Archive for juin, 2012
Mgr Fellay rentre de Rome en « loques »
Fellay rentre de Rome en loques !
Le tour imprévu des événements a surpris jusqu’aux « vaticanistes »
(par les Pères de TRADITIO)
Selon des sources européennes, Bernie Fellay est rentré en loques de sa rencontre du 13 juin 2012 avec la Commission Ecclesia Dei du néo-Vatican. Avant cette rencontre, tout semblait indiquer que Benoît Ratzinger approuverait le ralliement de Fellay, mais la chose ne s’est pas produite. Au lieu de cela, d’autres « codicilles » ont été gribouillés sur le « préambule doctrinal » moderniste et, d’une manière surprenante, renvoyés avec Fellay à Menzingen parmi « un dossier complexe, plus lourd que ce à quoi l’on s’attendait ». Le tour imprévu pris par les événements a surpris jusqu’au « vaticanistes » qui, loin d’être impartiaux, avaient poussé au ralliement jusqu’alors.
De plus, il semble que le rejet du « Plan Hindenburg ((Le 28 août 1916, le maréchal Hindenburg est nommé à la tête de l’armée allemande. Il lance le 31 août un plan de production, le plan Hindenburg. Le 5 septembre, au Kaiseraal de Berlin, le général Wild annonce le départ du plan Hindenburg devant 39 des plus gros industriels allemands. Il s’agit de doubler les productions de guerre. Il faut pour cela concentrer tous les moyens de production au service de la défense nationale. Ce plan est inspiré et dirigé par le colonel Max Bauer. Le plan Hindenburg fixe des objectifs à atteindre. Il ne se préoccupe pas des questions financières, ni des capacités de production de l’Allemagne. Le plan Hindenburg n’accorde par exemple aucune attention au chemin de fer.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Allemagne, plus la guerre durait, et plus l’inflation s’accentuait. Et après trois ans de guerre les Allemands — comme toujours systématiques — élaborèrent un vaste plan. Ils le dénommèrent Plan Hindenburg ; tout ce que l’on considérait comme bon en Allemagne à l’époque était ainsi baptisé.)) » de Fellay par les trois autres évêques de la néo-FSSPX, ainsi que la dénonciation de ce projet par une vingtaine de prêtres de la néo-Fraternité qui ne mâchent pas leurs mots – au point même d’avoir mis leur tête sur le billot en s’exprimant publiquement –, et par un nombre croissant de laïcs et contributeurs de la néo-Fraternité, ont été autant de coups portés à Fellay, tout comme les « fuites vaticanes » l’ont été pour Ratzinger. Désormais, il apparaît aux yeux de chacun que Fellay et Ratzinger sont tous deux des « denrées avariées ».
Comme Fellay n’a pas encore pu mener à bien sa mission de ralliement, il va devoir faire face au Chapitre extraordinaire qu’il a lui-même convoqué et qui se tiendra du 7 au 14 juillet prochains, dates auxquelles il espérait que le ralliement serait déjà un fait accompli. Or, il lui faudra alors faire face à la foule patibulaire de sa douzaine de supérieurs de district, dont plusieurs se sont exprimés contre lui et son « plan Hindenburg » pour la néo-FSSPX. Il devra essuyer leur colère et étaler sur la table les détails qu’il a tenus secrets jusqu’à présent.
Bien que ce Chapitre extraordinaire n’ait peut-être pas à son ordre du jour le projet de virer Fellay comme Supérieur général de la néo-Fraternité, quand il y a une volonté, il y a un chemin. L’intéressé pourrait être contraint à démissionner, à moins qu’on ne lui rogne sérieusement les ailes. Ainsi que Jules César et d’autres dictateurs l’ont appris dans le passé, peu importe ce que dit la loi quand vos ennemis en ont assez de votre tyrannie !
Étant donné les nouvelles concernant la santé physique et mentale déclinante de Benoît Ratziner, étant donné aussi la poigne de fer avec laquelle le nouveau Secrétaire d’État Tarcision Bertone a pris en mains l’église Conciliaire, peut-être assisterons-nous à la mort d’un pape conciliaire avant le ralliement de la néo-FSSPX. [Certaines informations formant la base de ce commentaire ont été empruntées au journal Le Figaro.]
Traduction CatholicaPedia.net
http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120621
* * *
L’accord avec les lefebvristes se heurte à des difficultés
Par Jean-Marie Guénois | Mis à jour | publié
Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, va consulter son chapitre général en juillet avant de répondre au Pape.
Entre Rome et Écône, les choses se précisent mais se compliquent à la fois. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, est rentré jeudi à Menzingen (Suisse), son siège administratif, avec un dossier romain plus lourd que prévu. D’où, première information : la signature d’un accord avec le Saint-Siège n’est pas pour demain. Au sens propre comme au sens figuré. Il est désormais certain que Mgr Fellay ne pourra donner réponse à ces dernières propositions romaines avant la fin du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie-X qui se tiendra, en Suisse, du 7 au 14 juillet.
