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UN TROUPEAU EN ATTENTE EST UN TROUPEAU MORT !
Un Troupeau en Attente est un Troupeau Mort !
Ou l’Involution des Buts…
(par J. Trame – TradiNews du 17 février)
Dans un malicieux commentaire Joannes Trame s’interroge sur l’œuvre de Mgr Lefebvre et, tout en affirmant qu’elle ne restera pas sans fruits, prophétise sur la fin prochaine de l’ « exercice d’équilibriste » de cette mouvance traditionnelle…
Dans une logique dialectique toute conciliaire, J. Trame nous donne néanmoins quelques considérations et perspectives non dénuées d’intérêt si on les replace dans une perspective catholique.
Tout d’abord il nous confirme, ce que nous savions déjà, que la préservation du sacerdoce traditionnel s’est faite au prix de la désobéissance érigée en principe sous couvert d’un pragmatisme de bon aloi et que cette désobéissance pertinace a déplacé cet enjeu capital sur le terrain doctrinal.
Face à cette cristallisation de l’analyse du concile par la FSSPX, J. Trame émet deux hypothèses dont nous allons voir qu’une seule pourra à terme être validement et logiquement retenue.
1/ soit la FSSPX prolonge l’acte originel (?) de désobéissance de 1988 en adoptant une « posture d’attente » que Trame qualifie de « surprise stratégique » car dans cette hypothèse, à première vue saugrenue, la FSSPX est en attente du prochain pape qui « pliera » (sic !) devant son expertise doctrinale de Vatican II, consacrant ainsi le rôle de sauveur de l’Église dont la Fraternité s’est toujours réclamée dans les faits comme dans les conséquences de ses positions schismatiques.
2/ soit à poursuivre le débat doctrinal avec Rome… sa réintégration dans ce giron romain étant la condition sine qua non de la poursuite de ce dialogue ! Et Trame qualifie cet acte de réintégration comme un acte d’obéissance authentique…
Et Trame de qualifier encore cette seconde hypothèse de réaliste car représentative d’une « tradition en marche », la seule capable de contribuer au renouveau de l’Église !!! Nous ne sommes pas très loin des rêves et fantasmes secrets entretenus dans la tête de clercs dont certains se croient encore sous Pie XII !!!
Ensuite J. Trame nous parle « d’une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur » ce qui ne manque pas d’éveiller notre intérêt dans la mesure où ce commentateur semble partager l’opinion officielle et romaine que la FSSPX a changé de cap et adopté une stratégie particulièrement périlleuse… Ce qui nous renvoie à l’hypothèse numéro 1 !
Diabolisation de la curie, discours inquisiteur, manque de charité et d’ouverture, endogénéité et recroquevillement des fidèles, abandon de « l’expansion spectaculaire », abandon de l’enjeu sacerdotal semblent être les marques visibles de cette « stratégie périlleuse », nous dit Trame.
Et de mettre en accusation l’orgueil des clercs pour avoir refusé « le bras romain protecteur » (sic !) et avoir laissé libre cours à la manipulation… (des fidèles je suppose ?!)
L’isolement-confortable intellectuellement et matériellement nous assure Trame – qui en est le corollaire obligé, sera, nous dit-il, de nature sectaire !!!
La bergerie romaine (!) est vaste et capable d’accueillir les centaines de prêtres et les milliers de fidèles que compte la Fraternité. C’est pourquoi cet appel conciliaire au TU ES PETRUS résonne comme un ultimatum, en dépit de « l’involution des buts de guerre » de la FSSPX.
Mais en définitive, le crime inexpiable de la FSSPX, c’est de vouloir SAUVER L’ÉGLISE en ayant accepté ce glissement stratégique qui fait que le but de guerre n’est plus clairement affiché.
Reste à savoir si parmi ses “buts affichés” avant 1988, Mgr Lefebvre souhaitait ouvertement sauver l’Église !
Si Mgr Fellay a trahi l’un des buts de guerre affiché est-ce par fidélité doctrinale « extensive » à son Fondateur ou en raison de l’appel irrépressible du tu es Petrus ?
Je laisse à chacun le soin de démêler cette involution et de méditer sur les malheurs du temps…
Bon courage !
17 février 2013
[Joannes Trame] Quelles perspectives pour la Fraternité Saint Pie X ?
