifestement.
Ainsi, feignant de croire et de faire accroire que ce sont les autorités religieuses, et elles seules, qui ont été horrifiées par l’usage de ce mot « mariage », ils dévoilent ainsi à l’initié qui sont les véritables inventeurs de cette dérive sémantique sacrilège.
Leur cynisme n’a d’égal que la perversion de leur cœur. Ils opposent « droits et privilèges » liés à cette union et soi-disant étendus aux « couples » homosexuels (l’emploi du mot « couple » est à lui seul un intrus invisible, sorte de « réplicateur » implacable, introduit par une série de science-fiction américaine) au seul mot de mariage qu’ils distinguent subtilement de l’union devant le maire, car ces gens-là n’ignorent pas que ce mot s’accompagne obligatoirement d’une connotation réellement religieuse, le « mariage civil » n’étant que la première partie et/ou l’expression tronquée d’un usage uniquement religieux dès l’origine.
Dès l’apparition de la volonté gouvernementale de changer la loi, aucune bataille sémantique n’a été menée de front et collectivement par l’opposition (elle-même divisée) si ce n’est que par quelques individualités très isolées.
La victoire était déjà en germe dès le début ! Le mauvais exemple des autres pays ayant déjà accepté cette « révolution sémantique criminelle » empêchait en effet toute velléité d’opposition véritable. Les médias, véritables relais sataniques, ont admirablement joué le jeu, et très subtilement d’ailleurs, jouant de l’ambiguïté et employant tour à tour « mariage pour tous » « mariage gay » ou « union pour tous ! ».
Ne trouvez-vous pas étrange que, finalement, ce soit le mot « mariage » qui se soit imposé presque partout ? Et comme nous dit Attali, s’il donne les mêmes droits et privilèges que le mariage civil hétérosexuel… comment ne pas lui reconnaître ce droit au mot et le qualifier donc au même titre de « Mariage ». ET hop ! le tour est joué ! La manipulation a parfaitement réussie car toutes les conditions étaient requises pour qu’elle réussisse.
2/ Attali et consorts sont des délinquants de la pensée.
Pour eux cette querelle de mots (alors qu’il s’agit en fait d’un véritable crime sémantique aux implications gravissimes !) rend l’histoire ambigüe !! Rien de moins !
Et là nous disent-ils, il y a urgence. Les œuvres de ténèbres doivent toujours de faire dans l’urgence (du moins affirmée « pieusement ») car dans les faits il faut compter non seulement avec les tares nombreuses de l’humain mais aussi avec la Volonté de Dieu qui parfois contrarie tous ces beaux plans… lorsque les sociétés et les âmes cultivent encore quelques mérites…) ; et l’on sait que les initiés lucifériens qui œuvrent dans l’ombre n’ignorent pas qu’il leur faudra du temps… et même parfois beaucoup de temps. L’on m’objectera que tout s’accélère et que Notre-Seigneur a donné un temps compté à Lucifer pour détruire son Église. Certes. Mais encore une fois qui aurait l’audace et de préjuger de la patience, de la miséricorde de Dieu et de faire l’impasse sur les mérites et les souffrances cachées de quelques saints connus de Dieu seul ? Nous ne maîtriserons jamais ces paramètres ! grâce à Dieu !
3/ Attali et consorts affirment péremptoirement que seule la morale est religieuse ! en ajoutant subtilement « pour ceux qui le désirent » ! Ainsi les églises ne doivent plus être maître des mots du droit. Ils rappellent à tous ceux qui l’auraient oublié qu’ILS ont gagné à la Révolution et que ce sont eux les maîtres qui doivent dicter quelle est la source du droit et qui en doit être le maître. L’allusion à la séparation de l’Église et de l’État – victoire maçonnique et judaïque – est plus que claire même pour ceux qui n’ont pas de culture historique ! On voit mieux ainsi toutes les conséquences… à plus d’un siècle de distance !!!