Contrairement à certaines rumeurs, cette réunion ne verra pas la remise en cause de Mgr Fellay à la fonction de supérieur : il est à mi-parcours d’un mandat de douze ans. Mais des décisions capitales seront bien prises : négocier encore ? Suspendre ? Rompre ? Ou donner suite à cette main tendue de Benoît XVI qui souhaite voir les disciples de Mgr Marcel Lefebvre réintégrer l’Église catholique ? En attendant, vu de Rome, la balle est dans le camp des lefebvristes. Et ils sont partagés sur le sujet.
La décision est donc très difficile à prendre. Ces dix derniers mois d’allers et retours entre Rome et Écône l’ont démontré. Ce qui bloque, c’est toujours la question du concile Vatican II. Cause de rupture à l’époque, ce concile demeure source de fortes divergences. Elles sont connues : les lefebvristes récusent notamment l’abandon de la messe en latin selon l’ancien rite (pourtant rétablie en 2007 sous le mode « extraordinaire » par Benoît XVI), mais aussi l’ouverture de l’Église catholique au monde et le dialogue interreligieux.
L’inconnue, en revanche – clé de cette négociation -, est la marge de liberté de critique accordée dans ce cas par Rome aux lefebvristes à propos du concile Vatican II. Un texte, « préambule doctrinal », toujours tenu secret, avait été remis à Mgr Fellay, le 14 septembre dernier. Il précisait les limites de cette dissension. Autrement dit : comment il est possible d’être catholique en communion avec Rome et… en large désaccord avec ce concile.
Question de doctrine
C’est la dernière version de ce document-cadre, revu, corrigé, amendé, repris tout au long de cet hiver – et encore samedi dernier lors d’une réunion de finalisation où siégeait Benoît XVI – qui a été remis, mercredi soir, à Mgr Fellay, à Rome, lors d’une longue rencontre de plus de deux heures, où il a été une nouvelle fois question de doctrine.
C’est donc bien sur cet ultime texte que tout repose. Et non sur la proposition faite à la Fraternité, confirmée hier par le Vatican, d’une prélature personnelle ((Ndlr du CatholicaPedia : Et ce serait une « claque supplémentaire » pour la FSSPX et Mgr Fellay, : Les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par Montini-Paul VI… à l’occasion du Conciliabule Vatican II.)) (statut canonique similaire à celui de l’Opus Dei) qui donnerait une large autonomie aux lefebvristes.
En attendant, le communiqué publié jeudi par le Vatican espère que ce « moment supplémentaire de réflexion » permettra à Mgr Fellay de donner une réponse dans un « délai raisonnable ». Et garantit que Rome « souhaite » toujours que la Fraternité Saint-Pie-X parvienne « à la pleine communion » avec le « Siège apostolique ».
Courrier des Lecteurs : FSSPX c’est l’opposition aussi
Dans le Courrier des lecteurs de l’hebdomadaire Rivarol…
De P. BERTRAND :
TRAHISON
Fidèle de la Fraternité Saint-Pie X depuis 1986 et, simultanément, abonné à RIVAROL en version numérique, je viens de relire, dans votre dernier numéro, les lettres échangées entre les trois évêques fidèles et le renégat Fellay. Il est à noter, d’ailleurs, qu’il faut aller sur des sites soit ralliés (Riposte catholique) soit sédévacantistes (Résistance Catholique, le Catholicapedia blog), pour connaitre ce qui se trame au sein de la FSSPX, car aucun des sites de celle-ci, La Porte Latine ou DICI, ne souffle un seul mot des manœuvres de Fellay et de ses sbires.
La rupture délibérée de Fellay avec la ligne qui a toujours été celle de Mgr Lefebvre est plus flagrante chaque jour davantage. Dans son aveuglement et sa volonté de dédiabolisation (lui aussi), il est prêt à casser la Fraternité, les communautés amies, les écoles, les centres de retraites spirituelles, pour assouvir son désir d’alignement sur la Rome apostate de Ratzinger. En ce moment même, ses deux assistants visitent les prieurés et les écoles pour les convaincre de se rallier à Fellay. Je le sais car j’étais dimanche dernier à l’école Saint-Joseph des Carmes, à Montréal de l’Aude, dont c’était la fête annuelle. Pfluger y était, pour prêcher la «bonne» (sic) parole. Il devait y faire une conférence ainsi qu’à Toulouse il y a quelques jours. Fellay s’obstine, malgré l’opposition qu’il sent grandir. Il est prêt à remplacer ses trois confrères par des “évêques” choisis par Rome !
