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Petrus : Pour en finir avec 40 ans de lefebvrisme (version corrigée)
Notre cher « Omnibus Orthodoxis atque Catholicae, et Apostolicae Fidei Cultoribus » nous rapporte (avec son humour habituel) dans son commentaire la dernière (très bonne) publication de “Petrus” — alias Jérôme Bourbon (ou vis et versa) sur Le Forum Catholique :
Aloooors !
Elle est en communion PLEINE ou pas ??? la Lefebvreuse fraternité d’écône …pas !!!
Tu veux c´est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J´en f´rai pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui
C´est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas »
Tandis que le séducteur juif « napoléonien » Zemmour fait son beurre sur « le suicide français de sa république »,
le Très Catholique Bourbon fait seulement le sien pour la Gloire de l’Église éclipsée.
Du grand, du très GRAND Petrus comme je l’aime, Docteur eschatologique avec la mention Summa cum laude, à consommer sans modération.
Les lefebvro-conciliaires en ont la chiasse, sévère !!!
Pour en finir avec 40 ans de lefebvrisme !
QUARANTE ANS. Voilà tout juste quarante ans que Mgr Lefebvre publiait sa célèbre déclaration du 21 novembre 1974.
Dans Itinéraires, Jean Madiran était allé jusqu’à écrire qu’elle était « la charte de l’Église militante ». Elle est en réalité le principal acte fondateur du lefebvrisme et tous ceux qui se réclament du fondateur d’Écône aujourd’hui encore font totalement leur cette déclaration. C’est le cas de Suresnes et de Menzingen qui ont commémoré le quarantième anniversaire de cette déclaration en la relayant sur les sites Internet de La Porte latine et de Dici. Les dissidents anti-fellaysiens de l’Union sacerdotale Marcel Lefebvre (USML) se réclament, eux aussi, ouvertement, de cette déclaration. Le Père Bruno, coordinateur national de l’USML, a placé ce même texte sur le site officiel de l’Union, France fidèle, et écrit que « ce texte magnifique est la charte de notre combat. (…) Nous faisons nôtre (cette déclaration) ».
Suite et fin de la Réponse à Calixte, suite aux réponses sédéplénistes de La Question…
J’ai fait une petite réponse au blogue « La Question », réponse qui clôt le débat pour ma part :
Le disciple pénitent permalien
14 mars 2014 17:36
Bonjour,
Je n’ai pas le temps de répondre longuement à votre dernière réponse extrêmement décevante. Je ferai juste quelques constats pour mettre fin à ce dialogue de sourds :
Je vois que vous vous moquez des avis de Pie IX et de Léon XIII sur les falsifications historiques contre les Pontifes. Je vois que vous vous moquez de « Pastor aeternus » qui dit que le Siège Apostolique est toujours resté sans tache (en matière de Foi). Vous devriez mieux vous renseigner sur Honorius. Adrien II a condamné les Grecs qui ont anathémisé Honorius. Ils avaient supprimé Honorius des dyptiques, les Papes ne l’ont jamais fait, il est toujours resté dans les dyptiques de Rome. Les lettres de Léon II sont fictives, et faites par l’hérétique monothélite Théodore. Et puis s’il n’y avait qu’Honorius dans votre document sur les sois-disant papes hérétiques… Encore une fois, lisez le livre de l’abbé Constant avant de ressortir vos erreurs ► Mauvaise foi
