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Vatican d’Eux : Potins Cléricaux Conciliaires

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François Bergoglio

À l’occasion de la « solennité de la Toussaint », François ZérØ célèbrera la Synaxe à 16h au cimetière du Verano de Rome. (!!!)
Pour le 2 novembre, jour où l’Église commémore tous les fidèles défunts, aucune “messe” n’est annoncée. Cet anti-Pape ne participera qu’à un « moment de prière » dans les Grottes vaticanes, à 18h.
Est-on en train d’assister à l’officialisation de 50 années de dérives liturgiques ? C’est la question que se posent désormais bon nombre de “prêtres” (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) – et aussi de fidèles laïcs -, essentiellement de la jeune génération.

* * *

Un grand changement de société : autrefois, les fidèles venaient à la Messe avec un missel. (Oui, mais c’était « avant » !!!) Aujourd’hui, ils y viennent avec l’appareil photo. L’instrument indispensable pour une « participation active » à un spectacle qui fait passer la dimension proprement liturgique de la célébration au second plan pour bon nombre de fidèles, clercs y compris…

* * *

Les modes anti-liturgiques se succèdent.
Il y a quelques années, le « Je confesse à Dieu » avait disparu des messes (Synaxes conciliaires !!!). Depuis un certain temps, il a refait presque partout son apparition. Idem pour le rite du lavement des mains (le « lavabo »). Et qui se souvient des années où les prêtres (laïcs conciliaires déguisés en prêtres) invitaient les fidèles à chanter avec eux le « par lui, avec lui et en lui » alors que le Siège apostolique avait clairement demandé de mettre un terme à cette pratique ? Aujourd’hui, cela ne se fait plus guère. Sauf peut-être dans quelques rares paroisses… retardataires.
Mais aujourd’hui, une nouvelle mode a cours : celle qui consiste à reprendre comme acclamation de l’Évangile l’ « alleluia » chanté avant l’Évangile.

* * *

Un prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre) explique pourquoi, selon lui, les “évêquesde France ne sont pas pressés de proposer une nouvelle version en français du Missel romain qui soit conforme au Missel de référence en latin.
Simplement parce qu’en publiant une nouvelle version, les “évêques” seraient obligés de dire aux “prêtres” qu’il faut s’en tenir au « nouveau » Missel pour célébrer l’Eucharistie.
« S’en tenir au Missel » ? Voici des années que cela ne se fait plus en France !
On devine donc le grand embarras de leur “épiscopat”.

* * *

« L’Église est apostolique à cause de son lien profond et constitutif avec les Apôtres, choisis, appelés et envoyés par Jésus. Elle est fondée sur leur prédication et l’autorité que Jésus leur a donnée.
Elle est comme un édifice formé de pierres vivantes que sont les chrétiens, et dont la pierre angulaire est Jésus. L’Église est apostolique en ce sens qu’elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit Saint, l’enseignement, le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres.
Elle conserve la Sainte Écriture, la doctrine, les Sacrements, le ministère des Pasteurs, de telle sorte que nous puissions être fidèles au Christ et participer à sa vie.
L’Église est apostolique, car elle est envoyée pour porter l’Évangile au monde entier.
Une Église qui s’enferme sur elle-même et sur son passé trahit sa propre identité.
Découvrons alors toute la beauté et la responsabilité d’être Église apostolique. » (papeFrançois ZérØ)

pagliaccio-francesco

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La pastorale de papeFrançois ZérØ ne cesse d’interroger de nombreux fidèles qui ne se satisfont pas que du côté « people » de l’actuel pontificat et s’inquiètent de l’émergence d’un relativisme doctrinal conquérant au sein de l’église Conciliaire.
Lire ici l’analyse de Sandro Magister.

* * *

Entièrement nul et totalement vain

(selon les paroles mêmes de Léon XIII)

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory

Church of Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street, Soho, City of Westminster, London

Une première pour le “nouveau rite de la messe” que pourront célébrer d’anciens anglicans passés au catholicisme.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior

En 2009, Benoît XVI avait autorisé la création d’une structure ecclésiale propre à ces anglicans qui désiraient entrer dans l’Église catholique (l’église Conciliaire qui n’est pas l’Église catholique). Ce nouveau rite qui sera en usage est une adaptation des normes issues du « Book of Common Prayer » en usage dans le monde anglican depuis 1962 et de celles contenues dans le Missel Romain.

 

Church of Our Lady of the Assumption and St. Gregory interior
Jeudi soir (10 octobre 2013), la première messe catholique selon ce nouveau rite a été célébrée à Londres, plus précisément à l’église « Notre-Dame de l’Assomption et de S. Grégoire » à Soho.

« La messe a été célébrée par l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton. Elle a été offerte en l’honneur du bienheureux John Henry Newman, patron de l’ordinariat, dont la fête est le 9 Octobre. » Précise le site de l’ordinariat : http://www.ordinariate.org.uk/news.

John-Henry Newman by Sir John Everett Millais

Les décisions prises en 2009 par Benoît XVI permettent à ces fidèles de conserver leurs traditions anglicanes tout en étant en communion avec le Pape. L’ordinariat personnel de Grande Bretagne créé à cette occasion compte selon ses propres chiffres 1300 membres laïcs et 60 prêtres.
En 2011, a été érigé un ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles sous le nom de « Our Lady of Walsingham » ; en 2012 d’autres ordinariats ont vu le jour pour les États-Unis et l’Australie. À eux aussi il a été conseillé d’utiliser le nouveau rite.

The Roman Rite was officially introduced at the church of Our Lady of the Assumption and St Gregory, Warwick Street, London, on Thursday 10 October

(Communiqué de presse officiel de l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham)

Un nouveau texte de la messe catholique qui intègre des prières anglicanes centenaires dans le rite romain a été officiellement présenté dans une église de Londres, le jeudi 10 Octobre.

La nouvelle liturgie historique, connue comme l’utilisation de l’ordinariat, a été conçu pour les ordinariats personnels ….

(…)

Il [l’Ordinaire du ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, Mgr Keith Newton] a commencé avec les mots de la prière commune du livre de l’église d’Angleterre, sanctifié par des générations d’anglicans :

« Dieu tout-puissant, à qui tous les cœurs soient ouverts, tous les désirs connus, et dont aucun secret caché sont : Nettoyer les pensées de nos cœurs par l’inspiration de ton Saint-Esprit, que nous pouvons parfaitement t’aimer et dignement magnifier ton saint Nom … »

D’autres passages du Livre de la Prière commune comprenait les Paroles de Consolation et la Prière de d’Approche Humble :

« Nous ne prétendons pas à venir à ce ton tableau, Ô Seigneur miséricordieux, confiants en notre propre justice, mais dans ton collecteur et grandes compassions … »

Les éléments traditionnels du Rite romain, comme le Dernier Évangile et les Prières préparatoires au Pied de l’Autel, les options dans l’utilisation de l’ordinariat, ont également été inclus.

Le sermon fut prêché par Mgr Andrew Burnham, Assistant de l’Ordinaire et membre du groupe de travail spécial mis en place par Rome qui a conçu la nouvelle utilisation.

Dans son homélie, Mgr Burnham a déclaré : « … Avons-nous, dans l’ordinariat, imaginé notre propre “herméneutique de la rupture” ? Certes, nous avons rompu avec l’église d’Angleterre, dans lequel la plupart d’entre nous avaient passé la plupart de nos vies. Nous avons rompu avec trop de la trajectoire de la révision liturgique anglicane moderne … Mais … nous avons plus vraiment découvert à la place de rupture “une herméneutique de la continuité”, c’est que nous avons trouvé un moyen de réunir éclat linguistique de Cranmer, et se sentir à la traduction , avec l’ancien Canon de la messe, prier partout en Angleterre depuis l’époque de saint Augustin jusqu’à la Réforme, c’est un millier d’années. Et que ce Canon continue d’être prié tout au long de l’Église universelle. Il y a une continuité pour vous. »

Mgr Burnham a conclu son homélie par ces mots : « Il y a plusieurs contextes dans lesquels l’utilisation de l’ordinariat sera en effet d’habitude. Il est d’autres où il sera célébré rarement. Mais cela fait partie de qui nous sommes, notre ADN anglicane, et ce que nous apportons, et il prendra sa place, aux côtés des Vêpres, et du “Festival of Nine Lessons and Carols”, comme quelque chose qui était autrefois simplement anglicane et fait maintenant partie de le trésor-boutique de toute l’Église universelle ».

