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FraternityLeaks : LE MÉLI-MÉLO D’ÉCÔNE… ce serait « NON » !

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L’information a fuité ! non pas d’Amérique comme d’habitude mais d’Espagne. José Manuel Vidal sur son site d’information Religión Digital annonçait hier soir (14 juillet 2012 à 21h) « Los lefebvrianos anunciarán mañana que dicen « no » a Roma » (Les lefèbvristes annonceront demain qu’ils disent « non » à Rome)… http://www.periodistadigital.com/religion/mundo/2012/07/14/los-lefebvrianos-anunciaran-manana-que-dicen-no-a-roma-iglesia-religion-vaticano-benedicto.shtml

Camouflé pour Bernie Judas Fellay ou manœuvre stratégique ?

Alors que Menzingen communiquait fièrement que tout s’était bien passé dans une ambiance cordiale et dans une « profonde unité » :

Communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pie X (14 juillet 2012)

Le Chapitre général de la Fraternité Saint-Pie X s’est achevé ce samedi 14 juillet 2012, à Ecône (Suisse). Réunis auprès du tombeau de Mgr Marcel Lefebvre, les capitulants ont rendu grâces à Dieu de la profonde unité qui a régné entre eux au cours de ces journées de travail.

Le Chapitre général adressera prochainement à Rome une déclaration commune qu’il rendra publique par la suite.

Le Supérieur général, Mgr Bernard Fellay, remercie vivement tous les prêtres et les fidèles de leurs prières ferventes pour ce chapitre.

Ecône, le 14 juillet 2012

Fermer le ban !


 

Un message de “Jean Kinzler” sur le Forum Catholique (ralliériste de XA) annonçait ce matin à 9h22 :

La réponse d’Ecône : finalement, c’est non merci… par Jean Kinzler 2012-07-15 09:22:39

NON…

L’annonce sera faite demain. Il n’y a pas de retour à Rome. Le supérieur des lefèbvristes de l’Espagne et du Portugal, Juan Maria Montagut, communiquera aux fidèles, après la messe de 11 h, que la hiérarchie de la FSSPX, réunie à Ecône, a décidé de dire «non» au Vatican.

Les disciples de mgr Lefèbvre ne reviendront pas au bercail romain.

Principalement, parce qu’ils ne sont pas prêts à accepter le Concile Vatican II. Le Vatican, par le biais du cardinal Levada à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a demandé « la pleine acceptation du Concile ». Et les lefèbvristes ne sont pas prêts à retourner à Rome à cette condition. Ils croient que l’acceptation du Concile serait accepter aussi ses erreurs, selon eux, sur les chapitres de « la liberté religieuse, de l’œcuménisme et du conciliarisme ».

La décision de leur hiérarchie sera bien accepté parmi les adeptes des lefèbvristes, qui ne voyaient pas avec d’un bon œil un retour à Rome subordonné à l’acceptation du Concile, dans lequel ils ont vu la source d’une grande partie des maux de l’Église actuelle.

…MERCI…

Cependant, ils sont reconnaissants à Rome pour le rapprochement et la possibilité qui a été prévue pour eux d’être en mesure de présenter leur point de vue doctrinal.

Demain, les supérieurs de la FSSPX feront lecture de la déclaration énonçant les raisons et les circonstances de leur refus de retourner à Rome et de réintégrer dans l’Église catholique.

SOURCE

 

Ce message de 9h22, qui était encore visible à 10h30, a été censuré par le très ralliériste XA vers 11h ! : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675 (Erreur 007: Le message demandé n’est pas dans la base, ou une erreur est survenue.)

Message de 9h22 en cache Google
http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache%3Ahttp://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675

Message censuré
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=640675

* * *

Maintenant, la prochaine phase peut commencer : Les purges…
De cette manière, la prochaine étape sera la mise en scène de « l’indignation publique » contre les prêtres (et les fidèles, media, sites Internet, blogues, etc.) qui se sont exprimés sur les pitreries désastreuses de Mgr Fellay, pour l’instant ce sont ces prêtres (etc…) qui vont être accusés de créer l’agitation et la discorde.
ALORS les purges vont commencer …

On pourrait supposer que le « scandale public » sera activé par quelque chose dans le genre de « Deux Minutes de Haine » ((Ndlr : Les deux minutes de haine

Dans le fameux 1984 d’Orwell, le Parti a la mainmise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé, ou les fait passer, faux témoignages des intéressés à l’appui, pour des traîtres, des espions ou des saboteurs. C’est le principe de la « mutabilité du passé » car « qui détient le passé détient l’avenir ».
L’ensemble des maux qui frappent la société est attribué à un opposant, le « Traître Emmanuel Goldstein ».
Ce traître est l’objet de séances d’hystérie collective obligatoires, les « deux minutes de la haine » qui sont organisées régulièrement.