Je vois que vous vous moquez du droit canon et de la Bulle de Paul IV qui n’est évidemment pas caduque… Vous confondez hérétique et excommunié… L’hérétique sort de l’Église ipso facto et revient dans l’Église ipso facto par sa conversion. On ne peut lever l’excommunication d’un hérétique par une déclaration s’il n’est pas sincèrement converti… On se demande quelle est votre logique… L’excommunié l’est par une déclaration et revient dans l’Église par une déclaration (comme celle disant que l’excommunié ne l’est plus durant l’élection au Souverain Pontificat). L’hérétique perd son office : le cardinal hérétique n’est plus cardinal, comment pourrait-il voter. Le cardinal excommunié qui ne s’est pas détaché de la Foi garde son office et peut voter. ► Mauvaise foi
Vous continuez à vouloir faire dire à Saint Robert Bellarmin que le pape hérétique reste pape… Saint Robert Bellarmin se pose la question : comment pouvons-nous éviter notre propre tête si le pape hérétique reste pape ? C’est une question voulant montrer l’absurdité de la thèse de Cajetan. Vous tronquez les citations de Saint Robert Bellarmin pour lui faire dire ce que vous voulez. Saint Robert Bellarmin rejette à la fin de son étude l’hypothèse selon laquelle le Pape hérétique reste Pape, après les avoir toutes étudiées. Et nous ne déposons pas le « Pape » par un concile, mais nous le déclarons déchu du Pontificat en sa qualité d’hérétique, ce qui nous permet de ne pas lui obéir et de ne rien reconnaitre de sa part (élévations, excommunications etc…) (voir plus bas citation de Saint Alphonse de Ligori) ► Mauvaise foi
Vous croyez toujours que l’on juge un Pape alors que nous vous disons que nous jugeons un pape hérétique, qui n’est pas légitimement élu : ils sont antipapes de droit divin, ipso facto. S’ils étaient vraiment Papes ils seraient infaillibles dans leur enseignement sur la foi et les mœurs. Infaillibles dans la doctrine comme le dit Mgr Pie. ► Mauvaise foi.
Vous persistez à ne pas reconnaître l’hérésie moderniste qui dure depuis de si longues années… Mgr Lefebvre sait très bien ce que ça implique que de participer activement à des cultes non-catholiques de façon pertinace. Il cite lui-même ceci (cité dans « Nos rapports avec Rome » de l’abbé Pivert page 230) : Canon 1258 paragraphe 1 :
« Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des non-catholiques de quelque manière que ce soit. »
Commentaire de R. Naz, approuvé de la doctrine de l’Église :
« La participation est active et formelle quand un Catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non-catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-Catholiques. […] Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la Foi Catholique. Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques »
Ils persévèrent : Assise I, Assise II, Assise III, sans compter les participations en dehors d’Assise… ► Mauvaise foi
Concernant Mgr Thuc, il ne savait pas ce qu’allait faire Clemente Dominguez et il s’est positionné contre ce dernier en voyant ses œuvres…. Celui qui a ordonné Luther ne savait pas ce qu’il allait faire non plus… De plus, il n’est pas certain que Mgr Thuc ait émis des propos progressistes à Vatican II, ce n’est pas en accord avec le témoignage du Père Barbara qui l’a connu au Concile et qui dit que sa foi était orthodoxe.
(lire ici :http://www.traditionalmass.org/articles/article.php?id=58&catname=13)
C’est plus en accord avec ce qu’il a fait ensuite car il s’est opposé au Concile qui avait une tendance progressiste. Il aurait dû être d’accord avec s’il l’était aussi… Aussi, sur les sacrements, vous confondez illégitimité et validité. Même Mgr Williamson reconnaît les sacres. ► Mauvaise foi
Et pour répondre à votre question, la vacance n’a pas été déclarée en 1965 car Vatican II était tout frais, on ne pouvait encore pleinement en goûter les mauvais fruits, maintenant on les voit. Certains y ont goutés, y goutent, et se damnent à cause de cela.
