Archive for the ‘Jorge Mario Bergoglio’ Category
Pour Bergoglio Dieu n’est pas CATHOLIQUE ! …alors nous, que sommes nous ?
Le quotidien italien (gauchiste) « La Repubblica » a publié mardi 1er octobre un long entretien de son fondateur, Eugenio Scalfari, avec le pape (antipape) argentin…
Le journal progressiste conciliaire « La Croix » rapporte l’événement :
« Je me sens à l’aise en écoutant vos questions et en cherchant avec vous les chemins le long desquels nous pouvons, peut-être, commencer à faire un bout de route ensemble », avait écrit papeFrançois dans une lettre à Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica , publiée le 11 septembre dernier dans les colonnes du quotidien italien de gauche, en réponse aux éditoriaux de cet intellectuel athée.
Le pape a poursuivi ce « bout de route » en recevant mardi 24 septembre Eugenio Scalfari dans sa résidence de Sainte-Marthe au Vatican pour un long entretien publié mardi 1er octobre en Une de La Repubblica .
…et ne trouve rien d’anormal quand Bergo(go)glio déclare :
« Pas un Dieu catholique »
Dans cet entretien-fleuve, qui rappelle celui récemment donné aux revues jésuites, papeFrançois évoque aussi les grands saints qui l’inspirent – saint François d’Assise et saint Augustin –, il reparle de sa jeunesse et de ce qu’il a ressenti lors de son élection comme pape (antipape), entre autres. Il confesse enfin croire en Dieu, « non en un Dieu catholique – il n’existe pas un Dieu catholique, il existe Dieu ».
Les deux hommes devraient continuer leur « bout de route » ensemble puisqu’à la fin de leur conversation, le pape indique qu’ils parleront la prochaine fois « du rôle des femmes dans l’Église », répétant que l’Église est un mot « féminin ». (Ça La Croix conciliaire progressiste aime bien ! — plus que tout…le « rôle des femmes dans l’Église »)
Sébastien Maillard (à Rome)
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Extrait de « l’interview croisé » Scalfari-Bergo(go)glio :
Bergo(go)glio : « … À mon tour, maintenant, de vous poser une question : vous, laïc, qui ne croyez pas en Dieu, en quoi croyez-vous ? Vous êtes un écrivain et un penseur. Vous croyez sûrement en quelque chose, vous avez sûrement des valeurs dominantes. Ne me répondez pas par des mots comme honnêteté, recherche, vision du bien commun, qui sont autant de principes et de valeurs essentiels. Non ce n’est pas le sens de ma question. Je vous demande ce que vous pensez de l’essence du monde, ou plutôt, de l’univers. Vous vous êtes sans doute demandé, comme tout le monde, qui nous sommes, d’où nous venons, où nous allons. Un enfant se pose déjà ces questions. Et vous ? »
Scalfari : Je vous suis reconnaissant de m’avoir posé la question. Voici ma réponse : je crois dans l’Être, c’est-à-dire le tissu d’où jaillissent les formes, les Entités.
« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique (!!!!), car il n’existe pas de Dieu catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur (? Grand Maître de l’Univers ??? franc-Mac le père François ???). Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »
Nous sommes éloignés dans les pensées, mais semblables en tant que personnes, animées inconsciemment de nos instincts qui se transforment en pulsions, en sentiments, en volonté, en pensée et en raison. En cela, nous sommes semblables.
« Mais ce que vous appelez l’Être, pouvez-vous me dire comment vous le définissez en pensée ? »
L’Être est un tissu d’énergie. Énergie chaotique mais indestructible et dans un état de chaos perpétuel. De cette énergie émergent les formes quand l’énergie arrive au point d’explosion. Les formes ont leurs propres lois, leurs champs magnétiques, leurs éléments chimiques, qui se combinent de manière aléatoire, évoluent et enfin s’éteignent mais leur énergie ne disparaît pas. L’homme est probablement le seul animal doué d’une pensée, du moins sur notre planète et dans notre système solaire. J’ai dit qu’il est animé d’instincts et de désirs mais j’ajoute qu’il porte en lui une résonance, un écho, une vocation de chaos.
« Bien. Je ne vous invitais pas à résumer votre philosophie et ce que vous m’avez dit me suffit. J’observe pour ma part que Dieu est lumière qui illumine les ténèbres même s’il ne les dissipe pas, et qu’une étincelle de cette lumière divine est au-dedans de chacun d’entre nous. Dans la lettre que je vous ai écrite, je me souviens vous avoir dit que notre espèce, comme d’autres, s’éteindra mais la lumière de Dieu, elle, ne s’éteindra pas, qui finalement envahira toutes les âmes et alors tout sera dans tous. »
* * *
Vous pouvez télécharger l’article complet de « La Repubblica » ou le lire en ligne à la source ci-dessous :
Le “Pape” à Scalfari : « Ainsi je changerai l’Église »
EXCLUSIF Dans Repubblica, le dialogue avec François : « Repartir du Concile, s’ouvrir à la culture moderne ». L’entretien au Vatican après la lettre de Bergoglio à Repubblica : « Essayer de vous convertir ? Le prosélytisme est une pompeuse absurdité. Il faut se connaître et s’écouter les uns les autres » par EUGENIO SCALFARI :
Traduzione di Isabelle Marbot-Bianchini
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Pour l’anecdote : Radio Vatican a censuré l’interview et supprimé un passage hallucinant de papeFrançois dans son compte rendu :
On peut lire ici le long compte-rendu signé Radio Vatican de cette interview : http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-sa-vision-de-leglise-et-du-monde
Radio Vatican a censuré ce passage hallucinant de l’antipape François Ier :
Votre Sainteté, existe-t-il une vision unique du Bien ? Et qui en décide ?
