15997

Le CatholicaPedia Blog

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition… en toute liberté

Archive for the ‘Lucie’ tag

Samedi 13 octobre 1917 : 100 -3

« Il faut cesser d’offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé. »

with 5 comments

 

« Il faut cesser d’offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé. »

 

Journal de Fátima

 

Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50 000 à 60 000 personnes ! Certains étaient venu de très loin pour assister à l’Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.

Read the rest of this entry »

Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés…

with 6 comments

Le Sacré-Cœur a demandé à sainte Marguerite-Marie que le roi lui consacre la France. Louis XIV a désobéi, Louis XV et Louis XVI aussi… et la Révolution Française est arrivée, cent ans après cette demande, qui a été méprisée. C’est Notre-Seigneur Lui-même qui nous enseigne à Rianjo (Rianxo en galicien et officiellement) le lien qu’il y a eu entre cette demande du Sacré-Cœur non exaucée et la Révolution Française… La même erreur est en train de se reproduire vis-à-vis de Fátima. Jésus, à Rianjo, fait le parallèle entre les deux révélations privées de Paray-le-Monial et Fátima. En effet, après avoir demandé la consécration au Sacré-Cœur à Paray, ce qu’il demande à présent, c’est la consécration  de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le pape, en union avec tous les évêques du monde entier : une consécration pour éviter un châtiment terrible qui arrivera, puisque les papes se sont entêtés à désobéir…

Le Sacré-Cœur a demandé à sainte Marguerite-Marie que le roi lui consacre la France

Lettre du 29 août 1931 de Sœur Lucie à Mgr Correia da Silva, évêque de Leiria :

« … il me sembla que sa divine Majesté me dit : (…) « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France, qu’ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et Marie ». »

Lettre de 1936 de Sœur Lucie au Père Gonçalves :

« Plus tard, par le moyen d’une communication intime, Notre-Seigneur me dit, en se plaignant : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande !… Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ». »

Entretien de Sœur Lucie du 03 février 1946 avec le Père Jongen :

« En 1931, de Rianjo où, par ordre de mes supérieures je suis allée me reposer un mois, j’écrivis une lettre à S. Exc. l’évêque de Leiria, en insistant sur cette même demande, et j’y mentionnai les paroles de Notre-Seigneur : « Comme le roi de France, ils n’écoutent pas mes demandes ; le Saint-Père consacrera la Russie, mais ce sera tard ». »

Lorsque le Père Alonso la questionna sur la parole de Notre-Seigneur : « Le Pape consacrera la Russie, mais ce sera tard », la voyante lui indiqua que « la consécration de la Russie et aussi le triomphe final du Cœur Immaculé de Marie qui lui fera suite sont absolument certains et se réaliseront en dépit de tous les obstacles ».

Pour tous les septiques des “révélations privées” nous faisons la simple remarque que :

Si Dieu a pris la peine de faire un miracle cosmique d’une telle ampleur devant 70.000 personnes (les personnes des villages avoisinants ont vu le miracle), c’est que l’importance du message de Fátima est capitale et qu’il ne faut pas mettre Fátima au même plan que les autres révélations privées.

Lire le « Récit de l’apparition de Notre-Dame de Fátima le 13 octobre 1917 »

 

Le châtiment s’approche inexorablement : 100 ans :

1917 ~ 2017

Le temps de Dieu n’est pas le nôtre… 100 ans n’est rien dans l’éternité…

 

L’entretien authentique de sœur Lucie avec le Père Fuentès

Nous publions cette discussion très instructive et qui a fait couler beaucoup d’encre. Il faut veiller cependant à ne pas mal interpréter le texte et croire que sœur Lucie fait allusion à la bataille finale de l’Antéchrist. Il ne faut pas séparer ce texte du texte du secret de Fátima. On sait en effet avec certitude (Lucie l’a fait imprimer dans ses mémoires) que le troisième secret se termine par ces mots : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera accordé au monde. » Il ne s’agit donc pas de la dernière bataille du temps de l’Antéchrist, mais de la dernière bataille qui doit clore le cinquième âge de l’Église et précéder la conversion momentanée du monde, des russes orthodoxes et des musulmans (les juifs c’est pour la fin des temps…), conversion qui fera rentrer triomphalement l’Église dans « Le Règne du Sacré-Cœur »…

Notre-Dame de Fatima

* * *

Dans les nouveaux ouvrages sur Fátima, dans la droite ligne de l’imposture du faux 3 ème Secret, on tente désormais par tous les moyens de discréditer le “message” de sœur Lucie donné au Père Fuentès le 26 décembre 1957. Le compte rendu de cet entretien était trop clair pour qu’il ne subisse pas lui aussi une certaine « mise au placard ». C’est ainsi que l’on peut lire désormais :

« La première hypothèse est émise par un père mexicain, Agustin Fuentès. Après avoir parlé à sœur Lucia, il donne, dans son pays, le 22 mai 1958, une conférence à propos du contenu apocalyptique du secret : il affirme que la justice de Dieu va châtier le monde, que beaucoup de nations vont disparaître de la face de la Terre et que les temps de la fin sont proches. Ces déclarations, traduites dans diverses langues, passent de main en main et font naître chez les fidèles des idées alarmistes, à un point tel, que l’année suivante, la hiérarchie de l’Église prend position. Ainsi, le 2 juillet 1959, l’évêque auxiliaire de Coïmbra, Mgr Manuel de Jesus Pereira, rend publique une note dans laquelle sœur Lucia dément toutes les déclarations qui lui ont été attribuées.  »

