Archive for the ‘Tradition’ Category
Église catholique versus Secte maranne conciliaire
Église catholique
Secte maranne conciliaire
Pour l’Église catholique, un atelier extraordinairement novateur conçoit, entre 1225 et 1235, sur le chantier de la Cathédrale de Strasbourg, les parties supérieures du croisillon sud et le Pilier des Anges, puis les tympans des deux portails sud et le couple de l’Église et de la Synagogue placé de part et d’autre de ces portails. Ces deux figures de femmes, allégories des religions chrétienne et judaïque, comptent parmi les plus célèbres chefs-d’œuvre de l’art occidental du Moyen Âge.
La Synagogue vaincue et l’Église triomphante appartiennent à une symbolique traditionnelle dont les représentations se multiplient à partir du milieu du XIIIe siècle. À gauche, l’Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains le calice et la bannière que surmonte la croix, considère avec assurance la Synagogue. Celle-ci, qui tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle paraît laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé. Ces sculptures encadraient à l’origine une figure du roi Salomon placé entre les deux portails, assis sur un trône et tenant une épée, figure aujourd’hui disparue. Ces figures élancées sont empreintes d’une très grande humanité. Toutes deux caractérisent la brève période de raffinement qui marque la fin du règne des Hohenstaufen. La finesse des drapés fluides, qui laissent percevoir la densité des corps, ainsi que les poses majestueuses, renvoient également à la statuaire de l’Antiquité, qui bénéficie au début du XIIIe siècle d’un regain d’intérêt désigné sous le nom de « Renaissance antique ».
Pour le secte maranne Conciliaire, une statue commandée par l’Institut de relations juives et catholiques à l’Université Saint-Joseph de Philadelphie appelée “Synagogue et Église dans notre temps” représente « deux femmes assises l’une à côté de l’autre, comme deux sœurs »…
Une image vaut mille mots !
Là vous en avez deux !
Grand Jubilé du Puy : Conférence de L-H Remy
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Dans la soirée, Louis-Hubert Remy a apporté son Témoignage sur l’évènement majeur de ces dernières semaines :
Jehanne revient : comment ? pourquoi ?
Conférence de L-H Remy, le 1 avril 2016 au Puy-en-Velay :
- Télécharger la Conférence de L-H Remy en mp4 (HD : 1.59 Go)
Pour aller plus loin, lire les deux documents suivants:
- Lettre de Louis-Hubert Remy à M. Philippe de Villiers pour Marc Théry (†)
- Entretien de Paul Laruche avec M. Roch de Coligny d’Honoré-d’Urfé sur l’Anneau de Jeanne d’Arc
Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Missel de Notre-Dame de France
Grand Jubilé du Puy : Sermon Mgr Morello
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Le vendredi 1er avril 2016, Mgr Andrès Morello, évêque catholique de la lignée de Mgr Guérard des Lauriers (†), venu de Patagonie pour présider le pèlerinage du jubilé de Notre-Dame du Puy-en-Velay, a donné un sermon au pied de la statue de Notre-Dame de France — une œuvre monumentale en fonte de fer située dans la ville du Puy-en-Velay, construite entre 1856 et 1860, à partir de canons capturés lors du siège de Sébastopol et sur les plans de Jean-Marie Bonnassieux, et bénie solennellement par Mgr Auguste de Morlhon (†) le 12 septembre 1860 :
- Télécharger le sermon de Mgr Morello en mp4 (HD : 1.01 Go)
Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Le Grand Jubilé 1932 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Grand Jubilé du Puy : Marion Sigaut : Marie, Reine de France
Le Grand Jubilé 2016 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Une bonne centaine de fidèles se sont réunis au début de ce mois autour de Monseigneur Andrés Morello pour le traditionnel Jubilé du Puy-en-Velay célébré dans cette ville les Vendredis Saints, lorsque ces derniers coïncident avec la fête de l’Annonciation de la Très-Sainte Vierge. Le prochain Jubilé du Puy sera en 2157.
Les Amis du Christ Roi de France présents au Puy-en-Velais, ont vécu « une journée de Paradis » (cf. LHR) pour ce Grand Jubilé 2016.