« Tout être humain possède sa propre vision du Bien, mais aussi du Mal. Notre tâche est de l’inciter à suivre la voie tracée par ce qu’il estime être le Bien. »
Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée. La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience. A mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun à sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
Autre … de Bergo(go)glio… mais il n’en est pas à une près !
Le prosélytisme est « une bêtise magistrale » ou « une pompeuse absurdité« (!!! « Allez donc, enseignez toutes les nations… » [Mat.28:19] a dit Notre Seigneur à Ses Apôtres…mais ça c’était avant… C’était pour l’Église catholique…)
Et d’aucuns persistent encore à soutenir qu’il ne peut y avoir deux églises… Une Église catholique et une église Conciliaire !!! comme le pitre Ennemond (dit « Le Perroquet de Suresnes »), alias Jacques-Regis du Cray, alias Côme de Prévigny…qui n’a rien compris à l’éclipse de l’Église dénoncée par Notre-Dame sur la sainte montagne de La Salette.
Si vous affirmez qu’il y a deux Églises distinctes et séparées : l’une catholique, l’autre conciliaire, que l’une a été fondée par le Christ, ayant pour pasteur les papes jusqu’au Concile, que l’autre est une invention née du Concile, se pose alors la grave conclusion : le pape actuel ne serait que le chef de la seconde Église, que certains qualifient de « secte conciliaire » dont le souverain pontife serait alors le gourou… Et l’Église catholique dans tout cela ? Son pasteur légitime ne serait donc plus le pape ? On est non seulement dans le sédévacantisme mais en affirmant que l’Église n’a plus de tête, plus de réalité, ou une réalité plus ou moins diffuse, on est presque dans « l’ecclesiovacantisme ».
(…)
Nous ne pouvons donc pas concevoir deux entités parfaitement distinctes, bien individuées et identifiables, mais plutôt un être moral unique, le seul réel, l’Église catholique, mais empoisonné aujourd’hui par un esprit étranger et ennemi qui tend à le corrompre et à le détruire.
De fait ni la Rome moderniste, ni l’Église conciliaire n’ont un être distinct et séparé de celui de la Rome éternelle et de l’Église catholique. Elles ne peuvent en avoir, comme le mal ne peut exister qu’en empruntant son être au bien qu’il veut détruire, et qu’il ne peut détruire sans se détruire lui même…
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=732429
(Nous y reviendrons…)
Mise à jour
Pour désamorcer le début de scandale qu’a provoqué l’interview-dialogue avec François…et les propos « hasardeux » (volontairement…comme des ballons d’essais ???) de celui-ci, embarrassé, le Vatican (d’Eux…faux-jetons !!!) a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication.
La vraie fausse interview du pape François
(tu parle !)
C’est Jean-Marie Guénois qui le dit :
« Formules chocs, dialogue très vivace, entre le pape François et Eugenio Scalfari, 89 ans, laïque et anticlérical affiché, fondateur du quotidien de gauche La Repubblica, l’«interview» publiée sur trois pages, mardi 1er octobre, a fait sensation. Petit florilège de citations attribuées au Pape : « Dieu n’est pas catholique » ; « les chefs de l’Église ont souvent été narcissiques » ; « quand je me trouve confronté à un clérical, je deviens soudainement anticlérical » ; « la vision vaticano-centriste (de la curie, NDLR) néglige le monde qui nous entoure. Je ne partage pas cette vision et je ferai tout pour la changer » ; « les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait œcuménisme religieux et dialogue avec les non-croyants. Depuis ce temps il a été fait assez peu dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Devant la verdeur du texte, un doute s’est installé, mercredi, à Rome (plus menteurs qu’Eux, tu meurs) sur les conditions de recueil de cette interview. Embarrassé, le Vatican a reconnu qu’il ne s’était pas agi d’une interview mais d’une conversation à bâtons rompus dans un cadre privé, non destiné à publication. Que le texte n’avait « pas été revu par le Pape ». Que « sans être une encyclique » « la substance de l’entretien » y était mais que le document n’avait « pas d’autorité » particulière. Le Figaro a interrogé Eugenio Scalfari sur les conditions de recueil de cet entretien. Celui-ci a confirmé jeudi que « l’interview n’a pas été enregistrée et qu’aucune note n’a été prise » mais que le texte, affirme-t-il, a été « approuvé » par le Pape « avant publication ». Un texte, donc, intéressant mais à ne pas forcément prendre au pied de la lettre. »
Et Le Monde précise :
« sur la forme, l’exercice a frisé l’amateurisme : le pape n’a pas demandé à relire la retranscription de la conversation qu’il a eue avec le directeur de la Repubblica, a reconnu mercredi le porte-parole du Vatican. L’un des plus sérieux vaticanistes italiens y a relevé des incohérences, notamment la description d’une scène, lors du conclave, sur un balcon… qui n’existe pas. Un détail fâcheux qui pose plus largement le contrôle de la parole papale. »
Michel Janva du Salon Beige
Vatican d’Eux : ROME fait feu de tout bois… Après le « mariage des prêtres », « la question des divorcés remariés »…
La Vie conciliaire nous apprend que la question de « l’accueil des divorcés remariés » était aussi une préoccupation majeure de Bergo(go)glio papeFrançois :
Allons-y !
Nouvelle ouverture sur la question des divorcés remariés ?
Aymeric Christensen (ndlr du CatholicaPedia : Le langage est 100% conciliaire)
Créé le 17/09/2013 / modifié le 17/09/2013 à 11h59
Lundi 16 septembre, les 1200 prêtres du diocèse de Rome avaient rendez-vous avec leur évêque, qui se trouve être le pape, à la basilique Saint-Jean-de-Latran. Cette rencontre devait être diffusée en direct par les médias du Vatican, mais elle s’est finalement tenue en privé (Qu’ont-ils à cacher ???), à la demande des prêtres (tenue blanche fermée ?). Différents médias, de Radio Vatican à l’agence I.Media (reprise par l’Apic), ont cependant pu recueillir quelques-unes des déclarations fortes de François au clergé romain.
