Archive for décembre, 2013
Pape matériel ?
Pape matériel ?
L’Hérétique de l’Année
Tout le personnel de la maison était en effet présent, avec le directeur, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de Sainte-Marthe, ce matin.
Quatre personnes sans abri vivant dans le quartier proche du Vatican étaient également venues avec Mgr Konrad Krajewski, l’aumônier du pape. À la fin de la messe, comme d’habitude, le pape a salué chacun personnellement.
Le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice, était présent, ainsi que le secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin, qui a exprimé ses vœux au nom des membres de la Secrétairerie d’État.
Le pape François a commenté l’Évangile du jour, généalogie de Jésus (Mt 1,1-17) : « Une fois j’ai entendu quelqu’un dire : “Mais, ce passage de l’Évangile, on dirait l’annuaire téléphonique !”. Non, c’est bien autre chose : ce passage de l’Évangile est une histoire vraie et il traite d’un sujet important. »
Dieu fait l’histoire avec des pécheurs
Cette « histoire vraie » exprime que « Jésus est consubstantiel au Père, à Dieu, Mais il est aussi Consubstantiel à sa Mère, à une Femme ». Et Dans la « Consubstantialité avec sa Mère, Dieu s’est fait Histoire. Dieu a voulu se faire Histoire ».
Dieu « a eu l’idée de marcher avec l’homme », en appelant Abraham, « le premier cité dans cette liste », qui « a commencé ce chemin qui se poursuit dans l’histoire ».
L’histoire de Dieu « marchant avec son peuple » englobe « la sainteté et le péché : dans cette liste, il y a des saints mais aussi des pécheurs » et certains même « de haut niveau », qui « ont fait de gros péchés ».
« Dieu a fait l’histoire avec des pécheurs, qui n’ont pas répondu à ce que Dieu attendait d’eux. Pensons à Salomon, si grand, si intelligent et qui a fini sans savoir comment il s’appelait ! Mais Dieu était avec lui. »
Dieu porte le prénom de l’homme
Pour le pape, non seulement « Dieu est consubstantiel à [l’homme] » mais plus encore : « lorsque Dieu veut dire qui Il est, Il dit “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob” ». Ainsi, « Le Nom de Dieu », c’est « Nous, c’est Chacun de Nous ».
« Dieu prend le prénom de chacun pour en faire son nom : “Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Pedro, de Marietta, d’Harmony, de Marisa, de Simon, de tous !”. Le Nom de Dieu, C’est Chacun ».
Dieu « a laissé l’homme écrire Son histoire » aussi le croyant est appelé à « Le laisser écrire son histoire. C’est cela la sainteté : laisser le Seigneur écrire notre histoire » a conclu le pape en exprimant un « vœu de Noël » : « Que le Seigneur écrive ton histoire et que toi, tu le laisses écrire la tienne. »
Par sa date de naissance, on peut penser qu’il y a une affinité particulière entre le pape et Noël : c’est en effet le 17 décembre que commence la grande neuvaine de préparation à Noël.
Rome, 17 décembre 2013 Messe à Sainte-Marthe, Zenit
Le Subjectivisme Absolu et le Mensonge de Perdition
Eugenio Scalieri.
Votre Sainteté, vous-même l’aviez écrit dans une lettre que vous m’avez adressée.
La conscience est autonome, disiez-vous, et chacun doit obéir à sa conscience.
À mon avis, c’est l’une des paroles les plus courageuses qu’un Pape ait prononcée.
« Pape » François
« Et je suis prêt à la répéter. Chacun a sa Propre Conception du Bien et du Mal et Chacun Doit Choisir et Suivre le Bien et Combattre le Mal Selon l’Idée qu’il s’en Fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur. »
« Et moi, je crois en Dieu. Pas dans un Dieu catholique [le même que les musulmans], Car il n’Existe pas de Dieu Catholique, il existe un Dieu. Et je crois en Jésus Christ, son incarnation. Jésus est mon maître et mon pasteur, mais Dieu, le Père, Abbà, est la lumière et le Créateur. Tel est mon Être. Dites-moi, sommes-nous si éloignés l’un de l’autre ? »
Nul ne peut juger le pape, mais celui dont le Dieu n’est pas catholique, qui est d’ailleurs le même que celui des musulmans, et qui choisit sa propre conception du bien et du mal est déjà jugé.
