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4 MAI : Fête et Messe du Saint Suaire

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Ce samedi 4 mai 2013, nous fêtons Le Saint Suaire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Jules II valida, en 1506, d’une bulle papale la création d’une Messe du Saint Suaire — la « Missa sanctae Sindonis » — dans laquelle sera dite cette prière :

« Tout-puissant, Dieu éternel, en mémoire de la passion de votre seul fils engendré, vous nous avez laissé le saint suaire sur lequel son image est imprimée. »

Ce pape institue également une fête annuelle du Saint-Suaire fixée au 4 mai, et donne officiellement à la chapelle de Chambéry où il vient d’être placé – et dont la construction avait débuté en 1408 à la demande d’Amédée VIII – le titre de Sainte-Chapelle.

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Die Quarta Mensis Maij, Missa Sanctæ Syndonis

Introït

Le Seigneur Jésus Christ s’est humilié jusqu’à la mort, la mort de la croix ; C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tous les noms, Alleluia Alleluia.
Ps. Je chanterai pour toujours la miséricorde du Seigneur ; J’annoncerai ta vérité d’une génération à l’autre.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit ; Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Amen.

Oraison

Dieu, qui nous avez laissé les traces de votre passion dans le saint Suaire où Joseph d’Arimathie avait enveloppé votre très saint corps déposé de la croix : Soyez nous propice, et concédez nous de parvenir à la gloire de la résurrection à travers votre mort et sépulture. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez en l’unité du Saint Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen.

Épître

Lecture du Prophète Isaïe.
Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Dites à la fille de Sion : Voici que vient ton Sauveur : Il a sa récompense avec lui. Qui est-il celui-ci qui vient de Edom, les vêtements teints de pourpre ? Il est beau dans ses habits, il s’avance dans la splendeur de sa force. C’est moi, qui parle dans la justice, et je combats pour sauver. Pourquoi alors ta robe est-elle rouge, et tes vêtements sont comme ceux de celui qui vient du pressoir ? Seul, j’ai pressé le raisin, et personne n’est venu avec moi. J’ai pressé tous les peuples dans ma fureur, et je les ai écrasés dans ma rage. Et leur sang a giclé sur mes vêtements, et j’ai sali tous mes habits. En mon cœur s’est levé le jour de la vengeance, l’année de la rédemption est venue. J’ai regardé autour de moi, et il n’y avait personne pour m’aider, j’ai cherché, et il n’y avait personne. C’est ma main qui m’a sauvé, ma fureur elle-même m’est venue en aide. Et j’ai écrasé les peuples dans ma fureur, et je me suis enivré de mon indignation, j’ai réduit à néant leur force. Je me souviendrai de la miséricorde du Seigneur, je louerai le Seigneur notre Dieu pour toutes les choses qu’il a faites pour nous.

Évangile

Suite du Saint Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là : Le soir étant venu (c’était la préparation du Sabbat), Jospeh d’Arimathie, homme noble appartenant aux autorités, qui attendait le royaume de Dieu, vint avec audace chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate se demandait s’il était déjà mort. Il fit alors venir le centurion, et l’interrogea si Jésus était déjà mort. L’ayant appris du Centurion, il donna le corps à Joseph. Joseph alors acheta un linceul dans lequel il déposa le corps. Et il le mit dans un sépulcre qui était creusé dans la roche, et il roula une grande pierre devant la porte du sépulcre.

Alléluia

Alléluia, Alléluia. Salut, notre Roi : Vous seul avez eu pitié de nos erreurs : vous avez obéi au Père, en vous laissant conduire à la croix, comme un doux agneau, pour être tué. Alléluia.
Alléluia. À vous la gloire, à vous la couronne suprême de la louange et de l’honneur. Alléluia.

Offertoire

Aaron étant entré dans le Tabernacle pour offrir sur l’autel un holocauste pour les péchés des fils d’Israël, il se revêtit d’une tunique en lin. Alléluia.