Joannes Trame – 17 février 2013
Dans la crise qui secoue l’Église catholique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’œuvre de Mgr Lefebvre ne restera pas sans fruit. L’Histoire de l’Église le confirmera mais il semble que l’exercice d’équilibriste d’une mouvance catholique traditionnelle conquérante en marge de l’Église soit en train de prendre fin. En 1988, en sacrant quatre évêques malgré l’interdiction du pontife, l’évêque courageux mais désobéissant a vraisemblablement semé l’un des plus beaux germes du renouveau de la catholicité. L’enjeu était capital, il s’agissait de préserver le sacerdoce traditionnel. Après plus de 25 ans de dialogue infructueux entre Rome et les autorités de la Fraternité Saint-Pie X et au terme d’une forme de pourrissement de la crise, force est de reconnaître que les enjeux ont été progressivement déplacés sur le terrain doctrinal pour se cristalliser sur certaines conclusions hasardeuses du Concile Vatican II. C’est donc désormais sur la base du refus romain de reconnaître l’analyse du concile telle que formulée par l’Institut que cette dernière fonde sa détermination à prolonger l’acte originel de désobéissance de 1988.
Les surprises stratégiques fréquentent peu l’Histoire de l’Église. Sur le plan doctrinal comme sur le plan organisationnel, la ligne de conduite ne varie guère. Pour tout successeur de l’apôtre Pierre, la mission consiste essentiellement à conduire un seul et même troupeau tout en en confortant inlassablement l’unité. Si l’unité n’interdit pas la diversité, elle ne tolère en revanche que passagèrement la désobéissance. Dans ce contexte, deux hypothèses sont donc à évaluer pour ce qui regarde les perspectives de la Fraternité Saint-Pie X : une première consiste à adopter une posture d’attente de la surprise stratégique, celle qui verrait un pape providentiel plier devant l’expertise doctrinale de la Fraternité Saint-Pie X ; c’est la voie qu’emprunte visiblement l’Institut, et une seconde tendrait à poursuivre le débat doctrinal avec Rome tout en acceptant les conditions de réintégration fixées par l’Église. En résumé, la deuxième option exigerait un acte d’obéissance authentique.
L’auteur de ces lignes veut placer son espérance dans une hypothèse réaliste, celle de la tradition en marche depuis de nombreuses années au sein même de l’Église, celle-là même susceptible de contribuer au lent mais nécessaire renouveau de l’Église… avec l’humilité, la patience et la douceur qui sied au chrétien comme le rappelle Mgr Di Noia dans sa récente missive aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Cet évêque a été récemment mandaté par le pape Benoît XVI pour continuer à tendre la main aux brebis égarées, c’est à dire aux instituts et communautés traditionnelles tentés par l’indépendance vis-à-vis du pontife.
• L’involution des buts
Aussi imperceptible que cela puisse paraître et bien que démenti par l’équipage, le navire « Fraternité Saint Pie X » confirme un net changement de cap et l’adoption d’une stratégie, sinon cohérente du moins extrêmement périlleuse. Poussées à préciser leurs motivations au fil de l’eau, par une Rome alternant douceur et fermeté au cours des deux dernières décennies, les autorités de l’institut sacerdotal ont entamé, presqu’ « à l’insu de leur plein gré » serait-on tenté de dire, une forme d’interprétation extensive des objectifs affichés par son fondateur. À bout d’arguments sur les tares comportementales, spirituelles, doctrinales, théologiques, avérées ou réelles mais virant constamment à une forme de diabolisation de la curie romaine, ces autorités ainsi qu’une immense majorité de prêtres se sont progressivement enfermées dans un discours inquisiteur dépourvu de toute charité et d’ouverture sur ce qui pouvait encore se faire, se dire ou s’écrire de bon, de beau ou de bien dans l’Église. Embarquées dans cette dialectique, les communautés de fidèles sont de plus en plus travaillées par le phénomène d’endogénéité et se recroquevillent sur elles-mêmes. Le temps n’est plus à l’expansion spectaculaire des années 80. L’incapacité à une quelconque remise en question du discours officiel devient flagrante. L’enjeu n’est plus le sacerdoce, l’enjeu est de sauver l’Église ! D’autres communautés traditionnelles ont par ailleurs, depuis 1988, pris le relais expansionniste de ce qu’il est convenu d’appeler « la Tradition », cette fois au sein même de l’Église.
La politique américaine en Irak ou en Afghanistan fournit une image de ce type de glissement stratégique qui tend à embourber les forces d’intervention sur un théâtre d’opération. Il s’agit de la dérive ou de l’involution des buts de guerre. Les premières interventions s’inscrivent dans un but clairement affiché tandis que de nouveaux apparaissent toujours plus flous à mesure que les forces d’intervention s’installent et tentent de conquérir le terrain. Sur les théâtres mentionnés, il s’agissait originellement de détruire des terroristes sur leurs lieux de repli (objectif clair) puis progressivement de rétablir l’état de droit et favoriser l’érection d’un nouveau mode de gouvernance étatique suivant un modèle démocratique (objectif flou).