JOYEUX & SAINT NOËL !
Le CatholicaPedia Bog et tous ses Contributeurs souhaitent un Joyeux et saint Noël
à tous ses lecteurs
ainsi qu’à leur famille…
* * *
Nos Amis du Christ Roi de France publient sur leur site (www.a-c-r-f.com) deux émissions plus qu’intéressantes sur « Le Roman de saint Louis » de Philippe de Villiers. La première donnée chez Radio Courtoisie le 19 décembre 2013 dans le « Libre Journal de Jacques Trémolet de Villers » : “Le roi éternel”. La seconde donnée chez Franck Ferrand lors de l’émission « Au cœur de l’histoire », le 11 décembre 2013 sur Europe 1.
2014, Année jubilaire Saint-Louis :
Pour Noël, et avant cette année 2014, 800ème anniversaire de la naissance et du baptême de St Louis à Poissy, nous vous offrons un beau cadeau avec celui qui parle au nom de Saint Louis, qui parle pour Saint Louis : Philippe de Villiers.
Jacques Trémolet de Villers recevait Philippe de Villiers, (ancien ministre, député européen, écrivain, créateur du Puy du Fou, lauréat du prix Jean Ferré 2013) le 19 décembre 2013 dans son émission « Libre Journal » pour évoquer saint Louis à travers son dernier roman publié aux Éditions du Rocher :
C’est un moment grandiose sur le sujet de l’année 2014, l’année Saint Louis, à partir du livre de Philippe de Villiers sur Le roman de saint Louis.
Écoutez l’émission : “Le roi éternel”
Pour revenir aux racines de la vraie France : le gouvernant exemplaire ! La France chrétienne mère de toute la civilisation chrétienne. Un passé pour un futur. Il n’y a de salut qu’en Jésus-Christ Roi de France.
— « 2014, Année jubilaire Saint-Louis »
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Note Informative de Pierre Legrand
Un petit déplacement à l’étranger me fait réagir avec un peu de retard aux commentaires laissés par mes lecteurs après la parution le 18 décembre de mon dernier article sur l’opinionisme par Mgr Sanborn.
Mais auparavant il me faut rappeler qui est exactement Mgr Donald Sanborn :
Mgr Donald J. Sanborn a été l’un des premiers séminaristes de la Fraternité Saint-Pie X à Écône, où il est entré en 1971. Il a été ordonné le 29 juin 1975 par Mgr Lefebvre. Après plusieurs années d’apostolat aux États-Unis, durant lesquelles il a notamment été recteur de St. Joseph’s House of Studies à Armada (Michigan), premier séminaire américain de la Fraternité, il a quitté, en avril 1983, avec huit autres prêtres, la Fraternité Saint-Pie X, dont il rejetait la position théologique concernant la situation actuelle de l’autorité dans l’Église. Il a publié de nombreuses études analysant les erreurs de Vatican II et de Jean-Paul II, ainsi qu’un ouvrage intitulé De Papatu materiali (La Papauté matérielle) dans lequel il expose et illustre la thèse de la vacance formelle du Siège Apostolique, élaborée en son temps par Mgr Guérard des Lauriers O.P. (connue sous le nom de « thèse de Cassiciacum »). En 1995, il a fondé le Most Holy Trinity Seminary (Séminaire de la Très Sainte Trinité) dont il est toujours le Recteur.
Il a été consacré évêque en juin 2002 par Mgr Robert F. McKenna, O.P
Après avoir lu le petit essai de Mgr sur l’opinionisme, j’ai trouvé l’argumentaire intéressant et la logique interne cohérente avec l’expression d’un sédévacantisme “non contradictoire” (“dogmatique” comme disent ceux de la chapelle d’à côté !!!).