Enchainement logique : Attali et consorts nous proclament que « le droit est laïc ». Nous le savions déjà mais nous n’en mesurions pas peut-être toutes les terribles conséquences. Nous devons porter notre regard encore plus loin qu’eux, car nous nous avons les paroles de la Vie éternelle. Resterions-nous en retrait de ces enfants de ténèbres ? Honte à nous !
Mais, me direz-vous, quels sont les fruits abjects (Léon XIII) de telles affirmations ? La réponse est sévère : la disparition de toute morale ! La morale, cantonnée à la sphère privée et/ou religieuse est une abomination, toujours condamnée par l’Église. C’est contraire à la nature même de l’homme pécheur que de prétendre lui imposer une morale (chrétienne) de cette manière là !
« Seule la morale est religieuse » nous dit Attali. Prenons garde de prendre toute la mesure de la malice intrinsèque de cette formule ! Apparemment ce bout de phrase affirmative ne nie pas l’existence ou la possibilité d’existence d’une « morale ». Réfléchissons. Si la seule morale est religieuse c’est qu’elle ne peut pas l’être ailleurs ou bien alors qu’elle ne s’appellera plus « morale », ce terme étant réservé à la sphère religieuse. Si donc elle n’a plus d’existence légale dans la sphère sociétale, hormis la sphère religieuse, c’est qu’elle n’existe plus en tant que morale mais en tant que quelque chose d’autre. Il faudra donc lui trouver un nouveau nom.
À moins que… la « morale laïque » devienne la nouvelle norme religieuse puisque, dans les deux cas, seuls ceux QUI LE DÉSIRENT, mettront ces morales en pratique ! En somme c’est la morale à la carte… ou l’absence totale de morale… la seule morale en acte restant celle de la police (peur du gendarme) et de la justice !
Mais Lucifer finit toujours par nous montrer un petit bout de sa queue !
4/ Par un glissement sémantique inouï, Attali et consorts, conçoivent la société laïque comme le rempart contre les « derniers restes » (curieuse expression qui nous en rappelle une autre…) et non plus comme le respect (supposé) de toutes les religions et expressions des morales. Nous voilà prévenus et saurons nous en souvenir !
La « connotation religieuse » des fêtes catholiques est encore tolérée… à condition d’adopter un nom laïque !!! La fureur diabolique de la Synagogue n’a plus de bornes !
Il lui faut éradiquer jusqu’aux noms de fêtes qui pourraient encore rappeler leur lointaine origine religieuse ! Ainsi les « derniers restes » ne gêneront plus personne pour l’érection de la super religion mondialiste de Lucifer !
L’avantage, dans ce torrent de boue infernale, c’est que ces tristes suppôts ne nous cachent plus guère leurs véritables intentions. Ils sentent la victoire finale si proche…
Quant au « choix » que l’on donne au citoyen lambda de choisir ses « fêtes » il sera bien entendu subordonné à ce que toutes les tendances religieuses bénéficient de ce choix, y compris les religions non chrétiennes (ce qui est inouï !) puisque ces initiés nous citent Kippour, Aïd et… l’anniversaire du Dalaï-Lama !!! Syncrétisme démoniaque…et cynisme œcuménique. Nous allons y revenir.
5 et 6/ Attali et consorts prophétisent. Et font appel à la mémoire révolutionnaire et païenne.
Pour mieux se prémunir d’une critique sommaire voire primaire, ils affirment que leurs propositions ne sont pas le résultat d’un « caprice » de laïc. Et là où ça devient intéressant c’est lorsqu’ils démentent une victoire sur le religieux puisqu’ils déclarent qu’elle ne pourrait être qu’illusoire… Donc pour ces sectaires l’avenir du monde est religieux et le sera. Reste à savoir de quelle religion ils seront les « sectataires » et les prophètes ! Nous, nous le savons !