Lors d’un entretien avec Carlos Evaristo, le 11 octobre 1992, entretien ahurissant comme nous le verrons au prochain chapitre –VIII–, la prétendue sœur Lucie déclare à ce sujet : « Il y a beaucoup de mauvaises interprétations au sujet de Fátima » Question de Carlos Evaristo : « Je crois que le reportage du Père Fuentès en est un exemple. Ai-je raison ? » Réponse : « Oui, bien qu’il y ait toujours eu beaucoup de guerres dans l’histoire du monde dues aux péchés des hommes ; et il y en aura probablement encore d’autres, parce que c’est un cycle. Mais je n’ai parlé d’aucune de ces choses qu’il a propagées comme appartenant au troisième secret… » Carlos Evaristo : – Ce qui est triste, c’est que beaucoup de gens croient que le contenu du secret… Sœur Lucia : « Même après que j’ai apporté un démenti catégorique par l’évêque de Coïmbra et que ma déclaration a été publiée dans la presse. »

Après de telles affirmations publiées dans des livres « grand public » largement diffusés, comment peut-on encore prendre en considération cette conférence pourtant importante du Père Fuentès et en faire état dans des ouvrages sérieux ? Se baser sur ce texte douteux pour argumenter, est-ce bien raisonnable ? Sommes-nous crédibles ? Rome, d’ailleurs, mena une guerre implacable contre ce texte, surtout à partir de l’élection de Jean XXIII, sans doute parce qu’il laissait trop percevoir le véritable contenu du 3 ème Secret ?

Qu’en est-il donc exactement ? Laissons le Père Alonso, expert officiel de Fátima, répondre à cette question et rétablir la vérité bien utilement :

« Le texte du Père Fuentès est plus compliqué et tout d’abord il a fait le tour du monde en mille et mille variantes causant terreur partout. A-t-il, lui, toute la faute ? Quel est le texte original ? Peut-on l’attribuer à Lucie ?

« Ce Père Fuentès, prêtre mexicain, vice-postulateur des causes de béatification des voyants a eu une conversation avec Lucie le 26 décembre 1957 . Retourné au Mexique le 22 mai suivant, il fait une conférence à la maison-mère des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur et de Notre-Dame de Guadaloupe dans laquelle il leur fait part de cette entrevue. Nous possédons deux textes authentiques de cette conférence, l’un en espagnol, l’autre en anglais. Le premier texte est plus long que le second puisque ce dernier est une traduction abrégée, bien qu’essentiellement identique au premier.

« Nous donnons quelques paragraphes, ceux qui se réfèrent aux communications de Lucie. On commence en parlant d’un message reçu “des lèvres mêmes de la voyante principale” (…). Voici donc ce texte du Père Fuentès [les titres sont de nous] :

« Je veux vous raconter seulement la dernière conversation que j’ai eue avec elle le 26 décembre de l’an passé :

« Nul n’en fait cas »

« Je l’ai rencontrée dans son monastère, très triste, pâle, émaciée. Elle me dit : “Père, la Très sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de son Message, ni les bons, ni les mauvais. Les bons continuent leur chemin mais sans faire cas du Message. Les mauvais, ne voyant pas tomber sur eux le châtiment de Dieu continuent leur vie de péché sans se soucier du Message. Croyez-moi, Père, Dieu va châtier le monde et ce sera d’une manière terrible. Le châtiment céleste est imminent.

Le Secret non dévoilé

« Que manque-t-il, Père, pour 1960 et qu’arrivera-t-il alors ? Ce sera bien triste pour tous, nullement réjouissant si auparavant le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Je ne peux donner d’autres détails puisque c’est encore un secret. Seuls le Saint-Père et Monseigneur l’évêque de Fátima pourraient le savoir de par la volonté de la Très sainte Vierge mais ils n’ont pas voulu pour ne pas être influencés.

« C’est la troisième partie du Message de Notre-Dame qui restera secret jusqu’à cette date de 1960.

La Russie, châtiment de Dieu

« Dites-leur, Père, que la Très sainte-Vierge, plusieurs fois, aussi bien à mes cousins François et Jacinthe qu’à moi-même nous a dit : que beaucoup de nations disparaîtront de la surface de la terre, que la Russie sera l’instrument du châtiment de Dieu pour tout le monde (les nations) si nous n’obtenons pas la conversion de cette pauvre nation. (…)

« La bataille décisive » entre Marie et Satan

La défection des âmes consacrées et des prêtres

« Sœur Lucie me disait aussi : “Père, le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge, et comme il sait ce qui offense le plus Dieu et qui en peu de temps lui fera gagner le plus grand nombre d’âmes, il fait tout pour gagner les âmes consacrées à Dieu, car de cette manière il laisse le champ des âmes désemparé et ainsi s’en emparera plus facilement.

Ce qui sanctifia Jacinthe et François

« Dites-leur aussi que mes cousins François et Jacinthe se sont sacrifiés parce qu’ils ont toujours vu la Très sainte Vierge très triste en toutes ses apparitions. Elle n’a jamais souri avec nous et cette tristesse, cette angoisse que nous remarquions chez Elle, à cause des offenses à Dieu et des châtiments qui menacent les pécheurs nous arrivait à l’âme et nous ne savions qu’imaginer en notre petite imagination enfantine comme moyens pour prier et faire des sacrifices (…).

