Archive for the ‘Don Villa’ Category
CHIESA VIVA : Rituels sataniques, l’implication de Benoît XVI ?
Nous vous proposons de la dernière révélation de DON LUIGI VILLA qui nous montre le degré d’horreur des infiltrations sataniques (ici, au plus haut sommet, dans l’église [secte] Conciliaire qui se fait passer pour l’Église au yeux du Monde).
Toos Nijenhuis (une Hollandaise obligée, pendant des années, par son père, de participer à des rituels sataniques), dénonce les atrocités commises par des membres de l’élite satanico-mondialiste (prélats inclus, dont Joseph RATZINGER en 1987).
Ci-dessous, l’article du dernier n° de CHIESA VIVA est commenté en français par Laurent GLAUZY.
Rituels sataniques, l’implication de Benoît XVI ?
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Don Luigi Villa : son dernier combat
Le 19 novembre 2012, nous vous faisions part du décès de Don Luigi Villa, docteur en théologie et Directeur de “Chiesa Viva” :
« Don Luigi Villa : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père »
Don Luigi Villa : un vrai bon prêtre catholique – R.I.P.
Notre traducteur professionnel et ami en retient deux faits saillants : C’est bien Don Luigi Villa qui, par son dernier écrit, aurait contraint Ratzinger à démissionner avant d’être démasqué comme grand maître de la secte des Illuminati. Paul VI – outre ses nombreuses autres « casseroles » – aurait occupé avant lui le même poste… On a beau commencer à être blasé au sujet de la secte conciliaire, on accuse quand même le coup en s’apercevant que la réalité est sans doute encore pire qu’on ne croyait !
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L’Ultime Bataille de
Don Luigi Villa
Don Luigi VILLA (1918-2012)
Une photographie de Don Luigi Villa,
prise en 2012, peu de temps avant sa mort.
Chiesa Viva n° 463 de septembre 2013
par le Dr. Franco Adessa
Traduit d’une version espagnole par François Thouvenin pour le CatholicaPedia Blog
…du texte italien initial réalisée par Cristina Pallero pour « Non Possumus.ar »
“La” Montini, “Paul VI”, le pédo-criminel…
béatifié pour confirmer Vatican II
2014-05-10 Radio Vatican :
L’antipape – anti-Christ – Paul VI, à la tête de l’église [secte] Conciliaire de 1963 à 1978, sera béatifié le 19 octobre prochain…
Ce que nous subodorions et/ou sachions depuis très longtemps…
Laurent Glauzy nous le confirme dans deux documents intéressants sur la tribu pédo-criminelle « sabatéïste » de « haut vol » ayant (eu) ses quartiers au sein du Vatican :
Paul VI, le pédo-criminel : révélations d’un ancien agent des services de renseignement du Vatican
par Laurent Glauzy
Posté le Dimanche 27 avril 2014 | Vatican, par Laurent Glauzy
À l’heure où la « Synagogue de Satan » propose la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, il est nécessaire de comprendre que Rome ou Vatican II n’est pas l’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ (Saïd Issa) mais un refuge de Francs-maçons et de pédophiles. Par conséquent, toutes ses canonisations n’ont aucune valeur. Elles sont nulles. L’Église a besoin des conversions pour retrouver sa Gloire.
Les écrits qui vont suivre sont tirés de Don Luigi Villa qui fit l’objet de six tentatives d’attentat quand Paul VI devint pape.
Don Luigi Villa, le « fils spirituel » de Padre Pio, est décédé le 18 novembre 2012, à l’âge de 94 ans. Prêtre originaire du nord de l’Italie, docteur en théologie, il fut directeur-fondateur du mensuel Chiesa Viva, paru la première fois en septembre 1971. En 1956, l’abbé Villa rencontra Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Le « prêtre aux stigmates du Christ » lui demanda de se consacrer à la défense de l’Église contre la Franc-maçonnerie. Le pape Pie XII approuva la mission. L’abbé Villa fut placé sous la direction des cardinaux Alfredo Ottaviani, préfet du Saint-Office, Pietro Parente et Pietro Palazzini. Ces hommes d’Église de grande intégrité morale devaient communiquer de nombreux secrets à l’abbé Villa remplissant la fonction d’agent de renseignement contre les loges.