)) à la “1984” d’Orwell, livré à partir d’une chaire près de chez vous …

Tout se déroule selon le “Plan” (B ?) :

1. Aucun accord…
2. Mise en scène de l’indignation…
3. Purges…
4. Nouvelle série de discussions et « marché »…

Bravo pour ce chapitre à la 2 +2 = 5 !


Courrier des Lecteurs

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Mesdames et Messieurs de Catholicapediablog,

Un ami m’ayant envoyé l’un de vos articles que je lis toujours avec le plus grand intérêt, je me suis permis de lui faire la réponse suivante et d’y ajouter mes modestes annotations dans votre texte lui-même.

Peut-être serez-vous intéressé à lire la réaction d’un modeste fidèle du rang !!!

Très cordialement et en union de prières.

C.P.


Cher XXXXX,

Nous entrons pleinement dans une phase douloureuse d’enfantement de la nouvelle matrice à l’usage des traditionalistes d’esprit lefebvristes. On glose et on s’esclaffe de tous côtés et à n’en plus finir sur les prétendues trahisons de Mgr Fellay et sur la pseudo-neutralisation de son opposition et pseudo-résistance. Même dans notre camp…..

En fait, les dés sont depuis longtemps pipés des deux côtés et cette dialectique des contraires ne peut que servir les apostats de Rome et leurs noirs desseins.

Tous nos bons lefebvristes (appelons un chat un chat puisqu’ils se réclament tous de Mgr Lefebvre !) puisent en effet à une même source empoisonnée, celle de l’hérésie majeure et du schisme capital de la Fraternité.

Nul doute qu’elle finira, sans préjuger de la miséricorde de Dieu, par les conduire jusqu’en Enfer s’ils persistent dans leurs funestes erreurs….

De tous côtés nous ne voyons que divisions et analyses à la courte vue mais le tout enveloppé dans les drapés trompeurs de la suffisance cléricale, de la morgue, de la bonne volonté des (mauvaises) intentions, de l’aveuglement ordinaire, de la piété généreuse d’une caste cléricale qui tourne en rond avec elle-même et qui ne parle et pense qu’en termes de domination et d’autorité !!! La mesure est comble…Aurait-on l’âme vide et désespérée, il nous resterait un sujet d’émerveillement et d’adoration : l’infinie patience de Notre-Seigneur, ce qui, paradoxalement, nous fait craindre avec plus de justesse encore Sa redoutable Justice !

Craignons qu’un jour elle ne s’abatte comme la foudre sur tous nos clercs et, par ricochet, sur nous autres pauvres fidèles sans cesse mis hors course et hors jeu, tout justes bons à applaudir sans répit des deux mains les prêches de nos pasteurs et même (Bouchacourt dixit !) leurs écrits dans les feuilles paroissiales !!!! On croit rêver mais on ne rêve pas, hélas… Que font-ils de leurs grâces sacerdotales ? Quel gâchis, et ce, sous couvert de la piété et de la religion !

Aucune résipiscence à l’horizon chez tous ces clercs de la FSSPX, aucun regret quelque soit leur camp partisan, qu’ils soient moines, abbés ou évêques. Ils savent (?) la bonne doctrine, nous l’enseigne…mais ne l’applique pas à eux-mêmes !

Mystère d’iniquité ! Le pire scénario est à venir… Nous n’avons encore rien vu et il est bien possible que Rome décide de tout geler pour désespérer les meilleurs et perdre définitivement tous les autres. Le désespoir n’est-il pas l’arme suprême de Satan-Lucifer ? C’est actuellement le dénominateur commun de beaucoup trop de traditionalistes….

Je vais sans doute vous paraître alarmiste et trop pessimiste mais en tant que « fidèle-spectateur » je ne peux que constater que c’est le désolant spectacle qu’ils nous donnent !

Amitiés in Christo.

P.

Mgr Fellay rentre de Rome en « loques »

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Fellay rentre de Rome en loques !

Le tour imprévu des événements a surpris jusqu’aux « vaticanistes »

Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, en 2005.
Crédits photo : Martine ARCHAMBAULT/Le Figaro

(par les Pères de TRADITIO)

 

Selon des sources européennes, Bernie Fellay est rentré en loques de sa rencontre du 13 juin 2012 avec la Commission Ecclesia Dei du néo-Vatican. Avant cette rencontre, tout semblait indiquer que Benoît Ratzinger approuverait le ralliement de Fellay, mais la chose ne s’est pas produite. Au lieu de cela, d’autres « codicilles » ont été gribouillés sur le « préambule doctrinal » moderniste et, d’une manière surprenante, renvoyés avec Fellay à Menzingen parmi « un dossier complexe, plus lourd que ce à quoi l’on s’attendait ». Le tour imprévu pris par les événements a surpris jusqu’au « vaticanistes » qui, loin d’être impartiaux, avaient poussé au ralliement jusqu’alors.