« L’autre chose qui sanctifia les enfants vint de la vision de l’enfer (…).

La Mission de Sœur Lucie

« Voilà pourquoi, Père, ma mission n’est pas d’indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront certainement si le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Non. Ma mission est d’indiquer à tous l’imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à jamais si nous restons obstinés dans le péché.

L’urgence de la conversion

« Père –me disait encore Lucie– n’attendons pas que vienne de Rome, un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour tout le monde ; n’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des Congrégations religieuses. Non. Notre-Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. Maintenant il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme ; il doit sauver non seulement son âme, mais aussi toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin. (…)

Les derniers temps du monde

« Père, la Très sainte Vierge ne m’a pas dit que nous sommes dans les derniers temps du monde, mais Elle me l’a fait voir pour trois motifs : le premier parce qu’Elle m’a dit que le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge et une bataille décisive est une bataille finale où l’on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme.

« Le second parce qu’Elle a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers remèdes cela signifie que ce sont les derniers, qu’il n’y en aura pas d’autres.

« Et troisièmement parce que toujours dans les plans de la Divine Providence, lorsque Dieu va châtier le monde, il épuise auparavant tous les autres recours. Or, quand Il a vu que le monde n’a fait cas d’aucun, alors comme nous dirons dans notre façon imparfaite de penser, Il nous offre avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, Sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n’aurons plus le pardon du Ciel, parce que nous aurons commis un péché que l’Évangile appelle le péché contre l’Esprit-Saint, qui consiste à repousser ouvertement, en toute connaissance et volonté, le salut qu’on nous offre. Souvenons-nous que Jésus-Christ est un bon Fils et qu’Il ne permet pas que nous offensions et méprisions sa Très-Sainte Mère. Nous avons comme témoignage patent l’histoire de plusieurs siècles de l’Église qui par des exemples terribles nous montre comment Notre-Seigneur Jésus-Christ a toujours pris la défense de l’honneur de Sa Mère.

Prière et sacrifice. Le saint Rosaire.

« Deux moyens pour sauver le monde, me disait sœur Lucie : la prière et le sacrifice (…).

« Ensuite le saint Rosaire. Regardez Père, la Très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous ou à la vie familiale, familles du monde ou Communautés religieuses ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du Saint-Rosaire. Avec le Saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes.

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

« Enfin, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, notre Très Sainte Mère, en la considérant comme le siège de la clémence, de la bonté et du pardon, et comme la porte sûre pour entrer au Ciel (…).

Le Père Alonso poursuit son explication :

« Ce sont-là des textes authentiques, que, par un terme impropre, le Père Fuentès a appelé “Message de Lucie“. Ils furent publiés dans leur texte original espagnol et en traduction anglaise avec toutes les garanties d’authenticité et toutes les garanties hiérarchiques, parmi lesquelles figurait celle de Monseigneur l’évêque de Fátima. Malheureusement, les événements postérieurs pervertirent absolument des textes très dignes d’être médités par le peuple chrétien. En passant dans d’autres revues de vulgarisation pieuse, ils furent horriblement transformés et même déformés. Ils sont devenus un texte faux qui n’était plus non seulement de Lucie, mais même du Père Fuentès. Dans les textes divulgués, on y annonçait de la manière la plus grotesque tous les cataclysmes de fin du monde…

« Lorsque ces textes, parcourant le monde ébranlé, arrivent au Portugal, la Curie épiscopale de Coïmbre intervient par une note officielle de forte condamnation :

“Pour tranquilliser tous ceux qui en lisant la documentation de A Voz se sont alarmés, sont restés effrayés par les cataclysmes qui d’après cet article s’abattront sur le monde en 1960 et surtout pour mettre fin à une si tendancieuse campagne de prophétie dont les auteurs, peut-être sans se rendre compte font tomber le ridicule sur eux-mêmes et sur les déclarations de sœur Lucie, la Curie diocésaine de Coïmbre rend publiques les paroles de Lucie comme réponse à des questions qui lui furent posées. Voici ce que répond Lucie :

“Le Père Fuentès s’est entretenu avec moi en tant que postulateur de la cause de béatification des serviteurs de Dieu, Jacinta et Francisco Marto. Nous avons parlé uniquement de choses en relation avec ce sujet. Pour le reste auquel il se réfère, ce n’est ni exact, ni vrai. Ce que je déplore, car je ne comprends pas quel bien on peut faire aux âmes avec des choses qui ne se basent pas sur Dieu qui est la vérité. Je ne sais rien, et par conséquent je ne pouvais rien dire sur de tels châtiments, comme faussement on veut m’attribuer.” »

« Qui avait raison dans cette lamentable affaire : le Père Fuentès, la Curie diocésaine de Coïmbre ou sœur Lucie ? Nous voudrions nous expliquer en donnant notre modeste opinion :

« 1°/ Ce que dit le Père Fuentès dans le texte authentique de sa conférence à la Communauté religieuse mexicaine en décembre 1957 répond certainement dans ce qui est essentiel à ce qu’il a entendu de Lucie pendant sa visite. Car, quoique mêlés de considérations oratoires de la part du prédicateur, quoique arrangés littérairement, ces textes ne disent rien que sœur Lucie n’ait dit dans ses nombreux écrits livrés au public. Peut-être l’erreur consiste-t-elle à avoir présenté ces textes littéralement comme sortant de la bouche de Lucie, expressément et formellement comme un “message d’elle” adressé au monde. La sœur Lucie n’avait certainement pas cette intention.