Le pape s’est ainsi exprimé longuement sur la « fatigue du cœur » éprouvée par certains prêtres (mariés ? non-mariés ? divorcés ? remariés ? pédérastes ? homosexuels ? incompris ? etc. etc. etc.) – mentionnant notamment une lettre reçue quelques jours plus tôt. Mais l’échange s’est concentré sur cinq questions posées par l’assistance, qui ont permis au pape d’aborder différents thèmes et problèmes pastoraux rencontrés au quotidien par le clergé romain, mais beaucoup plus généralement par l’Église catholique (conciliaire bien sûre !) toute entière.
C’est ainsi qu’il a abordé largement la question de l’accueil des divorcés remariés. Cette problématique, très souvent évoquée dans l’Église (église Conciliaire !), pose de nombreuses difficultés dans les diocèses et les paroisses avec l’augmentation ces dernières décennies (comme par hasard ! cinq décennies…) du nombre de divorces, y compris chez les croyants. En effet, le mariage étant chez les catholiques un sacrement indissoluble (c’est pas tout de le dire…), ceux qui se séparent et se remarient se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus recevoir les sacrements – notamment la communion – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (reconnaissance qui ne peut aboutir qu’après des démarches généralement longues de plusieurs années). Des voix s’élèvent régulièrement pour demander un assouplissement des règles à leur égard, soulignant la souffrance de ces fidèles qui le ressentent parfois comme une mise au ban de la communauté chrétienne.
Ce « sérieux problème », le pape semble tout disposé à s’en saisir. Soulignant que son prédécesseur, Benoît XVI, avait déjà cette question « à cœur », François a rappelé le fait qu’il ne pouvait pas être « réduit seulement au fait de recevoir ou non la communion. Car celui qui pose le problème en ces termes n’a pas compris quel est le vrai problème ». Ces précautions prises, le pape a néanmoins reconnu que « l’Église (église Conciliaire !) doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie (???), dans la justice » pour ces reconnaissances, aux démarches administratives très lourdes et pas toujours accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les entreprendre dans les villes où se trouvent les tribunaux compétents en la matière.
Pour montrer sa volonté de faire avancer la réflexion, le pape François a rappelé que la commission de huit cardinaux qui doit se réunir au tout début du mois d’octobre afin de travailler à la réforme de la Curie travaillera également sur ce sujet, comme il l’avait déjà annoncé dans l’avion qui le ramenait du Brésil à l’issue des Journées Mondiales de la Jeunesse. Le pape devrait également convoquer un synode sur la famille, durant lequel le thème ne pourrait évidemment pas être éludé.
Qu’en sera-t-il véritablement ? Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations, fortes mais dépourvues d’avancées concrètes, constituent une véritable ouverture et si le problème des divorcés remariés trouvera réellement une solution dans les prochaines années. Il est en revanche évident que le pape se préoccupe véritablement de cette « périphérie existentielle », selon sa formule phare qu’il a de nouveau utilisée pour rappeler l’importance pour l’Église (église Conciliaire !) d’aller au devant des personnes qui se sentent en marge. Voici ce qu’il en disait fin juillet , à son retour de Rio de Janeiro : « On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie (!!!) et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. (…) On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages ».
C’est la vie quotidienne au Vatican depuis le début du nouveau pontificat : le pape a une visite, une rencontre, une audience prévue dans son agenda, sans enjeu particulier, et en profite pour lancer en quelques mots un sujet brûlant, beaucoup plus large que le cadre de sa rencontre, qui donne soudain un regain d’intérêt à cet événement a priori mineur. Rien que la semaine dernière, c’était par exemple le cas de ses déclarations sur les couvents vides qui devraient être ouverts « pour les réfugiés », ou encore de la lettre-surprise aux non-croyants publiée dans La Repubblica . Coups de « com » ou simplicité de ces petites sorties que les Argentins connaissaient bien chez l’archevêque de Buenos Aires et avaient même surnommées « las bergolladas » (du nom du pape, Jorge Mario Bergoglio) ? Notre confrère Jean Mercier s’est penché, dans son blog Paposcopie, sur ce phénomène nouveau, qui, selon lui, ne serait pas sans risques.
La rencontre d’hier a en tout cas été l’occasion pour le pape de dire également son optimisme. « L’Église (église Conciliaire !) ne s’écroule pas, a-t-il lancé aux prêtres de son diocèse (Y’a pas l’feu dans la maison… Eux font tout pour la détruire ! mais Ber-gogo-glio veut pas le dire…). L’Église (église Conciliaire !) ne s’est jamais aussi bien portée qu’aujourd’hui (!!! ), c’est un beau moment pour l’Église (église Conciliaire !), il suffit d’en lire l’histoire. » (Au voleur !!! C’est pas la leur !!!)
Soulignant encore que « la sainteté est plus grande que les scandales », il a encouragé les paroisses à faire preuve d’une « créativité courageuse », même si celle-ci doit générer des réticences de la part de certains fidèles, pour annoncer le Christ et l’Évangile au plus grand nombre. (… !)
Source : La Vie.fr http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/nouvelle-ouverture-sur-la-question-des-divorces-remaries-17-09-2013-44097_16.php
Un lobby sollicite papeFrançois pour qu’il rende le célibat des prêtres facultatif
…Un lobby sollicite papeFrançois pour qu’il rende le célibat des “prêtres” catholiques [conciliaires] facultatif
Suite de la série d’articles sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)
Troisième épisode, retour sur la copine de Bergo(go)glio, militante et lobbyiste pour l’abolition du célibat des prêtres.
