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Archive for the ‘Père Jean’ Category

“Des principes”, oui, mais………..

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“Des principes”, oui, mais………..

 

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Capucins de Morgon / Lettre aux Amis de St François n°31 (pages 10 et 11) – 13 avril 2014

Suite à un sermon donné par l’un des pères de notre communauté le 26 janvier 2014, quelques précisions

 

Nous regrettons certains des propos tenus dans ce sermon, en particulier ceux qui mettaient en cause les évêques de la Fraternité.

Ce sermon, dont l’audience a été malheureusement multipliée par Internet, ne voulait rien d’autre que, comme le dit de Catéchisme catholique de la crise dans l’Église, « il est impossible à ceux qui veulent défendre jusqu’au bout la foi catholique, de se mettre entre les mains d’autorités qui contredisent ou relativisent cette foi catholique. » (abbé Mathias Gaudron, Catéchisme, 3ème édition, p. 289).

Il semble que notre pensée soit parfaitement conforme à celle qu’a exprimée Mgr Fellay lors de la conférence qu’il a donnée aux prieurs à Flavigny le 27 février 2014.

Aussi notre communauté souhaite conserver une bonne collaboration avec la Fraternité Saint-Pie X pour le règne de Notre Seigneur sur les âmes et sur les sociétés comme cela a été le cas depuis de nombreuses années, et nos vœux les plus ardents sont que nous restions fermement attachés à la pureté doctrinale dans la fidélité intègre aux enseignements de Notre Seigneur Jésus-Christ face à la hiérarchie néo-moderniste, ce qui a toujours été le principe d’union entre nous.

Nous voulons en profiter pour déplorer l’usage abusif d’Internet. La diffusion sans autorisation et sans discernement de sermons, conférences et documents, les sortant de leur contexte, ne peuvent qu’exaspérer les passions et raviver les querelles de personnes.

Que Notre Dame nous garde en son Cœur Douloureux et Immaculé.

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TradiNews : http://tradinews.blogspot.fr/2014/05/capucins-de-morgon-lettre-aux-amis-de.html

 


 

Ndlr du CatholicaPedia Blog : Les “Capucins de Morgon” sont des Faux culs !!!

Nous ne vous avons pas donné le sermon du Père Jean — relayé par beaucoup de béats “anti-ralliéristes” — du 3e Dimanche après l’Épiphanie (26 janv. 2014) car celui-ci est très mauvais !

Il est très mauvais…car le Père Jean (homme de principes !) part d’un faux principe !!!

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Courrier des Lecteurs : RP Jean…

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Suite à notre article « Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! ! » nous avons reçu de nombreux messages de lecteurs se désolant des contradictions du Père Jean.

Il dit croire à La Salette et il fait bien… mais ne l’applique pas : ROME À PERDU LA FOI, L’ÉGLISE ÉCLIPSÉE !

Résister en face des autorités, certes pour des erreurs ou des fautes PERSONNELLES, pas pour des hérésies pertinaces qui ont TOUT DÉTRUIT DEPUIS DES DÉCENNIES MAINTENANT.

Il raisonne avec ses pieds !

* * *

La conclusion :

je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire.

Adieu monde cruel ! Où ont-ils appris le principe de non-contradiction !

* * *

Ma conclusion rectifiée, saluons quand même son courage et son honnêteté vis-à-vis des fidèles et prions pour lui.

EN CONCLUSION

« Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes [je m’en tiens à ce que déclarait Mgr de Castro-Mayer la veille des sacres : « nous n’avons plus de pape » ; ainsi qu’à ce que déclarait Mgr Lefebvre à propos du cardinal Ratzinger et de sa conception du Magistère : « Il quitte l’Église »], et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes [pour qu’ils reviennent à la vraie foi] sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire [n’étant pas dans l’Église, car ne professant pas la foi catholique, ils n’ont, de ce fait, aucune juridiction]. ?ais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi [Le Souverain Pontife ne peut en aucune manière porter dommage à la Foi, car de par sa mission il doit confirmer ses frères, cela est de Foi], non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu. »

 

Written by Cave Ne Cadas

décembre 6th, 2012 at 8:26

Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !

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Encore un coup d’épée dans l’eau ! ! !
Lamentable…

Le Père Jean O.F.M., (ex-Responsable du noviciat capucin ; humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié une Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX et s’être opposé à ce même Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris), vient de sortir de sa réserve après une longue “période de recadrage”.

Le Père Jean (France, Gers) a été destitué de sa charge de Supérieur du Noviciat d’Aurenque le 16 février 2009 et placé en « isolement » à Morgon depuis le 25 février où il est étroitement surveillé.

Le 5 février 2009, lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris, il avait mis en demeure Mgr Fellay de déclarer si, oui ou non, il souhaitait rallier l’église Conciliaire.

Dans une lettre adressée à tous les supérieurs des communautés amies en date du 11 février 2009, il a dénoncé la subversion de la FSSPX en s’appuyant sur des faits précis.

 

Dans un sermon du 21 octobre 2012, il fait une “profession de Foi”, somme toute très Catholique, mais il finit par déraper dans une conclusion très écônienne qui ne fait pas la différence entre l’Église catholique et cet ersatz d’église Conciliaire !

Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.

 

Le lavage de cerveau écônien a vraiment des effets terrifiants !

Le bilan : Errare humanum est, perseverare diabolicum

 * * *

Les persécutions et pressions qu’a dû subir le Père Jean en 2009 (après cette date, nous n’avons plus eu de nouvelles, mais les techniques d’avilissement et de manipulation de consciences ont dû continuer jusqu’à ce qu’il soit apte à s’exprimer à nouveau librement !) :

Le Père Jean ofm (capucin de Morgon) est un des rares à avoir courageusement dénoncé la subversion au sein de la FSSPX.

Le Père Antoine a puni le Père Jean “au nom de l’obéissance” (servile), pour avoir osé demander clairement à Mgr Fellay ses intentions. Il l’a relevé de ses fonctions de maître des novices à Aurenque, dans la maison payée par les parents du Père Jean. Il l’a maintenu “au secret” à Morgon. (Le Père Antoine a déclaré à Barbarin qu’il lisait désormais assidument Vatican II (Gaudium et Spes), il s’était opposé aux sacres de Mgr Lefebvre en 1988.)

Le Père Jean, Responsable à l’époque du Noviciat Capucin d’Aurenque dans le Gers, a été humilié, rétrogradé et mis au cachot sur ordre de Mgr Fellay à Morgon en février 2009, pour avoir publié sa Lettre Ouverte sur les infiltrations dans la FSSPX.

Après ses questions cinglantes à Mgr Fellay lors de la réunion des supérieurs des communautés amies à Paris pour le forcer à sortir de l’ambiguïté, le Père Jean, mis au cachot à Morgon, a été tenu au téléphone pendant plus de trois heures par un abbé de Cacqueray tenaillé par la peur et exigeant, depuis Suresnes, l’obéissance aveugle du Père Jean, au nom de Dieu, et de ses vœux d’obéissance.

L’abbé Beauvais n’a pas hésité à prêter en personne main forte à Suresnes pour matraquer le Père Jean, placé en résidence dans le couvent des capucins de Morgon, pour le punir de sa dénonciation courageuse devant ses confrères clercs de la subversion au sein de la FSSPX, en allant visiter ses parents et en apportant la division dans cette famille, la mère soutenant son fils, le père ayant cédé aux sirènes de l’abbé Beauvais.

Après vérifications auprès des meilleures sources absolument irréfutables, nous maintenons formellement notre information suivant laquelle l’abbé Xavier Beauvais s’est bien déplacé en personne pour visiter le père du Père capucin Jean, afin qu’il fasse pression sur son fils pour qu’il se rétracte publiquement, alors que ce dernier était placé au cachot au couvent de Morgon par son Supérieur, le Père Antoine (rallièriste), à la suite des questions qu’il avait adressées publiquement à Mgr Fellay à Saint Nicolas du Chardonnet pour lui demander par trois fois de préciser en termes clairs la finalité du processus de rapprochement avec la Rome apostate des modernistes qu’il impose avec obstination à la FSSPX. Le résultat en est à présent que cette famille de grands bienfaiteurs des capucins du Père de Villeurbanne est aujourd’hui divisée, le père désavouant le courage de son fils, alors que la mère le soutient résolument. — VM N°728 : http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/007_2009/VM-2009-07-01/VM-2009-07-01-Abbe_Beauvais_celebre_Petain.html#_ftn6

 


 

Ses parents, très âgés et bienfaiteurs de la FSSPX depuis l’origine, ont eu à subir des pressions psychologiques inqualifiables. Plusieurs abbés, dont l’abbé Beauvais de Saint Nicolas du Chardonnet, ont été dépêchés à leur domicile par l’abbé de Cacqueray dans le but de les intimider et les pousser à demander à leur fils de revenir sur ses courageuses déclarations.

L’abbé de Cacqueray a même fait personnellement le déplacement à Morgon, le jour du vendredi Saint (il n’avait sans doute rien d’autre à faire ce jour-là !) pour tenter de faire plier le Père Jean et le soumettre à l’obéissance servile envers Mgr Fellay. RC du 18/05/2009 : http://resistance-catholique.org/articles_html/2009/05/RC_2009-05-18_Lettre-Ouverte-de-Meramo.html

 


 

Père Jean, capucin : Profession de foi

Père Jean, capucin – 21 octobre 2012

I Préambule

1) Vu la situation présente, au 50ème anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, où le Pape Benoît XVI vient d’inaugurer une « année de la Foi », « consacrée à la profession de la Foi et à sa juste interprétation », et où l’on incite les fidèles à l’étude indulgenciée des Actes du Concile et des articles du Nouveau catéchisme qui les vulgarise ; ce dit Concile dont le cardinal Ratzinger écrivait trente ans après : « Un abîme coupe l’histoire de l’Église en deux mondes inconciliables : le monde pré-conciliaire et le monde post-conciliaire » (« Un chant nouveau pour le Seigneur », Desclée-Mame,1995, p. 174).

