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Un autre Sermon de saint Jean Chrysostome sur la Nativité
Saint Jean Chrysostome
Homélie pour la Nativité de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Tome VI, p. 579-585
AVERTISSEMENT.
L’homélie sur la fête de Noël est citée par saint Cyrille d’Alexandrie sous le nom de saint Chrysostome et une partie de ce que ce Père en a cité se trouve dans les actes du concile d’Éphèse. Malgré un témoignage si positif ; on a cependant émis des doutes sur l’authenticité de cette homélie telle que nous l’avons. Ces doutes se fondent sur ce que saint Cyrille, dans sa citation, rapporte à la sainte Vierge les paroles suivantes : Elle embrasse le Soleil de justice qui ne peut être circonscrit, tandis que dans notre homélie, elles sont dites de Béthléem. C’est sur ce fondement que Tillemont ne veut voir dans le morceau suivant qu’un centon formé de passages empruntés tantôt à saint Chrysostome, tantôt à saint Athanase : quoi qu’il en soit, homélie ou centon, la pièce est fort belle et ne manque ni de suite dans les idées, ni d’unité dans le style.
Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »
Avrillé : « Quand le loup cherche à se cacher »
Dans leur premier éditorial du numéro 59 (hiver 2006-2007) de leur revue Le Sel de la terre, les dominicains d’Avrillé accusait la “Rome conciliaire” de s’arranger avec les textes (en l’occurrence un texte de Mgr Lefebvre datant du Concile Vatican II). Les autorités romaines avaient purement et simplement supprimé la dernière phrase de ce texte.
Cette phrase était : “Vestis est ovium, attamen vox non est Pastoris sed forsan lupi” (le vêtement est celui des brebis ; la voix n’est pas celle du berger, mais peut-être celle du loup).
Les dominicains soulignaient : « Visiblement cette phrase gêne. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : le diable, pour agir, a besoin de dissimuler sa présence ».
Les dominicains soulignaient ensuite : « Autre moyen de “s’arranger” avec la vérité : l’occulter. La Rome conciliaire est passé maîtresse dans cette méthode. » […] « Cet esprit de mensonge, pour appeler les choses par leur nom, empêche la confiance. »
Dans leur second éditorial de ce même numéro 59, les dominicains introduisaient leur nouveau concept qui allait faire succès par la suite : un pape pour deux églises.
Le but de ce présent article n’est pas de réfuter ce concept mais de montrer les méthodes utilisées par Avrillé pour imposer ce concept.
Pour se faire, Avrillé allait faire appel à trois auteurs (Madiran, Corçaõ et l’abbé Meinvielle qui – soit-disant – auraient eux aussi entrevu qu’il y aurait un pape pour deux églises).
Le premier est Jean Madiran dans son éditorial du Supplément-Voltigeur n.39 juin 1976 de la revue Itinéraires.
Cet éditorial est repris à plusieurs reprises dans diverses publications d’Avrillé :
- Le Sel de la terre numéro 1 (été 1992), pages 115-116
- Le Sel de la terre numéro 35 (été 2003), page 38
- Le Sel de la terre numéro 59 (hiver 2006-2007), pages 5-6 et pages 12-13.
- Lettre des dominicains, numéro 65 (avril 2013), page 2.
À chaque fois, Avrillé s’arrange avec le texte de Madiran en supprimant bien soigneusement la dernière phrase de ce texte. Toute ressemblance avec les méthodes employées par l’église Conciliaire et dénoncées par Avrillé n’est pas fortuite.
Cette dernière phrase de Madiran est fort gênante car elle vient infirmer leur concept d’un pape pour deux églises.
Ludovicus Notulae
Nous avons reçu ces quelques notules « petites notes critiques » d’un correspondant. Que le notulateur Ludovicus soit donc remercié.
* * *
Contrairement à ce qu’affirment certains, “on ne sauve pas l’Église”, mais “on est sauvé par elle” ; dans la confusion actuelle la perte du sens de l’Église est évident.
Beaucoup refusent de répondre à certaines questions, pourtant d’importance.
QU’EST-CE QUE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ?
L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain.
QUESTIONS :
Avons-nous la même foi que Benoit XVI ? Le même catéchisme, le même droit canon ? Participons-nous aux mêmes sacrements ? Célébrons-nous la même messe ?
Qui sont les pasteurs légitimes ?
La FSSPX et ses communautés amies, obéissent-elles aux pasteurs légitimes et principalement au Pontife Romain ?