Il envisage sereinement la scission qui se dessine, les prêtres étant très partagés. Certains, tel l’abbé Chazal en poste aux Philippines, n’hésitent pas à monter au créneau pour dénoncer la vilaine trahison, qui se rapproche. Comme cela a été fait avec le Barroux (1988), la Fraternité Saint-Pierre (1988), Campos (2002), l’IBP de Laguérie (2006), les rédemptoristes (2008), Rome veut simplement détruire tout môle de résistance à la dérive conciliaire. Ces salopards se f… bien du bien commun et du salut des fidèles. Certains vont jusqu’à dire que dès son premier mandat comme Supérieur Général en 1994, Fellay a commencé ses manigances souterraines, avec l’aide du clan germanique ? : Schmidberger, grand copain de Ratzinger, Pfluger, ainsi que du très douteux abbé Lorans, dont les fréquentations sont plus que suspectes, sans parler du félon abbé Celier, qui, curieusement, alors qu’il était au moins aussi coupable que de Tanoüarn, ne s’est pas fait “virer”.
Normalement, un chapitre général doit se tenir en juillet mais, aux dernières nouvelles, ce ne serait pas pour entériner ou refuser l’accord mais simplement pour être mis devant le fait accompli. D’autres disent même qu’il pourrait être annulé, Fellay ne voulant pas courir le risque d’être mis en minorité ? ! Que Dieu ait pitié de nous ? ! […]
Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”
L’hebdomadaire Rivarol publie dans son N°3051 un entretien de Jérôme Bourbon avec Mgr Tissier de Mallerais.
Natalia Trouiller, dans son article de La Vie (conciliaire) « Lefebvristes : les voix discordantes se multiplient » écrit :
FSSPX : LES ULTRAS S’INSURGENT
Jusqu’ici, ce sont des fuites anonymes qui renseignaient les journalistes sur l’état de tension extrême au sein de la FSSPX entre partisans et opposants d’un accord avec Rome. À l’approche de la conclusion effective d’une entente, les anti-accord ne se cachent plus, et prennent la parole en public.
> Celui qui a fait une entrée plus que remarquée dans la bataille, c’est Mgr Tissier de Mallerais, un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988. Si, lors de ses déplacements dans les chapelles de la Fraternité, il ne mâchait pas ses mots devant les fidèles sur son opposition à tout accord avec Rome, c’est la première fois qu’il s’exprime directement dans la presse.
(…)
> Incluant ses frères évêques Mgrs de Galarreta et Williamson, Mgr Tissier de Mallerais y dit ceci: « Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir […] Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque ».
(…)
Dans son article, que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus, elle met en lien deux fois le CatholicaPedia.
Billet hebdomadaire de Rivarol
Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”
Il y a dix ans nous avions interviewé Mgr Tissier de Mallerais à propos de la parution de son épaisse biographie sur Mgr Lefebvre publiée aux éditions Clovis : « Marcel Lefebvre. Une vie ». L’ex-archevêque de Dakar avait accordé en 1968 un long entretien à RIVAROL qui avait fait date, deux ans avant de fonder la Fraternité Saint-Pie X. À l’occasion de la réédition de son ouvrage L’étrange théologie de Benoît XVI, Herméneutique de continuité ou rupture, par Les Éditions du Sel, Couvent de la Haye aux Bonhommes, 49240 Avrillé (19 euros), nous avons à nouveau interrogé Mgr Tissier à un moment où de graves divisions se font jour au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X sur la question d’un accord avec Benoît XVI. Dans cet entretien réalisé le 1er juin l’on peut voir que Mgr Tissier né en 1945 et qui est l’un des quatre évêques sacrés par le prélat d’Écône le 30 juin 1988, le seul de nationalité française, s’oppose nettement à la stratégie de ralliement à Benoît XVI de Mgr Fellay.
RIVAROL : On parle beaucoup de la “réintégration” imminente de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dans l’« Eglise officielle ». Qu’en est-il exactement ?
Mgr TISSIER de MALLERAIS : “Réintégration” : le mot est faux. La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) n’a jamais quitté l’Église. Elle est au cœur de l’Église. Là où est la prédication authentique de la foi, là est l’Église. Ce projet d’“officialisation” de la FSSPX me laisse indifférent. Nous n’en avons pas besoin et l’Église n’en a pas besoin. Nous sommes déjà sur le pinacle, comme un signe de contradiction qui attire les âmes bien nées, qui attire beaucoup de jeunes prêtres malgré notre statut de paria. On voudrait mettre notre lumière sous le boisseau par notre intégration dans l’orbe conciliaire. Ce statut qu’on nous propose de prélature personnelle, analogue à celui de l’Opus Dei, est un statut pour un état de paix. Mais actuellement nous sommes dans un état de guerre dans l’Église. Ce serait une contradiction de vouloir « régulariser la guerre ».
R. : Mais certains dans la Fraternité Saint-Pie X pensent que ce serait quand même une bonne chose. Ne vous sentez-vous pas gênés par cette situation “irrégulière” ?