Secrète

Seigneur, acceptez ces dons, comme vous avez accepté la Passion glorieuse de votre Fils pour le salut du monde. Vous qui vivez et régnez…

Communion

Joseph d’Arimathie, ayant acheté un Suaire et y déposant le Seigneur, il l’enveloppa dans le Linceul. Alléluia.

Postcommunion

Seigneur, vous avez rassasié votre famille par les dons sacrés. Par la mort temporelle de votre Fils, que ces mystères nous rappellent, nous vous demandons de nous rappeler que nous pouvons nous attendre de vous la vie éternelle. Par le même Seigneur Jésus Christ…

© Luca Basilio Ricossa. 1998. (http://lrs.perso.neuf.fr/syndon/missa.html)

 

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L’Église a reconnu comme authentique
Le Saint Suaire, Officiellement Depuis 1934
Par la Voix du Pape Pie XI

par la prière indulgenciée suivante.
(Indulgence plénière à gagner demain 4 mai, fête du saint Suaire)

Prière indulgenciée

à réciter devant le saint Suaire

Ô Seigneur, vous qui avez daigné laisser les traces de votre présence en ce monde et les gages indéniables de votre amour sur le très saint linceul dans lequel votre Corps adorable fut enveloppé lorsqu’on le descendit de la Croix, ah ! par les mérites de votre Passion, et en considération de ce vénérable linge qui a servi à votre sépulture, faites-nous la grâce que, lorsque viendra le jour de la résurrection, nous devenions participants de cette gloire dans laquelle vous vivez éternellement. Ainsi soit-t-il !

Après l’ostension solennelle du saint Suaire en 1932 (et les belles photos d’Enrie) le pape Pie XI, dans un bref du 23 mars 1934, a accordé une indulgence plénière selon les termes suivants : « Est accordée l’indulgence plénière pour le jour du 4 mai, fête du saint Suaire, et deux autres jours à leur choix pendant l’année, aux fidèles qui, s’étant confessés et ayant communié selon les intentions du souverain Pontife, vénéreront dévotement la relique ou l’image du saint Suaire en récitant la prière ci-dessus.

« De plus, indulgence de 500 jours chaque fois que l’on récitera la même prière avec un cœur contrit. »

Par cette prière indulgenciée, l’Église a donc proclamée comme authentique la relique insigne du saint Suaire.
C’est bien l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est imprimée miraculeusement sur ce linge, preuve miraculeuse de la Résurrection.

Cette image ne peut être une simple icône sanglante, elle car si c’est une icône :

  • 1° c’est fait par un homme ; et
  • 2° il est donc possible d’en refaire une. Nous mettons au défi qui que ce soit d’en refaire une copie.

http://www.a-c-r-f.com/html/2010_4-mai-fete-du-saint-suaire.html

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Pour aller plus loin et connaitre la vérité et les bons ouvrages à lire, nous vous conseillons d’aller sur le site d’Arnaud Upinsky qui fut directeur du Symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale.

Épistémologie du Linceul et mythe du C14. C’est en raison de ses travaux d’épistémologie qu’il fut appelé à faire la synthèse épistémologique du Linceul de Turin au symposium de Paris (1989). Il fit sensation en y donnant sa réponse épistémologique à la datation au C14 qu’il déclara « scientifiquement fausse », déclaration catégorique faite vingt ans avant que cette vérité ne triomphe. Comme directeur du symposium de Rome de juin 1993, il présida à l’ultime évaluation du Linceul par la communauté scientifique internationale, engagée dans les recherches, au sein de laquelle il joue un rôle décisif. Aujourd’hui, en 2010, l’effondrement du mythe de la datation au C14 – « lâchée » par tous et succombant jusque dans les média d’une manière définitive avec l’émission d’ARTE du 3 avril 2010 -, les conclusions de son épistémologie d’ensemble du Linceul ayant triomphé, plus rien, ne s’opposant à la reconnaissance de la vérité du Linceul, il passe maintenant à l’étape suivante, dans son dernier livre « L’Église à l’épreuve du Linceul », pour demander que l’Église tire désormais toutes les conséquences de la nouvelle situation apparue à l’heure de l’ostension de 2010.

http://linceuldeturin.info/index.html

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Saint Suaire du Christ à Nice – Comme chaque année depuis 1620, les Pénitents Rouges de Nice organisent les « Fêtes du Saint Suaire ».

