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Le « branding » de la F$$PX… (suite) : Abbé Patrick Girouard
Suite à notre article sur « Le « branding » de la F$$PX », un correspondant nous a transmis – en commentaire –, la déclaration de l’abbé Girouard – sous forme de sermon – sur le « branding » :
Charles lien permanent
Voici le sermon de M. l’Abbé Patrick Girouard du 2 juin 2013 à Aldergrove (Colombie-Britannique – CANADA) :
SERMON
Au nom du Père, et du Fils, et du St Esprit, Ainsi soit-il !
Je serai bref dans ce sermon parce que je vous ai déjà lu notre « Énoncé de Mission », et que j’en reparlerai. Mais ce que je voudrais vous dire aujourd’hui, c’est que ceci est bien évidemment ma première messe depuis… C’est ma première messe depuis mon retour d’exil. Et… j’aimerais dire quelques mots pour corriger un peu ce qui a été dit à mon sujet durant mon absence par l’abbé Wegner et les autres prêtres, qui ont dit, en résumé, que je n’avais pas parlé avec l’abbé Wegner avant de prêcher mes sermons etc. etc. Or ceci est incorrect, et n’est pas une déclaration vraie. En fait, j’ai parlé avec lui à plusieurs reprises…
En juillet l’année dernière, durant un appel téléphonique de 80 minutes, je lui ai fait part des problèmes de la Fraternité ;
et puis en octobre, lors de sa visite à Langley nous avons eu une conversation de deux heures, et je lui ai parlé encore des problèmes de la Fraternité. Et puis, en novembre, Je lui ai envoyé deux courriels avec une question très importante au sujet de Mgr Fellay, et j’attends toujours la réponse au second courriel. Si je passais mon temps à attendre des réponses, j’atteindrais probablement l’âge de la retraite avant de les recevoir ! Et c’est pourquoi j’ai décidé de prêcher.
L’autre motif est que la raison pour laquelle quelqu’un pose une question, c’est parce qu’il a réellement une question à poser ! Si vous en connaissez déjà la réponse, ça ne sert à rien de poser une question, à moins que vous ne soyez un professeur ! Je n’ai donc plus aucune question à lui poser.
J’ai vu les documents qui nous sont venus de Mgr Fellay, spécialement sa Déclaration du 15 avril 2012, qu’il a présentée au Cardinal Levada, comme base d’un accord avec Rome. Et quand vous la lisez, vous réalisez que la Fraternité a un sérieux problème, parce que cette déclaration est une proposition d’accord avec Rome où Mgr Fellay accepte le nouveau Code de Droit Canon ; où il dit aussi que la Nouvelle Messe a été promulguée légitimement ; et où il dit aussi qu’il reconnaît le magistère de l’Église d’aujourd’hui, et qu’il est prêt à signer une Profession de Foi qui, comme je vous l’ai déjà expliqué dans mes sermons, la Profession de Foi de 1989 du Cardinal Ratzinger est très mauvaise, spécialement dans son troisième point, ce qui veut pratiquement dire que les prêtres devront faire se serment de fidélité composé et publié en 1989, et qu’ils devront accepter de se soumettre au magistère moderne, c’est-à-dire aux enseignements modernes du Pape.
Donc j’ai prêché contre le Préambule, c’est-à-dire que lors du Prône du 10 mars, j’ai annoncé cela au sujet du Préambule ; j’ai aussi parlé de la Lettre des 37 prêtres, et j’ai annoncé le fait que le Carmel d’Allemagne a décidé de quitter la Fraternité pour les mêmes raisons, et… j’ai aussi parlé au sujet de l’expulsion du Père Raphaël du monastère de Silver City. Je pensais que les fidèles avaient besoin de savoir ces choses. Mais la réaction fut de me transférer à St-Césaire, et cela avec l’ordre spécifique de rester silencieux, et de ne pas communiquer ces choses aux fidèles, et que je ne pourrai à l’avenir critiquer les supérieurs, ni démontrer aucun manque de respect ou de confiance envers eux ou leurs actions. Et donc, en pratique, ce qu’on me disait c’est : « Nous prendrons soin de vos besoins matériels, et vous serez dans une belle maison, et une belle chapelle à St-Césaire près de Montréal, et en échange pour cette belle sécurité vous demeurerez silencieux au sujet de toutes ces choses. »
Et j’ai refusé. Je ne puis demeurer silencieux, ce serait un péché pour moi, et j’ai donc refusé, et je suis allé… je suis allé en exil, comme vous le savez. Et je suis revenu il a y environ deux semaines, parce que vous aviez eu une série de rencontres, à peu près à chaque dimanche après la messe. Et vous y avez étudié ces documents et quelques articles que je vous ai écrits d’au loin, et vous avez étudié des copies du magazine « The Recusant », etc. etc. Et vous avez eu la même réaction que tout Catholique bon et normal aurait eue face à ces documents, et vous avez compris qu’on vous a trompés depuis les deux dernières années, que la Fraternité a fait un virage à 180 degrés, et c’est cela qui vous a décidé à créer votre propre chapelle. Parce que vous saviez que vous pouviez me faire confiance, que je vous prêcherais la vérité ; parce que pour pouvoir le faire maintenant, il faut que je souffre et que j’accepte de faire des sacrifices. Nous nous sommes donc organisés, et nous avons aujourd’hui la première Messe de notre fondation : La chapelle de « St Joseph Défenseur de l’Église ».
Et une des choses que je voudrais partager avec vous de ma conversation d’octobre avec l’abbé Wegner, le fait qui explique pourquoi vous n’entendez plus la Fraternité critiquer de façon forte, de manière vigoureuse, les maux de Vatican II, les maux de la Nouvelle Messe, ou ce qui se passe à Rome. Vous pensiez peut-être que c’était simplement un oubli, que la Fraternité a oublié son rôle d’expliquer la vérité et de combattre contre l’erreur. Ou alors qu’il ne s’agissait que d’une omission fortuite, parce que votre prêtre, dans telle paroisse, ne pensait pas à en parler… Eh bien, c’est ce que j’ai dit à l’abbé Wegner. Je lui ai dit, à l’abbé Wegner :
« M. l’abbé, regardez le site DICI, voyez la revue The Angelus et le site de la FSSPX des USA, regardez le site de l’abbé Couture en Asie, regardez partout, et vous ne voyez plus l’esprit de combat contre Vatican II et la Nouvelle Messe. Il me semble que la Fraternité est devenue comme un sabre émoussé dans les mains du Seigneur ; qu’il n’y a plus de tranchant ; que c’est une arme inutile ! »
Et je pensais qu’il allait me dire : « Oh ! Mais vous êtes dans l’erreur ! » Ou bien : « Réellement, M. l’abbé, nous sommes toujours forts, et nous combattons toujours, et, vous savez, vous avez une fausse perception, comment pouvez-vous dire cela ? » Je fus donc vraiment chamboulé lorsqu’il se dit d’accord avec moi, et qu’il me dit : « Oui, M. l’abbé, ce que vous dites est vrai ! »
Eh bien ! Voici que l’abbé Wegner est d’accord avec moi ! Donc je me suis dit que je faisais des progrès. J’ai pensé, alors : « c’est bien, puisque maintenant il comprend le problème, peut-être que nous allons reprendre le combat ! » Mais lorsque la mâchoire m’est tombée, ce fut quand il me dit que c’était là une bonne chose, que ce changement était bon ! De plus, il m’a expliqué comment cela s’était produit. Il m’a dit que cela n’était pas le fruit du hasard, ni parce que les prêtres seraient devenus paresseux ou qu’ils ont peur de Rome, non, non ! Il a dit :