De plus, il semble que le rejet du « Plan Hindenburg ((Le 28 août 1916, le maréchal Hindenburg est nommé à la tête de l’armée allemande. Il lance le 31 août un plan de production, le plan Hindenburg. Le 5 septembre, au Kaiseraal de Berlin, le général Wild annonce le départ du plan Hindenburg devant 39 des plus gros industriels allemands. Il s’agit de doubler les productions de guerre. Il faut pour cela concentrer tous les moyens de production au service de la défense nationale. Ce plan est inspiré et dirigé par le colonel Max Bauer. Le plan Hindenburg fixe des objectifs à atteindre. Il ne se préoccupe pas des questions financières, ni des capacités de production de l’Allemagne. Le plan Hindenburg n’accorde par exemple aucune attention au chemin de fer.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Allemagne, plus la guerre durait, et plus l’inflation s’accentuait. Et après trois ans de guerre les Allemands — comme toujours systématiques — élaborèrent un vaste plan. Ils le dénommèrent Plan Hindenburg ; tout ce que l’on considérait comme bon en Allemagne à l’époque était ainsi baptisé.)) » de Fellay par les trois autres évêques de la néo-FSSPX, ainsi que la dénonciation de ce projet par une vingtaine de prêtres de la néo-Fraternité qui ne mâchent pas leurs mots – au point même d’avoir mis leur tête sur le billot en s’exprimant publiquement –, et par un nombre croissant de laïcs et contributeurs de la néo-Fraternité, ont été autant de coups portés à Fellay, tout comme les « fuites vaticanes » l’ont été pour Ratzinger. Désormais, il apparaît aux yeux de chacun que Fellay et Ratzinger sont tous deux des « denrées avariées ».

Comme Fellay n’a pas encore pu mener à bien sa mission de ralliement, il va devoir faire face au Chapitre extraordinaire qu’il a lui-même convoqué et qui se tiendra du 7 au 14 juillet prochains, dates auxquelles il espérait que le ralliement serait déjà un fait accompli. Or, il lui faudra alors faire face à la foule patibulaire de sa douzaine de supérieurs de district, dont plusieurs se sont exprimés contre lui et son « plan Hindenburg » pour la néo-FSSPX. Il devra essuyer leur colère et étaler sur la table les détails qu’il a tenus secrets jusqu’à présent.

Bien que ce Chapitre extraordinaire n’ait peut-être pas à son ordre du jour le projet de virer Fellay comme Supérieur général de la néo-Fraternité, quand il y a une volonté, il y a un chemin. L’intéressé pourrait être contraint à démissionner, à moins qu’on ne lui rogne sérieusement les ailes. Ainsi que Jules César et d’autres dictateurs l’ont appris dans le passé, peu importe ce que dit la loi quand vos ennemis en ont assez de votre tyrannie !

Étant donné les nouvelles concernant la santé physique et mentale déclinante de Benoît Ratziner, étant donné aussi la poigne de fer avec laquelle le nouveau Secrétaire d’État Tarcision Bertone a pris en mains l’église Conciliaire, peut-être assisterons-nous à la mort d’un pape conciliaire avant le ralliement de la néo-FSSPX. [Certaines informations formant la base de ce commentaire ont été empruntées au journal Le Figaro.]

Traduction CatholicaPedia.net

http://www.traditio.com/comment/com1206.htm#120621

* * *

L’accord avec les lefebvristes se heurte à des difficultés

Par Jean-Marie Guénois | Mis à jour | publié

Mgr Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, va consulter son chapitre général en juillet avant de répondre au Pape.

Entre Rome et Écône, les choses se précisent mais se compliquent à la fois. Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, est rentré jeudi à Menzingen (Suisse), son siège administratif, avec un dossier romain plus lourd que prévu. D’où, première information : la signature d’un accord avec le Saint-Siège n’est pas pour demain. Au sens propre comme au sens figuré. Il est désormais certain que Mgr Fellay ne pourra donner réponse à ces dernières propositions romaines avant la fin du chapitre général de la Fraternité Saint-Pie-X qui se tiendra, en Suisse, du 7 au 14 juillet.