La messe a été suivie d’une réception médiatique organisée par les Amis de l’Ordinariat Charité. (Voir les photos sur leur compte Flickr : http://www.flickr.com/photos/ukordinariate/sets/72157636413428123/)

* * *

Pour aller plus loin :

Ordinariate Expats : http://ordinariateexpats.wordpress.com/

Official Introduction of the Ordinariate Use

Personal Ordinariate of Our Lady of Walsingham : http://www.ordinariate.org.uk/home

http://www.ordinariate.org.uk/news

Our Lady of the Assumption & Saint Gregory, Warwick Street sur Facebook : https://www.facebook.com/warwickst

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L’église Conciliaire ordonne un séminariste marié

 

Le premier homme marié à devenir prêtre (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!) a été ordonné le 15 septembre en Grande-Bretagne. Uni à une certaine Janina, père de deux enfants, le Canadien Andrew Harding se préparait à devenir “prêtre anglican” — une dénomination protestante qui autorise le mariage de ses prélats — quand il s’est finalement tourné vers l’église Conciliaire. La permission de devenir “prêtre” lui a été spécialement accordée par le “pape” émérite Benoît XVI. Son ordination, dans l’église Notre-Dame des Victoires de Southwell, dans le Nottinghamshire, a été conduite par l’“évêque” (laïc conciliaire déguisé en pitre-évêque !!!) de Nottingham en personne, Malcolm McMahon. Le père Harding était auparavant un membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, créé justement par le “pape” démissionnaire pour accueillir les anglicans qui ont choisi de se tourner vers le catholicisme.

Ordination of Andrew HardingPour la première fois en Angleterre, un homme marié est devenu prêtre conciliaire (laïc conciliaire déguisé en prêtre !!!), sans avoir été ordonné auparavant dans l’église Anglicane. Andrew Harding, un Canadien marié et père de deux enfants a été ordonné le 15 septembre 2013 à Southwell.

Andrew Harding s’est tourné vers l’église Conciliaire lors de sa formation au sacerdoce anglican en Angleterre. Il a reçu une autorisation spéciale du “pape” émérite Benoît XVI pour être ordonné prêtre dans l’église Conciliaire (qui n’est pas l’Église catholique).

Le nouveau “prêtre” est membre de l’ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, mis en place par Ratzinger-Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l’église Conciliaire.

Durant ce même week-end, “Mgr” Keith Newton, responsable de l’ordinariat a adressé une lettre aux fidèles les encourageant à soutenir le groupe en soulignant qu’un certain nombre de ses “prêtres” mariés avait connu une grande incertitude financière.

http://www.cath.ch/detail/un-séminariste-marié-ordonné-prêtre
 

Written by Cave Ne Cadas

octobre 21st, 2013 at 10:37 pm

Posted in église Anglicane,église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio,Joseph Ratzinger,Potins Cléricaux

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Les très Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont irrémédiablement liés…

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Le Sacré-Cœur a demandé à sainte Marguerite-Marie que le roi lui consacre la France. Louis XIV a désobéi, Louis XV et Louis XVI aussi… et la Révolution Française est arrivée, cent ans après cette demande, qui a été méprisée. C’est Notre-Seigneur Lui-même qui nous enseigne à Rianjo (Rianxo en galicien et officiellement) le lien qu’il y a eu entre cette demande du Sacré-Cœur non exaucée et la Révolution Française… La même erreur est en train de se reproduire vis-à-vis de Fátima. Jésus, à Rianjo, fait le parallèle entre les deux révélations privées de Paray-le-Monial et Fátima. En effet, après avoir demandé la consécration au Sacré-Cœur à Paray, ce qu’il demande à présent, c’est la consécration  de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le pape, en union avec tous les évêques du monde entier : une consécration pour éviter un châtiment terrible qui arrivera, puisque les papes se sont entêtés à désobéir…

Le Sacré-Cœur a demandé à sainte Marguerite-Marie que le roi lui consacre la France

Lettre du 29 août 1931 de Sœur Lucie à Mgr Correia da Silva, évêque de Leiria :

« … il me sembla que sa divine Majesté me dit : (…) « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du roi de France, qu’ils le suivront dans le malheur. Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et Marie ». »

Lettre de 1936 de Sœur Lucie au Père Gonçalves :

« Plus tard, par le moyen d’une communication intime, Notre-Seigneur me dit, en se plaignant : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande !… Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ». »

Entretien de Sœur Lucie du 03 février 1946 avec le Père Jongen :

« En 1931, de Rianjo où, par ordre de mes supérieures je suis allée me reposer un mois, j’écrivis une lettre à S. Exc. l’évêque de Leiria, en insistant sur cette même demande, et j’y mentionnai les paroles de Notre-Seigneur : « Comme le roi de France, ils n’écoutent pas mes demandes ; le Saint-Père consacrera la Russie, mais ce sera tard ». »

Lorsque le Père Alonso la questionna sur la parole de Notre-Seigneur : « Le Pape consacrera la Russie, mais ce sera tard », la voyante lui indiqua que « la consécration de la Russie et aussi le triomphe final du Cœur Immaculé de Marie qui lui fera suite sont absolument certains et se réaliseront en dépit de tous les obstacles ».

Pour tous les septiques des “révélations privées” nous faisons la simple remarque que :

Si Dieu a pris la peine de faire un miracle cosmique d’une telle ampleur devant 70.000 personnes (les personnes des villages avoisinants ont vu le miracle), c’est que l’importance du message de Fátima est capitale et qu’il ne faut pas mettre Fátima au même plan que les autres révélations privées.

Lire le « Récit de l’apparition de Notre-Dame de Fátima le 13 octobre 1917 »

 

Le châtiment s’approche inexorablement : 100 ans :

1917 ~ 2017

Le temps de Dieu n’est pas le nôtre… 100 ans n’est rien dans l’éternité…

 

L’entretien authentique de sœur Lucie avec le Père Fuentès

Nous publions cette discussion très instructive et qui a fait couler beaucoup d’encre. Il faut veiller cependant à ne pas mal interpréter le texte et croire que sœur Lucie fait allusion à la bataille finale de l’Antéchrist. Il ne faut pas séparer ce texte du texte du secret de Fátima. On sait en effet avec certitude (Lucie l’a fait imprimer dans ses mémoires) que le troisième secret se termine par ces mots : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera accordé au monde. » Il ne s’agit donc pas de la dernière bataille du temps de l’Antéchrist, mais de la dernière bataille qui doit clore le cinquième âge de l’Église et précéder la conversion momentanée du monde, des russes orthodoxes et des musulmans (les juifs c’est pour la fin des temps…), conversion qui fera rentrer triomphalement l’Église dans « Le Règne du Sacré-Cœur »…

Notre-Dame de Fatima

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Dans les nouveaux ouvrages sur Fátima, dans la droite ligne de l’imposture du faux 3 ème Secret, on tente désormais par tous les moyens de discréditer le “message” de sœur Lucie donné au Père Fuentès le 26 décembre 1957. Le compte rendu de cet entretien était trop clair pour qu’il ne subisse pas lui aussi une certaine « mise au placard ». C’est ainsi que l’on peut lire désormais :

« La première hypothèse est émise par un père mexicain, Agustin Fuentès. Après avoir parlé à sœur Lucia, il donne, dans son pays, le 22 mai 1958, une conférence à propos du contenu apocalyptique du secret : il affirme que la justice de Dieu va châtier le monde, que beaucoup de nations vont disparaître de la face de la Terre et que les temps de la fin sont proches. Ces déclarations, traduites dans diverses langues, passent de main en main et font naître chez les fidèles des idées alarmistes, à un point tel, que l’année suivante, la hiérarchie de l’Église prend position. Ainsi, le 2 juillet 1959, l’évêque auxiliaire de Coïmbra, Mgr Manuel de Jesus Pereira, rend publique une note dans laquelle sœur Lucia dément toutes les déclarations qui lui ont été attribuées.  »

Lors d’un entretien avec Carlos Evaristo, le 11 octobre 1992, entretien ahurissant comme nous le verrons au prochain chapitre –VIII–, la prétendue sœur Lucie déclare à ce sujet : « Il y a beaucoup de mauvaises interprétations au sujet de Fátima » Question de Carlos Evaristo : « Je crois que le reportage du Père Fuentès en est un exemple. Ai-je raison ? » Réponse : « Oui, bien qu’il y ait toujours eu beaucoup de guerres dans l’histoire du monde dues aux péchés des hommes ; et il y en aura probablement encore d’autres, parce que c’est un cycle. Mais je n’ai parlé d’aucune de ces choses qu’il a propagées comme appartenant au troisième secret… » Carlos Evaristo : – Ce qui est triste, c’est que beaucoup de gens croient que le contenu du secret… Sœur Lucia : « Même après que j’ai apporté un démenti catégorique par l’évêque de Coïmbra et que ma déclaration a été publiée dans la presse. »

Après de telles affirmations publiées dans des livres « grand public » largement diffusés, comment peut-on encore prendre en considération cette conférence pourtant importante du Père Fuentès et en faire état dans des ouvrages sérieux ? Se baser sur ce texte douteux pour argumenter, est-ce bien raisonnable ? Sommes-nous crédibles ? Rome, d’ailleurs, mena une guerre implacable contre ce texte, surtout à partir de l’élection de Jean XXIII, sans doute parce qu’il laissait trop percevoir le véritable contenu du 3 ème Secret ?

Qu’en est-il donc exactement ? Laissons le Père Alonso, expert officiel de Fátima, répondre à cette question et rétablir la vérité bien utilement :

« Le texte du Père Fuentès est plus compliqué et tout d’abord il a fait le tour du monde en mille et mille variantes causant terreur partout. A-t-il, lui, toute la faute ? Quel est le texte original ? Peut-on l’attribuer à Lucie ?