Mgr TISSIER : L’irrégularité n’est pas la nôtre. C’est celle de Rome. Une Rome moderniste. Une Rome libérale qui a renoncé au Christ-Roi. Une Rome qui a été condamnée d’avance par tous les papes jusqu’à la veille du concile. D’autre part l’expérience des sociétés sacerdotales qui se sont ralliées à la Rome actuelle est que toutes, les unes après les autres, y compris Campos et le Bon Pasteur, ont été mises en demeure d’accepter le concile Vatican II. Et on sait ce qu’est devenu Mgr Rifan, de Campos, qui maintenant ne voit plus d’objection à célébrer la nouvelle messe et qui interdit à ses prêtres de critiquer le Concile !
R : Que répondez-vous à ceux qui croient que Rome a changé avec Benoît XVI ?
Mgr TISSIER : Il est exact que Benoît XVI a fait quelques gestes en faveur de la tradition. Principalement en déclarant que la messe traditionnelle n’a jamais été supprimée et secondement en supprimant en 2009 la soi-disant excommunication qui avait été déclarée à notre encontre à la suite de notre sacre épiscopal par Mgr Lefebvre. Ces deux gestes positifs ont attiré à Benoît XVI des plaintes amères de la part de l’épiscopat. Mais le pape Benoît XVI, tout pape qu’il soit, reste moderniste. Son discours programmatique du 22 décembre 2005 est une profession de l’évolution des vérités de foi selon les idées dominantes de chaque époque. Malgré ses gestes favorables, son intention réelle en nous intégrant dans l’orbe conciliaire, ne peut être que de nous ramener à Vatican II. Il l’avait dit lui-même à S.E. Mgr Fellay en août 2005 et une note confidentielle de lui-même, publiée frauduleusement, vient tout récemment de le confirmer.
R. : Mais certains pensent que Benoît XVI venant de la Bavière catholique, et qui est, croient-ils savoir, « d’une profonde piété depuis sa jeunesse », inspire confiance. Que leur répondez-vous ?
Mgr TISSIER : Il est vrai que ce pape est très sympathique. C’est un homme aimable, poli, réfléchi, un homme discret mais d’une autorité naturelle, un homme de décision qui a résolu plusieurs problèmes dans l’Église par son énergie personnelle. Par exemple des problèmes de moralité dans tel ou tel institut sacerdotal. Mais il est imbu du concile. Lorsqu’il dit que la solution du problème de la FSSPX est une des tâches principales de son pontificat, il ne voit pas où est le vrai problème. Il le situe mal. Il le voit dans notre soi-disant schisme. Or le problème n’est pas celui de la FSSPX, c’est le problème de Rome, de la Rome néo-moderniste qui n’est plus la Rome éternelle, qui n’est plus la maîtresse de sagesse et de vérité, mais qui est devenue source d’erreur depuis le concile Vatican II et qui le demeure aujourd’hui. Pourtant la solution de la crise ne pourra venir que de Rome. Après Benoît XVI.
R : Alors comment voyez-vous la solution de ce désaccord jugé par beaucoup scandaleux de la FSSPX avec Benoît XVI ?
Mgr TISSIER : Il est vrai que la FSSPX est une « pierre de scandale » pour ceux qui résistent à la vérité (cf 1 Petr 2, 8) et cela est un bien pour l’Église. Si nous étions “réintégrés”, nous cesserions par le fait-même d’être cette épine enfoncée dans le flanc de l’église conciliaire, d’être un vivant reproche à la perte de la foi en Jésus-Christ, en sa divinité, en sa royauté.
R : Mais, Monseigneur, vous avez écrit avec vos deux collègues une lettre à S.E. Mgr Fellay pour refuser un accord purement pratique avec Benoît XVI. Quelles sont les raisons de ce refus ?
Mgr TISSIER : La diffusion de notre lettre est due à une indiscrétion dont nous ne sommes pas coupables. Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir. Alors à quoi bon ? Mgr Lefebvre disait dès 1984 : « on ne se place pas sous une autorité quand cette autorité a tous les pouvoirs pour nous démolir ». Et je crois que c’est sagesse. Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque.
R. : D’aucuns croient que le statut de prélature personnelle qu’on vous propose vous garantira suffisamment de tout péril d’abandonner le combat de la foi. Que répondez-vous ?
Mgr TISSIER : C’est inexact. Selon le projet de prélature, nous ne serions pas libres d’implanter de nouveaux prieurés sans la permission des évêques locaux et en outre toutes nos récentes fondations devraient être confirmées par ces mêmes évêques. Ce serait donc nous asservir tout à fait inutilement à un épiscopat globalement moderniste.