Le 21 juin 1963, le Cardinal Montini, contre lequel Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde l’abbé Villa, fut élu Pape, sous le nom de Paul VI. Luigi Villa qui était d’un courage sans pareil, décrivit les origines juives de ce “pape”, et publia des photographies inédites de la tombe de sa mère Judith Montini, née Aghitsi, ornée de représentations maçonniques. Don Luigi Villa qui, en outre, n’hésitait pas à afficher des positions révisionnistes, mena son dernier et plus long combat contre la béatification de Paul VI.
C’est en hommage à ce prêtre particulièrement courageux que ce dossier est proposé à partir des travaux qu’il livra dans sa trilogie contre Montini : Paolo VI. Beato ? (Paul VI. Bienheureux ?), Paolo VI. Processo a un Papa (Paul VI. Procès à un pape), La Nuova Chiesa di Paolo VI (La nouvelle Église de Paul VI) et de la parution de Chiesa Viva d’avril 2013 s’appuyant sur des témoignages d’auteurs et des enquêtes personnelles.
15 Août 2013 : ASSOMPTION DE NOTRE DAME REINE DE FRANCE
Le troisième message de Notre Dame de Fatima enfin identifié et reconstitué
Les Éditions Saint-Remi présentent ce 15 août 2013 — Assomption de Notre-Dame, Reine de France — un livre du Dr Franco Adessa sur le troisième message de Notre Dame de Fatima qui est enfin identifié et reconstitué. En voici la présentation. Nous vous recommandons vivement sa lecture, pour 4 €uros aux E.S.R.
Assomption 2013
Notre Dame Reine De France
Le troisième message de Notre Dame de Fatima
enfin identifié et reconstitué :
LE TROISIÈME SECRET DE FATIMA,
par Franco Adessa
22 p., 4 €
ESR, Éditions Saint-Remi
La Revue allemande de Stuttgart, “Neues Europa”, le 15 octobre 1963, publiait la version diplomatique du Cal Ottaviani du “Troisième Secret” de Fatima, envoyée pour information, aux autorités de Washington, Londres et Moscou. Le Cal Ottaviani identifia auprès de Don Villa (Franco Adessa était son bras droit) par la suite les phrases de cette version qui étaient réellement contenues dans le message écrit par soeur Lucie sur un papier de format 17,25×7,25cm. Lorsque l’on remet ces phrases les unes à la suite des autres, ce texte parfaitement cohérent remplit le format de ce papier. Cette brochure explique toutes les étapes de cette reconstitution et révèle le terrible troisième secret de Notre Dame de Fatima.
« Satan réussira effectivement à s’introduire jusqu’au sommet de l’Église ».
Le Troisième Secret de Fatima
– Un Témoignage –
Dr. Franco Adessa
À l’automne 1996, peu avant de présenter mon livre : “ONU, jeu de massacre ?”, à Brescia, je demandai à Don Luigi Villa quelle conduite suivre si, en relation au texte du livre à présenter, quelqu’un m’avait posé des questions sur le “Troisième Secret” de Fatima. Le Père, alors, me tendit le texte : “Le Secret de Fatima” qui avait été publié en 1963 par la revue allemande “Neues Europa” de Stuttgart, et il me dit :
«Si vous preniez le texte du “Troisième Secret” de Fatima, écrit par Lucie et supprimiez ou ajoutiez une seule virgule, vous auriez créé un “faux”. Or, ce texte publié par “Neues Europa”, étant presque trois fois plus long que le texte original du “Troisième Secret”, peut décidément s’appeler un “faux”.