Vous continuez à confondre impeccabilité et infaillibilité. Oui dans l’Église il y a des hommes qui pèchent. Mais l’Église unie au Pape et le Pape ne peuvent enseigner l’erreur à toute l’Église ► Mauvaise Foi
Concernant Mgr Lefebvre, il se plaça officiellement contre le sédévacantisme lorsqu’il avait l’intention de convertir Jean Paul II par l’expérience de la tradition. Des années de discussions dogmatiques eurent lieu, où Mgr Lefebvre montra l’incompatibilité entre le modernisme et la doctrine Catholique. Il fut très déçu, surtout lors d’Assise, ce qui le poussa à sacrer sans l’accord de Rome, donc illégitimement dans son optique, et fut « excommunié » (tout comme Mgr Thuc). Il fut très dur en 1987 contre l’église conciliaire. Il parla d’anti-christs, d’apostasie, dit que ce n’est plus l’Église etc…
Après peut être qu’il n’a pas poussé son juste constat jusqu’à ne pas reconnaître le Pape, car il ne voyait pas d’issue à la crise sans le maintien des cardinaux. Il n’a pas voulu s’en remettre à Dieu seul. Ce que vous citez de lui à la fin, vous dites que cela a été dit peu de temps avant sa mort, en 1991, et vous nous donnez la source « Credimus Caritati ». J’y suis allé, ils disent aussi que cela a été dit peu de temps avant sa mort, mais ils ne donnent pas la date de 1991 comme vous, je trouve cela étrange. Je souhaiterais avoir plus d’informations sur cela.
Mais vous savez, humainement tout est perdu, et les châtiments arriveront un jour ou l’autre sur cette société corrompue, et tout sera rétabli, à moins que nous soyons déjà à la fin du monde, ce que je ne crois pas.
Vous citez : « Les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’Église » (Matthieu XVI, 18).
En effet, c’est bien pour cela que l’on croit que l’Église n’est plus l’Église. Car si l’église conciliaire est vraiment l’Église, en effet les portes de l’enfer (les hérésies) prévaudraient contre elle. Mais l’Église reste pure de toute hérésie car elle éjecte de son corps tout hérétique ipso facto. De plus le Pape a la primauté sur toute l’Église. Si le Pape prend part à l’hérésie, cela veut dire que les portes de l’enfer prévalent sur l’Église. C’est impossible comme le dit Saint Alphonse de Ligori :
« Il est évident que si les portes de l’enfer prévalaient contre la Pierre sur laquelle l’Église est bâtie, elles prévaudraient aussi contre l’Église elle-même… Il est hors de doute que si un Pape était hérétique déclaré (manifeste), comme le serait celui qui définirait publiquement une doctrine opposée à la loi divine, il pourrait, non pas être déposé par un Concile, mais être déclaré (déjà) déchu du Pontificat en sa qualité d’hérétique. »
(Saint Alphonse de Liguori, œuvres complètes t9 p. 232, 262 in Grand Catalogue, Abbé Zins)
Voilà, je vous laisse, vous pouvez continuer à dire ces choses contre la Foi et absurdes :
– L’Église unie au Pape enseigne l’erreur (alors que le Saint-esprit est sensé la prémunir de cela) ;
– Le Pape enseigne l’erreur (alors que le Saint-Esprit est sensé le prémunir de cela) ;
– L’Église doit retourner à la Tradition (alors que l’Église sans la Tradition n’est pas l’Église) ;
– « Très Saint Père, vous êtes un antichrist ! » ;
– Il faut convertir le pape ;
etc… etc… etc…
Je vous souhaite de joyeux blasphèmes contre le Saint-Esprit, apparemment ça vous plaît bien…
« La Sapinière » met en garde contre le blogue « Credidimus Caritati » du Perroquet de Suresnes
Nous vous avons déjà maintes fois parler des frasques du Perroquet de Suresnes, alias J.R. du Cray…
Le site « La Sapinière » a mis en garde hier, le 9 octobre 2013, contre le blogue « Credidimus Caritati ((Credidimus Caritati. La devise épiscopale choisie par Son Excellence Monseigneur Lefebvre nous le décrit parfaitement. Il était, en effet, un homme de foi profonde, d’une foi vivante qui le plaçait en Dieu, au centre du foyer d’amour qu’est la Trinité Sainte. Credidimus Caritati, nous avons cru à l’amour de Dieu pour nous et notre vie entière en porte le sceau… [Abbé Yves le Roux])) qui prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement (pour le fidèle pidiste) toute autre : ce blogue est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blogue (se demande « La Sapinière ») ? L’innommable (dixit « La Sapinière », alors que nous l’avons déjà nommé et dénoncé…) Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny… »
Bien sûr que les textes qui sont publiés sur ce faux « amour de Dieu » de blogue (Credidimus Caritati) sont falsifiés par les « truqueurs masqués » que sont le J.R. “Perroquet de Suresnes” et le “kapo de Menzingen”…l’abbé Christian Thouvenot !