(London Evening Post, 23 avril 2013)
Un lobby sollicite le “Pape” François pour qu’il rende le célibat des prêtres facultatif
Clelia Luro montre une photo de son défunt mari, Jerónimo Podestá,
ancien évêque d’Avellaneda, à son domicile de Buenos Aires
Clelia Luro est en fauteuil roulant et porte le poids de ses quatre-vingt-sept ans, mais elle se sent la force d’obliger l’Église catholique romaine (l’église Conciliaire qui occupe Rome) à prêter attention à sa campagne pour qu’il soit mis fin au célibat des prêtres. Cette femme, dont l’histoire d’amour, puis le mariage avec un évêque (défroqué) avaient fait scandale durant les années soixante, est une amie intime du Pape François, qui l’appelait tous les dimanches quand il était le premier cardinal d’Argentine.
Luro est persuadée que le Pape finira par faire en sorte d’amener l’Église universelle à en finir avec l’obligation du célibat sacerdotal, obligation que, selon elle, « le monde ne comprend plus ». Elle pense que cela pourra résoudre la pénurie mondiale de prêtres et convaincre les nombreux catholiques ne pratiquant plus de retourner à l’Église. « Je crois qu’en temps voulu, le célibat des prêtres deviendra facultatif », a-t-elle déclaré dans une interview recueillie par l’Associated Press chez elle, à Buenos Aires, à la suite d’une lettre ouverte qu’elle avait adressée au pape et dans laquelle elle exposait sa cause. « Je suis sûre que François le suggérera ».
Jean-Paul II, Benoît XVI et d’autres papes avant eux ont interdit toute discussion tendant à modifier la règle du célibat, et François n’a pas parlé de cette question depuis qu’il est devenu pape, le mois dernier. « Je ne vois pas comment cela pourrait faire le moins du monde partie de son programme », a déclaré le Père Robert Gahl, membre de l’Opus Dei et professeur de théologie morale à l’Université pontificale de la Sainte-Croix, à Rome. Pourtant, lorsqu’il était le Cardinal Bergoglio, il avait évoqué la question en des termes inspirant aux militants anti-célibat l’idée que le temps du changement était venu.
Dans son livre « Sur la Terre comme au Ciel », publié l’an dernier, Bergoglio écrit : « Pour le moment, je suis favorable au maintien du célibat, avec ses avantages et ses inconvénients, parce qu’en dix siècles, il a produit plus de bons résultats que d’échecs. » Il précise cependant : « C’est une question de discipline, non de foi. Cela peut changer », et il ajoute que dans le Rite oriental de l’Église catholique, où le célibat est facultatif, il y a aussi de bons prêtres. « Dans l’hypothèse où l’Église déciderait de revenir sur cette règle […] ce serait pour un motif culturel, comme dans le cas de l’Église d’Orient, où l’on ordonne des prêtres mariés » ; tels sont les propos qu’il a tenus dans « Le Pape François. Je crois en l’homme. Conversations avec Jorge Bergoglio », réédité le mois dernier par ses biographes agréés, Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.
Luro et son mari Jerónimo Podestá, ex-évêque d’Avellaneda, se sont sentis ostracisés par l’Église pendant de nombreuses années, mais selon elle, Bergoglio n’a pas hésité à leur apporter son soutien pastoral quand Podestá était hospitalisé, peu avant sa mort en 2000. Ils devinrent bons amis ensuite, au point que Bergoglio – raconte-t-elle – l’a appelée chaque dimanche au téléphone pendant douze ans, parlant souvent avec elle de la question du célibat, entre autres discussions portant sur toutes sortes de sujets brûlants. Luro a maintenant le sentiment que si les cardinaux ont élu un jésuite étranger au Vatican, qui s’emploie à étendre l’Église universelle et à réaffirmer l’attachement de celle-ci aux pauvres, cela montre qu’ils ont la volonté d’entreprendre de profonds changements afin d’enrayer l’exode des fidèles.
Le Père Thomas Reese, prêtre jésuite et professeur spécialiste du Vatican à l’Université de Georgetown, a déclaré que pour François, une première mesure pourrait consister à indiquer que rien ne s’oppose à l’ouverture d’un débat sur la question : « Selon le Vatican conduit par Jean-Paul et Benoît, certaines questions ne pouvaient simplement pas être abordées, et tout évêque qui en aurait parlé se serait exposé à des ennuis, de même que les théologiens qui auraient écrit à ce sujet. » Cela s’inscrit donc dans la question plus vaste de savoir dans quelle mesure le “Pape” François va autoriser de franches discussions au sein de l’Église. D’après Reese, « Ce serait exactement le genre de discussion franche que le Vatican n’aime pas », et il ajoute : « Dans leur esprit, les parents de doivent pas exposer leurs enfants à la confusion en discutant devant eux ».
Le Canon 277 du Code canonique [de 1983] est ainsi rédigé : « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes. »
Pourtant, le célibat sacerdotal n’est pas un dogme, une loi d’origine divine, c’est une tradition de l’Église catholique romaine ; or, si les dogmes ne peuvent changer, les traditions changent. « Nous sommes très enthousiastes et espérons vivement que François pourra renverser cette disposition canonique », a déclaré Guillermo Schefer, ancien prêtre qui copréside avec son épouse, Natalia Bertoldi, la Fédération latino-américaine des prêtres mariés. « Il importe que les prêtres puissent, eux aussi, opter pour le mariage et une vie de famille. Cela les aiderait à mieux s’intégrer aux laïcs. »
Dans le rite catholique oriental, les séminaristes déjà mariés peuvent ensuite être ordonnés prêtres ; en outre, certains “prêtres” anglicans mariés ont déjà été autorisé à se convertir au catholicisme romain (de l’église Conciliaire, bien sûr !) ; enfin, certains veufs ayant des enfants sont devenus prêtres de l’Église romaine (des laïcs de l’église Conciliaire ! puisque celle-ci n’a plus de sacrements valides tout comme l’église Anglicane…). Mais comme le note Gahl, aucune tradition catholique romaine n’autorise des hommes ayant déjà « épousé l’Église » à contracter ensuite un mariage. Selon lui, cela créerait des cœurs partagés, affaiblirait le dévouement sacerdotal des intéressés et irait tout à fait là l’encontre de ce que François a déclaré depuis qu’il est “pape” quant à la nécessité pour les prêtres de se refuser les plaisirs terrestres, dans la mesure où ils ont à répandre l’Évangile.