2) Vu la récente déclaration radiodiffusée du Préfet de la Congrégation de la Foi, Mgr Müller, qui n’a pas abjuré vraiment ses erreurs (pour ne pas dire ses hérésies) sur la Transsubstantiation, la virginité de Marie et l’appartenance des protestants à l’Église, et qui vient d’accuser les prêtres et fidèles de la Tradition d’être hors de la Foi catholique en affirmant : « Nous ne pouvons pas abandonner la Foi catholique dans ces négociations [avec la FSSPX] ». (Entretien à NDR, 06-10-2012)

3) Vu les exhortations catégoriques des Apôtres en matière d’intransigeance doctrinale, non seulement de l’obligation de conserver intégralement le dépôt de la Foi transmise (1 Tim. 6, 20 ; 2 Jn. 9), mais aussi de nous méfier des faux-docteurs (Act. 20, 29 ; 2 Pet. 2,1), d’anathémiser ceux qui enseignent une doctrine divergente (Gal. 1, 9 ; 2 Jn. 10), jusqu’à résister en face aux plus hautes autorités qui ne marcheraient plus droit dans la Foi (Gal. 2, 11).

4) Vu les prophéties dignes de foi qui nous ont annoncé une apostasie générale de la Foi dans les derniers temps de l’Église : prophéties bibliques en particulier, de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Lc. 18, 8) et de l’Apôtre (1 Tim. 4,1 ; 2 Tim 3,1-8) et des prophéties de Notre-Dame dans des apparitions reconnues authentiques par l’Église (Quito, La Salette, Fatima) ; prophéties confirmées par les Papes du XXème siècle déplorant l’apostasie officielle des nations catholiques jusqu’à Vatican II, et l’encourageant ensuite.

5) Vu la loi constante et intangible de l’Église, qui prescrit que « Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement (aperte profiteri tenentur) la Foi en toute circonstance où leur silence, leur tergiversation ou leur comportement impliquerait la négation implicite de la Foi, le mépris de la religion, l’injure faite à Dieu ou le scandale du prochain » (Code 1917, canon 1325 § 1).

6) Vu les exhortations opportunes de nos anciens dans le combat actuel pour la défense de la Foi contre les néo-modernistes, comme Mgr Lefebvre : « Nous avons à combattre contre les idées qui sont actuellement en vogue à Rome et qui sont dans la bouche du Pape dans celle de Ratzinger … » (Conf. Écône 06-09-1990 ; Fideliter n°87 p. 3) ; comme Mgr de Castro Mayer : « être fidèles à la mission que Dieu nous a confiée, de résister au modernisme régnant » (Décl. Sacres 30-06-1988 ; Fideliter ; n°64 p.9), ou comme le père Calmel : « Confesser la Foi en face d’autorités modernistes, c’est se refuser à toute équivoque, aussi bien dans les rites que dans la doctrine » (« Brève apologie » … Itinéraires n° 316, p. 76).

7) Vu les divergences graves et incontournables en matière de Foi, constatées lors des dernières discussions doctrinales à Rome entre les théologiens conciliaires et ceux de la Tradition catholique, divergences déjà exprimées en substance par Mgr Lefebvre dans son Manifeste épiscopal (21-11-1983) et largement exposées dans nos cours de séminaires, congrès théologiques, articles doctrinaux, cercles d’études et prédications aux fidèles.

II Profession de Foi Catholique

Dans la situation actuelle, et en considération de ce qui vient d’être exposé plus haut, en tant que prêtre catholique, malgré mon indignité, qu’il me soit permis, en ce jour, et devant les fidèles qui ont un droit strict de connaître exactement quelle est la Foi intime de ceux qui leur prêchent de réaffirmer publiquement ce qui suit :

1) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession publique de Foi faite par mes parrain et marraine au jour de mon baptême, et de mon propre gré douze ans après, à ma communion solennelle.

2) Je renouvelle, et ce jusqu’à ma mort, la profession de Foi tridentine et le serment antimoderniste que j’ai juré publiquement la main sur l’Évangile, et devant le Saint Sacrement, avant de recevoir l’ordination sacerdotale.

3) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, le Symbole des Apôtres récité chaque dimanche à la messe, ainsi que le Symbole dit de St Athanase, que l’Église faisait réciter à ses consacrés chaque dimanche dans le bréviaire avant le Concile.

4) Je professe, et ce jusqu’à ma mort, tous et chacun des dogmes définis de la Foi catholique et romaine, ainsi que toutes et chacune des vérités de doctrine catholique, notées comme telles par l’ensemble des théologiens (Cf Denz. 2880) avant le dernier Concile, vérités dont la négation impliquerait un péché de témérité contre la Foi.

5) Je professe, et pour toujours toutes les vérités qui ont été attaquées dans l’histoire de l’Église, et rejette toutes les erreurs opposées qui ont été dûment censurées par le Magistère des Papes, des Conciles et des Congrégations romaines.

6) Je professe, et ce pour toute ma vie, la doctrine sûre et traditionnelle exposée dans les catéchismes du Concile de Trente et de St Pie X, ainsi que dans tout autre catéchisme d’avant Vatican II, qui la reproduirait fidèlement et intégralement.