Aussi risquée et salutaire fut l’œuvre de Mgr Lefebvre pour le sacerdoce, aussi dangereuse et manipulatrice s’est-elle malheureusement transformée dans les mains de clercs grignotés par l’orgueil, année après année de refus du bras romain aussi ferme que protecteur.
• Tu es Petrus
Il est donc urgent que les skippers, les membres d’équipage, les passagers des chaloupes et autres canotiers qui s’inscrivent dans le sillage du navire qui fait fausse route réagissent et incitent fortement le capitaine à redresser la barre. Car le risque est grand d’embourber l’ensemble des troupes dans un funeste isolement de type sectaire, aussi confortable intellectuellement et matériellement puisse-t-il être.
Au-delà de la richesse et de la nécessité d’entretenir le débat théologique sur les écarts du Concile Vatican II, l’enjeu semble plutôt clair : il s’agit de raccompagner dans la bergerie romaine quelques centaines de prêtres et milliers de fidèles. Installer ses brebis dans une stratégie d’attente, c’est inexorablement accentuer les effets du manque de nourriture car en montagne, un troupeau en attente est un troupeau mort !
Joannes TRAME
http://tradinews.blogspot.fr/2013/02/joannes-trame-quelles-perspectives-pour.html
F$$PX-ROME : nouveau temps de réflexion accordé par Rome
Tout se déroule selon le plan prévu (!) : Ecclesia Dei : Actuellement le Siège Saint attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité…
Bien entendu, l’expulsion de Mgr Williamson est une simple coïncidence…
ZF12102705 – 27-10-2012
Permalink: http://www.zenit.org/article-32386?l=french
Fraternité sacerdotale Saint-Pie X : nouveau temps de réflexion
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei
ROME, samedi 27 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège laisse encore un temps de réflexion à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, explique un communiqué de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » publié ce 27 octobre.
Le texte dit notamment : « Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance ».
Déclaration de la Commission pontificale Ecclesia Dei :
La Commission pontificale Ecclesia Dei saisit cette occasion pour annoncer que, dans sa correspondance la plus récente (6 septembre 2012), la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Puisque notre Saint-Père le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
Rome le veut…
Bernard Fellay le veut…
Ils le feront !!!
Le Vatican prend patience avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X
Un communiqué a été publié ce samedi matin par la Commission pontificale Ecclesia Dei au sujet des Lefebvristes. La Commission fait savoir que dans sa correspondance la plus récente, datée du 6 septembre dernier, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège. La commission pontificale ecclesia Dei, dans ce communiqué, rappelle la chronologie des discussions en cours et en dresse le bilan pour expliquer la patience du Pape et du Saint-Siège.
L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale, fait savoir le Vatican, fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.
Patience, sérénité, persévérance et confiance
D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.
Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Et de conclure : Puisque le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre – manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.
(Photo : Mgr Gerhard Ludwig Muller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei )
Radio Vatican : http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=633487
VIS nouvelles – Salle-de-Presse du Saint-Siège : http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/10/declaration-de-la-commission-ecclesia.html
Sale temps pour Écône : La FSSPX menacée par Gerhard Ludwig Müller
Mgr Müller à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi
« Benoît XVI a nommé lundi 2 juillet l’évêque de Ratisbonne (Allemagne) comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il succède au cardinal américain Levada, atteint par la limite d’âge.
Mgr Gerhard Ludwig Müller, évêque de Ratisbonne (Allemagne), que Benoît XVI a nommé, lundi 2 juillet, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), serait-il, à une génération d’intervalle, un double de Joseph Ratzinger ? (…) »
Or ce Monsieur Gerhard Ludwig Müller, pseudo-“évêque” de Ratisbonne – totalement invalide comme “prêtre” et comme “évêque”, voir son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org – est hérétique et s’est manifesté en mai 2009, pour la destruction de la FSSPX.