« Il s’agit en fait d’une décision venant de Menzingen ». « Oui, M. l’abbé Girouard, et cette décision de Menzingen fut prise parce que nous avons été « marqués » ! »
Alors là, vous savez… Je ne sais pas, mais j’avais toujours cru qu’on « marquait » le bétail… Or voici qu’il me dit que la Fraternité a été « marquée » ! Alors… Je fus en mesure de continuer à marcher, je ne suis pas tombé raide mort, mais…
Et alors il m’a dit : « Mais oui, M. l’abbé, c’est bien vrai, et j’en suis l’instigateur ! » Oh, vous l’avez fait, comment l’avez-vous fait ? « Eh bien, quand j’étais Supérieur de District en Hollande j’ai rencontré, et en suis devenu l’ami, le Président d’une compagnie… » (Et alors il m’a nommé cette compagnie au nom Flamand, trop bizarre pour qu’on puisse s’en rappeler, mais il m’a dit qu’il s’agissait de la 5ème compagnie la plus florissante en Hollande. Il s’agit donc d’une compagnie très importante et qui réussit bien). « …et il y a environ deux ans j’ai visité par là-bas, et j’ai rencontré cet homme à nouveau, et je lui ai demandé de s’occuper de la Fraternité, et de faire le « branding », le « marquage », de la Fraternité, parce que cette compagnie se spécialise en effet dans le branding. »
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le « branding » je vais vous l’expliquer brièvement. Le « branding » est fait par une compagnie qui… par exemple… Supposons qu’elle prenne Coca Cola comme client. Donc Coca Cola va engager cette compagnie et lui dira : « Faites mon branding », et cette compagnie va envoyer du personnel aux bureaux de Coca Cola et partout pour étudier l’industrie de Coca Cola, et pour étudier la publicité de Coca Cola, et pour boire une tonne de Coca Cola ! Soit, en résumé, pour avoir une connaissance aussi grande que possible de Coca Cola. Et ensuite ces gens vont étudier toutes les autres compagnies qui produisent du cola. Donc ils vont étudier Royal Cola, Pepsi Cola, King Cola etc. etc. Et ils vont essayer de comprendre, et ils vont boire énormément de cola bien sûr, et ils vont essayer de découvrir comment, en quoi, la compagnie Coca Cola pourrait se distinguer d’une manière très frappante de toutes les autres marques. C’est ça le « branding » : Trouver la différence frappante de votre client et puis, à partir de là, avec l’image de marque, ils diront : « Bien, votre produit est spécial car il a un peu plus d’amertume ou un peu plus de pétillant, et la couleur en est plus sombre que celle des autres, et donc votre image de marque devrait être que »… Je ne sais pas… « Cola Cola vous donne un sursaut d’énergie ! » Je ne sais pas… « Coca Cola est un produit qui donne plus de vigueur que tous les autres ! » C’est un exemple de « branding ». Et donc l’abbé Wegner a demandé à l’homme de cette compagnie de faire le « branding » de la Fraternité. Et alors l’homme a dit : « Je vais me renseigner sur La Fraternité sur l’Internet, et je vais vous laisser savoir. » Quelques semaines plus tard, il téléphone à M. l’abbé Wegner et il dit : « M. l’abbé, je refuse, je refuse le contrat, parce que je me suis renseigné sur la FSSPX, et elle n’a pas un bon nom dans le public. Et je ne veux pas que mon entreprise soit entachée en vous ayant pour client. » L’abbé Wegner lui a dit : « Bien, au moins donnez-nous une chance, veuillez entendre notre côté de l’histoire, ce que nous avons à dire ! Je vais organiser une réunion pour vous et Mgr Fellay à Menzingen, en Suisse et, au moins, donnez-nous la chance de répondre à toutes vos questions et, après, vous déciderez ! » Alors l’homme a dit : « C’est juste ! » Donc ils ont organisé la réunion à Menzingen, et l’abbé Wegner m’a dit que l’homme y est allé et qu’il y a posé cent cinquante questions à Mgr Fellay, et que Mgr Fellay a répondu à toutes ces questions, et que cela a duré six heures ! Pendant six heures ! Et à la fin cet homme a dit : « D’accord, Je vais prendre le contrat de la Fraternité, et je ferai votre image de marque. » Donc je ne sais pas exactement combien de temps cela a pris, quelques mois… Et je ne sais pas combien ça a coûté, mais euh… j’ai parlé avec certaines personnes, et ils pensent que c’est un paquet d’argent, et j’aurais bien voulu qu’ils nous donnent cet argent, car nous pourrions avoir une belle église ici, actuellement !
Et ensuite le président de cette compagnie a donné la conclusion à l’abbé Wegner et à Mgr Fellay, la conclusion de toute l’enquête sur l’image de marque, et il dit à l’abbé Wegner et à Mgr Fellay : « Mgr Fellay, le résultat de mon enquête c’est que, pendant les quinze dernières années, vous aviez tout faux ! Vous n’aurez jamais plus de fidèles, ni plus de gens à venir à vos églises, si vous continuez de cette manière ! Parce qu’en ce moment, l’Église de Vatican II est comme un vieil homme mourant, et c’est comme un mourant étendu dans la rue, comme ça : Ils perdent leurs séminaires, ils perdent leurs monastères, ils vendent leurs églises et c’est une Église moribonde. Et vous avez vraiment une mauvaise image lorsque vous continuez à combattre cette Église. Ça vous fait paraître cruel, ou comme si vous exagériez, comme si vous bottiez quelqu’un qui est déjà en train de mourir. De sorte que votre nouvelle image de marque doit vous changer complètement. Vous devez arrêter d’argumenter ; vous devez cesser le combat. Vous devez plutôt vous concentrer sur le côté positif, et montrer la beauté de la liturgie traditionnelle, la beauté de la théologie traditionnelle, et de cette façon les gens vont vous voir non pas comme cruels ou amers ou autres choses comme ça. »
Et c’est donc pourquoi, depuis le « branding » de la Fraternité, DICI a changé, les sites FSSPX ont changé, The Angelus a changé. Et, un fait assez intéressant : Si vous prenez le premier numéro du nouvel Angelus, qu’est-ce que l’abbé Wegner y disait ? Prenez-le, si vous l’avez, et lisez-le : Il dit que « nous ne mettrons plus l’accent sur le combat et la lutte, mais nous allons mettre l’accent sur la beauté du chant grégorien, la beauté de l’art », et ainsi de suite. N’hésitez pas à le lire. Cela est exactement le « branding » de la Fraternité ! Et, vraiment, j’ai dû remettre ma mâchoire en place parce que je me disais : « Je pensais que s’il y avait eu une personne au monde qui avait l’autorité, et qui savait mieux que quiconque ce qu’est la marque ou la définition de la Fraternité, ç’eût été son fondateur, Monseigneur Marcel Lefebvre ! » Pas un laïc qui n’est même pas un catholique, qui n’est même pas un traditionaliste ! Comment osez-vous aller demander à un païen de définir ce que nous sommes et ce que nous devrions faire ? C’est une folie complète ! Ils nous accusent de ne pas être surnaturels, or qu’est-ce que ceci ? De payer des centaines de milliers de dollars à cette compagnie, une société païenne, et de lui dire : « Et, bien ! Oubliez Coca Cola, et faites le « branding » de la FSSPX ! » Au lieu d’écouter le fondateur, au lieu de lire le fondateur qui a dit qui nous étions, comme si ce que le fondateur a dit n’était plus assez bon, et que maintenant nous devrions avoir des païens qui nous disent quoi faire !