Ces manifestations se déroulent en la chapelle éponyme au fond du cours Saleya.
Nice est l’une des rares villes au monde, avec Turin et Chambéry, à pouvoir célébrer des Fêtes du Saint Suaire.
La raison en est simple, Nice et le Linceul du Christ ont appartenu à la Maison de Savoie pendant des siècles !

C’est le Duc de Savoie Charles III qui, fuyant devant les troupes de François 1er, Roi de France, se réfugia à Nice avec sa famille et ses « trésors », qui permit cette rencontre.
Le long séjour de cette Relique sacrée dans les murs du Château de Nice, pendant 7 années consécutives de 1536 à 1543, institua une dévotion particulière des Niçois à son encontre.
C’est dans l’ancienne cathédrale Sainte Marie du Château que fut conservé ce Saint Linceul à l’abri de tous dommages malgré les nombreuses péripéties de l’histoire dont il fut le témoin silencieux.
Pendant son séjour, il fit l’objet de plusieurs “Ostensions” privées et d’une « Ostension » publique, qui eut lieu le Vendredi Saint 30 mars 1537 du haut de la tour Bellanda, devant des milliers de fidèles qui le vénérèrent depuis la plage des “Ponchettes”.
C’est en souvenir de ce séjour que s’érigea en 1620 à Nice la “Confrérie du Saint-Suaire”, aujourd’hui confrérie des Pénitents Rouges.
Cette confrérie construisit une chapelle en 1621, qui fut démolie en 1659 et reconstruite, à l’emplacement actuel, la même année. Elle prit le nom de Chapelle du Saint-Suaire.
Cette chapelle donna son nom à la rue adjacente et c’est ainsi que Nice peut s’enorgueillir, fait unique dans les annales, de posséder une « Rue Saint Suaire » depuis le XVIIème siècle.
Cet intérêt patrimonial et ces liens d’affection des Niçois firent naître des œuvres artistiques admirables, dans tout le comté, représentant le Saint Linceul. Notamment le tableau du peintre niçois Gioan Gasparo Baldoino daté du 4 mai 1660, jour de la Fête Liturgique du Saint Suaire, fête qui fut instituée en 1506 par le Pape Jules II.

Les scientifiques aussi surent tenir compte de la spécificité de Nice et de ses rapports toujours vivaces avec ce linge, sans doute le plus étudié au monde, en organisant plusieurs colloques scientifiques Internationaux en 1995, 1997 et 2006 qui eurent un réel impact.
Cette conjonction d’événements justifia d’ailleurs le titre qui fut décerné en 1997 à la ville de Nice par le Président du Centre International d’Études du Linceul de Turin : « Nice Capitale Française du Saint-Suaire »

Fête de l’Apparition de la Médaille miraculeuse

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Le 27 novembre 1830, la Très Sainte Vierge apparut à une jeune religieuse de la Charité, à Paris, et lui ordonna de faire frapper une médaille à l’effigie qu’elle lui montra. L’une des faces porte l’image de l’Immaculée avec cette prière en exergue: « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la médaille que nous appelons la « Médaille miraculeuse », enrichie de tant d’indulgences et instrument de tant de faveurs merveilleuses.


Deuxième Apparition de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré
dans la Chapelle du « séminaire » des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.

Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance.

Comme elle se demandait s’il fallait graver autre chose au revers de la Médaille, la Très Sainte Vierge lui répondit :

Le « M » avec la Croix et les deux Cœurs en disent assez.

 

Avers de la Médaille miraculeuse Revers de la Médaille miraculeuse

Modèle original authentique frappé par les Sœurs de Crézan (F-58220 Donzy)
sans les douze étoiles

La présence des douze étoiles sur le revers de la médaille n’a été demandé ni par sœur Catherine Labouré ni par son père spirituel, le père Aladel. C’est un ajout de l’orfèvre !


