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M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ? (II, c)
M. l’abbé Belmont : un MAITRE sûr ?
— partie 2 (c) —
Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.
LA VOIX DES FRANCS CATHOLIQUES N°25, des éditions Saint-Remy est parue début juillet.
La Voix des Francs Catholiques
Numéro 25
Juillet 2012
Réponse au bulletin
n°269 Notre Dame de la Sainte Espérance
juin 2012, de M. l’abbé Belmont.
Suite de la partie 2
1er point : sa justification pour encourager certains de ses fidèles à recevoir la confirmation dans le rite traditionnel, d’un évêque conciliaire, sacré avant Vatican II.
2ème point : son rejet d’un certain nombre d’auteurs catholiques éminents publiés aux éditions Saint-Remi, en particulier Mgr Gaume.
3ème point : son rejet de la mission divine de la France.
III.
Répondons pour finir aux propos de M. l’abbé Belmont sur la question de la mission divine de la France.[29]
Nous répondrons ici succinctement car nous avons déjà largement exposé tout les arguments qui expliquent cette mission divine dans le n°1 de La Voix des Francs Catholiques [30].
Disons simplement qu’il est ridicule de séparer la mission de la France, et des autres nations chrétiennes d’ailleurs, de celle de l’Église, car c’est une seule et même chose. En effet c’est l’Église qui sacre les rois et leur donne leur mission, c’est l’union du pouvoir temporel au pouvoir spirituel. Si on parle de mission divine de la France c’est parce que celle-ci a été fondée par un acte divin miraculeux qui est celui du miracle de la Sainte Ampoule, ce dont aucune autre nation n’a pu bénéficier. Huile miraculeuse qui a servi à sacrer la plupart des rois de France pour qu’ils accomplissent leur mission signifiée dans le testament de saint Remy et dans le rituel du sacre.
Puisque Don Guéranger est tant apprécié par M. l’abbé Belmont, et à juste titre, nous lui suggérons donc de méditer ce que ce saint moine disait à ce sujet :
« Contemporain et survivant de la plupart d’entre eux, leur émule en éloquence, en noblesse, en sainteté, Remi sembla les personnifier tous en cette nuit de Noël qu’avaient appelée tant d’aspirations, de supplications, de souffrances. Au baptistère de Sainte-Marie de Reims, naissait à Dieu notre nation ; comme autrefois au Jourdain la colombe était vue sur les eaux, honorant non plus le baptême du Fils unique du Père, mais celui de la fille aînée de son Église : largesse du ciel, elle apportait l’ampoule sainte contenant le chrême dont l’onction devait faire de nos rois dans la suite des âges les plus dignes entre les rois de la terre[31]. » (L’Année Liturgique[32], à la vie de saint Remy).
Quant à ceux qui osent nier l’authenticité du miracle de la sainte ampoule en affirmant qu’il n’y a que le texte d’Hincmar deux siècles après le fait qui le rapporte, nous répondons que cela est faux. Il existe deux documents contemporains de l’événement. Une lettre du pape à Saint Remy et une lettre de saint Grégoire de Tours. Bien qu’ils ne décrivent pas directement le fait, de ce qu’ils disent on peut le déduire :
Il affirme qu’il se passa alors quelque chose de surnaturel : car, dit-il, : « Le temple du baptistère fut rempli d’une odeur divine, et Dieu accorda une telle grâce aux assistants, qu’ils se crurent transportés au milieu des parfums du paradis[33]. » Il y a bien ici quelque chose de miraculeux, une manifestation quelconque de la Divinité.
Mais, de ce que saint Grégoire de Tours ne parle pas directement de l’événement que nous discutons, on ne peut conclure qu’il n’a point existé.
Saint Grégoire de Tours a dit que Dieu « accorda une telle grâce aux assistants, qu’ils se crurent transportés au milieu des parfums du paradis » ; et voici que le Souverain-Pontife, écrivant à saint Remi, pour le féliciter de la sage direction qu’il avait donnée au roi très-chrétien, reconnaît « que les miracles qui eurent lieu à son baptême, pourraient être comparés à ceux des Apôtres eux-mêmes[34]. » Or, quels sont ces miracles ? Ne s’agit-il pas évidemment de celui de la sainte ampoule[35] ?