7) Enfin, je professe et veux professer jusqu’à mon dernier soupir la Foi des Pères et des Docteurs de l’Église, transmise fidèlement par le Magistère des Papes et des Conciles, comme une formulation certaine et fixée une fois pour toutes de la Vérité absolue et qui ne saurait évoluer avec le temps en sa substance.

III Profession de Foi à l’Encontre des Erreurs Actuelles

Le devoir principal de tout prêtre étant non seulement de professer et enseigner la véritable Foi catholique, mais aussi de la défendre face aux attaques de ses ennemis, quels qu’ils soient, en conséquence :

1) Je professe la définition traditionnelle et catholique de la Foi, c’est à dire qu’elle est une vertu surnaturelle, un don gratuit de Dieu par lequel toute mon âme, intelligence et volonté, se soumet à toute vérité révélée par Dieu et transmise par son unique Église, qui ne peuvent ni se tromper, ni me tromper.

Aussi, je réprouve et rejette la doctrine néo-moderniste, qui présente la Foi comme un sentiment « né dans les profondeurs de mon propre moi » (Jean-Paul II, « N’ayez pas peur ! » Laffont, p. 39) ou comme une « expérience » qui ne peut être que « communautaire » (Prof. Ratzinger, « La Foi chrétienne… » p. 110 et « Principes de la théologie… » p. 35)

2) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec sa conséquence nécessaire de l’union harmonieuse de l’Église et de l’État, afin que la loi divine et ecclésiastique préside à toutes les institutions humaines, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes ; doctrine fondée sur l’Écriture (Is. 55,4 ; 1 Tim. 6,15 ; Ap 1,5) et la Tradition, en particulier l’encyclique « Quas primas » de Pie XI.

Aussi je réprouve et rejette la doctrine libérale de Vatican II dans « Gaudium et spes » (Ch. 4) proclamant l’autonomie de l’État par rapport à l’Église selon le faux principe de la liberté religieuse, doctrine que le Pape actuel a qualifiée autrefois de « sorte de contre-Syllabus », et plus récemment, dans une allocution publique à des ambassadeurs, comme « un grand progrès de l’humanité » (13-12-2008).

3) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique du vrai œcuménisme, c’est à dire du retour des âmes égarées à l’unique bercail du Christ, doctrine fondée sur l’Écriture (Jn. 10,16 ; Act. 2, 38) et la Tradition constante, en particulier l’encyclique « Mortalios animos » de Pie XI.

Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire des hommes d’église conciliaires, qui enseignent que l’œcuménisme de retour est « périmé » (Accords de Balamand, 24-06-1993), qu’il ne faut plus chercher à « convertir » les autres (Card. Kasper, 22-01-2001), « pression » qui serait une « forme indue de prosélytisme » (Jean-Paul II, 31-05-1991) et « ferait renier aux autres leur propre héritage de foi » (Benoît XVI, 18-08-2005).

4) Je professe la définition traditionnelle de l’Église catholique et romaine comme étant le Corps mystique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et seule Arche de Salut, auquel on ne peut appartenir sans le baptême et la Foi ; doctrine révélée de Dieu (Col. 1,18 ; Jn. 3,5 ; Mc. 16,16) et transmise par la Tradition, en particulier dans l’encyclique de Pie XII « Mystici corporis ».

Aussi je réprouve et rejette la doctrine divergente de Vatican II, enseignant que « L’Église du Christ subsiste dans l’Église catholique » (L.G. 8) et son explicitation faite par le Nouveau catéchisme (§ 836), à savoir que « tous les hommes appartiennent à l’unité catholique du Peuple de Dieu sous diverses formes ou lui sont ordonnés ».

De plus, je réprouve et rejette la nouvelle doctrine conciliaire (U.R. 3) reprise dans le Nouveau catéchisme (§ 819) selon laquelle « L’Esprit du Christ se sert des Églises et communautés ecclésiales [séparées] comme moyens de salut ». Car les fausses religions ne sont pas inspirées par le Bon Esprit, mais par le Malin (Ps. 95,5 ; 1 Cor. 10,20 ; Ap. 2,9)

5) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique de la substitution de la nouvelle Alliance à l’ancienne Alliance, cette dernière étant par le fait même révoquée, comme l’affirme explicitement la Parole de Dieu (2 Cor. 3,14 ; Hb. 8,13) et la Tradition, comme par exemple la bulle « Hebraeorum gens » de St Pie V (1569). Cette croyance traditionnelle, elle doit s’entendre dans le sens que la religion judaïque a été révoquée par Dieu, mais sans exclure que les israélites puissent se convertir à lui, individuellement dans le temps, et en masse à la fin des temps (Rom. 11, 25).

Aussi je réprouve et rejette la doctrine contraire de Vatican II (Nostra aetate), formulée ensuite par Jean-Paul II (17-09-1980) et le Nouveau catéchisme (§ 121) en cet axiome injurieux à Notre-Seigneur Jésus-Christ, divin fondateur de l’Église de la nouvelle et éternelle Alliance : « L’ancienne Alliance n’a jamais été révoquée ».