Contrairement à certaines rumeurs, cette réunion ne verra pas la remise en cause de Mgr Fellay à la fonction de supérieur : il est à mi-parcours d’un mandat de douze ans. Mais des décisions capitales seront bien prises : négocier encore ? Suspendre ? Rompre ? Ou donner suite à cette main tendue de Benoît XVI qui souhaite voir les disciples de Mgr Marcel Lefebvre réintégrer l’Église catholique ? En attendant, vu de Rome, la balle est dans le camp des lefebvristes. Et ils sont partagés sur le sujet.

La décision est donc très difficile à prendre. Ces dix derniers mois d’allers et retours entre Rome et Écône l’ont démontré. Ce qui bloque, c’est toujours la question du concile Vatican II. Cause de rupture à l’époque, ce concile demeure source de fortes divergences. Elles sont connues : les lefebvristes récusent notamment l’abandon de la messe en latin selon l’ancien rite (pourtant rétablie en 2007 sous le mode « extraordinaire » par Benoît XVI), mais aussi l’ouverture de l’Église catholique au monde et le dialogue interreligieux.

L’inconnue, en revanche – clé de cette négociation -, est la marge de liberté de critique accordée dans ce cas par Rome aux lefebvristes à propos du concile Vatican II. Un texte, « préambule doctrinal », toujours tenu secret, avait été remis à Mgr Fellay, le 14 septembre dernier. Il précisait les limites de cette dissension. Autrement dit : comment il est possible d’être catholique en communion avec Rome et… en large désaccord avec ce concile.

Question de doctrine

C’est la dernière version de ce document-cadre, revu, corrigé, amendé, repris tout au long de cet hiver – et encore samedi dernier lors d’une réunion de finalisation où siégeait Benoît XVI – qui a été remis, mercredi soir, à Mgr Fellay, à Rome, lors d’une longue rencontre de plus de deux heures, où il a été une nouvelle fois question de doctrine.

C’est donc bien sur cet ultime texte que tout repose. Et non sur la proposition faite à la Fraternité, confirmée hier par le Vatican, d’une prélature personnelle ((Ndlr du CatholicaPedia : Et ce serait une « claque supplémentaire » pour la FSSPX et Mgr Fellay, : Les prélatures personnelles sont prévues, entre autres, par le décret Presbyterorum ordinis, pris par Montini-Paul VI… à l’occasion du Conciliabule Vatican II.)) (statut canonique similaire à celui de l’Opus Dei) qui donnerait une large autonomie aux lefebvristes.

En attendant, le communiqué publié jeudi par le Vatican espère que ce « moment supplémentaire de réflexion » permettra à Mgr Fellay de donner une réponse dans un « délai raisonnable ». Et garantit que Rome « souhaite » toujours que la Fraternité Saint-Pie-X parvienne « à la pleine communion » avec le « Siège apostolique ».


Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”

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L’hebdomadaire Rivarol publie dans son N°3051 un entretien de Jérôme Bourbon avec Mgr Tissier de Mallerais.

Natalia Trouiller, dans son article de La Vie (conciliaire) « Lefebvristes : les voix discordantes se multiplient » écrit :

FSSPX : LES ULTRAS S’INSURGENT
Jusqu’ici, ce sont des fuites anonymes qui renseignaient les journalistes sur l’état de tension extrême au sein de la FSSPX entre partisans et opposants d’un accord avec Rome. À l’approche de la conclusion effective d’une entente, les anti-accord ne se cachent plus, et prennent la parole en public.
> Celui qui a fait une entrée plus que remarquée dans la bataille, c’est Mgr Tissier de Mallerais, un des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre en 1988. Si, lors de ses déplacements dans les chapelles de la Fraternité, il ne mâchait pas ses mots devant les fidèles sur son opposition à tout accord avec Rome, c’est la première fois qu’il s’exprime directement dans la presse.
(…)
> Incluant ses frères évêques Mgrs de Galarreta et Williamson, Mgr Tissier de Mallerais y dit ceci: « Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir […] Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque ».
(…)

Dans son article, que vous pouvez lire en cliquant sur le lien ci-dessus, elle met en lien deux fois le CatholicaPedia.

Billet hebdomadaire de Rivarol

Mgr Tissier de Mallerais : “La foi passe avant la légalité”

 

Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012

Il y a dix ans nous avions interviewé Mgr Tissier de Mallerais à propos de la parution de son épaisse biographie sur Mgr Lefebvre publiée aux éditions Clovis : « Marcel Lefebvre. Une vie ». L’ex-archevêque de Dakar avait accordé en 1968 un long entretien à RIVAROL qui avait fait date, deux ans avant de fonder la Fraternité Saint-Pie X. À l’occasion de la réédition de son ouvrage L’étrange théologie de Benoît XVI, Herméneutique de continuité ou rupture, par Les Éditions du Sel, Couvent de la Haye aux Bonhommes, 49240 Avrillé (19 euros), nous avons à nouveau interrogé Mgr Tissier à un moment où de graves divisions se font jour au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X sur la question d’un accord avec Benoît XVI. Dans cet entretien réalisé le 1er juin l’on peut voir que Mgr Tissier né en 1945 et qui est l’un des quatre évêques sacrés par le prélat d’Écône le 30 juin 1988, le seul de nationalité française, s’oppose nettement à la stratégie de ralliement à Benoît XVI de Mgr Fellay.