« 2°/ Le texte authentique, le seul attribuable au Père Fuentès, en justice, à mon opinion, ne contient rien qui ne donne occasion à la note condamnatoire de Coïmbre. Bien au contraire, il renferme une doctrine bien apte à édifier pieusement le peuple chrétien.

« 3°/ La Curie diocésaine de Coïmbre –et à travers elle sœur Lucie– n’a pas distingué entre le texte originel, le seul attribuable au Père Fuentès et cette énorme documentation dont il est ici question. On a ainsi commis une erreur de jugement en confondant tout dans une seule et globale condamnation. »

« Le Père Fuentès était donc accusé publiquement d’avoir inventé lui-même des propos qu’il aurait attribués à sœur Lucie, autrement dit, d’avoir menti effrontément. Au Mexique, les archevêques de Vera Cruz et de Guadalajara, Mgr Manuel Pio Lopez et le cardinal José Garibi y Rivera, prirent sa défense. Cependant, rien n’y fit. Le Père Fuentès fut destitué de ses fonctions et, le 19 mars 1961, le Père Luis Kondor, émigré hongrois, de la Société du Verbe Divin, fut nommé pour le remplacer. (…)

« Nous pouvons donc à sa suite [du Père Alonso], sans crainte de nous tromper, contester l’authenticité de la déclaration de la voyante publiée par la curie épiscopale. Ténébreuse affaire où ce n’est ni Lucie ni le Père Fuentès qui a menti ! Et si la curie épiscopale de Coïmbre a produit cette note mensongère, ce fut probablement pour obéir à un ordre venu de Rome même. Oui, tout s’explique si une autorité romaine a exigé de l’évêque de Coïmbre ce démenti. »

Voilà donc la mise au point très claire du Père Alonso, complétée par le Frère François de Marie des Anges, qu’il est important de faire connaître pour rétablir la vérité des faits face aux nouveaux ouvrages sur Fátima qui vont s’évertuer désormais à discréditer totalement cet important entretien du Père Fuentès, en supprimant par ailleurs du marché toute source authentique de référence critique (le livret du Père Alonso « La vérité sur le Secret de Fátima », qui est le seul à avoir fait une impartiale mise au point à ce sujet, est d’ores et déjà épuisé chez l’éditeur –Téqui– et n’est donc plus disponible !).

Cette mise au point est d’autant plus importante que si les propos de sœur Lucie rapportés –même approximativement– par le Père Fuentès sont authentiques, alors la présentation du cardinal Sodano et la glose du cardinal Ratzinger, dans leur négation du contenu apocalyptique du 3 ème Secret, sont une inversion totale du sens du vrai message.

Lucie explique en substance que Notre-Dame et Son Fils sont affligés par la chute des âmes consacrées qui entraîne celle du monde. Elle ne fait là d’ailleurs que redire ce qui figurait dans les cinglants avertissements du Secret de La Salette en 1846 , et aussi ce qu’elle avait déjà écrit à son confesseur le 1 er décembre 1940 : « Notre-Seigneur se plaint surtout de la vie tiède, indifférente et trop commode de la majeure partie du clergé, des religieux et des religieuses. Il est très petit et très limité le nombre des âmes avec lesquelles Il se rencontre dans le sacrifice et dans la vie intime de l’amour. »

Les cardinaux soutiennent, au contraire, dans leur commentaire, que c’est leur solidité dans la foi face à un monde persécuteur qui conduit les âmes consacrées au Martyre !

C’est radicalement incompatible. Et c’est justement la nécessité de voiler cette incompatibilité qui explique les innombrables bizarreries de la “divulgation” du 26 juin 2000.

Il convient en outre de ne pas oublier un point capital : Qui est responsable des catastrophes annoncées par la sainte Vierge dans le texte du 2 ème Secret ? Pourquoi donc ces guerres, ces martyrs, ces souffrances, ces persécutions ? A t-on bien lu le message à ce sujet ? En tout premier lieu, la cause des malheurs vient certes des « offenses faites à Dieu », autrement dit des péchés, qui vont déclencher la seconde guerre mondiale : «  La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre.. . »

Mais, ajoute aussitôt la sainte Vierge, dans sa grande Miséricorde : «  Pour empêcher cette guerre [méritée par nos péchés], je viendrai demander [au pape Pie XI donc] la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis [dévotion à répandre par les évêques dans chaque diocèse]. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant [dans un avenir qui nous concerne encore !] des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. (…) Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix… »

Sœur Lucie le rappellera clairement dans une lettre du 19 mars 1939 : « De la pratique de cette dévotion unie à la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde LA PAIX ou LA GUERRE. » Et elle ajoutera le 21 janvier 1940, à propos de la guerre en cours : « Si cet acte de la Consécration de la Russie, par lequel nous sera accordée la paix, n’intervient pas, la guerre cessera seulement lorsque le sang répandu par les martyrs sera suffisant pour apaiser la divine justice. »

La responsabilité de nos malheurs incombe donc à ceux qui n’ont pas voulu accomplir les demandes de la Très Sainte Vierge, à savoir les papes et la hiérarchie en tout premier lieu : ce sont les premiers responsables !