R. : Pouvez-vous nous préciser ce problème de foi que vous souhaitez voir résolu en premier lieu ?
Mgr TISSIER : Volontiers. Il s’agit, comme Mgr Lefebvre le disait, de la tentative du concile Vatican II de réconcilier l’Église avec la révolution, de concilier la doctrine de la foi avec les erreurs libérales. C’est Benoît XVI lui-même qui l’a dit dans son entretien avec Vittorio Messori en novembre 1984 en disant : « le problème des années 1960 (donc celui du concile) était l’acquisition des valeurs les mieux mûries des deux siècles de culture libérale. Ce sont des valeurs qui, bien que nées hors de l’Église, peuvent trouver leur place, une fois purifiées et corrigées, dans sa vision du monde. Et c’est ce qui a été fait. » Voilà l’œuvre du concile : une conciliation impossible. « Quelle conciliation peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres ? », dit l’Apôtre, « quel accord entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor 6, 15). La manifestation emblématique de cette conciliation est la Déclaration sur la liberté religieuse. À la place de la vérité du Christ et de son règne social sur les nations, le concile place la personne humaine, sa conscience et sa liberté. C’est le fameux « changement de paradigme » que confessait le Cardinal Colombo dans les années 1980. Le culte de l’homme qui se fait Dieu à la place du culte de Dieu qui s’est fait homme (cf. Paul VI, discours à la clôture du concile, 7 décembre 1965). Il s’agit d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique. Avec cette religion nous ne voulons aucun compromis, aucun risque de corruption, aucune apparence même de conciliation, et c’est cette apparence que nous donnerait notre soi-disant “régularisation”. Que le Cœur immaculé de Marie, immaculé dans sa foi, nous garde dans la foi catholique. […]
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Propos recueillis par Jérôme BOURBON.
Nous écrivions le 13 juin ici même : Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, a passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance », leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !
Et notre confrère Résistance Catholique rajoutait :
Si le rejet absolu du ralliement-apostasie de Mgr Fellay est aujourd’hui une nécessité que semble avoir comprise de plus en plus de prêtres et de fidèles, une attitude d’extrême méfiance demeure malgré tout nécessaire à l’égard des trois autres évêques et des quelques opposants qui commencent à réagir 10 mètres à peine avant que l’avion ne s’écrase !
Car, où étaient-ils ces dernières années au cours desquelles certains de leurs confrères ont été jetés à la rue pour avoir dénoncé le processus de ralliement initié par Mgr Fellay et son clan ? Qu’ont-ils fait des nombreuses études et analyses publiées par les sites ((Virgo-Maria et Rore-Sanctifica surtout pour le problème de la validité des nouveaux rites depuis Pontificalis Romani.
Six ANNÉES DE CALOMNIES ET D’INSULTES DE LA PART DE CLERCS de la FSSPX et de leurs sicaires laïcs
QUI AVAIT RAISON DEPUIS 6 ANNÉES ???!!! À QUAND LES EXCUSES PUBLIQUES DE L’ABBÉ RÉGIS DE CACQUERAY ET DE SES COMPLICES CLERCS ET LAÏCS, AUJOURD’HUI INDISPENSABLES CAR DEPUIS 6 ANS ILS TROMPENT LES CLERCS ET LES FIDÈLES ?)) contre lesquels leurs supérieurs ne cessaient de jeter l’opprobre en leur collant l’étiquette infâme et méprisante de « sites sédévacantistes » ?
Mgr Tissier donna d’ailleurs un sermon d’une banalité consternante (bien loin des derniers sermons puissants des abbés Chazal et Pfeiffer – que nous vous avons traduits récemment –, tous deux étayés d’arguments choc et d’une longueur incomparable ! – 1h23 et 1h14 contre 18 mn pour Mgr Tissier ((N’a-t-il donc rien à dire ?)) ) à St Nicolas du Chardonnet le 3 juin 2012 – Fête de la Très Sainte Trinité –, qui ne mérite même pas d’être retranscrit ici. Puisque les hérésies arienne et nestorienne ont duré 75 ans, pour lui, l’hérésie du modernisme doit durer aussi 75 ans et nous en avons donc encore pour 30 ans !…
Se dédouanant comme cela de tout leadership d’opposition, il laisse donc à son successeur éventuel ((Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !)) le soin de faire quelque chose dans 30 ans !!!
Sermon sur la crise, à St Nicolas du Chardonnet
SOURCE – Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012
Notes complémentaires sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
Notre confrère Radio Cristiandad a publié quelques notes complémentaires sur le sermon capital de l’abbé Joseph Pfeiffer, les voici traduites en français :
Notes de Radio Cristiandad sur le sermon de l’abbé Pfeiffer
(Lundi 11 juin 2012)
Voici quelques notes supplémentaires pour mieux cerner le contexte de certains faits que l’abbé Pfeiffer a mentionnés dans son sermon.