Le jeudi 31 mars 2016, Marion Sigaut a donné une conférence sur « Marie, Reine de France » :
- Télécharger la conférence de Marion Sigaut en mp4 (HD : 1.74 Go)
Souvenons-nous d’un Pèlerinage vraiment Catholique :
Le Grand Jubilé 1932 de Notre-Dame du Puy-en-Velay
Dimanche de Pâque fleurie
Nos pères ont nommé longtemps ce présent dimanche : Dimanche de Pâque fleurie, parce que la Pâque, qui n’est plus qu’à huit jours d’intervalle, est aujourd’hui comme en floraison, et que les fidèles peuvent remplir dès maintenant le devoir de la communion annuelle. C’est en souvenir de cette appellation, que les Espagnols ayant découvert, le Dimanche des Rameaux de l’an 1513, la vaste contrée qui avoisine le Mexique, lui donnèrent le nom de Floride. On trouve ce Dimanche appelé aussi Capitilavium, c’est-à-dire lave-tête, parce que, dans les siècles de la moyenne antiquité, où l’on renvoyait au Samedi-Saint le baptême des enfants nés dans les mois précédents, et qui pouvaient attendre cette époque sans danger, les parents lavaient aujourd’hui la tête de ces enfants, afin que le samedi suivant on pût avec décence y faire l’onction du Saint-Chrême. À une époque plus reculée, ce Dimanche, dans certaines Églises, était nommé la Pâque des Compétents. On appelait “Compétents” les catéchumènes admis au baptême. Ils se rassemblaient en ce jour à l’église, et on leur faisait une explication particulière du Symbole qu’ils avaient reçu au scrutin précédent. Dans l’Église gothique d’Espagne, on ne le donnait même qu’aujourd’hui. Enfin, chez les Grecs, ce Dimanche est désigné sous le nom de Baïphore, c’est-à-dire Porte-Palmes.
« Aujourd’hui, si vous entendez la voix du Seigneur,
n’endurcissez pas vos cœurs. »
Livre des Psaumes Ps. 94 V. 08
Aujourd’hui, au cri d’Hosannah Jésus, fils de David fait son entrée dans Jérusalem comme Roi.
C’est ainsi que Dieu, dans sa puissance sur les cœurs, ménagea un triomphe à son Fils au sein même de cette ville qui devait, si peu de temps après, demander à grands cris le sang de ce divin Messie. Cette journée fut un moment de gloire pour Jésus, et la sainte Église veut que nous renouvelions chaque année la mémoire de ce triomphe de l’Homme-Dieu.
Dans les temps de la naissance de l’Emmanuel, nous vîmes les Mages arriver du fond de l’Orient, cherchant et demandant à Jérusalem le Roi des Juifs, afin de lui rendre leurs hommages et de lui offrir leurs présents ; aujourd’hui c’est Jérusalem elle-même qui se levé comme un seul homme pour aller au-devant de Lui. Ces deux faits se rapportent au même but ; ils sont une reconnaissance de la royauté de Jésus-Christ : le premier de la part des Gentils, le second de la part des Juifs. Il fallait que le Fils de Dieu, avant de souffrir sa Passion, eût recueilli l’un et l’autre hommage.
La coupole du « catholicon » dans l’Église du Saint-Sépulcre (Jérusalem) (1)
Jésus commence aujourd’hui son règne sur la terre ; et si le premier Israël ne doit pas tarder à se soustraire à son sceptre, un nouvel Israël, issu de la portion fidèle de l’ancien, va s’élever, formé de tous les peuples de la terre, et offrir au Christ un empire plus vaste que jamais conquérant ne l’a ambitionné.
Tel est, au milieu du deuil de la Semaine des douleurs dans laquelle nous entrons, le glorieux mystère de ce jour. La sainte Église veut que nos cœurs se soulagent par un moment d’allégresse, et que Jésus aujourd’hui soit salué par nous comme notre Roi. Elle a donc disposé le service divin de cette journée de manière à exprimer à la fois la joie et la tristesse : la joie, en s’unissant aux acclamations dont retentit la cité de David ; la tristesse, en reprenant bientôt le cours de ses gémissements sur les douleurs de son Époux divin.
Ce Dimanche, outre son nom liturgique et populaire de Dimanche des Rameaux, ou des Palmes, est appelé aussi Dimanche d’Hosannah, à cause du cri de triomphe dont les Juifs saluèrent l’arrivée de Jésus.
Bonne Semaine Sainte à tous… n’endurcissez pas vos cœurs !!!
Le CatholicaPedia se recueille et ferme les “Commentaires” pendant cette Semaine Sainte.