Cet hérétique Gerhard Müller, nie la virginité perpétuelle de Marie. Voici la citation hérétique de Müller, à propos de la façon dont, selon lui, il faut entendre la virginité de La Très Sainte Vierge Marie :
« Il ne s’agit nullement de phénomènes s’écartant des caractéristiques physiologiques naturelles dans le processus de la mise au monde (comme la non-ouverture du canal, la non-violation de l’hymen et l’absence des douleurs de l’enfantement). Il s’agit en revanche de l’influence salvifique de la grâce rédemptrice du Sauveur sur la nature humaine » – Müller, Gerhard Ludwig : Dogme catholique. Pour l’étude et la pratique de la théologie (“Katholische Dogmatik. Für Studium und Praxis der Theologie” (Freiburg. 5th Edition, 2003)).
Et il n’est pas à une hérésie près ; Muller a professé au moins 4 hérésies :
– Négation effective de la virginité perpétuelle de Notre-Dame ;
– Négation effective de la transsubstantiation dans l’Eucharistie ;
– Négation effective de l’unité de l’Église ;
– Négation effective de l’exclusion des protestants de l’Église.
Il est condamné par le IVe Concile du Latran, par le Concile de Trente, ainsi que par les enseignements pérennes de l’Église !
Ce Monsieur, qui succède au cardinal Levada, s’est illustré en 2009, en déclarant – en autres – que « Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé. » Voici l’interview de l’époque parue sur Zeit Online :
L’évêque de Ratisbonne – « Tous les quatre évêques de la FSSPX devraient démissionner et le séminaire de la FSSPX doit fermer »
Katholische Kirche: Interview mit Bischof Gerhard Ludwig Müller Nachrichten auf Zeit Online (Église catholique : Entretien avec Mgr Gerhard Ludwig Müller Article sur Zeit Online)
“Les évêques de la FSSPX devraient démissionner”
L’Évêque de Ratisbonne, Mgr Gerhard Ludwig Mueller, sur l’interdiction du Négationniste Williamson, dans son diocèse, et ce qu’il veut de la Fraternité Saint Pie X.
Dans son diocèse, la Fraternité Saint Pie X détient un séminaire – Mgr Gerhard Ludwig Müller (de gauche) veut le fermer.
ZEIT ONLINE : La levée de l’excommunication de l’évêque Williamson et son négationniste continuera à provoquer des protestations. Sûrement le pape Benoît savait-il cela à l’avance ?
Mgr Gerhard Ludwig Müller : En apparence, le pape est responsabilité. Mais pour la levée d’une excommunication le processus est interne, le travail des comités est crucial. Le pape Benoît XVI, dans un geste généreux, a ouvert les bras.
ZEIT ONLINE : Comment a-t-il décidé de ce geste ?
Müller : Le Pape a reçu une demande urgente de la FSSPX pour que l’excommunication soit annulée. C’était pour lui un acte généreux de tendre la main à un groupe se tenant à la frontière de l’Église. Pour le pape, ce n’est en aucun cas le signe d’un accord avec l’antisémitisme de Williamson ou d’autres membres de la FSSPX. Leurs déclarations diffèrent des principes de l’Église catholique.
ZEIT ONLINE : Néanmoins, l’Église catholique et le pape sont dans une mauvaise position, car un négationniste de l’Holocauste semble être réhabilité.
Müller : Le Christ n’a pas racheté les personnes et fondé la communauté des chrétiens de sorte que nous fassions aujourd’hui une discrimination contre les autres religions. Les déclarations faites par Williamson sont insoutenables et n’ont pas le sens de ce qu’un vrai catholique peut représenter. Ces déclarations doivent être rejetées avec toute la détermination possible. De plus, on ne peut pas parler de réhabilitation…
L’évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Mueller, demande à la Fraternité Saint Pie X de suivre les procédures du droit canon.
ZEIT ONLINE : Pourquoi pas ?
Müller : Les évêques et les prêtres ne sont pas réhabilités, le Pape ne fait que réagir à leur désir de lever l’excommunication. Maintenant nous devons évaluer s’ils répondent aux mêmes exigences, que l’église catholique place sur ses prêtres.
ZEIT ONLINE : Est-ce que la censure de l’évêque Williamson qui a été publié par le Supérieur Général de la FSSPX est suffisante ?
Müller : Non, ce n’est pas suffisant. Après la levée de l’excommunication, Mgr Williamson est sous l’autorité du pape – pas de celle de ses supérieurs. Le Saint-Père décidera de ce qui se passe avec cet évêque. Je recommande à la FSSPX s’éloigner de ces personnes.
ZEIT ONLINE : Vous avez interdit Mgr Williamson dans votre diocèse. Comment se fait-il ?
Müller : Il s’agissait d’un geste plutôt symbolique, par lequel je voulais montrer que l’Église catholique n’a rien à voir avec les théories de Williamson et aussi avec l’antisémitisme. Il a nié l’Holocauste dans le séminaire de Zaitzkofen de la FSSPX, qui est situé près de Ratisbonne. Le diocèse de Ratisbonne prend ses distances.