Mais un texte même manifestement “faux” peut contenir des phrases qui en soi appartiennent au texte original”».
À ce moment-là, il ouvrit sous mes yeux les pages du document et m’indiqua, une par une, les phrases qui figuraient dans le texte original du “Troisième Secret” écrit par Lucie.
Quelques années plus tard, je revins sur ce sujet, demandant au Père Villa : «Comment le “Neues Europa” a-t-il fait pour avoir ce texte sur le “Troisième Secret” de Fatima ?».
Le Père ne répondit pas directement à ma question, mais il me dit : «Le card. Ottaviani écrivit ce document diplomatique. Il fut ensuite contacté par ceux du “Neues Europa” pour savoir s’ils pouvaient publier le texte. Le card. Ottaviani répondit affirmativement.»
Le 13 mai 2000, Jean-Paul II, à Fatima pour la béatification des deux pastoureaux François et Jacinthe Marto, annonça la publication imminente du “Troisième Secret” de Fatima.
Le 26 Juin 2000, le Vatican publia un texte de quatre feuilles écrites par Lucie sur le “Troisième Secret” de Fatima, accompagné d’une présentation signée par Mgr. Tarcisio Bertone, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et d’une interprétation du “Secret”. Cette interprétation comprenait une lettre de Jean-Paul II à Sœur Lucie, la relation de l’entrevue qu’avait eue sœur Lucie avec le card. Bertone, le 27 avril 2000, le discours prononcé à Fatima par le card. Angelo Sodano et un commentaire théologique du card. Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Deux jours plus tard, lors d’une conférence de presse sur le “Troisième Secret”, Mgr. Bertone fit une déclaration étonnante qui se terminait par ces mots :
« … le secret n’a rien à voir avec l’apostasie liée au Concile, avec le Novus Ordo (de la Messe) et les papes conciliaires, comme le soutiennent les intégristes depuis des décennies. Pour ce seul fait il valait la peine de révéler le Secret». Le “Troisième Secret” révélé consistait dans la “Vision” des trois petits bergers, concentrée sur l’ “Évêque vêtu de blanc, qui, arrivé au sommet de la montagne et prosterné à genoux au pied de la grande Croix, fut tué par un groupe de soldats … ”.
Les pénibles tentatives de Jean-Paul II, du Secrétaire d’État, le card. Angelo Sodano et du card. Tarcisio Bertone, de relier le “Troisième Secret” à la tentative d’assassinat de Jean-Paul II à Saint-Pierre, le 13 mai 1981, furent également approuvées par le card. Ratzinger, qui, dans une interview le 19 mai 2000, à Orazio La Rocca de “La Repubblica”, affirma à la fin : «Le lien entre l’attentat et le “Troisième Secret” est évident, il existe dans les faits».
Lucia dos Santos écrivit le “Troisième Secret” de Fatima le 3 janvier 1944, sur une petite feuille de papier et le 9 Janvier communiqua à l’évêque de Leiria, qu’elle avait obéi à son ordre. Le 17 juin 1944, Lucia consigne à Mgr Ferreira, évêque de Gurza, le document du “Troisième Secret” de Fatima.
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autres ouvrages de Franco Adessa et de Don Villa
M. Franco ADESSA
Une Église Luciférienne pour Padre Pio ?
L’auteur, ingénieur, savant en matière de symbolique maçonnique, a décripté pour nous l’incroyable « église » construite récemment dans le village natal du Padre Pio. Il en dévoile tous les symboles architecturaux qui y sont à peine cachés à travers un art moderne aux antipodes de l’art chrétien. Ce « temple maçonnique » a été construit sous la direction de Mgr Crispino Valenziano, membre de la commission Pontificale pour les biens culturels, qui souhaite en faire un modèle pour toutes les églises qui seront projetées d’ici 50 ans. La forme de la Croix est abandonnée au profit de la spirale, qui selon le « dictionnaire maçonnique » symbolise la puissance dynamique de l’univers, le principe créateur, le G. A. D. U. (grand architecte de l’univers). Le mobilier, l’autel, la croix, le tabernacle sont reproduits avec des photos couleurs et des explications, qui nous montrent tous les signes maçonniques qui y sont camouflés. Un document important à faire connaître, une preuve de la puissance de la maçonnerie au sein du Vatican, on nous prépare au culte du Grand Architecte de l’Univers, c’est-à-dire Satan !