« Ce Père Fuentès, prêtre mexicain, vice-postulateur des causes de béatification des voyants a eu une conversation avec Lucie le 26 décembre 1957 . Retourné au Mexique le 22 mai suivant, il fait une conférence à la maison-mère des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur et de Notre-Dame de Guadaloupe dans laquelle il leur fait part de cette entrevue. Nous possédons deux textes authentiques de cette conférence, l’un en espagnol, l’autre en anglais. Le premier texte est plus long que le second puisque ce dernier est une traduction abrégée, bien qu’essentiellement identique au premier.

« Nous donnons quelques paragraphes, ceux qui se réfèrent aux communications de Lucie. On commence en parlant d’un message reçu “des lèvres mêmes de la voyante principale” (…). Voici donc ce texte du Père Fuentès [les titres sont de nous] :

« Je veux vous raconter seulement la dernière conversation que j’ai eue avec elle le 26 décembre de l’an passé :

« Nul n’en fait cas »

« Je l’ai rencontrée dans son monastère, très triste, pâle, émaciée. Elle me dit : “Père, la Très sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de son Message, ni les bons, ni les mauvais. Les bons continuent leur chemin mais sans faire cas du Message. Les mauvais, ne voyant pas tomber sur eux le châtiment de Dieu continuent leur vie de péché sans se soucier du Message. Croyez-moi, Père, Dieu va châtier le monde et ce sera d’une manière terrible. Le châtiment céleste est imminent.

Le Secret non dévoilé

« Que manque-t-il, Père, pour 1960 et qu’arrivera-t-il alors ? Ce sera bien triste pour tous, nullement réjouissant si auparavant le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Je ne peux donner d’autres détails puisque c’est encore un secret. Seuls le Saint-Père et Monseigneur l’évêque de Fátima pourraient le savoir de par la volonté de la Très sainte Vierge mais ils n’ont pas voulu pour ne pas être influencés.

« C’est la troisième partie du Message de Notre-Dame qui restera secret jusqu’à cette date de 1960.

La Russie, châtiment de Dieu

« Dites-leur, Père, que la Très sainte-Vierge, plusieurs fois, aussi bien à mes cousins François et Jacinthe qu’à moi-même nous a dit : que beaucoup de nations disparaîtront de la surface de la terre, que la Russie sera l’instrument du châtiment de Dieu pour tout le monde (les nations) si nous n’obtenons pas la conversion de cette pauvre nation. (…)

« La bataille décisive » entre Marie et Satan

La défection des âmes consacrées et des prêtres

« Sœur Lucie me disait aussi : “Père, le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge, et comme il sait ce qui offense le plus Dieu et qui en peu de temps lui fera gagner le plus grand nombre d’âmes, il fait tout pour gagner les âmes consacrées à Dieu, car de cette manière il laisse le champ des âmes désemparé et ainsi s’en emparera plus facilement.

Ce qui sanctifia Jacinthe et François

« Dites-leur aussi que mes cousins François et Jacinthe se sont sacrifiés parce qu’ils ont toujours vu la Très sainte Vierge très triste en toutes ses apparitions. Elle n’a jamais souri avec nous et cette tristesse, cette angoisse que nous remarquions chez Elle, à cause des offenses à Dieu et des châtiments qui menacent les pécheurs nous arrivait à l’âme et nous ne savions qu’imaginer en notre petite imagination enfantine comme moyens pour prier et faire des sacrifices (…).

« L’autre chose qui sanctifia les enfants vint de la vision de l’enfer (…).

La Mission de Sœur Lucie

« Voilà pourquoi, Père, ma mission n’est pas d’indiquer au monde les châtiments matériels qui arriveront certainement si le monde ne prie pas et ne fait pas pénitence. Non. Ma mission est d’indiquer à tous l’imminent danger où nous sommes de perdre notre âme à jamais si nous restons obstinés dans le péché.

L’urgence de la conversion

« Père –me disait encore Lucie– n’attendons pas que vienne de Rome, un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour tout le monde ; n’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des Congrégations religieuses. Non. Notre-Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. Maintenant il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme ; il doit sauver non seulement son âme, mais aussi toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin. (…)

Les derniers temps du monde

« Père, la Très sainte Vierge ne m’a pas dit que nous sommes dans les derniers temps du monde, mais Elle me l’a fait voir pour trois motifs : le premier parce qu’Elle m’a dit que le démon est en train de livrer une bataille décisive avec la Vierge et une bataille décisive est une bataille finale où l’on saura de quel côté est la victoire, de quel côté la défaite. Aussi, dès à présent, ou nous sommes à Dieu ou nous sommes au démon ; il n’y a pas de moyen terme.

« Le second parce qu’Elle a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers remèdes cela signifie que ce sont les derniers, qu’il n’y en aura pas d’autres.

« Et troisièmement parce que toujours dans les plans de la Divine Providence, lorsque Dieu va châtier le monde, il épuise auparavant tous les autres recours. Or, quand Il a vu que le monde n’a fait cas d’aucun, alors comme nous dirons dans notre façon imparfaite de penser, Il nous offre avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, Sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n’aurons plus le pardon du Ciel, parce que nous aurons commis un péché que l’Évangile appelle le péché contre l’Esprit-Saint, qui consiste à repousser ouvertement, en toute connaissance et volonté, le salut qu’on nous offre. Souvenons-nous que Jésus-Christ est un bon Fils et qu’Il ne permet pas que nous offensions et méprisions sa Très-Sainte Mère. Nous avons comme témoignage patent l’histoire de plusieurs siècles de l’Église qui par des exemples terribles nous montre comment Notre-Seigneur Jésus-Christ a toujours pris la défense de l’honneur de Sa Mère.

Prière et sacrifice. Le saint Rosaire.

« Deux moyens pour sauver le monde, me disait sœur Lucie : la prière et le sacrifice (…).

« Ensuite le saint Rosaire. Regardez Père, la Très sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous ou à la vie familiale, familles du monde ou Communautés religieuses ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du Saint-Rosaire. Avec le Saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes.

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

« Enfin, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, notre Très Sainte Mère, en la considérant comme le siège de la clémence, de la bonté et du pardon, et comme la porte sûre pour entrer au Ciel (…).

Le Père Alonso poursuit son explication :

« Ce sont-là des textes authentiques, que, par un terme impropre, le Père Fuentès a appelé “Message de Lucie“. Ils furent publiés dans leur texte original espagnol et en traduction anglaise avec toutes les garanties d’authenticité et toutes les garanties hiérarchiques, parmi lesquelles figurait celle de Monseigneur l’évêque de Fátima. Malheureusement, les événements postérieurs pervertirent absolument des textes très dignes d’être médités par le peuple chrétien. En passant dans d’autres revues de vulgarisation pieuse, ils furent horriblement transformés et même déformés. Ils sont devenus un texte faux qui n’était plus non seulement de Lucie, mais même du Père Fuentès. Dans les textes divulgués, on y annonçait de la manière la plus grotesque tous les cataclysmes de fin du monde…

« Lorsque ces textes, parcourant le monde ébranlé, arrivent au Portugal, la Curie épiscopale de Coïmbre intervient par une note officielle de forte condamnation :

“Pour tranquilliser tous ceux qui en lisant la documentation de A Voz se sont alarmés, sont restés effrayés par les cataclysmes qui d’après cet article s’abattront sur le monde en 1960 et surtout pour mettre fin à une si tendancieuse campagne de prophétie dont les auteurs, peut-être sans se rendre compte font tomber le ridicule sur eux-mêmes et sur les déclarations de sœur Lucie, la Curie diocésaine de Coïmbre rend publiques les paroles de Lucie comme réponse à des questions qui lui furent posées. Voici ce que répond Lucie :

“Le Père Fuentès s’est entretenu avec moi en tant que postulateur de la cause de béatification des serviteurs de Dieu, Jacinta et Francisco Marto. Nous avons parlé uniquement de choses en relation avec ce sujet. Pour le reste auquel il se réfère, ce n’est ni exact, ni vrai. Ce que je déplore, car je ne comprends pas quel bien on peut faire aux âmes avec des choses qui ne se basent pas sur Dieu qui est la vérité. Je ne sais rien, et par conséquent je ne pouvais rien dire sur de tels châtiments, comme faussement on veut m’attribuer.” »

« Qui avait raison dans cette lamentable affaire : le Père Fuentès, la Curie diocésaine de Coïmbre ou sœur Lucie ? Nous voudrions nous expliquer en donnant notre modeste opinion :

« 1°/ Ce que dit le Père Fuentès dans le texte authentique de sa conférence à la Communauté religieuse mexicaine en décembre 1957 répond certainement dans ce qui est essentiel à ce qu’il a entendu de Lucie pendant sa visite. Car, quoique mêlés de considérations oratoires de la part du prédicateur, quoique arrangés littérairement, ces textes ne disent rien que sœur Lucie n’ait dit dans ses nombreux écrits livrés au public. Peut-être l’erreur consiste-t-elle à avoir présenté ces textes littéralement comme sortant de la bouche de Lucie, expressément et formellement comme un “message d’elle” adressé au monde. La sœur Lucie n’avait certainement pas cette intention.