 

Supplique de la Médaille Miraculeuse

Se dit vers 17h30 le 27 novembre ; les 27 de chaque mois et en cas d’urgente nécessité.

 

 

Ô Vierge Immaculée, qui, nous le savons, êtes toujours et partout disposée à exaucer les prières de Vos enfants exilés en cette vallée de larmes, nous savons aussi que certains jours et à certaines heures il Vous plait plus particulièrement de répandre plus abondamment les trésors de Vos grâces. Nous voici donc, ô Marie, prosternés à Vos pieds, justement en ce jour bénit et à cette heure bénite choisis par Vous pour la manifestation de votre Médaille.

Nous venons à Vous remplis d’une immense gratitude et d’une confiance illimitée, à cette heure qui Vous est si chère, pour Vous remercier du grand don que Vous nous avez fait en nous donnant votre image comme témoignage d’affection et garantie de votre protection. Nous Vous promettons de notre côté et selon votre désir, de faire de votre sainte Médaille notre compagne inséparable ; elle sera le signe de votre présence auprès de nous ; elle sera le livre sur lequel nous apprendrons combien Vous nous avez aimés et ce que nous devons faire pour que tant de sacrifices, les vôtres et ceux de votre divin Fils, ne soient pas inutiles. Oui, votre Cœur transpercé représenté sur la Médaille reposera toujours sur le nôtre et le fera battre à l’unisson du vôtre. Il l’enflammera d’amour pour Jésus et lui donnera les forces pour porter chaque jour notre propre croix derrière Lui.

Cette heure est la vôtre, ô Marie, l’heure de votre bonté intarissable, de votre miséricorde triomphante, l’heure à laquelle Vous avez fait jaillir au moyen de votre Médaille, ce torrent de grâce et de prodiges qui inonda la terre. Faite, ô notre Mère, que cette heure où, rappelez-Vous, la douce tendresse de votre Cœur Vous poussa à venir nous visiter et à nous apporter le remède de tant de maux, faites que cette heure soit aussi la nôtre, l’heure de notre sincère conversion, et l’heure du plein exaucement de nos vœux.

Vous qui avez promis précisément en cette heure bénite à ceux qui les demanderaient avec confiance, que grandes seraient les grâces accordées, tournez Vos regards bienveillants vers nous qui Vous supplions. Nous ne méritons pas Vos grâces, nous le confessons, mais à qui aurions-nous recours sinon à Vous qui êtes notre Mère, Vous, entre les mains de laquelle Dieu a remis toutes ses grâces ? Ayez donc pitié de nous. Nous Vous le demandons par votre Immaculée Conception et par l’amour qui Vous poussa à nous donner votre précieuse Médaille. Ô Consolatrice des affligés qui Vous êtes laissée attendrir jadis par nos misères, regardez les maux qui nous oppressent. Faites que votre Médaille répande sur nous et sur tous ceux qui nous sont chers, ses rayons bénéfiques : qu’elle guérisse nos malades, qu’elle donne la paix à nos familles, qu’elle nous sauve de tout péril. Que votre Médaille apporte le réconfort à ceux qui souffrent, la consolation à ceux qui pleurent, la lumière et la force à tous. Mais permettez spécialement, ô Marie, qu’à cette heure solennelle nous demandions à votre Cœur Immaculé la conversion des pécheurs, particulièrement de ceux qui nous sont les plus chers. Souvenez-Vous qu’eux aussi sont Vos enfants, que pour eux Vous avez souffert, prié et pleuré. Sauvez-les, ô Refuge des pécheurs, qu’après Vous avoir tous aimée, invoquée et servie sur la terre, nous puissions venir Vous remercier et Vous louer éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il.

 

Salve Regina : « Salut, ô Reine ! Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation et notre espérance, salut. Vers vous nous crions, enfants d’Ève, exilés du ciel. Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô notre douce Avocate, jetez sur nous un œil de compassion. Et ce Jésus, fruit béni de vos entrailles, montrez-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie ! »

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. (Trois fois)