M. Franco ADESSA
La Mitre Satanique de Benoît xvi
Une mitre sans un seul symbole chrétien, mais exhibant des symboles kabbalistes, maçonniques et satanistes. Le 24 avril 2005, Benoît XVI est couronné avec une Mitre sur laquelle n’apparaît aucun symbole chrétien, mais seulement des symboles occulto-gnostico-maçonniques, analogues à ceux que l’on trouve dans le Temple satanique de Padergnone. Or, le 1er Mai 2005 s’ouvrait le chantier de l’église de Padergnone, dont la consécration eut lieu le 23 septembre 2007. Benoît XVI était-il au courant de la signification occulte, maçonnique et satanique des œuvres contenues dans cette église ? Pourquoi de nombreux symboles de la Mitre sont-ils identiques à ceux de cette église ?
Don Luigi VILLA
Karol Wojtyla Bienheureux ? … Jamais !!
Don Villa, nous retrace avec une centaine de photos, la biographie de Karol Wojtyla pendant sa jeunesse. Il remonte à ses ancêtres, puis ses voyages internationaux, sa philosophie, sa théologie, ses relations avec les francs-maçons, avec les communistes, ses faits et dires, sa doctrine mariale, sa conception de la primauté de Pierre et enfin sa théologie du corps. N’ayons pas peur de la vérité, elle nous rendra libre; voyez, lisez et jugez.
Don Luigi VILLA
Paul vi bienheureux ?
Traduction de l’italien par le Père Louis Demornex. Cette première ‘étude’ de recherche sur la figure historico-religieuse de Paul VI nous a amenés à une triste conclusion: la ‘religion’ prêchée part Paul VI ne coïncidait pas toujours avec la religion authentique enseignée de manière constante pendant 2000 ans par le Magistère continu, par tous les Saints et les Docteurs de l’Eglise. Tout en ne mettant pas en doute la sincérité de Paul VI, car Dieu seul ‘sonde les reins et les coeurs’, nous voulons toutefois rapporter ici les tristes conclusions de notre étude sur lui, persuadés que nous sommes qu’il a entraîné les fidèles vers une ‘nouvelle religion’ qui continue à porter l’étiquette de ‘catholique’. Pour la rédaction de ce dossier, vu la gravité de la ‘mise’, surtout lorsqu’il s’agit de prendre honnêtement le courage à deux mains pour dire la ‘vérité’ toute entière, malgré le risque de devenir impopulaires (Justement parce que d’habitude, veritas odium parit), l’auteur de cet écrit depuis plus de dix ans, a lu pas moins de 30.000 pages d’encycliques, de discours, de documents conciliaires, de journaux historiques, de commentaires et de revues de tout genre pour avoir une vue d’ensemble assez adéquate pour soupeser le pontificat d’un ‘Pape’ qui est déjà passé à l’histoire, et dont l’œuvre peut donc être éventuellement mise en discussion et en jugement.