6) Je professe la doctrine traditionnelle et catholique selon laquelle l’enfer existe, et que tous ceux qui meurent en état de péché mortel et impénitents y sont éternellement damnés, doctrine révélée de Dieu (1 Cor. 6,10 ; Ap. 21,27) et transmise constamment par la Tradition, en particulier le 2ème Concile de Lyon (1274). Je crois aussi, à la suite de Notre-Seigneur qui nous a révélé que beaucoup prenaient la voie large qui mène à la perdition (Mt. 7,13 ; Lc. 13,24), révélation confirmée par Notre-Dame à Fatima, que beaucoup d’âmes, surtout à notre époque, se damnent, et qu’il nous faut prier et faire pénitence pour contribuer à leur salut.

Aussi je réprouve et rejette la théorie contraire, selon laquelle l’enfer existe mais qu’il est vide (Urs Von Balthazar, cité par Jean-Paul II dans « Entrez dans l’espérance » p. 200), ou que le jugement et la damnation évoqués dans l’Évangile ne concernent que Satan et les anges déchus (Jean-Paul II, Encyclique Dominum vivificantem, 18-05-1986, n° 27-28), ou que l ‘enfer ne recèle que « certains personnages de notre histoire » (Benoît XVI, Encyclique Spe salvi, 30-11-2007, n° 45)

7) Enfin, comme il serait trop fastidieux d’énumérer toutes les graves erreurs post-conciliaires perpétrées, encouragées ou avalisées par les hommes d’Église au pouvoir, à la suite de Mgr Lefebvre et des autres évêques et prêtres restés fidèles à l’Église de toujours, je réprouve et rejette toutes et chacune des théories et pratiques qui démolissent peu à peu la Foi dans les âmes, dans le domaine non seulement doctrinal, mais aussi moral (l’inversion des fins du mariage pour légitimer des dizaines de milliers d’annulations de mariages par an) ; liturgique (la nouvelle messe concoctée avec six pasteurs protestants) ; canonique (Mgr Lefebvre, disait qu’ils détruisent l’Église avec les lois fondamentales inspirées de modernisme du Nouveau Code de 1983 ; Fideliter n° 55 p. 9) ; œcuménique (Assise, Jean-Paul II baisant le Coran le 14-05-1999, Benoît XVI se faisant bénir par un rabbin le 11-05-2007) ; biblique (Exégèse hypercritique, nouvelle bible à traduction œcuménique) ; sacramentel (plus de génuflexion devant le St Sacrement, ce qui diminue le respect et la Foi envers la Présence réelle) etc. … théories et pratiques que je réprouve donc et rejette, dans toute la mesure où elles sont contraire à l’esprit de l’Église catholique, injurieuses à Dieu et scandaleuses aux âmes.

En Conclusion

Il me faut préciser que si je réprouve toutes ces nouveautés malsaines et plus ou moins hérétiques, je n’entends pas remettre en cause la fonction, l’autorité et le respect des Pasteurs incriminés, n’ayant aucune compétence pour juger leurs personnes, et je prie aussi pour eux, Pape et évêques, comme responsables devant Dieu de nos âmes sur lesquelles ils ont juridiction ordinaire. Mais avec St Paul, St Thomas d’Aquin et St Robert Bellarmin, j’estime en conscience que si ces autorités portent gravement dommage à l’Église dans sa Foi, non seulement il est permis, mais c’est un devoir de leur résister en face en leur disant publiquement qu’elles ne marchent plus droit selon l’Évangile, et de leur désobéir en tout ce qu’elles cherchent à nous imposer de contraire à Dieu.

Considérant que cette Foi dont je suis fier est un pur don de Dieu, reçu sans mérite de ma part ; considérant l’histoire de l’Église et les chutes lamentables de nombreux clercs plus savants, plus fervents et plus prudents que moi ; considérant enfin mes faiblesses passées, l’apostasie actuelle et les persécutions futures, je ne peux que vous demander et implorer, biens chers fidèles, de prier aussi pour moi, afin que non seulement je persévère dans cette Foi catholique et romaine que je viens de professer à nouveau, mais aussi et encore plus dans la charité, car « si j’avais la plénitude de la Foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien » (1 Cor. 13,2) ; priez aussi pour qu’ainsi je puisse remplir le mieux possible mon devoir sacerdotal envers Dieu et les âmes, et coopérer tant soit peu au Règne de Dieu ici-bas en attendant le triomphe final des Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

Ainsi soit-il !

Fr. Jean

Le Père Jean dénonce la destruction de la FSSPX

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Le Père Jean dénonce la destruction de la FSSPX, orchestrée par un réseau de clercs subversifs et le G.R.E.C., et couverte par Mgr Fellay. Mgr Williamson est un agent de Benoît XVI, selon le Père Jean.