Alors nous refusons d’accepter cela, et c’est pourquoi nous avons commencé notre chapelle, ici, de « Saint Joseph Défenseur de l’Église ». Et aujourd’hui, ce matin, vous avez lu et vous avez signé cet « Énoncé de Mission » (NDLR : Vous pouvez lire cet énoncé au site : sacrificium.org), qui dit à tout le monde pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Et ce n’est pas à cause d’émotions, ou de la colère, ou du ressentiment, ou de l’amertume. C’est parce que nous avons lu ces documents et nous avons compris que la Fraternité a été changée, et qu’elle a fait un virage à 180 degrés, et que nous ne faisons plus ce que nous devrions faire. Et c’est donc le seul moyen de pouvoir continuer… Nous ne faisons pas quelque chose de nouveau ici. Vous savez que je ne vous ai pas prêché, que je ne vous ai pas présenté dans des articles, des innovations. Nous poursuivons exactement ce pour quoi vous êtes venus à Langley, et ce que Langley ne fait plus, ce qu’aucune autre paroisse ne fait plus dans la FSSPX, parce qu’ils doivent suivre le Chapitre général de 2012, où maintenant ils acceptent le principe de la signature d’un accord avec Rome. Ça importe peu s’il n’est pas encore signé ; parce que vous avez accepté le principe, vous avez dit : « Mais oui, nous pouvons faire un accord avec Rome, sans la conversion de Rome ! »
Or nous refusons cela, parce que c’est une Révolution ! Nous continuons simplement, ici, dans cette salle, ce que nous avons fait depuis le début. Donc mes chers amis, nous aurons à continuer à prier les uns pour les autres pour être forts, et aussi de prier pour tous nos autres amis qui restent à la paroisse du Christ-Roi. Car je suis en contact avec d’autres, qui ne sont pas ici ce matin, et je leur ai donné ces articles et ces documents, et ils les étudient. Je ne les nommerai pas. Ils doivent prendre le temps d’étudier et être convaincus. Il y a donc d’autres personnes. Vous n’êtes pas seuls. Il y a d’autres personnes qui veulent continuer le vrai combat de la FSSPX. Prions donc les uns pour les autres, et pour eux aussi.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il !
Source (avec vidéo) : http://www.sacrificium.org/fr/multimedia/video/sermon-de-m-l%E2%80%99abb%C3%A9-patrick-girouard-fsspx-le-2-juin-2013-%C3%A0-aldergrove-colombie
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L’abbé Patrick Girouard a le mérite de nous dire « quelques vérités » ! Il n’en reste pas moins un « pur produit » d’Écône… avec les tares congénitales de cette dite Fraternité !!! « Le Pape… Le Pape… Le Pape… »
Et certainement aussi sur le Magistère universel de l’Église…
F$$PX voie sans issue !
L’abbé Patrick Girouard voie de garage !
F$$PX : Voie sans issue !!!
Quelques “fidèles perplexes” de la F$$PX viennent d’écrire une lettre aux quatre évêques que Mgr Lefebvre a sacré il y a 25 ans, en 1988. Cette lettre circule (comme une pétition) pour récolter des signatures. Ces “fidèles perplexes” sont déboussolés et totalement ignorant des problématiques de “leur Fraternité”. Aveuglés qu’ils sont par la désinformation qui règne au sein de cette “Fraternité” et de cet horreur du “sédévacantisme” ambiant, ils n’osent même pas aller chercher les bonnes informations (et les documents essentiels) sur les sites qui les diffusent (ou les ont diffusés avant censure !)… Par là même, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont dans une Voie sans issue !!!
Voici pour commencer leur message de présentation et d’appel :
* * *
Chers amis,
Ci-joint une lettre de supplique composée par quelques fidèles perplexes à nos quatre évêques.
Cette lettre est signée d’emblée par une vingtaine de fidèles eux aussi perplexes et qui adhèrent à notre supplique. Nous vous invitons, après lecture de la lettre, de faire de même en nous faisant part de votre souhait de compter parmi les signataires par courrier électronique suivant les modalités ci-dessous
Vous pouvez également envoyer, avec leur accord explicite, les noms de vos proches qui n’ont pas accès à l’Internet.
Nous voulons en même temps offrir aux évêques un bouquet spirituel en actions de grâces pour leur jubilé et à leurs intentions selon l’esprit de Monseigneur Lefebvre pour la sauvegarde de la Tradition catholique et le combat des erreurs modernistes mortifères. Aussi, vous pourriez nous faire part de votre offrande, ainsi que celle de vos proches, de prière et/ou de pénitence pour ce bouquet.
Bien entendu, il serait bon que beaucoup écrivent personnellement aux prélats. Notre démarche ne doit pas vous en empêcher ou décourager, tout comme les éventuelles initiatives individuelles ne sont point un obstacle à votre participation à cette initiative groupée !
Nous arrêterons la liste le 12 juin 2013. Nous avons donc une semaine pour montrer à nos évêques notre gratitude mais aussi notre grande inquiétude quant aux récents contacts avec Rome dont les conséquences sont les graves divisions qui risquent de démolir la Fraternité. Nous refusons par principe tout accord avec Rome tant que les autorités romaines ne retournent pas à la Tradition catholique et ne se détournent pas des funestes réformes conciliaires. Qu’il soit dit !
Merci de faire circuler ce message, sans oublier d’attacher la lettre en pièce-jointe, à votre carnet d’adresses largement et très rapidement avec la nécessaire discrétion dans le choix des destinataires. La lettre sera publiée sur Internet mais seulement après avoir été envoyée aux évêques. Seul le nombre de signataires sera rendu public.
Bataillons et Dieu donnera la victoire !
Dans l’attente de vous lire rapidement.
Amicalement en Jésus Christ, Sean et Carla McKenna (04 70 56 83 45)
Réponse à envoyer (faire un copier-coller par nom svp) à :
Je, …………………………………..……….. (prénom+ nom),
souhaite que mon nom figure sur la liste des signataires de la lettre à nos quatre évêques.
Offrande spirituelle : ………………………………………………………………….. .
Lettre de supplique composée par quelques fidèles perplexes à nos quatre évêques
Le 12 juin 2013
Son excellence Monseigneur Richard Williamson
Son excellence Monseigneur Bernard Tissier de Mallerais
Son excellence Monseigneur Bernard Fellay
Son excellence Monseigneur Alfonso de Galarreta
Excellences,
Le 30 juin prochain marquera le 25e anniversaire des sacres épiscopaux qui vous ont été conférés héroïquement par monseigneur Marcel Lefebvre. Son excellence lui-même qualifia son acte historique d’« Opération Survie » 1, conscient, comme il vous l’avait écrit quinze jours auparavant, que « Dieu nous a protégés en faisant que l’accord [du 5 mai 1988] n’aboutisse pas. » 2
Des catholiques pareillement conscients des graves dangers d’un tel accord ont placé leur confiance et leur foi en l’archevêque, faisant fi des accusations calomnieuses de schisme. Après tout qui avait quitté l’Église ? Non pas les accusés mais ceux qui accusent ! Un mystère d’iniquité assurément mais une terrifiante réalité.
Aujourd’hui, un quart de siècle plus tard, ces catholiques, rejoints par beaucoup depuis, restent profondément convaincus de la sagesse de Monseigneur Lefebvre dans ses tractations avec les autorités conciliaires qui autant maintenant qu’alors ont pratiquement perdu la foi catholique et s’efforcent toujours plus d’imposer à l’Église catholique les réformes non-catholiques du concile Vatican II, qui est un pacte entre l’Église et la Révolution. « De cette union adultère ne peut venir que des bâtards. Et qui sont ces bâtards ? Ce sont nos rites. Le rite de la nouvelle messe est un rite bâtard. Les sacrements sont des sacrements bâtards » 3. Aussi nous faisons pleinement nôtres plus que jamais les paroles du Supérieur Général, successeur du fondateur : « Aussi longtemps que Vatican II et la nouvelle Messe restent la norme un accord avec Rome est suicide ». 4
Excellences, nous, qui sommes remplis d’une immense gratitude envers Mgr Lefebvre et envers vous quatre, vous prions instamment d’écouter notre supplique angoissée.