J’ai alors transmis à notre bien-aimé Cave Ne Cadas ce texte, précisant bien qu’il n’était pas destiné à la publication sur le CatholicaPedia. À la suite de cet envoi, notre webmestre m’a répondu qu’il souhaitait néanmoins le publier et m’a demandé de faire une courte introduction personnelle. Je me suis exécuté de bonne grâce.
Mon tort fut peut-être , faute de temps, de ne pas m’ouvrir sur les petites insuffisances que je subodorais dans ce bel exercice intellectuel, notamment de faire la part un peu trop belle au “Pape” et par conséquent au problème de l’autorité en général .D’autant que dans le même temps je m’interrogeais de savoir ce qu’en penserait notre “maître” à tous (ça ne va pas lui plaire !!!), je veux nommer bien sûr notre cher Louis-Hubert Remy… (et que chacun se rassure, je ne suis pas Versaillais !!!)
Je ne retranche rien de ma modeste introduction au texte de Mgr Sanborn, mais comme je dois à mes lecteurs une transparence absolue – dans la limite de mes compétences – il me faut leur dire ici que je souscris, et ce n’est pas contradictoire, à la fois aux observations très pertinentes que fit Cave Ne Cadas, notamment en réponse à Mata, légitimant le caractère démonstratif et expectatif de l’exercice de Mgr et, en même temps aux remarques absolument nécessaires et primordiales de LHR, si malicieusement qualifié de « veilleur dans la nuit ». Qui n’a jamais éprouvé la tentation de “dormir” dans cette crise affreuse qui dure, qui dure…? Qui n’a jamais ressenti cet attrait pour “après moi le déluge” ou le “je laisse tomber, ça me dépasse…” ?
Dans des temps où le bon sens le plus élémentaire s’étiole gravement, dans des temps où l’esprit même des traditionalistes est corrompu par l’incohérence interne de leur pensée, il est enthousiasmant de lire des choses qui remettent, au moins en ce domaine, les pendules à l’heure. Mais l’on doit alors se poser la question de savoir : est-ce suffisant ? Rien n’est jamais suffisant, dans la mesure où chacun d’entre nous reste suffisamment vigilant pour chercher sans se lasser l’erreur et les ruses du démon pour la (l’erreur !) cacher, et est prêt à accepter, non seulement par humilité, mais par une charité de la vérité bien comprise et ordonnée comme une vertu surnaturelle, fruit de la grâce sanctifiante, les remontrances et avis de fidèles aguerris et dont toute la vie de foi démontre qu’ils sont dans le bon combat.
Aussi me dois-je de déclarer ici à mes lecteurs que je souscris entièrement aux critiques de LHR sur ce texte même de Mgr.
Ainsi apportons-nous, ce petit plus, ce « supplément d’âme » en quelque sorte qui empêche de tomber dans des dérives si petites soit-elles (le fameux “iota”) ou dans les fantaisies blasphématoires de thèses controversées et/ou dépassées
Ainsi Mgr pourra-t-il parfaire sa démonstration en insistant davantage sur le caractère éminent de la contrefaçon d’Église qui annihile tout concept d’autorité au sein même de la secte. Ce que refuse une très grande majorité de traditionalistes pour des raisons essentiellement psycho-affectives…
Je remercie donc ici notre webmestre dont la décision souveraine a permis de faire connaître ce texte au plus grand nombre et aussi de transmettre les observations incontestables de LHR. Qu’ils soient donc tous deux remerciés pour leur contribution à la recherche de la vérité.
P. Legrand, ce 23 décembre 2013.
“PLAIDOYER POUR LE PENTECÔTISME” DE M. L’ABBÉ LAURENTIN
Continuons d’explorer ce Pentecôtisme avec un second texte du R.P. Philibert de Saint-Didier, O.F.M. Capucin, « Plaidoyer pour le pentecôtisme, de M. l’abbé Laurentin » de 1975.