Sainte Jehanne a été envoyée de Dieu pour faire sacrer à Reims l’oint de Dieu, avec le Saint-Chrême mêlé à l’huile de la Sainte Ampoule, afin de réaffirmer que Jésus-Christ est Roy de France à un titre spécial. Elle est comparée par la liturgie à Judith (ou à Déborah) de l’Ancien Testament, qui sauva in extremis la tribu de Juda. De même Sainte Jehanne sauva in extremis “la nouvelle tribu de Juda”, pour reprendre l’expression de Grégoire IX.
Il nous plait aussi d’ajouter cette pratique liturgique de l’Église pour sacrer les rois chrétiens, qui n’est pas une petite preuve, mais une véritable confirmation de ce que nous défendons : « Le roi de France était sacré avec le Saint-Chrême, la plus noble des Huiles Saintes, celle qui est employée au sacre des évêques. Lorsque d’autres rois demandèrent à l’Église de les sacrer eux aussi, elle ne voulut leur appliquer que l’Huile des catéchumènes. Le sacre de la Sainte-Ampoule donnait au roi de France la prééminence sur tous les autres rois, prééminence reconnue et acceptée. »[36] Quel sens la Sainte Église entend donner à cette pratique, sinon le même sens que le pape Saint Grégoire le Grand donnait lui-même : le sacre « le plaçait autant au dessus des autres monarques que les autres monarques étaient eux-mêmes au dessus des particuliers ».
Ce n’est pas parce que les rois de France ont cette prééminence pour la défense de l’Église que les autres nations chrétiennes n’ont pas à faire régner Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est absurde de conclure ainsi.
Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage remarquable de l’abbé Joseph Lemann : LA DAME DES NATIONS, dans l’Europe Catholique, disponible aux éditions Saint-Remi, où le rôle que chaque nation de la chrétienté a joué dans l’histoire est largement détaillé.
* * *
M. l’abbé Belmont sur son site, essaie de réfuter le sermon d’un de ses confrères sur le problème du vote. La place nous manque, mais nous y répondrons dans un prochain numéro de La Voix des Francs.
Conclusion
C’est une bonne chose que M. l’abbé Belmont ait pu exposer sa position doctrinale pour essayer de justifier son recours à cet évêque conciliaire, car ainsi les fidèles seront avertis de ses orientations, et nous espérons que d’autres prêtres réagiront.
Nous regrettons en revanche ce dérapage sur Mgr Gaume et sur la mission divine de la France. Il dénote une certaine méconnaissance des sujets qui nous sont chers. M. l’abbé Belmont semble n’avoir pas lu grand chose de Mgr Gaume.
Jeter un blâme immérité sur les éditions Saint-Rémi qui ont un catalogue d’auteurs catholiques les plus respectables, est un manque de prudence, qui risque de détourner les fidèles d’auteurs approuvés par le Magistère de l’Église comme des champions de la cause catholique.
Nous incitons nos lecteurs à prier pour lui, mais aussi pour tous nos prêtres. Nous pensons qu’ils ont beaucoup à apprendre de tous ces nombreux champions du catholicisme redécouverts et diffusés par les Éditions Saint-Rémi.
Nous recommandons l’apostolat de notre maison d’édition à vos prières[37].
Ad majorem Dei gloriam !
Bruno Saglio
[29] « Je méprise les conceptions caricaturales de la sainteté de sainte Jeanne d’Arc, que ce soit façon troisième république ou autre, oui ; et je méprise un nationalisme pseudo-surnaturel fort répandu qui, en définitive, veut attribuer à la France une mission qui usurpe pour un quart celle de l’Église catholique, et qui trois quarts est celle de tout pouvoir politique. D’une part, c’est tomber dans le fond de l’erreur dénoncée par Pie XII dans son message de Noël 1954 ; d’autre part, c’est conduire au naturalisme puisque cela revient en pratique à affirmer que le règne de Jésus-Christ n’est pas l’affaire des gouvernements des différents pays, puisque c’est la France qui en est chargée. » Abbé Belmont, NDLSE n°269.