« Il prêche beaucoup dans ce sens chaque matin » au Vatican, souligne Gahl. Les partisans du célibat facultatif disent : « La prêtrise, c’est trop dur, pourquoi ne la rendons-nous pas plus facile ? » Mais le Pape, lui, déclare : « Si vous faites ce sacrifice, il vous apportera de la joie pure ». Ceux qui résistent au changement disent que le célibat a d’autres avantages, et non pas moins dans le domaine financier ( 😆 !!!) : imaginons que les quatre cent mille prêtres du monde entier aient chacun une famille, sans doute nombreuses compte tenu de l’interdiction de la contraception par l’Église. Les salaires relativement maigres des prêtres devraient subir instantanément un accroissement exponentiel.
Il n’en est pas moins vrai que des milliers de prêtres (prêtres oui, avant 1970…mais depuis, que des faux prêtres !) ont quitté leur ministère pour se marier et que beaucoup d’autres, surtout en Afrique et en Amérique latine, sont restés prêtres en ayant des relations féminines et des enfants. Bergoglio condamne cette pratique dans ses ouvrages. « Ce que je ne permettrai pas, c’est la double vie », a-t-il écrit. « S’il ne peut s’acquitter de son ministère, je lui demande de rester chez lui, je lui dis que nous sollicitons pour lui une dispense papale et qu’ainsi, il pourra recevoir le sacrement du mariage. »
Benoît a réaffirmé le caractère obligatoire du célibat en réaction à la croisade tumultueuse d’un archevêque africain marié qui fut excommunié après avoir défié le Vatican en sacrant évêques quatre hommes mariés. De son côté, le Cardinal brésilien Claudio Hummes, grand ami de Bergoglio, s’est retrouvé sur des charbons ardents après avoir déclaré que le célibat des prêtres n’était pas une question de droit divin dans une interview qu’il avait accordée à un journal en 2006 avant d’arriver à Rome pour s’occuper des prêtres du monde entier au sein du Vatican. Cela déclencha de telles spéculations sur la possibilité d’un changement que Hummes fut obligé de publier une longue déclaration réaffirmant l’obligation du célibat.
Luro était âgée de trente-neuf ans, séparée de son mari et mère de six enfants (femme adultère donc !!!) lorsqu’en 1966, elle fit la connaissance de Podestá, alors âgé de quarante-cinq ans. Il était déjà évêque et très engagé en faveur des causes sociales, puisqu’il prêchait la « théologie de la libération » dans le cadre du Mouvement des prêtres du tiers-monde. « Pour Jerónimo, j’étais la première femme », se rappelle-t-elle. Loin de cacher leur relation, ils la rendirent publique, et pour que soit supprimée l’obligation du célibat sacerdotal, ils lancèrent une campagne qui les amena aux portes du Vatican. Mais peu après, en 1967, le Pape Paul VI publia son encyclique « Sacerdotalis Caelibatus », dans laquelle il soutenait le maintien des vœux sacerdotaux de célibat perpétuel.
Luro déclare que les appels dominicaux de Bergoglio lui ont été d’un grand soutien. « Nous parlions de l’église, nous discutions. Je lui envoyais les écrits de Jerónimo ». Après être devenu François, il l’a appelée une nouvelle fois, dit-elle, mais par respect pour le “pape”, elle ne veut pas rapporter ce qu’il lui a dit.
papeFrançois, pas si opposé au mariage des prêtres…
papeFrançois…pas si opposé au mariage des “prêtres” catholiques [conciliaires]
Suite de la série d’articles sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)
Deuxième épisode, Bergo(go)glio pas aussi inflexible que ses prédécesseurs sur la question du mariage des prêtres.
pape François ne semble pas aussi inflexible que ses prédécesseurs sur la question du mariage des prêtres. Dans un livre de conversations paru en 2012, Sobre el Cielo y la Tierra (Sur le Ciel et la Terre), il aborde le sujet du célibat et avoue même avoir eu le béguin pour une fille lorsqu’il était séminariste. La conversation entre Jorge Bergoglio et un rabbin, Abraham Skorka, a été publiée par le site catholique d’informations Aleteia.
Alors qu’il était encore archevêque de Buenos Aires, Jorge Bergoglio raconte avoir déjà été tenté dans son célibat lorsqu’il était jeune :
« Quand j’étais séminariste, j’ai été ébloui par une fille que j’avais rencontrée au mariage d’un oncle. J’avais été surpris par sa beauté, sa brillance intellectuelle… eh bien, j’ai été renversé pendant un bon moment. Je ne cessais de penser et penser à elle. Quand je suis retourné au séminaire après le mariage, je n’ai pas pu prier pendant une semaine parce que, quand j’essayais de le faire, la fille me venait en tête. J’avais besoin de repenser à ce que j’étais en train de faire, j’étais toujours libre car j’étais un séminariste, donc j’aurais pu rentrer à la maison et voilà. Je devais réfléchir de nouveau à mon choix. J’ai choisi de nouveau – ou je me suis laissé choisir par – le chemin religieux. »
Dans la suite de l’entretien, il fait preuve d’une certaine ouverture d’esprit face au mariage des prêtres, en déclarant que la tradition du célibat « est une question de discipline », et que donc « cela peut changer ».