« 2°/ Le texte authentique, le seul attribuable au Père Fuentès, en justice, à mon opinion, ne contient rien qui ne donne occasion à la note condamnatoire de Coïmbre. Bien au contraire, il renferme une doctrine bien apte à édifier pieusement le peuple chrétien.

« 3°/ La Curie diocésaine de Coïmbre –et à travers elle sœur Lucie– n’a pas distingué entre le texte originel, le seul attribuable au Père Fuentès et cette énorme documentation dont il est ici question. On a ainsi commis une erreur de jugement en confondant tout dans une seule et globale condamnation. »

« Le Père Fuentès était donc accusé publiquement d’avoir inventé lui-même des propos qu’il aurait attribués à sœur Lucie, autrement dit, d’avoir menti effrontément. Au Mexique, les archevêques de Vera Cruz et de Guadalajara, Mgr Manuel Pio Lopez et le cardinal José Garibi y Rivera, prirent sa défense. Cependant, rien n’y fit. Le Père Fuentès fut destitué de ses fonctions et, le 19 mars 1961, le Père Luis Kondor, émigré hongrois, de la Société du Verbe Divin, fut nommé pour le remplacer. (…)

« Nous pouvons donc à sa suite [du Père Alonso], sans crainte de nous tromper, contester l’authenticité de la déclaration de la voyante publiée par la curie épiscopale. Ténébreuse affaire où ce n’est ni Lucie ni le Père Fuentès qui a menti ! Et si la curie épiscopale de Coïmbre a produit cette note mensongère, ce fut probablement pour obéir à un ordre venu de Rome même. Oui, tout s’explique si une autorité romaine a exigé de l’évêque de Coïmbre ce démenti. »

Voilà donc la mise au point très claire du Père Alonso, complétée par le Frère François de Marie des Anges, qu’il est important de faire connaître pour rétablir la vérité des faits face aux nouveaux ouvrages sur Fátima qui vont s’évertuer désormais à discréditer totalement cet important entretien du Père Fuentès, en supprimant par ailleurs du marché toute source authentique de référence critique (le livret du Père Alonso « La vérité sur le Secret de Fátima », qui est le seul à avoir fait une impartiale mise au point à ce sujet, est d’ores et déjà épuisé chez l’éditeur –Téqui– et n’est donc plus disponible !).

Cette mise au point est d’autant plus importante que si les propos de sœur Lucie rapportés –même approximativement– par le Père Fuentès sont authentiques, alors la présentation du cardinal Sodano et la glose du cardinal Ratzinger, dans leur négation du contenu apocalyptique du 3 ème Secret, sont une inversion totale du sens du vrai message.

Lucie explique en substance que Notre-Dame et Son Fils sont affligés par la chute des âmes consacrées qui entraîne celle du monde. Elle ne fait là d’ailleurs que redire ce qui figurait dans les cinglants avertissements du Secret de La Salette en 1846 , et aussi ce qu’elle avait déjà écrit à son confesseur le 1 er décembre 1940 : « Notre-Seigneur se plaint surtout de la vie tiède, indifférente et trop commode de la majeure partie du clergé, des religieux et des religieuses. Il est très petit et très limité le nombre des âmes avec lesquelles Il se rencontre dans le sacrifice et dans la vie intime de l’amour. »

Les cardinaux soutiennent, au contraire, dans leur commentaire, que c’est leur solidité dans la foi face à un monde persécuteur qui conduit les âmes consacrées au Martyre !

C’est radicalement incompatible. Et c’est justement la nécessité de voiler cette incompatibilité qui explique les innombrables bizarreries de la “divulgation” du 26 juin 2000.

Il convient en outre de ne pas oublier un point capital : Qui est responsable des catastrophes annoncées par la sainte Vierge dans le texte du 2 ème Secret ? Pourquoi donc ces guerres, ces martyrs, ces souffrances, ces persécutions ? A t-on bien lu le message à ce sujet ? En tout premier lieu, la cause des malheurs vient certes des « offenses faites à Dieu », autrement dit des péchés, qui vont déclencher la seconde guerre mondiale : «  La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre.. . »

Mais, ajoute aussitôt la sainte Vierge, dans sa grande Miséricorde : «  Pour empêcher cette guerre [méritée par nos péchés], je viendrai demander [au pape Pie XI donc] la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis [dévotion à répandre par les évêques dans chaque diocèse]. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant [dans un avenir qui nous concerne encore !] des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. (…) Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix… »

Sœur Lucie le rappellera clairement dans une lettre du 19 mars 1939 : « De la pratique de cette dévotion unie à la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde LA PAIX ou LA GUERRE. » Et elle ajoutera le 21 janvier 1940, à propos de la guerre en cours : « Si cet acte de la Consécration de la Russie, par lequel nous sera accordée la paix, n’intervient pas, la guerre cessera seulement lorsque le sang répandu par les martyrs sera suffisant pour apaiser la divine justice. »

La responsabilité de nos malheurs incombe donc à ceux qui n’ont pas voulu accomplir les demandes de la Très Sainte Vierge, à savoir les papes et la hiérarchie en tout premier lieu : ce sont les premiers responsables !

Dès 1929-1930, tout dépendait du Pape. Si la Russie avait été consacrée au Cœur Immaculé de Marie, elle se serait convertie et ni la deuxième Guerre mondiale, ni la foudroyante expansion du communisme ne se seraient produites. Mais comme cela n’a pas été fait, au lieu des promesses, ce sont les châtiments qui commencèrent à se réaliser : effondrement de la monarchie en Espagne en 1931, prélude à la terrible guerre civile de 1936 , organisation en 1931 par Staline d’une immense famine en Ukraine pour détruire la paysannerie qui refusait la collectivisation, etc… « Les bons seront martyrisés » Oui, mais à qui la faute ? Les remèdes étaient donnés par la sainte Vierge mais la « Haute hiérarchie de l’Église » n’en a pas voulu, précisément parce que ces remèdes contrariaient leur politique du moment… La fameuse “Ostpolitik” chère à Pie XI…

« L’accomplissement d’un acte solennel de réparation et de consécration de la Russie par le Pape et tous les évêques du monde ne supposait-il pas d’abord une condamnation formelle, doctrinale, du marxisme-léninisme et une politique ferme, souverainement indépendante à l’égard de la Russie bolchevique ? Or, depuis 1917, le Saint-Siège, à la suite des démocraties occidentales, s’était engagé avec audace, dans une tout autre voie, celle du compromis et de la conciliation, et jusqu’à un point que l’on ne soupçonne guère. (…) Cette politique “d’ouverture à l’Est” menée résolument (…) et qui faisait corps avec l’ensemble de la politique vaticane, fut sûrement l’obstacle majeur à l’accomplissement du grand dessein de Miséricorde révélé à Tuy pour la conversion de la Russie et la paix du monde. »

Ainsi l’expression du 2 ème Secret, « sous le règne de Pie XI », n’est pas seulement une indication chronologique du commencement de la guerre. La Vierge de Fátima nous a surtout révélé ainsi quel était le Pontife qui en porterait, pour sa part, la lourde responsabilité. Le Pape Pie XI a reçu ces deux requêtes de la Consécration de la Russie et de la communion réparatrice, avec la promesse conjointe de conversion de la Russie, dès 1930, puis de nouveau en 1937. La responsabilité du pape qui ne daigna pas y porter intérêt et décida de n’en tenir aucun compte, pas même à l’heure du péril imminent, est certaine.

On en arrive ainsi à la révélation de Rianjo en août 1931 rapportée par Lucie à son évêque : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur… » Effectivement, à cause de leur indocilité à la voix du Ciel, les papes – comme il y a deux siècles les derniers Rois de France – attirent le malheur sur eux-mêmes, ainsi que sur l’Église et la chrétienté assaillies de partout par les forces du Mal. Et ces maux se poursuivent plus que jamais de nos jours ! Mais la responsabilité leur en incombe.

Ce point essentiel dans la compréhension du message de Fátima n’est bien-sûr même pas évoqué dans les commentaires et analyses du Vatican (d’Eux), qui se donne la part belle … Or, un tout petit peu d’histoire permet de remettre les pendules à l’heure…

http://www.virgo-maria.org/Livres/laurent_morlier/Doc/node17.htm

http://virgo-maria.org/D-3eme_secret_de_Fatima/index_3em_secret_de_Fatima.htm

Saints Cœurs de Jésus et de Marie

13 Octobre 1917, le soleil a dansé sur Fátima

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Il y a quatre vingt seize ans, le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d’environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l’apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.

Alors que Notre-Dame du Rosaire s’élève vers le ciel, la pluie s’arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s’approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.

Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l’air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s’arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu’à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l’observatoire astronomique n’a rien relevé de particulier à ce moment-là.

LES <abbr>TROIS</abbr> <abbr>PETITS</abbr> <abbr>PASTOUREAUX</abbr>

Pour faire connaître son message, la très sainte Vierge a choisit un petit bourg retiré, loin de l'agitation des grandes villes : Fátima, au Portugal, où Elle apparut sept fois à 3 petits enfants : Jacinthe, François et Lucie.

Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.