Confrère du R.P. Eugène de Villeurbanne, et écrivant à la même époque, le Père Philibert partage le même “handicap” que le Père Eugène que nous vous signalions il y a quelques jours, à savoir :
Les Pères Eugène et Philibert écrivent en 1975, dans le tout début de cette église Conciliaire… qui n’est plus (pas) l’Église catholique !
Il est évident que lorsqu’ils parlent de “l’Église catholique”, il ne s’agit plus de la sainte Église catholique de NSJC mais de la secte conciliaire voulue et issue de Vatican d’Eux…
De même, lorsqu’ils font référence à “Vatican II”, ils pensaient sincèrement (on le suppose !) à un concile œcuménique de l’Église qui certes nouveau, n’avait pas encore révélé son “vrai visage” et tous ses vices…
Ceci-ci dit, toute les démonstrations des Pères Eugène et Philibert sur le “Pentecôtisme” ou les « Renouveaux charismatiques » et « Renouveaux spirituels » sont faites en fonction des règles de l’Église Catholique.
* * *
Extrait de “La Pensée catholique”, Sept-Oct 1975, n°158
Documents sur le Pentecôtisme
Plaidoyer pour le Pentecôtisme de M. l’Abbé Laurentin
P. Philibert de St-Didier, O. F. M. CAP.
« N’allons pas nous enthousiasmer pour un renouvellement qui réorganiserait l’Église par voie charismatique, comme si pouvait naître une Église véritable et neuve de conceptions particulières, généreuses sans doute et parfois subjectivement persuadées qu’elles procèdent d’une inspiration divine, mais qui aboutiraient à introduire dans le plan de l’Église des rêves sans fondement d’un renouveau fantaisiste. » Paul VI. Enc. Ecclesiam suam (Doc. cath. 1964, col. 1072).
Plaidoyer pour le Pentecôtisme de M. l’Abbé Laurentin
(Pentecôtisme chez les catholiques. Beauchesne, 260 p.).
Ce terme de « plaidoyer » ne plaira sans doute pas à l’auteur du livre que nous allons analyser. Je n’en vois pas cependant de plus exact. Encore faudrait-il l’accompagner des qualificatifs : fervent et pléthorique. La couverture évoque, il est vrai, des risques auxquels pourraient s’exposer ceux qui suivraient le mouvement, mais on a l’impression que c’est pour faire montre d’impartialité, que l’auteur n’y croit pas sérieusement et que la lecture de son ouvrage suffira à vous en prouver l’inanité.
Eh bien ! je n’ai pas eu cette bonne fortune ! Je l’ai pourtant lu consciencieusement et plume en main, de la première à la dernière ligne et c’est pourquoi il m’a paru utile de faire connaître à mon tour, mon sentiment.
INTERROGATION SUR LE PENTECÔTISME
Après les fausses mystiques, et le Renouveau charismatiques avatar du Pentecôtisme (protestant) dans l’église Conciliaire, continuons d’explorer ce Pentecôtisme avec un texte du R.P. Philibert de Saint-Didier, O.F.M. Capucin, « Interrogation sur le Pentecôtisme » de 1975.
Confrère du R.P. Eugène de Villeurbanne, et écrivant à la même époque, le Père Philibert partage le même “handicap” que le Père Eugène que nous vous signalions il y a quelques jours, à savoir :
Les Pères Eugène et Philibert écrivent en 1975, dans le tout début de cette église Conciliaire… qui n’est plus (pas) l’Église catholique !
Il est évident que lorsqu’ils parlent de “l’Église catholique”, il ne s’agit plus de la sainte Église catholique de NSJC mais de la secte conciliaire voulue et issue de Vatican d’Eux…
De même, lorsqu’ils font référence à “Vatican II”, ils pensaient sincèrement (on le suppose !) à un concile œcuménique de l’Église qui certes nouveau, n’avait pas encore révélé son “vrai visage” et tous ses vices…
Ceci-ci dit, toute les démonstrations des Pères Eugène et Philibert sur le “Pentecôtisme” ou les « Renouveaux charismatiques » et « Renouveaux spirituels » sont faites en fonction des règles de l’Église Catholique.