Dès 1929-1930, tout dépendait du Pape. Si la Russie avait été consacrée au Cœur Immaculé de Marie, elle se serait convertie et ni la deuxième Guerre mondiale, ni la foudroyante expansion du communisme ne se seraient produites. Mais comme cela n’a pas été fait, au lieu des promesses, ce sont les châtiments qui commencèrent à se réaliser : effondrement de la monarchie en Espagne en 1931, prélude à la terrible guerre civile de 1936 , organisation en 1931 par Staline d’une immense famine en Ukraine pour détruire la paysannerie qui refusait la collectivisation, etc… « Les bons seront martyrisés » Oui, mais à qui la faute ? Les remèdes étaient donnés par la sainte Vierge mais la « Haute hiérarchie de l’Église » n’en a pas voulu, précisément parce que ces remèdes contrariaient leur politique du moment… La fameuse “Ostpolitik” chère à Pie XI…

« L’accomplissement d’un acte solennel de réparation et de consécration de la Russie par le Pape et tous les évêques du monde ne supposait-il pas d’abord une condamnation formelle, doctrinale, du marxisme-léninisme et une politique ferme, souverainement indépendante à l’égard de la Russie bolchevique ? Or, depuis 1917, le Saint-Siège, à la suite des démocraties occidentales, s’était engagé avec audace, dans une tout autre voie, celle du compromis et de la conciliation, et jusqu’à un point que l’on ne soupçonne guère. (…) Cette politique “d’ouverture à l’Est” menée résolument (…) et qui faisait corps avec l’ensemble de la politique vaticane, fut sûrement l’obstacle majeur à l’accomplissement du grand dessein de Miséricorde révélé à Tuy pour la conversion de la Russie et la paix du monde. »

Ainsi l’expression du 2 ème Secret, « sous le règne de Pie XI », n’est pas seulement une indication chronologique du commencement de la guerre. La Vierge de Fátima nous a surtout révélé ainsi quel était le Pontife qui en porterait, pour sa part, la lourde responsabilité. Le Pape Pie XI a reçu ces deux requêtes de la Consécration de la Russie et de la communion réparatrice, avec la promesse conjointe de conversion de la Russie, dès 1930, puis de nouveau en 1937. La responsabilité du pape qui ne daigna pas y porter intérêt et décida de n’en tenir aucun compte, pas même à l’heure du péril imminent, est certaine.

On en arrive ainsi à la révélation de Rianjo en août 1931 rapportée par Lucie à son évêque : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur… » Effectivement, à cause de leur indocilité à la voix du Ciel, les papes – comme il y a deux siècles les derniers Rois de France – attirent le malheur sur eux-mêmes, ainsi que sur l’Église et la chrétienté assaillies de partout par les forces du Mal. Et ces maux se poursuivent plus que jamais de nos jours ! Mais la responsabilité leur en incombe.

Ce point essentiel dans la compréhension du message de Fátima n’est bien-sûr même pas évoqué dans les commentaires et analyses du Vatican (d’Eux), qui se donne la part belle … Or, un tout petit peu d’histoire permet de remettre les pendules à l’heure…

http://www.virgo-maria.org/Livres/laurent_morlier/Doc/node17.htm

http://virgo-maria.org/D-3eme_secret_de_Fatima/index_3em_secret_de_Fatima.htm

Saints Cœurs de Jésus et de Marie

13 Octobre 1917, le soleil a dansé sur Fátima

with one comment

Il y a quatre vingt seize ans, le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d’environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l’apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s’élève vers le ciel, la pluie s’arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s’approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s’arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu’à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l’observatoire astronomique n’a rien relevé de particulier à ce moment-là.

LES <abbr>TROIS</abbr> <abbr>PETITS</abbr> <abbr>PASTOUREAUX</abbr>

Pour faire connaître son message, la très sainte Vierge a choisit un petit bourg retiré, loin de l'agitation des grandes villes : Fátima, au Portugal, où Elle apparut sept fois à 3 petits enfants : Jacinthe, François et Lucie.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

Journal de Fátima

 

Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950

Pie XII vit en 1950 le même phénomène
qui s’était vérifié en octobre 1917, à Fátima

Pie <abbr>XII</abbr>

« J’ai vu » le miracle du soleil « ceci est la pure vérité »

 

En 1950, peu avant de proclamer le dogme de l’Assomption, Pie XII, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican assista plusieurs fois au même phénomène qui s’était vérifié en octobre 1917 au terme des apparitions de Fátima, et il le considéra comme une confirmation céleste de ce qu’il était en train d’accomplir.
Une circonstance jusqu’à présent connue uniquement grâce au témoignage indirect du cardinal Federico Tedeschini qui en parla pendant une homélie.
Aujourd’hui, un document exceptionnel et inédit sur cette vision, conservé par la famille du Pontife, émerge des Archives privées Pacelli : une note manuscrite de Pie XII lui-même, écrite au crayon de papier au verso d’une feuille dactylographiée, dans les derniers temps de sa vie, où, à la première personne le Pape relate ce qui lui est arrivé. La note sera exposée en novembre prochain lors de l’exposition vaticane dédié à Pape Pie XII pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Le compte-rendu est sec, de style presque notarial, sans nulle concession au sensationalisme.