M. Ernest LARISSE
Un Grand Adversaire de la Maçonnerie : Don Luigi Villa
Parmi les adversaires de la Contre-Église peu connus en France, il est bon de rendre hommage à un éminent homme d’Église, défen-seur des intérêts de NSJC, de son Église, défenseur de la Foi, théo-logien, écrivain, apologiste infatigable, conférencier, éditeur, direc-teur de revue : Don Luigi Villa, prêtre italien. Ce prêtre combattant a su s’entourer de collaborateurs remarquables dont nous parlerons au cours de cet article mais nous insisterons surtout sur son combat implacable contre la franc-maçonnerie, secte maudite qui a tout subverti depuis deux siècles et a même réussi à s’infiltrer durablement, depuis le vingtième siècle, jusqu’aux plus hauts sommets de l’Église. Cette volonté farouche de combattre sans merci la Secte du Démon, Don Luigi Villa la tient du Padre Pio, célèbre franciscain stigmatisé,– qui lui enjoignit de « dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre les actions de la maçonnerie ecclésiastique » !
DON LUIGI VILLA : combattant infatigable de la Foi Catholique est retourné à la Maison du Père
MORT DE DON LUIGI VILLA
De profùndis clamàvi ad te, Dòmine ;
Dòmine, exàudi vocem meam.
Fiant àures tuæ intendèntes
in vocem deprecatiònis meæ.
Si iniquitàtes observàveris, Dòmine,
Dòmine, quis sustinèbit ?
Quia apud te propitiàtio est
et propter legem tuam sustìnui te, Dòmine.
Sustìnuit ànima mea in verbo ejus,
speràvit ànima mea in Dòmino.
A custòdia matutìna usque ad noctem,
speret Ìsraël in Dòmino,
quia apud Dòminum misericòrdia,
et copiòsa apud eum redèmptio.
Et ipse rèdimet Ìsraël ex òmnibus iniquitàtibus ejus.
Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen.
Don Villa était un fils spirituel de Padre Pio, à partir de duquel, peu de temps avant sa mort, il a eu la tâche de lutter contre les hommes et les idées de la secte infâme (la « Inimica Vis », selon Léon XIII), qui a infiltré la hiérarchie du Vatican.
Monsieur l’abbé Luigi Villa, était docteur en théologie et Directeur de ‘’Chiesa Viva’’.
Né le 3 février 1918, ordonné prêtre en 1942.
Extrait de sa biographie :
Avant de quitter Bari (1956), l’abbé Berni voulut que l’abbé Villa l’accompagnât à San Giovanni Rotondo. Arrivés sur place, l’abbé Berni lui demanda de l’attendre, tandis qu’il allait à l’hôtel “Santa Maria” commander le déjeuner. L’abbé Villa alla alors prier dans la petite église du Couvent.
L’église était vide et il s’agenouilla dans un des bancs. Tout à coup, il perçut une présence et se retourna. À côté de lui, il y avait un jeune homme, extraordinairement beau qui lui demanda : « Voulez-vous rencontrer Padre Pio ? ». « Non ! » répondit l’abbé Villa, mais l’autre insista : « Allez, allez seulement, Padre Pio vous attend ! ». L’abbé Villa se tourna vers la personne qui venait de lui parler, mais à côté de lui, il n’y avait plus personne. La personne qui avait prononcé ces mots avait disparu !
Alors, il entra dans le couvent et monta vers l’endroit où est la cellule de Padre Pio, il sentit un parfum intense de fleurs et le communiqua à un moine qui passait et qui lui dit : « Bon signe, bon signe ! » ajoutant que Padre Pio serait vite de retour dans sa cellule.
Pendant l’attente, l’abbé Villa écrivit sur un calepin 12 questions qu’il entendait poser au moine. Peu après, il vit s’ouvrir la porte qui était au fond de l’escalier de la sacristie. À peine entré, Padre Pio le regarda (il était au fond du couloir étroit, à une vingtaine de mètres) et dit : « Que faites-vous ici, père Villa ? », puis il s’achemina jusqu’à sa petite chambre, N° 5, où il entra avec les deux médecins qui le suivaient. Mais au bout de quelques minutes, les médecins une fois sortis, Padre Pio appela l’abbé Villa et le fit entrer dans sa cellule. Et là, il répondit aux 12 questions et lui parla pendant plus d’une demi-heure, lui donnant une tâche à accomplir : dédier toute sa vie à défendre l’Église du Christ contre l’œuvre de la Franc-Maçonnerie, surtout ecclésiastique.