Traduction CatholicaPedia.net
Information relative à Mgr Fellay et aux prêtres d’Autriche
Dans son interview accordée à DICI et publiée le 8 juin, Mgr Fellay a déclaré, à propos de cette information : « Soit dit en passant, ce qui a été rapporté sur Internet concernant mes propos sur ce sujet, en Autriche, le mois dernier, est entièrement faux. » Or, peu avant d’avoir qualifié cela d’ « entièrement faux », Mgr Fellay avait reconnu par inadvertance, à propos de la prélature personnelle proposée, l’exactitude d’un des points rapportés sur l’Internet : « Il reste vrai – comme c’est le droit de l’Église – que pour ouvrir une nouvelle chapelle ou fonder une œuvre, il serait nécessaire d’avoir la permission de l’ordinaire local. »
Ajoutons que les commentaires de Mgr Fellay auxquels se réfère l’abbé Pfeiffer furent formulés devant une dizaine de prêtres du district d’Autriche, et non pas uniquement celui qui a transmis l’information aux laïcs intéressés pour publication sur l’Internet. Et la moitié des prêtres alors présents firent aussitôt comprendre à Mgr Fellay qu’ils n’accepteraient aucun ralliement.
L’abbé Iscara, saint Basile et l’ « Économie du Silence »
L’article dans lequel l’abbé Iscara affirme que saint Basile a enseigné qu’il fallait garder le silence ou parler en termes ambigus devant les hérétiques repose, en fait, sur un texte d’un site Internet “Grec orthodoxe et conciliaire”, comme l’indiquent les citations qui l’accompagnent. Mgr Tissier de Mallerais a mis à mal cette thèse de l’abbé Iscarra dans le sermon des confirmations qu’il a prononcé en France le 3 juin dernier.
En outre, Dom Guéranger a démenti par avance la thèse de l’abbé Iscara dans l’article de son Année Liturgique consacré à la fête de saint Basile le Grand, et il nous parle directement à nous autres, en ces temps précaires que nous vivons :
« La paix, Basile la désirait plus que personne. Mais cette paix pour laquelle il eût donné sa vie, c’était, disait-il, la vraie paix laissée par le Seigneur à son Église. Ses exigences sur le terrain de la foi ne provenaient que de son amour pour cette paix véritable. C’était pour elle, déclarait-il encore, qu’il refusait d’entrer en communion avec ces hommes de juste milieu qui ne redoutent rien tant que la claire et simple expression du dogme ; leurs insaisissables faux-fuyants, leurs formules captieuses, ne sont à ses yeux que le fait d’hypocrites avec lesquels il refuse de marcher à l’autel de Dieu. Quant à ceux qui ne sont qu’égarés, “qu’on leur propose en toute tendresse et charité la foi des Pères : s’ils donnent à cette foi leur assentiment, recevons-les dans notre société ; autrement demeurons entre nous, sans regarder au nombre, écartant ces âmes équivoques qui n’ont rien de la simplicité sans dol, caractère de quiconque au commencement de l’Évangile accédait à la foi. Les croyants, est-il dit, n’avaient qu’un cœur et qu’une âme. Pour ceux-là donc qui nous reprochent de ne point vouloir d’apaisement, qu’on les corrige, et ce sera parfait ; sinon, qu’on reconnaisse où sont les auteurs de la guerre, et qu’on ne nous parle plus de réconciliation”. »
Voici un commentaire écrit par quelqu’un sur l’article de l’abbé Iscara :
« Il est ironique et presque amusant qu’en accord avec Dom Guéranger, les velléités de ralliement de Mgr Fellay soient condamnées par les paroles de saint Basile, en contradiction directe avec l’article de l’abbé Iscara ».
L’abbé Grégoire Celier, ou : comment interpréter Monseigneur Lefebvre
Depuis bien des années, l’abbé Celier est cause de scandale en France, où il suscite également une sainte colère. Et cependant, pour quelque obscure raison, Menzingen n’a cessé de le favoriser et de le promouvoir à des postes influents. C’est ainsi que l’abbé Celier contrôle à l’heure actuelle les principaux organes de publicité de la FSSPX en France.
Parmi les protestations que suscite l’abbé Celier et qui ont assuré sa notoriété, on notera les suivantes :
1. C’est à son initiative – et à celle de l’abbé Lorans, directeur de DICI – qu’un certain professeur Jean Borella a donné une conférence à des jeunes catholiques de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, à Paris. Or, Mgr Tissier de Mallerais a condamné les idées de ce Borella comme étant des hérésies gnostiques dans la préface du livre écrit par l’abbé Basilio Méramo (exclu depuis de la FSSPX pour s’être opposé publiquement au ralliement) sous le titre « Les hérésies de la Gnose du professeur Jean Borella », livre que l’on peut consulter en français sur l’Internet ( sur le CatholicaPedia.net ).