« C’était le 30 octobre 1950 », avant-veille du jour de la proclamation solennelle de l’Assomption, explique Pie XII. Le Pape était donc sur le point de proclamer comme dogme de la foi catholique l’Assomption corporelle au ciel de la Sainte-Vierge à l’instant de sa mort, et il le faisait après avoir consulté l’épiscopat mondial, unanimement d’accord : seulement six réponses sur 1181 manifestaient quelque réserve.
Vers 16 heures, il faisait « l’habituelle promenade dans le jardin du Vatican, en lisant et en étudiant ».
Le Pape Pacelli se souvient que, tandis qu’il montait de la place de la Madone de Lourdes « vers le sommet de la colline, dans l’allée de droite qui longe la muraille d’enceinte », il leva les yeux de ses feuilles : « Je fus frappé par un phénomène, que je n’avais jamais vu jusqu’alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d’un cercle lumineux », qui cependant n’empêchait en aucune façon de fixer le regard « sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant ».
« Le globe opaque — poursuit Pie XII dans la note inédite — se mouvait à l’extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais dans l’intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ».
Le Pape atteste avoir assisté au même phénomène le 31 octobre, et le 1er novembre, jour de la proclamation du dogme de l’Assomption, puis de nouveau le 8 novembre. « Ensuite plus rien ».
Il se rappelle aussi avoir cherché à « plusieurs reprises » dans les jours suivants, à la même heure et dans des conditions atmosphériques semblables, « à regarder le soleil pour voir si le même phénomène apparaissait, mais en vain ; je ne pus le fixer, pas même l’espace d’un instant, je restai immédiatement la vue éblouie ».

Dans les jours suivants Pie XII relate le fait « à quelques intimes et à un petit groupe de Cardinaux (peut-être quatre ou cinq), parmi lesquels le Cardinal Tedeschini ». Ce dernier, en octobre de l’année suivante, en 1951, doit se rendre à Fátima pour clore les célébrations de l’Année Sainte. Avant de partir il est reçu en audience et demande au Pape de pouvoir citer la vision dans son homélie.
« Je lui répondis : « Laissez, il ne faut pas ». Mais il insista — continue Pie XII dans le manuscrit — en soutenant l’opportunité de cette annonce, et alors, je lui expliquais quelques détails de l’événement ». « Ceci est, en termes brefs et simples — conclut Pape Pie XII — la pure vérité ».

« Pie XII était très persuadé de la réalité du phénomène extraordinaire, auquel il avait assisté bien quatre fois », déclara Sœur Pascalina Lehnert, la religieuse gouvernante de l’appartement papale. Ce qu’on nomme « le miracle du soleil » s’était déjà produit le 13 octobre 1917 à Fátima, au terme des apparitions aux trois bergers.

M. Avelino d’Almeida, journaliste laïque et non-croyant, envoyé par le quotidien O Seculo et témoin oculaire le raconte ainsi dans sa chronique : « Et on assiste alors à un spectacle unique, et en même temps incroyable pour qui en n’en a pas été témoin… On voit la foule immense se tourner vers les soleil débarassé de nuages, en plein jour. Le soleil rappelle un disque d’argent décoloré et il est possible de le regarder de face sans subir le moindre malaise. Il ne brûle pas, n’aveugle pas. On dirait une éclipse ».

Pie XII était très lié à Fátima : la première apparition aux trois bergers s’était en effet produite le 13 mai 1917, le jour-même où Pacelli était consacrés archevêque dans la chapelle Sixtine. Il est attesté que Pie XII et sœur Lucia Dos Santos, resteront toujours en contact, et le Pontife, dans la dernière année de sa vie, conservera le texte du troisième Secret de Fatima dans son appartement.

« Plusieurs fois — a déclaré la marquise Olga Nicolis de Robilant Alves Pereira de Melo, en témoignant au procès de béatification de Pacelli, je transmis des messages du Saint-Père pour Sœur Lucia et de cette dernière pour lui, mais comme j’avais promis de ne jamais rien révéler à qui que ce soit, je ne me sens pas autorisée à le faire maintenant ».

Andrea Tornielli,
Source : journal italien « Il Giornale.it » du 28 février 2008.

15 Août 2013 : ASSOMPTION DE NOTRE DAME REINE DE FRANCE
Le troisième message de Notre Dame de Fatima enfin identifié et reconstitué

with 9 comments

Les Éditions Saint-Remi présentent ce 15 août 2013 — Assomption de Notre-Dame, Reine de France — un livre du Dr Franco Adessa sur le troisième message de Notre Dame de Fatima qui est enfin identifié et reconstitué. En voici la présentation. Nous vous recommandons vivement sa lecture, pour 4 €uros aux E.S.R.

www.saint-remi.fr

 

Témoignage de M. Franco ADESSA

En 2011, en présence d’un ami témoin, je me tenais en face de Don Villa auquel, en détachant les mots, je posai cette question :

« Père, vous souvenez-vous lorsque, sur le document de la revue “Neues Europa”, vous m’avez indiqué les phrases qui apparaissent dans le “Troisième Secret” de Fatima ? Vous rappelez-vous que ces phrases nous les avons déjà publiées dans l’édition anglaise du livre “Paul VI bienheureux ?”, en appendice ? ».

Il répondit :

« Oui, je m’en souviens ».

Je lui dis :

« Vous me confirmez que dans le texte : “Le Troisième Secret de Fatima”, publié par “Neues Europa” en 1963, les phrases que vous m’avez montrées sont réellement contenues dans le texte original du “Troisième Secret” de Fatima, écrit par Lucie ? ».

Sans hésitation et avec emphase, il répondit :

« Oui, je vous le confirme ».

Peu avant la mort du Père Villa, je retournai à nouveau sur le sujet, et lui demandai :

« Père, que diriez-vous si moi un jour, je faisais un témoignage sur ce que vous m’avez dit et déjà fait publier sur le contenu du “Troisième Secret” de Fatima ? ».