 

RIVAROL : On parle beaucoup de la “réintégration” imminente de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dans l’« Eglise officielle ». Qu’en est-il exactement ?

Mgr TISSIER de MALLERAIS : “Réintégration” : le mot est faux. La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) n’a jamais quitté l’Église. Elle est au cœur de l’Église. Là où est la prédication authentique de la foi, là est l’Église. Ce projet d’“officialisation” de la FSSPX me laisse indifférent. Nous n’en avons pas besoin et l’Église n’en a pas besoin. Nous sommes déjà sur le pinacle, comme un signe de contradiction qui attire les âmes bien nées, qui attire beaucoup de jeunes prêtres malgré notre statut de paria. On voudrait mettre notre lumière sous le boisseau par notre intégration dans l’orbe conciliaire. Ce statut qu’on nous propose de prélature personnelle, analogue à celui de l’Opus Dei, est un statut pour un état de paix. Mais actuellement nous sommes dans un état de guerre dans l’Église. Ce serait une contradiction de vouloir « régulariser la guerre ».

 

R. : Mais certains dans la Fraternité Saint-Pie X pensent que ce serait quand même une bonne chose. Ne vous sentez-vous pas gênés par cette situation “irrégulière” ?

Mgr TISSIER : L’irrégularité n’est pas la nôtre. C’est celle de Rome. Une Rome moderniste. Une Rome libérale qui a renoncé au Christ-Roi. Une Rome qui a été condamnée d’avance par tous les papes jusqu’à la veille du concile. D’autre part l’expérience des sociétés sacerdotales qui se sont ralliées à la Rome actuelle est que toutes, les unes après les autres, y compris Campos et le Bon Pasteur, ont été mises en demeure d’accepter le concile Vatican II. Et on sait ce qu’est devenu Mgr Rifan, de Campos, qui maintenant ne voit plus d’objection à célébrer la nouvelle messe et qui interdit à ses prêtres de critiquer le Concile !

 

R : Que répondez-vous à ceux qui croient que Rome a changé avec  Benoît XVI ?

Mgr TISSIER : Il est exact que Benoît XVI a fait quelques gestes en faveur de la tradition. Principalement en déclarant que la messe traditionnelle n’a jamais été supprimée et secondement en supprimant en 2009 la soi-disant excommunication qui avait été déclarée à notre encontre à la suite de notre sacre épiscopal par Mgr Lefebvre. Ces deux gestes positifs ont attiré à Benoît XVI des plaintes amères de la part de l’épiscopat. Mais le pape Benoît XVI, tout pape qu’il soit, reste moderniste. Son discours programmatique du 22 décembre 2005 est une profession de l’évolution des vérités de foi selon les idées dominantes de chaque époque. Malgré ses gestes favorables, son intention réelle en nous intégrant dans l’orbe conciliaire, ne peut être que de nous ramener à Vatican II. Il l’avait dit lui-même à S.E. Mgr Fellay en août 2005 et une note confidentielle de lui-même, publiée frauduleusement, vient tout récemment de le confirmer.

 

R. : Mais certains pensent que Benoît XVI venant de la Bavière catholique, et qui est, croient-ils savoir, « d’une profonde piété depuis sa jeunesse », inspire confiance. Que leur répondez-vous ?

Mgr TISSIER : Il est vrai que ce pape est très sympathique. C’est un homme aimable, poli, réfléchi, un homme discret mais d’une autorité naturelle, un homme de décision qui a résolu plusieurs problèmes dans l’Église par son énergie personnelle. Par exemple des problèmes de moralité dans tel ou tel institut sacerdotal. Mais il est imbu du concile. Lorsqu’il dit que la solution du problème de la FSSPX est une des tâches principales de son pontificat, il ne voit pas où est le vrai problème. Il le situe mal. Il le voit dans notre soi-disant schisme. Or le problème n’est pas celui de la FSSPX, c’est le problème de Rome, de la Rome néo-moderniste qui n’est plus la Rome éternelle, qui n’est plus la maîtresse de sagesse et de vérité, mais qui est devenue source d’erreur depuis le concile Vatican II et qui le demeure aujourd’hui. Pourtant la solution de la crise ne pourra venir que de Rome. Après Benoît XVI.