Journal de Fátima

 

Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950

Pie XII vit en 1950 le même phénomène
qui s’était vérifié en octobre 1917, à Fátima

Pie <abbr>XII</abbr>

« J’ai vu » le miracle du soleil « ceci est la pure vérité »

 

En 1950, peu avant de proclamer le dogme de l’Assomption, Pie XII, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican assista plusieurs fois au même phénomène qui s’était vérifié en octobre 1917 au terme des apparitions de Fátima, et il le considéra comme une confirmation céleste de ce qu’il était en train d’accomplir.
Une circonstance jusqu’à présent connue uniquement grâce au témoignage indirect du cardinal Federico Tedeschini qui en parla pendant une homélie.
Aujourd’hui, un document exceptionnel et inédit sur cette vision, conservé par la famille du Pontife, émerge des Archives privées Pacelli : une note manuscrite de Pie XII lui-même, écrite au crayon de papier au verso d’une feuille dactylographiée, dans les derniers temps de sa vie, où, à la première personne le Pape relate ce qui lui est arrivé. La note sera exposée en novembre prochain lors de l’exposition vaticane dédié à Pape Pie XII pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Le compte-rendu est sec, de style presque notarial, sans nulle concession au sensationalisme.

« C’était le 30 octobre 1950 », avant-veille du jour de la proclamation solennelle de l’Assomption, explique Pie XII. Le Pape était donc sur le point de proclamer comme dogme de la foi catholique l’Assomption corporelle au ciel de la Sainte-Vierge à l’instant de sa mort, et il le faisait après avoir consulté l’épiscopat mondial, unanimement d’accord : seulement six réponses sur 1181 manifestaient quelque réserve.
Vers 16 heures, il faisait « l’habituelle promenade dans le jardin du Vatican, en lisant et en étudiant ».
Le Pape Pacelli se souvient que, tandis qu’il montait de la place de la Madone de Lourdes « vers le sommet de la colline, dans l’allée de droite qui longe la muraille d’enceinte », il leva les yeux de ses feuilles : « Je fus frappé par un phénomène, que je n’avais jamais vu jusqu’alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d’un cercle lumineux », qui cependant n’empêchait en aucune façon de fixer le regard « sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant ».
« Le globe opaque — poursuit Pie XII dans la note inédite — se mouvait à l’extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais dans l’intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ».
Le Pape atteste avoir assisté au même phénomène le 31 octobre, et le 1er novembre, jour de la proclamation du dogme de l’Assomption, puis de nouveau le 8 novembre. « Ensuite plus rien ».
Il se rappelle aussi avoir cherché à « plusieurs reprises » dans les jours suivants, à la même heure et dans des conditions atmosphériques semblables, « à regarder le soleil pour voir si le même phénomène apparaissait, mais en vain ; je ne pus le fixer, pas même l’espace d’un instant, je restai immédiatement la vue éblouie ».

Dans les jours suivants Pie XII relate le fait « à quelques intimes et à un petit groupe de Cardinaux (peut-être quatre ou cinq), parmi lesquels le Cardinal Tedeschini ». Ce dernier, en octobre de l’année suivante, en 1951, doit se rendre à Fátima pour clore les célébrations de l’Année Sainte. Avant de partir il est reçu en audience et demande au Pape de pouvoir citer la vision dans son homélie.
« Je lui répondis : « Laissez, il ne faut pas ». Mais il insista — continue Pie XII dans le manuscrit — en soutenant l’opportunité de cette annonce, et alors, je lui expliquais quelques détails de l’événement ». « Ceci est, en termes brefs et simples — conclut Pape Pie XII — la pure vérité ».

« Pie XII était très persuadé de la réalité du phénomène extraordinaire, auquel il avait assisté bien quatre fois », déclara Sœur Pascalina Lehnert, la religieuse gouvernante de l’appartement papale. Ce qu’on nomme « le miracle du soleil » s’était déjà produit le 13 octobre 1917 à Fátima, au terme des apparitions aux trois bergers.

M. Avelino d’Almeida, journaliste laïque et non-croyant, envoyé par le quotidien O Seculo et témoin oculaire le raconte ainsi dans sa chronique : « Et on assiste alors à un spectacle unique, et en même temps incroyable pour qui en n’en a pas été témoin… On voit la foule immense se tourner vers les soleil débarassé de nuages, en plein jour. Le soleil rappelle un disque d’argent décoloré et il est possible de le regarder de face sans subir le moindre malaise. Il ne brûle pas, n’aveugle pas. On dirait une éclipse ».

Pie XII était très lié à Fátima : la première apparition aux trois bergers s’était en effet produite le 13 mai 1917, le jour-même où Pacelli était consacrés archevêque dans la chapelle Sixtine. Il est attesté que Pie XII et sœur Lucia Dos Santos, resteront toujours en contact, et le Pontife, dans la dernière année de sa vie, conservera le texte du troisième Secret de Fatima dans son appartement.

« Plusieurs fois — a déclaré la marquise Olga Nicolis de Robilant Alves Pereira de Melo, en témoignant au procès de béatification de Pacelli, je transmis des messages du Saint-Père pour Sœur Lucia et de cette dernière pour lui, mais comme j’avais promis de ne jamais rien révéler à qui que ce soit, je ne me sens pas autorisée à le faire maintenant ».

Andrea Tornielli,
Source : journal italien « Il Giornale.it » du 28 février 2008.

papeFrançois…et le célibat des “prêtres” catholiques [conciliaires]

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pape François…et le célibat des

 

“prêtres” catholiques [conciliaires]

 

Mariage des prêtres

Nous vous proposons une série d’articles, toujours sur Vatican d’Eux et la volonté farouche qu’ils [Eux] ont de mettre fin au “célibat des prêtres”… (enfin, ceux qui ne sont pas pédérastes ! quoi que ?!!!)

 

Premier épisode, l’amie de Bergo(go)glio, militante pour l’abolition du célibat des prêtres.

 

 

Texte original en espagnol : http://www.ambito.com/noticia.asp?id=680190

Traduction CatholicaPedia.net

Clelia Luro

Les relations de François avec une femme vivant publiquement dans le péché… et où François donne l’extrême-onction à un pêcheur public, évêque défroqué, sans que celui-ci ni sa “femme” n’aient en rien regretté leurs actions passées, et en particulier leur combat pour abolir le célibat des prêtres.

Combat que cette femme adultère mène toujours voir : http://www.associationofcatholicpriests.ie/2013/04/ex-bishops-widow-believes-pope-francis-will-make-celibacy-optional/

« “I think that in time priestly celibacy will become optional,” Luro said in an interview with The Associated Press in her home in Buenos Aires, after sending an open letter to the pope stating her case. “I’m sure that Francis will suggest it.”

(Je suis sûre que le célibat des prêtres deviendra un jour optionnel, a dit Luro dans une interview avec The Associated Press depuis sa maison de Buenos Aires, après avoir envoyé une lettre ouverte au pape à ce sujet. « Je suis sûre que François va le suggérer »)

 

* * *

 

 

Le “Pape” François nouveau est arrivé !

 

« Bergoglio est un homme de gestes »

                                                 par Clelia Luro

 

Clelia Luro, veuve de monseigneur Jerónimo Podestá et amie du cardinal Bergoglio, s’entretenait tous les dimanches avec celui-ci au téléphone, ce qu’elle a fait également le dernier dimanche avant qu’il ne parte pour Rome. Lors d’une interview téléphonique diffusée dans le cadre de l’émission Coincidencias, animée par Enrique Llamas de Madariaga, elle raconte que Jerónimo Podestá a reçu l’extrême-onction de Bergoglio et que c’est ainsi qu’a commencé son amitié avec le futur Pape. Elle met en doute qu’une « main cachée » ait cherché à séparer le cardinal Bergoglio de l’Église et du gouvernement (des Kirchner). Rappelons que Clelia Luro, âgée [alors] de trente-neuf ans, séparée de son mari et mère de six filles, fit la connaissance en 1966 de Mgr Jerónimo José PodestáMonseigneur Jerónimo José Podestá, évêque d’Avellaneda (Argentine), âgé à l’époque de quarante-cinq ans. Commença alors entre eux une relation sentimentale qui, en 1967, força le prélat de renoncer à l’épiscopat. En 1972, il fut réduit à l’état laïc et épousa Clelia. Il avait eu comme compagnons de promotion les évêques Eduardo Pirinio, Antonio Quarracino et aussi Raúl Primatesta. Podestá a toujours été un ecclésiastique très engagé dans l’action sociale, ce qui lui valut de devoir s’exiler en 1974 sous la menace de l’Alliance Anticommuniste Argentine (dite Triple A), car le gouvernement militaire de Juan Carlos Onganía le tenait pour « le principal ennemi de la Révolution ». Il retourna en Argentine en 1983 et y vécut jusqu’à sa mort, en 2000. Podestá fut président de la Fédération latino-américaine des prêtres mariés, organisation qui représente environ cent cinquante mille prêtres.