Pour preuve, il n’y a qu’à comparer la version « officielle » qu’ils publient avec la version non censuré de ces textes que nous avions eu l’audace de publier (ainsi que nos confrères de Virgo-Maria et des Éditions Saint-Remi) et qui « circulent toujours sous le manteau » dorénavant…
* * *
Mise en garde contre la malhonnêteté du blog Credidimus Caritati de M. Jacques-Régis du Cray et de M. l’abbé Thouvenot suivie d’une supplique à Mgr Fellay
Le blog Credidimus Caritati prétend répandre l’héritage spirituel de Mgr Lefebvre en faisant simplement connaître ses écrits. La réalité est malheureusement toute autre : ce blog est conçu comme un instrument de propagande pour empêcher les fidèles d’apercevoir la trahison de Mgr Fellay et de ses partisans. Qui se cache derrière ce blog ? L’innommable Jacques-Régis du Cray, Ennemond, Côme de Prévigny…
Ce membre du GREC, excommunié par la Sapinière comme fauteur de libéralisme, a préféré cette fois-ci inoculer son venin de manière anonyme. L’œuvre a reçu le Placet de la Maison Générale qui a chargé M. l’abbé Thouvenot d’en assurer la relecture et la censure.
Pour saisir la supercherie de ce blog, un exemple récent montrera comment il tire les citations dans le sens qui l’arrange. Il suffira, à lui seul, à comprendre que nous avons affaire à des hommes de partie, et non de vérité, qui défigurent la pensée et l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Le 21 septembre 2013, Credidimus Caritati livrait un article intitulé : « Mgr Lefebvre face aux crises internes » qui consistait en des extraits d’une conférence du 20 septembre 1977.
Mgr Lefebvre y évoque la situation au séminaire qui est difficile en raison des oppositions. « Ici au séminaire » comme « en France », « il y a des divisions ». « C’est fatal » dit Mgr Lefebvre, « ce sont les conditions dans lesquelles se trouve l’Église actuellement qui veulent cette poussière de divisions ». « Même les bonnes réactions, se voient sous des angles différents, des manières différentes, des méthodes différentes. Et on se divise ». « Fatalement, il y en a qui sont d’accord, pas d’accord et pas tout à fait d’accord, pas tout à fait contre, etc. C’est fatal. » « C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. […] »
Et là étrangement, le blog fait une coupure pour reprendre la conférence au passage où Mgr Lefebvre parle de « certains séminaristes qui se sont durcis » en suivant « les idées du Père Barbara ». Mgr Lefebvre estime que leurs positions sont « excessives de dureté contre le pape, contre les évêques ». Puis le blog finissait la conférence sur les « manques de charité ». « Personnellement je me vois obligé en conscience, dit Mgr Lefebvre, de sévir contre ceux qui apportent cet esprit excessif dans une dureté, une attitude à mon avis non conforme à l’esprit sacerdotal, non conforme à l’esprit pastoral, une attitude exagérée vis-à-vis de tous ceux qui ne pensent pas comme eux, une attitude qui n’est pas chrétienne. Je me vois obligé de sévir. C’est pourquoi j’ai demandé à trois séminaristes de ne pas revenir cette année-ci au séminaire. D’autre part, je ne puis pas non plus tolérer des séminaristes qui ne pensent pas comme nous, qui ne nous suivent pas, qui ne sont pas d’accord pour les ordinations, qui ne sont pas d’accord pour l’incardination, qui ne sont pas d’accord pour dire qu’il y a quand même dans les sacrements nouveaux des choses inquiétantes et qui rendent certainement invalides un bon nombre des sacrements. Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? »