 

R : Alors comment voyez-vous la solution de ce désaccord jugé par beaucoup scandaleux de la FSSPX avec Benoît XVI ?

Mgr TISSIER : Il est vrai que la FSSPX est une « pierre de scandale » pour ceux qui résistent à la vérité (cf 1 Petr 2, 8) et cela est un bien pour l’Église. Si nous étions “réintégrés”, nous cesserions par le fait-même d’être cette épine enfoncée dans le flanc de l’église conciliaire, d’être un vivant reproche à la perte de la foi en Jésus-Christ, en sa divinité, en sa royauté.

 

R : Mais, Monseigneur, vous avez écrit avec vos deux collègues une lettre à S.E. Mgr Fellay pour refuser un accord purement pratique avec Benoît XVI. Quelles sont les raisons de ce refus ?

Mgr TISSIER : La diffusion de notre lettre est due à une indiscrétion dont nous ne sommes pas coupables. Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité. Nous ne pouvons pas accepter une légalisation sans que le problème de la foi soit résolu. Nous soumettre maintenant sans condition à l’autorité supérieure imbue de modernisme serait nous exposer à devoir désobéir. Alors à quoi bon ? Mgr Lefebvre disait dès 1984 : « on ne se place pas sous une autorité quand cette autorité a tous les pouvoirs pour nous démolir ». Et je crois que c’est sagesse. Je voudrais que nous produisions un texte qui, renonçant aux finasseries diplomatiques, affirme clairement notre foi et par conséquent notre refus des erreurs conciliaires. Cette proclamation aurait l’avantage premièrement de dire la vérité ouvertement au pape Benoît XVI qui est le premier à avoir droit à la vérité et deuxièmement de restaurer l’unité des catholiques de tradition autour d’une profession de foi combative et inéquivoque.

 

R. : D’aucuns croient que le statut de prélature personnelle qu’on vous propose vous garantira suffisamment de tout péril d’abandonner le combat de la foi. Que répondez-vous ?

Mgr TISSIER : C’est inexact. Selon le projet de prélature, nous ne serions pas libres d’implanter de nouveaux prieurés sans la permission des évêques locaux et en outre toutes nos récentes fondations devraient être confirmées par ces mêmes évêques. Ce serait donc nous asservir tout à fait inutilement à un épiscopat globalement moderniste.

 

R. : Pouvez-vous nous préciser ce problème de foi que vous souhaitez voir résolu en premier lieu ?

Mgr TISSIER : Volontiers. Il s’agit, comme Mgr Lefebvre le disait, de la tentative du concile Vatican II de réconcilier l’Église avec la révolution, de concilier la doctrine de la foi avec les erreurs libérales. C’est Benoît XVI lui-même qui l’a dit dans son entretien avec Vittorio Messori en novembre 1984 en disant : « le problème des années 1960 (donc celui du concile) était l’acquisition des valeurs les mieux mûries des deux siècles de culture libérale. Ce sont des valeurs qui, bien que nées hors de l’Église, peuvent trouver leur place, une fois purifiées et corrigées, dans sa vision du monde. Et c’est ce qui a été fait. » Voilà l’œuvre du concile : une conciliation impossible. « Quelle conciliation peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres ? », dit l’Apôtre, « quel accord entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor 6, 15). La manifestation emblématique de cette conciliation est la Déclaration sur la liberté religieuse. À la place de la vérité du Christ et de son règne social sur les nations, le concile place la personne humaine, sa conscience et sa liberté. C’est le fameux « changement de paradigme » que confessait le Cardinal Colombo dans les années 1980. Le culte de l’homme qui se fait Dieu à la place du culte de Dieu qui s’est fait homme (cf. Paul VI, discours à la clôture du concile, 7 décembre 1965). Il s’agit d’une nouvelle religion qui n’est pas la religion catholique. Avec cette religion nous ne voulons aucun compromis, aucun risque de corruption, aucune apparence même de conciliation, et c’est cette apparence que nous donnerait notre soi-disant “régularisation”. Que le Cœur immaculé de Marie, immaculé dans sa foi, nous garde dans la foi catholique. […]

Pour lire la suite cliquer sur ce lien

Propos recueillis par Jérôme BOURBON.