Publication virgo-maria.org du 30 avril 2009

Père JeanDisciple du Père Eugène de Villeurbanne, et de Mgr Lefebvre, le Père Jean veut sauver la FSSPX de l’infiltration cléricale, à composante gnostique, qui mène « lentement mais sûrement » à la destruction de l’œuvre de Mgr Lefebvre. Le Père Jean publiait, le 11 février, avec une détermination très affirmée et en invoquant solennelement sa conscience, une lettre pour accuser un réseau de clercs subversifs (appartenant au cercle secret du G.R.E.C.) de vouloir diriger un processus de trahison de Mgr Lefebvre et de travailler dans l’ombre et patiemment à la destruction de la FSSPX, en la livrant aux mains de la Rome moderniste apostate. Dans sa lettre qu’il a souhaité rendre publique, car il n’exclut pas qu’en raison de son comportement et de ses révélations, ses jours ne soient en danger, le Père Jean accuse Mgr Fellay de couvrir ce réseau infiltré et ses funestes projets de son autorité. Il proclame aussi que Mgr Williamson fait partie du complot et est de mèche avec le Vatican, jouant un véritable double jeu. -1) La dénonciation par le Père Jean d’un réseau de clercs subversifs dans les postes de direction de la FSSPX -2) La dénonciation par le Père Jean du projet de destruction de la FSSPX par ce réseau de clercs subversifs, en la livrant au « super moderniste » Ratzinger-Benoît XVI. -3) La dénonciation par le Père Jean de l’abbé Celier comme un disciple du gnostique Jean Borella, chantre de l’ésotérisme chrétien. -4) La dénonciation par le Père Jean, de l’implication de Mgr Fellay qui couvre activement cette subversion de la FSSPX. -5) La dénonciation par le Père Jean de Mgr Williamson, comme étant un agent caché de Benoît XVI. -6) Le Père Jean a pesé ses paroles et solennise sa lettre, il dit agir en « conscience ». -7) Il ne s’agit aucunement d’un brûlot du Père Jean ou d’une lettre improvisée, mais de l’expression « d’une conviction forgée depuis 5 ans ». -8) Le Père Jean n’exclut pas que ses jours ne soient en danger, en raison de ses accusations et de sa forte opposition au ralliement à l’entité maçonnique romaine. -9) Le Père Jean n’attend plus que de Mgr Tissier, ou de Mgr de Galarreta, de poursuivre le combat de Mgr Lefebvre. L’abbé de Cacqueray tente un « forcing psychologique » auprès du Père Jean, pour essayer d’écraser sa résistance au processus de mort lente de la FSSPX. L’abbé Beauvais aurait même été recruté par ses supérieurs pour aller, en personne, et avant de s’embarquer pour la Terre Sainte, sur les pas de Notre Seigneur Jésus-Christ, exercer des pressions sur les parents du Père Jean, afin de les retourner contre le comportement courageux de leur fils, et de l’isoler encore davantage.

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Written by Cave Ne Cadas

mai 1st, 2009 at 9:18

Lettre du Père Jean O.F.M.

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Nous avons reçu cette lettre très intéressante du Père Jean, Capucin de Morgon, qui a été envoyée par l’intéressé à tous les supérieurs religieux des communautés amies de la FSSPX.

Elle mérite d’être diffusée !

Couvent St Antoine Aurenque
Castelnaud’Arbieu
32500 FLEURENCE

Aurenque, le 11 Février 2009
Notre Dame de Lourdes

Déclaration Annexe

Monseigneur,
Mon révérend Père,
Ma révérende Mère,

En conscience, devant Dieu et devant les hommes, et pour le bien commun de la tradition catholique – et donc de l’Église –, il me paraît être de mon devoir d’ajouter à ma lettre d’excuse ce qui suit :

Après mon intervention véhémente du 5 Février, aux pressions qui m’ont été faites, que ce soit à Saint-Nicolas ou à Caussade, j’ai répondu que je m’excuserai sur la forme (la colère) mais non sur le fond (la plainte).

Je regrette donc vivement mon emportement, non seulement dans la mesure où il aurait pu scandaliser autrui (quoique j’ai reçu par la suite des félicitations par téléphone et par lettre), mais aussi du fait qu’il pourrait disqualifier ou faire oublier le sujet de ma plainte. De plus, une simple lettre d’excuses pouvant vous laisser croire que je regrette aussi ce que j’ ai dit, je me vois donc obligé à revenir sur la question de fond, et même l’expliciter.

Ma première rencontre avec son Excellence Monseigneur Lefebvre remonte à Juin 1973, à Écône, quand il invita mes parents (qui avaient légué un héritage au séminaire) à venir parler et manger avec lui. Trois ans après, j’étais à la messe de Lille. Mes parents ont sacrifiés toute leur fortune familiale à acheter des bâtiments pour la Tradition. Et en ce moment, ils usent leurs dernières forces à aménager une hôtellerie pour notre couvent, dans une maison qu’ils ont acheté en vendant la dernière dont ils étaient propriétaires. Je pense que mon vieux père mourra d’un arrêt cardiaque, le jour où il apprendra que tous ces bâtiments passeront sous le contrôle de l’Église conciliaire…

Jusqu’à dimanche dernier, en chaire, j’ai toujours défendu la FSSPX devant les fidèles, et répercuté ses communiqués. Je dois avouer une seule incartade – si c’en est une –, en annonçant le premier « bouquet spirituel » de chapelets en 2006. Après avoir lu les trois intentions dans l’ordre donné par la fraternité, en commençant donc par la libéralisation de la messe de saint Pie V, j’ai ajouté qu’à mon avis personnel, c’est le retour de la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ qui méritait d’être mis en premier (Monseigneur Lefebvre disait que ce point est plus important que la messe. Cf. « L’Église infiltrée… » p.70).