[1] L’église du Saint-Sépulcre ou Basilique du Saint-Sépulcre, également appelée Basilique de la Résurrection (en grec : Ναός της Αναστάσεως, Naos tis Anastaseos ; en géorgien : აღდგომის ტაძარი, Agdgomis Tadzari ; en arabe : كنيسة القيامة, Kanīsat al-Qiyāma ; en arménien : Սուրբ Յարութեան տաճար, Sourp Haroutyan Tadjar) ou Agia Anastasis (« Sainte Résurrection ») par les chrétiens d’Orient, est une église chrétienne située dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem. Cette basilique est vénérée par une grande partie des chrétiens qui y vont en pèlerinage depuis le IVe siècle.
Invitation : JUBILÉ NOTRE-DAME DU PUY
Jubilé Notre-Dame du Puy-en-Velay
Monseigneur Morello viendra de Patagonie pour présider le pèlerinage organisé par le Padre Rigoberto Sanchez d’Abbaretz (44170) à l’occasion du jubilé exceptionnel de 2016 à Notre-Dame du Puy. Rendez-vous le 31 mars pour faire les dévotions le 1er avril.
On sait que ce jubilé n’a lieu que si le Vendredi-Saint tombe le 25 mars jour de l’Annonciation. Cela n’arrive qu’une ou deux fois par siècle. Le prochain sera en 2157.
[stextbox id= »warning » image= »null »]
Inscrivez-vous au plus tôt en prenant contact avec M. l’abbé Rui, 1 rue Boulay-Paty, 44170 Abbaretz et : marcoruialonso@hotmail.com.
[/stextbox]
* * *
Par ailleurs Monseigneur conférera le sacrement de confirmation le dimanche 3 avril dans la chapelle d’Abbaretz. Invitez ceux qui souhaiteraient se faire confirmer ou reconfirmer s’ils avaient des doutes sur une confirmation conciliaire. Pour s’y préparer lire ce que Monseigneur Gaume enseigne sur la confirmation (ci-dessous).
* * *
Marquis de La Franquerie,
Jeanne d’Arc, la Pucelle :
« De la France entière monte alors vers Dieu un hymne éperdu d’amour et de reconnaissance, car elle comprend que Jeanne est la libératrice tant attendue ! Clergé et fidèles multiplient oraisons, prières, processions ; de très nombreuses messes sont dites à l’intention de la Pucelle. Or c’est à ce moment qu’a lieu le grand pardon de Notre-Dame du Puy.
« Notre Dame était l’espérance des foules qui ne voulaient pas devenir anglaises. Elles attendaient de sa miséricordieuse intervention le miracle qui devait mettre fin à leurs maux et ressusciter la France. Elles se portaient au plus national de ses sanctuaires, à Notre-Dame du Puy. Elles espéraient d’En Haut à la suite du Grand Jubilé qui s’y célèbre toutes les fois que la solennité de l’Incarnation coïncide avec celle de la Rédemption, c’est-à-dire lorsque le 25 mars tombe le Vendredi Saint. Or la coïncidence devait avoir lieu en 1429…
« Jeanne alors aux prises avec les docteurs de Poitiers qui lui demandaient les preuves de sa Mission, ne put s’y rendre en personne, mais elle y fut présente par ceux qui la touchaient de plus près.
« Sa mère, Isabelle Romée, franchit la distance qui sépare les bords de la Meuse du Mont Anis – cent vingt lieues – pour venir se mêler aux foules patriotiques, et recommander à Notre Dame de France la fille si aimée, cette pauvre Jeannette, qui venait de partir avec des hommes d’armes, routant dans sa tête le plus délirant des desseins, s’il n’était pas divin. Pauvre mère ! Comme la prière devait jaillir de son cœur, ardente et embrasée !
« Jeanne était présente par les chevaliers qui l’avaient amenée de Lorraine. Ils étaient au jubilé du Puy. Tout porte à croire que la jeune fille les avait priés de l’y représenter, et qu’avant de quitter Vaucouleurs, elle avait adressé la même demande à sa mère qui venait de lui pardonner d’avoir fui, sans la prévenir, le foyer paternel. Ce qui est certain, c’est que Notre Dame du Puy envoya à l’Héroïne celui qui devait recevoir ses confidences intimes durant sa vie guerrière, son confesseur et aumônier Frère Pasquerel » (1).
[1] R. P. Ayroles, s.j., Jeanne d’Arc sur les autels et la régénération de la France, pages 80 et 81.