[30] Disponible en ligne sur notre site internet : http://www.saint-remi.fr
[31] MATTH. PARIS. ad ann. 1257 : Archiepiscopus Remensis qui Regem Francorum cœlesti consecrat chrismate (quapropter Rex Francorum Regum censetur dignissimus) est omnium Franciæ Parium primus et excellentissimus.
[32] Disponible aux ESR comme la plupart des œuvres de Don Guéranger.
[33] Livre II, chap. 31. Au dire des théologiens, il y a là tous les signes d’une manifestation divine.
[34] V. Baronius, tome IX, an. 514, ch. XVI.
[35] On se reportera avec fruit à l’ouvrage SAINTE CLOTILDE ET LES ORIGINES CHRÉTIENNES DE LA NATION & MONARCHIE FRANÇAISE, R. P. FR. GAY, S. M. (1867), réédité aux ESR.
[36] La Mission Posthume de la Bienheureuse Jeanne d’Arc, Mgr Delassus, Ed Saint- Remi 1998, p. 155)
[37] En particulier un jeune homme venant d’une famille athée qui à la suite de bonnes lectures de nos éditions nous a demandé comment recevoir le baptême : « Je suis certain qu’il FAUT que je me fasse baptiser, seulement quelque chose me dit de ne pas me rendre dans n’importe quelle paroisse…
En effet, où est l’Église aujourd’hui ? Je crois que le Concile Vatican II, missionnaire de l’œcuménisme avec comme dessein d’être un pion majeur à l’édification d’une religion mondiale, ne représente plus le corps du Christ… Je ne souhaite pas me faire baptiser par un prêtre apostat !! Jamais… Mais alors, sauriez-vous me conseiller un prêtre qui partage nos vues ? Un prêtre qui n’a pas renié l’Évangile ? Un prêtre qui ne s’accommode pas de la pensée maçonnique ? »
Nous l’avons orienté là où il faut.
À suivre…
Chapitre Général de la FSSPX : “Sous controle” du commando allemand de Benoît XVI
Alors que le Chapitre général de la Fraternité Sacerdotal Saint-Pie X (FSSPX) va s’ouvrir lundi, du 7 au 14 juillet, nous avons reçu la réflexions suivante d’un ami pharmacien, travaillant dans un laboratoire sur les neuroleptique. Il nous confiait que Mgr Fellay avec son sourire béat et son élocution (3 mots à la minute) présentait les symptômes d’une personne sous neuroleptiques :
Réflexions d’un laïc
* * *
Pierre LABAT dans Rivarol, n°3053, disait :
« (…)
Il n’est pas exagéré de dire que Mgr Fellay a été formé par l’abbé Schmidberger, dont il reste proche et qui n’hésite pas à le reprendre vivement quand les choses n’avancent pas à son goût.
L’abbé Schmidberger, issu d’une famille paysanne de Souabe, est aujourd’hui supérieur du district d’Allemagne de la FSSPX. Il a toujours gardé le contact avec le cardinal Ratzinger, dont il avait suivi les cours pendant ses études. D’après la rumeur, il enverrait chaque année des fleurs à son ancien professeur pour son anniversaire. Il avait joué un grand rôle lors des premières négociations de la FSSPX menées en 1988 par Mgr Lefebvre avec la Rome moderniste et apostate… représentée par le cardinal Ratzinger. Cette année-là Mgr Lefebvre signa un accord avec le cardinal qu’il renia le lendemain et procéda au sacre des quatre évêques ci-dessus.
Mgr Fellay, qui réside en Suisse allemande, aime à s’entourer de prêtres germanophones, comme son bras droit l’abbé Pfluger. En réalité, et alors même que la plupart de ses fidèles sont français, la FSSPX est dirigée par des Allemands.
L’abbé Schmidberger était présent lors de l’audience d’août 2005 au cours de laquelle Benoît XVI et Mgr Fellay ont mis en place les étapes du processus de ralliement de la FSSPX à l’église conciliaire. La brutale reprise en main de la FSSPX à laquelle nous assistons porte sa marque.
(…)
Nous assistons à un hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre mené par le commando allemand de Benoît XVI. »
Pierre LABAT.