ESCROQUERIES INTELLECTUELLES
1 – « L’herméneutique de la réforme, du renouveau dans la continuité », présente le double avantage de confirmer la Révolution conciliaire sans effrayer les conservateurs. Le discours de Benoît XVI ressemble à celui de la chauve-souris dont parle La Fontaine dans la fable « La Chauve-souris et les deux Belettes » : « Je suis oiseau : voyez mes ailes… Je suis souris : vivent les rats ! »
2 – On nous présente toujours deux camps en apparence très opposés : nazisme contre communisme, libéralisme contre socialisme, sionisme contre islamisme, etc….. Mais la particularité de ces deux camps est qu’ils sont, l’un comme l’autre, hostiles, au catholicisme : que l’on s’allie à l’un ou à l’autre, on est sûr d’être manipulés et vaincus !
Le sophisme repose sur le fait véritable, qu’il n’y a que deux cités, deux étendards, mais l’apparence est trompeuse, le nazisme autant comme le communisme, le sionisme autant que l’islamisme… sont totalement sous l’étendard de l’Ennemi.
Risée des progressistes et des FM
Voyez comme ils se déchirent, comme ils se traînent devant les tribunaux des ennemis, comme ils se méprisent et s’invectivent, c’est à cela que vous les reconnaîtrez pour mes disciples.
CONTRA FACTUM
La trahison du Fondateur est bien illustrée par le recours au nouveau droit canon de 1983 pour sanctionner Mgr Williamson et l’abbé Chazal ou les autres rebelles. L’obéissance redevient, comme il y a cinquante ans, l’arme de destruction massive. L’on peut aussi mesurer l’abysse entre les discours d’aujourd’hui et ceux d’hier, notamment en ce qui concerne le souci du salut des âmes.
« Il est clair que, dans des cas comme la liberté religieuse, l’hospitalité eucharistique autorisée part le nouveau Droit Canon ou la collégialité conçue comme l’affirmation de deux pouvoirs suprêmes dans l’Église, c’est un devoir pour tout clerc et fidèle de résister et de refuser l’obéissance. Cette résistance doit être publique si le mal est public et représente un objet de scandale pour les âmes.
« C’est pourquoi, nous référant à St Thomas d’Aquin, nous avons envoyé le 21 novembre 1983, Mgr de Castro Mayer et moi, une mettre ouverte au Pape Jean Paul II pour le supplier de dénoncer les causes principales de la situation dramatique où se débat l’Église. Toutes les démarches que nous avons faites en privé depuis 15 ans sont demeurées vaines et, nous taire, semble devoir faire de nous les complices du désarroi des âmes dans le monde entier. « Très Saint Père, écrivions-nous, il est urgent que ce malaise disparaisse car le troupeau se disperse et les brebis abandonnées suivent des mercenaires. Nous vous conjurons, pour le bien de la foi catholique et du salut des âmes, de réaffirmer les vérités contraires à ces erreurs. » Notre cri d’alarme était rendu plus véhément encore par les errances du nouveau Droit Canon, pour ne pas dire ses hérésies, et par les cérémonies et discours à l’occasion du 5ème centenaire de la naissance de Luther. Nous n’avons pas eu de réponse, mais nous avions fait ce que nous devions. Nous ne pouvons pas désespérer, comme s’il s’agissait d’une entreprise humaine, revenir un jour à la Tradition ; dans l’autorité du pontife romain, il faudra qu’apparaissent à nouveau les pouvoirs signifiés par la tiare, qu’un tribunal protecteur de la foi et des mœurs siège à nouveau en permanence, que les évêques retrouvent leur pouvoir et leur initiative. » (Mgr Marcel Lefebvre – « Lettre ouverte aux catholiques perplexes » – Chapitre XXI – p. 200)
AVEU
Le Supérieur Général avoue sa trahison : « ….Pour le bien commun de la Fraternité, nous préférions de loin la solution actuelle du statu quo intermédiaire, mais manifestement, Rome ne le tolère plus. » (Mgr Fellay aux trois évêques, lettre du 14 avril 2012)
Le Supérieur Général est donc passé du côté de la Rome conciliaire, du côté des ennemis, mais cela est normal puisque : « le Saint Père…le veut », il préfère donc la volonté « romaine » au bien commun de la Fraternité, qui n’est pas celui seulement de la Fraternité, qui n’est pas propriétaire de la Vérité, de la doctrine, ni des sacrements certainement valides, mais qui en a le dépôt, grâce à Dieu et à Monseigneur Lefebvre.
In Christo Rege et Maria Regina
Ludovicus