L’abbé Villa demeura perplexe et dit : « Mais je ne suis pas préparé pour une telle tâche ; en outre, je devrais être protégé par un évêque. » Padre Pio l’interrompit et lui dit : « Va trouver L’antique petite église de Ste Marie des Grâces du Couvent et l’évêque de Chieti, et il te dira ce qu’il faut faire ». Deux jours plus tard, l’abbé Villa partit de Bari et se rendit chez Mgr Giambattista Bosio. L’évêque lui demanda : « Pourquoi es-tu ici ? ». L’abbé Villa répondit : « Padre Pio m’a dit de venir vous trouver » et lui expliqua les motifs.
À la fin Mgr Bosio lui dit : « C’est impossible parce qu’un évêque n’a d’autorité que dans son diocèse et ton programme est bien plus ample ! De toutes manières, puisque c’est Padre Pio qui te l’a dit, lui que je n’ai jamais vu ni connu, j’irai à Rome pour un éclaircissement ».
En effet, Mgr Bosio se rendit chez le Secrétaire d’État, le cardinal Domenico Tardini pour lui parler de la mission que l’abbé Villa avait reçu de Padre Pio. Le cardinal se montra tout de suite contraire, disant qu’une telle tâche n’était réservée qu’aux hauts niveaux de l’Église et non à un simple prêtre. Toutefois, ayant entendu dire qu’un tel projet venait de Padre Pio, il dit qu’il en parlerait au Saint Père. Ce qu’il fit.
Lorsque Mgr Bosio revint chez le cardinal Tardini, ce dernier lui référa que Pie XII avait approuvé la mission confiée par le Padre Pio à l’abbé Villa, mettant cependant deux conditions : l’abbé Villa devait se licencier en théologie dogmatique et en outre il devait être confié à la direction du card. Alfredo Ottaviani, Préfet du Saint Office, du card. Pietro Parente et du card. Pietro Palazzini.
Ces Cardinaux devaient le guider et le mettre au courant de nombreux secrets de l’Église se rapportant à ce mandat papal. Mgr Bosio transmit à l’abbé Villa les “conditions” de Pie XII, mais pour sa part, il en ajouta une : « J’accepte la charge d’être ton évêque, mais je te dis : n’aie jamais rien à faire avec Montini ! ». Frappé par la dureté de ces paroles, l’abbé Villa demanda : « Mais qui est Montini ? ».
Mgr Bosio répondit : « Je te donne un exemple : je suis de ce côté de la table et toi de l’autre. De ce côté, il y a Mgr Giambattista Montini ; de l’autre, le reste de l’humanité ! ».
Notons que les familles Montini et Bosio étaient toutes les deux résidentes à Concesio (près de Brescia). Donc la famille Bosio connaissait bien Montini.
Après cela, Mgr Bosio, par un décret du 6 mai 1957, incardina secrètement l’abbé Villa dans le diocèse de Chieti.
L’abbé Villa s’inscrivit alors à l’Université de Fribourg en Suisse, où il se “licencia” en théologie en juillet 1963. Par la suite il se licencia à l’Université du Latran, à Rome le 28 avril 1971.
Pendant la seconde moitié de 1963, l’abbé Villa eut la deuxième rencontre avec Padre Pio. À peine il le vit, Padre Pio lui dit :
« Ça fait bien longtemps que je t’attendais ! » et il se plaignit de la lenteur avec laquelle l’abbé Villa procédait dans la mission qui lui avait été confiée. À la fin de la rencontre, Padre Pio embrassa l’abbé Villa et lui dit : « Courage, courage, courage ! parce que l’Église est déjà envahie par la Franc-maçonnerie », ajoutant : « La Franc-maçonnerie est déjà arrivée aux pantoufles du Pape ».