Roger McCaffrey, ancien rédacteur en chef du magazine Latin Mass, quant à lui, déclarait le 8 juin au National Catholic Register qu’il :
juge tout à fait possible que le Pape consacre un cinquième évêque de la FSSPX, ce qui, selon lui, viendrait « solidifier » tout accord. La consécration d’un nouvel évêque, a-t-il dit, prouverait aux mécontents de la Fraternité la sincérité du Pape, mais aux yeux de ces mêmes personnes, l’évêque en question serait la vivante illustration de leur marginalité, dans la mesure où il dépendrait à la fois de Fellay et de Rome. McCaffrey estime que la présence d’un cinquième évêque garantirait la survie de la FSSPX en cas de décès de Mgr Fellay.
Le candidat favori de McCaffrey serait l’abbé Franz Schmidberger, Supérieur du District d’Allemagne de la Fraternité. « C’est quelqu’un qu’aucun mécontent ne peut critiquer en soi », a-t-il déclaré, ajoutant que ce « prêtre était Supérieur de la FSSPX en 1988, lorsque les autres évêques » – dont Mgr Fellay –« furent illégitimement consacrés par Mgr Marcel Lefebvre, fondateur de la Fraternité. »
Voila donc, la boucle est bouclée ! Et le hold-up sur l’œuvre de Mgr Lefebvre mené par le commando allemand de Benoît XVI serait achevé…
* * *
Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung rapporte également que l’abbé Schimdberger a déclaré que : « (…) pour lui la nomination de Mgr Joseph Augustine Di Noia est “un bon signe”. Il fera avancer les choses selon les désirs du Pape (…) qui a approuvé la version du préambule présentée par Mgr Fellay en Avril. »
Schmidberger décrit la nomination de l’Américain Mgr Joseph Augustine Di Noia, mardi dernier, en tant que vice-président de la commission Ecclesia Dei comme un « bon signe ». Cette commission opère sous la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et est responsable pour le dialogue avec la FSSPX. Schmidberger suppose que Di Noia fera avancer l’affaire, selon la volonté du pape.
L’abbé Schimdberger “se fout pas mal” aussi de la validité du sacerdoce… car ce Monsieur Joseph Augustine Di Noia n’est rien d’autre qu’un laïc au yeux de l’Église Catholique ! (cf. son Pedigree sur www.catholic-hierarchy.org)
* * *
Nous avons reçu également par eMail, un autre commentaire :
Mgr Fellay n’a malheureusement pas les grâces d’état dans cette affaire
Voici un argument pour convaincre quelques prêtres et fidèles, qui posent comme argument principal : « Mgr. Fellay a les grâces, il est désigné par Mgr Lefebvre, il a les grâces d’état, il faut lui faire confiance ».
Réponse : Si Mgr Fellay procède en dehors de son mandat, ce qui est prouvé ci-dessous, il n’a plus les grâces d’état. Et c’est très dangereux pour le bien commun dont il a la charge.
Preuve. Mgr Fellay procède en dehors de son mandat.
– Chapitre de 2006 : sa motion et déclaration –
Selon la Tradition acceptée dans l’Église pendant toute son histoire, un Chapitre Général a les pouvoirs suprêmes dans une société de l’Église, il a plus de pouvoirs qu’un supérieur général, qui est élu par lui. Aucun membre d’une Société de l’Église ne peut arrêter une décision de son Chapitre Général, sauf un Chapitre Général Extraordinaire suivant. Ceci est une doctrine sure et certaine.
Le Chapitre Général de 2006 a déclaré de ne pas vouloir un accord pratique avec Rome sans accord doctrinal, et ses Actes (Cor Unum octobre 2006) donnent une Motion d’organiser un Chapitre Général Extraordinaire avant de traiter d’un accord concret avec Rome.
– Menzingen passe outre défense accord pratique –
Menzingen a manifesté ces derniers temps la volonté – sans mandat du Chapitre – d’accepter un accord pratique avec Rome sans accord doctrinal (même si cet accord est actuellement en discrédit). Menzingen a commencé de négocier avec Rome dans ce sens. Ce sont des faits publics.
– Menzingen passe outre le devoir de convocation d’un Chapitre Général Extraordinaire –
La Lettre Circulaire n° 2012 06 SP3 de Mgr. Fellay annonce la convocation d’un Chapitre Général d’Affaires (c’est une institution introduite par le Chapitre Général de 1994) qui aura lieu en juillet suivant.