2. L’abbé Celier est la locomotive, avec l’abbé Lorans, d’un groupe connu sous le sigle GREC (Groupe de réflexion entre catholiques), qui comprend, entre autres, les communautés Ecclesia Dei et qui a pour objet de promouvoir l’ « herméneutique de la continuité » chère à Benoît XVI.
3. L’abbé Celier a été mêlé à diverses réunions secrètes organisées dans un monastère pour faciliter à d’anciens prêtres de la FSSPX leur ralliement à la Rome conciliaire, ce qui devait aboutir à la création de l’Institut du Bon Pasteur. Ce « ralliement » concernait des amis proches de l’abbé Celier, comme les abbés de Tanoüarn et Héry, qui sont associés de très près à la Nouvelle Droite occultiste et païenne française dirigée par Alain de Benoist, ce groupe étant bien connu pour promouvoir les idées néo-gnostiques et des idoles telles que René Guénon.
4. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Benoît XVI et les Traditionalistes », que l’abbé Pfeiffer mentionne dans son sermon, a été édité par le franc-maçon notoire Jean-Luc Maxence, qui en a même rédigé l’introduction.
Ce Maxence est un auteur prolifique qui, depuis les années soixante-dix, a publié de nombreux titres dans des maisons d’édition ésotériques et « New Age ». Durant les quelques années ayant précédé sa collaboration avec l’abbé Celier, il a ainsi écrit et publié des livres intitulés « René Guénon, le philosophe invisible », « L’Égrégore : l’énergie psychique collective », ou encore « Jung est l’avenir de la franc-maçonnerie ».
5. Le livre de l’abbé Celier intitulé « Le dieu mortel » a été condamné par les dominicains d’Avrillé pour sa promotion du naturalisme.
6. Il est bien connu que l’abbé Celier s’associe publiquement à des révisionnistes s’opposant à la falsification de l’histoire de certains événements censés s’être passés pendant la Deuxième Guerre mondiale. En avril dernier, il a dirigé les prières récitées lors des obsèques d’un révisionniste NON baptisé, qui avait déclaré que l’holocauste dont parlent les Juifs fut celui de « six millions de jeunes concierges de la grande banque d’Israël ». La participation de l’abbé Celier à cette cérémonie a été publiquement rapportée dans l’avis de décès du patriote français François Brigneau publié par le journal d’extrême droite Rivarol.
Or, tandis que Mgr Williamson a été livré à la curée de la presse mondiale et menacé d’expulsion de la FSSPX pour avoir exprimé son point de vue sur cette question, les moyens d’information juifs internationaux gardent un complet silence sur l’abbé Celier, dont Mgr Fellay se sert sans états d’âme pour favoriser sa volonté d’assimilation de la Fraternité Saint-Pie X à la Rome moderniste.
Chose surprenante, l’abbé Celier ne fait l’objet d’aucune menace d’expulsion, d’aucune provocation constante et insultante de la part de Mgr Fellay, de l’abbé Pfluger ou de Maximilian Krah, cet avocat sioniste et contrôleur financier stipendié par la Fraternité.
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http://radiocristiandad.wordpress.com/2012/06/11/notas-adicionales-al-sermon-del-padre-pfeiffer/
Traditio confirme aussi le CatholicaPedia !
Des sources italiennes bien informées brossent le sombre tableau d’une néo-FSSPX rebaptisée, qui sera pillée et reprise par les “évêques” modernistes du Novus Ordo.
Traduction CatholicaPedia
Par les pères du site Internet américain TRADITIO
qui confirment ainsi le CatholicaPedia Blog
Des sources italiennes bien informées s’attendent à ce que Bernie Fellay (dit « le Judas »),
brade la néo-FSSPX au « pape pédophile » d’ici fin juin 2012.
Toutes les rumeurs que Fellay a condamnées comme fausses se sont en fait révérées exactes.
Après un changement de nom ordonné par Ratzinger, la « nouvelle néo-Fraternité »
sera placée sous l’autorité des “évêques” Conciliaires, qui la pilleront et(ou) la fermeront.
Depuis quelques jours, il est devenu de plus en plus évident que toutes les prétendues rumeurs que Bernie Fellay (dit « le Judas ») avait condamnées se sont en fait réalisées. Les informations récentes émanant de milieux italiens proches des machinations du couple Fellay-Benoît Ratzinger visant à détruire la jadis catholique Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre ont de quoi ébranler la colonne vertébrale des fidèles de la néo-FSSPX (s’il leur en reste une).
Les sources en question indiquent, en effet, que Bernie Fellay et Benoît Ratzinger ont déjà conclu en mars 2012 un « accord de principe » et que Fellay a deux à trois mois pour « assouplir » son clergé et son laïcat en vue de la braderie finale. Cependant, la divulgation de la lettre « confidentielle » que trois évêques de la néo-FSSPX (Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson) avaient adressée à Fellay pour s’opposer au ralliement ont ralenti le processus d’un mois supplémentaire ; aussi Fellay ne signera-t-il que fin juin 2012 le document officiel consacrant l’apostasie de sa faction.