 

 

Clelia Luro

Clelia Luro montre une photo d’elle avec son défunt mari, Jeronimo Podesta, ancien évêque d’Avellaneda, à son domicile de Buenos Aires

 

 

Voici quelques moments saillants de l’interview :

 

          Q. : Que pouvez-nous nous dire du Pape François 1er ?

 

R. : Je suis émue. Je pense à Cristina (1) et à Bergoglio… Combien nous avons lutté ! Moi du moins contre la presse, contre ceux qui voulaient séparer le gouvernement de l’Église, moi qui ai tant parlé de Cristina avec Bergoglio. Et maintenant, je les vois qui s’embrassent, cela m’émeut énormément ! Un mois avant de mourir, Jerónimo (Podestá) me dit : « Clelia, je vais aller parler au cardinal ». Et moi, je lui demandai : « Pourquoi y vas-tu si Quarracino n’a pas voulu te recevoir ? » Il me répondit : « Mais celui-ci n’est pas Quarracino, c’est un jésuite très intelligent qui va m’écouter ». Il y alla et y resta deux heures. Il revient très content et me dit : « C’est un homme très intelligent, très ouvert, crois-le bien ». À part cela, l’Église ne s’est pas occupée de Jerónimo, même pas les prêtres du tiers monde, qui l’on plutôt évité. En revanche, quand Bergoglio apprit qu’il était hospitalisé, il m’appela au téléphone et me demanda s’il pouvait lui téléphoner. Je lui répondis : « Bien sûr, il en sera heureux ! » Je lui dis alors qu’il se trouvait au sanatorium San Camilo, et il alla s’y entretenir avec lui. Quand on emmena Jerónimo pour lui administrer une thérapie, Bergoglio accordait une audience. La religieuse l’ayant informé de cette thérapie, Bergoglio mit fin à l’audience et s’en fut à San Camilo. Il dit à Jerónimo : « Je t’apporte l’extrême-onction pour que tu te lèves ». Jerónimo était déjà dans le coma. « Il a dit quelque chose ? », lui demandé-je, et il me répondit : « Non, Clelia, il m’a juste serré très fort la main ». Je sais ce que cela a signifié pour Jerónimo, alors qu’il souffrait, que Bergoglio soit venu le voir. Ensuite, Bergoglio a dit aux religieuses : « Ne faites pas sortir Clelia de la salle de soins, laissez-la jusqu’au bout » ; car on ne me laissait que quinze minutes, pas plus. Bergoglio me dit : « ne quittez par Jerónimo jusqu’à ce qu’il s’en aille », et j’ai pu rester encore trois jours avec lui. C’est de là qu’est née ma reconnaissance, l’affection que j’ai pour Bergoglio. Plus que tout, c’est un homme de gestes, et ce sont les gestes qui font croire. Avec les paroles, on peut dire de belles choses, mais l’important, c’est ce qu’on fait. Bergoglio est un homme de gestes et de paroles, mais c’est par les gestes qu’il manifeste ce qu’il est vraiment.

 

 

          Q. : Comment l’avez-vous perçu durant ces premiers jours de son pontificat ?

 

R. : Au Vatican, il se manifeste déjà par plusieurs attitudes bien à lui. Il n’a pas encore parlé des problèmes actuels, qui sont nombreux et épineux. Il n’avait aucune intention de devenir Pape, il avait même déjà renoncé à faire partie de la Curie du fait de son âge, mais Benoît XVI n’avait pas accepté sa démission. Quand il a pris congé de moi dimanche, avant de prendre l’avion le lendemain pour Rome, je lui dis : « Tu ne reviendras pas », et lui me répondit : « Tu es une mauvaise sorcière ». Je lui rétorquai : « Non, je t’assure, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le pressentiment que tu vas rester là-bas ; la dernière fois, tu t’es dérobé, mais cette fois, tu ne pourras pas ». Et il me répondit : « Je le sais bien, Clelia… » Quand on nous a montré la fumée noire, j’ai dit : « Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, alors c’est Bergoglio qui va sortir », et c’est ce qui s’est passé.

 

          Q. : Un cardinal primat reçoit un évêque marié et son épouse, et il s’entretient avec eux. Sommes-nous devant une Église en révolution ?

 

R. : Après la mort de Jerónimo, douze ans durant, Bergoglio m’a appelée tous les dimanches, sans y manquer une seule fois, et nous causions pendant une quarantaine de minutes. Et il me disait en riant : « Jerónimo t’a laissée pour que tu m’aides à réfléchir ». C’est ainsi que je l’ai connu, après avoir beaucoup lutté contre la presse à cause d’une maudite mouvance qui voulait toujours provoquer l’affrontement entre le Cardinal et l’Église, ainsi qu’entre les Kirchner et le Cardinal. Ce fut très difficile à vivre, parce que la plupart du temps, tout ça était faux. Je me souviens que quand il y avait déjà eu des problèmes avec l’Église, le Président Perón avait dit à Jerónimo que c’était du fait de la CIA. Je voyais une main cachée derrière cette volonté de détruire et d’opposer l’Église au gouvernement.

 

          Q. : Mais cette main cachée tient bon, à présent, elle a des journaux…

 

R. : Et c’est pourquoi elle continue à vouloir détruire, bien que Bergoglio ait été élu Pape. Ces gens ont fait des choses dont j’ai honte en tant qu’Argentine ; par exemple, ils continuent à ressortir l’histoire des deux prêtres (2), qui est fausse. Je ne sais pourquoi ils n’achètent pas le livre “Le Jésuite” dans lequel Bergoglio raconte les choses telles qu’elles se sont passées, ni pourquoi ils n’écoutent pas Alicia Oliveira qui l’accompagnait quand ils allèrent parler à Massera pour faire sortir ces deux prêtres du pays. Bergoglio était incapable de livrer les deux prêtres aux militaires, et il a même aidé alors beaucoup de personnes persécutées en les cachant au Colegio Máximo.

 

          Q. : Même Pérez Esquivel l’a défendu…

 

R. : Oui, lui également l’a défendu, et aussi Zaffaroni, qui le connaissait. Mais il est difficile de se laver d’une calomnie ou d’une malveillance. Bergoglio m’a dit : « Ne t’en fais pas, Clelia, ces choses-là meurent toutes seules ». Moi, je lui ai demandé : « Pourquoi ces prêtres ne te défendent-ils pas ? » Et il m’a répondu : « Parce que je leur ai demandé de ne pas se mêler de tout ça, de ne pas jouer avec ça, car cela n’aurait alors plus de fin ; les racontars finissent par s’éteindre d’eux-mêmes. » Pourtant, il semble que tel n’est pas le cas, et cela reste lancinant.

 

          Q. : Comment imaginez-vous son pontificat ?

 

R. : Il sera comme celui de Jean XXIII. Bergoglio est très proche de Vatican II, et il a commencé à le montrer. Dans Vatican II, l’une des questions discutées était « L’Église et le peuple de Dieu », et sur le balcon du Vatican, avant de donner sa bénédiction au peuple, il lui a demandé la sienne. Ensuite, il a parlé de la liberté de conscience, qui fait aussi partie de Vatican II, mais qui a été occultée, parce que le Pape précédent a imposé silence à son sujet. Cela va être un bouleversement au sein de l’Église, un printemps pour tous ceux qui pensent comme nous.

 

 

 


[1] NdT : Cristina Kirchner, actuelle Présidente de l’Argentine, qui a succédé à son mari après la mort de celui-ci.

[2] NdT : Enlevés par la Junte militaire au pouvoir en Argentine de 1976 à 1981 (celle-ci ayant à sa tête Jorge Rafael Videla et Emilio Eduardo Massera). Dans ce pays, certains accusent aujourd’hui Bergoglio de s’être fait le complice de leur enlèvement à l’époque et, d’une manière générale, d’avoir collaboré avec la junte.

 

Vatican d’Eux : La dernière de Bergogoglio…
Il se drape lui-même dans le drapeau “homosexuel”…

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pape-François-Bergoglio, Gay-Flag

Francis-Bergoglio s’enveloppe lui-même dans le drapeau “homosexuel”

François Bergoglio décrète que la sodomie, c’est très bien pourvu que vous portiez un préservatif.

Ce néo-pape homophile semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels

 

Source : les Pères du site TRADITIO

 

François Bergoglio s’est drapé dans le drapeau « gay ». Il vient en effet de déclarer que le SIDA était pire que la sodomie et de lancer un appel aux sodomites pour qu’ils portent un préservatif lorsqu’ils commettent ce qui est traditionnellement considéré comme étant l’un des quatre péchés criant vengeance au ciel. Sans doute veut-il que les membres de son néo-clergé portent un préservatif quand ils violent des enfants… Il n’a rien fait, en tout cas, pour protéger les enfants contre ce néo-clergé prédateur et va jusqu’à prétendre que les agressions pédophiles de ce dernier doivent être « oubliées ».

Bergoglio est-il catholique ? On assiste à une accumulation de faits démontrant qu’il n’est qu’un païen vêtu de blanc. Il s’oppose à la loi naturelle et à la doctrine morale de l’Église d’une manière insensée, à la six-quatre-deux. Il semble particulièrement favorable à la normalisation des comportements homosexuels. François Bergoglio, dit « l’olibrius », mérite décidément bien son surnom !