Le blog aurait pu, mais il ne l’a pas fait, pour montrer la complexité de la situation, rappeler que le 24 février 1977, Mgr Lefebvre concédait aux séminaristes d’Écône : « La question est donc en définitive : le Pape Paul VI a-t-il été ou est-il encore le successeur de Pierre ? Si la réponse est négative, notre attitude sera celle des périodes « sede vacante », cela simplifierait le problème. Certains théologiens l’affirment s’appuyant sur les affirmations de théologiens du temps passé, agréés par l’Église, et qui ont étudié le problème du Pape hérétique, schismatique ou abandonnant pratiquement sa charge de Pasteur suprême. Il n’est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l’Église. Car elle a pour elle des arguments sérieux. Nombreux en effet sont les actes de Paul VI qui, accomplis par un Évêque ou un théologien, il y a vingt ans, eussent été condamnés comme suspects d’hérésie, favorisant l’hérésie. »
Mgr Lefebvre préféra cependant une deuxième hypothèse (le pape libéral et double) qu’il expose avant de concéder une deuxième fois : « s’il apparaissait qu’il est contraire aux promesses faites par Notre Seigneur Jésus-Christ qu’un Pape soit profondément libéral, alors il faudrait se ranger à la première hypothèse. Mais cela ne semble pas évident. »
Intéressons-nous maintenant à la coupure. Pourquoi avoir interrompu la conférence par « […] » ? Certaines coupures sont légitimes quand le texte est trop long et qu’elles ne changent rien à l’argumentation. Mais ce n’est pas le cas ici. On a tout simplement supprimé un paragraphe qui aujourd’hui gêne, car Mgr Lefebvre y condamne la conduite de Mgr Fellay. Voici le texte omis :
« C’est la troisième fois que je répète, que je dis la même chose. Après le départ de l’abbé Masson qui était quand même le directeur du séminaire, et à ce moment-là le séminaire était beaucoup moins nombreux, il a par conséquent emmené avec lui, je dirais, une bonne partie du séminaire si on peut dire : huit ou neuf élèves avec lui. Et puis, après ma déclaration du 21 novembre, il y a des professeurs qui n’ont pas été d’accord, professeurs qui auraient voulu que j’accepte le Concile. J’aurais dû manifester mon acceptation totale du Concile et ne m’opposer qu’aux interprétations fâcheuses du Concile. Je n’ai pas pu accepter une formule de ce genre parce que, en conscience et en vérité, je ne crois pas qu’on puisse accepter une formule uniquement de ce genre : Dire c’est un Concile comme les autres, et qu’on doit l’accepter comme les autres, et qu’il n’y a que les interprétations et abus sortis du Concile ! Alors devant cette différence de convictions, et bien il y a quatre, sinon cinq, professeurs qui sont partis et qui ont emmené, encore une fois, avec eux sept, huit, dix séminaristes. Ils ont voulu eux aussi, croyant bien faire, je pense qu’ils ont fait cela en conscience, ils ont cru pouvoir faire aussi un séminaire. Ils ont voulu faire un séminaire à Pouilly en Auxois, ils voulaient réunir les séminaristes qui quittaient le séminaire. Ça ne s’est pas fait, mais il y a eu ce désir. Mais je dois reconnaître que cette fois-ci la rupture et la déchirure est encore plus profonde et plus grave. Je dois le reconnaître. Déchirure qui, cette fois, est venue lentement, s’est cristallisée, s’est durcie. En partie je pense que c’est dû au fait que certains professeurs n’étaient pas complètement d’accord avec moi sur ma déclaration du 21 novembre. Il y en a qui sont restés ici,… »