Les sources italiennes prévoient que cela aura les conséquences suivantes :
- La Fraternité Saint-Pie X perdra son nom et adoptera celui que Ratzinger lui aura assigné. La « nouvelle néo-FSSPX » ne sera pas autorisée à garder le nom du saint pape antimoderniste du vingtième siècle, qui a anathémisé par avance les principes hérétiques du concile moderniste Vatican II, son Novus Ordo et ses “papes” conciliaires : Paul Montini, Jean-Paul Wojtyla et Benoît Ratzinger.
- Le passage de la néo-FSSPX sous le contrôle de l’église Conciliaire pourra se faire du 1er au 3 juillet 2012, lors de la réunion du Chapitre extraordinaire, sauf si les supérieurs virent Fellay d’ici là.
- Étant donné le rejet du ralliement par ses trois confrères dans l’épiscopat, Fellay ne signera qu’en son nom et en celui de sa faction. Quant à la faction anti-Fellay, elle traitera la situation indépendamment de lui.
- Ratzinger nommera des remplaçants pour les trois évêques « dissidents » et les « installera » (sans les consacrer) selon le nouvel ordinal invalide de 1968, ce qui signifie que la nouvelle congrégation n’aura ni évêques, ni prêtres valides, mais seulement des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
- L’autorisation de l’ordinaire conciliaire local sera dès lors requise pour les chapelles, les écoles et les séminaires de la nouvelle congrégation qui voudront opérer dans chaque diocèse conciliaire du monde.
- L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir d’affecter des “prêtres” conciliaires non ordonnés à la célébration de “messes” invalides dans les chapelles actuelles de la néo-FSSPX, aux côtés des prêtres de cette dernière.
- L’ordinaire conciliaire local aura le pouvoir de fermer les chapelles de la nouvelle congrégation dans le cadre des fermetures d’églises conciliaires ordonnées afin de payer les frais de justice considérables qu’occasionnent les crimes pédophiles commis par des “évêques” et des “prêtres” conciliaires.
- Toute critique explicite ou implicite de l’église Conciliaire non catholique sera interdite. La nouvelle congrégation ne sera pas autorisée à condamner les conférences blasphématoires d’Assise, par exemple, ou le concile moderniste Vatican II. Fellay a déjà ordonné qu’on expurge de tous les sites Internet de la néo-FSSPX les critiques adressées à Ratzinger et à sa secte conciliaire.
- La messe semi-conciliaire qui a été introduite en 1962 par le biais d’un Motu proprio, et qui a cours au sein de la néo-FSSPX, sera fusionnée avec la “messe” pleinement Novus Ordo de 1969, ainsi que Benoît Ratzinger en a déjà donné l’ordre.
- Les séminaires de la nouvelle congrégation auront ordre de calquer leur formation sur le catéchisme hérétique du Novus Ordo, comme cela a déjà été exigé de l’Institut du Bon Pasteur [de l’abbé Philippe Laguérie], créé en vertu d’un Motu proprio.
Amis catholiques, devant la perspective de ce ralliement, on peut difficilement nier les proportions diaboliques atteintes par la rancune que Ratzinger entretient depuis 1988 contre le courageux archevêque pour n’avoir pas bradé, cette année-là, sa Fraternité à la secte conciliaire.
Traduction : CatholicaPedia.net http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120617
ROME-ÉCÔNE : MAX BARRET espère encore…
Max Barret – combattant de la première heure et fidèle inconditionnel de Monseigneur Lefebvre – tel un soldat trahi, lance un dernier cri avec l’énergie du désespoir : Tout n’est peut-être pas encore perdu !
Alors que tout est “bouclé” depuis mars 2012, comme nous vous l’indiquions y il à 8 jours (le 7 juin) dans notre article : « Rome-Écône : Tout est consommé ! » et comme le confirme encore
Max Barret, en désespoir de cause, diffuse par eMail à tous ses correspondants – une première fois hier et une seconde fois ce matin – la copie d’écran de l’article de La Croix (!) :
Rome attend désormais la réponse de Mgr Fellay
Message :
de: MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur: Envoyé à 23:03 (GMT+02:00). Heure locale : 11:58.
à:
date: 14 juin 2012 23:03
objet: Rome Ecône
Pièce jointe.
Tout n’est peut-être pas définitivement perdu !
Diffusez !
Faites connaître !
Faites part de votre résistance !
Et surtout : Priez !
de: MAX BARRET barret.max@free.fr
heure de l’expéditeur: Envoyé à 08:56 (GMT+02:00). Heure locale : 12:04.
à:
date: 15 juin 2012 08:56
A diffuser.
Tout n’est peut-être pas encore perdu !
* * *
Pauvre Max ! il espère encore…
Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
* * *