ZEIT ONLINE : Comment est-il [le diocèse de Ratisbonne] avec le séminaire de Zaitzkofen et comment va la Fraternité Saint-Pie X en Allemagne ?
Müller : La FSSPX doit retourner complètement dans l’Église catholique et reconnaître l’autorité du pape, les décisions du Concile Vatican II et reconnaître le droit canonique en vigueur. S’ils le font, ils doivent accepter également que le séminaire de Zaitzkofen tombe sous l’autorité de l’évêché de Ratisbonne. Le séminaire devrait être fermé et les étudiants devraient aller dans des séminaires de leur pays d’origine – s’ils sont aptes à cette fin.
ZEIT ONLINE : Jusqu’à présent, la FSSPX s’est peu occupée des protestations des évêques réguliers. Pensez-vous que ceci est différent maintenant ?
Müller : Tout le reste serait une tromperie perfide. J’ai écrit une lettre au Vatican et j’ai demandé de revoir le statut juridique du séminaire de Zaitzkofen. Même la Constitution de la Fraternité Saint Pie X devrait être considérée par des canonistes.
ZEIT ONLINE : Qu’est-ce que cela signifie pour la FSSPX, si vraiment ils reconnaissent sans réserve l’autorité du pape ?
Müller : Les prêtres qui ont été consacrés illégalement, n’ont plus d’obligation d’obéir à leurs évêques, mais seulement pape. Un évêque français de la Fraternité Saint Pie X appelé à Rome pour suivre l’enseignement spécial de son groupe – c’est absurde. La fonction d’évêque ne doit pas être utilisée abusivement pour parler de ses opinions politiques personnelles au détriment de l’Église.
ZEIT ONLINE : Les représentants de la Fraternité Saint Pie X, après la levée de l’excommunication, ne se sont pas vraiment montrés reconnaissants – à côtés des déclarations antisémites étaient également demandé au Vatican de revenir sur les réformes du Concile Vatican II.
Müller : Il me semble qu’il y a au sein de la FSSPX des réserves encore fortes contre le Concile Vatican II. Si le groupe ne tient pas ses promesses de se soumettre au Pape, il travaille sous un faux prétexte.
ZEIT ONLINE : La FSSPX peut-elle être facilement intégré dans l’Église catholique ?
Müller : Les points de vue théologiques de la FSSPX diffère en partie de l’Église catholique. Et politiquement, ils sont pour des idées que nous rejetons. En France, il existe des liens de la FSSPX avec l’extrême droite. De ceux-ci le FSSPX doit clairement se dissocier.
ZEIT ONLINE : Qu’est-ce qui va maintenant arriver aux évêques de la FSSPX après la levée de l’excommunication ?
Müller : La consécration Épiscopale illégale ne doit pas entraîner à une réception officielle. L’évêque est un ministre d’unité. Les quatre évêques consacrés par l’Archevêque Lefebvre n’ont pas les qualifications pour ce poste.
ZEIT ONLINE : Qu’attendez-vous maintenant de les évêques de la FSSPX ?
Müller : Les quatre évêques de la FSSPX doivent tous démissionner, et dans la politique ne plus s’exprimer sur les questions de politique ecclésiastique. Ils devraient mener une vie exemplaire en tant que simple prêtre et aumônier dans le cadre de la réparation pour les dommages que le schisme a causé.
Questions posées par Hauke Friederichs.
http://cathcon.blogspot.co.uk/2009/02/regensburg-bishop-all-four-sspx-bishops.html
« Die Pius-Bischöfe sollten ihr Amt niederlegen »
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-1
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-2
- http://www.zeit.de/online/2009/06/bischof-mueller-pius/seite-3
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Mgr de Galaretta met en garde contre la nouvelle tête de la C.D.F.
Mgr Alfonso de Galarreta a ordonné deux prêtres dimanche 1er juillet à Zaitzkofen, il prêché en français qui a été traduit en allemand par le recteur du séminaire, l’abbé Frey.
L’évêque qui prêchait sur le sacerdoce, s’est plaint que l’ “évêque” de Ratisbonne, “Mgr” Müller, ait été nommé la veille (30 Juin) à la tête de la Congrégation de la Doctrine et la Foi, alors qu’il a nié la virginité perpétuelle de la Très Sainte Vierge Marie. Il n’est pas acceptable que le chef de la Congrégation professe une hérésie…