Gratitude pour avoir accepté cette lourde charge qui vous a été imposée par la divine Providence et pour avoir admirablement rempli ensemble la mission apostolique qui est la vôtre. Angoisse cependant, et grande tristesse, de ne plus vous voir, à la veille de votre jubilé épiscopal, unis dans cette noble mission mais divisés par une guerre fratricide. Quelle désolation ! Quelle responsabilité !
Mgr Lefebvre vous a conjuré « de demeurer profondément unis entre vous » dans l’espérance du jour où « le Siège de Pierre sera occupé par un successeur de Pierre parfaitement catholique en les mains duquel vous pourrez déposer la grâce de votre épiscopat pour qu’il la confirme » 5. Avec pareil espoir nous l’attendons toujours ce jour-là. Il sera un jour béni, mais hélas il n’y a aucun signe de son arrivée. Comme saint Joseph et la Sainte Vierge en Égypte, nous attendons le moment voulu par Dieu. Et même si nous ressentons l’angoisse que la durée d’une génération fait subir, notamment à notre foi en l’indéfectibilité de l’Église et en l’infaillibilité du magistère : comme saint Joseph et la Sainte Vierge au recouvrement de Jésus au Temple, nous ne comprenons pas.
La recherche d’un accord avec un successeur de Pierre qui poursuit résolument encore « la destruction du Règne de Notre-Seigneur » 5 nous semble clairement opposée à la position prudente que la FSSPX, chacun de vous compris, a adopté et prêché ces 25 dernières années. Et cette nouvelle recherche ne provoque-t-elle pas de considérables divisions ? En outre, il semble qu’il n’y ait pas de raison de craindre que l’absence de reconnaissance canonique par l’église « officielle » soit un danger pour notre foi : si cet état devait être un danger aujourd’hui, il doit l’avoir été depuis le début. L’était-il ? Évidemment que non ! Bien au contraire ! Les actes prudentiels de la Fraternité qui nous ont séparés de l’église conciliaire, particulièrement les sacres de 1988, ont été amplement justifiés comme ayant été absolument nécessaires à la sauvegarde de la Foi, et cette séparation a été suivie d’une telle abondance de bons fruits qu’elle semble indéniablement conforme à la volonté de Dieu. En l’absence de nécessité à se réconcilier avec ces mêmes autorités conciliaires, et en observant les fruits désastreux de désunion et de péché produits en recherchant malgré tout cette réconciliation, la raison veut qu’une telle démarche ne puisse être la Volonté divine.
Nous vous implorons donc, pour l’amour de la Sainte Trinité et le salut des âmes, d’abandonner ce qui vous et nous divise, la poursuite d’un « impossible accord » 6 trop certainement synonyme d’« Opération Suicide » 1, et d’être à nouveaux un dans votre mission providentielle pour la survie de la Tradition catholique. Dans la mesure que nous vous avons librement et volontairement choisi comme pasteurs pour veiller sur nous et nous sauver des loups modernistes et de la corruption des erreurs conciliaires, votre juridiction de suppléance sur nous n’est pas seulement légitime et bonne, elle est vitale. Nous continuerons à solliciter cette protection pastorale aussi longtemps qu’elle sera nécessaire et nous la solliciterons auprès de tout pasteur qui continue à bien vouloir reconnaitre l’état de nécessité. Lequel d’entre vous ne nous reconnaîtrait-il pas le droit de nécessité dont nous avons bénéficié jusqu’ici de par l’Église notre mère ? Ces catholiques perplexes vis-à-vis d’un accord pratique avec la « secte conciliaire » 6 en seront-ils dorénavant exclus ? Serez-vous sans pitié envers ceux qui craignent pour leur foi ? Mais, déjà, les épouvantails de schismatiques, sédévacantistes, désobéissants, brandis ad nauseam par nos ennemis depuis 40 ans, sont sur les lèvres de certains de nos pères et frères. Quel malheur ! Ces invectives étaient injustes hier, elles le sont tout autant aujourd’hui.
Puisse notre divin Sauveur vous remplir de Son infini humilité, le Saint-Esprit de Ses sept dons, Notre-Dame de son amour maternel et saint Joseph de sa prudente protection. Père Tout-puissant, que Votre règne arrive.
En les Cœurs de Jésus et de Marie, nous prions pour vous. Vos enfants dans le Christ Jésus,
PJ : la liste de n signataires de cette supplique et leur bouquet spirituel qui l’accompagne.
1 Mgr Marcel Lefebvre, sermon des sacres, 30 juin 1988.
2 Mgr Marcel Lefebvre, lettre aux futurs évêques, 12 juin 1988* (cité dans Sel de la Terre n° 28, p. 164-166).
3 Mgr Marcel Lefebvre, sermon à Lille, le 29 août 1976.
4 Mgr Bernard Fellay, Écône, 8 septembre 2006 (cité dans The Angelus, décembre 2009 p.5).
5 Mgr Marcel Lefebvre, lettre aux futurs évêques, 29 août 1987.
6 Mgr Bernard Tissier de Mallerais, sermon du dimanche de Pentecôte 2013.
NB * Nous nous étonnons de ne trouver dans aucune publication en ligne en langue française de la FSSPX cette importante lettre.
La traduction anglaise se trouve à http://www.sspxasia.com/Documents/Archbishop-Lefebvre/To_the_Four_Bishops_Elect.htm
* * *
Nous avons déjà reçu un commentaire sur ce texte par un correspondant habituel qui pointe bien “le problème” de cette lettre : « une pantalonnade de plus d’où il ne pourra rien sortir de bon ! »
Charles lien permanent
6 juin, 2013
(…) je persiste à dire et à penser que la Fraternité est l’instrument de la Providence pour châtier nos « traditionalismes », autant dans l’expression d’un cléricalisme pertinace dans ses erreurs et illusions, d’un laïcat plus ou moins mondain et/ou affectivement archaïque, mais également dans l’expression des peurs, défaillances et reculades intimes de chacun de nous…
Un catholique doit être catholique… point barre ! Tous ces mots en « isme » lorsqu’ils sont systématisés ou instrumentalisés doivent nous paraître suspects.
Je viens de recevoir d’une amie et correspondante ce document une fois de plus accablant, à l’initiative pleine de « bonnes intentions » d’un groupe de laïcs, c’est à dire de fidèles n’appartenant pas au clergé. J’en livre la teneur ici à tous nos amis et responsables de ce blog. Qu’ils ne s’en tiennent pas à une lecture pieuse et accueillante au premier degré mais qu’ils se posent la question de savoir : ce que ces gens demandent est-ce possible ? Est-ce l’expression de la vérité ? Sont-ils eux-mêmes en véritable rupture avec la ligne aberrante de la Fraternité ?
Après une simple analyse de texte, ils concluront d’eux-mêmes que cette initiative est une pantalonnade de plus d’où il ne pourra rien sortir de bon ! Comme l’on dit vulgairement… en ce qui me concerne « je ne mange pas de ce pain-là » !
En ce qui concerne la note N°2, ces aficionados de la F$$PX qui « Nous nous étonnons de ne trouver dans aucune publication en ligne en langue française de la FSSPX cette importante lettre » sont vraiment aveuglés par la désinformation qui règne au sein de cette “Fraternité” et de cet horreur du “sédévacantisme” ambiant pour ne pas oser aller chercher les bonnes informations (ou les documents essentiels) sur les sites qui les diffusent (ou les ont diffusés avant censure !)…
Ce document, la « lettre aux futurs évêques » a été divulguée par Virgo-Maria et maintenu en ligne pendants de nombreuses années avant la censure de Menzingen exercée par procès, à l’encontre du curé Schoonbroodt (†) juste avant sa mort… mais ce document est toujours néanmoins lisible « en ligne en langue française » ailleurs que sur des sites « de la FSSPX » !!!