 

Dans son livre, que le Vatican a publié au cours de la semaine du 25 août 2013, Bergoglio décrète que vous pouvez vous livrer à la sodomie, traditionnellement considérée comme un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel, pourvu que vous portiez un préservatif. Si vous crachez à la face de Dieu en violant Sa loi naturelle, assurez-vous que vous n’allez pas attraper le SIDA ! Selon Bergoglio, la sodomie pratiquée sous préservatif relève d’une « sexualité plus humaine ». Donc, à l’entendre, les membres de son néo-clergé peuvent sodomiser des enfants tant qu’ils sont assez « humains » pour porter un préservatif. Il ajoute que cela vaut également pour les prostitués mâles. Et il est bien placé pour être au courant de la chose, puisque le néo-monsignor qu’il a nommé pour superviser la Banque du Vatican a été surpris en train de sodomiser un prostitué mâle dans l’ascenseur d’une nonciature néo-papale !

Pour Bergoglio, l’« horreur », c’est la contagion par le VIH, non la sodomie. Et il prétend être le Vicaire du Christ ? Doutez-vous une seconde de ce que le Christ dirait de Bergoglio et de sa moralité corrompue, qui approuve que l’on sodomise des enfants en toute impunité ? Il semble que l’intéressé descende à toute vitesse le chemin conduisant à l’enfer, dont parle saint Jean Chrysostome à propos des évêques. L’an dernier seulement, Bergoglio déclarait encore en public que l’usage du préservatif risquait effectivement d’aggraver le problème du SIDA. Il semble donc que le « lobby gay » qui, à l’en croire, dirige le Vatican, a réussi à le recruter durant le bref espace des cinq premiers mois de son pontificat.

 

Dans son livre, Bergoglio écrit à nouveau que la fonction néo-papale « n’était pas [sa] vocation ». Mais alors, bon sang, pourquoi l’a-t-il acceptée ? Il n’est pas trop tard pour lui de démissionner et de rejoindre son pote Benoît-Ratzinger dans la somptueuse villa où les néo-papes prennent leur retraite. Nous pourrons alors compter non pas sur un, non pas sur deux, mais sur trois néo-papes régnant conjointement ! (Certaines informations figurant dans ce commentaire ont été communiquées par l’U. K. Telegraph).

http://www.traditio.com/comment/com1308.htm#130830

Traduction : CatholicaPedia.net

 

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Benoît-XVIJoseph Ratzinger avait déjà ouvert la voie

Dans un livre d’entretiens paru fin 2010 “Lumière du monde”, Josef Ratzinger avait pris l’exemple d’un prostitué masculin pour justifier l’usage du préservatif. « Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation (sic !), un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut ».

Attention, à partir d’ici le langage est conciliaire

Le pape admet le préservatif dans certains cas

Du bout des lèvres, Benoît XVI admet l’utilisation du préservatif “dans certains cas”, “pour réduire les risques de contamination” du virus du sida, dans un livre d’entretiens avec un journaliste allemand à paraître mardi. Une position “loin du compte” pour les associations de lutte contre le sida.

À la question de savoir si « l’Eglise catholique n’est pas fondamentalement contre l’utilisation de préservatifs ? », le pape répond : « dans certains cas, quand l’intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement ».

À l’appui de sa réponse, Benoît XVI cite l’exemple d’un “homme prostitué” dont on constatera qu’il ne constitue pas le cas le plus fréquent pour lequel la question de l’usage du préservatif se pose.

« Il peut y avoir des cas individuels, comme quand un homme prostitué utilise un préservatif, où cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut », dit-il.

Benoît XVI restreint encore la portée de son propos en ajoutant : « Mais ce n’est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l’infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l’humanisation de la sexualité », ajoute-t-il.

C’est la toute première fois qu’un pape manifeste un début d’ouverture timide sur l’usage du préservatif. Jusqu’à présent, le Vatican s’est toujours montré opposé à toute forme de contraception, en dehors de l’abstinence, même comme prévention des maladies sexuellement transmissibles.

(…)

Le pape Benoît XVI « tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet », a jugé la revue catholique protestataire Golias.

« La brèche est ouverte. Le préservatif doit permettre d’arrêter le virus. Il est non seulement utilisable mais il doit être utilisé », selon l’association Chrétiens et sida fondée dans les années 1990 « pour qu’il y ait une parole différente de l’Eglise » sur l’épidémie.

 

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Benoît XVI favorable au préservatif pour les prêtres pédophiles

 

Benoît <abbr>XVI</abbr> favorable au préservatifPour la première fois, dans son ouvrage à paraître “Lumière du monde”, coécrit avec un journaliste allemand, le pape Benoît XVI s’est prononcé en faveur du port du préservatif. C’est un bouleversement théologique majeur qui n’a pas échappé aux observateurs de la vie vaticane. Le successeur de Saint Pierre a toutefois précisé immédiatement que seule « une certaine catégorie de population serait concernée ». Ce n’est ainsi pas un hasard si la publication de cette bonne feuille intervient à la suite de la grande réunion au Vatican, hier, des cardinaux du monde entier.

En effet, c’est lors de cette réunion que devait être abordée l’épineuse question de la pédophilie chez les prêtres. Alors que les plaintes contre l’Église catholique ne cessent d’augmenter ces dernières années, le Vatican se devait de saisir le problème à bras le corps. À en croire le cardinal Rocco di Buonascelta, il en va de la survie de cette vénérable institution : « Il y a de toute évidence une réelle croissance des actes pédophiles de la part de nos prêtres, nous ne pouvons pas le nier. C’est en quelque sorte une tradition canonique sur laquelle nous ne pouvons faire l’impasse. Malheureusement, le développement de notre holding en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est où l’épidémie de SIDA fait des ravages met nos employés en situation d’être en contact avec des enfants contaminés. »

Or, alors que l’Église catholique est aussi confrontée à une grande crise des vocations, il est apparu au souverain Pontife et à ses conseillers que la multiplication des arrêts-maladie pour cause de contamination par le VIH pourrait mettre en péril leur entreprise, par ailleurs fragilisée par la concurrence islamiste qui ne cesse de gagner des parts de marché depuis 2001, en particulier grâce à ses offres imbattables sur les jeunes vierges.

Benoît <abbr>XVI</abbr> favorable au préservatif

C’est donc à son corps défendant que Benoît XVI a finalement acté le fait que tous les prêtres catholiques recevraient d’ici quelques mois une dotation de préservatifs. Un appel d’offre devrait être lancé par le Vatican dans les jours qui viennent. Une fois qu’une marque aura été choisie, il restera encore un certain nombre de détails à régler explique encore le cardinal Rocco di Buonascelta : « Il faudra alors qu’une équipe de gardes suisses se mettent au travail pour oindre manuellement les préservatifs avec un saint-baume béni par Sa Sainteté ; cela prendra sans doute quelques semaines ».

Guide du zizi sexuelEn attendant, soucieux de ne pas s’attirer la foudre des médias et des syndicats de son honorable institution comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II en vantant les mérites de l’abstinence, le souverain pontife a d’ores et déjà confié à une équipe de cardinaux bien désinformés la mission d’écrire un “Petit guide du safe sex expliqué par les Saintes Écritures” à destination des prêtres pédophiles.

Le dessinateur Zep, auteur notamment du best-seller “Le guide du zizi sexuel” et adulé des enfants grâce à sa série de bandes dessinées mettant en scène Titeuf serait pressenti pour l’illustrer.

On le voit, l’Église est bel et bien sur le point, avec Benoît XVI au poste de Président Directeur Général, d’entrer dans l’ère de la modernité.

 

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Pape François : en 2010, il se prononçait pour une union civile homosexuelle
Pour contrer la loi sur le mariage gay qui allait être votée en Argentine, l’archevêque de Buenos Aires avait soutenu un projet d’union civile pour les homosexuels, « un moindre mal » selon lui.

Mariage homosexuel...

Le pape François s’est prononcé en 2010 en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe.

Incroyable mais pourtant bien vrai. Alors que le nouveau souverain pontife est présenté partout comme le chef de file anti-mariage gay, le New York Times rappelle qu’en 2010 il s’est prononcé en faveur d’une union civile pour les personnes de même sexe. Une position qui apparaît donc bien surprenante au vu de ces déclarations sur le mariage gay qu’il a notamment qualifié de « dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre », ajoutant qu’il s’agit « d’une manœuvre du père du mensonge pour confondre et tromper les fils de Dieu ».

En 2010, l’Argentine s’apprête à faire passer une loi autorisant les couples homosexuels à se marier. Le pape François, alors archevêque de Buenos Aires, suggère lors d’une réunion des évêques d’Argentine que l’Eglise soutienne le projet d’une union civile entre couples gays. Jorge Mario Bergoglio explique notamment que puisque la loi sur le mariage gay risque fortement de passer, l’Eglise devrait essayer de trouver un compromis en soutenant donc une union civile à la place. Le pape François décrivait alors ce projet comme « un moindre mal » comme l’a expliqué son biographe officiel Sergio Rubin. Son idée n’a toutefois pas convaincu les autres évêques qui ont voté contre sa proposition.

Un leader des droits pour les homosexuels, Marcelo Marquez, a par ailleurs expliqué au quotidien américain que Jorge Mario Bergoglio avait répondu de façon très respectueuse à une lettre qu’il lui avait envoyé dans laquelle il remettait notamment en question le débat sur le mariage gay de l’époque. L’archevêque de Buenos Aires avait même assuré au téléphone à Marcelo Marquez que « les homosexuels doivent avoir des droits et qu’il soutenait donc une union civile mais pas le mariage ».