Si je n’ai pas fait chanter le Te Deum après le Motu Proprio, c’est que mon supérieur m’a laissé libre sur ce point, et que je ne voulais pas acclamer un texte qui identifie dans un même rite la messe de toujours et une messe « bâtarde », comme l’a souvent appelée Monseigneur Lefebvre. J’ai cependant lu le communiqué de Monseigneur Fellay aux fidèles, que Suresnes ne m’avait pas envoyé, mais qu’un fidèle m’avait trouvé sur Internet. De même pour le deuxième bouquet, que j’ai annoncé, et dont j’ai fait photocopier le communiqué final de Monseigneur Fellay (24 Janv.) pour que les fidèles puissent le lire et l’emporter chez eux.

Pardon pour ces longueurs, mais qu’on ne dise pas que je suis contre la FSSPX, un sédévancantiste, etc.. La FSSPX, je la considère comme œuvre d’Église, et une seconde mère pour moi : c’est à elle que je suis redevable de la conservation intégrale de ma foi, de ma vie religieuse, et de mon sacerdoce. Je l’aime de tout mon cœur, et c’est pour cela que je rugis quand je la crois menacée.

Un des tous premiers prêtres de la FSSPX me racontait, un jour d’ordination à Écône, que son père lui avait enseigné les méthodes subversives, mais interdit de les employer. Seulement pour savoir dépister les attaques et les personnes subversives. Pendant son professorat à Écône, il sut ainsi découvrir certains séminaristes subversifs, et les signaler au chanoine Berthod, ainsi qu’à Monseigneur Lefebvre. Ce dernier ne voulut pas les renvoyer, car ils étaient bons élèves par ailleurs. Le chanoine Berthod avait jugé l’affaire assez grave, pour menacer de démissionner, si ces éléments subversifs n’étaient pas chassés. On sait ainsi non seulement comment Écône a perdu un de ses plus éminents professeurs, mais aussi a connu de graves crises de dissidence dans les années suivantes.

Sans prétendre être un spécialiste en ce domaine, et encore moins être engagé dans cette lutte antisubversive – car je me suis consacré totalement à Dieu et aux times – je pense cependant savoir de quoi je parle quand j’emploie le mot subversif, et connaître un minimum dans le traitement des informations, avant d’en tirer des conclusions.

Lorsque j’ai pris le micro, j’ai dit, à peu près dans les termes suivants, qu’avec plusieurs prêtres, nous étions très inquiets de l’évolution des rapports de la FSSPX avec le Vatican, qui semblait nous mener lentement (mais sûrement) vers un ralliement avec la Rome conciliaire et moderniste.

Parlant au nom d’autres prêtres, dont deux m’ont encouragés à prendre la parole, – ce qui me répugnait fort – en cette occasion, je n’ai pas même exprimé ma conviction personnelle, bien établie depuis maintenant cinq ans, que cette évolution n’est qu’un processus habilement programmé par certains prêtres subversifs qui ont réussi à occuper des postes stratégiques de la FSSPX (supériorat, séminaires, médias et finances) en vue de la mener au ralliement.

Jean Vaquié avait déjà établi une liste de ces séminaristes (d’alors) et prêtres subversifs, avant sa mort en 1992 ; et si certains sont aujourd’hui ralliés (comme l’abbé Leschenne), d’autres sont toujours en place dans des postes d’influence, et particulièrement en France. L’un d’eux porte même la bure. Dans l’organigramme de cette organisation subversive, il faut placer dans les cases supérieures, un ancien disciple du professeur Borella (Nancy), qui, sous le pseudonyme d’Abbé Michel Beaumont, enseigne à nos fidèles dans Fidéliter (N° 163, p.20-25) que d’après la doctrine classique des papes, le Règne Social de Notre Seigneur Jésus Christ n’est plus possible dans notre monde d’aujourd’hui.

Dès mon retour de Paris, la Providence a pris le soin de me confirmer – si besoin était – le progrès de ce processus de ralliement, dans un tract, apporté par un fidèle ayant internet, tract à signer pour manifester notre soutien à Benoît XVI. Aux annonces du dimanche, j’ ai cru devoir mettre en garde les fidèles contre cette campagne, leurs expliquant que nous devons soutenir le Pape Benoît XVI par nos prières, car il porte de très lourdes responsabilités, mais qu’il n’est pas question de lui apporter un soutien inconditionnel, alors qu’il vient de déclarer récemment (oss.nom.fr 23/30 Déc. 08, p.6) que l’Église se réjouit de l’autonomie [ « autonomia » dans le texte italien original] entre l’État et l’Église, comme d’un grand progrès de l’humanité. Et d’inviter nos fidèles à lire l’article de Monseigneur Tissier de Mallerais sur les graves erreurs enseignées (et rééditées telles quelles) par le professeur Ratzinger (Sel de la Terre N° 67, p.22-54).