Lettre de Mgr Lefebvre aux futurs Évêques (29 août 1987) :
http://fr.gloria.tv/?media=228419
http://www.resistance-catholique.org/analyses/2008/analyses_2008-01-06.html#Avr7
Et Charles de continuer :
Cher Cave Ne Cadas, je suis heureux que vous repreniez au compte du blog l’expression de pantalonnade… car il s’agit bien de cela ! Et il y aurait tant à dire sur ces deux textes. On y parle même de… bouquet ! Ce qui rappellera à beaucoup d’entre nous d’autres pantalonnades de fleuristes mitrés !!!….
Monseigneur Fellay contre l’œuvre de Monseigneur Lefebvre
De nombreux sites (ou blog) « d’opposition » à la politique de ralliement de la F$$PX ce sont créés depuis un an dans le « Tradiland »… néanmoins ceux-ci restent toujours dans la ligne incohérente de la Fraternité. Un nouveau venue est apparu au mois d’avril 2013 : « Le Doctrinaire ».
« Le Doctrinaire » est un nouveau blogue du Canada français qui se veut une résistance à la néo-Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Fellay. Nous voulons préserver l’œuvre de Mgr Marcel Lefebvre.
Celui-ci se fourvoie également en ayant pour mentors Max Barret et Mgr Williamson !!! toujours les mêmes incohérences de la F$$PX… Ils découvrent ce que nous dénoncions depuis des années avec Virgo-Maria.org ou Résistance-Catholique.org…
Monseigneur Fellay contre l’œuvre de Monseigneur Lefebvre
Nous savons tous que chaque membre d’un ordre religieux a un grand respect à son fondateur. Nous n’apprenons rien à personne, rien de nouveau. Les bénédictins, les jésuites, les dominicains, FSSPX, s’ils venaient à rejeter Saint Benoît, Saint Ignace de Loyola, Saint Dominique ou Monseigneur Lefebvre ils devraient changer de nom.
Monseigneur Lefebvre a établi des règles qui doit être suivies à la lettre par tout membre, il a fait des sermons, des écrits et des livres qui devrait être normal de voir dans toutes les librairies liés à la FSSPX et dans les procures ou tout simplement affichés dans les chapelles.
Nous nous posons des questions à voir que la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre fait disparaître plusieurs sermons et livres écrit par le fondateur, sinon modifie des passages. C’est à ce demandé s’il n’y a pas infiltration dans cette Fraternité pour voir des choses aussi épouvantables, qui crèvent même les yeux.
Quels genres d’infiltrations ? Franc-maçon ?
D’après le Courrier de Tychique de Max Barret, il existerait effectivement une infiltration de franc-maçon. Nous n’avons pas encore de vraies preuves mais toute chose cachée fini par faire surface un jour ou l’autre.
Moderniste et libéral ?
Ah ! Là aucun besoin de plus de preuve, il y en a suffisamment. Pour le dimanche, beaucoup de fidèles reçoivent leur dose au sermon et au catéchisme.
Avec cette publication nous voulons vous parler d’un phénomène qui nous impressionne…en même temps non. Probablement que l’habitude nous fait seulement hausser les épaules mais qui le problème reste tout de même grave.
L’abbé François Pivert a fait un livre, que vous pouvez trouver sur Chiré : http://www.chire.fr/A-182450-nos-rapports-avec-rome-combat-de-la-foi-catholique-numero-special-n-167.aspx , qui pour la résistance est à ce procurer immédiatement quand il sera disponible.
Mais ce livre vient à l’encontre de la Néo-FSSPX de Mgr Fellay. Bon… pour nous c’est probablement dans ces cas-là que ce genre de livre devient intéressant. Monseigneur Fellay est bon vendeur sans le vouloir !
Après avoir interdit la publication des sermons de Monseigneur Lefebvre que les Éditions Saint-Remi offrait pour la mémoire du véritable Monseigneur Lefebvre et non celui que Menzingen essai de propager, voici maintenant de nouveau une demande de retrait de livre. Monseigneur Fellay a demandé à l’abbé de Cacqueray de retirer TOUS les livres en vente de l’abbé Pivert Le Combat de la Foi, Mgr Lefebvre et nos rapports avec Rome et de plus, il a demandé de sanctionner l’auteur. Ce que l’abbé de Cacqueray a refusé de faire.
Maintenant, que va-t-il arriver à l’abbé de Cacqueray ? Va-t-il rejoindre la résistance ? Les prochains jours nous le dira…
L’abbé François Pivert a écrit un livre intitulé Des sacres par Mgr Lefebvre… un schisme ? que Monseigneur Lefebvre a approuvé avec une lettre datant du 4 janvier 1988. Un petit livre de 66 pages fort intéressant. Bien entendu, vous ne retrouverez pas ce livre sur les Éditions Clovis quoique ce livre ait été fait par les Éditions Fideliter (Clovis aujourd’hui). À la page 11 vous voyez une photo montrant Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer avec une petite question au bas : « Les deux seuls évêques qui aient efficacement maintenu la Tradition… mais après eux ? » Aujourd’hui si nous nous répondons à cette question, un seul nom nous vient en tête : Monseigneur Richard Williamson. Pour les trois autres prions pour eux.
Pour conclure, nous vous invitons à lire la dernière œuvre de l’abbé Pivert qui est un vent d’air frais en ces temps troublés. Nous souhaitons de tout cœur que les Éditions de Chiré puissent distribués à volonté le livre en question.
Source : http://ledoctrinaire.blogspot.fr/2013/05/monseigneur-fellay-contre-loeuvre-de.html
Les méthodes fascistes de la F$$PX
Dans la “chasse aux sorcières” des prêtres réfractaires, Mgr Fellay à la tête de sa “petite église” agit en toute illégalité, de manière non catholique, autoritaire et sans plus de nuances dans le cadre des “procès canoniques” intentés par Menzingen contre les abbés RIOULT, PINAUD et SALENAVE.
Après la saisie du disque dur du prieuré de Nancy par deux prêtres, dans le cadre des procès canoniques intentés par les pirates de Menzingen… les correspondants du prieuré de Nancy doivent savoir que leur(s) message(s) sont entre les mains d’une tierce personne qui viole l’intimité des correspondances entre des prêtres et leurs fidèles…
Ainsi donc, sur sur l’aspect moral de l’affaire… Selon le Précis de théologie morale et catholique par le R. P. Héribert Jone, Docteur en droit canon, Ed. Salavator Mulhouse, 1935 :
« Il y a péché à lire le courrier qui ne nous est pas destiné. En général, chercher à connaître un secret par des moyens illicites n’est jamais permis. Mais il est permis, quand on a des motifs suffisants, d’employer des moyens honnêtes pour tâcher de découvrir un secret. On n’a pas le droit d’essayer de connaître une découverte ou un fait qui est encore secret, par des moyens injustes comme le cambriolage, l’espionnage, l’ouverture des lettres, etc. Mais on peut recourir à l’étude. Les parents ou les supérieurs ont le droit d’employer des moyens permis pour se tenir au courant des manquements de leurs enfants ou de leurs subordonnés, afin de les corriger ou de préserver les autres d’un dommage. »
« Le secret des lettres en particulier :
Il y a violation du secret des lettres quand on ouvre et lit des lettres d’autrui ou bien quand on lit des lettres déjà ouvertes mais tenues secrètes. (…)
L’ouverture des lettres ou la lecture des lettres ouvertes est permise – avec l’autorisation de celui qui l’a écrite ou reçue – pour préserver d’un dommage grave l’État, le prochain ou soi-même. »
Le site de LaSapinière vient de publier un article qui nous éclaire sur les méthodes fascistes de la F$$PX :
La Sapinière – LaSapiniere.info
le 16 avril 2013
Nouvelles des trois confrères sanctionnés suite à la lettre à Mgr Fellay du 28 février. Nous remercions les fidèles pour les informations et les lettres mises à notre disposition.