Deuxième prophétie en filigrane : il se peut bien que les autres religions, dans leur bon droit (laïc !), ne réclament un jour le même traitement que pour les fêtes catholiques. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils seront plus nombreux que les catholiques. Vous pensez à une religion en particulier ? Rassurez-vous, moi aussi ! Voilà pourquoi ils nous parlent de Salut public, nous replongeant ainsi brutalement dans nos « racines » révolutionnaires. Quand on sait que le Comité du même nom a sur la conscience la plupart des crimes de la terreur…
Cette religion, à laquelle vous pensez, ne plaît guère aux cénacles mondialistes car elle est expansionniste et nataliste. C’est pourquoi César est en fin de compte invoqué afin qu’on lui rende ce qui lui revient : la direction de l’Empire et la sauvegarde de son temple initiatique, à savoir la sacro-sainte Laïcité !
Depuis deux siècles l’avancement du plan luciférien est inscrit sur le fronton de nos lieux officiels et même de certaines de nos églises ! Après la victoire de la LIBERTÉ (XIXe et moitié du XXème siècle), nous venons de connaître celle de l’ÉGALITÉ (qui va se conclure par le « mariage » pour tous !) et nous allons très prochainement entre dans la phase de la FRATERNITÉ. Souvenons-nous que pendant la révolution de 1789, ce mot de Fraternité était la plupart du temps accompagné de la formule « OU LA MORT ».
Ces rappels à l’historique révolutionnaire et au paganisme césarien ne sont pas innocents…
7/ Attali et consorts nous prédisent, avec une ironie toute luciférienne, un monde démo(n)cratique, une église sans prêtres et une « fraternité » agissante.
À ceux qui auraient encore la faiblesse de penser que la fille ainée de l’Église c’est la France, Attali et consorts rappellent vertement que les privilèges de la noblesse ayant été abolis, il ne saurait être question de considérer comme toujours vivaces ceux du clergé. Il est clair que ce clergé dont on parle ne peut être que le clergé catholique !
Pourquoi ? Parce qu’il n’existe pas de véritable clergé dans les autres religions et que la France n’est plus la fille ainée de l’Église… puisque les privilèges ont été abolis.
Ce raisonnement de serpent a le mérite de ne pas nier frontalement la position de fille ainée mais de la révoquer en droit par le biais d’un autre corps : celui de la noblesse. Ce faisant, ces messieurs nous donnent une petite leçon d’histoire en nous rappelant la hiérarchie sacrale qui présidait à l’ordre d’Ancien Régime dont le Roi était la clé de voute, véritable évêque du dehors puisque sacré avec un cérémonial tout à fait particulier. En outre on nous fait bien sentir que les « générations à venir » (lisez : les mentalités transformées par « eux » !) ne seront plus capables du tout de concevoir quelque confusion en ce domaine… La religion sera donc exclusivement l’apanage de la sphère privée. ET, cerise sur le gâteau, on nous annonce même, dans un délire prophétique luciférien, que bientôt les mots eux-mêmes ainsi que les rites n’auront plus aucun sens pour nos (futurs ?) contemporains. Très logique !
Pas de rite sans mot, véhicule de la pensée. Ainsi nous voyons par quel biais l’Église est mise sous le boisseau ; ce programme est déjà fort avancé si l’on se réfère, non seulement aux futures lois mortifères (« mariage » pour tous) mais surtout à l’invalidité radicale des rites conciliaires aussi bien que pour la plupart des sacrements que pour l’ordination des prêtres et le sacre des évêques.
Ainsi, nous dit-on très clairement, que ces mots et ces rites ne seront plus un danger (chez ces lucifériens de la Synagogue de Satan on croit au surnaturel) pour la … démocratie de demain (toujours à venir et toujours en marche, remarquez bien !) mais qu’au contraire la fameuse FRATERNITÉ y aura tout à gagner. Quel programme exaltant !
La réalisation du trinôme maçonnique requiert que soient accomplis les trois programmes : Liberté, Égalité et Fraternité. Tous trois nous relient à l’abjection décrite par Léon XIII.