Sereinement, il me répondit :

« Faites-le, faites-le seulement ».

 

 

 

Éditions Saint-Remi

Assomption 2013
Notre Dame Reine De France

Le troisième message de Notre Dame de Fatima
enfin identifié et reconstitué :

Le Troisième Secret de Fatima

LE TROISIÈME SECRET DE FATIMA,
par Franco Adessa
22 p., 4 €
ESR, Éditions Saint-Remi

La Revue allemande de Stuttgart, “Neues Europa”, le 15 octobre 1963, publiait la version diplomatique du Cal Ottaviani du “Troisième Secret” de Fatima, envoyée pour information, aux autorités de Washington, Londres et Moscou. Le Cal Ottaviani identifia auprès de Don Villa (Franco Adessa était son bras droit) par la suite les phrases de cette version qui étaient réellement contenues dans le message écrit par soeur Lucie sur un papier de format 17,25×7,25cm. Lorsque l’on remet ces phrases les unes à la suite des autres, ce texte parfaitement cohérent remplit le format de ce papier. Cette brochure explique toutes les étapes de cette reconstitution et révèle le terrible troisième secret de Notre Dame de Fatima.

« Satan réussira effectivement à s’introduire jusqu’au sommet de l’Église ».

 


 

Le Troisième Secret de Fatima

– Un Témoignage –

Dr. Franco Adessa

 

À l’automne 1996, peu avant de présenter mon livre : “ONU, jeu de massacre ?”, à Brescia, je demandai à Don Luigi Villa quelle conduite suivre si, en relation au texte du livre à présenter, quelqu’un m’avait posé des questions sur le “Troisième Secret” de Fatima. Le Père, alors, me tendit le texte : “Le Secret de Fatima” qui avait été publié en 1963 par la revue allemande “Neues Europa” de Stuttgart, et il me dit :

«Si vous preniez le texte du “Troisième Secret” de Fatima, écrit par Lucie et supprimiez ou ajoutiez une seule virgule, vous auriez créé un “faux”. Or, ce texte publié par “Neues Europa”, étant presque trois fois plus long que le texte original du “Troisième Secret”, peut décidément s’appeler un “faux”.

Mais un texte même manifestement “faux” peut contenir des phrases qui en soi appartiennent au texte original”».

À ce moment-là, il ouvrit sous mes yeux les pages du document et m’indiqua, une par une, les phrases qui figuraient dans le texte original du “Troisième Secret” écrit par Lucie.

Quelques années plus tard, je revins sur ce sujet, demandant au Père Villa : «Comment le “Neues Europa” a-t-il fait pour avoir ce texte sur le “Troisième Secret” de Fatima ?».

Le Père ne répondit pas directement à ma question, mais il me dit : «Le card. Ottaviani écrivit ce document diplomatique. Il fut ensuite contacté par ceux du “Neues Europa” pour savoir s’ils pouvaient publier le texte. Le card. Ottaviani répondit affirmativement.»

Le 13 mai 2000, Jean-Paul II, à Fatima pour la béatification des deux pastoureaux François et Jacinthe Marto, annonça la publication imminente du “Troisième Secret” de Fatima.

Le 26 Juin 2000, le Vatican publia un texte de quatre feuilles écrites par Lucie sur le “Troisième Secret” de Fatima, accompagné d’une présentation signée par Mgr. Tarcisio Bertone, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et d’une interprétation du “Secret”. Cette interprétation comprenait une lettre de Jean-Paul II à Sœur Lucie, la relation de l’entrevue qu’avait eue sœur Lucie avec le card. Bertone, le 27 avril 2000, le discours prononcé à Fatima par le card. Angelo Sodano et un commentaire théologique du card. Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Deux jours plus tard, lors d’une conférence de presse sur le “Troisième Secret”, Mgr. Bertone fit une déclaration étonnante qui se terminait par ces mots :

« … le secret n’a rien à voir avec l’apostasie liée au Concile, avec le Novus Ordo (de la Messe) et les papes conciliaires, comme le soutiennent les intégristes depuis des décennies. Pour ce seul fait il valait la peine de révéler le Secret». Le “Troisième Secret” révélé consistait dans la “Vision” des trois petits bergers, concentrée sur l’ “Évêque vêtu de blanc, qui, arrivé au sommet de la montagne et prosterné à genoux au pied de la grande Croix, fut tué par un groupe de soldats … ”.

Les pénibles tentatives de Jean-Paul II, du Secrétaire d’État, le card. Angelo Sodano et du card. Tarcisio Bertone, de relier le “Troisième Secret” à la tentative d’assassinat de Jean-Paul II à Saint-Pierre, le 13 mai 1981, furent également approuvées par le card. Ratzinger, qui, dans une interview le 19 mai 2000, à Orazio La Rocca de “La Repubblica”, affirma à la fin : «Le lien entre l’attentat et le “Troisième Secret” est évident, il existe dans les faits».

 

 

Lucia dos Santos écrivit le “Troisième Secret” de Fatima le 3 janvier 1944, sur une petite feuille de papier et le 9 Janvier communiqua à l’évêque de Leiria, qu’elle avait obéi à son ordre. Le 17 juin 1944, Lucia consigne à Mgr Ferreira, évêque de Gurza, le document du “Troisième Secret” de Fatima.