Abbé Olivier Rioult
« […] Il existe toujours une grande confusion au sujet de mon statut. Le Décret Pénal du 7 mars m’obligeait sous peine de renvoi de me rendre dans les 48 heures à Wil en Suisse, d’arrêter tout ministère, toute diffusion d’articles, etc… Toutes choses que j’ai refusées dès le 8 mars. Menzingen, via Suresnes, fit d’ailleurs savoir à mon prieur que je devais quitter le prieuré. Je me croyais donc exclu. Or le 16 mars, je recevais une monition canonique me signifiant que je n’étais pas encore exclu mais qu’il fallait me rendre au plus vite à Wil pour le procès canonique. Le Décret Pénal était-il sans valeur canonique ? Si oui, pourquoi m’avoir demandé de quitter le prieuré ? Si non, pourquoi m’avoir menacé d’une sanction qui n’en est pas une ? […]
« L’abbé Thouvenot, dans sa circulaire a annoncé à tous les membres qu’« une entreprise de subversion » venait « d’être mise à jour au sein de la Fraternité ». Il a raison mais elle est l’œuvre des adeptes du GREC et elle a été mise à jour par le Père Lelong et par le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini Ganimara. Ce dernier a expliqué comment Monseigneur Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré et diplomatique falsifiant même des documents pour s’adapter à « l’opinion publique de la FSSPX » opposée à sa politique. […] User de son autorité pour dire qu’une chose est, alors qu’elle n’est pas, c’est faire un usage tyrannique de son autorité. […]
« Mon ministère est certes réduit pour l’instant, mais l’essentiel est sauf. Mgr Lefebvre ne nous disait-il pas qu’offrir la Messe est 95 % de notre ministère ? Les prêtres de l’Antiquité dans les mines de sel ou ceux de la modernité au Goulag n’avait pas toujours cette redoutable grâce. Je ne suis donc pas à plaindre. Le temps libre dont je dispose me permet d’entreprendre un travail depuis longtemps en attente : la synthèse de tous les écrits de saint Augustin sur la grâce : c’est merveilleux ! À cela s’ajoute les commentaires de saint Thomas sur saint Paul, la vie de sainte Gemma Galgani, une stigmatisée, les Modérés d’Abel Bonnard, le Traité de l’Église par Billot…
« J’ai reçu beaucoup de soutien de familles et de confrères qui voient très clairement le libéralisme pratique et théorique faire des progrès effrayants dans nos milieux. Certains confrères n’osent plus mettre en garde contre l’erreur qu’elle soit doctrinale, morale, vestimentaire… L’immodestie dans le sanctuaire, un véritable scandale public, en est symptomatique ; elle n’est plus réprimée dans beaucoup de chapelle et d’écoles. Certains confrères sont devenus des chiens muets. […] Je vais rester quelques mois chez […] et là je pourrai faire mon petit tour de France. Après avoir pris un peu de recul je me déciderai. […]. »
Abbé Matthieu Salenave
M. l’abbé Salenave ne comprend absolument pas pourquoi on veut lui faire un procès. Bien que Français, il est prêtre du district de Belgique. Il n’est donc pas concerné par la lettre du 28 février partagée par des prêtres du district de France. Bien qu’au fort interne et qu’en privé il partage aussi la substance de cette lettre, il est conscient que l’on ne peut pas décemment lui faire un procès d’intention. Il a donc bon moral et a confiance dans l’issu du procès. Son avocat fait du bon travail. De plus son passé à antiModernisme.info est hors sujet.
En effet, début février, deux jours après la diffusion sur antiModernisme.info de la lettre ouverte à l’abbé Lorans, un cofondateur du GREC, le supérieur du district de Belgique, convoquait l’abbé Salenave au nom de la Maison Générale pour lui faire savoir qu’elle était au courant de son activité sur Internet. Le lendemain de cet entretien, le site ferma. En fin de semaine, l’abbé Wailliez manifesta à l’abbé Salenave la satisfaction de la Maison Générale. L’abbé Salenave interrogea son supérieur sur les sanctions qui seraient prises à son encontre. L’abbé Wailliez lui signifia qu’il ne subirait aucune sanction quoique Mgr Fellay pense qu’il ait péché gravement. Quelques jours plus tard, on lui fit comprendre qu’une lettre d’excuse serait la bienvenue, mais l’abbé Salenave expliqua que la chose serait difficile : sa conscience ne lui reprochant rien. En effet, l’abbé Salenave est un confrère discret et sans problème qui fait simplement partie de ces « prêtres qui auront un problème de conscience et s’opposeront à l’autorité » pour reprendre les mots de Mgr de Galarreta.
On en était là fin février, lorsque début mars le Décret Pénal tomba. Sauf à revenir sur la parole donnée, on ne voit pas sur quel délit la Maison Générale peut juger ce prêtre.
Les juges seront l’abbé Wuilloud, supérieur du district de Suisse – qui est venu en personne, aidé de l’abbé Grün et mandaté par le Supérieur Général, chercher le 14 mars 2013 le disque dur du prieuré de Nancy – assisté des abbés Petrucci supérieur du district d’Italie et Quilton, professeur au séminaire d’Écône. La date du procès est encore incertaine.
Dernièrement, l’abbé Petrucci a excommunié des fidèles italiens des chapelles de la Fraternité pour avoir diffusé sur le Net des textes critiques sur Mgr Fellay. Tandis que l’abbé Wuilloud a invité, le 13 décembre 2012, Mgr Huonder (1) à introniser et couronner une Vierge dans son district. Devant toute l’école de Wang réunie, l’évêque de Coire adressa un petit mot. Mais le 15 mars 2013, cet évêque conciliaire conservateur retirait à l’abbé Reto Nay sa mission canonique. Son évêque (catholique ?) reprochait à ce prêtre d’avoir dénoncé publiquement les évêques d’Allemagne et de Suisse qui autorisaient la pilule du lendemain dans les services hospitaliers. Cela nous rappelle l’intervention de Monseigneur Fellay expliquant à l’abbé Ceriani que « pour sauver le principe d’autorité », on ne peut pas « exiger de Rome une rétractation », cela serait « illusoire, voire dangereux, d’exiger du pouvoir pontifical une sorte de désaveu » car « Rome ne perd jamais la face ». De même un évêque ne peut pas perdre la face devant un simple prêtre. Il y a donc au moins un accord de vue pratique, quoique non doctrinal, entre Mgr Huonder et Mgr Fellay.
Quoiqu’il en soit, l’abbé Salenave ne compte récuser aucun de ses juges, car le dossier étant vide, il ne voit pas comment le procès pourrait éviter de reconnaître que le communiqué de M. l’abbé Thouvenot l’a purement et simplement mais gravement diffamé. La Maison Générale a aussi fait savoir que le procès ne serait qu’administratif, que la présence d’un avocat n’était pas nécessaire et que s’il était incompétent à leurs yeux, elle le refuserait. Affaire à suivre.