Et enquêtant plus loin sur cette pétition, on en trouve la source sur le site du forum catholique (http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=463376), où tout le monde peut lire que cette pétition émane et est encouragée par le G.R.E.C., « Groupe de Réflexion Entre Catholiques », institué depuis 1997 (nous n’avons donc jamais été informés de l’existence de ce club depuis plus de dix ans !), réunissant des clercs et laïcs de toutes les tendances de la « tradition », surtout des ralliés, mais y compris la FSSPX, et travaillant à « permettre un jour une réconciliation dans les formes institutionnelles et juridiques ». Ce qui ne peut viser évidemment que la FSSPX, la seule qui y soit représentée, et non (encore) ralliée.

Cette entreprise, y lit-on aussi, est encouragée par le nonce apostolique, Monseigneur Baldelli, et Monseigneur Breton, évêque d’Aire et de Dax, y représente la conférence des évêques de France. J’ai appris d’ailleurs par un confrère de la FSSPX, que Monseigneur Breton lui avait dit avoir fait la connaissance de Monsieur l’abbé de Cacqueray à une réunion du G.R.E.C. … Je n’ai donc pas été surpris, quand on m’a dit, tout à l’heure, que le supérieur du district de France venait d’exhorter tous nos fidèles, à la Mutualité, à signer cette lettre de soutien à Benoît XVI.

A-t-on encore besoin d’autres preuves de la détermination des autorités de la FSSPX à se rallier à la Rome conciliaire ? Faut-il réécouter l’enregistrement de l’émission de Radio Courtoisie, du 17 Juillet 2007, où le père Lelong, membre actif du G.R.E.C., n’a pas craint d’assurer aux auditeurs que, pour lui, la direction actuelle de la FSSPX serait entièrement acquise au ralliement et qu’il s’agirait essentiellement pour elle, de parvenir à réduire ou à faire taire les récalcitrants dans la FSSPX ?

Je suis parfaitement conscient de la gravité de ces révélations et de leurs conséquences. Je les ai pesées et vérifiées autant que possible, avec les moyens que la providence s’est ingéniée à me donner ces derniers temps. En conscience, je ne puis rester plus longtemps silencieux, ni me contenter de la seule prière, ni attendre que la maison soit complètement en flammes pour crier au feu ! Je suis absolument sûr de faire mon devoir et donc la volonté de Dieu, en vous faisant part de cela. A vous d’en juger devant votre conscience. Et de penser au nombre d’âmes qui vous sont confiées par Notre Seigneur Jésus Christ et dont vous devrez lui rendre compte au jour du jugement, sous le rapport essentiel de la foi : « Que demandez-vous à l’Église ? » Réponse : La FOI.

Pour mon proche avenir, je m’en remets totalement à la divine Providence. Je m’attends à être jeté à la rue, traité de « sédévancantiste » (la marginalisation par diffamation étant une technique classique des subversifs). Au cas où il m’arriverait quelque malheur (car il faut tout prévoir) j’ai confié cette lettre et tout mes documents brûlants à des amis sûrs, capables de les transcrire et de les diffuser au besoin. Je sais que mes parents me soutiennent, et m’aideront à recommencer, ou plutôt continuer ma vie religieuse ailleurs. Cela me peine énormément de devenir « vagus », mais si c’est la volonté du Bon Dieu dans cette incroyable crise, Fiat !

Car je n’ai aucune confiance en Monseigneur Fellay, qui couvre toute cette opération de son autorité, et guère confiance en Monseigneur Williamson, qui a été observé pendant ses contacts secrets à Rome la semaine après Pâques 2008. Pour nos deux autres évêques, j’espère bien que le jour officiel du ralliement (qui ne devrait pas être si loin qu’on le prétend, car Benoît XVI se fait vieux … ), ou même avant, l’un d’eux au moins se lèvera et poursuivra le combat de Monseigneur Lefebvre.

Ce jour là, que nos frères de Morgon et d’Aurenque, qui refuseront cette capitulation dans le combat de la Foi, sachent que je reviendrai me mettre sous l’obéissance de leur supérieur ou du plus ancien. En attendant, restons tous bien unis dans la prière du Rosaire, et confiant dans le triomphe final du Cœur Immaculé de Marie.

Fr. Jean O.F.M.


Nous avons ici la preuve irréfutable que le pauvre Père Jean a bien été le seul à oser braver les pseudo-autorités de la FSSPX. En effet, 2 Prêtres l’ont poussé à prendre la parole, mais ceux-ci se sont bien vite dérobés lorsque le Père Jean prit le micro. Quelle lâcheté de la part de ces Prêtres ! …. Ils l’ont envoyé au feu et l’ont laissé brûler. Désormais, nous comprenons mieux  la réaction qu’a eue l’un d’eux ….  d’aller se justifier auprès de ses confrères « Non Una Cum » ! Quelle misère !  Nous réalisons la lâcheté, la médiocrité de ces Prêtres qui sont revêtus de la puissance Divine pour le salut des âmes.
Quel glaive pour le cœur de Jésus !

Télécharger la Lettre du Père Jean en PDF

Written by Cave Ne Cadas

mars 28th, 2009 at 9:41