 


 

Nous écrivions le 13 juin ici même : Mgr Tissier, qui – étant le seul évêque à jouir, par sa formation et sa science de la Somme théologique – d’une crédibilité et d’une autorité toute spéciale auprès des prêtres les moins mous et les moins mal formés de la Fraternité, a passé, avec une obstination dont il doit aujourd’hui publiquement rendre compte, ces dix dernières années à fermer la bouche des meilleurs au nom du sophisme de l’obéissance servile (explicitée pourtant par Saint Thomas) qu’il ne cessait de travestir hypocritement et lâchement en « Sainte obéissance », leur interdisant ainsi de réagir publiquement pour le salut spirituel des fidèles face aux prévarications répétées de Mgr Fellay, rendant à ce dernier le service qu’il était ainsi le seul depuis 10 ans à pouvoir lui rendre dans la perpétration de son crime satanique qui débouche aujourd’hui au grand jour !

Et notre confrère Résistance Catholique rajoutait :

Si le rejet absolu du ralliement-apostasie de Mgr Fellay est aujourd’hui une nécessité que semble avoir comprise de plus en plus de prêtres et de fidèles, une attitude d’extrême méfiance demeure malgré tout nécessaire à l’égard des trois autres évêques et des quelques opposants qui commencent à réagir 10 mètres à peine avant que l’avion ne s’écrase !

Car, où étaient-ils ces dernières années au cours desquelles certains de leurs confrères ont été jetés à la rue pour avoir dénoncé le processus de ralliement initié par Mgr Fellay et son clan ? Qu’ont-ils fait des nombreuses études et analyses publiées par les sites ((Virgo-Maria et Rore-Sanctifica surtout pour le problème de la validité des nouveaux rites depuis Pontificalis Romani.
Six ANNÉES DE CALOMNIES ET D’INSULTES DE LA PART DE CLERCS de la FSSPX et de leurs sicaires laïcs
QUI AVAIT RAISON DEPUIS 6 ANNÉES ???!!!
À QUAND LES EXCUSES PUBLIQUES DE L’ABBÉ RÉGIS DE CACQUERAY ET DE SES COMPLICES CLERCS ET LAÏCS, AUJOURD’HUI INDISPENSABLES CAR DEPUIS 6 ANS ILS TROMPENT LES CLERCS ET LES FIDÈLES ?)) contre lesquels leurs supérieurs ne cessaient de jeter l’opprobre en leur collant l’étiquette infâme et méprisante de « sites sédévacantistes » ?

Mgr Tissier donna d’ailleurs un sermon d’une banalité consternante (bien loin des derniers sermons puissants des abbés Chazal et Pfeiffer – que nous vous avons traduits récemment –, tous deux étayés d’arguments choc et d’une longueur incomparable ! – 1h23 et 1h14 contre 18 mn pour Mgr Tissier ((N’a-t-il donc rien à dire ?)) ) à St Nicolas du Chardonnet le 3 juin 2012 – Fête de la Très Sainte Trinité –, qui ne mérite même pas d’être retranscrit ici. Puisque les hérésies arienne et nestorienne ont duré 75 ans, pour lui, l’hérésie du modernisme doit durer aussi 75 ans et nous en avons donc encore pour 30 ans !

Se dédouanant comme cela de tout leadership d’opposition, il laisse donc à son successeur éventuel ((Rappelons-nous que Mgr Tissier avait annoncé après la réunion d’Albano qu’il « pourrait sacrer sans la permission de Rome » ! C’est peut-être la voie qu’il pourrait choisir dans le cas d’un désaccord. Mais QUI ? Un fidèle du …très saint Père ? Quand comprendront-ils ? Ce sacre sera encore une voie de garage ! Quand on voit combien ces trois évêques ont manqué à leur devoir de « surveillant » depuis la mort de Mgr Lefebvre (25 ans quand même !), qu’attendre d’un nouveau sacre ? Ce ne sera qu’un centième (au moins !) nouveau sacre d’évêque hors de Rome !)) le soin de faire quelque chose dans 30 ans !!!

Sermon sur la crise, à St Nicolas du Chardonnet

SOURCE –  Mgr Tissier de Mallerais, FSSPX – St Nicolas du Chardonnet – 3 juin 2012


 

 

FSSPX-Rome : L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points

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L’hebdomadaire ‘La Vie’ compte les points : Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon)

 

Après l’annulation surprise par Mgr Fellay du chapitre général de juillet 2012 pourtant prévu de longue date, ‘la Vie’ annonce un rapport de force en sa très large défaveur au sein de la FSSPX.

Mgr Fellay n’a que le soutien de l’Allemagne (abbé Schmidberger) + Benelux (epsilon), les 3 autres évêques (NN SS Tissier de Mallerais, de Galarreta et Williamson) sont soutenus par la France, l’Italie, l’Amérique du Sud, les États-Unis, l’Angleterre.

L’abbé Schmidberger est lui-même contesté en interne en Allemagne, en dépit de son règne par la terreur et les bruits de bottes.