Abbé Nicolas Pinaud
Abbé Nicolas Pinaud
IIII IIII IIII IIII Ie jour de détention dans la forteresse de Jaidhof
Priestbruderschaft St Pius X
Jaidhof 1 A
3542 GFÖHL, NÖ
Autriche
Le 31 mars 2013, dimanche de Pâques
Le réconfort que vous m’apportez m’est très sensible et je vous en remercie bien vivement. Cette semaine sainte aura eu un goût très particulier. Comme il est facile de prêcher la croix ! Mais ce n’est pas suffisant, il faut la porter – et en la portant – peut-être que la prédication en est transformée…
Après un interminable voyage, je suis donc arrivé au lieu de ma détention : un grand château, à 50 km de Vienne. Une dizaine de personnes sympathiques, de nationalités différentes, y vivent de manière habituelle, mais je suis le seul sous statut de détenu en résidence surveillée. J’ignore d’ailleurs le degré de surveillance qui m’entoure : écoute téléphonique ? Vidéo cachée ? Mon courrier ne me semble pas ouvert. Mais après ce que je viens d’apprendre, je ne m’étonnerais de rien. […]
Privé totalement de ministère à l’exception des mourants – mais la langue locale ne me rendrait guère efficace à leur côté – j’occupe mes journées comme je le faisais depuis dix-huit mois à Couloutre, où sans être privé de ministère, je bénéficiais d’un temps libre quasi-total. Je continue donc la relecture sous Word d’articles et d’ouvrages qui pourraient être réédités. D’ici la fin de la semaine, la totalité des articles du Père Garrigou-Lagrange parus dans la Vie Spirituelle, entre 1920 et 1950, sera disponible. Quelques amis profitent de ma tranquillité pour me proposer du travail et je les en remercie. Un de mes anciens élèves vient de m’adresser pour relecture son dernier ouvrage à paraître prochainement […].
Je ne veux pas négliger l’opportunité d’étudier un peu l’allemand ! Dimanche dernier en écoutant le sermon du Père Trutt, je n’ai reconnu que über alles et à table, une fois j’ai cru entendre : mein kampf… mais n’en déduisez rien car le contexte m’a totalement échappé !
Vous ne serez pas surpris que je trouve les journées courtes. Il y a tant à faire. Et j’oubliais le courrier, mais il est utile pour l’équilibre psychique : c’est la fenêtre qui permet de s’échapper sur l’extérieur. Quelques téléphones, précieux également à l’entretien de la bonne humeur, viennent distraire agréablement mes heures de solitudes et je remercie toutes ces attentions délicates.
Inutile par contre de m’adresser du courrier électronique car je suis interdit d’Internet […] d’ailleurs depuis le viol de mon courrier privé par piratage électronique, plainte a été déposée. […]
J’attends patiemment – sans aucune information à ce jour – la tenue de ce procès qui m’a été annoncé brutalement le 7 mars dernier. J’ai été accusé de « participation à la rédaction et à la diffusion des lettres anonymes dont celle du 28 février dernier ». Je n’en n’ai pas souvenir. Mais le contenu de ces documents n’est pas sans me troubler, car j’ai été témoin, comme d’autres, de certains faits qui y sont rapportés.
Avec un peu de retard, j’ai appris le nom du successeur de Benoît XVI et les informations qui me parviennent de ses premiers actes m’inquiètent : appartiennent-ils à l’Église catholique, à l’Eglise visible, à l’Eglise conciliaire ou à rien du tout ?
Le Christ est ressuscité… mais pour vaincre la mort, tout Dieu qu’il était, il a dû connaître la mort ! Me confiant à vos prières ferventes, je vous souhaite, à tous, de joyeuses Pâques et vous assure de mes prières douloureuses.
Suivre le permalien
(1) Ndlr du CatholicaPedia : Encore et toujours la sempiternelle tare de la F$$PX ! Ces prêtres formés à Écône ne voulant pas étudier le grave problème de l’invalidité des nouveaux “sacrements” issus de la réforme de Pontificalis Romani de 1968, considèrent les “évêques conciliaires” (Ordinaire du lieu) comme Évêques catholique en se demandant néanmoins s’ils sont (catholique ?) !!!
L’exemple de ces trois prêtres, disant passer leur temps à la « relecture d’ouvrages » ou à des « écrits de saint Augustin » (ou autres…) est significatif !
Tare : “Défaut qui porte préjudice à un groupe, à une institution, vice inhérent à un organisme, à un système.” (cf. Trésor)
L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière…
J’ai réagi (à ma manière comme d’habitude !) à la petite lettre de l’Abbé Grossin.
J’ai bien conscience que je vais révolutionner (encore une fois !) le landernau sédévac clérical…
Pierre Legrand
* * *
L’Abbé Grossin encourage les prêtres rebelles de La Sapinière à venir le rejoindre en Bretagne !
Bientôt une nouvelle et bretonne « Fraternité Non Una Cum » !???
Dans une lettre ferme et courageuse, M. l’Abbé Grossin appelle les trois prêtres-rebelles de la FSSPX à quitter cette Société de vie fraternelle et sacerdotale à laquelle ils appartiennent pour aller le rejoindre en Bretagne, « le temps de s’organiser ».
M. l’Abbé Grossin félicite tout d’abord ces prêtres, non pas de la rigueur et de l’intransigeance de leur foi, mais de leur réaction aux « mensonges et trahisons de ce prélat félon ».
Ensuite, dans un long développement, l’Abbé appuie ses encouragements sur son expérience personnelle qui remonte à mars 2000. Il décrit par le menu le tribunal qui, selon lui, serait assimilable à celui de Caïphe et Anne du temps de la vie publique de NSJC.
On pardonnerait bien volontiers à l’Abbé cette légère outrance historique, si son cas personnel s’était soldé par une condamnation pure et simple à être conduit manu militari au Golgotha !
Grâce à Dieu il n’en fut rien et son exclusion de la FSSPX fut un petit présent accordé par le Ciel !
Mgr Fellay a selon l’Abbé accordé à ce dernier la faculté de dire sa messe « non una cum » le “pape” régnant. Il lui a même accordé la faculté de rester tel qu’il est dans la Fraternité, la seule restriction étant cette fameuse culture du secret, inhérente au formidable déni de cette même société sacerdotale. L’Abbé a bien sûr refusé cette culture du secret et a préféré partir, ce qui ne saurait qu’entraîner notre approbation.
Fort de la ligne générale pour laquelle il a été sacré évêque, Mgr Fellay ne pouvait faire autrement que de faire respecter à tout prix cette culture du secret sans laquelle le formidable déni serait une bombe à implosion rapide au sein et au cœur même de ladite société.
Loin de moi de vouloir dédouaner de quoi que ce soit Mgr Fellay, mais je n’accepte plus ces charges continuelles sur le dos d’un seul homme, pour, avec des qualificatifs « extrêmes » (traitre, félon,..), faire en sorte qu’on oublie la lourde responsabilité de tous ceux qui l’ont précédé à la tête de la FSSPX. Je sais que je suis en train de commettre l’un de ces crimes contre la pensée unique du religieusement correct au sein du traditionalisme et que je vais m’attirer la haine cordiale, mondaine et durable de tous les tradis qui n’aiment pas qu’on parle de leurs prêtres et évêques de mauvaise manière !
Mgr Fellay faisant bien entendu exception… (haro sur le baudet !)
M. l’Abbé Grossin d’ailleurs eut été mis dehors avec peut-être encore moins de ménagements et d’« ouvertures non una cum » si son exclusion avait eu lieu du temps de Mgr Lefebvre !!! Mais peut-être avec plus d’onction et de paternalisme ? Pas sûr….
L’appel à vivre dans le mensonge permanent, cher M. l’Abbé, est constitutif de l’existence même de la FSSPX. Il n’est pas une demande scandaleuse qui s’adresse à chaque prêtre mais il vise absolument tous les clercs qui, en connaissance de cause, adhèrent à cette Fraternité.
Que ne vous êtes-vous posé cette question préliminaire avant que de signer votre pernicieux serment avec la Frat. !!! Mais à tout pécheur miséricorde (l’enfer est pavé des meilleures intentions…) et les jeunes prêtres ne sont pas toujours armés pour affronter les « hauts fonctionnaires » et « grands prêtres » de la tradition !
La lucidité soudaine ne donne aucun droit de cracher dans la soupe… mais de changer aussitôt de restaurant. Une erreur reste une erreur et l’on ne saurait reproduire en système pour tout autre prêtre un parcours atypique qui s’est soldé par un départ…
Ainsi, fort de son expérience personnelle, M. l’Abbé « encourage vivement les 3 prêtres (identifiés !) à quitter au plus vite la FSSPX ». Bien !