Ces positions privées n’ont toutefois pas empêché le pape de devenir le visage de l’opposition à la loi sur le mariage gay en Argentine et à tenir des propos très durs sur ce projet de loi.

 

"pape" Francois

Circus Jorge F1 : Jorge aime le tango

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Condamné par le pape saint Pie X,
approuvé par Bergoglio …

papa Francesco

Il aime le Tango
“Pape” François aime la danse Immorale

 

Plus vous creusez dans le passé de Jorge Mario Bergoglio – l’homme que le monde appelle maintenant “le pape François” – plus vous trouvez des choses les plus incroyables, des choses qui font qu’il est très évident que l’homme n’est pas un bon catholique et n’a en rien le sens catholique.

EL <abbr>JESUITA</abbr>, par Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.« J’aime beaucoup le tango. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi. » C’est ce que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio a déclaré en 2010 dans une longue interview publiée dans le livre “Le Jésuite” par Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti. Bergoglio se révéla être un expert dans l’histoire du tango. Il est un fan du tango des grands chanteurs Carlos Gardel et Julio Sosa, ainsi que du compositeur contemporain Astor Piazzolla.

Bergoglio est un libéral du genre “hippie des années 60” (1960). En 2010, Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti ont publié un livre intitulé El Jesuita (espagnol pour “Le Jésuite”), qui est une biographie autorisée de l’époque du “Cardinal” Jorge Mario Bergo(go)glio. Dans ce livre, les auteurs citent Jorge Bergoglio sur l’une des danses les plus immorales dans le monde, le tango, comme suit : « J’aime beaucoup le tango. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi. ». L’amour de Bergoglio pour le tango n’est pas inconnu. Après son élection à la tête de la secte Vatican II (d’Eux), le maire de Rome a invité les gens à une soirée spéciale de tango « en l’honneur de papa Francesco ».

Compte tenu de cet engouement, pour commémorer l’anniversaire de la fondation de Rome, le maire de la ville et l’ambassade d’Argentine en Italie ont pris l’initiative de promouvoir une soirée de tango le 20 Avril 2013 en hommage à Papa Francesco. En effet, la publicité de l’affiche du festival, reproduite ci-dessous, est ainsi libellée :

Capitale de Rome
Dans le rythme du tango

En l’honneur du pape François

Festival Italo-Argentin
Piazza del Popolo (la place du Peuple)
Samedi, 20 Avril 2013, Heure : 20h00

Pour plus d’informations, vous pouvez lire un rapport en italien (traduction auto Google) ici .

 Affiche "Natale di Roma a passo di tango"

Malgré les préférences de papeF1-Bergoglio, le tango a été considéré comme opposé à la Doctrine catholique car c’est une danse très immorale et sensuelle, comme indiqué dans les première et deuxième citations ci-dessous.

Au nom du pape saint Pie X, le vicaire général de Rome, le Cardinal Basilio Pompiles a publié une Lettre pastorale en 1914 dénonçant le tango comme « très dommageable pour l’âme ». Le cardinal a déclaré :

« Le tango, qui a déjà été condamné par d’illustres Évêques et est interdit, même dans les pays Protestants, doit être absolument interdit au Siège Apostolique, le centre de la religion Catholique. » Il a exhorté les membres du clergé à élever courageusement la voix « pour défendre le caractère sacré des coutumes Chrétiennes contre le danger menaçant et l’écrasante immoralité du nouveau paganisme ». Il a également averti les parents que s’ils ne protègent pas leurs enfants de cette corruption, ils seront coupables devant Dieu de manquer à leurs devoirs les plus sacrés. (The New York Times, le 16 Janvier, 1914)

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Le Cardinal Aristide Cavallari, patriarche de Venise, a également fermement condamné le tango, le qualifiant de « turpitude morale », ajoutant :

« C’est le pire qu’on puisse imaginer. C’est révoltant et dégoûtant. Seules les personnes qui ont perdu tout sens moral peuvent supporter ça. C’est la honte de nos jours. Celui qui persiste commet un péché. » Le Cardinal a ordonné à tous les ecclésiastiques de refuser l’absolution à ceux qui dansent le tango et ne promettent pas de mettre fin à cette pratique. (The New York Times 22 Janvier 1914)

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Cent ans après ces sages condamnations, le même tango est promu publiquement à Rome par un Pape [que le monde prend pour “pape”] s’il vous plaît ! …qui l’a dansé et qui aime ça…  

Quelques photos de tango, qui rendent parfaitement clair comment le tango est une danse sexuellement provocante ; et comment le tango est vraiment une faute immorale.

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En fait, un examen rapide de l’histoire du tango révèle qu’il a commencé d’abord dans des maisons closes, et, encore plus dignement dans notre cas ici, en particulier dans les bordels de Buenos Aires. « À l’origine, la danse était une “mise en scène” de la relation entre la prostituée et son proxénète », nous dit-on dans un article fourni par BBC News, intitulé « Histoire du Tango : Du bordel à Broadway ». Et dans le cas où des personnes ne le comprendraient toujours pas à ce point, l’article explique en outre : « Sensuelles et sexuellement suggestives, ces chansons de tango et danses [de tango] étaient généralement considérées comme obscènes. »

Ouais, alors là vous l’savez ! Et cette danse obscène, originaire des bordels de Buenos Aires, étant aussi sexuellement suggestive qu’elle pourrait l’être, est «aimée» par «Pape» François et c’est quelque chose qui « vient de l’intérieur » de lui… (1) Il dit même qu’il la dansait lui-même : « J’ai dansé étant jeune homme, mais je préférai la Milonga » (2) ( « Le pape Francis aime le tango » , GMA News).

papa Francesco

Est-ce que cette information sur François vous choque, ou vous surprend ? Si c’est le cas, vous avez été à l’écoute de mauvais commentateurs, ou lisez les mauvais blogs, ou vu des mauvaises choses… Ou vous êtes aveuglés… Aveuglement “cause du péché”… (De la danse du Tango peut-être ?)

Mais ne devons-nous pas vous dire toute la vérité sur François ? Pensez à cela.

Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars

 

Cet article a été élaboré avec la contribution de Novus Ordo Watch et Tradition in Action

He Likes to Tango – « Pope » Francis Loves Immoral Dance

http://.org/wire/francis-likes-to-tango.htm

Church Revolution in Pictures: Tango for Pope Bergoglio

http://traditioninaction.org/RevolutionPhotos/A518-Tango.htm

 


pape François aime le tango

pape François

BUENOS AIRES — Le pape François, le premier Argentin à monter sur le trône de saint Pierre, aime danser le tango et dansait passionnément sur la musique sud-américaine dans sa jeunesse.

« Je l’aime beaucoup. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur de moi », a déclaré Jorge Mario Bergoglio dans une longue interview publiée en 2010 dans le livre “Le Jésuite”, de Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti.

Dans l’interview, le cardinal Bergoglio se révéla ensuite être un peu connaisseur de l’histoire du tango, la musique qui a émergé des quartiers pauvres de Buenos Aires et de Montevideo.

Il a dit qu’il était un fan des grands chanteurs de tango Carlos Gardel et Julio Sosa et au début du 20e siècle de l’orchestre de Juan D’Arienzo.

Comme un bon pasteur, il rapportait le monde du tango à celui de la religion dans l’interview, et a exprimé son admiration pour Ada Falcon, une célèbre danseuse de tango qui a tout laissé derrière elle pour devenir nonne.

Il a également dit qu’il avait de bons souvenirs de la chanteuse et auteur-compositeur Azucena Maizani.

« J’ai donné l’extrême-onction à Azucena (en 1970). Je la connaissais parce que nous étions voisins », a-t-il dit.

Sur la scène du tango plus contemporain, Bergoglio a dit qu’il admirait Astor Piazzolla, compositeur argentin et maître du bandonéon qui est considéré comme l’un des plus grands du tango du 20ème siècle.

« Savez-vous comment danser le tango ? » Ont-ils demandé Bergoglio.

« Oui, je le dansais étant jeune homme, mais je préférais la “Milonga” », a-t-il dit, se référant à la musique populaire de rythme plus rapide qui était l’une des premières racines du tango.

Le futur pape a dit qu’il avait une petite amie alors, et ils allaient danser ensemble avec un groupe d’amis, mais la romance s’est terminée « quand j’ai découvert ma vocation religieuse. », Agence France-Presse

http://www.gmanetwork.com/news/story/299477/lifestyle/people/pope-francis-loves-the-tango?utm_campaign=GMANewsTwitter&utm_source=GMANews&utm_medium=Twitter

(AFP)

Papa Francisco sorrindo

 


[1] Vade retro, Satana! (Retire-toi, Satan !)

[2] Milonga pampeana ou Milonga est une musique et une danse (d’Argentine, qui est un rythme populaire de l’Argentine, l’Uruguay et le Rio Grande do Sul (Brésil).

 

Written by Cave Ne Cadas

août 16th, 2013 at 11:33 pm

Posted in église Conciliaire,Jorge Mario Bergoglio

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