Selon des juristes ce sont deux choses différentes :
– Un Chapitre Général d’Affaires
– Un Chapitre Général Extraordinaire
Donc la conclusion est évidente :
Mgr Fellay et son conseil parlent et agissent clairement et publiquement, en deux point très importants pour la FSSPX et la Tradition de l’Église, contraires à une autorité supérieure (le Chapitre général extraordinaire de 2006) et ils n’ont par conséquence dans cette affaire pas les grâces d’état en agissant ainsi.
En effet on connaît l’arbre à ses fruits : une pagaille sans égale dans la FSSPX.
Ensuite, la Sainte Providence est intervenue et a apparemment mis des bâtons dans les roues de Menzingen, car on peut croire que Dieu s’occupe en Personne(s) de la Tradition qui est essentiel pour Son Église. En effet Rome a exigé récemment des anciennes conditions, qui sont inacceptables – même pour Mgr. Fellay.
Donc en ce moment toute négociation est arrêtée. Deo gratias.
Réparation
Il faudra également en justice que le Chapitre Général extraordinaire convoque S.E . Mgr Williamson.
S.E. Mgr Williamson est évêque et donc en tant que tel il est de droit capitulant (et pas de moindre importance, ayant les grâces du sacre).
A) D’abord le Chapitre Général ayant le pouvoir suprême, a le droit et le devoir de vérifier la décision de Mgr Fellay d’exclure Mgr Williamson.
I) Les faits :
a ) – Mgr Fellay a pris des positions contraires à l’autorité suprême dans la FSSPX.
preuve :
Mgr Fellay est favorable à et négocie sur un accord pratique sans accord doctrinal.
Sources :
– Introduction de Cor Unum Mars 2012
– Dici Entrevue du 08 06 2012
Il n’y a pas de conversion de Rome à la Tradition :
Mgr Fellay : « Les autorités officielles ne veulent pas reconnaître les erreurs du Concile. Elles ne le diront jamais explicitement. Cependant si on lit entre les lignes, on peut voir qu’elles souhaitent remédier à certaines de ces erreurs… »
Mgr Fellay est d’accord avec un accord sans conversion :
« Certains prétendent que pour travailler “en sécurité” dans l’Église, il faut préalablement qu’elle soit nettoyée de toute erreur. C’est ce qu’on dit quand on affirme qu’il faut que Rome se convertisse avant tout accord, ou que les erreurs doivent d’abord avoir été supprimées pour qu’on puisse travailler. Mais ce n’est pas la réalité. Il suffit de regarder le passé de l’Église, souvent et même presque toujours, on voit qu’il y a des erreurs répandues dans l’Église. »
[Ces « certains » sont entre autres le Chapitre de 2006 (déclaration à la fin des actes).]
« Dans cette situation, présentée actuellement par certains comme une situation impossible, on nous demande de venir travailler comme l’ont fait tous les saints réformateurs de tous les temps. Bien sûr cela n’enlève pas le danger. Mais si nous avons suffisamment de liberté pour agir, pour vivre et nous développer, cela doit se faire. Je pense vraiment que cela doit se faire, à la condition que nous ayons suffisamment de protection. »
On a vu plus haut que c’était interdit par le Chapitre Général de 2006.
Évidence : En ceci, Mgr Fellay parle et agit contre le Chapitre Général Extraordinaire de 2006.
b) Mgr Williamson a défendu les positions prises par le Chapitre Général Extraordinaire de 2006 contre la désobéissance de Mgr Fellay à ce chapitre.
Ceci n’est donc pas une rébellion, ni d’en parler aux autres. Au contraire c’est un droit et un devoir de réagir contre les abus, surtout s’ils nuisent fortement au Bien Commun.
Matthieu, 18.15 : « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » 18.16 : « Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. » 18.17 : « S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; »
B) Par conséquent le Chapitre convoque Mgr Williamson car son exclusion décidée par Mgr Fellay est invalide.
Prions pour la plus grande Gloire de Dieu, et le plus grand Bien de la FSSPX et des âmes.
Pour éviter d’autres injustices, des mesures de représailles a volonté, je signe
Grandamand de Lavérité