Mgr Fellay a fait exactement tout ce que rejetait Mgr Lefebvre ! Mgr Fellay, le 15 décembre 2008, a écrit au cardinal Hoyos : « Nous faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel nous exprimons des réserves ». Mgr Fellay a confié le 11 mai 2012 à CNS : « Le pape dit que le concile doit être replacé dans la grande tradition de l’Église, qu’il doit être compris en accord avec elle. Ce sont des déclarations avec lesquelles nous sommes complètement d’accord, entièrement, absolument. » Mgr Fellay a confié à un médiat américain : « Beaucoup sont ceux qui comprennent le Concile de travers. […] Après les discussions, nous nous sommes rendu compte que les erreurs que nous croyions comme issues du concile en fait ne sont pas issues de lui mais de la commune interprétation qu’on en a fait de lui ». (Mgr Fellay, YouTube, Traditionalist leader talks about his movement, Rome) Mgr Fellay a écrit, le 15 avril 2012, une déclaration doctrinale disant : « L’entière tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du concile Vatican II lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église implicitement présents en elle non encore formulés. » Mgr Fellay a écrit, le 27 juin 2013, une déclaration qui enterre celle du 21 novembre 1974 de Mgr Lefebvre en omettant volontairement de distinguer ouvertement l’Église Catholique de toujours de « l’Eglise conciliaire » et en admettant que la « cause » des erreurs qui ravagent l’Église catholique se trouve dans les documents du Concile mais sans admettre pour autant que les erreurs elles-mêmes s’y trouvent (c’est le choix de textes sans erreurs qui causerait l’erreur). De même, Mgr Fellay admet que le texte Conciliaire sur la liberté religieuse conduit à la dissolution du Christ-Roi, mais il refuse de dire que ce texte est cette dissolution.
En conséquence nous adressons cette supplique à Mgr Fellay et à ses partisans par ces paroles de Mgr Lefebvre de 1983 : « Alors je vous demande de méditer sur ces choses-là, et d’être loyaux, d’être loyaux dans vos pensées, vous avez tout de même une conscience. Si vraiment vous vous dites : je ne suis pas d’accord avec ce qui se fait ici… mais dites-le tout simplement. Allez ailleurs, mais ne restez pas, je vous en supplie… » Mgr Lefebvre s’étonnait : « Eh bien ces séminaristes-là, s’ils ne nous suivent pas, que font-ils ici ? » Le drame, aujourd’hui, c’est qu’il s’agit, non de séminaristes, mais du Supérieur général, des Assistants, de certains supérieurs majeurs, de prieurs… Chers confrères, si vous ne suivez plus Mgr Lefebvre, que faites-vous dans la Fraternité ? Allez à Rome, dans les diocèses, chez les ralliés, où vous voulez… mais laissez nous tranquille ! Si comme l’abbé Pfluger vous croyez que « nous souffrons d’un défaut, du fait de notre irrégularité canonique » (Kirchliche Umschau, 17 oct. 2012). Si vous pensez comme lui que « ce n’est pas seulement l’état de l’Eglise postconciliaire qui est imparfait, le nôtre l’est aussi » d’où « l’obligation de surmonter la crise » « en voulant surmonter notre état canonique anormal » ! Eh bien partez, personne ne vous retient. Mais cessez, par vos silences et votre influence, de « défigurer et de mutiler la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. »
Un prêtre du district de France
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Ce « prêtre du district de France » découvre benoitement que Mgr Fellay est un « Truqueur mitré » selon le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay :
« Truqueur Mitré » ! : « “Pour qui donc nous prend-il, ce truqueur mitré ?” c’est le qualificatif mérité et juste par lequel M. l’abbé Juan-Carlos Ceriani (r-FSSPX) interpelle publiquement le menteur public Mgr Fellay : http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-08-20-A-00-Abbe-Ceriani_Critique_Mgr-Fellay_au_Bresil.pdf