Il rappelle que le choix du célibat n’a été fait qu’à partir de l’année 1100, de manière progressive, opposant peu à peu l’Église d’Orient, qui autorise le mariage (précisément les églises byzantines, ukrainiennes, russes ou grecques-catholiques), et celle d’Occident qui le récuse. À propos des prêtres mariés d’Orient, ils sont pour lui « de très bons prêtres ».
Cependant, il continue « pour le moment [d’être] en faveur du maintien du célibat, avec tous ses pour et ses contre, parce que nous avons dix siècles de bonnes expériences plus que d’échecs. […] Pour l’instant, la discipline du célibat reste ferme ». Mais il laisse exister la possibilité d’un débat :
« Dans le catholicisme occidental, certaines organisations mettent la pression pour plus de discussion à propos de cette question. […] Si hypothétiquement, le catholicisme occidental revoyait la question du célibat, je pense qu’il le ferait pour des raisons culturelles, pas tellement comme une option universelle. »
Pour le vaticaniste Thomas Reese, interrogé par NBC News, ces remarques sont surprenantes car « les dernier papes avaient été très clairs sur le fait qu’ils n’étaient pas ouverts pour changer cela ou en discuter. […] On dirait qu’il pourrait vouloir en parler ».
Photo : pape François, le 14 mars 2013. REUTERS/Alessandro Bianchi
Source : http://www.slate.fr/lien/54863/pape-amoureux-jeunesse-pas-oppose-mariage-pretres
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“Pauvre homme” a pensé sa sœur…
Lorsqu’elle a entendu le nom de son frère résonner au balcon de la basilique Saint-Pierre, Maria Elena Bergoglio, àgée de 65 ans, a fondu en larmes… Et elle a alors pensé : “pauvre homme”. Ce sont les premières confidences de l’unique parente du pape François – leurs trois autres frères et sœurs sont décédés – recueillies par des journalistes vendredi, à son domicile, dans une banlieue résidentielle de Buenos Aires. « Je n’ai même pas pu entendre son nom de famille, Bergoglio, ni François, son nom de pape, tellement je pleurais », raconte-t-elle notamment à “Paris Match” (), expliquant qu’il ne voulait pas devenir pape. « Quand on plaisantait ensemble de cette éventualité, il me disait : “No por favor !” », a-t-elle ajouté. « Une génération les sépare ». Avec onze ans d’écart, Maria Elena Bergoglio explique qu’elle n’a pas trouvé de compagnon de jeu en la personne de son frère durant leur enfance. Mais elle affirme qu’il a toujours été là pour elle. Interrogée sur les valeurs que veut défendre le nouveau pape, la sexagénaire s’est montrée gênée, puis a répondu : « Je sais quel est son vœu : travailler pour les pauvres, pour les plus marginaux (…) J’espère qu’il en aura la force. » …
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60% des Français souhaitent un pape plus progressiste
60% des Français souhaitent que le nouveau pape François soit « plus progressiste » que son prédécesseur Benoît XVI, selon un sondage CSA pour BFMTV publié le soir du 13 mars 2013. 6% des sondés veulent un pape « plus traditionnel », 7% demandent que le successeur de Benoît XVI s’inscrive « dans le prolongement de son action », et 27% sont sans opinion. Ils sont 60% d’hommes et 61% de femmes à vouloir une politique « plus progressiste » du nouveau pape.
Sondage réalisé par internet mardi 12 et mercredi 13 mars 2013, auprès d’un échantillon représentatif de 987 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
papeFrançois…et le célibat des “prêtres” catholiques [conciliaires]
pape François…et le célibat des
“prêtres” catholiques [conciliaires]
Nous vous proposons une série d’articles, toujours sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)
Premier épisode, l’amie de Bergo(go)glio, militante pour l’abolition du célibat des prêtres.
Texte original en espagnol : http://www.ambito.com/noticia.asp?id=680190
Traduction CatholicaPedia.net
Les relations de François avec une femme vivant publiquement dans le péché… et où François donne l’extrême-onction à un pêcheur public, évêque défroqué, sans que celui-ci ni sa “femme” n’aient en rien regretté leurs actions passées, et en particulier leur combat pour abolir le célibat des prêtres.
Combat que cette femme adultère mène toujours voir : http://www.associationofcatholicpriests.ie/2013/04/ex-bishops-widow-believes-pope-francis-will-make-celibacy-optional/
« “I think that in time priestly celibacy will become optional,” Luro said in an interview with The Associated Press in her home in Buenos Aires, after sending an open letter to the pope stating her case. “I’m sure that Francis will suggest it.”
(Je suis sûre que le célibat des prêtres deviendra un jour optionnel, a dit Luro dans une interview avec The Associated Press depuis sa maison de Buenos Aires, après avoir envoyé une lettre ouverte au pape à ce sujet. « Je suis sûre que François va le suggérer »)
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Le “Pape” François nouveau est arrivé !