En octobre 2011, une assemblée d’une trentaine de prêtres de la FSSPX en Allemagne a rabroué l’abbé Pfluger venu vanter les avantages du ralliement. Malgré la forte opposition interne à la FSSPX en Allemagne contre l’abbé Schmidberger, il vient de réaliser son « Anschluss » pro-ralliement en mettant sous contrôle forcé la tête du District d’Autriche.

Les deux districts de France et des États-Unis sont les plus importants numériquement dans la Fraternité.

L’abbé de Tanoüarn, tout acquis au ralliement de celui qui l’a chassé de la FSSPX, avoue devant la journaliste que des prêtres de l’IBP travaillent à faire échouer le ralliement de la Fraternité !

Cette opération de ralliement apparaît déjà pour ce qu’elle est : une manœuvre allemande dirigée depuis des années dans la pénombre par l’abbé Schmidberger, en collaboration avec Rome (le bavarois Ratzinger).

 

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http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/a-l-approche-d-un-accord-les-ultras-de-la-fsspx-se-dechainent-18-05-2012-27639_167.php

MATINALE

À l’approche d’un accord, les ultras de la FSSPX se déchaînent

Natalia Trouiller – publié le 18/05/2012

Fuites organisées dans les médias, déclarations à l’emporte-pièce, l’ambiance chez les lefebvristes alors que la possibilité d’un accord avec Rome n’a jamais été aussi grande est à la surchauffe. État des lieux.

Avis de tempête sur la FSSPX

Il apparaît bien seul, Mgr Fellay. Les forces qui luttent, à l’intérieur du mouvement lefebvriste dont il est théoriquement le chef, contre l’accord qu’il veut obtenir avec Rome se déchaînent. Alors que le bruit courait obstinément ces dernières semaines de l’officialisation de l’accord pour le lundi de Pentecôte, le Service d’information du Vatican a publié mercredi un communiqué annonçant un nouveau round de négociations (« À l’examen de la réponse de Mgr Bernard Fellay, parvenue le 17 avril, ont été formulées certaines observations qui seront prise en compte lors des prochaines discussions entre le Saint-Siège et la Fraternité St. Pie X »).

> Mais c’est surtout la dernière phrase du communiqué qui en dit long : « Étant donnée la position par eux prise, les cas des trois autres évêques de la Fraternité devront être traités séparément et individuellement ». On s’en doutait depuis la parution, la semaine dernière, d’une correspondance privée entre Mgr Fellay et ses trois confrères évêques de la FSSPX (voir Matinale chrétienne du 11 mai), mais cette fois c’est officiel : Mgrs de Galarreta, Tissier de Mallerais et Williamson n’ont aucunement l’intention de ratifier un quelconque accord avec Rome.

> Se dessine dès lors une ligne de fracture chez les clercs de la FSSPX. Mgr Fellay a avec lui les supérieurs des districts d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. Les trois autres, les districts de France, d’Italie, d’Amérique du Sud, des États-Unis, d’Angleterre. Sitôt le communiqué du Vatican paru, le district d’Italie publiait son propre communiqué, alarmiste : « Cette approche [du Vatican] exprime clairement l’intention de diviser notre Fraternité Sacerdotale dans ses meilleurs représentants. Pour cette raison, nous invitons tous nos amis et fidèles à intensifier leurs prières, et en particulier le Saint Rosaire, dans la croisade lancée par notre supérieur, pour que la FSSPX reste unie dans la lutte contre les erreurs entrées dans l’Église ». Du côté de l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de France, même tonalité : « Implorons le Ciel pour notre Supérieur Général, pour ses Assistants, pour nos évêques afin que leur soit accordé les grâces de lumière et de force dont ils ont besoin pour demeurer fermes dans le bon combat de la Foi, en ces circonstances si difficiles ».

> Mais selon l’abbé de Tanoüarn, ancien de la Fraternité revenu dans le giron romain lors de la création par le pape de l’Institut du Bon Pasteur, l’opposition à la réconciliation ne provient pas seulement des rangs internes de la Fraternité. « Ces gens-là ne peuvent ni ne veulent faire sécession. Ils veulent emporter le morceau (en s’appuyant sur plusieurs prêtres de l’IBP qui ont des intérêts partiellement convergents avec eux) […] Je crois que la ligne de partage des eaux n’est pas telle Fraternité opposée à telle autre. Il y a d’un côté, dans tous les camps, y compris dans l’Église officielle, les intégristes égolâtres et de l’autre – dans tous les camps – ceux qui sont soucieux de ne pas être eux-mêmes leur propre centre, ceux qui s’en remettent concrètement au pape pour faire l’unité de l’Église ».