* * *
Recueil de textes extraits de “La Pensée catholique”, janvier-juin 1975
Documents sur le Pentecôtisme
Interrogation sur le Pentecôtisme
P. Phillibert de Saint-Didier, ofm cap.
Avant-propos
Rédigée pour la « Pensée Catholique », l’étude reproduite ici a paru intéressante à une partie plus large du public. C’est pourquoi nous avons cru devoir en faire un « tiré à part », sous forme de brochure. C’est la présente publication. Au moment où le pentecôtisme vient encore ajouter à la confusion des esprits et risque, après les attaques contre le Saint Sacrifice de la Messe, contre tous les Sacrements, de saper les fondements même de l’Église par une nouvelle offensive d’illuminisme et de libre examen, puisse-t-elle être utile pour affermir les survivants catholiques dans leur indispensable orthodoxie.
C’est là notre seul désir.
Fr Philibert de St Didier.
APOSTOLICA SEDES VACANS : L’Opinionisme par Mgr Sanborn (Suite…)
Comme un veilleur dans la nuit, L-H R nous a adressé ce matin une note rectificative sur le texte de Mgr Donald J. Sanborn pour relever quelques erreurs et ne pas se laisser endormir par le ronron du quotidien.
À tous, il manifeste la situation de l’homme de foi : être un veilleur dans la nuit.
Jésus nous commande de “veiller et prier”. (Matt. 26.41 ; Marc 14.38 : « Veillez et priez afin que vous n’entriez point en tentation. L’esprit est ardent, mais la chair est faible. »). C’est-à-dire, d’être vigilants, d’être sur nos gardes contre les desseins de Satan et attendre Dieu qui vient…
* * *
Dans le texte de Monseigneur, L-H R a relevé les choses suivantes :
III. Cinq erreurs de l’opinionisme
Erreur 1 : L’opinionisme met l’identité du Pontife Romain, c’est-à-dire, Bergoglio est le Vicaire du Christ ou non, dans le domaine de l’“opinion théologique”.
Le même terme opinion indique qu’on n’est pas certain que le pape soit pape ou ne le soit pas. Pourtant il est impossible de prétendre qu’il n’y a pas de certitude à ce sujet.
Ceux qui soutiennent qu’il est le pape, soulignent certains signes définitifs : (1) une élection valide universellement acceptée ; (2) l’acceptation de l’élection par Bergoglio ; (3) Bergoglio agissant en tant que pape ; (4) l’acceptation universelle de Bergoglio comme pape légitime.
Aucune de ces choses n’est incertaine. Si l’on utilise ces arguments comme preuve de sa papauté, où y a-t-il place pour le doute ?
Ceux qui argumentent contre sa papauté utilisent des arguments qui sont en eux-mêmes certains et incontestables : (1) qu’il a promulgué pour l’Église universelle des doctrines fausses, un enseignement moral faux, et des disciplines mauvaises ; (2) qu’il a dit des choses hérétiques et agi comme un hérétique, un apostat même, dans une multitude d’occasions ; (3) qu’il a nommé des hérétiques et/ou des apostats à la Curie Romaine et à des sièges épiscopaux, les a maintenus en fonction, et est en communion avec eux.
Aucun de ces faits ne peut être discuté ou laisser place au doute. Ils sont suffisants, particulièrement le n° 1, pour l’empêcher d’être pape.
(…)
Conclure que Bergoglio est pape entraîne ces conclusions obligées : les doctrines, disciplines et rites qu’il a promulguées universellement sont catholiques et non scandaleuses. Si Bergoglio est pape, alors, en raison de l’indéfectibilité et de l’infaillibilité de l’Église, la religion qu’il approuve et promulgue est la Foi catholique. On pourrait la pratiquer en toute bonne conscience ; en fait, on le devrait.
D’un autre côté, conclure que les doctrines, disciplines et rites de Vatican II sont fausses et mauvaises, contraires à la Foi, la religion et la bonne morale entraîne ses conclusions obligées : les personnes qui les ont promulguées n’ont pas l’autorité du Christ (a)). L’infaillibilité et l’indéfectibilité de l’Église, qui viennent de l’assistance solennellement promise par le Christ, ne peuvent permettre qu’une telle chose arrive. On doit conclure à la non-papauté de Bergoglio, si l’on conclut cela de Vatican II.