« Bergoglio est un homme de gestes »
par Clelia Luro
Clelia Luro, veuve de monseigneur Jerónimo Podestá et amie du cardinal Bergoglio, s’entretenait tous les dimanches avec celui-ci au téléphone, ce qu’elle a fait également le dernier dimanche avant qu’il ne parte pour Rome. Lors d’une interview téléphonique diffusée dans le cadre de l’émission Coincidencias, animée par Enrique Llamas de Madariaga, elle raconte que Jerónimo Podestá a reçu l’extrême-onction de Bergoglio et que c’est ainsi qu’a commencé son amitié avec le futur Pape. Elle met en doute qu’une « main cachée » ait cherché à séparer le cardinal Bergoglio de l’Église et du gouvernement (des Kirchner). Rappelons que Clelia Luro, âgée [alors] de trente-neuf ans, séparée de son mari et mère de six filles, fit la connaissance en 1966 de Monseigneur Jerónimo José Podestá, évêque d’Avellaneda (Argentine), âgé à l’époque de quarante-cinq ans. Commença alors entre eux une relation sentimentale qui, en 1967, força le prélat de renoncer à l’épiscopat. En 1972, il fut réduit à l’état laïc et épousa Clelia. Il avait eu comme compagnons de promotion les évêques Eduardo Pirinio, Antonio Quarracino et aussi Raúl Primatesta. Podestá a toujours été un ecclésiastique très engagé dans l’action sociale, ce qui lui valut de devoir s’exiler en 1974 sous la menace de l’Alliance Anticommuniste Argentine (dite Triple A), car le gouvernement militaire de Juan Carlos Onganía le tenait pour « le principal ennemi de la Révolution ». Il retourna en Argentine en 1983 et y vécut jusqu’à sa mort, en 2000. Podestá fut président de la Fédération latino-américaine des prêtres mariés, organisation qui représente environ cent cinquante mille prêtres.
Voici quelques moments saillants de l’interview :
Q. : Que pouvez-nous nous dire du Pape François 1er ?
R. : Je suis émue. Je pense à Cristina (1) et à Bergoglio… Combien nous avons lutté ! Moi du moins contre la presse, contre ceux qui voulaient séparer le gouvernement de l’Église, moi qui ai tant parlé de Cristina avec Bergoglio. Et maintenant, je les vois qui s’embrassent, cela m’émeut énormément ! Un mois avant de mourir, Jerónimo (Podestá) me dit : « Clelia, je vais aller parler au cardinal ». Et moi, je lui demandai : « Pourquoi y vas-tu si Quarracino n’a pas voulu te recevoir ? » Il me répondit : « Mais celui-ci n’est pas Quarracino, c’est un jésuite très intelligent qui va m’écouter ». Il y alla et y resta deux heures. Il revient très content et me dit : « C’est un homme très intelligent, très ouvert, crois-le bien ». À part cela, l’Église ne s’est pas occupée de Jerónimo, même pas les prêtres du tiers monde, qui l’on plutôt évité. En revanche, quand Bergoglio apprit qu’il était hospitalisé, il m’appela au téléphone et me demanda s’il pouvait lui téléphoner. Je lui répondis : « Bien sûr, il en sera heureux ! » Je lui dis alors qu’il se trouvait au sanatorium San Camilo, et il alla s’y entretenir avec lui. Quand on emmena Jerónimo pour lui administrer une thérapie, Bergoglio accordait une audience. La religieuse l’ayant informé de cette thérapie, Bergoglio mit fin à l’audience et s’en fut à San Camilo. Il dit à Jerónimo : « Je t’apporte l’extrême-onction pour que tu te lèves ». Jerónimo était déjà dans le coma. « Il a dit quelque chose ? », lui demandé-je, et il me répondit : « Non, Clelia, il m’a juste serré très fort la main ». Je sais ce que cela a signifié pour Jerónimo, alors qu’il souffrait, que Bergoglio soit venu le voir. Ensuite, Bergoglio a dit aux religieuses : « Ne faites pas sortir Clelia de la salle de soins, laissez-la jusqu’au bout » ; car on ne me laissait que quinze minutes, pas plus. Bergoglio me dit : « ne quittez par Jerónimo jusqu’à ce qu’il s’en aille », et j’ai pu rester encore trois jours avec lui. C’est de là qu’est née ma reconnaissance, l’affection que j’ai pour Bergoglio. Plus que tout, c’est un homme de gestes, et ce sont les gestes qui font croire. Avec les paroles, on peut dire de belles choses, mais l’important, c’est ce qu’on fait. Bergoglio est un homme de gestes et de paroles, mais c’est par les gestes qu’il manifeste ce qu’il est vraiment.
Q. : Comment l’avez-vous perçu durant ces premiers jours de son pontificat ?
R. : Au Vatican, il se manifeste déjà par plusieurs attitudes bien à lui. Il n’a pas encore parlé des problèmes actuels, qui sont nombreux et épineux. Il n’avait aucune intention de devenir Pape, il avait même déjà renoncé à faire partie de la Curie du fait de son âge, mais Benoît XVI n’avait pas accepté sa démission. Quand il a pris congé de moi dimanche, avant de prendre l’avion le lendemain pour Rome, je lui dis : « Tu ne reviendras pas », et lui me répondit : « Tu es une mauvaise sorcière ». Je lui rétorquai : « Non, je t’assure, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le pressentiment que tu vas rester là-bas ; la dernière fois, tu t’es dérobé, mais cette fois, tu ne pourras pas ». Et il me répondit : « Je le sais bien, Clelia… » Quand on nous a montré la fumée noire, j’ai dit : « Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, alors c’est Bergoglio qui va sortir », et c’est ce qui s’est passé.
Q. : Un cardinal primat reçoit un évêque marié et son épouse, et il s’entretient avec eux. Sommes-nous devant une Église en révolution ?
R. : Après la mort de Jerónimo, douze ans durant, Bergoglio m’a appelée tous les dimanches, sans y manquer une seule fois, et nous causions pendant une quarantaine de minutes. Et il me disait en riant : « Jerónimo t’a laissée pour que tu m’aides à réfléchir ». C’est ainsi que je l’ai connu, après avoir beaucoup lutté contre la presse à cause d’une maudite mouvance qui voulait toujours provoquer l’affrontement entre le Cardinal et l’Église, ainsi qu’entre les Kirchner et le Cardinal. Ce fut très difficile à vivre, parce que la plupart du temps, tout ça était faux. Je me souviens que quand il y avait déjà eu des problèmes avec l’Église, le Président Perón avait dit à Jerónimo que c’était du fait de la CIA. Je voyais une main cachée derrière cette volonté de détruire et d’opposer l’Église au gouvernement.