L’abbé Luigi Villa avait ses entrées au Vatican et a été reçu à de nombreuses reprises par Pie XII (puis officieusement disgracié par Paul VI). Pie XII lui fit une totale confiance pour traquer les maçons infiltrés parmi les prélats, mais dès Paul VI tout bascula et la vie de l’abbé Villa devint un parcours du combattant. Paul VI et sa garde rapprochée lui furent totalement hostiles, il dut faire face à des persécutions, calomnies, tentatives d’assassinat…
L’abbé Villa eut toute sa vie l’entier soutien du cardinal Ottaviani, du cardinal de Siri, de Mgr Sorale etc… Les Éditions Saint-Remi ont publié en France certaines ses œuvres.
Et ses livres sont consultables ici en plusieurs langues, dont le français pour certains : http://chiesaviva.com/
Aux Éditions Saint-Remi :
http://www.saint-remi.fr/details-catalogues.php?id=%201355
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Notre confrère Radio Cristiandad publie l’annonce de son décès par un message de Sœur María de Luján que nous vous avons traduit ci-dessous :
L’abbé Luigi Villa est décédé – Requiescat in Pace
Mes bien chers,
Ce matin à trois heures est décédé, en Italie, l’abbé Luigi Villa, vrai prêtre, défenseur inlassable de l’honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa véritable Église.
C’est l’ingénieur Franco Adessa qui m’a communiqué cette nouvelle, bien triste pour nous autres qui, restant ici bas, perdons un véritable Témoin du Seigneur, mais heureuse aussi, car elle signifie que s’est achevée pour l’intéressé la tâche lui ayant été assignée dans cette bataille.
Je crois ne pas me tromper en disant que c’est lui qui a eu à livrer la partie la plus rude de cette lutte, car il a été sinon le premier, du moins le plus aguerri et le plus constant dans la dénonciation sans merci des outrages perpétrés au sein de l’Église depuis Jean XXIII jusqu’à nos jours : le mensuel « Chiesa viva » (Église vivante), avec ses enquêtes et ses numéros spéciaux ; la quantité de livres destinés à dénoncer l’action destructrice de ces hérétiques qui occupent le Siège romain ; les brochures, etc.
Cela répondait à un objectif bien clair, dont il percevait la nécessité en toute clarté et urgence : inviter ceux qui détiennent toujours l’autorité dans l’Église à accomplir leur devoir devant Dieu et les âmes, de même qu’à essayer de relever les ruines auxquelles elle a été réduite. Ce sont ceux-là qui ont le devoir d’agir au niveau « quasi hiérarchique » où ils se situent : dans la mesure, du moins, où ils conservent le « pouvoir de l’ordre », ils ne peuvent se dispenser de dire la vérité au peuple des fidèles ni de tenter d’agir comme ils le doivent…
Le recours quiétiste à une intervention directe du Seigneur n’est d’aucune utilité si l’on oublie ce que l’on est soi-même tenu de faire.
Le Seigneur va intervenir, on ne saurait en douter, et il châtiera avec la dernière vigueur tous ceux qui se sont croisé les bras en se réfugiant dans des prières stériles, alors que c’étaient eux qui avaient l’obligation d’agir, du fait même de l’autorité qu’ils avaient reçue du Seigneur au sein de l’Église.
De mon côté, je rends grâce à Dieu, par l’humble déclaration publique que voici, de m’avoir donné à connaître ce prêtre de haute volée, dont les livres non seulement m’ont ouvert les yeux à la terrible réalité ecclésiale que nous vivons, mais – plus important encore – m’ont fourni des éléments d’étude et de réflexion qui m’avaient été refusés (comme à tant d’autres fidèles) par beaucoup de ceux que l’on tenait pour des « prêtres sérieux », mais qui sont d’une totale malhonnêteté intellectuelle.
Que Dieu vous bénisse.
Sœur María de Luján