Donc, il est impossible, sur les plans de la logique et de la théologie, de dire, « j’accepte Bergoglio comme pape, mais je rejette Vatican II et ses réformes ». De même, il est impossible, sur les plans de la logique et de la théologie, d’aller dans l’autre sens, disant, « je rejette Vatican II et ses réformes, mais j’accepte Bergoglio comme pape ».
En d’autres termes, la papauté de Bergoglio signifie nécessairement que la religion qu’il promulgue est catholique, et le non-catholicisme de Vatican II et de ses réformes signifie nécessairement que Bergoglio ne peut être pape (b).
La Fraternité Saint Pie X [et d’autres] est coupable de la première erreur, en acceptant Bergoglio mais en rejetant sa religion. Ils développent une défiance globale envers lui en établissant un apostolat parallèle par lequel ils essayent de lui soustraire les âmes ainsi qu’à sa hiérarchie.
L’opinionisme est coupable de la seconde erreur. Il rejette Vatican II et ses réformes, mais admet que l’acceptation de Bergoglio est théologiquement soutenable. Cela n’a aucun sens.
[a] Note lhr : Voilà, encore, la grande erreur de Mgr Sandborn. Il dit plus haut : il est certain qu’elles ne sont pas promulguées par l’Église. Tout était dit ! Pourquoi parler maintenant du manque d’autorité ? Il aurait fallu dire : les personnes qui les ont promulguées ne sont pas de l’Église Catholique, ce qui est l’évidence et la conclusion la plus claire.
Je ne comprends pas, que les clercs ne comprennent pas cette conclusion et nous enferme toujours dans ce débat de l’autorité. Il y a une conclusion qui prime et clos tout débat : la secte conciliaire n’est pas l’Église catholique. Les “papes” conciliaires ne sont pas Papes de la sainte Église catholique.
[b] Note lhr : Comme dit dans la note précédente il est ʺpapeʺ de la secte conciliaire. En aucun cas il ne peut être Pape de la sainte Église. Dire cela éclaircirait la démonstration de Mgr Sandborn.
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Erreur 5 : Aucune position n’est contre la Foi.
Faux. Maintenir qu’un homme est le pape, le Vicaire du Christ sur terre, et dans le même temps conduire un apostolat mondial en lui désobéissant offense la Foi. Dire que les doctrines, disciplines et rites liturgiques qui sont promulguées par le Pontife Romain sont erronés, hérétiques, faux, mauvais et/ou scandaleux offense la Foi.
Mais c’est pourtant la position des traditionalistes sédépleinistes de la Fraternité Saint Pie X. Pire, c’est la position des sédévacantistes opinionistes qui maintiennent que Bergoglio n’est pas pape, mais disent en même temps que la position sédépleiniste n’offense pas la Foi.
De même, reconnaître l’autorité du Christ dans la promulgation de fausses doctrines et de disciplines mauvaises est contre la Foi. Reconnaître l’Église Catholique Romaine dans les croyances et observances universelles de Vatican II et de ses réformes est contre la Foi.
D’un autre côté, si Bergoglio est vraiment pape, alors il est contre la Foi de maintenir qu’il n’est pas le pape, et/ou de maintenir que ses doctrines et disciplines sont contraires à la foi et à la morale.
Donc, le sédépleiniste convaincu ne peut, en toute conscience, regarder la position sédévacantiste comme une position théologique soutenable sans offenser la Foi. De même, le sédévacantiste convaincu ne peut, en toute conscience, tenir que la position sédépleiniste est soutenable théologiquement sans offenser la Foi.