À ce stade on me permettra de pousser un peu plus loin la réflexion et de ne pas me contenter d’un vœu pieu de M. l’Abbé. Car rien n’indique que ces prêtres pourront et auront les moyens immédiats, tant spirituels que matériels, de quitter leur chère « paroisse » ! Au demeurant ils ne sont pas encore passés, sauf erreur de ma part, entre les mains d’Anne et de Caïphe ! Ils n’ont donc pas encore « votre expérience » M. l’Abbé et pour cause…
Là où le bât blesse c’est qu’on est en droit de s’interroger sur la lecture qu’a faite notre Abbé sédévacantiste de la Lettre Ouverte de ces trois Abbés. « Ne tergiversez pas »… leur dit notre ami l’Abbé ! Alors je pose la question : y a-t-il dans leur lettre la moindre expression qui pourrait trahir la moindre idée de tergiversation ? La réponse est non !
Une lecture honnête et objective de cette lettre ouverte permet à tout lecteur impartial d’observer que le groupe des 37 :
1/ assure Mgr F. de sa totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre : pourriez-vous à l’heure actuelle souscrire, M. l’Abbé Grossin, à une telle « assurance » ? ! !
2/ les abbés veulent que « tout rentre dans l’ordre » (sous-entendu l’ordre instauré par la FSSPX !) : est-ce pour vous assez clair M. l’Abbé ?
3/ « Rome et Mgr Lefebvre ont toujours utilisé un langage clair » : je vous laisse apprécier si ces prêtres ne sont pas attachés à un certain passé (mythique ?) de la FSSPX…
4/ « en aucune façon vous ne pouvez changer la nature de notre combat » : sont-ce là des propos de prêtres qui sont prêts à quitter le navire ?
5/ « vous devez renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée » : est-ce encore plus clair ?
Au risque de lasser le lecteur, je vais arrêter là ma « pêche à la ligne » d’expressions révélatrices.
Je mets bien sûr au défi M. l’Abbé Grossin de subodorer dans ce texte la moindre velléité de la part de ces prêtres de quitter la FSSPX, sauf à peut-être s’arroger le droit d’en refonder une (canal historique !?) à leur exclusif bénéfice ! En langage maritime c’est ce qu’on appelle une mutinerie, les mutins étant fondés à s’accaparer la propriété du navire tant qu’ils ne se font pas prendre… mais ce qui ne leur donnera jamais pour autant un titre authentique de propriété !
L’Abbé Grossin eut été mieux inspiré de s’interroger gravement sur les intentions véritables de ces prêtres et de leur faculté réelle à analyser les causes profondes de ce désamour de leur Fraternité au lieu de faire de son expérience personnelle un argument pour les convaincre.
Les prêtres de La Sapinière montrent dans leurs écrits qu’ils tiennent par-dessus tout à « ne pas nuire au bien commun de leur société » donc, en bonne logique, à écarter ou ramener à résipiscence tous ceux qui seraient tentés de le faire…
M. l’Abbé fait donc l’impasse sur les possibilités qu’ont tous ces prêtres de briser définitivement le fameux déni, cause de tous les aveuglements spirituels d’une Fraternité qui devient une hydre à plusieurs têtes… Chaque tête se réclamant de la fidélité au fondateur et persuadée en toute bonne foi (?) d’incarner à elle seule la véritable défense de l’Église…
Véritable querelle des « Anciens et des Modernes », cette bataille interne n’a pas fini de faire couler l’encre de nos clercs et l’hydre n’a pas fini de se quereller avec elle-même !
Sans vouloir faire de peine excessive à un abbé ami, on attendait de la part d’un prêtre « non una cum » une vision plus large, plus acérée, plus affinée et objective du véritable problème des prêtres « à la marge » de la Fraternité.
Mais sans doute touche-t-on du doigt l’un des mystères de notre traditionalisme qui semble comme atteint d’un étrange « syndrome de Stockholm à rebours » dès qu’il s’agit de prêtres qui sont « passés » par les fourches caudines de la Fraternité…
J’assure néanmoins M. l’Abbé Grossin de mes encouragements et de mes prières.
NB : les soulignés et couleurs sont de nous.
Lettre ouverte à messieurs les abbés Pinaud, Salnave et Rioux.
Votre « mise à pied » m’a été connue par Internet, tout comme la cause de votre sanction, votre lettre ouverte à Mgr Fellay. Je tenais à vous féliciter pour avoir (enfin) réagit aux mensonges et aux trahisons de ce prélat félon.
Votre passage devant le « pseudo-tribunal » de cet évêque sans juridiction sera éventuellement pour vous l’occasion de témoigner de la Vérité et de la Foi en rejetant et condamnant avec force la secte noachide qui occupe le Vatican.
Treize ans après moi, vous serez « jugés » par les fils spirituels d’Anne et de Caïphe. Le 12 mars 2000, à la fin de la neuvaine de la grâce de saint François-Xavier, j’ai comparu par surprise devant le tribunal improvisé de Mgr Fellay, qui m’avait convié à une entrevue entre lui et moi. Finalement, je me suis retrouver devant trois prêtres plus Mgr Fellay. J’étais seul et sans avocat. Tout a été noté par le « greffier » improvisé qu’était M. l’abbé Loïc Duverger. Bien entendu, je n’ai jamais reçu aucune copie de cette « audience ». Si vous allez devant ce « tribunal », n’oubliez pas d’amener votre propre enregistreur. Après trois heures de discussion vaine, de guerre lasse, Mgr Fellay m’a proposé un « marché » qu’il vous proposera sans doute aussi. « Restez dans la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X tel que vous êtes en disant la messe “non una cum” mais ne le dites jamais à personne ! » Voilà la droiture et l’honnêteté de cet évêque. Il propose à l’un de ses prêtres de vivre dans le mensonge permanent. Étonnez-vous ensuite qu’il mente aux uns et aux autres. Bien sûr, j’ai refusé ce marché infâme et j’ai quitté définitivement cette société de mensonge.
Je vous encourage vivement à la quitter au plus vite. Ne tergiversez pas, il est déjà tard. La Vérité vous rendra libres, les fidèles vous en seront reconnaissants. (sic !) Si vous ne savez où aller dans l’immédiat, je vous accueille chez moi en Bretagne, que vous connaissez si bien, le temps de vous organiser. Que votre exemple serve à réveiller les autres confrères et à raffermir les genoux chancelants !
En union de prière avec saint François-Xavier.
Abbé X. Grossin
F$$PX : « Subversion », « sédition » = RÉPRESSION
Trois prêtres de la F$$PX viennent de faire l’objet de sanctions. Ils faisaient partie des 37 qui ont publié la lettre « inconvenante ».
Menzingen a découvert trois des 37 prêtres signataire de la lettre ouverte à Mgr Fellay et créateurs du site Internet La Sapinière.
C’est par un communiqué faxé depuis Suresnes à tous les prêtres de la F$$PX que la nouvelle s’est répandue jeudi 7 mars 2013.
Ce sont :
M. l’abbé Nicolas Pinaud ;
M. l’abbé Oivier Rioult ;
M. l’abbé Mathieu Salenave ;
Ils sont privés de tout ministère ; Ils auront un procès canonique (!!!) ; et ils seront mutés vers une destination inconnue.
Nous nous sommes procuré la Lettre Circulaire N° 2013-03 SP2 de sanction, signé Christian Thouvenot :
Cette fois, c’est sûr : la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est foutue ! On appréciera le ton de cette lettre, digne d’un petit commissaire politique exécutant fidèlement les instructions du Parti. C’est stupide et abject, mais il fallait y attendre : LES 37 ONT DIT LA VÉRITÉ, ILS DOIVENT ÊTRE EXÉCUTÉS.