Q. : Mais cette main cachée tient bon, à présent, elle a des journaux…
R. : Et c’est pourquoi elle continue à vouloir détruire, bien que Bergoglio ait été élu Pape. Ces gens ont fait des choses dont j’ai honte en tant qu’Argentine ; par exemple, ils continuent à ressortir l’histoire des deux prêtres (2), qui est fausse. Je ne sais pourquoi ils n’achètent pas le livre “Le Jésuite” dans lequel Bergoglio raconte les choses telles qu’elles se sont passées, ni pourquoi ils n’écoutent pas Alicia Oliveira qui l’accompagnait quand ils allèrent parler à Massera pour faire sortir ces deux prêtres du pays. Bergoglio était incapable de livrer les deux prêtres aux militaires, et il a même aidé alors beaucoup de personnes persécutées en les cachant au Colegio Máximo.
Q. : Même Pérez Esquivel l’a défendu…
R. : Oui, lui également l’a défendu, et aussi Zaffaroni, qui le connaissait. Mais il est difficile de se laver d’une calomnie ou d’une malveillance. Bergoglio m’a dit : « Ne t’en fais pas, Clelia, ces choses-là meurent toutes seules ». Moi, je lui ai demandé : « Pourquoi ces prêtres ne te défendent-ils pas ? » Et il m’a répondu : « Parce que je leur ai demandé de ne pas se mêler de tout ça, de ne pas jouer avec ça, car cela n’aurait alors plus de fin ; les racontars finissent par s’éteindre d’eux-mêmes. » Pourtant, il semble que tel n’est pas le cas, et cela reste lancinant.
Q. : Comment imaginez-vous son pontificat ?
R. : Il sera comme celui de Jean XXIII. Bergoglio est très proche de Vatican II, et il a commencé à le montrer. Dans Vatican II, l’une des questions discutées était « L’Église et le peuple de Dieu », et sur le balcon du Vatican, avant de donner sa bénédiction au peuple, il lui a demandé la sienne. Ensuite, il a parlé de la liberté de conscience, qui fait aussi partie de Vatican II, mais qui a été occultée, parce que le Pape précédent a imposé silence à son sujet. Cela va être un bouleversement au sein de l’Église, un printemps pour tous ceux qui pensent comme nous.
[1] NdT : Cristina Kirchner, actuelle Présidente de l’Argentine, qui a succédé à son mari après la mort de celui-ci.
[2] NdT : Enlevés par la Junte militaire au pouvoir en Argentine de 1976 à 1981 (celle-ci ayant à sa tête Jorge Rafael Videla et Emilio Eduardo Massera). Dans ce pays, certains accusent aujourd’hui Bergoglio de s’être fait le complice de leur enlèvement à l’époque et, d’une manière générale, d’avoir collaboré avec la junte.
Vatican d’Eux : papeFrançois aux juifs du monde entier : « Chana Tova »
pape François reçoit le Congrès juif mondial
Le dialogue, clé pour bâtir un avenir commun
Rome, 3 septembre 2013 (Zenit.org) Anne Kurian |
Le pape François a reçu pour la première fois une délégation du Congrès juif mondial (« World jewish congress », WJC) hier, lundi 2 septembre 2013, au Vatican. Au cœur des échanges, la question de la Syrie, mais aussi le dialogue interreligieux.
Le WJC représente les communautés juives dans une centaine de pays, auprès des gouvernements, des parlements et des organisations internationales. Son président, Ronald S. Lauder, était présent lors de l’audience, accompagné du président du Congrès juif pour l’Amérique latine, Jack Terpins, du vice-président du WJC, Robert Singer, du vice-président associé, Maram Stern, et du directeur exécutif du « Los alamos jewish center » (LAJC), Claudio Epelman.
Au cours de l’entretien, le pape François a souhaité aux juifs du monde entier « une année 5774 douce et paisible » : « Chana Tova » – Bonne Année, leur a-t-il dit en hébreu. Les juifs fêtent en effet « Rosh Hachana », commencement de l’année les 4-6 septembre : des célébrations qui rappellent la création du monde.
Juifs et chrétiens, mêmes racines
Selon un communiqué du WJC, les parties ont échangé sur la situation en Syrie, théâtre de massacres humains que le pape a qualifiés « d’inacceptables » : « Les dirigeants mondiaux doivent tout faire pour éviter la guerre », a-t-il insisté.
Le pape a également appelé à renforcer le dialogue entre les communautés religieuses du monde et s’est opposé à l’intégrisme, quelle que soit la religion : « Le dialogue est la clé pour bâtir un avenir commun », a-t-il estimé.
Comme il l’avait déclaré en juin dernier devant le Comité juif international pour les consultations interreligieuses, le pape a rappelé qu’« un chrétien ne peut pas être antisémite » : « pour être un bon chrétien, a-t-il ajouté, il est nécessaire de comprendre l’histoire et les traditions juives », car « juifs et chrétiens partagent les mêmes racines ».
(…)
Après la rencontre, Ronald S. Lauder a salué l’engagement indéfectible du pape pour le dialogue : « la conduite du pape a donné un nouvel élan aux relations avec le judaïsme. Jamais les relations entre l’Eglise catholique et le peuple juif n’ont été aussi bonnes depuis 2000 ans. La conduite des papes successifs, au cours des cinq dernières décennies a contribué à surmonter beaucoup de préjugés. Cela nous permet maintenant de travailler ensemble pour défendre la liberté religieuse partout où elle est menacée et quelle que soit la communauté affectée ».
(3 septembre 2013) © Innovative Media Inc. http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-recoit-le-congres-juif-mondial
N.B. Les accentuations sont de nous ; CatholicaPedia.net
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Comme nous le voyons ici encore une fois, Vatican D’Eux est bien d’eux !… depuis les cinq dernières décennies…