Reconnaître, comme les sédépleinistes, dans la défection de Vatican II et ses réformes l’autorité de l’Église, est détruire de fond en comble la nature même de l’Église, qui est une institution divine qui bénéficie de l’assistance perpétuelle du Christ par le Saint Esprit. Si l’Église peut faire une faute comme Vatican II et ses réformes, une faute telle que nous devons y résister fortement pour sauver nos âmes, où est alors l’assistance du Christ ? (c) Les sédévacantistes résolvent ce problème en disant, « ces réformes ne proviennent pas de l’autorité de l’Église » (d)). Mais les sédépleinistes n’ont pas de réponse sans avoir recours à une interprétation privée et à un rejet privé de Vatican II et ses réformes. C’est une attitude protestante.
Les sédévacantistes ne peuvent maintenir que la position sédépleiniste est une opinion soutenable théologiquement, comme si elle avait un probable mérite. Si quelqu’un est un véritable sédévacantiste, et est convaincu de cela, il doit considérer que le sédépleiniste est dans une position absolument intenable.
[c] Note lhr : Il n’y a qu’une seule réponse à cette question : c’est une secte qui s’introduisant dans les locaux et sièges de la sainte Église a fait ces fausses réformes.
[d] Note lhr : Non ! Non ! Non ! ces réformes ne proviennent pas de l’Église Catholique ! Un point, c’est Tout.
* * *
OBJECTION : Et si vous avez un doute sur la papauté de Bergoglio ?
Je réponds en disant d’abord que le doute n’existe que dans l’esprit, jamais dans la réalité. En réalité, soit Bergoglio est pape, soit il ne l’est pas.
Pouvons-nous moralement demeurer dans le doute ?
Non. Comme je l’ai déjà expliqué, l’identité du Pontife Romain est essentiellement l’identité de l’Église Catholique Romaine, et le fondement de son unité. Étant donné que nous sommes obligés de professer la vraie foi et d’appartenir à la véritable Église sans y rester indifférents, nous sommes donc obligés de lever notre doute à propos de l’identité du véritable Pontife Romain. Demeurer dans le doute à son propos signifie demeurer dans le doute à propos de l’identité véritable de l’Église. Plus encore, nous sommes obligés de lui obéir sous peine de péché. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous complaire dans le doute sur son identité.
La théologie morale nous enjoint de lever notre doute par une recherche diligente. Dans la plupart des cas, une telle recherche guérira le doute à propos de Bergoglio en faveur du sédévacantisme. Si quelqu’un doute à son propos, c’est parce qu’il a déjà été amené, par les horreurs de Vatican II, à mettre en question l’orthodoxie de ceux qui l’ont promu. Une recherche rigoureuse révèle facilement que nos soupçons sont plus que justifiés, et l’on passe rapidement du doute à la certitude.
Si, pour quelque raison légitime, nous sommes empêchés de mener une recherche de preuves contre Bergoglio, alors nous devons lever le doute par les principes réflexes, c’est-à-dire certains principes généraux de morale et de droit qui nous apportent la certitude lorsque nous ne pouvons lever le doute par nous-mêmes. La théologie morale lèverait le doute en faveur de la papauté de Bergoglio, compte tenu du fait qu’il jouit, au moins apparemment, d’une élection valide et de l’acceptation générale de ce qui est considéré communément comme l’Église Catholique (e).
Donc, le sédévacantiste ne peut l’être que s’il est certain que Bergoglio n’est pas pape, ou bien le doute irrésolu le mettrait dans le camp des sédépleinistes.
Par conséquent, le sédévacantiste ne peut considérer la position sédépleiniste comme une opinion théologique soutenable, comme si toute la question était douteuse.
[e] Note lhr : Non ! Non ! Non ! encore ! Il n’y a ni élection valide, ni acceptation générale, puisque les votants ne sont pas de la sainte Église et l’acceptation générale n’est pas celle de la sainte Église ! Mgr Sandborn n’a rien compris au scénario !
* * *
Source : Qui Legit Intellegat (Forum Catholique Contre-Révolutionnaire, Antilibéral et Antimoderniste)
« Le Saint-Siège actuellement vacant, une simple opinion ? » :
C’est article est excellent. Mgr Sanborn a fait le tour de la question (f)). Qui legit intellegat. (Bernardus)