* * *

autres ouvrages de Franco Adessa et de Don Villa

Une Église Luciférienne pour Padre Pio ?M. Franco ADESSA
Une Église Luciférienne pour Padre Pio ?

L’auteur, ingénieur, savant en matière de symbolique maçonnique, a décripté pour nous l’incroyable « église » construite récemment dans le village natal du Padre Pio. Il en dévoile tous les symboles architecturaux qui y sont à peine cachés à travers un art moderne aux antipodes de l’art chrétien. Ce « temple maçonnique » a été construit sous la direction de Mgr Crispino Valenziano, membre de la commission Pontificale pour les biens culturels, qui souhaite en faire un modèle pour toutes les églises qui seront projetées d’ici 50 ans. La forme de la Croix est abandonnée au profit de la spirale, qui selon le « dictionnaire maçonnique » symbolise la puissance dynamique de l’univers, le principe créateur, le G. A. D. U. (grand architecte de l’univers). Le mobilier, l’autel, la croix, le tabernacle sont reproduits avec des photos couleurs et des explications, qui nous montrent tous les signes maçonniques qui y sont camouflés. Un document important à faire connaître, une preuve de la puissance de la maçonnerie au sein du Vatican, on nous prépare au culte du Grand Architecte de l’Univers, c’est-à-dire Satan !

 

La Mitre Satanique de Benoît <abbr>XVI</abbr>M. Franco ADESSA
La Mitre Satanique de Benoît xvi

Une mitre sans un seul symbole chrétien, mais exhibant des symboles kabbalistes, maçonniques et satanistes. Le 24 avril 2005, Benoît XVI est couronné avec une Mitre sur laquelle n’apparaît aucun symbole chrétien, mais seulement des symboles occulto-gnostico-maçonniques, analogues à ceux que l’on trouve dans le Temple satanique de Padergnone. Or, le 1er Mai 2005 s’ouvrait le chantier de l’église de Padergnone, dont la consécration eut lieu le 23 septembre 2007. Benoît XVI était-il au courant de la signification occulte, maçonnique et satanique des œuvres contenues dans cette église ? Pourquoi de nombreux symboles de la Mitre sont-ils identiques à ceux de cette église ?

Karol Wojtyla Bienheureux ? ... Jamais !!Don Luigi VILLA
Karol Wojtyla Bienheureux ? … Jamais !!

Don Villa, nous retrace avec une centaine de photos, la biographie de Karol Wojtyla pendant sa jeunesse. Il remonte à ses ancêtres, puis ses voyages internationaux, sa philosophie, sa théologie, ses relations avec les francs-maçons, avec les communistes, ses faits et dires, sa doctrine mariale, sa conception de la primauté de Pierre et enfin sa théologie du corps. N’ayons pas peur de la vérité, elle nous rendra libre; voyez, lisez et jugez.

 

Paul vi bienheureux ?Don Luigi VILLA
Paul vi bienheureux ?

Traduction de l’italien par le Père Louis Demornex. Cette première ‘étude’ de recherche sur la figure historico-religieuse de Paul VI nous a amenés à une triste conclusion: la ‘religion’ prêchée part Paul VI ne coïncidait pas toujours avec la religion authentique enseignée de manière constante pendant 2000 ans par le Magistère continu, par tous les Saints et les Docteurs de l’Eglise. Tout en ne mettant pas en doute la sincérité de Paul VI, car Dieu seul ‘sonde les reins et les coeurs’, nous voulons toutefois rapporter ici les tristes conclusions de notre étude sur lui, persuadés que nous sommes qu’il a entraîné les fidèles vers une ‘nouvelle religion’ qui continue à porter l’étiquette de ‘catholique’. Pour la rédaction de ce dossier, vu la gravité de la ‘mise’, surtout lorsqu’il s’agit de prendre honnêtement le courage à deux mains pour dire la ‘vérité’ toute entière, malgré le risque de devenir impopulaires (Justement parce que d’habitude, veritas odium parit), l’auteur de cet écrit depuis plus de dix ans, a lu pas moins de 30.000 pages d’encycliques, de discours, de documents conciliaires, de journaux historiques, de commentaires et de revues de tout genre pour avoir une vue d’ensemble assez adéquate pour soupeser le pontificat d’un ‘Pape’ qui est déjà passé à l’histoire, et dont l’œuvre peut donc être éventuellement mise en discussion et en jugement.

 

Un Grand Adversaire de la Maçonnerie : Don Luigi VillaM. Ernest LARISSE
Un Grand Adversaire de la Maçonnerie : Don Luigi Villa

Parmi les adversaires de la Contre-Église peu connus en France, il est bon de rendre hommage à un éminent homme d’Église, défen-seur des intérêts de NSJC, de son Église, défenseur de la Foi, théo-logien, écrivain, apologiste infatigable, conférencier, éditeur, direc-teur de revue : Don Luigi Villa, prêtre italien. Ce prêtre combattant a su s’entourer de collaborateurs remarquables dont nous parlerons au cours de cet article mais nous insisterons surtout sur son combat implacable contre la franc-maçonnerie, secte maudite qui a tout subverti depuis deux siècles et a même réussi à s’infiltrer durablement, depuis le vingtième siècle, jusqu’aux plus hauts sommets de l’Église. Cette volonté farouche de combattre sans merci la Secte du Démon, Don Luigi Villa la tient du Padre Pio, célèbre franciscain stigmatisé,– qui lui enjoignit de « dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre les actions de la maçonnerie ecclésiastique » !