Liberté : abjection de la destruction et du sacrilège (Révolution, Terreur)
Égalité : abjection de la subversion et de la corruption des mœurs et de la pensée
Fraternité : abjection du règne de la démo(n)cratie universelle et de l’apparition de l’Antéchrist.
Nous venons tout juste d’entrer dans le glorieux cycle de la Fraternité ! Serrez vos ceintures !
Il ne faut donc pas nous étonner d’entrer dans une ère proprement totalitaire où la fraternité obligatoire deviendra, avec ses modes de pensées et sa « mentalité » forgée dans les loges et la Synagogue, la règle de vie des habitants de cette planète qui n’auront plus qu’à accueillir comme leur Sauveur l’Antéchrist en personne.
À l’heure où nos clercs se répandent à loisir en complaintes logorrhéiques en tous genres sur les malheurs des temps et réclament à grands flots d’écrits et de sermons qu’on reconnaisse soit leurs pratiques traditionnelles, soit leurs œuvres pie, soit leurs oppositions farouches et fondées, à l’heure où chacun croit être fidèle à sa religion, à celle de son fondateur, à son « évêque », à telle ou telle chapelle, tel prêtre, tel ou tel gourou de pacotille ou non, à l’heure où les aveugles conducteurs d’aveugles n’ont jamais été aussi nombreux et quasi-invisibles dans ce qui nous reste d’Église, à l’heure où la volonté de puissance et de paraître des uns n’a d’égale que l’entêtement des autres à ressasser toujours les mêmes erreurs de jugement et de pensée, à l’heure où le traditionalisme n’a jamais été aussi proche d’un châtiment bien mérité, Léon XIII, d’heureuse et de malheureuse mémoire, et la Synagogue, nous donnent des pistes pour le véritable combat, sachant néanmoins qu’il sera gravement amputé de sa face surnaturelle, selon les saints décrets divins. Mais pour l’honneur et l’amour de ce Dieu qui s’est incarné pour nous, nous devons, quoiqu’il arrive continuer le bon combat sans pour autant tomber dans les pièges et les écueils si chers à une certaine « tradition ».
Ces pièges et ces écueils, de nombreux auteurs bien plus compétents que moi en ont parlé. Je ne leur ferai pas l’indélicatesse de les plagier maladroitement.
La Grande Apostasie nous enserre de plus en plus dans ses tentacules nauséabondes. Restons fermes dans la Foi ! Et n’oublions pas que la vraie bataille commence par celle des mots ! C’est « eux » qui nous le disent.
Jadis on mourrait pour une cause, un chef, un étendard ou une idée. Bientôt nous faudra-t-il peut-être accepter le Grand Sacrifice juste pour un mot !?
En toutes choses il nous faudra bien faire la Volonté de Dieu.
Merci de votre indulgente attention.
Extrait pris dans le blog de Jacques Attali : Laïciser l’État, enfin !
(Les soulignés et les couleurs sont de nous)
« Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Églises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot “mariage” pour qualifier cette union.
Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Églises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent (…)
Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalaï Lama).
Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.
On rétorquera que la France est fille ainée de l’Église et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.
La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21ème siècle, aurait tout à y gagner ».
(Source : le salon Beige)
Mise à jour du 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes
Un correspondant ami du CatholicaPedia Blog nous adresse le message suivant :
Chers amis, ce texte dont j’ignore l’auteur est absolument remarquable, et j’aurais aimé être capable de l’écrire ! Je me suis néanmoins permis d’en être l’humble correcteur, car je trouverais dommage que quelques fautes (de ponctuation notamment) ou des coquilles diverses en gênent la bonne lecture, comme ce fut le cas pour le linguiste professionnellement déformé que je suis. C’est pourquoi j’ai pris la liberté d’en faire une version très légèrement révisée (en pièce jointe). Il importe de diffuser cela le plus largement possible dans la « tradisphère » !!
Bien amicalement